J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Généralement force tranquille, Jacob venait d’exprimer une certaine colère contre son ex-femme qui se répercuta malheureusement sur Victoria alors qu’elle n’était en rien fautive. Il s’excusa et se mit à sourire avec douceur à l’attention de la jeune femme « Bien sûr que si, tu n’y es pour rien ». Il était l’unique responsable. S’il n’avait pas succombé aux charmes de sa coéquipière, à l’appel de la chair, à leur étreinte charnelle qui fut pour le moins enivrante et délicieuse… Il n’en serait pas là actuellement. « Je sais » rétorqua-t-il alors que Victoria lui rappela que, peu importe les évènements qui s’étaient produits, il aurait finalement divorcé de Sharon. Il le savait lui aussi. Parce qu’il était fatigué de se battre contre des moulins à vent, de ne jamais parvenir à la convaincre de sa fidélité. Il prêta une oreille attentive à Victoria alors que cette dernière tenta de justifier le comportement de son ex-femme. Il finit par baisser les yeux, tel un enfant prit en faute. Il avait imité le même comportement que feu le petit-ami de la jeune femme. Il finit par relever son regard sur cette dernière « Je me sentais délaissé… » rétorqua-t-il avec aplomb « Je veux dire, ma femme ne voyait qu’en moi un homme infidèle et menteur, alors que c’était nullement le cas. Son regard était toujours inquisiteur, et je subissais ses craintes. Je l’ai aimé. Réellement. Mais elle ne me désirait plus, elle ne me voyait plus comme son mari dont elle était tombée amoureuse dans cet hôpital. J’ai tenté de renouer le lien… En vain. J’étais fatigué et Mia m’a offert tout ce que je ne retrouvais plus chez Sharon ». Sa voix trahissait une certaine culpabilité, une certaine lassitude également. Il s’en voulait d’avoir couché avec Mia, mais ce n’était que la conséquence de plusieurs mois à être traité comme le pire des salopards par son épouse… Il se mit à sourire « Je le fais pour toi. J’ai merdé. J’aurais dû garder ma braguette fermée et divorcé au lieu de faire du mal à tout le monde ». Parce que c’était finalement ce qui s’était produit. Dans ce triangle amoureux, tout le monde avait souffert par son choix. Il hocha lentement de la tête à la conclusion de Victoria. C’était fait, et il ne pouvait rien réparer. Il devait seulement vivre avec.
La conversation se fut plus légère par la suite et se mit à sourire à sa promesse. Il avait d’ores et déjà hâte de découvrir Rio de Janeiro par le biais des photographies de la jolie brune, dont il se promis de vanter ses mérites auprès de sa famille du Guatemala « Exactement » et pencha ensuite légèrement la tête « Je te l’ai proposé, ça signifie que je ne m’en sens contraint de rien. Laisse-moi le faire, s’il te plaît » avec douceur. Il se mit ensuite à rire de bon cœur « Alors que ce n’est pas le cas, sinon on ne discuterait pas actuellement » répliqua-t-il avec amusement. Il cessa ensuite de rire dans l’unique objectif d’embêter quelque peu la jolie brune, mais ne put s’empêcher de rire à son commentaire « Tu as raison, ce n’est pas bon pour le cœur ». Il leva ensuite ses mains pour lui montrer qu’il ne portait aucune alliance « Je crois qu’elle a déjà vu que j’étais libre comme l’air », et laissa ses mains retomber sur le comptoir. Il n’avait pas envie de rencontrer qui que ce soit actuellement. Entre son divorce et le décès brutal de Mia, il avait besoin de temps pour lui, pour se reconstruire, pour réapprendre à aimer la vie. Il posa ses mains sur ses oreilles « Je n’entends plus rien » et rit de nouveau tout en reposant ses mains sur le comptoir de sa cuisine. Il observa son appartement et rétorqua « bonito corazon, je suis dans ma cuisine » en riant légèrement « Tu me montres un peu la vue ? ». Il avait envie aussi de partager son environnement. « Oui, à ma mère » et ajouta « Pourquoi ça ? » demanda-t-il, curieux de savoir pourquoi sa mère l’aurait déshérité ? « Non, non, on est bien là. Toi en bord de mer et moi me ridiculisant en mangeant ma pizza » et mordit un morceau pour confirmer ses propres dires. Il lui fit signe d’attendre, et s’éloigna pour ouvrir la porte à sa sœur « Hola Eva ! ¿Qué haces aquí? (Qu’est-ce que tu fais ici ?) » « Moi aussi je suis contente de te voir grand frère » puis le regarde de manière suspicieuse « Je te dérange ? ». Jacob se recula pour la laisser entrer dans l’appartement et retourna devant son téléphone « Je dînais avec Victoria. Vic’, ma petite sœur Eva. Je t’en ai parlé » « Jacob nous a parlé de vous. Salut ! Vous êtes où là ? » « Rio » « Vous devriez aller au Guatemala, on a de la famille là-bas », ce qui fit rire le trentenaire « Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ? » « Je lui ai déjà proposé ». Elle le poussa gentiment en ajoutant « Je vois que tu te montres sous ton plus beau jour toi. Tu ne peux pas manger proprement ? » et posa sa main sur le visage de son frère, le poussant du champ, et posa ses coudes sur le comptoir, sa tête posée dans la paume de ses mains « Tu es partie faire un road trip chez nos ancêtres ? ». Jacob la poussa d’un coup de hanche « Tu n’as pas un appartement toi ? » « Si, si. Je vais vous laissez en tête-à-tête, je voulais juste m’assurer que tu allais bien, mais je constate que tu es en de bonnes mains » tout en esquissant un sourire qui en disait long « Oust ! » répliqua le grand frère « Salut Victoria » répliqua Eva tout en se penchant pour lui faire un signe de main, et sortie du champ, imitant des bisous « Bonne soirée les loulous » et quitta l’appartement tout en continuant de faire chier son frère en haussant les sourcils plusieurs fois. Jacob leva les yeux au ciel et reporta son attention sur Victoria « Désolé, elle est vraiment…. C’est Eva ».
