J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Elle dormait mal. Toujours aussi mal. Et ce matin, elle n’avait pas entendu son réveil. Heureusement que sa mère était venue la tirer du sommeil qu’elle n’avait trouvé que vers les cinq heure du matin. Elle s’était levée avec précipitation, avait enfilé ses affaires de la veille avec la même hâte. Puis elle avait couru vers la porte en souhaitant une belle journée à sa mère, sans prendre la peine d’avaler quelque chose. Vinz avait été sympa de lui garder son poste, elle ne pouvait pas se permettre d’abuser plus. Elle ne voulait pas perdre ce job qui lui plaisait. C’était peut-être la seule chose qui lui restait de bien dans sa vie.
Mais elle s’était prise de plein fouet le torse d’un homme en sortant de l’appartement. Et pas n’importe quel homme. S’était Jacob qui se trouvait là, devant elle. Poser son regard sur son visage fut tellement douloureux. Entendre son prénom sortir de sa bouche encore plus. Alors elle avait de nouveau prit la fuite. Pas comme ça, pas maintenant, alors qu’elle ne ressemblait à rien, à peine sortie de son lit. Elle avait dévaler les marches des escaliers qu’elle connaissait par cœur, mais il avait réussi à saisir son poignet. Le souffle court, elle l’avait regardé, le cœur sur le point d’exploser. Elle eut envie de lui dire qu’elle n’avait pas une minute, qu’encore une fois ce n’était pas le bon moment pour parler. Mais elle restait là, pétrifiée sur place. Elle ne trouvait même pas assez de force pour lui répondre. Heureusement pour elle, le téléphone de Jacob semblait insisté pour que la conversation n’ait pas lieu. Elle fit un mouvement pour partir mais elle se mordit à nouveau les lèvres. Elle resta là, sans bouger, sans parler, sans même respirer.
« -je suis en retard… » avait elle répondu en parlant en même temps que lui. Se revoir ? Pour quoi faire ? Elle était en train de mourir sur place de le voir en chair et en os devant ses yeux. Sa présence était aussi douloureuse que son absence. « -je… » commença la belle brune alors que les mots restaient comme coincés dans sa gorge. « -je ne veux plus te faire de mal… » elle comprenait qu’elle était en train de lui en faire par sa seule présence ici. Il avait bien trop souffert par sa faute. Comment pourrait il trouver la force de lui pardonner ? C’était impossible. « -je dois y aller. » elle avait alors franchit la porte, et couru jusqu’au bus qui allait partir sans elle si elle ne se pressait pas. Sans un regard en arrière, elle était montée dedans. Son regard avait croisé celui de Jacob. Son cœur s’était serré si fort… Pourquoi aimé faisait-il si mal ? Elle avait été incapable de se concentrer durant la journée. Il était au courant qu’elle était revenue… Quand elle était rentrée au soir, elle avait dit à sa mère: « -tu savais qu’il venait n’est-ce pas ? » Sa mère avait fait un oui de la tête. « -tu devrais lui écrire. Vous avez des choses à vous dire. » Vic s’était mordue les lèvres. « - mi luciérnaga, la vie passe vite… et on en a qu’une… » Vic s’était mise à pleurer.
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Sam 23 Déc - 21:45
Jacob Reyes
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En se rendant chez les parents de Victoria, jamais il n’aurait envisagé croiser sa route. Et pourtant… Elle venait de le bousculer, de prononcer son prénom. Elle était rentrée d’Europe et avait repris sa vie d’antan, comme s’il ne vivait pas à Miami, comme s’il appartenait à son passé. Il aurait pu rester sur le pallier de la porte, et faire comme si de rien n’était. Oui, il aurait pu. Mais n’en fit rien. Il dévala les marches en toute hâte jusqu’à parvenir à rattraper Victoria, saisissant son poignet pour la retenir à lui. Il voulait seulement une minute. « Seulement une minute » répéta le trentenaire, presque comme une supplique. Il n’abuserait pas de son temps. Il voulait seulement si elle était revenue sur le territoire depuis longtemps. Sa réponse lui serra le cœur et il baissa les yeux « Arrête… » souffla-t-il de manière presque inaudible. C’était douloureux de l’entendre lui dire ces quelques mots. Oui, elle lui avait fait mal par le passé, mais il comprenait maintenant pourquoi. Il ne voulait pas que cette dispute, cette altercation définisse leur relation. Il voulait renouer avec elle. Il voulait qu’elle lui accorde un instant pour parler, mais elle ne lui répondit pas. Au lieu de ça, elle se mit à se hâter pour rattraper son bus et son cœur se serra en croisant le regard de cette dernière derrière les vitres poussiéreuses du transport en commun. Il la laissa s’éloigner, puis prit un taxi pour se rendre à l’hôpital où on l’attendait. Les jours qui suivirent, il avait à maintes reprises hésité à lui envoyer un message. Il tapotait sur son écran, et finissait par tout effacer… Il devait peut-être se faire une raison.
