Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
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Edward
Mar 30 Jan - 19:31
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Merde ! Désolé ! Glissais-je à la jeune femme qui venait de vomir son dernier repas. Évidemment, maintenant, elle me fait clairement la tête. Comme pour montrer à quel point elle m’en voulait, elle retire rageusement le gilet rouge pour l’éjecter à l’arrière. Alors, à bout, elle se cale contre la vitre, fermant les yeux pour respirer profondément.
Hélas, en passant devant la voie d’insertion suivante, ce n’était pas une mais quatre voitures de police qui se lançaient à notre poursuite.
Fais chier ! Tant pis pour les tapis ! Lançais-je.
De nouveau, j’enfonçais brutalement l’accélérateur, poussant le moteur à plein régime dans un rugissement infernal. J’atteignais les 200 Km/h, frisant parfois avec les 210. Je slalomais entre les voitures, pilant de temps en temps pour repartir de plus belle. La pauvre Sandra se retrouva baladée dans tous les sens, bringuebalée comme un sac de fringues, secouée comme un prunier à la saison de la récolte. Aussi, pour tenter de limiter son désagrément, je profitais qu’elle venait de me percuter pour passer mon bras droit sous son aisselle, la tenant ainsi contre moi. Immédiatement, elle se retrouvait moins ballottée.
Heureusement, car cette fois-ci, les flics se débrouillaient bien mieux. Il me fallut près d’un quart d’heure pour les semer en prenant une bretelle de sortie. J’atteignais un garage qui m’acheta la voiture sans poser de question et je repartais ainsi, la jeune femme sous le bras et quelques centaines de dollars en poche. Ce garage transpirait le trafic de caisses, aussi, Sandra aurait pu demander de l’aide que le type n’en aurait rien eu à faire. Jamais il ne ferait volontairement venir la police chez-lui.
Non loin, je trouvais un motel et y pris une chambre. De toute façon, c’était fini pour aujourd’hui, la jeune femme était trop secouée, elle allait finir par faire un malaise. Je la laissais donc dans la chambre après avoir vérifié les fenêtres, qui comportait ici, des barreaux et, arraché le fil du téléphone, fermant évidemment à clé en sortant.
J’étais de retour quarante minutes plus tard, au volant d’une Buick blanche de 62. Je l’avais choisie, car la couleur était beaucoup plus discrète et, surtout, le moteur qui était sous le capot crachait encore mieux que la Ford sans en donner l’air. Naturellement, elle était volée… Dans le coffre, j’avais acheté des couvertures et quelques affaires de camping pour ne pas avoir besoin d’un motel à chaque fois, ainsi que des provisions. J’avais également troqué mes habits, portant maintenant un blue-jean, neuf, des chaussures de docker ainsi qu’un nouveau débardeur et une chemise à carreau, rouge, cette fois.
J’entrais donc avant de refermer à clé, posant trois sacs en papier sur la table et un carton contenant de quoi manger.
Sandra, les sacs sont pour toi, si tu veux aller voir dans la salle de bain… Dis-je avant de m’allumer une cigarette et de retirer mes chaussures.
Dans le premier sac se trouvait un nouveau jean ainsi que des bottines et une chemise gris clair que je trouvais chic, un ensemble de sous-vêtements noir ornés de dentelle. Le second contenait une robe-tunique blanc crème ornée de quelques fleurs ainsi qu’une paire de ballerines et un ensemble de sous-vêtements blancs, entièrement en dentelle cette fois. Pour finir, le troisième sac dissimulait une paire de sandales avec une jupe crayon noir et un chemisier bleu clair, accompagnées d’un ensemble intime plus classique de couleur blanc.
Personnellement, c’est ce sac que je préfère. Dis-je en montrant le second.
PS :
contenu du sac 2:
Sac 2
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Mar 30 Jan - 21:15
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
J’ouvre grand les yeux sur l’autoroute lorsque Franck lâche un juron. Non, pitié… pas encore ! Je me redresse sur mon siège et tente de me coller au mieux contre la banquette, glissant de furtifs coups d'œil inquiets sur l’indicateur de vitesse au-dessus du volant dont la barrette pétait progressivement des scores. Au tournant d’un coup de volant qui me projette contre Franck, celui-ci m’attrape par le bras pour me maintenir contre lui. Pas bien longtemps. Je le repousse vivement pour dégueuler tout mon soûl dans la boîte à gants que j’ai ouverte in extremis.
