J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Cela lui avait prit un peu de temps et de réflexion mais finalement Vic l’avait fait ce pas en avant. Elle avait longuement méditer sur la conversation qu’ils avaient eu. Jacob avait raison, elle ne pouvait pas seulement travailler. Il avait un emploi du temps chargé, et par conséquent, elle passait forcement du temps seul. Alors le ménage c’était sympa, mais elle avait besoin d’autre chose. Réapprendre à vraiment vivre. Et également prendre soin d’elle. Elle avait donc commencé par rappeler Judith. Cela faisait maintenant quelques semaines qu’elle prenait des cours et ça lui plaisait de plus en plus. Et puis sa collègue lui avait demandé si elle voulait venir boire un verre. Elle avait dix ans de moins que Vic… mais elles s’entendaient bien toutes les deux. Alors la belle brune avait dit oui. Et elle n’avait pas changé ses plans même si il y avait eut du changement dans le planning de Jacob. Pourtant, elle avait eut très envie de rester avec lui.
La soirée n’avait pas durée jusqu’au bout de la nuit. Elles travaillaient l’une comme l’autre le lendemain. Mais elles avaient plutôt bien discuter. Même si Vic était heureuse de rentrer et de venir se blottir contre Jacob, posant sa tête sur sa jambe. « -quoi comme pizza ? » ça dépendait de la garniture, elle se lèverait pour en prendre une part. Mais pour le moment, elle était bien là où elle se trouvait. « -c’est quoi ton… sérieusement, un livre de médecine ? » comme s’il ne pouvait lire un roman. « -enfin c’est certainement très intéressant j’imagine. » puis elle lui sourit : « -moi et bien, ça c’est plutôt bien passé. Même si les années qui nous séparent avec ma collègue me font parfois me sentir vieille ou en décalage total. Je ne suis pas si vieille que ça pourtant… » dix ce n’était pas rien. Pas la même génération, pas la même enfance, ni les même souvenir d’enfance. « -je suis contente d’y être aller, et je suis aussi contente de rentrer et de te retrouver. » elle se leva, revenant sur ses pas pour embrasser Jacob puis prit une part de pizza. Elle fit réchauffer quelques instants et revint avec une assiette. « -demain soir, je passerais voir ma mère avant de rentrer. Mon père m’a envoyé un message. Elle ne veut pas calmer son rythme mais il s’inquiète. » et elle aussi par la même occasion. Elle prit le temps de mordre dans la part de pizza, évita de justesse de s’en foutre de partout et demanda : « -est ce que tu… est ce que tu serais capable de m’apprendre à conduire ? » elle n’avait jamais passé son permis. Et c’était parfois handicapant. Cela faisait quelques temps qu’elle y pensait. « -tu es assez pédagogue pour ça, mais si tu penses qu’on va passer notre temps à s’engueuler, je vais prendre des cours… » elle serait obligé d’en prendre quelques heures, mais si elle pouvait réduire la note de frais.
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Jeu 7 Déc - 19:11
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Après leur conversation nocturne, Jacob n’était pas revenu sur le sujet. Il avait considéré la jolie brune suffisamment avertie pour prendre en considération ses conseils, qu’il jugeait avisés, et les mettre en application si elle le souhaitait. Dans le cas contraire, elle restait encore libre de mener sa vie comme elle l’entendait et d’occuper son temps comme elle l’entendait. En ce qui le concernait, il voulait seulement qu’elle soit heureuse et épanouie à ses côtés, et si cela signifiait faire de lui le centre de son univers, alors soit. Il n’aurait plus qu’à espérer qu’avec le temps, elle changerait d’avis. Mais finalement, il n’avait suffit que de deux petites semaines pour que Victoria passe la soirée avec une collègue de travail. Jacob n’avait pas posé davantage de questions. Il avait une pleine confiance en la jeune femme. Elle rentrait quand elle le souhaitait, elle passait la soirée avec qui elle souhaitait également. Homme ou femme. Cela n’avait pas la moindre importance. Il voulait seulement qu’elle se lie d’amitié avec des personnes extérieures, et notamment à son travail. Il sut qu’elle avait fait un grand pas en ce sens lorsqu’elle ne modifia pas ses plans en apprenant qu’il était finalement de repos ce soir-là. De toute manière, il aurait refusé qu’elle le fasse. Il était bien trop satisfait qu’elle passe du temps avec sa collègue de travail.