Puis un jour, il reçut un message de sa propre mère lui demandant de venir après sa journée de travail pour une urgence. C’était la mère de Victoria. Elle était venue boire le thé, et elle s’était sentie soudainement mal. Rien d’urgent, avait-elle dit. Pourtant, Jacob avait écourté sa journée, demandant à un confrère de le remplacer pour les quelques heures restantes et s’était rendu à la maison familiale. Il avait interrogé son père qui n’avait pas réellement compris la question de son fils, et lui avait indiqué la cuisine où se trouvait les deux femmes qui cuisinaient dans les éclats de rires « Tout va bien ? » « Oh mon garçon ! Tu es si prévisible ! » alors qu'elle s'était attendue à ce qu'il vienne presque immédiatement « Qu’est-ce… Vous avez l’air d’aller bien Madame Ruiz » « Je vais parfaitement bien » « Maman… Je ne comprends pas… » « Je te rassure, Victoria non plus n’a pas compris. Elle attend dans le jardin. On arrivera plus tard avec l’apéritif » . Le chirurgien avait regardé tour à tour les deux femmes « Je vois… » et s’était rendu dans le jardin d’un pas lent, les mains dans les poches, et avait sourit à l’attention de Victoria en pénétrant dans le jardin décoré pour l’occasion.
Des lanternes suspendues, de la musique en fond sonore, des amuses-bouches sur la table. Cela fit sourire le trentenaire « Toi aussi tu es tombée dans leur guet-apens » finit-il par rétorqué sur un ton léger alors qu’il s’approcha à sa hauteur. Il laissa glisser son regard sur cette dernière et osa un « Tu es vraiment belle » tout en lui adressant un sourire timide. Il finit par observer les alentours, respirant la brise légère de ce début de soirée, puis reporta son attention sur la jolie brune « Comment c’était l’Europe ? » avant de se mettre à rire nerveusement, sa main dans la nuque « Désolé… Je ne sais pas comment enclencher la conversation… » et finit par la fixer quelques secondes de trop « Tu… » mais n’eut le temps de finir sa phrase que sa mère arriva dans le jardin pour déposer des cocktails maison sur la table « Je suis déjà repartie les enfants ». Un nouveau rire, discret, jaillit de la gorge du trentenaire qui récupéra les deux verres et en tendit un à Victoria « On trinque à leurs manigances ? ».
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Dim 24 Déc - 10:46
Victoria Ruiz
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Lorsqu’elle avait décroché son téléphone, Vic avait cru tourner de l’œil. Elle avait eu besoin de s’asseoir en entendant la mère de Jacob lui dire qu’elle devrait la rejoindre. Que sa mère était ici, à la base pour un thé entre copine, mais qu’elle ne se sentait pas très bien. « -ma mère… ça va pas… je… » Vinz n’avait pas chercher à en savoir plus, il lui avait seulement demandé de se poser trois secondes et de boire un verre d’eau avant de prendre un taxi pour rejoindre sa mère et celle de Jacob. Durant le trajet elle avait regardé son téléphone, avec une envie folle d’appeler Jacob. Mais elle avait serré les dents et regarder le paysage, alors que sa jambe gauche ne cessait de bouger. La voiture avait été prise dans les embouteillages, alors Vic avait terminé le chemin en courant. Elle avait pressé son doigt à plusieurs reprises contre la sonnette, le souffle court, la peur au ventre. C’était la mère de Jacob qui avait ouvert, tout sourire. « -où est-elle ? Qu’est ce qui s’est… » mais Victoria n’avait pas terminé sa phrase en voyant sa mère apparaitre avec le même sourire. « -qu’est ce que… » elle eut l’étrange et désagréable sensation qu’on venait de lui jouer un tour. On l’invita à entrer et elle se laissa tomber dans le canapé alors que les deux copines semblaient contentes de leur coup. « -est ce que vous allez m’expliquer ?! » s’était alors énervée Vic. Elles lui parlèrent de Jacob, du fait qu’ils devaient se parler, que c’était important, qu’elle était trop têtue alors elles avaient décidé de les aider. « -en me faisant le peur de ma vie ?! Vous auriez pu m’expliquer simplement au lieu de… »« -tu n’aurais pas écouter, et tu le sais parfaitement. » avait coupé sa mère en posant sa main sur son genou, comme pour lui faire comprendre qu’elle devait baisser d’un ton. « -je m’en vais… » avait alors ajouté la jeune femme en se levant. « -oh non ! Tu n’iras nulle part sans avoir parler à Jacob ! » avait ordonné sa mère. « -vous êtes malheureux l’un comme l’autre. » avait renchérit avec bien plus de douceur la mère de ce dernier.