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Dim 1 Oct - 12:36
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -au risque de me répéter, tu n’as pas à t’excuser. Je t’ai dit des horreurs pire que ça si j’ai bonne mémoire… » et il lui avait dit que ce n’était rien. Il en était de même aujourd’hui, alors qu’il avait légèrement les nerfs à cause de son ex-femme. Mais aussi parce qu’il était toujours fixé sur cette culpabilité. Oui, il avait été infidèle, oui d’accord, il avait merdé. « -ok d’accord tu as merdé. C’est ce que tu veux entendre ? ça t’as fait du bien ? Non. » petit à petit il allait apprendre à la connaitre un peu autrement. Connaitre la vraie Victoria. Celle qui avait son mot à dire, son opinion, qui ne machait pas ses mots et en passait pas par quatre chemin. Elle tenta de lui faire ouvrir les yeux. Même sans son histoire avec Mia, il allait droit vers le divorce. Elle l’écouta avec attention, la tête légèrement penchée sur le côté. « -arrêtes de t’en vouloir. Ce qui s’est passé entre toi et Mia ce n’était pas qu’une question de sexe. Il y avait autre chose… raccroche toi à ça. Aux souvenirs de votre complicité, à sa façon de te faire gentiment chier… » c’était facile de dire tout ça alors qu’elle était encore plus mal que lui. Que se soit Mia ou Roberto, ils avaient été assassiné. Le deuil était douloureux. Mais Jacob n’avait pas à se punir indéfiniment pour ça. Parce qu’il n’était pas responsable de la mort de la jeune femme.
« -ok ok… d’accord… dans quelques temps. Pour le moment, je ne sais pas quand je vais bouger. Donc on en reparlera d’accord ? » ça faisait un peu trop tôt. Elle venait seulement de poser son sac à Rio. Mais elle appréciait vraiment la proposition. « -on ne se connait pas encore vraiment tu sais… » souffla Vic en sous entendant qu’il ignorait encore pas mal de chose de sa personnalité. Enfin, le relation n’avait rien à voir, ce n’était pas comparable. « -exactement ! » c’était important de rire. Même si actuellement c’était compliqué pour elle. Elle aimait l’entendre rire. Ça lui prouvait qu’elle était encore capable d’être vraiment elle-même. Ça avait un côté rassurant. « -t’es foutu. » conclue Vic avant d’ajouter : « -je lui dirais. » et reprit avec précipitation : « -je vais pas tout lui dire hein. Nos conversations restent entre nous. Je veux dire, je lui dirais de pas faire ça. » elle connaissait sa mère. « -en plus elle capable de te jouer la carte de la malade pour que tu acceptes son aide. C’est une maline et une manipulatrice quand elle veut ! » même si c’était un amour et que c’était surtout fait par amour. Sa mère n’aimait pas voir les gens malheureux. « -oui ba je sais bien que t’es pas là à côté de moi. » râla Victoria avant de tourner le téléphone pour lui montrer la plage, la mer. « -attends… » elle se tourna pour être dos à la mer, et cala son téléphone dans son sac. « -voilà comme ça tu me vois moi et le paysage. »
« -pour rien, oublie. J’irais pas parler à ta mère de toute manière. » même si lui était parvenue à parfaitement s’incruster dans sa propre famille. Pour le moment Vic se sentait tellement comme une épave… elle avait l’impression que ça se voyait sur elle. Comme si c’était écrit en gros sur son front : je suis en deuil aller vous faire foutre. Elle ne voulait pas que la mère de Jacob se fasse du souci parce qu’il se liait d’amitié avec une pauvre fille désespérée, déprimée et pas stable psychologiquement. « -t’es pas ridicule, t’es pas doué. Et ça me fait du bien de rire un peu. » elle sourit : « -enfin t’es pas obligé de ruiner tout tes débardeurs pour me faire rire hein, tu trouveras bien autre chose la prochaine fois. » Jacob disparu de l’écran, et Vic n’eut d’autre choix que d’attendre. Elle espérait que ça ne soit pas sa femme. Enfin ex femme. « -oh salut Eva ! Ravie de vous rencontrer. » Vic sourit, elle était vraiment comme elle l’avait imaginé. « -Rio. » répondit la belle brune en même temps que Jacob. Puis elle sourit de plus belle. « -oui, c’est exactement ce que m’a dit Jacob. C’est très gentil. » et très tentant, vraiment. Elle aima voir la complicité presque enfantine entre le frère et la sœur. « -je suis plus venu pour me retrouver moi-même que pour les ancêtres. » répondit Vic avant de sourire de nouveau. « -salut Eva ! » avec un petit signe de main. Lorsque Jacob réapparu, Vic bougea la tête de gauche à droite : « -elle a l’air vraiment sympa. Tu aurais pu l’invité à partager ta pizza non ? » puis avec une légère hésitation : « -tu… tu as parlé de moi à ta famille ? Je… je peux savoir ce que tu leur à dis exactement ? »
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Dim 1 Oct - 13:21