Pour sa part, Jacob avait profité de la compagnie d’une pizza et d’un livre de médecine en attendant son retour. Pour cette première soirée à l’extérieur depuis qu’ils étaient ensemble, le trentenaire avait souhaité être présent à son retour. La soirée n’avait pas duré jusqu’à tard le soir, et il avait sourit en la voyant franchir le pas de la porte. Il était heureux qu’elle rentre et encore plus qu’elle vienne se blottir tout contre lui, sa tête posée sur ses jambes « Jambon, champignon et fromage ». Rien d’original dans la pizza. Un petit rire jaillit de la gorge de Jacob quand elle constata que son travail n’était jamais bien loin « Oui, c’est très intéressant Madame Ruiz ! » et précisa « C’est un confrère qui l’a écrit. J’étais curieux ». Finalement, il n’avait que très peu vu le temps s’écouler jusqu’au retour de la jeune femme. Mais ce qui intéressait davantage le chirurgien, c’était de savoir si cette dernière avait passé une soirée agréable. « Tu n’es pas vieille » précisa-t-il avec conviction « Mais dix ans, ça commence à faire entre deux générations ». Pas la même musique écoutée durant l’adolescence, pas les mêmes films, les mêmes centres d’intérêt, voire pas le même langage employé au quotidien.
« Je suis content que tu y sois allée, mais encore plus que tu sois rentrée » rétorqua-t-il en l’observant s’éloigner, pour finalement qu’elle revienne jusqu’à lui afin de l’embrasser, ce qui le fit sourire avec amusement. Il resta dans le canapé en attendant son retour à ses côtés « Tu veux que je t’accompagne ? Je pourrais faire une petite consultation, programmer quelques examens ». Rien de bien sorcier, mais ça permettrait de rassurer tout ce beau monde, ou au contraire, d’établir rapidement un diagnostic et enclencher des soins si nécessaire. Il porta sa tasse de thé à ses lèvres quand elle lui demanda de l’aider pour apprendre à conduire et acquiesça « Je pensais que tu avais le permis, mais maintenant que j’y pense, je ne t’ai jamais vu conduire ». Maintenant, il en connaissait les raisons « Je passe mes journées avec des internes qui pensent tout savoir mieux que moi, jusqu’à prendre le risque de tuer mes patients, et je n’ai jamais élever la voix. Alors ça devrait bien se passer » répliqua-t-il avec un sourire « C’est une automatique, ça devrait bien se passer » et reprit une gorgée de café, rétorquant le visage caché « Rappelle-moi juste d’appeler l’assurance » et se mit à rire « Je plaisante » et se pencha pour embrasser son cou « On aura une nouvelle excuse pour passer du temps rien que tous les deux. Par contre, je dois t’avertir, je n’accepte que les paiements en nature ».
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Charly
Jeu 7 Déc - 21:16
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Il était resté classique sur la pizza, et sur son déroulé de fin de soirée. Enfin, ils l’avaient été tout les deux. Vic n’avait pas accepté l’invitation à poursuivre la soirée plus longtemps. Elle bossait le lendemain, et tenait à pouvoir passer une ou deux heures avec Jacob, ce soir. Elle avait mangé de la pizza tout en lui racontant sa soirée. Elle lui avait demandé de lui apprendre à conduire et elle avait finit pour lui avouer qu’elle était retournée au cours de dessin. Que ça lui faisait du bien. Les premier cours de conduite avait été catastrophique. Vic n’était pas l’élève la plus patiente du monde, il fallait le reconnaitre. Mais de semaines en semaines, elle s’améliorait. Trois mois plus tard, elle passait son permis et l’avait réussit haut la main. Doucement, la vie reprenait sa place et eux trouvait leurs marques.
Jusqu’à ce jour de repos. Elle était sortie courir. Juste une petite heure. Lorsqu’elle était rentrée à l’appartement, elle avait trouvé étrange qu’elle n’ait pas fermé à clé. Elle cru que Jacob était rentré. Alors, elle était arrivée en souriant, tout en lançant un : « -je suis là, tu es déjà rentrée ? » mais elle était restée figée sur place. De surprise elle en avait fait tomber ses écouteurs sur le parquet. Dans le salon se tenait un homme qu’elle ne connaissait que trop bien. Vic sentit son sang quitter son visage. « -Roberto… » elle cru avoir une vision alors elle ferma les yeux avant de les rouvrir et de le voir toujours là, debout prêt du canapé. « -je deviens cinglée… » avait elle soufflé en se tenant le front et commençant à faire les cent pas. « -qu’est ce qui va pas chez moi… » elle se parlait toute seule, voulant se persuader qu’elle était en train d’halluciné parce qu’elle manquait de sucre.
Et puis elle l’avait fixé du regard. Elle s’était mordue la lèvre inférieure. « -c’est impossible… » c’était tout simplement impossible qu’il soit là. Pourtant, elle le voyait bouger, elle sentait son parfum… « -c’est impossible… tu es… » elle ne parvint pas à terminer la fin de sa phrase. Elle ne parvenait pas non plus à faire un pas vers lui. Totalement pétrifié sur place. « -ils m’ont… ils m’ont dit que tu étais mort… » et voilà qu’elle pleurait. Une main en avant, comme pour lui éviter d’approcher : « -j’ai pleuré sur sa tombe… je… c’est impossible. » elle ne parvenait pas à y croire. Elle était sous le choc…
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Manhattan Redlish
Jeu 7 Déc - 21:47
Roberto Andrea
J'ai 35 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis un ex-taulard et je m'en sors pas vraiment bien, en fait. Sinon, grâce à ma malchance, je suis eh bien je ne sais pas vraiment et je le vis plutôt plutôt mal.
