J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Jacob n’aurait pas pu espérer un plus bel endroit pour l’après-midi. Cette nature sauvage non loin de la civilisation, cette eau turquoise au milieu de la verdure flamboyante. Il respira à plein poumons l’air pu qui s’en dégageait, avant de prendre place au bord de l’eau. Ce fut à ce moment-là qu’il prit conscience de la beauté également de Victoria dans ce bikini qui ne laissait guère de place à l’imagination. Sans l’intervention de Zack, il ne l’aurait pas quitté des yeux encore un long moment. Il se rapprocha de la jolie brune pour venir lui étaler la crème solaire. Conseil du médecin et de l’ami. Il finit par avouer qu’il n’était pas insensible à son corps pratiquement nu, et finit par se mettre à rire alors qu’elle opta pour l’humour pour éviter le moindre malaise autant pour l’un que pour l’autre « Je n’imaginais rien, en réalité. Tu es belle » rétorqua-t-il avec un naturel peut-être un peu désarçonnant, mais combien de fois lui avait-elle dit qu’il était beau ?! Ce n’était qu’un juste retour du compliment. Il déposa la crème sur le nez de la jolie brune, riant presque à sa réaction et laissa ensuite cette dernière recouvrir sa peau de crème solaire. Il frissonna légèrement en l’entendant souffler à son oreille, et finit par se retourner « Je le suis également », déposant un baiser sur sa joue « Allez viens, on va se baigner » et lui saisit la main pour l’entrainer dans l’eau claire du lagon.
L’après-midi fut agréable, vacillant entre les différentes conversations qui leur permirent d’en apprendre davantage sur les quatre autres résidents du logement. Toutefois, Jacob n’en fut pas pour le moins ravi de rejoindre leur dortoir, se délectant sous une agréable douche chaude, puis en soirée, prit place dans un hamac à l’extérieur. Un sourire étira ses lèvres lorsque Victoria le rejoignit, venant se blottir à lui. Il passa un bras autour de sa taille, alors que ses jambes s’emmêlèrent naturellement aux siennes. Il laissa le silence les envelopper avant qu’elle ne le brise. Jacob resta silencieux un instant, baissant le regard sur la jeune femme « Je… Je ne sais pas… » et fixa le ciel étoilé avant d’ajouter « Je pense que pour les mauvaises personnes du monde, ils paient la sentence qui découlent de leurs actes. Quant aux gens bons, ils continuent de nous observer de là-haut et espèrent qu’on parvienne à aimer de nouveau la vie, et qu’on cesse de pleurer la mort ». Il posa de nouveau son regard sur Victoria, la serrant davantage dans ses bras « Tu penses à Roberto ? » et rétorqua « Il doit veiller sur toi en cet instant, et se demander pourquoi tu es amie avec un flic » avec un petit sourire amusé sur les lèvres pour ses derniers mots. Il embrassa sa chevelure, et vint poser sa tête contre la sienne « Et toi, tu penses qu’il se passe quoi quand on meurt ? ».
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Charly
Ven 27 Oct - 20:29
Victoria Ruiz
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Vic avait froncé un peu plus le nez. « -je ne sais pas si je dois bien le prendre… » elle se foutait de lui bien entendu. Elle savait parfaitement qu’il ne l’avait jamais regardé des pieds à la tête en l’imaginant en petite tenue. « -sympa que tu t’en rendes compte que maintenant… » elle lui donna une pichenette sur le torse juste pour marquer le coup. En même temps, elle n’avait pas besoin de Jacob pour savoir qu’elle était une belle fille. Victoria n’était pas du genre vantarde, mais elle n’était pas non plus du genre à se faire adresser des compliments pour se rassurer. Elle était consciente qu’elle faisait partie de ces femmes que la plus part de la gente masculine trouvent à son gout. Généralement, c’était en découvrant son caractère que ça refroidissait les hommes. Vic joua le jeu de la crème solaire jusqu’au bout, avant de le remercier. C’était important pour elle ce voyage. Important d’être là. Et de partager cela avec lui, c’était tout aussi important. Elle espérait qu’il trouvait également dans ce lieu une forme de paix.