Jacob Reyes
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Jacob ouvrit la bouche tout en la fixant, puis la referma, et se mit à l’ouvrir de nouveau, mais cette fois-ci pour lui répondre que « C’est différent », comme si c’était un argument pertinent. Victoria finit par abdiquer en lui confiant que oui, il avait merdé, qu’il était fautif, avant de le mettre face à la réalité. Est-ce que ça lui faisait du bien d’entendre cela ?! Il baissa la tête tout en soupirant « Je ne sais pas ». En fait, rien n’avait changé, et rien ne changerait tant qu’il ne se serait pas pardonné. Le lieutenant releva la tête vers son portable et acquiesça « Je crois que… que… » et inspira profondément « Que je tombais un peu amoureux d’elle avec le temps… Elle me plaisait réellement » et sa gorge se noua. Il ferma les yeux quelques secondes, le temps de reprendre contenance, et le visage de Mia s’imposa à lui, arborant ce sourire espiègle qu’elle avait souvent en sa compagnie. Il pouvait encore sentir sa main sur son bras lorsqu’elle passait à côté de lui. Son parfum. Il rouvrit les yeux et souffla un « J’ai encore du chemin à faire, je crois ». Il pensait qu’il était parvenu à surmonter le deuil de la jeune femme, mais c’était faux. Il était seulement parvenu à remonter la pente pour ne plus ressembler à une épave, mais au fond de lui, son cœur hurlait toujours de douleur de cette perte. Le lieutenant changea de sujet et se mit à sourire « Rien ne presse. Quand tu voudras bouger, tu me le diras et je ferais le nécessaire ». Il ne l’obligeait à rien, et elle avait le temps de vivre. C’était pour cela qu’elle était partie après tout, pour prendre le temps de vivre et de respirer à nouveau. Il se mit ensuite à rire « J’ai pu avoir un avant-goût de ta personnalité, et je signe ». Jacob n’avait pas peur de la personnalité de Victoria. Il se doutait bien que ce n’était pas une femme posée et calme, mais que derrière son joli minois, se cachait un caractère de feu, comme souvent chez les femmes d’Amérique du Sud. Ça ne lui faisait pas peur.
Et apparemment, la pomme tombait rarement loin de l’arbre. La mère de cette dernière avait un certain entêtement et comptait lui présenter des prétendantes, et se mit à rire avec amusement « Je ne m’inquiétais pas » et renchérit « Encore quelques mois. Ensuite, si ça lui fait plaisir et que ça lui change les idées, je veux bien accepter qu’elle me présente des prétendantes ». Il n’était pas certain que ça aboutirait, mais ça éviterait à cette dernière de penser à sa fille qui se trouvait à l’autre bout du continent, à ses soucis de santé également. « Un jour peut-être » rétorqua-t-il alors qu’il savait que son invitation à la rejoindre ferait, tôt ou tard, le cheminement dans son esprit. Lorsqu’il aurait besoin de changer d’air lui aussi, de tirer un trait sur les derniers évènements pour se focaliser uniquement sur lui. Il la laissa changer de place et se mit à sourire « Parfait » et ajouta « C’est vraiment un endroit paradisiaque ». Il l’enviait un peu en cet instant « Tu vas finir par me convaincre avec des paysages pareils bonito corazon ». Un froncement de sourcils apparu soudainement sur le visage de Jacob « Non, non ! Je t’écoute, vas-y ! » alors qu’un petit sourire en coin étira ses lèvres. Il voulait connaître le fond de sa pensée.
Puis il tâcha une fois encore son débardeur grâce à sa maladresse légendaire et releva son regard sur elle, penchant légèrement la tête sur le côté « C’est synonyme ! », mais il apprécia l’idée qu’il parvenait à la faire rire, même à des kilomètres de distance « Compte sur moi ! », puis tourna la tête avant d’être interrompu par Eva, sa petite sœur. Sa visite inopinée fut de courte durée, et il savait d’ores et déjà qu’il n’en aurait pas fini d’en entendre parler. De nouveau seul avec Victoria, il reporta son attention sur elle « Et puis quoi encore ?! » alors que cette dernière évoqua l’idée saugrenue de partager sa pizza avec Eva « Je suis avec toi actuellement. Je la vois tous les jours ma sœur » et il appréciait ce moment « Ça te dérange ? » avant de boire une gorgée de bière « La vérité. Que je t’ai rencontré au cours d’une enquête. J’ai expliqué le décès de ton fiancé, ton choix de partir. Que tu es devenue mon amie avec le temps, que j’apprécie ta compagnie et que même si on ne se connait pas vraiment, j’ai l’impression de finalement t’avoir toujours connu », puis ajouta « Tu m’en veux ? ». Jacob n’avait pas de secret pour sa famille et ajouta « Ils ont trouvé ça bien que je rencontre une personne à qui échangé sur le deuil, et ils ont apprécié que tu sois latine également » en réprimant un petit rire.