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Dans quelques jours, cela fera un an, jour pour jour, que le nom de Roberto Andrea avait été gravé à jamais sur son épitaphe. Un an que le lieutenant Reyes avait retrouvé son corps calciné à quelques kilomètres du centre-ville de Miami, son collier autour du cou. Un an que sa petite-amie réapprenait à vivre sans lui, aux côtés d’un autre homme qui semblait la rendre heureuse à son tour… En réalité, cela faisait un an que Roberto arpentait le continent pour tenter de rassembler la somme d’argent qu’il avait dérobé à un dénommé Juan Alvarez, qui se trouvait à la tête d’un des gangs les plus dangereux de Miami et qui n’aspirait qu’à une chose, que ce dernier rejoigne l’au-delà. C’était chose faite. Il avait orchestré son décès avec minutie, en brûlant le corps de ce sans-abris qu’il avait retrouvé mort en sillonnant les rues de Floride, et avait soigneusement disposé son collier, un bijou de famille qui était transmis de génération en génération. Il savait que tôt ou tard, il parviendrait à le récupérer. En attendant, il allait devenir la propriété de la police de Miami jusqu’à son grand retour. Et ce grand retour, c’était aujourd’hui. Il avait disposé le sac plein d’argent au pied de Juan Alvarez qui était presque tombé dénue en constatant que Roberto était revenu d’entre les morts. Ç’en était suivi une longue conversation, quelques coups au titre des pénalités de retard, et il avait laissé le latino repartir vivant de son antre, en lui conseillant de ne plus jamais recroiser sa route à l’avenir.
Sa prochaine destination était l’amour de sa vie, celle qui avait tant pleuré sa disparition, celle qui avait su au fond d’elle qu’il était toujours de ce monde. Victoria. Cela faisait plusieurs semaines qu’il rôdait autour de l’appartement qu’elle partageait avec ce flic. Qui aurait cru qu’elle le remplace par un homme de loi ?! C’était tapi dans l’obscurité, derrière des buissons, qu’il avait vu s’éloigner pour son footing journalier. Ce fut ce moment opportun qu’il choisi pour gravir les étages jusqu’à son appartement et força la porte comme il avait appris si jeune. Lorsqu’il sentit la poignet tournée dans sa main, un rictus vint déformer ses lèvres. Il était satisfait de voir qu’il n’avait perdu son talent inné en matière de crochetage de serrure. En pénétrant dans l’appartement, il avait pris un instant pour observer les lieux, la décoration, puis avait visité en toute quiétude l’endroit et avait fini par se servir une bière en attendant patiemment l’amour de sa vie.
Debout dans le salon, il s’était lentement retourné pour faire face à Victoria, restant silencieux à sa question qui ne le concernait aucunement. Il lui sourit en soufflant un « Bonjour Mi Vida » tout en faisant un pas en sa direction. Son retour d’entre-les-morts ne laissait pas insensible la jeune femme « Non, non. Je suis bien là » rétorqua-t-il avec un peu trop de hâte, déposant sa bière pratiquement terminée sur le rebord de la table basse. « Vic’, c’est moi… ». Il la laissa garder une certaine distance avec lui. Il ne voulait pas la brusquer. Elle le pensait mort, elle s’était reconstruite sans lui, et voilà qu’il apparaissait soudainement devant elle comme si rien de tout cela ne s’était produit. « C’est ce que j’ai voulu faire croire pour nous protéger tous les deux ». Malgré la main qu’elle dressait entre eux deux, il s’approcha de cette dernière « C’était moi au Guatemala Mi Vida. Je voulais te prévenir, mais il y avait ce flic et… Il a tout foutu en l’air ». C’était le moins que l’on puisse dire. « Je vais tout t’expliquer » et lui saisit la main pour la poser sur son cœur « Tu sens ? C’est moi. Je suis vivant, et je suis revenu pour toi bébé, mais avant, je vais avoir besoin de ton aide ». Il était peut-être parvenu à restituer l’argent à Juan Alvarez, mais il n’en restait pas moins que la police le croyait mort et qu’il allait devoir justifier de l’identité du mort qui avait pris sa place six pieds sous terre, ainsi que cet argent volé dont ils avaient sûrement entendu parler… « Tu es toujours aussi magnifique Vic’ ».