Le soir venu, elle l’avait rejoint dans un des hamacs de la terrasse, comme si c’était parfaitement naturel. Et puis, elle avait ouvert la bouche et posée sa question. « -t’es pas obligé de répondre… » avait elle souffler en l’entendant presque bafouiller. Mais il reprit la parole et elle l’écouta en fixant la lune. Pourtant sa première phrase lui fit bien vite baisser les yeux. « -ouais… » avait elle soufflé pour réponse. Un léger sourire : « -s’il regarde, il doit te maudire. Mais vu ce que tu viens de dire… je suis pas certaine qu’il soit là-haut… il n’a jamais fait partie des gens… bien… » enfin du point de vu de la société en tout cas. Vic laissa passer un petit silence avant de souffler : « -j’aime à croire que parfois ils peuvent nous voir, essayer de nous parler… mais aussi qu’ils… qu’ils ont autre chose à faire après… une nouvelle mission ou une nouvelle vie… je sais pas trop… » elle haussa les épaules. « -si il me regarde de là-haut, il doit avoir envie de te taper, et en même temps, j’imagine qu’il t’est reconnaissant. » même si il devait vouloir être à sa place. « -je sais pas trop pourquoi je pense à ça… parce que ça me fait presque culpabiliser d’être devenue amie avec toi… alors que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis qu’il… depuis qu’il est parti. » c’était la vérité, sans Jacob, elle ne serait plus ici.
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Manhattan Redlish
Sam 28 Oct - 21:37
Jacob Reyes
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Ses mains étalant la crème solaire, Jacob avait choisi d’avouer à la jolie brune que la voir en bikini le perturbait quelque peu. Il restait un homme. Oui, sa tenue transigeait avec son habituel sweat à capuche qui masquait souvent sa tête. Il releva son regard sur la jeune femme dos à lui et rétorqua un « Euh… Si… Enfin… C’est seulement que je n’ai jamais… Enfin je ne t’ai jamais imaginé en bikini… Nos situations ont … Mais je t’ai toujours trouvé belle… » et se mit à rire nerveusement après ce qu’elle ajouta « Vaut mieux que tard que jamais, non ? » sans se douter un instant qu’elle se moquait de lui en cet instant et se passa une main dans le cou, mal à l’aise, tout en affichant un sourire mal à l’aise. Elle était une belle femme. C’était un fait, et n’avait pas besoin de lui pour s’en convaincre. Le regard des hommes qui se posait sur elle devait d’ores et déjà en témoigner. Mais c’était en tout cas la première fois qu’il éprouve un certain trouble en sa compagnie. Ils passèrent toutefois une après-midi agréable sans d’autres gênes, et le soir venu, Jacob avait trouvé refuge dans le hamac juste avant d’être rejoint par Victoria qui se blottit tout contre lui. Le trentenaire la serra dans ses bras, entrelaçant ses jambes aux siennes, et se mit à bafouiller, et ajouta « Si, si… Je veux répondre ». Il avait seulement besoin d’un peu de temps pour y réfléchir.
La mort… Existait-il une vie après ? Que devenait l’âme et l’esprit lorsque le corps trouvait le repos éternel six pieds sous terre ? Eduqué dans la religion chrétienne par sa famille, Jacob avait toujours cru à une vie après la mort, ainsi qu’à un purgatoire pour connaître la destinée de ces âmes qui avaient parfois mal agit durant leur vie sur terre. Pour ceux-là, il imaginait une sanction dans l’au-delà. Une manière de se faire punir pour le mal qu’ils avaient fait endurer sur Terre. Pour les âmes plus vertueuses, c’était la paix qui les attendait, ainsi que l’opportunité de veiller sur ces personnes chères qui restaient encore sur Terre. Une manière de percevoir la vie après la mort peut-être utopique, mais c’était la sienne. Et si Roberto les observait en cet instant, il devait sûrement maudire l’homme qui serrait sa fiancée dans ses bras à la belle étoile « Il a fait des bêtises, mais est-ce que pour autant, son cœur était sombre ? Il y a une différence entre celui qui vol par nécessité et celui qui tue par plaisir » rétorqua-t-il avec douceur. Il laissa le petit silence imposé par Victoria s’instaurer entre eux. Le lieutenant observa le ciel étoilé, profitant de leur proximité, de ce moment reposant.
