Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Wine isn't the only thing that gets you drunk (avec Edward)

Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Jeu 24 Aoû - 19:48
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Anna avait toujours eu du mal avec les relations sociales, ses seuls points de repères étant son PC, ses jeux vidéos et ses amis virtuels. Mais, nouveau boulot oblige, elle allait bien devoir sociabiliser cette fois-ci… Le soir même, Anna s’était retrouvée en boîte de nuit avec deux collègues, au beau milieu d’inconnus, dans une robe en vinyle rouge pétante beaucoup trop courte pour elle.

Désorientée par l’alcool, et ayant perdu ses collègues de vue, elle avait décidé de sortir prendre l’air à l’arrière de la boîte. Dans la ruelle, elle fit la rencontre de deux hommes qui tentèrent de l’agresser. Heureusement, David était intervenu à temps et avait proposé de la ramener chez elle. Les lumières de la ville illuminant son beau visage, Anna avait tenté d’embrasser cet inconnu qui avait fait palpiter son cœur. David l’avait alors repoussée, refusant de profiter d’elle alors qu’elle était alcoolisée.

Le lendemain matin, Anna s’était réveillée seule dans son lit. Plusieurs morceaux de la soirée lui manquaient encore aujourd’hui, mais son inconnu lui avait été impossible à oublier. Tandis que le souvenir de ses mains sur ses épaules lorsqu’il l’avait repoussée hantait encore ses pensées, Anna s’était promis d’essayer de le revoir. Après tout, il avait été le tout premier homme à avoir touché sa peau, marquant à jamais le cœur d’Anna.

Contexte provenant de nos petites têtes !
Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Jeu 24 Aoû - 23:51

Anna
Johnson

J'ai 24 ans et je vis à Bordeaux, en France. Dans la vie, je suis développeuse spécialisée en codage et je m'en sors trés bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien, jusqu'à ce qu'il arrive dans ma vie.

Anna est une jeune femme passionnée par les jeux vidéo, et plus largement par les systèmes informatiques depuis qu’elle est toute petite. Elle a toujours eu beaucoup de mal à sociabiliser avec les autres, mais derrière son écran, elle trouve que c’est plus simple. Elle est d’ailleurs particulièrement à l’aise sur les jeux de MMORPG. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, sa phobie sociale était tellement développée qu’elle avait du mal à faire parler son personnage avec les personnages non-joueurs.

Ses parents, d’origine américaine, sont repartis au pays il y a de cela 3 ans. Anna avait souhaité resté en France, et comme sa famille était aisé, ils avaient accepté de lui payer un appartement pour qu’elle puisse finir ses études. Elle les appelle environ une fois par semaine, souvent le dimanche ! Mais c’est rarement une partie de plaisir pour Anna qui subit toujours beaucoup de pression, notamment de sa mère, concernant ses problèmes sociaux.
Pas une seule journée ne s’était écoulée sans que je ne pense à lui, ou plutôt… À ses mains sur mon corps. Ce matin encore, je m’étais réveillée en sueur, le cœur battant à tout rompre, tandis que mon réveil me tirait d’une scène qui devrait être inaccessible aux mineurs. Mon corps entier semblait bouillir de l’intérieur et j’étais à bout de souffle, ce qui représentait de nouvelles sensations pour moi. Une fois mon corps un peu calmé, je me levais pour me rendre directement devant le miroir de ma salle de bain. Je m’observais tandis que mon reflet était rouge jusqu’aux oreilles, avec ses longs cheveux noirs en bataille. Mon Dieu…, pensais-je pour moi même. C’était quoi ça… ?

Aujourd’hui encore, j’avais choisis des sous-vêtements rouges en dentelle. C’était mon petit plaisir secret rien qu’à moi. Je recouvrais ses derniers avec un jean clair prêt du corps, troué sur le genou, et un t-shirt noir un peu ample. Avec ça, j’enfilais des baskets simples avant de valider mon look du jour dans le miroir de l’entrée. Avant de sortir, je repassais une dernière fois la liste dans ma tête : douche ok, petit déjeuner ok, lunch-box ok, sac ok. On est bons. J’attrapais alors mon casque, qui avait un crochet spécialement conçu pour lui sur ma porte d’entrée. Je l’ajustais sur mes oreilles, désormais équipé de mon merveilleux outil d’insociable.

Une demi-heure plus tard, je sortais du bus, arrivant devant l’immeuble où je travaillais. Je pris un petit moment pour soigneusement ranger mon casque dans mon sac. Cela faisait maintenant quatre jours que j’avais commencé en tant que développeuse spécialisée en codage au sein d’une entreprise qui développait des jeux vidéo. Je resserrais mes petites mains autour de la bandoulière de mon sac, toujours aussi stressée. Il y avait généralement beaucoup de monde, à huit heures, dans ce genre d’endroit. Je pris une inspiration avant de me diriger vers les escaliers. Heureusement, les bureaux qui me concernaient n’étaient qu’au troisième étage. Courage Anna, me dis-je, esquissant un léger sourire pour moi même. Après avoir monté quelques marches, je sentais mon corps se réchauffer, comme d’habitude. Pourtant, depuis lundi soir, mon esprit repensait à lui à chaque fois que j’avais chaud, à ses mains sur mes bras, à sa peau fraîche contre la mienne, à la force qu’il avait mise dans cette étreinte, ainsi qu’à sa voix suave et brute.

Nous étions déjà jeudi, et j’avais donc commencé lundi. J’avais ainsi fait la connaissance de deux collègues adorables : Margaux et Jenna. De ce que j’avais compris, Jenna avait eu une énième violente dispute avec son petit ami. Et, toujours de ce que j’avais compris, il était donc d’une importance capitale que nous sortions en boîte ce soir. C’était ainsi que je m’étais retrouvée en plein milieu d’une boîte de nuit, incarnant ainsi la définition de l’exact opposé de “à l’aise”. On m’avait bien évidemment prêté une robe trop courte, trop décolletée, trop collante et bien trop colorée pour moi. À cause du verre d’alcool que j’avais bu ce soir là, mes souvenirs n’étaient pas complets. Je me souvenais m’être retrouvée seule dehors, dans ma minuscule robe en vinyle rouge, sans savoir pourquoi. Je me souvenais aussi que j’avais été sauvée d’une agression par mon inconnu… Et puis, il y avait ses mains de gentleman sur mes bras, juste en dessous de mes épaules, me repoussant parce que j’étais ivre. Son souvenir, gravé sur ma peau, me fit fondre sur ma chaise de bureau.

