J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Peu avant l’arrivée des parents de Victoria à la maison de cette dernière, le lieutenant avait pris soin de contacter son capitaine pour l’informer qu’il ne serait pas présent à son poste les deux prochains jours. Il évoqua dans les grandes lignes des problèmes personnels. Ce dernier exigea qu’à son retour, il n’y ait plus de souci, sinon il n’aurait aucun mal à le muter à la circulation pour les prochains mois. Délivré de cette obligation, Jacob avait pris le temps de discuter avec les parents de la jeune femme encore endormie, et ce, jusqu’à ce qu’elle les rejoigne dans le salon. La mère de la jolie brune ressemblait, sur bien des points, à la sienne. Il sourit avec douceur face à l’étreinte et aux mots prononcés par cette dernière, puis s’approcha en lui expliquant qu’il devait s’absenter quelques instants. Un sourire et un regard pour les parents de Victoria « Vous avez raison ». La nuit avait porté conseil en ce qui concernait la jeune femme. Cette dernière prenait conscience qu’elle était entourée de sa famille, de gens qui l’aimait plus que tout. Il s’absenta donc l’esprit plus tranquille, pour revenir quelques heures après, les bras chargés de courses. Faisant comme chez lui, il avait rempli le réfrigérateur et les placards vides de la jeune femme, puis lui avait servi un café fumant pour commencer la journée. Un hochement de tête quand elle lui précisa qu’elle n’avait pas d’appétit. C’était normal. Le sédatif pouvait même donner un peu la nausée.
Jacob fit ainsi davantage la connaissance des parents de Victoria autour d’une tasse de café et de quelques viennoiseries, puis ils quittèrent la maison pour les laisser seuls, dans un calme presque reposant. Il débarrassa la table basse, et remonta les manches de sa chemise, s’apprêtant à faire la vaisselle quand la jolie brune s’adressa à lui « Il n’y a rien à dire » répliqua-t-il avec douceur tout en lui adressant un sourire et commença à nettoyer les tasses. Ce fut bref et finit par s’essuyer les mains avec le torchon, se retournant pour faire face à Victoria, dos à l’établi « Vous n’avez pas besoin de dire tout cela. Votre réaction était normale, même légitime… Mais vous m’avez fait peur » avoua-t-il avec un sourire, avant de reposer le torchon à sa place « Je sais. Mais je vous l’ai dit. Je suis là pour vous ». Il se resservi une tasse de café et en tendit une à la jolie brune « On va s’asseoir ? » et prit place sur le canapé « Vous m’avez demandé pourquoi je vous aidais ? Parce que c’est ce qui m’a donné envie d’être médecin ou policier. Aider les gens. Mais je constate que je parviens à sauver tout le monde, sauf les gens qui me sont proches… Ou pour lesquels, je me bats corps et âme… Il y a eu Arturo, Roberto… Mia… Je n’ai pas envie que ça se reproduise avec vous. Alors je veille sur vous… C’est peut-être votre syndrome du sauveur, je ne sais pas. Mais je pense que j’aurais été une femme, il en aurait été de même » et émit un petit rire amusé.
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Charly
Mer 27 Sep - 20:40
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Voir ses parents chez elle, parler avec Reyes, puis entendre ces paroles réconfortantes… ça lui avait fait du bien. Et surtout bien prendre conscience que le flic avait raison. Elle n’était pas seule. Pas seule face à tout ça. Elle avait des gens pour qui elle comptait, et elle n’avait pas le droit d’abandonner sans avoir accepter leur aide. Vic était issue d’une famille soudée et aimante. Elle avait des parents en or. Ils venaient encore de le prouver. Lorsqu’ils avaient quitté l’appartement, elle éprouvait encore ce sentiment de honte et de culpabilité. Comment avait elle put en arriver là ? Et Reyes qui était encore présent, qui débarrassait la table, et se mettait à faire la vaisselle.