La voix de la jolie brune lui fit baisser les yeux sur elle et lui prêta une oreille attentive et hocha lentement de la tête « J’aime l’idée que leur existence ne cesse pas à la mort et qu’ils ont la possibilité de faire différemment dans une autre vie pour grandir, évoluer et s’élever » confia le lieutenant en laissant ses doigts danser machinalement sur la peau de la jeune femme. Ne la quittant pas du regard, il n’avait aucun mal à imaginer la réaction de Roberto concernant leur réaction, partagé entre la jalousie et l’amour qu’il porte à sa fiancée. « Pourquoi tu culpabilises ? ». Cela l’intriguait et précisa « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée également, et je pense que je dois avancer malgré la perte de Mia et de mon divorce. Elle n’est plus là, mais moi si, et je ne peux pas gâcher le temps qui m’a été donné à culpabiliser d’être envie et… et pas elle… Je vis pour elle, d’une certaine manière » et posa sa tête contre la sienne « Je n’ai pas envie de m’en vouloir de tenir à toi et de profiter de chaque instant en ta compagnie… Et toi non plus ».
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Charly
Dim 29 Oct - 17:50
Victoria Ruiz
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Vic avait opté pour l’humour, parce qu’elle ne voulait pas laisser de gêne s’installer entre eux, surtout pas ici. Elle voulait profité du voyage, de cette expérience au cœur de la nature. Par sa faute, leur amitié avait vacillé, et aujourd’hui, elle ne tenait pas à reproduire cela. Jacob restait un homme, et elle une belle femme. Elle était presque flattée en vérité. Touchée aussi sans doute qu’il ose le lui dire. Enfin, lui ne semblait pas saisir le ton léger qu’elle employait, et elle lui dit alors : « -tu vas t’en remettre. T’inquiète pas. » en lui souriant avec douceur. Ce n’était rien. Qu’un compliment. Une gêne passagère parce qu’il réalisait qu’il était toujours un homme. Qu’il était vivant intérieurement et qu’il était encore capable de trouver une femme désirable, tout comme de ressentir ce trouble. Elle n’était personne pour lui jeter la pierre. Et ces confidences n’avaient pas gâché la journée.
La soir venu, blottit l’un contre l’autre dans un hamac, les yeux vers les étoiles, Vic avait lâché sa question sans préliminaire. Résultat, Jacob bafouillait, cherchait une réponse à lui donner et elle avait fait un pas en arrière, lui confiant qu’il n’y avait aucune obligation de répondre. « -ok… ok… » avait elle répondu avec un léger rire plein de douceur. La jolie brune écouta sa vision des choses, même si cela lui serra le cœur. « -non, il n’était pas mauvais… » avait-elle soufflé en fixant les étoiles. Un léger regard à Jacob. Puis un léger sourire. Ils se rejoignaient sur la suite de l’idée. Qu’il y avait un après. Qu’il y avait une suite.