Je fus tirée de mes pensées par mes deux collègues, qui s’étaient remises à discuter du petit amis de Jenna. Cette dernière racontait que celui-ci était de plus en plus violent, physiquement parlant, et ça me fit frissonner, me rappelant mon agression de lundi soir. Je n’en avais encore parlé à personne… Ses mots me firent froid dans le dos, mais le pire était à venir. Je m’étais levée, en apercevant un homme avancer rapidement dans le dos de mes collègues. Avant même que je n’aie pu dire quoi que ce soit, celui-ci attrapait le bras de Jenna. Je pus sentir de là où j’étais la force qu’il mit dans son étreinte, tandis qu’elle poussait un cri de détresse.

- Oh mon Dieu, Jenna, m’écriais-je dans l’action.

Je me levais alors pour essayer d’aider Jenna, Margaux étant restée figée de peur sur sa chaise, mais son conjoint me lança un regard noir avant de me frapper au visage. La force de son coup me fit tomber en arrière, et j’eus un mal fou à me relever pour me tenir assise par terre. Ma vue était un peu troublée par la douleur, mais j’entendais vaguement que quelqu’un avait aidé à régler la situation. Ma tête tournait tandis que j’effleurais ma pommette droite avec mes doigts, ce qui m’arracha un petit “aïe”. Lorsque je relevais les yeux vers la scène, inquiète pour Jenna, je le vis. Il était là, dans toute sa splendeur, me surplombant puisque j’étais toujours au sol, et le monde sembla disparaître autour de nous quelques secondes. Je n'avais même pas remarqué la petite goutte de sang sur mes doigts. Immédiatement, mon cœur s’accélérait, et ma respiration devenait plus courte. Pourvu que ça ne soit pas un rêve…, pensais-je alors, incapable de décoller mes yeux de lui.
Edward
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Edward
Ven 25 Aoû - 1:35

David Levasseur
J'ai 35 ans et je vis à la périphérie de Bordeaux, France. Dans la vie, je suis Analyste Data et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Face claim Alban Lenoir.

Jeunesse normale, parents de la classe moyenne, je les vois régulièrement mais cette partie est sans intérêts. Après un Bac scientifique, je me suis engagé dans la Légion Étrangère. J’y ai passé six ans avant de demander mon transfert dans la Marine Nationale ou j’ai alors suivi les stages Commando pour devenir Commando de Marine. J’ai alors fait dix ans chez les bérets verts. J’ai vu et fait des choses qui peuvent secouer le plus costaud des hommes et je ne peux pas parler de la majorité de ce que j’ai vécu. Toujours est-il qu’après une énième opération, j’ai demandé à rejoindre la vie civile. Je garde quelques souvenirs cependant, comme une longue cicatrice à la cuisse droite, deux autres, faites par des balles, au pectoral gauche et à l’épaule, ainsi que diverses petites marques. J’ai également un tatouage de la légion au biceps gauche, l’ancre de la marine à l’épaule droite, une tête de rapace sur le pectoral droit et une rose des vents entre les omoplates.

J’étais parti pour une journée tout à fait ordinaire. En fait, les mois se succédaient de façon ordinaire depuis que j’avais obtenu ce poste. Le travail était peinard, on ne m’emmerdait pas, j’avais mon bureau pour moi et c’était très bien ainsi. Globalement, c’était plutôt calme, mis à part deux-trois fois où on était venu me chercher pour résoudre un problème insoluble.

En l’espace de six mois, j’avais officiellement été enregistré comme le mec à ne pas déranger sauf catastrophe. En effet, je m’étais découvert une compétence pour débloquer des situations impossibles. Non pas que je sois un génie, mais ma méconnaissance d’un certain nombre de choses de l’univers vidéoludique faisait que je ne me posais pas les mêmes questions que tous ces jeunes programmeurs. Il m’était aussi arrivé, une fois, de jouer les gros bras avec un type qui était venu foutre le bordel pendant ma pause repas. Ah ! Et je servais aussi d’infirmerie de première urgence pour la bobologie, en plus d’être l’unique secouriste de la boite.

La dernière chose un peu farfelue qui m’était arrivée remontait à lundi soir. La nouvelle avait fini torchée sur le parking d’une boite de nuit où pas mal de monde du boulot allait. Deux guignoles avaient voulu en profiter et je leur avais expliqué en quoi il était bénéfique pour leur santé qu’ils rentrent chez-eux. J’avais ramené la demoiselle chez elle et, lorsque je m’étais garé, elle avait voulu m’embrasser.
Alors, elle est tout à fait mignonne et à mon goût, bien qu’un peu jeune peut-être, mais je l’avais repoussé gentiment par les épaules. Je ne suis pas du genre à profiter de la faiblesse de quelqu’un… Plus depuis que l’armée est derrière moi en tout cas et jamais dans le civil, même à l’époque.
Je l’avais aperçue le lendemain et, même si elle était vaseuse, elle allait bien, donc c’était cool.
Fin de l’histoire !

Une journée ordinaire s’annonçait, comme je le disais donc. J’arrivais au bureau sur les coups de huit heures trente, mon café en main. En arrivant sur le plateau des programmeurs, que je devais traverser pour rejoindre mon couloir, la journée prit cependant un virage inattendu.

Un mec, grand et de carrure moyenne, les cheveux frisés en bataille, venait d’envoyer un revers de main à la minette de l’autre soir après avoir saisi le bras de Sandra… Euh, Sylvia ? … Non, Jenna ! Ouai, Jenna. Il hurlait je ne sais quoi et semblait décidé à dérouiller la pauvre fille, alors, je changeais de route.
Le type devait mesurer dans les 1m90 pour un bon 90-95 Kg et il n’était pas gros, mais plutôt costaud.

Hey ! Mec ! Lançais-je en arrivant dans son dos, mon café toujours en main. T’as deux solutions ! Soit, tu la lâches, tu prends l’ascenseur et tu te barres. Soit, je t’accompagne jusqu’aux escaliers, je te les fais descendre et je te laisse te débrouiller avec les trois blacks de la sécurité en bas !

Visiblement, ma tête ne lui revenait pas, pas plus que mes propositions. Cependant, il lâcha Julia, euh ! Jenna ! Pour me faire face d’un air menaçant. Moi et mon petit mètre quatre-vingt pour 78 kilos, on ne faisait clairement pas le poids…dans sa tête à lui. Alors, je soufflais sur mon café.