Une éternité plus tard - du moins dans ma tête - nous débarquons à un garage dans lequel Franck vend la Ford rouge pour une liasse de billets. Je grogne en silence. Je ne peux pas dire qu'elle va me manquer… Bien sûr, il omet de leur dire pour mon dégueulis dans la boîte à gants et à cette simple pensée, mes lèvres s'étirent d’un vil sourire.
Atterrissant de nouveau dans un motel, je ne cherche même pas à confronter Franck pour ce qui s'est passé sur les routes. Je me dirige vers la salle de bain en silence dans laquelle je m'enferme pour me rafraîchir et prendre une douche. Je connais la chanson.
Finalement, lorsque j’en ressors, je constate que je suis seule dans la chambre et que Franck a soigneusement arraché les câbles du téléphone ainsi que fermé la porte à clé derrière lui. Blasée, je m’assois en peignoir sur le bout du lit en soupirant. Néanmoins, il ne m’a pas laissée entièrement seule… Je me saisie de son paquet de clopes laissé sur la table de nuit ainsi que son briquet.
Lorsque Franck réapparaît, je dois bien avoir fumé la moitié du paquet. Je l’observe en silence entrer dans le petit espace envahi par la fumée. Lasse, je ne dis pas un mot et remarque qu'il n'est pas revenu les mains vides. Je me lève à la mention de mon nom, m’approchant de la table sans curiosité pour ce qu'il m’a apporté et sur laquelle j’écrase ma cigarette à côté des trois sacs qu'il me pointe. Lorsqu'il m’indique le second être celui qu'il préfère, je me retiens de lâcher un rire acerbe et me contente plutôt d’un sourire mauvais sur les lèvres. Je m'empare effrontément du sac numéro 1 et du sac numéro 3, avant de disparaître dans les toilettes. J’en découvre les contenus, et je dois dire que je suis heureuse de pouvoir de nouveau me glisser dans des sous-vêtements à ma taille et plus féminins. J’opte donc pour la dentelle blanche qui me semble légère et parfaite pour la nuit, ainsi que le chemisier bleu clair qui me servira de chemisette. En tout cas, j’aurai de quoi me vêtir au matin et c’est déjà ça.
J’émerge enfin de la salle de bain, départie du peignoir. En culotte et en chemise, je passe devant la télé pour l’allumer. N’importe quelle chaîne fera l’affaire. Tant que cela peut m’éviter un tête-à-tête avec Franck. La dernière chose dont j’ai envie, c’est de causer. Par chance, je tombe sur un épisode de Ma sorcière bien-aimée et un mince sourire aux lèvres, je vais ensuite m’affaler sur le lit à plat ventre. Je parviens à rigoler doucement dans mon oreiller aux quelques gags glissés dans l’épisode que j’ai pourtant déjà vus maintes fois. Je ne me soucie même plus du regard de Franck, c’est pour dire. Pourtant, cet épisode parvient à m’arracher quelques larmes lorsque l’héroïne, Samantha, voit ses pouvoir se détériorer et que de fait, elle se sent inutile et impuissante pendant une bonne partie de l’épisode. C’est stupide, je dois avoir les hormones au plafond.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Edward
Mar 30 Jan - 21:40
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Je n’ai pas le droit au moindre mot. Elle se contente de se lever, de nouveau habillée en peignoir, pour venir écraser sa cigarette sur la table. Elle me lance un regard sombre et un sourire mauvais avant de s’emparer de deux des sacs, laissant ostensiblement mon préféré à l’abandon. Je l’observe alors s’éloigner vers la salle de bain avant de pousser un profond soupir. La journée a été difficile.
Je sors deux bières du carton, en décapsule une que je pose pour elle sur la table de chevet avant de tirer une chaise à la fenêtre. Je m’installe, penche la chaise sur ses pieds arrière, appuyant la tête contre le mur et reposant les pieds contre le rebord de la vitre. Alors, bière en main et clope dans l’autre, je regarde l’extérieur au travers de cette fenêtre à barreaux.
Un peu plus tard, lorsqu’elle sort, je ne lui accorde qu’un bref regard avant de reporter mon attention sur l’extérieur. J’ai tenu à ce que mon regard soit bref, car, la tenue qu’elle a choisie… Oulà ! J’avais un coup de chaud soudainement. Elle allume la télé et s’installe sur le lit pour, rapidement, se mettre à glousser. Ma cigarette terminée, je l’écrase dans le cendrier avant d’aller prendre une douche à mon tour, veillant à ne pas la regarder en passant.