Elle l’observa quelques secondes, ne sachant pas si elle devait parler ou non. Finalement elle avait opté pour le faire. Elle lui devait beaucoup. Beaucoup trop. Alors, elle pouvait au moins lui présenter des excuses. Et un immense merci. Elle colla son dos contre le frigo, sans le regarder. Elle ne savait même pas comment lui dire tout cela. Encore une fois elle en vint à lui dire qu’il n’était pas obligé de faire tout ça. Elle leva les yeux sur lui quand il répondit : « -alors pardon de vous avoir fait peur… » un léger sourire, toujours autant gênée. Puis elle hocha la tête et se décolla pour rejoindre le canapé. Elle se sentait épuisée. La tasse finit sur la table basse. Pour le moment. La tête penchée sur le côté, presque posé sur le canapé, tournée face à lui, jambes remontées, elle l’écouta avec attention. Son cœur se serra. « -Jacob… » souffla Victoria : « -je… ce qui c’est passé là haut est un peu flou… » oui, elle ne parvenait pas à se souvenir de tous. « -je suis désolée pour le lieutenant Miller. » ça n’allait rien changé, mais elle voulait qu’il le sache. « -je sais que vous teniez à elle… » oui, ça elle l’avait bien comprit. « -et je… je suis désolée d’avoir raviver tout ça chez vous. Je… je ne savais pas et… » elle déglutit. Même si elle avait été au courant, elle aurait été blessante. Parce qu’elle était dans un état second, là haut dans ce parking. « -je crois me souvenir que j’ai été… j’ai dis des choses déplacées. Et je... » elle se mordit la lèvre inférieure. « -ce n’est pas la premier fois… et je… j’ai honte… et je vous présente de véritable excuses. Je… je ne suis pas quelqu’un qui blesse les gens d’ordinaire… » elle baissa les yeux inspira, expira et reprit : « -je crois que j’avais envie que le monde entier souffre avec moi… autant que moi. » sauf qu’elle n’avait pas conscience que c’était déjà le cas de Reyes. « -pourquoi vous ne m’en avez pas parlé ? » elle voulait évoqué la mort de sa coéquipière. « -je sais que nous ne sommes pas amis… mais… nous devrions instaurer une sorte de réciprocité non ? » elle eut un léger rire nerveux : « -bon d’accord, là tout de suite, je ne suis pas convaincue d’être d’une grande aide… mais… dans quelques temps… je… je ne peux pas recevoir sans donner en retour. » elle lui adressa un léger sourire : « -vous comprenez ? » après tout, ils s’étaient confié l’un à l’autre, au sujet de son mariage, de son couple qui battait de l’aile… elle l’avait aidé… à sa manière. Peut-être qu’elle serait encore capable de le faire. « -vous me direz combien je vous dois pour les courses. Et si j’insiste. » il pouvait comprendre qu’elle ne voulait pas charité ou de pitié.
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Jeu 28 Sep - 19:47
Jacob Reyes
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Après le départ des parents de Victoria, un calme presque reposant prit possession des lieux pendant que le lieutenant pris soin de ranger ce qui avait été dérangé durant la journée. Il s’occupa également de la vaisselle alors que la jeune femme pris place non loin de lui. Il comprit qu’elle n’était pas à l’aise pour exprimer ce qu’elle éprouvait réellement en cet instant, mais peu importe. Pour le trentenaire, elle avait le droit d’avoir eu envie de se jeter de cet immeuble, d’en finir avec la vie et cette douleur accablante et éprouvante. Seulement, il avait eu réellement peur qu’elle considère que la mort était plus accueillante que la vie sur ce toit. Un sourire à l’attention de Victoria alors qu’il coupait l’eau du robinet « Ce n’est rien ». Il ne voulait pas qu’elle s’en veuille. Elle était dans un état second la veille au soir, elle ne contrôlait rien. Les mains essuyées, il la convia à rejoindre le canapé. Victoria devait être encore fatiguée. Il se confia sur les raisons qui le poussait à prendre soin, à l’aider. C’était en lui. Il s’était sentit tellement impuissant en perdant les personnes qui lui étaient cher, et il ne voulait pas perdre Victoria qui, peu à peu, devenait une amie à ses yeux. Le regard perdu dans le vide, il tourna la tête en direction de la jeune femme qui venait de prononcer son prénom « Vous étiez ivre, c’est normal » précisa-t-il pour justifier sa perte de mémoire. Il finit par baisser les yeux quand elle évoqua le lieutenant Miller « On a fini par coucher ensemble, peut-être une semaine avant son décès… » avoua-t-il pour signifier que oui, il tenait réellement à elle pour mettre en danger son mariage de la sorte. Jacob releva son regard sombre sur cette dernière « Vous n’avez pas à vous en vouloir, vous ne saviez pas » répliqua-t-il avec douceur alors qu’il ne souhaitait pas qu’elle culpabilise pour cela.