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Charly
Ven 8 Déc - 9:45
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Son psy le lui avait confirmé, elle avançait bien. Grâce au séance, mais aussi et surtout grâce à Jacob. Elle se sentait bien avec lui, bien dans son couple. En sécurité, en confiance… Doucement elle apprenait à s’écouter plus, à prendre du temps pour elle. Il y avait des jours plus sombres que d’autres, forcement. Lorsqu’un souvenir venait envahir son esprit et lui serrer le cœur. Ça avait été le cas ce matin. Elle avait rêvé de Roberto durant la nuit… Un rêve dans lequel il lui disait qu’il était vivant. C’était donc l’esprit assez perturbé qu’elle s’était levée, ayant fait croire à Jacob qu’elle dormait encore lorsqu’il était venu l’embrasser avant de partir pour sa journée de travail. Elle avait décidé d’aller courir, musique dans les oreilles pour se vider l’esprit. Ce n’était qu’un rêve. Elle s’était martelé cela depuis qu’elle avait posé les pieds au sol.
Mais lorsque son regard s’était posé sur l’homme debout dans le salon, son cœur avait comme cessé de battre. Elle se sentit devenir livide. Parce que cet homme n’était pas un étranger. Il s’agissait bien de son fiancé décédé un an plus tôt. Roberto était là, et ce n’était pas son imagination qui lui jouait des tours. Elle voyait son torse se soulever, elle sentait ce parfum qu’elle connaissait par cœur. Et puis il avait ouvert la mouche. Ce petit nom. Mi Vida… il l’avait appelé ainsi dès leur premier baiser. Pour le moment, Vic ne parvenait pas à réaliser ce qui était en train de se passer. C’était du délire. Impossible. Ce mot elle venait de le répéter plusieurs fois… Il était là… Mais pourquoi ?! Comment ?! « -quoi ? De qui ? » nous protéger ? Elle était sous le choc. Il avait sans doute de la chance sinon elle aurait laisser sa colère se déverser sur lui. « -c’était toi ? » elle eut soudainement la bouche sèche et la sensation de manquer d’air. « -pourquoi… » elle ne parvenait même pas à aller au bout de sa question. Elle chercha à tâtons le fauteuil devant elle, pour s’y accrocher, ou s’y assoir. Mais Roberto se saisit de sa main. Vic se figea. Elle se mit à pleurer en sentant les battements du cœur de Roberto. Elle recula d’un pas et son regard changea. Besoin de son aide ?
« -non… non… ne commence pas… » elle les connaissait ses paroles. Elle les avait aimé, mais aujourd’hui. Aujourd’hui les choses étaient bien différentes. Cela faisait un an qu’il avait disparu de façon tragique. Un an qu’elle tentait de se reconstruire. Et il se pointait là, comme une fleur. Entrait par effraction chez elle ! Enfin chez eux ! Oh mon dieu Jacob… « -tu ne peux pas rester ici. » non, c’était hors de question.
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Ven 8 Déc - 11:32
Roberto Andrea
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Roberto avait conscience que son retour d’entre-les-morts n’était pas sans conséquence, et que celle qui avait été sa fiancée parvenait difficilement à réaliser qu’il était devant elle en cet instant. Pourtant, c’était bel et bien le cas. Cela faisait un an qu’il attendait cet instant, de pouvoir la retrouver, de pouvoir la serrer dans ses bras, et qu’ils poursuivent ce qu’ils avaient prévu avant qu’il ne disparaisse brusquement. Il n’avait pas tiré un trait sur elle. Elle était et restait l’amour de sa vie. Il voulait que ce mariage ait lieu, qu’ils s’unissent devant Dieu et leurs familles. Mais pas maintenant. Avant, il devait être innocenté aux yeux de la justice au risque de passer les dix prochaines années derrière les barreaux. Ce qui était inenvisageable. Pas après un an de cavale. Il était fatigué et aspirait à une vie plus sereine avec Victoria. « De Juan Alvarez et de ses sbires. Mais c’est terminé tout ça bébé. Je lui ai rendu l’argent » et montra son visage quelque peu tuméfié « J’ai payé ma dette ». Il voulait la rassurer sur ce danger qui avait plané sur eux par sa faute. C’était terminé maintenant. Un sourire étira les lèvres de Roberto tout en acquiesçant « Oui, bien sûr que c’était moi » et s’approcha d’elle « Mi vida, je ne t’ai jamais vraiment quitté… ». Ce qui n’était finalement pas tant le cas de cette dernière qui avait trouvé l’amour dans les bras d’un autre homme. Il se rapprocha d’elle, réduisant l’espace entre leurs deux corps et posa la main de Victoria sur son cœur. Il battait bien dans sa poitrine. Il était vivant.