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Dim 1 Oct - 16:48
Victoria Ruiz
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« -t’es mignon quand tu fais le poisson hors de l’eau. » ironisa Vic en sachant parfaitement qu’elle avait raison. Il n’avait pas à s’excuser. « -chut. » ajouta-t-elle alors qu’il lui balançait à c’est différent totalement débile. « -arrête ! » bien sur que ça ne lui faisait pas du bien. Ce n’était pas en se martelant la tête de choses comme ça qu’il allait aller mieux. Vic voulait lui faire ouvrir les yeux. La jeune femme sourit avec tendresse. « -alors ce n’était pas une erreur. » elle ajouta : « -la seule erreur que tu as faite, c’est de ne pas faire les choses dans l’ordre. » Et oui, ça avait fait sourire sa femme, lui aussi. Mia était décédée. Peut-être que s’il avait été avec elle ce soir-là, les choses auraient été différentes. Ou non. « -si Mia n’avait pas compté, tu n’aurais pas autant mal. » pas la peine de lui cacher, elle savait qu’il souffrait encore. Elle le vit en démonstration là, direct live. « -ouais… mais ça va aller… » souffla la jeune femme qui eut soudainement envie de le prendre dans ses bras.
« -d’accord… » avait elle finit par dire au sujet du Guatemala. Quand elle serait prête, elle lui dirait. « -oui… remarque tu m’as jamais vu sous mon meilleur jour alors forcement t’as plus peur de rien. » marmonna Vic, avant de lui sourire, toujours avec cette même tendresse. « -ou la… je serais toi je ferais pas ça. Je te jure… Non, mais je vais lui expliquer qu’elle doit te laisser tranquille. » elle allait gérer sa mère. Hors de question qu’elle abuse. Jacob n’avait pas besoin de ça pour le moment. Il avait besoin de temps. Et peut-être de leur amitié. Vic lui montra la vue, changea de place pour qu’il puisse profiter du paysage et sourit : « -je vais finir par te manquer. » elle espérait que cela lui ferait du bien si jamais il se décidait à venir quelques temps avec elle. « -ouais enfin là tu vois la mer… y’a des choses bien moches à voir aussi… » il le savait, il s’en doutait. Mais elle n’était pas ici pour jouer les sainte et venir en aide aux pauvres. Elle était là pour elle. Uniquement pour elle. « -je vais t’envoyer des tonnes de photos… d’ici deux jours tu seras là » s’amusa Vic avant qu’ils ne parlent de la mère de Jacob et qu’elle lui dise d’oublier ce qu’elle venait d’insinuer. « -ok… je voulais simplement dire que peut-être… ba que le divorce et l’infidélité ba… enfin si c’était moi, je sais que mes parents n’auraient apprécier. » voilà c’était dit, un peu brouillon mais l’idée était là.
Elle préféra se concentrer sur la maladresse de Jacob, puis sur sa petite sœur qui passait faire un coucou. Cette petite sœur dont il lui avait vaguement parlé. Celle qui était garagiste. Vic l’apprécia directement. Jacob l’a mit dehors assez rapidement. « -ok ok ! Comme tu veux. » c’était pour lui faire de la compagnie. La conversation n’allait pas durée toute la nuit. A un moment où à un autre, ils allaient raccrocher. Presque timidement, elle demanda ce qu’il avait dit à son sujet à sa famille. « -je sais pas trop… » avoua-t-elle en espérant qu’il allait en dire plus. Elle hocha la tête avec lenteur en l’écoutant. Il avait dit la vérité. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir non… Pourtant, elle trouvait ça super gênant qu’il l’ait dépeint ainsi. Même si c’était elle actuellement, que c’était ce qu’elle avait enduré, et bien ils la verraient forcement comme une petite chose fragile. « -de… oh non… non non. » répondit Vic sans vraiment savoir si elle était pleinement sincère pour le coup. Elle baissa les yeux, souriant au point positif qu’avait soulevé la famille de Jacob.
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Dim 1 Oct - 17:37
Jacob Reyes
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La dispute avec son ex-femme, cette conversation avec Victoria… Tout cela réveillait bien des souvenirs, des douleurs encore bien présente. Ses chemises étaient peut-être repassée, et il était régulièrement rasé, mais il n’en restait pas moins qu’à l’intérieur, il avait toujours mal, et il avait la sensation que ça ne disparaîtrait pas si tôt. La jeune femme avait beau le faire sourire en le comparant à un poisson hors de l’eau, il s’en voulait toujours, et ce n’est pas demain que la culpabilité disparaîtra… « Tout aurait pu être différent » s’il avait fait le choix du divorce, s’il avait invité Mia à dîner et qu’il avait succombé sans la bague à son annulaire, signe de son engagement auprès d’une autre femme. Il finit par avouer, à voix haute, pour la première fois, qu’il était en train de tomber amoureux de sa coéquipière. C’était presque une révélation pour lui en cet instant. Et comme le confirma la jolie brune, s’il souffrait autant de sa disparition, c’était parce qu’elle avait compté pour lui. Réellement. Il resta silencieux alors que ça devenait de plus en plus difficile d’évoquer son décès, l’obligeant à prendre conscience qu’il n’était pas encore guérie d’elle, de sa mort. Un regard pour la jeune femme à qui il adressa un maigre sourire « Oui… » sans la moindre conviction. De toute manière, il n’avait d’autres choix que d’avancer. Sa famille comptait sur lui, sa nouvelle coéquipière également, sans parler de la femme avec qui il conversait en cet instant. Et qui, comme elle le précisa si bien, ne s’était jamais montré sous son meilleur jour depuis leur rencontre « Tout à fait ! Il ne reste plus que le bon à découvrir dorénavant ». Il avait vu la femme désemparée, triste, en colère, fuyante parce qu’elle craignait qu’il soit un flic ripoux… Maintenant, il ne restait plus que les bons aspects de sa personnalité à découvrir au fil du temps.