TA GUEULE DUCON ! Beugla-t-il avant de m’envoyer son poing dans la figure. Poing qui frappa l’air alors que je venais de me décaler pour lui envoyer un coup de genou dans le foie.
Évidemment, il termina à sur les rotules en gémissant pour revoir mes précédentes propositions. Ainsi, maintenant que je l’avais motivé, il fila vers les ascenseurs. Une fois hors de vue, je me préoccupais de l’état des filles.

Erica semblait secouée, mais en forme. Jenna ! Pardon ! En revanche, la nouvelle était toujours par terre et paraissait sonnée et elle saignottait de la joue. De mon côté, le contenu de mon gobelet avait fini sur mes fringues, ce qui pouvait me mettre de mauvais poil.
Je tendais la main à la jeune femme pour l’aider à se relever.

Aller vient là, on va te soigner ! Crétin, il faut que je me change maintenant moi !

En effet, mon costume était trempé et ma chemise complètement tâchée. Par chance, j’avais de quoi remplacer tout ça dans mon bureau, dans l’armoire qui abritait ma trousse de soin.

Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Sam 26 Aoû - 9:51

Anna
Johnson

J'ai 24 ans et je vis à Bordeaux, en France. Dans la vie, je suis développeuse spécialisée en codage et je m'en sors trés bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien, jusqu'à ce qu'il arrive dans ma vie.

Anna est une jeune femme passionnée par les jeux vidéo, et plus largement par les systèmes informatiques depuis qu’elle est toute petite. Elle a toujours eu beaucoup de mal à sociabiliser avec les autres, mais derrière son écran, elle trouve que c’est plus simple. Elle est d’ailleurs particulièrement à l’aise sur les jeux de MMORPG. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, sa phobie sociale était tellement développée qu’elle avait du mal à faire parler son personnage avec les personnages non-joueurs.

Ses parents, d’origine américaine, sont repartis au pays il y a de cela 3 ans. Anna avait souhaité resté en France, et comme sa famille était aisé, ils avaient accepté de lui payer un appartement pour qu’elle puisse finir ses études. Elle les appelle environ une fois par semaine, souvent le dimanche ! Mais c’est rarement une partie de plaisir pour Anna qui subit toujours beaucoup de pression, notamment de sa mère, concernant ses problèmes sociaux.
Mon monde tournait toujours autant, et j’avais vraiment l’impression de ressentir ce qu’était un vrai coup à la tête pour la première fois de ma vie. Probablement à cause de la douleur, une petite larme avait coulé sur ma joue droite. Mon inquiétude pour Jenna était toujours aussi grande, mais je savais qu’il l’avait probablement sauvée, tout comme il m’avait sauvée, moi aussi. Tandis que je rougissais probablement de la tête aux pieds, je remarquais sa main tendue vers la mienne. En baissant un peu les yeux, j’apercevais que son café s’était renversé sur ses vêtements.

Au bout de quelques secondes, je finis par prendre sa main dans la mienne. Le contact de sa peau contre la mienne réveillait mes souvenirs. J’avais l’impression de ressentir à nouveau ses mains sur mes épaules, la sensation de mon cœur qui battait à tout rompre dans ma petite robe serrée, et je revoyais les couleurs de la ville imprimées sur son visage. Je l’aidais à me relever, tout en repassant chaque seconde du moment que nous avions passé ensemble dans ma tête. Soudainement, je me demandais si il m’avait oublié et j’eus un léger vertige. Je posais alors mon autre main sur mon bureau pour rester debout, attendant comme ça une petite seconde, le temps d’aller mieux.

- Aller vient là, on va te soigner ! Crétin, il faut que je me change maintenant moi, dit-il tandis que je relevais la tête vers lui, une fois mon vertige passé.

Sans lui répondre, je serrais sa main dans la mienne, tandis que l’autre quittait le bureau. Son contact me réchauffait bien plus que le cœur, mais c’était surtout une sécurité pour moi qui avait peur de ne pas tenir correctement sur mes jambes. Il est réel, pensais-je alors tandis qu’il m’emmenait dans son bureau, répondant à la question que je m'étais posée quelques minutes auparavant. Il n’avait pas l’air très démonstratif, ce qui me fit rougir, puisque je tenais encore sa main. Suis-je entrain de le gêner, me demandais-je, soucieuse de vouloir bien faire. Faut-il que je m’excuse ? J’étais tétanisée à l’idée de lui parler, mais je savais qu’il était nécessaire que j’aille de l’avant.

- Est-ce que vous allez bien, lâchais-je, une fois arrivée dans son bureau, me sentant plus confortable à le vouvoyer.

Je rougissais à nouveau, me demandant si je m’étais exprimée correctement, espérant ne pas l’avoir dit trop bas. J’avais lâché sa main en arrivant dans son bureau, préférant m’appuyer contre l'encadrement de la porte plutôt que de continuer à l'importuner. Quitter sa main me fit réaliser à quel point il avait réchauffé la mienne. Je m'apprêtais à regarder ma petite main, comme pour visualiser les marques qu'il avait laissées sur moi, mais un homme arrivait dans mon dos.

- Ah ! Anna, David, vous êtes là, dit-il avec une voix inquiète lorsque je me retournais. Est-ce que vous allez bien ? Purée, c'est dingue cette histoire… Merci beaucoup, David ! Sans vous, Jenna ne serait pas en aussi bon état. Au vu des circonstances, vous pouvez tous les trois rentrer chez vous pour la journée.

Je hochais sagement la tête, répondant à sa question sans ajouter quoique ce soit d'autre. David…, pensais-je. Quel beau prénom. L'homme qui venait de prendre de nos nouvelles était M. Harrison, le patron de la boîte dans laquelle nous travaillons. Ce dernier était tout à fait au courant de mes petits soucis de sociabilité, et il ajoutait alors plus calmement :

- Anna, dit-il en prenant un air désolé d'avoir parlé si vite et si fort en ma présence. Tu es entre de bonnes mains avec David, ok ? Il va soigner ta petite blessure et te raccompagner chez toi.

- Merci M. Harrison, dis-je alors doucement tandis qu'il affichait un large sourire en réponse à mes mots.