Je retire le bandage de mon bras avant de me glisser sous l’eau, restant un long moment sous le jet chaud. Je la sens d’une humeur massacrante et je ne peux pas vraiment lui en vouloir, mais ça me gonfle. Cela dit, je crois que le pire, c’est qu’après la discussion dans la bagnole, là, je l’ai la réponse à sa question : Oh que oui, je la trouve attirante ! Elle est sacrément mignonne et, cette tenue légère, lui va comme un charme. Bref, je termine mon décrassage avant de m’essuyer et d’enfiler mon propre peignoir. Mes affaires sous le bras, je retourne dans la chambre. La première chose que je vois, c’est qu’a force de gigoter sur le lit, la chemise est remontée, dévoilant une partie de son postérieur et de sa culotte.
Je retourne rapidement sur ma chaise, laissant tomber le peignoir de mon bras afin de remettre ce bandage, ce qui promet d’être une bonne purge tout seul. Cela dit, je ne vais pas lui demander un coup de main alors qu’elle me fait la tronche !
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Mar 30 Jan - 22:32
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Franck fait des va-et-vient dans la chambre, lorsque finalement il ressort des toilettes. Je ne détourne pas mon attention de la télé, me procurant le sentiment rassurant d’être seule dans cette pièce, ni ne bois la bière qu’il m’a laissée. Il vient se rasseoir sur une chaise à côté de la fenêtre, et du coin de l’œil, je le remarque galérer avec son bandage. J’ai un long moment d’hésitation avant de finalement me redresser sur les genoux en soupirant. Je m’approche de lui sur le lit qui rebondit sous mon poids et lui arrache le bandage des mains pour venir l’appliquer autour de son bras blessé. Je balaie du revers de ma main une larme qui a tardé à sortir. Mes gestes sont volontairement secs et rapides, souhaitant en finir au plus vite et surtout qu'il sache que ce n'est pas la paix que je lui offre. Je fais un nœud serré, puis me penche un peu sur lui, approchant délicatement mes lèvres de son bras pour couper l’excédent du bandage avec mes dents. Je lui envoie un regard plein de défis, avant de m’étendre de nouveau à plat ventre sur le lit.
Je commence tout juste à me replonger dans mon émission qu’un flash spécial la met en suspens avec un gros titre bien glamour intitulé : Meurtres, otage et délit de fuite. Je m’empresse à quatre pattes de descendre du lit pour monter le son de la télé, mon attention rivée sur l’écran. « Nous interrompons votre programme habituel pour une information urgente. Un dangereux criminel est actuellement en fuite. L'individu recherché est identifié en la personne de Franck McCall, un homme dangereux, armé et extrêmement violent. La police le considère comme extrêmement dangereux, et toute personne le reconnaissant est priée de ne pas tenter de s'approcher. » Une photo de Franck passe à l’écran et je pars d’un rire gras. — Je connais ce type ! » que je lance en me retournant brièvement vers Franck un sourire sardonique sur les lèvres. Je tiens à souligner que je ne suis même pas saoule. « De plus, nous avons des informations concernant une otage détenue par McCall. Il s'agit de Sandra Palmer… » Aussitôt je me redresse sur les genoux lorsque j’entends mon nom, attrapant la télé des deux mains, trépignant d’entendre la suite. « …une jeune femme blonde de 26 ans. Elle a été enlevée il y a quelques heures sur son lieu de travail et est actuellement retenue par le criminel. » Une photo de moi apparaît sur l’écran à mon tour, et je me mets à hurler d’excitation, les bras tendus en l’air. Je suis une vedette ! « Franck McCall a déjà fait preuve d'une violence extrême, ayant pris la vie de trois hommes lors de sa fuite. Une première victime a été identifiée comme Jack Bennett, 45 ans. Nous vous encourageons à rester vigilants et à signaler toute information qui pourrait aider la police à localiser cet individu. Votre sécurité est notre priorité. Nous vous tiendrons informés dès que de nouvelles informations seront disponibles. Merci. »
Mon émission reprend comme si elle ne s'était jamais arrêtée. Je me laisse retomber à genoux au sol, les yeux pleins d’étoiles. — J’ai passé à la télé… Je me tourne vers Franck ahuri, pour reprendre avec insistance : « J’ai passé à la télé, bordel !! » Mon euphorie est au plafond. Je monte debout sur le lit pour le traverser en sautillant et attraper ma bière que je tends vers Franck avant de l’engloutir comme un trou.
Le dernier acte est sanglant
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Mer 31 Jan - 2:16
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Je suis très surpris lorsqu’elle se redresse en soupirant, se dressant sur les genoux pour venir me piquer le bandage. Elle se frotte la joue avant de commencer à me poser le pansement. Inutile de préciser que la douceur de la veille à fait place à quelque chose de bien plus vif et brusque. Je dois même serrer les dents à un moment alors qu’elle termine son noeud pour venir arracher le surplus avec les dents.