Pourquoi éprouver de la culpabilité ? Elle sourit : « -parce que tu m’offres une sorte de stabilité émotionnelle, et bien d’autre chose qu’il n’était pas capable de m’apporter. » dieu que ça faisait mal à avouer. « -je l’ai aimé… vraiment… mais parfois, depuis qu’il n’est plus là… je me dis que mes parents avaient raison, que j’étais aveugle et que… » elle se pinça les lèvres. « -ça me fait mal d’en prendre conscience seulement parce qu’il est mort. » elle se torturait sans doute pour rien. Aujourd’hui, Roberto n’était plus là, il n’avait plus rien à dire. Pas d’excuse, pas de justification, pas de supplique. Elle sourit en l’écoutant lui parler de Mia. C’était rare encore qu’il le fasse. « -je sais… mais pour le moment, c’est presque plus fort que moi… » elle se mordit les lèvres. « -je me suis trompée… je devrais peut-être rentrer et voir un psy… » soudainement elle avait cette sensation désagréable de tourner en rond. « -je pensais que ce voyage allait m’aider mais en fait… certains jours, je suis encore plus perdue qu’avant… »
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Manhattan Redlish
Dim 29 Oct - 20:58
Jacob Reyes
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L’endroit était paisible, loin de tout. Ne parvenait à eux, que le bruit du vent dans les arbres et le chant des insectes veillant encore à la nuit tombée. Jacob profitait de cet instant de quiétude dans le hamac en compagnie de Victoria qui s’était blottie naturellement à lui. Ils avaient comme un besoin vital de se sentir proche l’un de l’autre. Leur lien s’était réellement renforcé au décès de Roberto, et ce soir, il sentait bien qu’elle avait besoin de parler. Après un bafouillement, Jacob exprima sa manière de concevoir la vie après la mort. Envisager la possibilité qu’il n’existait rien de l’autre côté, qu’on disparaissait seulement, était difficile à accepter, et rendait la mort encore plus difficile à accepter. Alors qu’en imaginant une continuité, tout devenait moins difficile à accepter. Pour certains, c’étaient le purgatoire, puis la sanction. Pour d’autres, c’était la paix intérieure et la possibilité de veiller sur les siens. En ce qui concernait Roberto, il avait bien compris que ça la peinait de penser qu’il souffrait peut-être du mal qu’il avait commis sur Terre. Le trentenaire décida de modérer ses propos, non pas pour la satisfaire, mais parce que c’était réellement ainsi qu’il percevait les choses. Feu le fiancé de Victoria n’était pas un homme mauvais, sinon elle ne l’aurait jamais aussi fort, et elle le confirma, ce qui le fit sourire avec douceur « Il doit seulement veiller sur toi de là-haut ». Ses doigts se mirent machinalement à danser sur la peau de la belle brune tout en poursuivant leur échange. Il voulait savoir pourquoi elle éprouvait une telle culpabilité face à leur amitié.
Son regard posé sur la jeune femme, il n’esquissa pas le moindre sourire. Il savait qu’avouer à voix haute que Roberto ne la rendait peut-être pas aussi heureuse qu’elle l’aurait souhaité était douloureux, surtout maintenant qu’il était partit pour un autre monde. « Tu as le droit de te dire que votre relation n’était pas parfaite, qu’elle avait ses imperfections ». Il se mit à réfléchir un instant, et ajouta « C’est comme le café. Certains flics adorent le café du commissariat, puis un jour je leur ai ramené un de qualité. Ils l’ont adoré. Pour autant, ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas apprécié celui qu’ils ont bu durant des années. J’en bois également, parce que je l’apprécie à sa manière. Il est juste différent et me correspond moins ». Il posa ses doigts sur le menton de Victoria pour qu’elle croise son regard « Tu l’as aimé, tu étais prête à l’épouser. Peut-être que tu étais aveugle, peut-être que tu mérites mieux. Mais c’est votre histoire. Tu as le droit de te rendre compte que ce n’était pas parfait maintenant qu’il est partit. Tu as le droit d’être heureuse Victoria, même sans lui. Tu as le droit d’ouvrir les yeux sur des aspects de ta relation qui ne te convenait pas. Tu as le droit d’aimer le fait que vous vous disputiez. C’est ta vie, ta relation ». Il retira sa main de son menton et embrassa son front avant de blottir sa tête contre la sienne de nouveau « Il te faut encore du temps » souffla-t-il avant de froncer les sourcils, et redressa la tête « Tu es sûre de toi ? » et ajouta « Tu veux rentrer avec moi à Miami ou rester encore un peu ici ? ».
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Lun 30 Oct - 9:58
Victoria Ruiz
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« -j’en sais rien… » c’était peut-être un peu tranchant, mais Vic avait toujours au fond d’elle ce doute. Et si les flics c’étaient trompé, et si il n’était pas vraiment mort ? Et si ce n’était pas le corps de Roberto qu’on avait retrouvé. D’accord, il y avait le médaillon qu’elle portait autour du cou, qui lui appartenait et qui était une preuve… mais le reste… elle n’en avait jamais parlé à Jacob, parce que justement il faisait parti de ces flics. Et elle ne voulait pas lui faire du mal. Ou sous-entendre qu’il n’avait pas fait son possible ou son boulot convenablement. Ce n’était pas lui le problème. C’était le système. Il y avait un truc en elle, un petit rien qui la retenait, qui ne lui permettait pas de faire véritablement son deuil. Elle s’était renseignée, sur le deuil, et le fait de ne pas avoir pu revoir le corps de Roberto jouait sans doute sur tout ça. Son cerveau avait du mal à assimiler. Donc croire qu’il le regardait du coin de l’œil, de là-haut… c’était encore plus compliqué.