Vic avait soupiré et avait décidé de trouver refuge dans le jardin. Elle avait besoin d’air. Elle détestait qu’on lui force la main de cette façon. Elle ne se sentait pas encore prête. Elle ne savait même pas quoi lui dire ! En voyant ce qui attendait sur le terrasse, elle soupira de nouveau, même si un sourire tendre avait étiré ses lèvres quelques secondes. Elle n’eut pas à attendre très longtemps pour que Jacob arrive. Directement, elle sentit son cœur battre plus vite. C’était une mauvaise idée. Vic colla ses fesses contre le rambarde de la terrasse, et le regarda approcher, le cœur dans un étau. « -j’ai cru faire un crise d’angoisse… » avait elle répliqué en regardant ailleurs. Elle eut envie de lui dire de ne pas commencer. « -j’ai l’impression d’avoir 16ans et que m’a mère s’immisce dans ma vie sentimentale. » ce qu’elle n’appréciait pas, même si elle avait comprit que c’était par amour. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais détourna les yeux et se mordit les lèvres. Il avait raison, il n’y avait plus rien de naturel entre eux. « -ne te sens pas obligé de la faire… » la conversation. « -on peut aussi leur dire qu’on a parlé. » sous entendant que ça n’avait rien changé. Parce que c’était vraiment ce que pensait Vic. Que rien n’allait changer, qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. Par sa faute. Elle regarda les verres. De son côté, ça ne la faisait pas rire. Ni sourire. Elle hésita quelques secondes à prendre le verre que Jacob lui tendait. « -comme tu veux… » elle prit une grande gorgée de son verre, et laissa le silence reprendre sa place entre eux.
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Dim 24 Déc - 13:30
Jacob Reyes
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Jacob n’avait pas réfléchi une minute de plus en apprenant que la mère de la jolie brune se sentait faible. Il avait trouvé un confrère pour le remplacer et s’était précipité jusqu’à la maison de ses parents. Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que les deux femmes se portaient comme un charme, arborant un large sourire. Elles étaient parvenues à le faire venir et en compris les raisons en apprenant que Victoria était également présente, dans le jardin. Il avait donc passé le seuil de la porte pour rejoindre l’extérieur. Elle aussi avait été une victime du guet-apens. Jacob se rapprocha d’un pas lent jusqu’à elle « Elles auraient pu trouver une autre idée que celle-ci… » avait-il soufflé en imaginant, sans mal, l’inquiétude qui avait dû accabler la jeune femme en recevant l’appel de sa mère. Pour ne pas alourdir davantage cette rencontre orchestrée de toute pièce, il osa un compliment avant de sourire quand elle compara l’ingérence de leurs mères à celle qu’elle subissait lorsqu’elle était adolescente « J’ai la même sensation ». Lui aussi avait l’impression de revenir à l’âge de seize ans, mais pas pour les mêmes raisons. Il avait le cœur qui tambourinait contre sa cage thoracique, les mains moites et la bouche sèche. Il se sentait comme le jeune homme timide qu’il avait toujours été, face à la femme qu’il voulait inviter au bal de promo. Il fit une première tentative pour tenter d’enclencher la conversation, mais la remarque de Victoria le laissa sans voix. Il n’était pas obligé de faire la conversation… Ils pouvaient mentir… Jacob détourna le regard pour observer le jardin arboré de ses parents, puis s’apprêta à reprendre la parole lorsque sa mère fit irruption dans le jardin pour leur apporter de quoi se désaltérer. Il s’approcha de la table basse pour se saisir des deux verres, en tendant un à Victoria et finit par hocher lentement de la tête, portant le cocktail à ses lèvres sans mot dire. Une gorgée et il reposa le verre sur le rebord de la table basse « Si tu n’as pas envie d’être là avec moi… Tu peux partir. Je ne te retiens pas en otage » répliqua-t-il avec un sourire « Mais sache juste que tu me manques… J’avais besoin de toi. Je n’ai jamais voulu te quitter ».
Jacob s’éloigna pour venir s’appuyer contre la rambarde du jardin, observant le ciel qui changeait lentement de couleur sous l’effet du coucher de soleil « J’ai toujours aimé ce moment-ci de la journée » souffla-t-il, puis se retourna vers Victoria « J’ai compris pourquoi tu as voulu aider Roberto… C’était en mémoire de votre histoire. Je n’ai pas compris sur l’instant. Tout ce que je voyais, c’était toi qui le choisissais lui au lieu de moi… Alors qu’il n’en était rien… » il poussa un soupir « Je voulais te protéger. Je craignais qu’il te fasse du mal, d’une manière ou d’une autre… Je ne voulais pas perdre l’amour de ma vie pour un homme qui n’a pas su la chance qu’il avait de t’avoir et… » il haussa les épaules tout en fixant le sol « Je ne sais pas si tu as tournée la page, je… j’ignore tout de ta vie depuis un mois… » et changea presque de sujet « La dernière fois, je ne savais pas que tu étais revenue. Je rendais seulement visite à ta mère pour m’assurer qu’elle allait bien. Apparemment, elle est en pleine forme » répliqua-t-il tout en désignant la maison de la main avec un petit sourire en coin qui se dissipa aussitôt alors qu’il reposa son regard sur Victoria, penchant légèrement la tête et se mit de nouveau à sourire sans mot dire durant une minute ou deux, et finit par lâcher un « Tu me manques tellement que j’ai l’impression d’avoir cessé de respirer depuis ton départ, et j’ignore comment te ramener à moi. Je ne sais pas ce que je dois faire pour qu’on tire un trait sur cette période de notre histoire qui … qui est si insignifiante finalement et… et je parle trop ». Il se mit à rire face à son propre constat et se rapprocha de la table basse pour récupérer son verre.