Un froncement de sourcils et un sourire amusé au coin des lèvres « Tu ne me rassures pas le moins du monde avec une telle menace Victoria ! » et ajouta « Je te laisse gérer alors, parce que ça commence à me faire peur ». Faussement peur, bien évidemment. Quoique… En tout cas, Jacob n’était pas prêt à faire la moindre rencontre aujourd’hui ou dans les prochaines semaines. Il avait besoin de se retrouver avant tout, guérir de ses blessures émotionnelles, de sa culpabilité, et ça ne sera qu’à partir de là qu’il sera prêt à faire de nouvelles rencontres. Il se mit à sourire alors que Victoria partagea la vue de l’océan et se mit à rire « C’est déjà le cas » avant d’observer la vue derrière la jeune femme, et acquiesça « J’en ai conscience, tu sais. Je n’ai pas grandit dans les beaux quartiers non plus ». Tout comme elle. Alors la misère du monde, il la connaissait, et la côtoyait également au quotidien avec son travail. « Je te manque tant que ça ? » répliqua-t-il sur un ton léger avant de se montrer curieux sur les raisons qui auraient pu pousser sa mère à le déshériter. Le sourire de Jacob se dissipa rapidement alors qu’il baissa la tête, la hochant lentement, puis releva ses yeux noirs sur la jolie brune « Ma mère m’a giflé quand elle a su que j’avais trompé Sharon, puis m’a serré dans ses bras parce que je venais de perdre Mia ». Il sentait encore la chaleur de ses doigts sur sa joue « Mais elle n’a jamais apprécié Sharon, alors elle ne m’en a pas voulu pour mon divorce ». Ses parents n’avaient été enclin à accepter son union avec la jeune femme, pourtant bon parti. Sûrement parce qu’ils avaient également assisté à la déchéance de leur union avec le temps.
Leur conversation fut quelque peu interrompue par la venue inopinée et brève de sa petite sœur, et lorsqu’ils se retrouvèrent enfin seuls, Jacob lui confia avoir dit toute la vérité sur elle à sa famille. Il sentit bien que ça ne plaisait pas vraiment à cette dernière, alors il se saisit de son portable, comme si ça la rapprochait d’elle alors qu’elle se trouvait à des milliers de kilomètres de lui « Bonito corazon, je n’ai jamais voulu te blesser. J’avais seulement envie d’être sincère avec ma famille… Je n’ai pas évoqué ce qui s’est passé sur le toit… Je leur ai aussi parlé de ta capacité à écouter, à prodiguer de bons conseils, à être présente pour moi depuis notre rencontre… Tu me fais du bien, et ils le savent ». Il aurait été à côté, il l’aurait sûrement serré dans ses bras en cet instant « Victoria, je ne voulais pas que tu te sentes mal… Je suis désolé ».
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Dim 1 Oct - 18:34
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Ils le savaient l’un comme l’autres, parfois les conversations seraient compliquées, sensible voir dure et douloureuse. Parce qu’ils passaient pas le deuil, qu’ils avaient perdu un être cher de façon violente et prématuré. Leur amitié récente était née là-dessus. Grâce à ça même. Ils s’étaient rencontré parce que Roberto avait disparu. Aujourd’hui, ils partageaient cette peine, et ils se soutenaient. Jacob avait le droit d’être en colère, de se montrer meurtrie face à Vic. Elle n’était personne pour le juger, bien au contraire, elle le comprenait. Mia avait compté pour lui, et c’était pour cela qu’il avait autant de mal à avancer.
En point commun ils avaient aussi ces familles aux origines latines, ces mères débordantes d’amour et protectrices avec leur enfant. « -je vais gérer. » promis Vic. Elle ne tenait pas à ce que sa mère en face trop, ou en dise trop. Elle tenait surtout à son amitié platonique avec Jacob. Sa mère était capable de lui mettre des idées en tête. Sans compter le grain de sel de son père. A leurs yeux, Vic comprenait parfaitement que Jacob était un meilleur prétendant. Sauf que l’un comme l’autre ils ne cherchaient pas cela. « -toi aussi tu me manques… » avoua la jeune femme comme si ils avaient grandit ensemble et qu’ils se connaissaient depuis des années. Elle promit une tonne de photo et sourit : « -ça va te mettre mal à l’aise si je dis oui ? » demanda-t-elle avant de baisser les yeux. S’en suivit une boulette de sa part. Elle tenta de passer cela sous silence mais il insista. « -je suis certaines que si elle rencontre ma mère, elles vont devenir meilleures amies à vie ! » ironisa la jeune femme. Sa mère était vraiment du même genre. « -la prochaine fois, quand je te dis de laisser tomber, fait le d’accord ? » grimaça Vic qui voyait bien que le sourire de Jacob avait disparu par sa faute.