M. Harrison avait été vraiment adorable avec moi lors de mon entretien d'embauche. Il avait pris toutes les précautions nécessaires pour pouvoir me mettre à l'aise. Notamment, il avait mis mon adresse e-mail en favoris pour que je puisse communiquer rapidement avec lui au moindre problème, puisqu'il savait que j'étais beaucoup plus à l'aise derrière un écran. Pour faire simple, M. Harrison avait réussi à me comprendre, et avait rapidement su comment me parler. Ainsi, dans sa grande bienveillance, il affichait toujours un grand sourire lorsque je lui répondais, même quelques mots.
Edward
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Edward
Sam 26 Aoû - 11:59

David Levasseur
J'ai 35 ans et je vis à la périphérie de Bordeaux, France. Dans la vie, je suis Analyste Data et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Jeunesse normale, parents de la classe moyenne, je les vois régulièrement mais cette partie est sans intérêts. Après un Bac scientifique, je me suis engagé dans la Légion Étrangère. J’y ai passé six ans avant de demander mon transfert dans la Marine Nationale ou j’ai alors suivi les stages Commando pour devenir Commando de Marine. J’ai alors fait dix ans chez les bérets verts. J’ai vu et fait des choses qui peuvent secouer le plus costaud des hommes et je ne peux pas parler de la majorité de ce que j’ai vécu. Toujours est-il qu’après une énième opération, j’ai demandé à rejoindre la vie civile. Je garde quelques souvenirs cependant, comme une longue cicatrice à la cuisse droite, deux autres, faites par des balles, au pectoral gauche et à l’épaule, ainsi que diverses petites marques. J’ai également un tatouage de la légion au biceps gauche, l’ancre de la marine à l’épaule droite, une tête de rapace sur le pectoral droit et une rose des vents entre les omoplates.

Elle était toute chancelante et me donnait l’impression qu’elle risquait de tourner de l’oeil au moindre regard de travers. Aussi, je ne lâchais pas sa main même lorsqu’elle prit appui sur le bureau, si elle devait basculer, j’en serais ainsi alerté. Finalement, une fois qu’elle semblait stabilisée, je la conduisais tranquillement jusqu’à ma grotte. J’avais entendu dire que c’était comme ça que les collègues surnommaient mon bureau : La Grotte.
Cela me convenait parfaitement.

Une fois arrivé, je lâchais sa petite main après lui avoir jeté un œil pour vérifier qu’elle n’allait pas s’écrouler. Je me tournais vers mon armoire que j’ouvrais afin d’en sortir ma trousse de secours lorsqu’une voix s’éleva à la porte. Mes vieux réflexes n’étant jamais bien loin, je me retournais vivement pour observer mon supérieur, Monsieur Harrison.
C’était un type bien. Humain et attentif, il avait parfaitement prit en compte mes besoins de solitude et cela lui avait suffi pour voir qu’il pouvait me faire totalement confiance. Un chef qui prend soin de ses troupes est un chef qui mérite mon respect.
Je dus me contraindre à un simple hochement de tête, étant presque à deux doigts de le saluer.

Bien Monsieur ! Merci, c’est appréciable.

J’assistais alors à un bref échange entre lui et la jeune femme, me voyant confié la mission de raccompagner Anna chez elle. Je ne dis rien jusqu’à la fin de leur échange.

Monsieur Harrison, pouvez-vous prévenir Andréa… Euh, pardon, Jenna, que je la dépose également ? Merci.

En effet, je préférais m’assurer que l’autre tordu n’était pas en train d’attendre la pauvre fille devant chez-elle.

Bien sûr, David, merci à vous ! Répondit-il avant de s’éclipser. Je hochais la tête d’un signe appréciatif avant de me tourner vers Anna.

Bon, à nous deux ! Installe-toi sur le fauteuil, je vais regarder ça ! Malgré le choc, elle était finalement en bien meilleur état que lundi dernier. Toujours aussi mignonne, elle l’était encore plus avec ses cheveux en bataille. Preuve que la gifle qu’elle avait reçue était bien franche tout de même.

Je retirais ma veste de costume que je posais sur mon porte-manteau avant de retrousser les manches de ma chemise. Alors, je posais ma trousse sur le bureau avant de me placer à côté de la jeune femme.
Je lui pris le menton avec délicatesse pour bien observer sa blessure à la lumière des spots à LED et, je pus ainsi l’assurer que ce n’était rien de grave. Je nettoyais avec une lingette désinfectante avant de lui poser un petit pansement et c’était tout bon. Je rangeais ma trousse de secours avant d’attraper un jean et un t-shirt que j’avais toujours ici, pour les fois où l’on avait besoin de moi comme homme à tout faire.
Faisant face à l’armoire, je retirais ma chemise, dévoilant mon dos à la jeune femme. Elle pouvait y voir la cicatrice laissée par une balle à mon épaule gauche ainsi que la rose des vents qui se trouvait entre mes omoplates. J’enfilais rapidement mon t-shirt avant de changer également de pantalon.
Je sais, vous vous dites que cela ne se fait pas de se changer ainsi devant une collègue, mais vous, n’oubliez pas quel était mon métier il y a encore à peine un an. A cette époque, la pudeur n’était pas quelque chose de fondamental, peu importe que vous travailliez avec des femmes ou non.
Bref, je dois avouer ne même pas y avoir pensé. Les habitudes ont la vie dure !

Aller Anna, on y va ! Lançais-je à la concernée avec un sourire pas forcément naturel. On récupérait Jenna avant d’aller à ma voiture. C’était un vieux monospace, totalement anti-écologique, mais foutrement pratique. Le premier arrêt fut pour déposer Jenna, que j’accompagnais jusqu’à la porte de son appartement pour être certain que l’autre con ne faisait pas le pied de grue devant. Je lui laissais mon numéro de portable, au cas où elle aurait besoin de quelqu’un pour rappeler les bonnes manières à cet ex un peu collant.

Finalement, je fis la même chose avec Anna. Je me garais dans sa rue avant de la suivre jusqu’à sa porte. Une fois certain qu’aucune mauvaise surprise ne l’y attendait, je me préparais à faire demi-tour.

Ah ! Au fait, voilà mon numéro. Si jamais tu as besoin de moi, tu m’appelles, ok ? Ca va aller ?
Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Jeu 7 Sep - 22:15

Anna
Johnson

J'ai 24 ans et je vis à Bordeaux, en France. Dans la vie, je suis développeuse spécialisée en codage et je m'en sors trés bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien, jusqu'à ce qu'il arrive dans ma vie.