Il se saisit de sa tasse de café pour la porter à ses lèvres, et finit par poser de nouveau ses yeux noirs sur Victoria « C’est normal. On n’a pas envie d’être seul à avoir mal ». Il ne lui en voulait pas. Elle avait besoin d’exprimer tout ce qu’elle réprimait au fond d’elle, et avait trouvé le moyen de le faire avec lui. Il avait alors écouté, il avait acquiescé, sans jamais lui en vouloir ou répondre avec violence. Ça ne servait à rien. C’étaient des paroles en l’air. Une manière comme une autre de se décharger de sa colère, de sa douleur. Il se pencha pour reposer la tasse sur le rebord de la table, et se tourna légèrement vers elle, son coude contre le dossier du canapé, et sa tête reposant sur sa main. Les jambes croisées, il lui sourit avec douceur « Vous aviez vos propres peines. Je n’allais pas vous alourdir des miennes ». Il se mit à sourire « Je vous considère comme une amie. Seulement… » et réprima un petit rire presque nerveux « J’avais besoin d’être seul avec ma douleur. Peut-être pour me punir… Je ne sais pas vraiment ». Il acquiesça d’un signe de tête, et fixa un instant le réfrigérateur quand elle évoqua les courses, et reporta son attention sur elle à nouveau « Concentrez-vous sur vous dans un premier temps. Rétablissez-vous, et on fera les comptes à l’issue si jamais vous le souhaitez toujours » et lui sourit de nouveau avant d’ajouter « Je suis avec vous les prochaines 48 heures. Alors si vous voulez parler, regarder un film. Je suis d’accord ».
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Charly
Jeu 28 Sep - 20:12
Victoria Ruiz
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Le niveau de culpabilité de Vic était monté d’un cran lorsqu’il avoua avoir couché avec sa coéquipière. Elle aurait pu faire une blague, mais clairement elle n’avait pas le moral pour ça, et surtout, ce n’était pas un sujet pour plaisanter. Miller était morte… Jacob devait souffrir de sa perte. « -je vais mettre quelques temps à me défaire de ma culpabilité… » souffla la jeune femme sans le regarder. Elle avait dit des choses horribles et lui, il était là à lui tendre la main. Là-haut ils avaient un drôle d’humour… Elle lui demanda pourquoi il ne lui avait rien dit. Sa réponse la fit le fixer du regard puis le détailler de la tête aux pieds, comme si elle le jugeait. Il était beau le discours de vous n’êtes pas seule blabla… mais visiblement il avait traversé tout cela seul, lui justement. Elle se sentait encore plus mal. C’était difficile pour elle de se dire qu’elle n’avait rien vu. D’ordinaire elle faisait attention aux gens, à ce qu’ils éprouvaient. Elle aurait dû le voir… « -c’est vrai ? » demanda la jeune femme. Il la considérait comme une amie. Elle, elle le voyait comme son sauveur… Son ange gardien terrestre…
Assise en face de lui, elle avait mal. Mal pour lui. Elle osa poser sa main sur la sienne. « -et vous osez me faire la morale ? » avec un léger sourire. « -si vous avez envie d’en parler, je suis là. » peut-être pas aujourd’hui, pas tout de suite. Mais avec le temps, elle deviendrait une oreille attentive pour lui. Comme elle l’avait été quelques mois plus tôt. Elle retira sa main pour prendre sa tasse de café en se demandant ce qu’il avait dit à sa femme. Elle n’osa pas demander. Un froncement de sourcils. Ça ne faisait pas partie de son job ça, de rester avec elle aussi longtemps. L’affaire était close, il n’avait plus à être ici. Vic opta pour un film, dont elle ne vit pas grand-chose. Les jours qui suivirent furent un peu comme en suspens. Un peu comme si ils étaient hors du temps. Ils en étaient ressorti amis. L’idée plaisait à Vic. Ils se comprenaient assez bien.
Une semaine plus tard, elle sonnait chez lui. « -salut… » elle entra pour la première fois chez lui. Elle avait débarqué sans prévenir. « -je suis désolée. J’avais besoin de te voir. » alors elle observa la pièce. Peut-être qu’il n’était pas seul. Peut-être qu’il avait des projets pour la soirée. « -sympa chez toi… » souffla la jeune femme, soudainement mal à l’aise de son idée de génie de venir ici. « -ça va ? pas trop dur la reprise ? » demanda alors Vic comme pour faire la conversation. Elle avait prit une décision, et elle voulait son avis. Alors qu’il partait chercher deux bières. « -je vais partir… » voilà, elle avait balancé ça d’un coup. Comme si il fallait que ça sorte.