Et puis il y avait cette culpabilité, de reprendre sa vie en main, de vivre cette belle amitié avec Jacob, d’accorder sa confiance à un autre homme que Roberto. Cela la mettait devant le fait que sa relation avec Roberto, aussi passionnée soit elle, n’était pas si parfaite et idyllique qu’elle l’imaginait à l’époque. Que finalement, depuis qu’il était mort, elle était bien plus libre qu’avant. Qu’elle avait été aveuglé par l’amour qu’elle lui portait, s’oubliant peu à peu. « -quoi ? » demanda Vic alors que Jacob parlait de café. Elle plissa les yeux en cherchant à suivre son résonnement. « -ok… » souffla la jeune femme en grimaçant légèrement, pas certaine d’avoir vraiment tout saisi. « -on apprécie les choses moyennes parce qu’on est habitué et qu’on sais pas que mieux existe, c’est ça ? » oui, elle avait besoin d’être certaine de comprendre sa métaphore. La journée l’avait quelque peu épuisée et elle n’était pas convaincue d’avoir l’énergie pour tout capter. Même si c’était elle qui avait lancé le sujet.
Le visage tendu vers celui de Jacob, elle resta à attentive à son discours. Elle baissa les yeux au moment où il parla d’être heureuse. Pour l’instant, elle ne parvenait pas à l’être. Enfin à s’autoriser à l’être. Il y avait cette culpabilité. Un constat s’imposa. Elle avait sans doute besoin d’aide. D’une véritable aide. Et ce n’était pas à visitant des paysage paradisiaques qu’elle la trouverait. Même si discuter avec Dora aujourd’hui, lui avait fait beaucoup de bien. « -on dirait que tu n’attends que ça… » avait elle soufflé avec douceur alors que Jacob s’était quelque peu redressé. « -j’en sais rien. J’y pense oui… peut-être… et en même temps j’ai peur que tout ma rattrape une fois de retour. J’ai peur de repartir à zéro, de devoir tout reconstruire seule. » Jacob avait encore son job. C’était sa stabilité. De son côté, elle n’avait plus rien. Sa stabilité c’était leur amitié. Et quelques jours plus tôt elle avait bien faillit la foutre par terre.
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Mar 31 Oct - 14:59
Jacob Reyes
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« Pourquoi ça ? » osa-t-il demander alors que la jeune femme semblait perplexe à l’idée que Roberto puisse veiller sur elle de là-haut. Est-ce que c’était par rapport au discours qu’il avait tenu concernant les différentes direction des âmes qui variaient selon leur manière de mener leur existence sur Terre ? Même si Roberto était loin du gendre idéal, il n’en restait pas moins un homme bon au fond, sinon Victoria n’en serait jamais tombée amoureuse. Mais elle éprouvait une culpabilité de vivre alors que lui non, d’apprécier leur amitié, alors que Roberto aurait sûrement détesté leur relation de son vivant. Toutefois, il n’était plus là aujourd’hui, et Jacob considérait qu’elle ne devait pas s’empêcher de vivre pour lui, par crainte du regard qu’il aurait pu porter sur ses choix. Puis il y avait aussi cette culpabilité parce qu’elle prenait conscience que sa relation avait également ses failles, et qu’elle se sentait plus libre aujourd’hui, sans l’homme qu’elle avait tant aimé à ses côtés. Jacob tenta donc une métaphore, puis écouta la leçon que Victoria venait d’en tirer. Le lieutenant resta quelques secondes silencieux, et se mit à rire doucement « Oui, je pense… » et ajouta toujours avec légèreté « Désolé, je suis un peu fatigué ». Il reprit « Tout ce que je veux te faire comprendre, c’est que tu as aimé cet homme, et ce n’est pas parce qu’il est partit et que tu constates que finalement, tu n’étais peut-être pas si heureuse que tu aurais dû l’être, aussi libre que tu l’aurais souhaitée pour une vie à deux, que ça enlève l’amour que tu as éprouvé pour lui, et le bonheur que tu as pu ressentir à ses côtés ». Peut-être que son message serait plus clair ainsi, sans la moindre métaphore sur le café… « Puis nous sommes amis, alors la relation est différente. Si nous nous étions rencontrés dans des circonstances différentes et qu’on était tombé amoureux, tu aurais trouvé à redire sur notre vie à deux. Mes absences, la priorité à mon travail, mon calme parfois trop pesant, puis nos disputes également lorsque j’aurais finis par me mettre à crier à mon tour… mes principes… les déjeuners avec ma famille un jeudi par mois… Pas de grands et beaux restaurants, peut-être pas assez jaloux envers les autres hommes… Enfin tout ça pour dire qu’on a toujours à redire après une relation, peu importe les raisons de sa fin… ».