Heureusement, Eva passa voir son frère, et cela changea le sujet. Vic fut heureuse de mettre un visage sur la jeune femme. Pourtant, elle eut du mal à encaisser le fait que Jacob ait parlé d’elle. Alors elle posa la question. Comment est ce qu’il l’avait décrite. « -Jacob je… c’est pas… » mais il enchaina, alors elle se contenta de se mordre la lèvre inférieur. « -t’excuses pas… » souffla Vic sans pour autant le regarder. Elle remit ses cheveux en place, avant de regarder l’écran de son téléphone. « -c’est juste que… j’ai peur qu’on me résume seulement à ça. Oh c’est Victoria. Elle a perdu son partenaire. Une sombre histoire. » elle regarda ailleurs, presque nerveusement. « -j’ai l’impression que les gens agissent tellement différemment quand ils savent. Je veux… je veux pas être réduite à être la fille au deuil douloureux. Si je suis partie, c’est pour éviter ça. Pour me remettre d’aplomb et… » elle soupira avant de lui sourire entre tristesse et tendresse. « -c’est pas grave… ça me donne une raison de plus de me battre pour me retrouver. Comme ça, quand je rentre, ils pourront voir je ne suis pas… que chagrin et tristesse. » elle regarda ailleurs. « -chacun son tour pour ruiner la conversation hein… » elle l’observa quelques secondes avant d’ajouter : « -je vais rentrer. Les rues sont pas sur quand la nuit tombe. Et si je te garde en ligne, je vais me faire tirer mon téléphone. » ce qui était totalement vrai. Elle inspira et finit par se lever. « -je t’envoi les photos et vidéo demain Je te dis quand je suis rentrée aussi. Promis. » elle sourit. Elle avait bien du mal à raccrocher.
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Dim 1 Oct - 19:26
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Leur amitié s’était construite sur le deuil, et tous les deux avaient besoin de temps pour se reconstruire. Alors, lorsque Victoria évoqua sa mère, et plus particulièrement son envie de lui faire rencontrer des prétendantes, Jacob déclina gentiment. Il n’était pas prêt à rencontrer qui que ce soit aujourd’hui. Il voulait seulement se reconstruire, au même titre que la femme à qui il s’adressait en cet instant, et qui allait faire en sorte d’ôter cette idée saugrenue de l’esprit de sa mère « Je te remercie ». Parce qu’il ne serait pas capable de le faire par lui-même, pour ne pas blesser cette maman au grand cœur, et qui ressemblait quelque peu à la sienne. Un doux sourire étira les lèvres du lieutenant quand elle lui confia qu’il lui manquait également. Comment une personne pouvait tant vous manquer alors qu’il y a encore quelques mois, ils ignoraient tout l’un de l’autre ?! Un petit rire timide résonna ensuite dans la cuisine de Jacob « Non, parce que je crois que c’est réciproque ». Finalement, ils étaient devenus des points d’ancrage l’un pour l’autre, des bouées de sauvetage pour ne pas sombrer. Elle était devenue sa confidente, celle à qui il se sentait libre d’exprimer ses soucis de sa vie privée sans craindre le moindre jugement, et il avait la sensation que c’était un sentiment réciproque. Son sourire se dissipa rapidement au fil de la conversation alors que Victoria évoqua son divorce et son infidélité, ou plus précisément la réaction de sa mère en apprenant que son unique fils avait fauté et ruiné son union. La gifle avait résonné dans toute la maison de quartier dans laquelle il avait grandi, puis elle l’avait serré de toute ses forces dans ses bras. Une réaction antinomique, mais qui était la définition même de son éducation. Dure et douce à la fois. « Il y a de fortes chances ! » répliqua-t-il en imaginant, sans mal, les deux femmes discutaient de leur progéniture respective. « Non. Je veux que tu te sentes libre d’exprimer le fond de ta pensée jusqu’au bout avec moi. Je m’en remettrais. Regarde, je ne suis pas mort » tout en se désignant de la main, et lui adressa un clin d’œil et un sourire complice. Jacob ne voulait pas qu’elle mesure ses mots ou les retienne dans la crainte de lui faire de la peine. Il n’était pas un petit être fragile, même s’il ne le montrait pas au quotidien.
Jacob se montra sincère sur la manière dont il l’avait présenté à sa famille, sur leur rencontre et sur cette amitié qui les unissait aujourd’hui. Elle lui demanda de ne pas s’excuser « Pourtant, j’ai l’impression de t’avoir fait du mal et je n’aime pas ça » souffla-t-il avec douceur, sentant bien que la jeune femme n’était pas à l’aise avec cet aveu. Il resta silencieux alors qu’elle justifia sa réaction, et se sentit soudainement mal d’avoir été si maladroit. Il avait commis un impair et le compris quand elle évoqua le fait qu’elle devait raccrocher… Il n’en avait pas envie « Attends Vic… Ils ne te jugeront jamais ainsi… Eva a perdu Arturo il y a quelques années. Ils sont retrouvés confrontés, eux aussi, à la douleur d’une femme qui a perdu l’homme qu’elle aimait… Ils ne te jugeront jamais différemment, ou comme une femme au deuil douloureux, je t’en fais la promesse. D’accord ? » et lui sourit avec douceur. Il acquiesça ensuite alors qu’elle lui promettait de lui envoyer un message lorsqu’elle serait rentrée « Je n’ai pas envie de raccrocher… » souffla-t-il avec un sourire « Rentre Vic, je n’ai pas envie qu’il t’arrive malheur. Rappelle-moi quand tu veux. Bonne nuit » et posa ses doigts sur ses lèvres pour lui envoyer un baiser, lui fit un signe de la main et raccrocha à contrecœur. Un regard pour la pizza. Il termina sa part avec sa pizza devant le film du soir, sans vraiment se soucier de l’action qui se déroulait devant lui, et repensa à la jeune femme.