Anna est une jeune femme passionnée par les jeux vidéo, et plus largement par les systèmes informatiques depuis qu’elle est toute petite. Elle a toujours eu beaucoup de mal à sociabiliser avec les autres, mais derrière son écran, elle trouve que c’est plus simple. Elle est d’ailleurs particulièrement à l’aise sur les jeux de MMORPG. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, sa phobie sociale était tellement développée qu’elle avait du mal à faire parler son personnage avec les personnages non-joueurs.

Ses parents, d’origine américaine, sont repartis au pays il y a de cela 3 ans. Anna avait souhaité resté en France, et comme sa famille était aisé, ils avaient accepté de lui payer un appartement pour qu’elle puisse finir ses études. Elle les appelle environ une fois par semaine, souvent le dimanche ! Mais c’est rarement une partie de plaisir pour Anna qui subit toujours beaucoup de pression, notamment de sa mère, concernant ses problèmes sociaux.
Son petit cafouillage sur le prénom de Jenna me fit sourire. Il n'avait pas l'air méchant, bien au contraire, mais on sentait bien qu'il ne faisait pas beaucoup d'efforts concernant les personnes avec lesquelles il n'avait pas de liens. Je trouvais que ça collait bien avec son personnage. Soudain, une question me vint en tête : Se souvenait-il de mon prénom ? Il ne l'avait pas encore prononcé, et… Non, pensais-je. Ça ne voudrait rien dire aujourd'hui, puisque le chef m'avait appelée par mon prénom plusieurs fois. Il me faudrait vérifier ça dans les jours qui allaient venir. D’ailleurs, je me demandais comment sonnerait mon prénom entre ses lèvres… Je désespérais presque de l’entendre lorsque son attention revenait à moi. Je détournais le regard, un peu confuse à cause des sentiments que j’éprouvais à cet instant.

- Bon, à nous deux ! Installe-toi sur le fauteuil, je vais regarder ça, me dit-il une fois que le chef fut parti.

Je hochais la tête en venant prendre place sur le fauteuil. "À nous deux", me répétais-je sans vraiment comprendre pourquoi ces mots avaient réveillé les papillons dans mon ventre. Je sentais mon corps se réchauffer lorsqu'il retirait sa veste de costume. Ses manches de chemise remontées, je pus constater qu'il avait des bras encore plus musclés que dans mon souvenir. L'espace d'une seconde, je m'imaginais prisonnière de ces derniers, ce qui m'arrachait un frisson d’excitation. Je sentais mes joues rougir encore un peu plus. Sa présence près de moi n'arrangeait rien, et surtout lorsqu'il attrapait mon menton avec douceur pour regarder à ma blessure. J'avais planté mes yeux dans les siens, qui semblaient concentrés sur ma blessure. J’eus l’impression que le temps s’était arrêté entre nous deux. Ma respiration s’était coupée. Je détaillais chaque parcelle de son visage. Qu'est-ce qu'il est beau…, me dis-je, soudainement toute tremblante. Jamais aucun homme ne m'avait autant touchée de toute ma vie, en dehors de mon père. Et jamais je n’avais eu autant envie d’être touchée. J'étais tellement concentrée sur mes pensées et son beau visage que je me rendis compte que je n'avais aucune idée de ce qu'il venait de me faire. Un peu comme lundi soir…, pensais-je en détournant les yeux. Cette pensée faisait battre mon cœur plus fort d'un coup. Ses doigts, qui quittaient mon menton, me rappelaient la soirée de lundi soir, l’état dans lequel j’avais été, et à quel point j’avais envie de revivre ça et plus encore.

Lorsque je reposais mon regard sur lui, il était torse nu, et j'avais failli lâcher un petit cri de surprise. Son dos était large, musclé et balafré, ce qui le rendait encore plus sexy. Je détournais le regard lorsqu'il commençait à enlever son pantalon, plus que gênée tandis que lui semblait n'en avoir rien à faire. Comment sa présence pouvait-elle me faire autant d'effet ? Le voyait-il ? Ressentait-il la même chose pour moi… ? J'eus un petit sursaut lorsqu'il me tirait de mes pensées pour me dire qu'il était temps pour nous de partir. Je lui adressais un petit hochement de tête timide. Je m'étais assise à l'arrière, laissant la place de devant à Jenna qui avait “discuté” nerveusement tout le trajet. Oh, David n'avait que peu répondu, mais il m'avait semblé que ça avait suffi à Jenna quand même. J'avais raccompagné Jenna avec David jusqu'à sa porte, probablement parce qu'il avait aussi peur que moi que son ex ne l'attende chez elle. Heureusement, Jenna nous avait assurés que tout allait bien, une fois qu’elle eut fait plusieurs fois le tour de son logement. J’avais l’impression qu’il lui faisait bien plus peur que ce qu’elle nous avait laissé croire, ce qui m'inquiétait un peu…

Une demi-heure plus tard, nous arrivions chez moi après que j’aie indiqué mon adresse à David. Une fois devant ma porte, il me donnait son numéro de téléphone, “au cas où j’aurais un problème”, m’avait-il dit. Sa réaction m’avait un peu stressée. Pensait-il que ce taré pouvait venir s’en prendre à moi ? Pensait-il que ma blessure était plus grave qu’elle n’y paraissait ? Je me rendais compte que mon t-shirt avait légèrement glissé sur mon épaule, laissant entrevoir ma bretelle en dentelle rouge. Je remplaçais mon haut, un peu gênée à l’idée qu’il n’ait pu la voir. Ce n’est rien, tout le monde porte des sous-vêtements, pensais-je alors tout en mordillant ma lèvre inférieure pour essayer de calmer mon petit cœur, qui avait du mal à redescendre à cause de la présence de David. Je replaçais nerveusement l’une de mes mèches de cheveux avant de lui répondre.

Je levais les yeux pour rencontrer les siens. J’avais besoin d’en être sûre. Je voulais savoir si c’était bien le même homme. Celui qui avait fait vibrer mon âme entière. Celui que j’avais essayé d’embrasser. Celui dont je rêvais toutes les nuits depuis. Le seul dont je semblais avoir besoin, physiquement. Mes pommettes avaient dû rougir de nouveau, mais je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’était savoir, et être auprès de lui un peu plus longtemps. J’avais tellement rêvé de le revoir, de le sentir, de le toucher. Et maintenant qu’il était là, j’allais laisser mes problèmes de sociabilisation tout gâcher ? Non.

- Heu… Enfaîte, je… C’était bien vous, lundi soir, n’est-ce pas…, lâchais-je tandis que le temps semblait s’arrêter de nouveau entre nous.