Sa main sur son menton, Jacob tenta de lui faire comprendre qu’elle avait le droit d’être heureuse elle aussi, mais il comprit qu’elle n’était pas prête pour cela. Néanmoins, Victoria parvint à le surprendre en évoquant peut-être un retour à Miami. Il lui proposa alors de rentrer avec lui « Non… Seulement, je sais que parfois, être à deux, ça rend tout plus simple… » et finit par avouer « Tu me manques un peu aussi » tout en levant les yeux au ciel avant de baisser ensuite son regard sur elle avec un sourire doux sur les lèvres. Il resta soudainement silencieux quand la jolie brune envisagea la possibilité de partir de Miami pour tout recommencer ailleurs. Il souffla alors un « Quitter Miami ? » empreint d’incertitude « Et si j’étais avec toi ? » proposa-t-il avec davantage d’aplomb tout en posant ses yeux sur elle.
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Mer 1 Nov - 11:02
Victoria Ruiz
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« -il a été assassiné… peut-être qu’il a prit l’option je pourri la vie de celui qui à prit la mienne, plutôt que de s’ennuyer à me surveiller toute la journée. » non, Vic ne dirait pas le fond de sa pensée à Jacob. Elle ne sous-entendrait pas que les flics avaient pu mal faire leur job. Simplement parce qu’elle ne voulait pas lui faire du mal. Rien de plus. Il tenait à son métier, il tenait à la faire bien. Il avait vraiment bosser sur le dossier, passer un temps fou pour trouver le moindre indice. Il s’était investi, alors non, elle ne lui dirait pas qu’elle doutait de l’efficacité de la méthode employé.
La jeune femme se concentra pour analyser et comprendre la métaphore de Jacob au sujet du café. « -t’excuses pas… » avait soufflé la jeune femme avec un sourire tendre. Elle trouvait ça assez amusant. Puis elle avait hoché la tête en écoutant la suite. Sa relation n’avait pas été parfaite. Peut-être que Vic méritait mieux, mais cela ne devait pas ternir ce qu’elle avait vécu avec Roberto. « -tu crois ? » est ce qu’elle aurait vraiment trouvé quelque chose à redire s’ils avaient été ensemble ? Parfois tout était si simple avec lui. Mais il prenait soin d’elle, savait ce qu’elle traversait. « -je le savais ! tu te retiens ! » s’amusa Victoria lorsqu’il évoqua le fait qu’il puisse également se mettre à crier. « -un jeudi par mois ? C’est précis. » avait elle ajouté en riant, appréciant ce moment. « -tu as raison, je crois qu’on est jamais vraiment content de rien… » c’était assez moche comme conclusion. « -te retiens pas. » avait elle alors ajouté en le regardant. « -de me crier dessus. Dites le quand je dépasse les bornes. Parce que… parce que tu n’as pas à prendre sur toi. » pas sur ça. Sinon, un jour il s’en irait.