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Dim 24 Déc - 14:39
Victoria Ruiz
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« -Elles savaient l’une comme l’autre que je ne serais pas venue si c’était seulement pour prendre un café. » avait lâché Vic toujours le même ton de voix. Leurs mères étaient de merveilleuses manipulatrices. Et celle de Vic avait raison, connaissant sa fille par cœur. Jacob sembla mal à l’aise. De son côté elle se sentait piégée. Elle n’avait pas finit de réfléchir à tout cela. Elle ne se sentait pas encore prête à le revoir. Et voilà qu’on la forçait. Elle cru bon de lui dire qu’il n’était pas obligé de lui parler, vu qu’il semblait en galère. Il n’était peut-être pas prêt non plus. Ou n’avait peut-être pas envie de lui parler ou de la voir. Même si il lui avait demandé de se voir… « -toi non, elles… si… » avait répondu la jeune femme. Elle savait parfaitement que des yeux les surveillaient discrètement de l’autre côté d’une fenêtre. Et que si elle partait maintenant, on allait la ramener en la tirant par l’oreille comme une gamine. En entendant ce qu’avait ajouté Jacob, son cœur avait comme loupé un battement. Elle avait relevé les yeux avec lenteur sur lui, et l’avait fixé en silence. Il n’avait pas voulu la quitter ? Elle avait bien du mal à croire cela. Il avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir et de ne plus avoir envie d’elle dans sa vie.
Elle n’avait pas trouvé la force de dire quoi que se soit, s’était éloignée de quelques mètres pour prendre place sur le banc un peu plus loin. Comme si ici, elle se sentait un peu moins espionné. Alors qu’il parlait du ciel, elle fixait ses pieds. Elle n’osa plus bouger alors qu’il prenait la parole et parlait de Roberto. Avec lenteur elle l’observa, écoutant silencieusement. Elle eut envie de pleurer lorsqu’il parla d’elle comme étant l’amour de sa vie. Elle avait envi de lui sauter au cou, de l’embrasser comme si sa vie toute entière. Et pourtant… pourtant elle était incapable de bouger. Tourner la page ? Non ! Comment ?! Elle imaginait que c’était lui qui avait envie d’avancer, de passer à autre chose. De l’oublier en la maudissant pour le mal qu’elle lui avait fait. Elle baissa les yeux prises en faute. Oui, elle avait prit la fuite sans rien lui dire…
Elle porta son index gauche à ses lèvres, mordillant l’ongle. C’était sur ce même poignet qu’elle avait porté durant un temps le bracelet que Jacob lui avait offert. Aujourd’hui elle l’avait retiré. Elle le gardait précieusement dans le tiroir de sa table de nuit. Ce n’était pas rare qu’elle fixe la date inscrite durant de longues minutes, durant ces nuits d’insomnie. Elle devait prendre la parole. Elle le savait. Mais elle ne parvenait pas à dire quoi que se soit. La jolie brune ferma les paupières lorsqu’il parla de cette sensation de ne plus respirer.
Une larme tomba sur son jean. Elle passa le dos de sa main sous son nez en reniflant. « -et moi je n’y arrive pas… » oui, il parlait beaucoup. Mais au moins il parvenait à mettre des mots sur ce qu’il ressentait, sur ce qu’il voulait. « -j’avais besoin de partir… rester seule dans l’appartement c’était… » elle osa le regarder avant de chercher un mouchoir en papier dans sa poche. « -je pouvais pas… ta chambre… tes affaires… c’était un rappel constant… tu m’avais… que j’avais… que j’ai… que j’ai tout gâché. » elle expira avec lenteur. « -et voilà je pleure encore… » elle leva une main parce qu’elle n’avait pas fini. Elle ne voulait pas non plus qu’il vienne la prendre dans ses bras. « -tu dis que je te manque… mais… c’est parce que tu avais l’habitude… de me voir. » elle se mordit la lèvre inférieure. « -mais est ce que tu serais capable de me regarder en face chaque jour qui passe… sans repenser à tout ça, sans doute de moi… » elle regarda son verre avant d’ajouter : « -je t’aime… ça m’a fait tellement mal de te faire mal. Je n’ai jamais autant souffert… et j’en souffre encore… mais je crois que… que tout ça prouve seulement que je ne suis pas celle qu’il te faut. Je ne suis pas assez bien pour toi. Pas assez droite, pas assez responsable, pas assez… » pas assez tout.