« Commencer quoi ?! » rétorqua-t-il avec un sourire charmeur dont il avait le secret « Je n’ai plus le droit de dire à la femme que j’aime qu’elle est magnifique ?! » et ajouta « Mes sentiments n’ont jamais changé Vic’ et je sais qu’il en est de même pour toi ». Il avait d’y croire. Elle l’aimait toujours. Ce lieutenant n’était qu’une passade. « Pourquoi ? Tu as peur que ton nouveau petit-ami fasse ma connaissance ? » et ajouta « Un flic ?! Vic’, vraiment ?! Tu n’aurais pas pu trouver … Je ne sais pas moi, un vrai mec ». Il glissa une mèche de cheveux derrière son oreille, avant de caresser sa joue « Tu m’as tellement manqué… » et laissa sa main glisser le long de son bras « On était bien tous les deux… J’ai été qu’un idiot. J’ai tout sacrifié pour du fric. Mais je suis là maintenant ». Il lui sourit « On a encore un peu de temps avec ton Lieutenant rentre, non ? En souvenir du bon vieux temps » et déposa ses lèvres sur les siennes, puis se recula avec lenteur « Je vis chez Armando en ce moment. Pas besoin de te cacher chez lui », et se recula sans la quitter du regard, se saisit de sa bière qu’il termina d’une gorgée « Tu m’as vraiment manqué Mi Vida ».
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Ven 8 Déc - 14:41
Victoria Ruiz
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« -mais quelle dette ? » il lui manquait beaucoup d’éléments pour tout comprendre. Elle parvenait à peine à assimiler le fait qu’il était là, bien vivant devant elle. Alors comprendre le reste… Dans d’autres circonstances, Vic se serait sans doute mise à pleurer de joie, lui aurait sauté au cou avant de l’embrasser à pleine bouche. Seulement… seulement les choses avaient changé. Seulement du temps avait passé… Et après avoir passé presque quatre mois dans sorte de brouillard de dépression, Vic avait décidé de reprendre sa vie en main. D’avance sans lui. Et aujourd’hui c’était Jacob qu’elle aimait. Le fait qu’elle ne bouge pas en face de Roberto lui prouvait que ses sentiments pour lui s’était flétrit, autant que les fleurs sur sa tombe. A mesure qu’il parlait, elle sentait naitre une colère sourde en elle. Et bientôt elle reviendrait à la raison, à la réalité et elle ne serait plus capable de la contenir. Il était là… vivant… elle sentait son cœur battre sous ses doigts… et ses larmes couler sur ses joues.
« -non. Non tu ne sais rien. Rien de moi. » elle venait de prendre un ton bien plus froid. Elle avait serré la mâchoire. « -une année Roberto… ça fait un an que tu es mort ! » il n’avait pas disparu, il n’était pas partie se cacher. Il lui avait fait croire qu’il était mort ! « -est ce que tu as pensé une seule secondes à moi ? A ce que j’allais vivre ou éprouvé en ta sachant mort ! » voilà, la colère commençait à se déverser. Elle avait plissé les yeux : « -comment sais-tu que… » depuis combien de temps est ce qu’il l’observait de loin, sans trouver judicieux de lui dire qu’il était vivant ? « -tais toi. » pour ne pas lui dire de la fermer. « -si je suis encore vivante c’est uniquement grâce à lui ! » elle ferma les yeux. Elle avait envie de le repousser, de lui dire de ne pas la toucher mais elle restait comme pétrifié sur place. Son cœur s’emballa lorsqu’il caressa sa joue. Elle ne répondit pas à son baiser. Et détourna le visage lorsqu’il recula le sien. « -je… » elle ne comprenait pas sa phrase. « -je ne me cache pas ici… je vis ici. Avec lui. Parce que je l’ai choisi. » ce n’était pas une manigance pour rester en sécurité.
Elle se pinça les lèvres. Elle se sentait comme partagé. Ecartelée même. « -toi aussi… » bien sur qu’il lui avait terriblement manqué. « -mais tu m’as délibérément abandonné. » oui, parce que c’était ce qu’elle comprenait. Que c’était calculé. Que c’était prévu et qu’il n’avait pas prit en compte ce qu’elle pouvait vivre après sa mort. « -je t’ai enterré Roberto. J’ai payé tes obsèques… j’ai pleuré sur ta tombe… j’ai… » mais elle garda le reste pour elle. Lui dire qu’elle avait voulu mourir pour lui, c’était lui prouvé qu’il avait encore de l’importance. Sauf que… c’était différent aujourd’hui. « -si tu savais comme je t’en ai voulu… et je t’en veux encore plus maintenant, alors que je comprends que tout ceci était… voulu, calculé ou je ne sais quoi. » à nouveau elle ferma les paupières. « -on aurait pu être heureux Roberto. On avait pas besoin de fric, je voulais pas d’un grand mariage… mais tu… » elle glissa ses deux mains dans ses cheveux, inspirant à fond avant de demander : « -depuis combien de temps est ce que tu me suis ? » elle avait besoin de savoir.