Mes yeux étaient encore plantés dans les siens.
Ma respiration s’était coupée de nouveau.
Mon corps était plus chaud que jamais.
Mon cœur battait à tout rompre.
Edward
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Edward
Sam 9 Sep - 12:48

David Levasseur
J'ai 35 ans et je vis à la périphérie de Bordeaux, France. Dans la vie, je suis Analyste Data et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Jeunesse normale, parents de la classe moyenne, je les vois régulièrement mais cette partie est sans intérêts. Après un Bac scientifique, je me suis engagé dans la Légion Étrangère. J’y ai passé six ans avant de demander mon transfert dans la Marine Nationale ou j’ai alors suivi les stages Commando pour devenir Commando de Marine. J’ai alors fait dix ans chez les bérets verts. J’ai vu et fait des choses qui peuvent secouer le plus costaud des hommes et je ne peux pas parler de la majorité de ce que j’ai vécu. Toujours est-il qu’après une énième opération, j’ai demandé à rejoindre la vie civile. Je garde quelques souvenirs cependant, comme une longue cicatrice à la cuisse droite, deux autres, faites par des balles, au pectoral gauche et à l’épaule, ainsi que diverses petites marques. J’ai également un tatouage de la légion au biceps gauche, l’ancre de la marine à l’épaule droite, une tête de rapace sur le pectoral droit et une rose des vents entre les omoplates.

Le trajet, après avoir déposé…Sandra ? Rhaaa ! Non, bordel !
Bref, lorsqu’il n’y avait plus qu’Anna dans la voiture, le trajet fut particulièrement silencieux. Déjà, je ne suis pas un grand bavard de base, mais la jeune femme semblait… Terrorisée ? Absente ? Je ne saurai pas trop dire.
En tout cas, elle n’ouvrait la bouche que pour m’indiquer le chemin, ce qui était en soit déjà une bonne chose.

Arrivé à bon port, je l’accompagnais, comme sa collègue, jusqu’à sa porte. Après m’être assuré qu’il n’y avait personne de socialement pathologique dans le secteur, je lui donnais mon numéro de téléphone à elle également.
Son t-shirt, ayant quelque peu glissé, dévoilait la bretelle de dentelle rouge de son sous-vêtement. Elle semblait avoir du goût pour les sous-vêtements sympas, pensais-je alors qu’elle remontait son t-shirt. L’image de la demoiselle en minuscule robe de vinyle rouge, l’autre jour, me revenait, de même que les formes intéressantes de son corps, aujourd’hui masquées par un haut ample.

Finalement, alors qu’elle paraissait hésitante et fébrile, elle finit par me demander si c’était bien moi qui l’avais raccompagné lundi soir. Je ne pus m’empêcher de sourire à sa question avant de hocher la tête.

Oui, c’est bien moi que tu as essayé d’embrasser. Mais tu avais trop d’alcool dans le sang pour que j’accep… BLANG !

Le bruit d’un objet tombant au sol s’échappa de la porte ouverte de l’appartement d’Anna, ce qui, au vu de la matinée, parut terrifier la jeune femme.

Reste derrière moi et ferme la porte ! Dis-je calmement avant d’entrer doucement. Je fis rapidement le tour de son domicile, focalisé sur un éventuel intrus et ne prêtant aucun intérêt au reste. La déco, les meubles, l’éventuel désordre, tout cela, j’en fis une totale abstraction. Finalement, j’entendais quelqu’un maugréer…à l’extérieur. Je revenais donc, souriant, vers l’occupante des lieux.

Tout va bien. Tu avais laissé la fenêtre de ton balcon ouverte et ton voisin à fait tombé un truc sur sa terrasse. Annonçais-je. Tu veux que je reste un peu ?

Comme lundi soir, je devais avouer qu’elle me plaisait. Peut-être même plus comme ça, dans sa tenue de geekette. Cela lui allait mieux, à mes yeux, qu’une robe en plastique.

Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Mar 12 Sep - 22:10

Anna
Johnson

J'ai 24 ans et je vis à Bordeaux, en France. Dans la vie, je suis développeuse spécialisée en codage et je m'en sors trés bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien, jusqu'à ce qu'il arrive dans ma vie.

Anna est une jeune femme passionnée par les jeux vidéo, et plus largement par les systèmes informatiques depuis qu’elle est toute petite. Elle a toujours eu beaucoup de mal à sociabiliser avec les autres, mais derrière son écran, elle trouve que c’est plus simple. Elle est d’ailleurs particulièrement à l’aise sur les jeux de MMORPG. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, sa phobie sociale était tellement développée qu’elle avait du mal à faire parler son personnage avec les personnages non-joueurs.

Ses parents, d’origine américaine, sont repartis au pays il y a de cela 3 ans. Anna avait souhaité resté en France, et comme sa famille était aisé, ils avaient accepté de lui payer un appartement pour qu’elle puisse finir ses études. Elle les appelle environ une fois par semaine, souvent le dimanche ! Mais c’est rarement une partie de plaisir pour Anna qui subit toujours beaucoup de pression, notamment de sa mère, concernant ses problèmes sociaux.
Je m’étais figée sur place, attendant sa réponse. Les minutes semblaient devenir des heures, tandis qu’il finissait par m’adresser un sourire. Je fus un peu soulagée, mais j’attendais quand même sa réponse avant de prendre ça pour un oui. Son début de phrase me fit rougir de nouveau, et je détournais le regard… Comment pouvait-il dire ça avec autant d’aisance ? Avait-il vécu cette situation des centaines de fois, pour être aussi à l’aise ? Trop bu pour qu’il accepte…, me demandais-je avant de comprendre qu’il aurait donc peut-être accepté si j’avais été sobre. Mon esprit commençait déjà à s’imaginer les scènes les plus érotiques, mais un bruit me fit sursauter.

Mon sang me glaçait sur place tandis que je replantais mes yeux dans les siens. Et si c’était le petit ami de Jenna ? Et si il avait envahi mon espace ? Ça serait une catastrophe… Comment avait-il pu savoir où j’habite ? Lui aurais-je dit lundi soir ? Non, je ne me souvenais absolument pas de l'avoir vu ce soir-là… D'ailleurs, il avait été la raison pour laquelle j'avais été traînée en boîte de nuit. Tandis que mon cerveau imaginait les pires scénarios, David prenait les devants en entrant. Suivant ses consignes, j'entrais derrière lui, en refermant la porte.