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Manhattan Redlish
Jeu 28 Sep - 20:38
Jacob Reyes
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Si l’on omettait le soir où il avait informé sa femme qu’il avait eu une aventure d’un soir avec sa coéquipière, et qu’il demandait le divorce pour cette raison-là, Jacob n’avait jamais évoqué cette liaison d’une nuit avec une autre personne. La version officielle pour la famille et les amis étaient des différends irréconciliables. Cela ne concernait qu’eux deux, et personne d’autre. Mais il avait envie d’évoquer cette erreur de parcours avec Victoria ce soir, autour d’une tasse de café, pour signifier qu’en effet, la jeune femme avait été importante pour lui et que sa perte avait été dévastatrice « Vous ne devriez pas la ressentir. Vous n’avez rien fait de mal » souffla-t-il avec douceur et sincérité. Il ne considérait pas que la jolie brune ait des raisons d’éprouver une telle culpabilité à son encontre. Son comportement était légitime et elle ignorait tout du deuil qu’il tentait d’affronter seul. L’idée qu’il puisse la considérer comme une amie l’interpella, et ça le fit même sourire « Oui. Pourquoi ? Pas vous ? ». Il était curieux de savoir comment elle le considérait alors après les épreuves qu’ils avaient surmonté ensemble rien que ces dernières 24 heures. Jacob baissa ses yeux sur la main que Victoria venait de poser sur la sienne, et la prit dans la sienne tout en relevant son regard sur elle, et se mit à sourire « C’est différent ». Comme si c’était l’argument pertinent. Il hocha lentement de la tête et souffla un « Je sais ». Mais pour le moment, elle avait besoin de guérir, et lui aussi de son côté. Il ne comptait pas l’accabler de ses propres soucis.
Une semaine plus tard, Jacob était rentré à son appartement à une heure plus qu’acceptable et avait déposé le dîner préparé par le traiteur chinois du coin de la rue sur le comptoir de sa cuisine lorsqu’il entendit sonner chez lui. Son loyer était dorénavant à jour, donc ça ne pouvait être son propriétaire. Quant à sa sœur, il l’avait appelé dans la journée, et son ex-femme s’était octroyée une semaine de vacances à Boston, auprès de sa famille, après leur divorce. Un coup d’œil dans le judas et ouvrit la porte en souriant à l’attention de Victoria. Le tutoiement était soudain, mais il apprécia l’attention. Cela confirmait qu’ils étaient devenus bel et bien amis avec le temps « Salut. Vas-y entre » et referma la porte derrière elle, puis s’approcha du comptoir pour sortir les différentes boites du traiteur « Tu as mangé ? » et se mit à sourire « Je te remercie ». Il chercha dans un tiroir deux paires de baguettes et tourna la tête en direction de la jeune femme « Non, ça va » et lui adressa un sourire, avant de lui tendre la paire de baguette, mais son geste resta en suspens à l’énonciation de l’information. Elle partait. « De Miami ? » et déposa les différentes boites sur la table basse, prenant place sur le canapé « Sers-toi » et ajouta « Mais rassure-moi, tu comptes revenir tout de même ? ».
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Jeu 28 Sep - 21:45
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Lorsqu’il était venu s’occuper d’elle après cette tentative de suicide, Vic n’avait pas vraiment trouvé de mot pour définir la relation qu’ils avaient. Amis était un grand mot pour elle. Et elle ne se trouvait pas vraiment légitime dans le rôle. Mais ce soir, alors qu’elle débarquait chez lui sans prévenir, elle avait su. Elle avait pensé à Jacob toute la journée. Elle avait prit une décision, une décision un peu folle… avant de la mettre à exécution, elle voulait son avis. Elle avait besoin de son avis. De lui en parler, de lui expliquer pourquoi et surtout qu’il lui dise si cette idée sortait d’un cerveau dérangé ou bien si c’était judicieux. Elle avait fait deux séances avec Philip, le psy qui l’avait trouvé sur le toit du parking, mais elle avait trouvé que c’était une perte de temps. Elle avait la sensation de voir les choses plus clairement lorsqu’elle était en présence de Jacob. Elle lui faisait totalement confiance et c’était pour ça qu’elle venait de débouler dans son salon.