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Ven 8 Déc - 15:07
Roberto Andrea
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« C’est compliqué Vic’ » avait-il répondu alors qu’elle posait des questions, et il se rappela à qui il s’adressait, il décida donc d’expliquer, dans les grandes lignes, les raisons de sa disparition « Juan m’a confié une mallette pleine de fric pour payer une cargaison de drogue qui arrivait à Baltimore. C’était si simple. Je me suis dit que ça règlerait tous nos problèmes Mi Vida, qu’on pourrait ensuite mener la vie dont on a toujours rêvé. Fini les jobs de merde, et à nous le soleil toute l’année et le mariage dont on a toujours rêvé. Je me suis donc barré avec l’argent. Mais ce putain d’Alvarez a envoyé ses hommes me traquer. Mais c’est bon bébé, c’est réglé. Je lui ai rendu l’argent ». Tout ça était derrière lui dorénavant. Il ne lui restait plus qu’à expliquer à la police qu’il était de nouveau vivant, qu’il n’avait pas tué ce sans-abris, et que l’argent volé avait été restitué à son propriétaire. Maintenant, Roberto souhaitait se ranger. C’était terminé pour lui les deals de ce genre. Il voulait trouver un travail honnête et fonder une famille avec Victoria. Il l’aimait toujours, et il savait qu’il en était de même pour lui, peu importe si elle lui assurait le contraire en cet instant « Je te connais par cœur Vic’. Tu es juste en colère parce que je t’ai menti. Ça passera ». Ce n’était qu’une question de temps. Elle finirait par succomber à sa gueule d’ange. Ils se disputeront et finiront par s’envoyer en l’air comme jamais auparavant pour se pardonner mutuellement des paroles prononcées. « Je ne suis pas mort ! » rétorqua-t-il avec son petit sourire en coin.
Il détourna momentanément le regard quand elle évoqua son égoïsme face à cette situation. Oui, il avait disparu et oui, il n’avait pas pensé à elle sur l’instant, mais c’était pour son bien. « Je devais te protéger. En me sachant mort, ils allaient arrêter de me chercher et ne chercheront pas à te faire de mal » et ajouta « J’ai tenté de te dire que j’étais en vie au Guatemala, mais tu as préféré croire ton lieutenant à la con ! » dont elle était finalement tombée amoureuse. Un lot de consolation. Maintenant qu’il était de retour, il ferait tout pour l’écarter du chemin de Victoria et qu’elle se rende compte que c’était lui qu’elle aimait « S’il te plaît Vic’, tu me connais » avait-il répondu à sa question à demi-mot. Quand elle évoqua cet homme, la manière dont il l’avait aidé à rester envie… Roberto serra aussitôt la mâchoire « Il a été adorable avec toi, je penserais à le remercier la prochaine fois que je le verrais ». Il ne voulait pas l’entendre parler de ce lieutenant Reyes ou encore des sentiments qu’elle avait avec lui. Ils pouvaient être heureux tous les deux et tenta de le lui faire comprendre en l’embrassant. Elle ne répondit pas au baiser. Ce n'était que partie remise « Tu n’as pas mis longtemps à le choisir à ce que je constate ». Oui, il était amer et comme toujours, il parlait sans réfléchir aux conséquences que cela pouvaient engendrer sur la jeune femme.
Un sourire finit par étirer les lèvres du criminel quand Victoria finit par abdiquer. Il lui avait manqué. « Pour te protéger Vic’ ! » avait-il rétorqué en haussant la voix, prenant soin de détacher les mots pour qu’elle les comprenne « Je ne me suis pas amusé non plus durant un an ! Je n’ai pas pu rester plus d’une semaine au même endroit, et quand je reviens à Miami, je vois que ma copine se fait sauter par un autre ! ». Il fit quelques pas sur place, tel un lion en cage et reposa son regard sur celle qu’il aimait « J’aurais voulu faire autrement Mi Vida, crois-moi » souffla-t-il en revenant jusqu’à elle, entourant son visage de ses mains « Crois-moi… Je t’aime comme un fou et cette année loin de toi a été une torture pour moi… ». Il retira ses mains de son visage sans pour autant se reculer « Je voulais ce qui avait de mieux pour toi, que ça soit le plus beau jour de notre vie. Mais c’est terminé tout ça. Je vais me trouver un job honnête et je vais te prouver que je t’aime chaque jour. Ok ?! » et haussa les épaules à sa question « Quelques jours au Guatemala, mais tu n’étais jamais seule… Puis ça doit faire un mois que je suis revenu à Miami » il poussa un soupir « Tu es colère, tu m’en veux, je le comprends. Mais je te rembourserais l’enterrement jusqu’au dernier centimes, et tout ira pour le mieux tous les deux ».