Alors qu'il faisait le tour de mon appartement, je jetais un œil à ce dernier. Ça allait, il était à peu près rangé, et propre. Oh, je n'y faisais pas vraiment attention, à vrai dire. J'avais ma propre petite organisation, et je faisais mon ménage tous les dimanches. Je rougissais un peu quand mes yeux tombaient sur mon PC. J'avais laissé mon casque, avec des oreilles de chats intégrées, posé à cheval sur l'écran de mon ordinateur comme d'habitude. J'étais un peu gênée que quelqu'un voit ça, c'était un cadeau que je m'étais offert toute seule, à la fin de mes études.

Il revenait vers moi, ce qui me tira de mes pensées. Je levais les yeux vers les siens, tandis qu'il m'expliquait que c'était seulement mon voisin qui avait fait tomber quelque chose. Effectivement, je laissais souvent la baie vitrée de ma terrasse entre-ouverte, pour aérer mon appartement. Il me demandait si je voulais qu'il reste un peu avec moi, et je plantais complètement. Une partie de moi aurait voulu redémarrer mon système, mais ce n'était pas possible. Qu'est-ce que les humains peuvent être compliqués…, pensais-je en paniquant. Bien-sûr que je voulais qu'il reste un peu avec moi, il était l'homme de mes rêves, littéralement. Toujours mes yeux plantés dans les siens, je hochais la tête doucement tout en réfléchissant à une éventuelle justification.

- Je… J'ai fait trop de pâtes bolognaise hier soir, lâchais-je finalement, plus rouge que jamais.

Aussitôt sortie de ma bouche, je regrettais un peu cette phrase. Franchement, quelle fille normale invitait quelqu'un à rester chez elle de cette manière ? Je détournais de nouveau le regard en replaçant une petite mèche de mes cheveux derrière mon oreille. C'était chez moi, et pourtant, j'étais toujours aussi mal à l'aise. Heureusement, David était loin d'être un humain comme les autres, mais ça avait aussi un inconvénient de taille : lui parler me demandait beaucoup d'énergie, sachant que je ne voulais absolument pas gâcher notre relation. Pour certaines personnes, ça n'aurait même pas été une relation, mais pour moi, ça voulait dire beaucoup. Pour une fois, un humain me plaisait, et il était là, physiquement. J'avais l'impression de vivre hors du temps à chaque fois qu'il était là, physiquement, dans mes pensées et dans mes rêves.  

Je mordillais légèrement ma lèvre inférieure de stress en balayant mon appartement du regard. Ma porte d'entrée donnait directement sur mon salon. Dans ce salon, il y avait ma baie vitrée et mon balcon, mon ordinateur, une table à manger, ainsi qu'un canapé, une télé et une table basse entre les deux. Sur mon meuble télé, j'avais exposé les nombreuses consoles que j'avais, et ça me fit esquisser un petit sourire. Mes jeux vidéos étaient un peu comme mes trésors, finalement. Une sorte de petit bar séparait mon salon de la cuisine. Sur la gauche, c'était ma chambre, les toilettes et la salle de bain. La porte était ouverte, tout comme mes tiroirs et placards à vêtements. J'avais tendance à aller au plus simple, surtout le matin, et je rangeais l'après-midi une fois ma journée terminée.

Je prenais tout mon courage avant de réussir à me retourner vers la porte pour y accrocher mon sac. Je sortais rapidement mon casque spécial anti-sociable pour le remettre sur son attache spéciale, tout en réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir lui proposer comme activité. Je me retournais vers lui pour lui jeter un rapide coup d'œil, puis mon regard se posait à nouveau sur mon meuble télé. L'idée germa alors assez rapidement dans ma tête… Peut-être aimait-il les jeux, lui aussi ?Dans tous les cas, il me faudrait le vérifier…

- Est-ce que tu joues, un peu, lui demandais-je alors en désignant mes consoles.  
Edward
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Edward
Mer 13 Sep - 14:13

David Levasseur
J'ai 35 ans et je vis à la périphérie de Bordeaux, France. Dans la vie, je suis Analyste Data et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Jeunesse normale, parents de la classe moyenne, je les vois régulièrement mais cette partie est sans intérêts. Après un Bac scientifique, je me suis engagé dans la Légion Étrangère. J’y ai passé six ans avant de demander mon transfert dans la Marine Nationale ou j’ai alors suivi les stages Commando pour devenir Commando de Marine. J’ai alors fait dix ans chez les bérets verts. J’ai vu et fait des choses qui peuvent secouer le plus costaud des hommes et je ne peux pas parler de la majorité de ce que j’ai vécu. Toujours est-il qu’après une énième opération, j’ai demandé à rejoindre la vie civile. Je garde quelques souvenirs cependant, comme une longue cicatrice à la cuisse droite, deux autres, faites par des balles, au pectoral gauche et à l’épaule, ainsi que diverses petites marques. J’ai également un tatouage de la légion au biceps gauche, l’ancre de la marine à l’épaule droite, une tête de rapace sur le pectoral droit et une rose des vents entre les omoplates.

Je du attendre un peu avant d’avoir une réponse à ma question, à savoir si elle souhaitait que je reste un peu avec elle. Elle me donnait l’impression d’avoir fait, comme parfois mon ordinateur au boulot, un petit écran bleu. Je lui souriais, patientant alors que je voyais clairement qu’elle essayait de remettre ses pensées en ordre. On ne se quittait pas des yeux jusqu’à ce qu’elle finisse par annoncer qu’il lui restait trop de pâtes bolognaises. C’était une invitation à dîner comme je n’en avais encore jamais eu.

Elle avait beau être plus jeune que moi, elle était totalement mignonne et pleinement à mon goût. Son côté geek socialement coincée me faisait fondre et je la trouvais tout à fait jolie, surtout dans ce look simple qui laissait place à l’imaginaire, au lieu de révéler ses formes. Son visage, complètement rougie, était parfaitement attirant, lui donnant un air confus des plus délicieux.
De fait, son invitation à dîner me fit sourire largement.

Je me ferais un plaisir de t’aider à finir ces pâtes bolognaises, Anna. Lançais-je avec un clin d’œil.

Elle regardait déjà ailleurs, survolant son appartement des yeux pendant que je ne quittais pas son visage des miens. Son regard furetait en tous sens alors qu’elle se mordillait la lèvre. Doucement, je me laissais attirer par la peau de son cou, où je pouvais voir ses trapèzes, visiblement crispés. Finalement, elle se dirigea vers la porte pour déposer son sac et son casque avant de se tourner de nouveau face à moi, lançant un dernier coup d’œil à son salon. Finalement, elle me demandait si je jouais un peu aux jeux vidéo.

