Tout va bien se passer… mais oui… Mais oui. Tout va bien se passer. Non. Pas du tout. Alors qu’il rentre dans les vestiaires, il remarque que la jeune femme se met de dos et l’ignore. Oh, il se doute bien que la jeune femme ne l’ignore pas parce qu’elle boude ou quoi. Elle le fait pour se protéger … et il comprend. Il comprend tout à fait, et alors que la jeune femme se change, se déshabille totalement, son corps réagit en conséquence. Parce que lui, il ne pense pas une seconde à ne pas regarder. Il ne pense pas une seconde à détourner les yeux de ses fesses rebondis qui ne demandent qu’à être prise, ou de ses seins qu’il voit à peine alors qu’elle les recouvre. Non. Lui, il ne pense pas à tourner la tête. Et son corps n’a pas besoin de plus.

Il a une érection. Là. Elle, de dos, ne pouvait le voir, mais lui le sentait et la voyait. Il la laissa partir avant et attrapa se verge pour la délaissé du besoin qu’il avait de la prendre contre un mur. Bordel. Il ne pouvait pas faire n’importe quoi. Il ne DEVAIT pas faire n’importe quoi. Avec une autre femme, la prendre comme la plus simple des jouets pour se défouler ne le dérangerait pas… mais on parle de de Kinoe et Kakashi s’y refuse. Alors, il tient sa verge et fait des va et vient jusqu’à se libérer. Il fait en sorte d’y aller rapidement, le plus rapidement possible. Il fait en sorte de le faire sans que ça se remarque trop. Il n’a pas besoin de longtemps pour l’imaginer la pénétrer et que tout se déverse. Il se sent mieux, après avoir éjaculé et avoir nettoyer, c’est pas un porc non plus. Il finit de se changer et met une serviette autour de ses hanches. Il vérifie l’état de Popolle et ça va. Il peut aller revoir Kinoe sans, trop, rougir. Il sent sa verge frémir. Il essaie d’imaginer des choses pas du tout excitante. Pas du tout…. Genre, Gaï. Ouais. Il essaie de se dire que Gaï allait débarquer d’un coup pour lui proposer un pierre-feuille-ciseau, donc pas excitant du tout, voilà. Il rentre et la voit proche de se préparer. Pour le moment, alors qu’il passe derrière elle, il a toujours sa serviette, mais son corps ainsi courbé lui donne des nouvelles idées bien salaces.

Et là, Gaï lui propose de faire des squats avec des mioches sur les épaules.

Et il continue de se déplacer pour aller s’essuyer un peu, pour ne pas penser au fait qu’elle était typiquement dans la position parfait pour lui faire une gâterie.

Et là, Gaï lui propose de faire un solitaire avec des cartes grandeurs nature.

Il la regarde se lever, se déplacer dans cette serviette qu’il aimerait cramer par la force de son esprit. Ouais. Si seulement il pouvait cramer ce tissu chiant, là. Mais s’il voit son corps, de face, nue et mouillé, puisqu’elle passe sous l’eau, il allait clairement lui faire du mal. Ou du bien. Faire n’importe quoi, on se souvient. Il se fige et laisse sa serviette alors qu’il la rejoint et n’attends pas pour rentrer dans l’eau. C’est du direct. Il se met à l’eau et il la regarde rire. Il aime son rire, même si ça fait des remous à l’eau et déplace à peine sa poitrine qui ressort du lac. Il allait lui faire l’amour.

Et là, Gaï l’oblige à faire une course de nage.

En plus, elle parle d’être à poil et elle se colle à lui. Il pencha la tête sur le côté, pas du tout en train de rigoler lui. Il est très sérieux alors qu’il passe la main derrière ses hanches pour la rapprocher, laissant les jambes de la jeune femme passer par-dessus les siennes. Et il coince son visage dans son cou pendant qu’il se concentre à ne pas penser à la proximité de la jeune femme et de son érection. Il remonte la tête.

- J’avais hâte, avoua-t-il simplement alors que sa main caresse sa peau de sa jambe, tant qu’à souffrir de ne pas devoir faire n’importe quoi… mais ça, il ne le dit pas. Il continue simplement de la caresser en silence.

Il se demande ce qu’il doit faire maintenant. Est-ce qu’il doit la caresser ? Est-ce qu’il doit dire qu’il aime être là ? Est-ce qu’il doit dire qu’il vient de se faire du bien rien qu’en voyant son dos ? NON. Surtout pas ça. Et surtout pas y penser. Merde. Il y pense encore. Alors, il pense à Gaï. C’est mieux.

A Konoha, un homme atchouma pour la treizième fois d’affilé sans comprendre qui peut bien être en train de penser à lui comme ça.

Kakashi se tient là, droit et tendu, avant de se rappeler qu'il ne devait pas lui faire du mal. Il préfère sourire. Et essaya de dire ce qu'il pense dans sa tête.

-  J'ai dû ... me faire du bien dans le vestiaire pour ne pas faire n'impore quoi tout de suite.

Bon. Bien. Voilà. On se calme et ça va aller. Elle essaye de tourner la situation à la dérision, mais Kakashi, lui, semble plus sérieux. Alors elle le laisse faire comme il veut, dans l'eau, et avec elle aussi. Elle le laisse faire, frissonne quand il la caresse. C'est vraiment, vraiment, très agréable. Elle sourit simplement, tendrement, à sa petite mignonne déclaration. Avant qu'une autre, nettement moins mignonne, ne franchisse ses lèvres.

“Tu- quoi ??”

Elle bloque, le regarde, effarée. Vraiment stupéfaite par ce qu'il vient de dire, mais aussi un peu … triste ? De savoir qu'il doit en arriver à ça pour … pour ne pas faire “n'importe quoi”. Comme il dit. Pour ne pas, peut-être, la faire souffrir. Parce qu'elle ne sait même pas quel est son nimporte quoi, alors elle ne sait absolument pas s'il va la faire souffrir ou non. Mais, il a peur. En dessous de tout le reste de ce qu'il peut ressentir, et du sourire qu'il affiche, il a peur. Kinoe fronce doucement les sourcils et baisse la tête. Elle réfléchit. Parce qu'elle ne peut pas le laisser comme ça. C'est … enfin il vient quand même de se masturber juste parce qu'il l'a vue à poil. La jeune femme pince ses lèvres. Kakashi s'est masturbé, parce qu'il était excité, parce qu'il l'a vue nue. Kinoe formule la phrase en entier, avec tous les mots, dans sa tête, et malgré le côté dramatique de la situation … elle se marre.

“Pardon.”

Qu'elle s'excuse en essayant de ne pas rire, mais son corps est quand même légèrement secoué. Elle relève la tête, se mordant la lèvre inférieure douloureuse sa mère, pour regarder Kakashi. Et rit encore.

“Désolée. Mais si j'avais su qu'il suffisait que je me promène à poil pour te faire cet effet là, je l'aurais fait plus tôt.”