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Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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« -et bien explique moi maintenant que tu es là ! » avait elle répliqué avec une pointe de colère dans la voix. Compliqué… elle n’avait jamais été débile. Et si il était là, c’était avant tout pour qu’elle l’aide. C’était certainement sa première raison de sa présence d’ailleurs. Elle avait besoin de savoir, de comprendre. Pour déterminé si elle pouvait encore lui faire confiance, ou si elle avait vraiment été aveugle durant des années. « -Juan ? Comment est ce que tu as pu embarquer mon frère là-dedans ? » elle espérait vraiment que c’était d’un autre homme qu’il parlait. Parce qu’elle n’avait pas envie de croire que son propre frère lui avait menti en la regardant droit dans les yeux. « -ce jour là… quand tu es parti, tu m’as juré les yeux dans les yeux et sur notre amour qu’il n’y avait rien de louche. Que tu ne ferais rien qui te mettrait en danger Roberto ! » elle l’avait pointé du doigt, en larmes, en éclatant de colère. « -non… non… ça passera pas… » non, c’était trop. « -tu n’as pas la moindre idée de ce que j’ai enduré depuis que tu… » elle serra les dents en regardant ailleurs. A pleine une heure en face à face qu’ils étaient en train de se déchirer. « -pour moi si. Tu l’as été. » et elle n’allait pas être capable de faire comme rien ne s’était passé.
« -me protéger ?! » l’avait elle coupé. « -tu n’aurais jamais dû accepter de faire ça ! C’est comme ça que tu m’aurai protégé ! » elle avait parlé en même temps que lui. « -me faire du mal ?! Je me suis fais tabassé en te cherchant ! Un homme est venu m’agresser ici pour ton fric ! » c’était comme ça qu’il avait cherché à la protéger ?! Elle avait été à deux doigts de parler du bébé qu’elle avait perdu, mais elle garda l’information pour elle. Il n’avait pas à savoir. Pas comme ça. Pas maintenant. « -je t’interdit de parler de lui comme ça ! » oh non, elle lui interdisait de dire quoi que se soit au sujet de Jacob. A cause de cette intervention au Guatemala, elle avait mis en péril son amitié avec Jacob. Elle avait cru être devenue folle !
« -je pensais te connaitre… » c’était totalement différent. Il était en train de lui apporté les preuves de l’homme qu’il était. Il avait été capable de lui mentir en la regardant droit dans les yeux. De lui promettre que ce n’était rien, qu’elle se faisait des idées. « -il m’a sauvé la vie ! » ce n’était pas se montrer adorable. Elle avait ensuite écarquillé les yeux. Il était hors de questions qu’ils se rencontrent. Jamais. Il osa déposer ses lèvres sur les siennes. « -tu m’as abandonné Roberto ! Tu étais mort ! Comment peux-tu me reproché d’avoir osé vivre à nouveau sans toi… » il n’avait pas conscience du mal et de la douleur que sa perte lui avait fait. « -parce que tu m’as mise en danger ! » avait elle crié plus fort en insistant sur le pronom personnel. Tout était de sa faute ! A lui !
Elle serra les dents. C’était comme s’il venait de la gifler ou l’insulter en la traitant de trainée. Il l’obligea à le regarder, ses mains autour de ses joues lui faisait mal. Elle avait de nouveau les larmes aux yeux. Elle connaissait se comportement par cœur. Cela entrainait généralement de la culpabilité chez elle, une réconciliation sur l’oreiller. Des excuses fiévreuses. Mais aujourd’hui c’était terminé. Elle ne le dit pas à voix haute. Mais non, elle n’était pas d’accord avec ce qu’il avait prévu pour eux. « -un mois… » cela faisait un mois qu’il était revenu et qu’il n’avait pas trouvé judicieux de lui dire plus tôt ?! « -j’en ai rien à foutre de l’argent. » ce n’était pas ce qu’elle lui demandait. « -tu ne peux pas réapparaitre ainsi et croire que tout sera comme avant. Parce que… parce que tu es mort, qu’une partie de moi est morte avec toi le jour où ils ont fait descendre ce cercueil dans le caveau. » elle se pinça les lèvres, tentant de maitriser sa colère. « -tu as fais tes choix sans moi. Aujourd’hui ma vie a changé. J’ai changé. Tu as renoncé à nous et tu as sacrifié notre amour le jour où tu m’as menti et où tu es parti en ayant conscience des risques que tu prenais. »
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Ven 8 Déc - 16:23
Roberto Andrea
J'ai 35 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis un ex-taulard et je m'en sors pas vraiment bien, en fait. Sinon, grâce à ma malchance, je suis eh bien je ne sais pas vraiment et je le vis plutôt plutôt mal.