Bon une fois sur place, elle se rendit compte qu’elle avait peut-être été un peu trop familière pour le coup. « -non… » non, bien sur que non, elle n’avait pas mangé. En vivant seule, c’était le genre de chose dont elle ne s’embarrassait pas vraiment. Même si elle n’avait pas à faire la cuisine puisque sa mère avait surchargé son frigo de petits plats maison. « -ah cool… » souffla Vic, un brun stressée. Les deux mains dans les poches de sa veste, elle en sortie une pour retirer la capuche de son sweet qu’elle avait encore sur la tête. Et puis elle avait balancé son info. Bam ! Comme ça, sans prévenir, sans prendre le temps de s’asseoir. Ok… elle aurait pu prendre des… ba des baguettes ! Non des pincettes ! « -excuses moi… » souffla la jeune femme en récupérant ce qu’il lui tendait, avant de venir prendre place à côté de lui. « -oui de Miami. » elle fit bouger les baguettes entre ses doigts. « -j’ai jamais été douée avec ces trucs… » marmonna Vic avant de regarder Jacob. « -contre toi ? » demanda-t-elle avant de comprendre qu’il parlait de la bouffe. « -oh heu… oui… mais heu… » il enchaina. « -oui. » répondit Vic en le fixant droit dans les yeux. « -oui… d’ici quelques temps… » elle se pinça les lèvres. « -je pense. » elle inspira, expira puis elle réalisa qu’elle passait son stress sur les baguettes, alors elle les posa. « -j’ai besoin de partir. De… de changer de cadre. Rester dans cette maison c’est… » elle prit le temps avant de le dire : « -c’est trop dur… j’ai toujours l’impression qu’il va passer la porte. Sans compter que niveau loyer j’y arrive plus et que j’ai besoin d’air. » elle ouvrit une boite de bouffe. « -je veux… je veux avancer… et je sais que j’y arriverais pas sans changement. » une grimace : « -c’est quoi ça ? » demanda la belle brune en regardant le dedans de la boite, comme si la conversation n’était pas hyper sérieuse.
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Ven 29 Sep - 14:15
Jacob Reyes
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Jacob était resté auprès de la jeune femme les jours qui suivirent sa tentative de suicide, puis il avait reprit le cours de sa vie. Il avait repris son travail. Pour autant, il restait toujours présent pour Victoria. Un appel au déjeuner, une brève visite à la fin de sa journée. Exceptée que ce soir, ce fut elle qui vint à elle. Un regard pour la jolie brune qu’il venait d’inviter à dîner avec lui « Eh bien tu vas manger avec moi » tout en lui adressant un sourire. Il émit un petit rire « Cool » répéta-t-il sur un ton taquin, et se reconcentra sur les boîtes du traiteur chinois. Un sourire alors qu’elle s’excusait, tout en lui tendant les baguettes, et vint prendre place sur le canapé, curieux d’en savoir davantage sur ce départ qu’elle désirait tant. Elle partait de Miami… « Tu veux une fourchette ? ». Il ne dit rien concernant son départ de la ville, l’invitant à se servir et fronça les sourcils avant d’émettre un rire franc « Non. Pas contre moi. Sers-toi à manger ». Au moins Victoria était parvenue à le faire rire. Il poursuivit dans ses interrogations et finit par acquiescer « Et c’est momentané ou pour toujours ? ». En fait, il se rendait compte qu’il n’avait pas particulièrement envie de la voir s’éloigner. Il appréciait leur relation. Toutefois, la jolie brune avait un argument pertinent en sa faveur. Miami, sa maison, tout cela lui rappelait bien trop Roberto et il comprenait. « Tu vas quitter ta maison ? » Demanda-t-il avec curiosité. Si tel était le cas, il y avait peu de chance qu’elle rentre ici un jour… « Tu ne m’oublieras pas, hein ?! » finit-il par souffler tout en lui souriant avec douceur, alors qu’il tenait sa boîte de traiteur chinois entre les mains depuis plusieurs minutes, ses baguettes suspendues juste au-dessus, sans parvenir à les planter dans la nourriture. Il finit par poser un regard sur la nourriture « Des restes des clients. Il y a du chien, des insectes aussi… » et finit par rire « Ce sont des nouilles aux légumes ici, tu as du poulet kompao là, du riz cantonnais également, des names, et ça doit être… » en regardant à l’intérieur de la boite « des raviolis vapeurs » et ajouta « Tu n’aimes pas la nourriture chinoise ? »