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Dim 24 Déc - 15:30
Jacob Reyes
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Jacob tourna brièvement la tête en direction de la maison, se doutant bien qu’ils étaient actuellement observés au travers de la fenêtre de la cuisine, profitant de la discrétion qu’offrait le rideau. Il releva ses yeux sur Victoria qui avoua qu’elle n’aurait pas fait le déplacement pour une autre raison que celle-ci. Il resta silencieux sur cet aveu, et tenta d’enclencher une conversation, mais elle l’arrêta dans son élan en lui rappelant qu’il n’était obligé de rien, notamment de discuter avec elle. Il lui rappela qu’il en était ainsi pour elle aussi. Elle pouvait partir. Mais Victoria lui rappela à son bon souvenir qu’ils n’étaient pas vraiment seuls dans ce jardin, ce qui le fit sourire « Oui, c’est peut-être un peu risqué ». Après un bref silence, Jacob décida qu’il était temps de poser des mots sur ce qu’il pensait et éprouvait. Il avait demandé du temps. Il n’avait jamais souhaité la quitter. Il n’envisageait pas son futur sans elle à ses côtés. Parce qu’elle était l’amour de sa vie, tout simplement. Maintenant, il voulait seulement savoir comment il pouvait la reconquérir, la ramener à lui et qu’ils puissent poursuivre ce qu’ils avaient commencé à construire ensemble… Puis il se tut en constatant qu’il parlait peut-être trop. Victoria parvint à le faire sourire. Timidement. Brièvement. Elle ne parvenait pas à parler. Il ne répondit rien. Jacob nourrissait le doux espoir qu’elle parviendrait à surmonter cela, et qu’à son tour, elle parvienne à trouver les mots pour décrire ce qu’elle ressentait. Même si en cet instant, ce dont il était certain, c’était qu’elle était malheureuse. Les larmes coulant sur sa peau en témoignaient pour elle… Il fit un pas en sa direction, mais la jolie brune leva la main pour l’arrêter dans son élan. Elle ne voulait pas de ça. Il accepta silencieusement en restant sur place, immobile, devant elle.
Son cœur se serra en entendant les mots rudes qu’elle osa prononcer. Elle lui manquait par habitude ?! C’était ce qu’elle sous-entendait… Et c’était douloureux à entendre, parce qu’il n’en était rien. Elle lui manquait parce qu’il était amoureux d’elle, et qu’il voulait faire sa vie à ses côtés. Il s’apprêta à la contredire, mais Victoria poursuivit. Il décida donc de ne pas l’interrompre. Mais plus elle parlait, et plus il avait mal des mots qu’elle employait. Il finit par détourner le regard et lui tourner le dos, sa main contre sa bouche. Il inspira profondément, fit quelques pas sur place, et se tourna à nouveau face à elle, ses mains posées à hauteur de sa ceinture « Tu prends donc la décision pour nous deux ? » souffla-t-il en faisant le difficile constat de ce qui se passait actuellement entre eux « J’ai vécu avec une femme droite, responsable, ambitieuse, au passé impeccable, sans ex-fiancé criminel… Et notre mariage a été un échec. Je l’ai trompé et je l’ai quitté… ». Il se dirigea vers la table basse et avala son cocktail d’une traite, reposant le verre sur le meuble qu’il fixa tout en ajoutant « Tu me manques parce que sans toi, la vie n’a plus de saveur, n’a plus de couleurs… » et releva son regard sur elle « Tu es entrée dans ma vie et en moins de temps qu’il faut pour le dire, tu es devenue la personne la plus importante à mes yeux ». Il fit un pas vers elle « Si tu penses que je peux encore t’en vouloir pour ce qui s’est passé, alors c’est que tu ignores tout de moi… Mais peut-être qu’il est plus simple de s’accrocher à cette idée, de se dire que tu n’es pas assez bien pour moi, que de battre pour nous deux… Parce que nous sommes tous les deux-là, et je suis le seul à prendre les armes pour te faire entendre raison, pour te dire que je t’aime… ». Il s’approcha d’elle, déposa un baiser sur sa joue « Je ne t’obligerais à rien dans la vie Victoria. Tu es adulte et tu sais ce qui est bon pour toi… Alors j’accepte ta décision ». Il se recula tout en lui souriant avec douceur « Si je pars, tu pourras partir aussi sans craindre nos mères. Le rouleau à pâtisserie n'est jamais très loin, alors fait attention… J’étais content de te revoir Bonito Corizòn » et lui fit un signe de main, et quitta le jardin, retournant dans la cuisine où se trouvait leurs deux mères. Ces dernières n’arboraient plus le moindre sourire « Respectez sa décision, comme je le fais. Elle a besoin de votre amour, et de votre soutien. Elle a encore du chemin à faire pour guérir et elle mérite d’être heureuse ». Il entendit sa mère murmurer son prénom « Bonne soirée maman. Madame Ruiz », et s’éloigna, quittant ainsi la maison de ses parents pour rentrer chez lui.