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C’était sans surprise que Victoria voulait des explications sur les raisons qui l’avait poussé à se faire passer pour mort durant toute une année. Il expliqua donc sa rencontre avec Juan, cet argent qu’il avait finalement gardé pour lui au lieu de l’échanger contres des centaines de kilos de drogue à revendre ensuite sur le marché, et comment il avait réglé sa dette il y a quelques jours. Il avait ensuite froncé les sourcils lorsqu’elle évoqua son frère, et mit une petite seconde avant de percuter et se mit à rire « Non, pas Juan ton frère. Juan Alvarez. C’est lui qui détient le marché de la drogue sur Miami » et lorsqu’il l’avait rencontré, il y avait vu une aubaine, une manière de se faire du fric facilement. « Si je t’avais dit la vérité, tu m’en aurais empêché et c’était notre seule chance de couler des jours heureux. J’en avais marre de devoir vendre des burgers dans un fast-food à longueur de journée. Je mérite mieux et toi aussi ! Je ne pensais pas que ça partirait en couille de la sorte, c’est tout ! ». Victoria devait comprendre qu’il avait dû faire des choix pour eux deux, pour qu’ils aient enfin une vie meilleure. Seulement, ça n’avait pas tourné aussi bien qu’il l’aurait pensé et se faire passer pour mort avait été sa seule chance de s’en sortir. « Je sais que j’ai fais une connerie Vic’, mais tu dois me pardonner. J’ai compris maintenant. C’est terminé les magouilles. Je te le promets » avait-il rétorqué avec conviction, à la limite de la supplique. Elle devait lui pardonner. « Mais c’est terminé tout ça. Je suis là maintenant ». Il n’était plus six pieds sous terre.
La jeune femme devait comprendre qu’il avait fait tout ça pour la protéger elle. Enfin, c’était l’idée première, mais lorsqu’elle lui expliqua qu’elle s’était faite agresser à deux reprises, Roberto avait froncé les sourcils. Il tombait dénue face à ses révélations « Je… je n’en savais rien. Mi Vida, tu sais que je ne t’aurais jamais mis en danger ! Tu le sais ça ! ». Il était fou d’elle, et c’était envisageable qu’elle puisse courir un quelconque danger par sa faute. Mais tout aurait pu être différent si au Guatemala, ce flic à la con ne l’avait pas poursuivi dans les ruelles de la capitale « Tu ne vas pas me dire que tu es dingue de lui maintenant ?! S’il te plaît » répliqua-t-il en riant presque, trouvant l’idée plus que saugrenue. Il n’était qu’un lot de consolation. Elle finirait par se rendre compte, maintenant qu’il était bel et bien vivant, que c’était lui qu’elle aimait. C’était son nom à lui qu’elle voulait porter, et pas celui du Lieutenant Reyes. « S’il te plaît Vic’, tu me connais. Ce n’est pas un an qui a tout changé ». Pourquoi ne comprenait-elle pas que lui aussi en avait souffert de cette distance ?! « Je le remercierais alors de t’avoir sauvé la vie ! », mais maintenant, le flic devait dégager du paysage. D’autant plus qu’il dirigeait relativement mal qu’elle ait aussi vite retrouver l’amour alors que ça ne faisait pas encore un an qu’il avait disparu « Un an Vic’ ! Un an ! Tu me disais m’aimer et il t’a fallu moins d’un an pour tomber dans les bras d’un autre mec, et un poulet en plus ! ». Il détourna le regard, la mâchoire serrée, ses muscles dansant sous sa peau « Je ne l’ai pas fait exprès ! ».
Ce n’était pas souhaité. Roberto n’avait jamais souhaité disparaître durant un an pour finalement retrouver la femme qu’il aimait se faire sauter par un autre homme. Il ne s’excusa pas des mots employés. Elle le connaissait, peu importe ce qu’elle pouvait dire à ce sujet. Il se rapprocha d’elle, entourant son visage de ses mains avec violence. Il voulait qu’elle écoute ce qu’il avait à dire. Il l’aimait et elle le savait. Elle l’aimait lui aussi. Il suffisait seulement qu’elle en prenne conscience, que la colère à son encontre s’estompe. Il retira ses mains de ses joues sans pour autant reculer « Je devais régler le problème avec Alvarez et il n’était pas vraiment à ma disposition alors garde tes reproches Vic ». Un soupir et se recula finalement d’un pas, ses mains sur ses hanches, à faire quelques pas sur place tout en écoutant la jeune femme, les dents serrées « Je suis revenu pour toi ! J’ai commis des erreurs, comme toi tu en as commis aussi. Mais je suis revenu, putain ! » et poussa un soupir en revenant vers elle, ses mains saisissant ses mains « On peut tout reconstruire tous les deux. On aura ce mariage que tu as tant voulu, en petit comité, rien que tous les deux et nos proches… » et vint poser son front contre le sien « Je suis fou de toi Mi Vida, tu ne peux pas m’abandonner, pas maintenant alors qu'on une seconde chance tous les deux », et recula à peine le visage en souriant « Il y a quelques mois, on aurait fait l’amour sur ce canapé comme jamais. Tu aurais crié mon nom. On se serait pardonné ainsi » et posa sa main sur sa joue « J’ai envie de te retrouver, de toi » en venant embrasser son cou.