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Ven 29 Sep - 16:06
Victoria Ruiz
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Vic avait la sensation soudaine d’avoir grillé des étapes. Le genre de chose que dicte la société, pour que deux personnes passent de connaissance à véritable amis. Elle venait de déboulé en lui parlant comme si c’était urgent, et surtout comme s’ils avaient grandit ensemble, oubliant qu’il était flic, oubliant qu’il avait été médecin, oubliant qu’à la base elle n’était rien pour lui. Reyes n’avait soutenu, il avait été présent pour elle dans les pires moments et après ces quelques jours passés ensemble, il avait prit une grande importance aux yeux de la jeune femme. Elle avait besoin de le voir, besoin de lui parler et surtout besoin qu’il l’écoute. Elle se retrouva assise à côté de lui sur le canapé, invité à mangé alors qu’à la base, elle n’était pas venue ici pour cela. « -je veux… » un froncement de sourcils. « -quoi ? Non, c’est bon. » elle s’était attendu à une question sur sa décision soudaine pas sur sa capacité à manger chinois. A nouveau elle ne comprit pas et piqua presque un fard en calculant sa maladresse. « -excuse… je suis un peu… » elle bougea ses deux mains pour exprimer qu’elle était stressée ou survolté. Avoir prit cette décision lui avait mit le cerveau en ébullition. Elle avait la sensation que c’était une urgence vitale. Elle était chamboulée. Oui, voilà c’était le mot. Mais il avait comprit sans qu’elle le dise.
Vic prit la parole pour lui expliquer sa décision. Trop de souvenirs présents, ils étaient trop douloureux. Elle voulait remonter la pente, avancer et faire son deuil. Mais pour cela, elle devait quitter sa maison. « -j’arrive plus à payer le loyer, alors c’est soit je retourne chez mes parents et je vais étouffer. Soit je pars loin et je me retrouve. » voilà le but du truc c’était ça. « -je viendrais dormir sur ton canapé quand je serais de retour… » souffla la jeune femme avec un léger sourire. Dans le genre je m’incruste dans ta vie. « -bien sur que non ! » s’emporta Vic. « -comment tu peux… enfin non ! bien sur que non je ne t’oublierais pas. Et j’ai dis que je devais partir par tirer un trait sur ma vie actuelle. Je veux… » elle se pinça de nouveau les lèvres en cherchant ses mots : « -je ne veux plus jamais ressentir ce que j’ai ressenti sur ce parking. Je veux… je veux allée mieux. Et je vais t’écrire, et t’appeler et on s’appellera aussi en visio. » elle parla de la boite de repas chinois. Elle l’écouta lui expliqué les plats qu’il avait choisi. « -ahah très drôle. tu avais prévu de manger tout ça seul ? » demanda la jeune femme. « -je prends celle-ci. » ravioli c’était parfait. Le reste bien moins. Elle prit la boite en question avant d’en manger un, enfin de galérer à en prendre un surtout. « -bon ok… » elle se leva et se dirigea vers la cuisine pour trouver une fourchette. Comme si elle était totalement chez elle, elle ouvrit les tiroirs. Quand elle eut trouvé, elle se tourna en direction du salon où se trouvait Jacob. Elle l’observa quelques secondes et reprit : « -je risque pas de t’oublier. Je veux pas t’oublier. Et puis… tu as dit que tu allais m’aider. Et je compte bien sur ton aide, même à distance. » elle lui adressa un petit sourire. Puis elle avança vers le canapé, s’installa à côté de Reyes, son genou contre le sien. « -enfin… tu peux aussi me dire que tu penses que c’est une grosse erreur et que c’est peut-être fuir mes problèmes… ou bien me dire aussi que tu as pas envie que je t’appelle toutes les cinq secondes… » après tout, il avait sa vie. Il avait ses propres problèmes… « -je comprendrais hein tu sais… c’est juste que… j’avais.. » elle prit enfin une boite de traiteur chinois et marmonna : « -j’avais besoin de t’en parler… je sais pas… c’était comme hyper important que je t’en parle. »
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Ven 29 Sep - 18:08
Jacob Reyes