Et puis cette idée de rentrer, qu’elle se soit trompée. Qu’elle ait vraiment besoin de quelqu’un de professionnel pour l’aider à avancer. « -je me laisse encore quelques jours pour y penser. » avait elle ajouté avec un sourire. Il avait raison de nouveau. Quand elle était avec lui, tout semblait plus léger et quand la tristesse venait recouvrir ses épaules, Jacob était là pour l’aider à sourire à nouveau. « -quoi ? Non ! Je n’irais pas vivre ailleurs. » ils ne s’étaient pas compris. « -tu peux pas être ma…. Béquille. » le mot avait eut du mal à sortir. « -il y a des étapes que je dois faire seule. Sans que tu me tiennes par la main. » elle ne voulait pas le repousser, mais lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas faire son deuil à sa place. Il avait déjà le sien à gérer. « -de toute manière, je vais devoir rentrer un jour ou l’autre, trouver à nouveau job… mes économies ne sont pas illimitées. Loin de là ! » mais elle avait encore besoin de quelques jours pour prendre une décision. Décision qu’elle avait finit par prendre cinq jours plus tard. « -tu as prit ton billet de retour ? » avait-elle demandé alors qu’ils faisaient le marché pour Greta.
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Mer 1 Nov - 19:13
Jacob Reyes
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Jacob marqua un silence en entendant la théorie de la femme blottie dans ses bras alors qu’ils évoquaient le défunt fiancé de cette dernière, puis rétorqua avec une certaine douceur dans la voix « S’il t’aimait comme je le pense, alors il veille sur toi ». Si c’était lui qui avait péri lors de l’intervention, il serait celui qui aurait veillé sur Sharon et Mia, peu importe le responsable de son décès. Face à un tel évènement, tout était remis en perspective, et les priorités devenaient soudainement différente. Mais ce n’était qu’une théorie après tout. Des paroles qui se voulaient rassurantes et douces pour tenter d’apaiser la douleur de sa perte. Peut-être que la réalité était tout autre dans l’au-delà. Toutefois, ce n’était pas parce que Roberto était aujourd’hui dans un autre monde, que Victoria n’avait pas le droit de constater que sa relation n’était pas si belle qu’elle l’aurait pensé. Il tenta de le lui faire comprendre maladroitement en parlant de café, puis se reprit, trouvant une formulation plus claire et représentative de sa pensée concernait sa relation avec Roberto. En fait, peu importe l’amour et les relations, tout le monde finissait par trouver des reproches à formuler à l’issue. Jacob lui énuméra quelques exemples s’ils avaient été liés autrement par l’amitié. Aujourd’hui, elle voyait en lui sûrement un point d’ancrage. Dans une relation amoureuse, elle l’aurait peut-être perçut différemment.
Il émit un petit rire face à l’enthousiasme de Victoria qui apprit qu’il n’était pas toujours une force tranquille, et que parfois, il se laissait emporter par ses émotions, par sa colère « Je ne me retiens pas. Seulement, tu ne m’as pas donné de matière pour que j’élève la voix » rétorqua-t-il avec un sourire amusé sur les lèvres, et poursuivit « Oui, c’est une tradition familiale. Une fois par mois, aucune excuse n’est valable et on dîne tous ensemble ». Ils faisaient en sorte d’organiser leurs vacances de manière à ne pas jamais être absent à ce rendez-vous mensuel, et si l’un d’eux était malade, alors le repas avait simplement lieu chez ce dernier. Il posa sa tête contre celle de Victoria et souffla un « Je pense seulement que nos attentes évoluent avec nous, et si notre moitié n’évolue pas de la même manière, alors il faut se quitter. C’est ainsi ». En tout cas, c’était sa manière de percevoir la vie à deux. Comme une barque avec des rames, si l’un ne suit par l’autre dans les mouvements, alors la barque tourne en rond au milieu du lac, et il est alors temps de dire au revoir à cette relation qui n’évolue plus. Il redressa la tête pour croiser les prunelles de la jolie brune et se mit à la couver tendrement du regard « Je ne me retiens pas, je te l’ai dit. Tu ne m’as jamais poussé dans mes retranchements pour que j’explose de colère. Le jour où ça se produira, je ne me retiendrais pas parce que c’est toi, si c’est ce qui t’inquiète » et déposa un baiser sur son front avant de reposer sa tête contre la sienne.