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Charly
Dim 1 Oct - 21:37
Victoria Ruiz
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Leur relation était tout sauf classique. Leur rencontre s’était fait dans un commissariat de police. Ils avaient tissé un lien particulier durant l’enquête sur la disparition de Roberto. Jacob avait su être présent, prendre un rôle qui à la base ne devait pas être le sien. Il avait prit des risques pour elle, il lui avait sauvé la vie par deux fois… Aujourd’hui, c’était une amitié sincère qui les unissaient. Même si ils ne se connaissant pas vraiment, pas totalement. Il lui manquait vraiment. Et visiblement il ressentait la même chose. Vic ne se l’expliquait pas. Elle ne voulait pas analyser cela. C’était ainsi et elle ne voulait pas qu’il en soit autrement. Ils s’aidaient et se faisaient du bien moralement. C’était important et précieux. Même si parfois, comme à cet instant, il y avait des petits dérapages. Des peurs de blesser l’autre. Alors il y avait des excuses, des désolées et l’autre prenait le temps de rassurer. Vic s’était figée. Pourtant Jacob faisait un trait d’humour pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à avoir peur de s’exprimer. Sauf qu’il n’avait pas employer les bons mots. « -ne dit pas ça. » trancha la jolie brune. « -s’il te plait. » ce n’était pas une histoire de temps, de trop tôt. C’était une histoire de mots.
Malgré la visite d’Eva, la conversation replongea d’un cran. A cause de Vic. Simplement parce qu’il avait parlé d’elle à sa famille et qu’elle avait peur de leur jugement. Ce qui était débile en soit puisqu’elle ne risquait pas de les croiser. Mais elle n’avait pas envie d’être définit par son deuil ou la perte de Roberto. « -non c’est pas ça. » souffla Vic avec douceur. « -c’est pas grave… je pensais pas que tu parlerais de moi d’ailleurs. Mais c’est rien. » elle eut rapidement ce besoin d’être à nouveau seule. Un reflexe de protection sans doute. Ce n’était pas contre lui. Et puis, ce n’était pas un mensonge, elle devait rentrer. Elle l’écouta avec attention. Un hochement de tête et un ok soufflé avec lenteur. Très bien. Elle déposa un baiser sur ses deux doigts et lui envoya au travers de l’écran, avant de raccrocher. Vic resta à regarder l’écran noir de son téléphone l’espace de quelques secondes. Elle avait le cœur lourd.
Elle dormit assez mal. Mais cela ne l’empêcha pas d’entreprendre sa randonnée le lendemain, comme elle l’avait prévu. Avant de partir, elle avait envoyé un message à Jacob pour lui souhaiter une belle journée. Puis elle s’était mis en route. D’avance elle savait que ça ne serait pas facile. Mais c’était ce qu’elle recherchait. Se faire mal, se dépasser pour se prouver qu’elle était toujours en vie. Elle prit son temps, marqua plusieurs pause, admira la nature, le paysage. Comme promis, elle fit des photos. Une fois en haut, les deux mains sur les hanches, le souffle court, elle fut submergée par un mélange d’émotions. De la joie, parce qu’elle était parvenue jusqu’en haut. Mais aussi une grande tristesse. Roberto aurait adoré être ici. Vic avait levé les yeux vers le ciel. Est-ce qu’ici elle était plus proche de lui. Elle laissa ses larmes couler, alors qu’elle s’était installée au bord de la falaise. La vue était magnifique. Qu’est-ce qu’il lui manquait. A nouveau, elle fut en colère contre lui. D’avoir disparue, de lui avoir menti, de l’avoir abandonné. Est-ce qu’un jour elle ne ressentirait plus cela ? C’était encore trop récent pour le dire.
Elle évacua ce qui était à évacuer. Si elle gardait tout cela en elle, Vic savait qu’elle en crèverait. Roberto n’était plus là. Mais elle si. Elle était en vie. Et elle devait réapprendre à l’aimer cette vie. Même sans lui. Elle tenta d’appeler Jacob. Pas de réponse. Il devait être au travail. Alors elle lui fit un message vocal. J’imagine que tu bosses. Je l’ai fait. Je suis grimpée jusqu’en haut. J’en ai chié… mais je l’ai fait. La vue est dingue… comme promis je t’envoi les photos. On peut s’appeler ce soir si tu veux. Pas trop tard, parce que je risque d’être hs… Peut-être à tout à l’heure du coup. Lorsqu'il appela, elle était dans sa minuscule chambre, allongée sur son lit. "-salut... comment tu vas?" demanda Vic en souriant rien qu'à le voir.