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Dim 24 Déc - 16:14
Victoria Ruiz
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« -non… » avait elle soufflé dans une sorte de murmure. « -je ne prends pas de décision… je pense seulement qu’elle s’impose d’elle-même. » elle n’avait même pas osé le regarder en disant cela. Roberto avait peut-être réussit à semer le doute dans l’esprit de la jeune femme. Elle ne cessait de se dire encore et encore qu’elle avait gâché le vie de Jacob, qu’il était mieux sans elle. Ainsi il ne souffrait pas. Même si de son côté, c’était l’inverse. « -notre relation aussi est un échec… » avait elle ajouté en réponse, ne comprenant pas ce qu’il voulait dire exactement en évoquant ainsi son ex-femme. Ils étaient en train de parler d’eux, pas de son passé. « -j’imagine que tu as lu ça dans un roman… » avait elle répliqué avec un bref regard. Elle n’avait jamais été une grande romantique. « -et j’ai tout gâché… » avait elle ajouté pour terminer la phrase de Jacob.
Il fit un pas vers elle et Vic le dévisagea. Il était en train de lui dire que c’était du passé ? Qu’il avait comme oublié ou même pardonné ?! « -c’est faux… » de son point de vue, elle n’avait pas le droit de se battre ou encore de le supplier de revenir. Elle avait cette sensation que quelque chose s’était brisé à jamais. Que c’était impossible de prendre leur petite vie là où ils l’avaient laissé. En tout cas, pour le moment elle en était incapable. Elle avait sans doute encore besoin de se punir. « -tu me traites de lâches… » un léger hochement de tête. Très bien. Elle encaissait. Il acceptait sa décision ? Et après il avait le culot de dire qu’il se battait ? Elle ne chercha pas à le retenir. Elle voulait qu’il s’éloigne. Parce qu’elle ne voulait pas lui faire encore plus de mal. Elle le laissa quitter la terrasse, retenant ses larmes. Une demi-heure plus tard, elle quittait la maison sans dire quoi que se soit. Elle n’avait pas envie de se justifier ou encore de s’énerver. Elle était remplie de colère. Mais elle n’avait pas le droit de la déverser sur n’importe qui. C’était contre elle et contre Roberto qu’elle devait se diriger.
Une semaine passa. Puis une autre, avant qu’elle ne se décide à appeler Jacob. Heureusement elle tomba sur son répondeur. C’était plus simple. Il n’était pas face à elle. Salut… c’est moi… enfin c’est Vic – après tout il avait peut-être effacer son numéro – je… je t’aime… je t’aime et je t’aimerais toujours. Tu as demandé du temps… j’en ai besoin aussi. Plus que toi visiblement… pour… pour me pardonner… et pour évacuer toute la colère que j’ai en moi… je… je ne veux pas… je ne peux pas te faire subir ça… alors… laisse moi encore un peu de temps… - elle raccrocha en espérant qu’elle avait bien fait. L’avenir le lui dirait.
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Dim 24 Déc - 16:34
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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En écoutant la jeune femme exprimer ce qu’elle ressentait, il avait la sensation qu’elle prenait la décision pour eux deux. Ne lui laissant d’autres choix que d’accepter la fin de leur relation « Seulement pour toi » avait-il alors soufflé, sentant que Victoria voulait le convaincre du bien fondé de ce choix qu’elle formulé seule et qu’elle lui imposait. À ses yeux, elle n’était pas suffisamment bien pour lui, pour évoluer à ses côtés. Elle énuméra tout un tas d’adjectif qu’elle n’était pas, mais lui s’en moquait. Il avait été marié à une femme telle qu’elle venait de la décrire, et ça s’était soldé par un échec. Il savait qu’avec la jolie brune, tout serait différent. Enfin, si encore elle acceptait de leur donner une seconde chance de faire la différence « Elle ne l’est que si tu décides qu’il en soit ainsi ». Si Victoria voulait que leur histoire se solde de cette manière, alors il en serait ainsi. Seulement, Jacob souffrait de cet éloignement, de cette séparation qu’il n’avait pas désiré en tant que telle. Il avait la sensation de vivre sans vraiment vivre depuis un mois. Et lorsqu’il exprima ce qu’il ressentait face à son absence, elle tourna presque ses paroles à la dérision « Je vois… » avait-il donc soufflé, se retenant de s’excuser de ne pas s’exprimer comme un dealer des quartiers défavorisés de Miami. Ces mêmes quartiers où ils avaient grandi tous les deux. « Tu as pris une décision, ce n’est pas pour autant que tu as tout gâché » et ajouta « Mais si tu penses ainsi… alors il sera difficile de réparer ce qui a été cassé », et il le déplorait. Il aurait aimé qu’elle se batte davantage pour leur histoire, pour eux deux. Mais il n’en était rien. « Qu’est-ce qui est faux ?! » finit-il par demander, intrigué par sa réponse. « Non. Je pense que tu es plus habituée à être malheureuse qu’heureuse, puis c’est plus simple… ». Alors Victoria préférait pleurer leur relation que de se battre. En ce qui le concernait, il ne comptait pas remplacer Roberto et l’obliger à poursuivre une relation qu’elle ne voulait plus. Il avait tenté. Mais il ne pouvait pas se battre continuellement contre des Moulins à Vent, si elle ne voulait plus de lui. Il abdiqua donc, déposa un baiser sur sa joue et quitta la maison.