Jacob redressa de nouveau la tête au moment où elle évoqua la possibilité de rentrer de l’Amérique du Sud et acquiesça « Prends le temps qu’il te faut » souffla-t-il. Il n’y avait aucune urgence pour la jeune femme à prendre sa décision, mais il fut interloqué quand elle évoqua la possibilité de vivre ailleurs. Tout du moins, c’était ce que comprit Jacob « Que voulais-tu dire alors ? » avant de baisser les yeux « Je ne me voyais pas comme une béquille… » et acquiesça « Sache juste que si tu as besoin, n’hésite pas. Je serais là pour toi ». Il se mit à sourire à ce qu’elle ajouta « Je pensais que tu avais joué à la loterie ». Sachant pertinemment qu’elle vivait uniquement sur ses maigres économies. Pour le moment, elle avait un toit au-dessus de la tête gratuitement, et de la nourriture dans son assiette. Ainsi, elle avait le temps de réfléchir à son avenir. Il sut que Victoria avait réfléchi à sa décision en entendant sa question quelques jours plus tard, sur le marché pour le repas du midi « Oui, pourquoi ? ».
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Charly
Mer 1 Nov - 20:57
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Vic avait haussé les sourcils de surprises. Elle ne l’avait pas encore poussé assez loin pour qu’il s’énerve vraiment ? Et pourtant… elle avait été très dur avec lui, à plus d’une reprise. Il aurait pu s’emporter plus d’une fois. « -c’est marrant, ça ne m’étonne pas du tout. » concernant le diner familial obligatoire. Jacob était issue du même genre de famille que la sienne, et c’était le genre de tradition qui collait parfaitement à une famille d’origine latine. Chez elle, c’était différent. Il n’y avait plus ce genre de chose. Depuis quelques années déjà… Depuis qu’elle s’était mise en couple avec Roberto. Sans doute pour éviter la gêne ou les prises de tête. Simplement parce que sa famille n’approuvait pas son choix. Qu’ils n’appréciaient pas l’homme qui partageait sa vie. Aujourd’hui, Vic savait que sa mère serait capable d’instaurer de nouveau ce genre de chose, plus par soutien et solidarité. Peut-être aussi parce que Victoria leur avait fait peur avec sa tentative de suicide. Ils voulaient être présent et proche d’elle, sachant qu’elle traversait une période compliqué.
Jamais totalement content ou satisfait d’une relation. « -je comprends ce que tu veux dire… mais ça mets face à l’échec… on a tous envi que notre relation de couple fonctionne. Avant de quitter la personne, on veut la faire ou la voir changer. Que chacun fasse des efforts afin de renouer ou d’aller de l’avant. » sauf que changer c’était compliqué. Vouloir faire changer quelqu’un, encore plus. Un sourire entendu quand il confirma que si jamais un jour il devait s’énerver contre elle, il le ferait. Elle espérait que ça n’arriverait pas trop vite. En tout cas, elle ferait son possible pour. Elle culpabilisait toujours d’avoir été horrible avec lui, malgré tout ce qu’il avait fait pour elle.
« -en venant ici, enfin en partant en voyage, j’ai pris le fuite en quelque sorte. » commença à expliquer la belle brune. « -une fois de retour, je vais… retrouver notre quartier, recroiser des gens qui le connaissait… alors j’ai rendu l’appartement, il y aura sans doute moins d’habitude ou de souvenirs qui referont surface sans prévenir, mais tout de même, ça m’angoisse. » pourtant, elle devrait rentrer un jour. Elle le savait. « -non, c’est… c’est pas le bon mot. Je veux… » elle soupira, en ayant peur de l’avoir blessé. « -je ne te vois pas comme ça, loin de là. » elle voulait vraiment qu’il comprenne ça. « -seulement, il y a des choses que je vais devoir affronter seule. » elle posa sa main sur la sienne : « -et je sais que tu es là. Et ça compte tellement pour moi. » il n’imaginait sans doute pas à quel point. « -jouer ça veut pas dire gagner… » marmonna Vic. Elle ne pouvait pas rester ici encore des mois. Ça ne serait pas juste vis-à-vis de la famille de Jacob. Elle ne voulait pas passer pour une profiteuse. Ce qu’elle n’était pas. Alors quelques jours de réflexion, elle avait finalement prit sa décision et décida d’en informer Jacob. « -pour que je puisse prendre le même vol que toi… »