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La venue inopinée de Victoria n’était pas prévue dans le programme de sa soirée. Le lieutenant avait envisagé de manger chinois tout en regardant la télévision, et il aurait rejoint les bras de Morphée à l’issue. Finalement, la jolie brune avait décidé de lui rendre visite pour lui annoncer qu’elle voulait quitter Miami. Ce n’était pas une décision anodine, et ça ne laissa pas Reyes de marbre notamment. Pour autant, il n’évoqua pas immédiatement son désir de quitter la ville, se concentra davantage sur le dîner qu’ils allaient partager ce soir « Comme tu veux » répliqua-t-il en souriant, sachant d’ores et déjà qu’elle n’allait pas résister à l’appel de la fourchette. Il se mit ensuite à rire de bon cœur face au quiproquo des mots qu’il avait employé, et constata que Victoria se mit soudainement à rougir devant sa maladresse « Ne rougit pas ainsi. Ce n’est que moi ». Ils finirent par évoquer son départ de Miami et les raisons qui la poussait à prendre une telle décision. Ce ne fut pas une surprise pour le lieutenant que de l’entendre vouloir quitter cette maison qu’elle avait partagé ces dernières années avec Roberto, mais aussi cette ville. Il comprenait. À sa place, il en aurait fait sûrement ainsi. Il l’avait envisagé au décès de Mia, mais sa famille était ici et il y tenait plus que tout, puis la jeune femme avait eu besoin de son aide par la suite. Il était donc resté, mais il comprenait qu’elle veuille partir loin d’ici « Tu aurais pu venir vivre ici quelques temps » et se mit à sourire « Tu viens quand tu veux ». Jacob n’avait rien contre l’idée que la jeune femme passe du temps chez lui. Ils avaient presque vécu ensemble cette dernière semaine, et étonnamment, cela avait construit les fondations de leur amitié si soudaine.
Ses baguettes en suspens au-dessus de la boite du traiteur chinois, le trentenaire lui demanda de ne pas l’oublier. Parce que lui, il ne l’oublierait pas. Un sourire timide étira les lèvres du lieutenant alors qu’il acquiesça. Victoria venait de lui confirmer qu’elle ne comptait pas l’oublier, ni tirer un trait sur sa vie « Cela signifie que tu vas revenir ensuite ? Je veux dire, vivre de nouveau ici ? ». Autant poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis cette annonce. Il acquiesça de nouveau de la tête « Bien » et lui sourit « Ça me convient ». Oui, il n’avait pas envie de perdre le contact avec Victoria, peu importe qu’elle soit au bout du monde ou du pays. Il expliqua ensuite les différents plats qui se trouvaient dans les boites en carton, et sourit de nouveau avec amusement alors qu’il se moquait gentiment d’elle « J’avais faim, et généralement ça termine dans le réfrigérateur pour le lendemain ». Donc il y en avait bien assez pour eux deux. Il la laissa prendre la boite des raviolis, et commença à manger ses nouilles qu’il tenait depuis plusieurs minutes dans la main maintenant. Un regard pour cette dernière qui se débattait avec les baguettes, et se mit à rire tout en aspirant les nouilles, réprimant un petit rire alors qu’il l’observait se rendre dans la cuisine pour prendre une fourchette « J’étais certain que tu changerais d’avis ».
Il poursuivit son repas lorsque Victoria revint sur le sujet d’eux deux. Il tourna la tête dans sa direction, aspirant la nouille qui pendait sur le coin de sa lèvre « Alors si tu ne m’oublies pas, tout est parfait » et la laissa prendre place à ses côtés, son genou contre le sien. Il reposa sa boite sur la table basse, les baguettes plantées dedans, et bu une gorgée de soda, tout en prêtant une oreille attentive à son amie, et après avoir redéposer la canette sur la table, tourna la tête en sa direction « Si tu sens que c’est nécessaire, alors fais-le, et appelle-moi autant de fois que tu le souhaites. Tu ne me dérangeras pas ». Et ainsi, il s’assurerait qu’elle allait bien. Un petit coup d’épaule « On est amis, alors tu as bien fait » et se saisit de ses baguettes et piqua un ravioli à la jeune femme, se penchant en arrière tout en riant « Bon choix ! » et ajouta « Tu en as parlé à tes parents ? ».