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Manhattan Redlish
Lun 2 Oct - 19:21
Jacob Reyes
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Pas mort… Dans le genre maladroit, Jacob se posait là ! Il en prit conscience au moment où Victoria le reprit sur le choix de ses mots. Il resta interdit quelques secondes avant de bafouiller un « Pardon… Je… Je ne …. Voulais pas dire ça ». Enfin si, mais pas de cette manière. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait fallu qu’il avoue avoir dit la vérité à ses parents sur elle. Peu importe ce qu’elle pouvait en dire, la jeune femme n’était pas à l’aise avec cette manière de la décrire auprès de ses proches. Le lieutenant n’avait souhaité qu’être sincère avec sa famille. Mais il comprit rapidement son erreur, et il tenta de faire comprendre à Victoria que leur regard ne sera pas différent pour autant « Tu fais partie de mon quotidien. Je t’apprécie. C’est normal que j’en parle à ma famille ». Pourquoi ça semblait tant la surprendre ? De toute manière la nuit commença à tomber sur Rio, il était temps pour Victoria de rentrer chez elle, et il mit fin à l’appel tout en lui demandant de faire attention. Lorsqu’il raccrocha, il délaissa son portable pour sa bière et sa pizza qu’il termina devant un film, sans vraiment le regarder. Jacob avait réellement la sensation d’avoir commis une erreur… La soirée était à l’image du reste de la journée, et il décida d’y mettre fin rapidement en rejoignant les bras de Morphée.
Le lendemain, Jacob avait fixé son portable vibrer sur le rebord de son bureau, et avait même entendu Wendy l’interpelle « Pourquoi tu ne réponds pas ? », ce qui l’avait fait se retourner vers sa coéquipière « Hum… » « Tu ne réponds pas ? » « Non » « Ton ex-femme ? ». Un regard pour son téléphone qui avait cessé de sonner, affichant seulement qu’il avait un message vocal sur sa boite de messagerie. Il reporta son attention sur la jeune femme « C’est compliqué » « C’est la petite-amie du brûlé ? ». Il acquiesça « Vous avez une aventure ou ? » « Non. Nous sommes amis, et je crois que je l’ai blessé » « Excuse-toi et rappelle-lui pourquoi tu es son ami ». Jacob observa sa jeune coéquipière, lui sourit et la remercia avec douceur, avant de se retourner pour écouter le message de Victoria. Un sourire avait immédiatement étiré les lèvres du trentenaire, éprouvant une certaine fierté à l’idée qu’elle était parvenue à gravir la montagne jusqu’au sommet. Il lui envoya un message : Bravo ! On s’appelle ce soir et tu m’expliqueras ton ascension. Et il s’était remis au travail. Le soir venu, il était douché cette fois-ci lorsqu’elle appela. En fait, il s’afférait derrière les fourneaux pour se préparer le dîner « Salut, bien et toi ? » et ne la laissa pas répondre, sa cuillère en bois dans la main, il tourna le dos à ses fourneaux pour faire face à son portable appuyé, de nouveau, contre la théière « Je suis désolé de t’avoir blessé hier, ce n’était pas mon souhait. Je n’ai pas dépeins un tableau mélodramatique à ma famille, tu sais. Je leur ai aussi parlé de ta tentative de fuite sur le parking de l’hôpital, ou encore de ta peur que je te viole » rétorqua-t-il en souriant « Tu m’en veux ? », avant de se retourner, sentant comme une odeur de brûlé « Eh merde ! », et remua avant que ça ne noircisse.
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Charly
Mar 3 Oct - 19:05
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Vic n'avait pas pour habitude d’être rancunière. Elle allait de l'avait. Elle digerait ce qui l'avait gonflé ou blessé, et puis elle passait à autre chose. Alors elle n'avait pas tenue rigueur à Jacob de la fin de leur conversation. Sur le coup elle avait assez mal prit, mais elle avait dormi, et voilà. Elle avait fait son ascension et elle était ravie et fière d'elle. Elle avait laissé son message, promis de l'appeler le soir.
Chose qu'elle fit. Cette fois, c’était elle qui sortait de la douche. Elle était habillée mais elle avait les cheveux encore mouillés. Elle avait posé le téléphone contre le mur et s’était allongé en face. Un bras sous la tête. Vic sourit en voyant le dos de Jacob. Elle sourit un peu plus encore lorsqu’il se retourna. Elle avait ouvert la bouche, mais l’avait bien vite refermé. « -Jacob… » souffla-t-elle alors qu’il revenait directement sur le sujet. « -c’est pas grave. » tenta Vic pour le couper dans son élan. « -c’est pas grave » repris la jeune femme. Avant de laisser ta tête tomber sur l’oreiller : « -non mais c’est parfait comme ça ils savent d’avance que je suis cinglée. » marmonna-t-elle. « -sérieusement, tu ne penses qu’à ça depuis qu’on a raccroché ? T’as dormi au moins ? » Elle se foutait un peu de lui. « -hey me tourne pas le dos ! » Râla Vic avant d’ajouter : « -déplace moi tu veux. Comme ça tu peux cuisiner en même temps. Tu fais quoi d’ailleurs ? » Comme si elle espérait que ça allait faire oublier l’autre sujet.
« -tu vas manger quoi maintenant que tu as tout fait cramer ? » S’amusa la jeune femme, qui avait reposé sa tête sur son bras. « -je t’en veux pas. » il fallait qu’elle lui dise. « -c’est fait, c’est tout. » elle lui adressa un sourire tendre. « -je t’aime toujours tu sais. » avant de lui demander comment s’était déroulé sa journée.