Jacob avait repris le cours de sa vie, tentant de maintenir un semblant de constance dans son quotidien. Il avait accepté le choix de Victoria les concernant, aussi difficile soit-il. Il ne dormait pas mieux la nuit, et elle n’avait pas quitté son esprit pour autant. Mais il respectait sa décision. Enfin, jusqu’à ce message sur sa boite vocale. Elle l’aimait et l’aimerait toujours. Ça avait été ses mots. Il avait senti son cœur faire un bond dans sa poitrine et avait écouté la suite, un sourire avait lentement étiré les lèvres de ce dernier. Du temps. Il pianota sur l’écran : Je te laisse tout le temps que tu désires Bonito Corazòn. Ce qu’il fit. Il lui laissa du temps. Les jours devinrent des semaines, et des semaines des mois. Puis en début d’été, soit trois mois après leur conversation, Jacob reçut un message de la mère de Victoria, le conviant à la fête de quartier, lui et ses proches. Il connaissait cette tradition annuelle où tous les voisins se retrouvaient, souvent de même origine, festoyant tous ensemble. Il ne fut donc pas dépaysé lorsqu’il se retrouva face à un quartier entièrement bouclé, les tables ayant pris possession de la route, la musique latine résonnant en fond sonore, et cette odeur d’épices qui lui rappelait son enfance. Il évita de peu les enfants se courant les uns après les autres, et s’avança parmi la foule. La fête battait son plein depuis presque deux heures maintenant, et il était arrivé en retard à cause du travail. Il salua ses parents lorsqu’il parvint enfin à les trouver, puis ses sœurs, ses beaux-frères et la famille de Victoria, avant de la chercher du regard. Sa mère avait sourit en le voyant balayer l’assemblée des yeux « Elle est là-bas » murmura-t-elle en désignant la jolie brune au loin. Jacob resta un moment inerte, à l’observer au loin, puis timidement, combla l’espace entre eux deux, les mains dans les poches de son jean et la tête légèrement baissée. Arrivant dans son dos, il souffla à son oreille « Bonjour toi » avant de lui sourire.
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Charly
Dim 24 Déc - 17:03
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Vic avait prit sur elle. Parce qu’elle avait cette désagréable sensation qu’il était en train de l’accuser. Pourtant elle savait déjà que tout était sa faute. Et c’était pour cela qu’elle ne pouvait pas le laisser revenir ainsi dans sa vie. Pour le protéger. Parce qu’elle l’avait déjà trop fait souffrir et que pour le moment, elle n’était pas capable de lui offrir autre chose que de la colère. Or, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Il n’avait pas à subir cela. « -pourtant c’est la sensation que j’ai Jacob. » avait elle répondu d’un ton assez tranché. Elle avait tout gâché. C’était un fait. Elle se mordit les lèvres avant de lui adresser un regard sombre. Si cela pouvait l’aider à aller de l’avant. Croire qu’elle renonçait, qu’elle ne voulait pas se battre pour eux. Peut-être même croire qu’elle ne l’aimait plus. Ou qu’elle ne l’avait jamais aimé autant que Roberto… elle n’avait pas cherché à le retenir. C’était mieux ainsi. Pour le moment.
Pourtant, deux semaines plus tard, elle avait téléphoné. Elle avait été soulagée de pouvoir parler directement au répondeur. Ainsi elle pu lui avouer toujours l’aimer. Encore et toujours et surtout qu’il en serait ainsi tout le reste de sa vie. Parce qu’il était lui aussi l’amour de sa vie. Seulement, elle avait besoin de temps pour se reconstruire après tout ça. Et elle ne voulait pas lui faire enduré de la souffrance. Stop. Il avait déjà eut assez mal par sa faute. Lorsqu’elle avait lu son sms, elle avait sourit avec douceur, et avait renvoyer un merci.