Oui, un peu. Répondis-je, toujours souriant. Un peu aux jeux de voiture et parfois aux jeux de guerre, mais bon, ceux-là m’intéressent moins. Concluais-je en l’observant.
Elle était là, face à moi à quelques pas, la porte dans le dos, les joues roses et son allure absolument charmante. Je m’approchais un peu, détaillant l’angle de sa mâchoire.
Finalement, je me retrouvais juste devant elle et posais une main contre la porte, par-dessus son épaule. J’approchais de son oreille, laissant mon souffle s’écraser sur sa peau tandis que son parfum envahissait mon nez.

Tu sais ce qui est bien ? Demandais-je doucement. C’est que là, tu es sobre… Murmurais-je d’une voix chaude.

Alors, je me reculais et croisais son regard avant de passer une main sur sa nuque et de poser mes lèvres sur les siennes pour un petit baiser. Je ne savais pas si elle avait toujours le même souhait que lundi, mais comme elle me plaisait, je voulais tester. Je l’embrassais donc avec légèreté et tendresse durant quelques secondes avant de me reculer en lui souriant.

Je ne sais pas si tu en avais toujours envie depuis lundi, mais moi…j’en avais envie… Je ne recommence pas si tu ne veux pas, évidemment. Avouais-je d’un air charmeur alors que je caressais sa nuque de mon pouce.


Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Sam 16 Sep - 19:14

Anna
Johnson

J'ai 24 ans et je vis à Bordeaux, en France. Dans la vie, je suis développeuse spécialisée en codage et je m'en sors trés bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vivais plutôt bien, jusqu'à ce qu'il arrive dans ma vie.

Anna est une jeune femme passionnée par les jeux vidéo, et plus largement par les systèmes informatiques depuis qu’elle est toute petite. Elle a toujours eu beaucoup de mal à sociabiliser avec les autres, mais derrière son écran, elle trouve que c’est plus simple. Elle est d’ailleurs particulièrement à l’aise sur les jeux de MMORPG. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, sa phobie sociale était tellement développée qu’elle avait du mal à faire parler son personnage avec les personnages non-joueurs.

Ses parents, d’origine américaine, sont repartis au pays il y a de cela 3 ans. Anna avait souhaité resté en France, et comme sa famille était aisé, ils avaient accepté de lui payer un appartement pour qu’elle puisse finir ses études. Elle les appelle environ une fois par semaine, souvent le dimanche ! Mais c’est rarement une partie de plaisir pour Anna qui subit toujours beaucoup de pression, notamment de sa mère, concernant ses problèmes sociaux.
Un plaisir de m’aider à finir ces pâtes bolognaises, répétais-je dans ma tête, tandis que mon corps entier frissonnait. J’étais déjà sous le charme, mais sa manière de prononcer mon prénom restait en moi, un peu comme le souvenir de notre lundi soir dernier. Je sentais mon sang pulser plus fort dans mes veines, au fur et à mesure que mon cœur s’emballait. J’essayais de faire redescendre la pression qui était montée en moi pendant qu’il répondait à ma question sur les jeux vidéos. Jeux de voiture ou de guerre, pensais-je en essayant de réfléchir à ce que j’avais dans mes tiroirs.

Je me demandais si mes jeux feraient l’affaire tandis qu’il s’approchait de moi doucement. Je me figeais, ne sachant pas vraiment comment réagir à son rapprochement qui se poursuivait alors qu’il semblait me dévorer des yeux. Lorsqu'il arrivait trop proche, j'eus un mouvement de recul léger, mais la porte me bloquait presque aussitôt. Son visage s'approchait du mien, tandis qu'il posait l'une de ses mains contre la porte dans mon dos. J'étais complètement figée, de nouveau, alors qu'il s'approchait de mon oreille. Un frisson me parcourait et m'enveloppait toute entier, et ses lèvres laissèrent quelques mots s'échapper.

- Tu sais ce qui est bien, me demandait-il en murmurant d'une voix plus chaude que les enfers. C'est que, là, tu es sobre…

Mon cœur avait raté un battement, et je me rendais compte à quel point cet homme avait été incroyable, lundi soir. Il semblait avoir eu envie de moi, et pourtant, il n'en avait rien fait puisque je n'étais pas en pleine possession de mes moyens. Mais, maintenant que je l'étais, oserais-je ? Ne serais-ce pas trop d'un coup, pour mon petit cœur ? J'étais en plein questionnement, tandis qu'il reculait un peu. J'étais brûlante, et je m'en rendais compte maintenant qu'il s'était éloigné de mon corps. Nos regards se croisaient, et je sentais sa chaleur m'entourer à nouveau. Sa main se posait dans ma nuque, et son visage s’approchait dangereusement du mien. J’avais soudainement envie de mettre notre jeu en pause, mais nous étions dans la réalité, et mon corps semblait vouloir le contraire. L’esprit embrumé, je fermais les yeux lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes. Ce moment me sembla durer une éternité, et pourtant, il recula sa tête juste après. Ses lèvres me proposaient de recommencer, et je rouvrais les yeux sur son beau visage, qui était toujours assez près du mien. Ses caresses déclenchaient d’intenses frissons qui descendaient le long de ma colonne vertébrale.

De nouveau, les mots me manquaient, et je me figeais l’espace de quelques secondes en face de lui. Que devais-je faire ? Ou dire ? Ou exprimer ? Quelle expression aurais-je dû arborer ? Comment ? Mes angoisses remontaient, et j’essayais de me calmer intérieurement. Cet homme est beau, et séduisant, et il a accepté de t’aider à finir ces fichues pâtes bolo, alors ça suffit maintenant, pensais-je en clignant des yeux. Si je ne réussissais pas à lui exprimer ce que je ressentais, peut-être qu’il était plus sage de lui montrer ? Je prenais alors tout mon courage pour avancer mon visage du sien. Mon coeur battait à cent à l’heure, et je trouvais enfin sa bouche avec la mienne. Mes angoisses disparaissaient, et le temps semblait s’arrêter, encore. J’aimais cette sensation. Je m’y sentais beaucoup plus à l’aise qu’avec des mots. Ma main droite vint se coller contre son torse, et mon corps se rapprochait dangereusement du sien. J’étais comme enfin moi.
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