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Charly
Ven 29 Sep - 18:54
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -je rougis pas. » râla Vic comme si c’était quelque chose qui était totalement impossible chez elle. « -bon ok je sais pas pourquoi je suis mal à l’aise. Peut-être parce que je débarque chez toi sans prévenir et que si ma mère savait ça, j’aurai eu une leçon de moral sur mes manières. » Un appel ou un message aurait été mieux. Mais elle avait eut peur qu’il lui dise qu’il était occupé, qu’il soit encore au boulot ou qu’il prenne peur en voyant son téléphone sonnée avec son prénom écrit en gros. A moins qu’il l’ait rangé à mon boulet… aller savoir. Vic ne savait pas pourquoi elle pensait ainsi. Parce que Reyes lui avait démontré tant de fois qu’il était bienveillante et qu’il ne se forçait pas à être présent pour elle. Elle avait sans doute encore du mal à accepter son aide…
Elle avait souri en le regardant quelques instants. Ce mec était tellement un amour… « -tu dis ça maintenant… mais tu risques de le regretter. » elle retenait qu’elle pourrait venir dormir sur son canapé quand elle serait de retour en ville. C’était adorable de sa part. Précieux aux yeux de Victoria. Aucun chance pour qu’elle l’oubli. Même si dans le fond ils étaient encore des étrangers l’un pour l’autre, qu’il y avait mille chose qu’ils ignoraient l’un sur l’autre, Reyes avait une place particulière dans le cœur de Vic. Une importance particulière. Il faisait parti de ces rencontres qui change une vie, de ces gens clés qui vous ouvrent les yeux, vous montre la voie. Il était de ceux capable de vous faire sourire malgré la douleur et le chagrin. Mais il n’était pas que ça… il avait cette personnalité douce, agréable, calme… elle aimait parler avec lui. Elle se sentait bien en sa compagnie. Même si parfois elle avait cette sensation que ça pouvait être à sens unique. Il n’avait sans doute pas autant besoin d’elle. Même si sa demande avait surpris Vic. Il ne voulait pas qu’elle l’oublie… « -j’en sais rien. Mais oui, je pense que oui. Miami est ma ville, et ma famille est ici… » elle reviendrait. Elle ne savait pas quand. Mais elle reviendrait. Dans quelques temps.
« -c’est pas un peu dégueu réchauffé ? » demanda la jeune femme au sujet du repas qui se trouvait dans les boites en carton. Elle râla alors qu’il se moquait : « -je suis pas une grande habitué du traiteur chinois. Je suis plus pizza. Manger avec mes doigts c’est plus facile. » elle trouva enfin la fourchette voulu. De nouveau assise à côté de lui, elle l’écouta lui confirmer ce qu’elle devait faire. « -pardon, t’en veux ? » à la base s’il avait prit ça c’était qu’il voulait en manger non ?! « -pas encore… » marmonna Vic la bouche pleine. « -je redoute ma mère… » elle recula son dos dans le dossier du canapé, la boite et la fourchette toujours en main. Elle observa le dos de Reyes et lui dit : « -tu peux m’appeler aussi tu sais… » elle attendit qu’il la regarde et ajouta : « -on est amis, tu l’as dit. Et je ne veux pas que ça soit à sens unique. Je veux que… je veux que tu me parles de tes journées de merde, comme de tes succès. De tes coups de moue… enfin de moral en baisse je veux dire. » un sourire.
Elle avait fait son sac une semaine plus tard. Sa mère avait bien du mal à avalé la décision de sa fille. Son père lui avait donné une bombe au poivre. Devant le bus qui devait l’emmener sur les routes, elle les avait serré dans ses bras. « -ça va aller. J’en ai besoin… et je vais revenir… » sa mère avait les larmes aux yeux. Vic s’était reculée : « -tu vas me faire pleurer arrêtes… » sa mère s’était excusée. C’était dur pour elle. Vic avait fait un pas vers Reyes qui était là lui aussi. Sa capuche sur la tête, elle lui sourit, avant de passer ses bras autour de son cou sans prévenir. « -merci… je t’appelle… c’est promis. Et toi aussi hein ? » elle avait la sensation de laisser son meilleur ami. C’était assez étrange. Encore quelques secondes à le serrer dans ses bras, puis elle s’était détachée, et avait fait trois pas en arrière. Elle avait saisit son sac à dos, puis avait de nouveau embrassé sa mère et son père. Enfin, elle était montée dans le bus. Un dernier signe de la main, et elle les avait perdu de vu. Forcement, elle avait pleuré.