Vic avait beaucoup travaillé sur elle durant ces trois mois. A grand coup de séance de psy, de sport, de prise de conscience, de tête aussi. Elle avait également reprit la peinture, cela l’aidait beaucoup. Mais elle allait relativement mieux. Assez pour avoir dit oui pour la fête du quartier. C’était important pour sa mère. Son père avait insisté également. Ce jour-là, en voyant les parents de Jacob, elle avait regardé sa propre mère. Est-ce qu’il serait là aussi ? Elle dit bonjour et s’éloigna pour discuter avec des filles avec qui elle était au lycée. Jacob lui avait fait la réflexion. Pas d’amie… alors elle s’était efforcé durant ces quelques mois de nouer de nouvelles relations. De sortir, de changer vraiment. Vic les laissa s’éloigner pour aller chercher à boire. Et puis il y eut ces mots soufflés à son oreille. Ce frisson le long de son échine. L’accélération de son souffle, de son rythme cardiaque. Elle lui sourit. « -salut… » avait elle soufflé à son tour, dans une sorte de murmure. « -Eva n’a pas su me dire si tu viendrais… » oui, elle avait posé la question. Mais elle n’était pas restée très longtemps, le ventre de la jeune femme lui faisant mal aux tripes.
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Manhattan Redlish
Mar 26 Déc - 17:30
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Jacob avait hésité quelques instants, alors assis derrière le volant de sa berline, s’interrogeant sur la pertinence de sa venue à cette fête de quartier. Il savait qu’elle y serait sûrement. Mais était-elle prête à le revoir après tout ce temps ?! Cela faisait trois mois qu’ils n’avaient pas échangé le moindre mot par message, qu’il n’avait pas attendu le son de sa voix, qu’il n’avait humé son parfum. Et pour autant, il n’avait rien oublié d’elle. C’était comme s’ils s’étaient vus pour la dernière fois, la veille au soir. Il ne l’avait pas oublié, et n’en avait jamais éprouvé l’envie. Il avait patienté, le temps qu’elle accepte cette discorde au sujet de Roberto, qu’elle termine de guérir de lui. Elle le lui avait demandé du temps, il le lui avait donné, nourrissant le doux espoir qu’un jour, ils parviendraient à se retrouver tous les deux. Pas un instant, il avait craint que ses sentiments à son encontre se dissipe avec le temps. Ce ne fut pas pour autant dénué de timidité qu’il s’approcha d’elle pour lui susurrer quelques mots pour signaler sa présence derrière elle. L’homme peu assuré et réservé qu’il était à son habitude n’était jamais bien loin, et d’autant plus en sa présence. Il suffit d’un mot pour qu’il sente son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine et le faire sourire tout autant « Je ne le savais pas non plus ». Jacob effleura sa joue de ses doigts, comme s’il n’assumait pas pleinement son geste, et reglissa sa main dans sa poche « Tu es toujours aussi belle ». Un regard pour les amies de cette dernière qui se rapprochaient d’eux deux « Je vais te laisser, tu me sembles accompagnée » et se recula d’un pas sans se défaire de son sourire « Si jamais tu veux danser… parler… boire… Ou je ne sais trop quoi… Je ne suis pas loin » et glissa sa main dans sa nuque « En tout cas, je suis heureux de te voir ici et tu es… parfaite » rétorqua-t-il avec un manque d’assurance exprimé, pour lui signifier que la fois dernière, elle se trompait en se disant qu'elle n'était pas assez. A ses yeux, elle était parfaite et il voulait qu'elle le sache.
Le chirurgien rejoignit ses deux sœurs qui s’étaient déjà attablées. Eva dévorait avec appétit tout ce qui passait sous ses doigts, ce qui amusait sa sœur ainée qui tenta de la freiner « Ton bébé va faire une overdose de bouffe mexicaine » « Chut ! C'est lui qui commande. Il m’a pris pour Uber Eats ! ». Il prit place à ses côtés, se servant un verre de soda, avant de sentir deux bras autour de son cou. Eva avait délaissé la nourriture latine pour enlacer son frère « Oh ! Tu es venue » « Comme tu peux le constater », tout en échangeant un regard avec Teresa qui avait finit par lever les yeux au ciel alors que leur jeune sœur reprenait la dégustation des plats « Tu l’as vu ? » « Oui… » tout en tournant la tête en direction de Victoria « Tu ne l’as pas invité à danser ? » « Elle était accompagnée » « Et c’est ça qui te freine ? » « Elle est occupée » « Mon dieu, tu n’y connais vraiment rien aux femmes » « Je suis poli » « Va l’inviter à danser abruti ! » avait finit par rétorquer Eva, la bouche pleine « Dépêche chtoi ». Il l’observa, perplexe « Sinon c’est moi que tu vas manger ? » et Eva lui fit un doigt d’honneur pour seule réponse, ce qui le fit rire « Va la voir. Fais-nous confiance ». Sceptique, Jacob avala une gorgée de son soda et retourna auprès de la jolie brune « Désolé de te déranger… Tu veux… » un regard pour ses sœurs qui l’encourageaient au loin « Mon dieu… » et reporta son attention sur Victoria « Ne fait pas attention à elles » et se racla la gorge « Est-ce que tu veux bien venir danser avec moi ? » et renchérit « Tu peux dire « non », même si je préfèrerais que tu dises « oui »».