Je me retourne donc vers la fenêtre alors que, de son côté, elle reprend son émission. Je bois une gorgée lorsqu’un flash info retenti dans la pièce. Sur le coup, je n’y fait pas plus attention que cela, cela passe sur toutes les radios. En revanche, je me retourne et me lève brusquement lorsque Sandra affirme “connaitre ce type”. Merde ! Puis, l’information continue, évoquant maintenant la jeune femme. Une fois encore, on voit sa photo à l’écran. Bordel !
Alors que je m’apprête à lui donner des consignes, elle éclate de joie, me sidérant sur place. Elle se met à crier, sautillant partout, gloussant, heureuse d’être passée à la télé. Elle saute sur le lit, attrape sa bière avant de l’avaler d’un trait. Je n’en reviens pas, elle est hystérique et on dirait bien que c’est une joie folle.
Je suis obligé de l’attraper par le bras, veillant à ne pas serrer trop fort.
Sandra ! Ce n’est pas bon ! Il faut partir et tout de suite ! Le gérant du motel, il regardait la télé quand j’ai pris la chambre, si on reste, les flics vont venir et je ne veux pas que tu te retrouves en danger. Ils seront nombreux et ça va flinguer à tout-va !
J’essaie de rester calme.
Va vite t’habiller, on décolle dans deux minutes ! Concluais-je avant de commencer à rassembler les affaires. Je quitte mon peignoir pour m’habiller, ne prenant pas réellement en compte la présence de Sandra. Après tout, elle est censée être dans la salle de bain pour s’habiller, donc bon
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Mer 31 Jan - 4:12
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Franck m'attrape par le bras, me faisant redescendre de mon petit nuage. Je tire obstinément en sens inverse pour me libérer de son emprise, échappant ma bière de ce fait qui explose avec fracas au sol. Je ne fais pas attention au verre brisé en me reculant pour m'éloigner de lui et un morceau vient se loger dans le creux de mon pied. Je grimace sous l'effet de la douleur, poussant un petit cri étouffé. — Bordel !! » Je me laisse tomber sur le lit, essayant de retirer l'éclat de verre enfoncé dans mon pied, avant de souffler. « Je n'irai nulle part. » J'observe Franck s'affairer dans tous les sens, le regard provocateur et rieur, avant de finalement reprendre un peu de mon sérieux. Surtout après ce qu'il ose me sortir comme histoire. « Comme si tu t'en souciais ! » Je réponds alors qu'il prétend s'inquiéter que je me retrouve au plein milieu des tirs. « Tu l'as dit toi-même. Je te sers tout simplement de bouclier humain dans cette histoire ! » je peste en baissant les yeux un bref instant sur son entrejambe découvert. Le pied en sang, je me recule sur le lit pour rester à distance de Franck, agrippant fermement les draps et résolu à m'engluer au matelas s'il le faut. « Je ne quitterai pas cette chambre, Franck ! Tu m'as comprise !? »
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Mer 31 Jan - 10:55
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Elle se débat un peu, faisant tomber sa bouteille de bière au sol. Cette dernière éclate et Sandra, cherchant à s’éloigner de moi, marche sur un bout de verre. Pas besoin de regarder son pied, sa grimace et le cri partiellement étouffé suffisent à comprendre.
Une fois sur le lit, elle s’inquiète de son pied, essayant d’extraire le bout de verre avant de m’annoncer qu’elle n’ira pas ailleurs. De mon côté, j’avais commencé à regrouper les affaires en lui expliquant ce que je craignais mais elle envoya tout voler tandis que je jetais le peignoir pour m’habiller. Dans le fond, elle n’avait pas tort, elle me servait bel et bien de bouclier. Là où elle se trompait, en revanche, c’était sur le fait que je ne m’en souciais pas. Je soupirais en enfilant mon débardeur avant de lui lancer un regard attristé. Sauf qu’elle regardait autre chose. Je me tournais donc pour enfiler de quoi cacher mon entrejambe. De son côté, elle refusait catégoriquement de quitter l’endroit.
Habillé d’un caleçon et d’un débardeur, je m’approchais d’elle avec une compresse et un antiseptique.
Bon, écoute, on reste ici cette nuit, mais à 6h, on dégage. Ca te va ? En attendant, laisse-moi voir ton pied, tu veux ?
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Mer 31 Jan - 15:02
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Je reste consternée lorsque Franck se contente d'amener une compresse et un antiseptique, consentant à rester pour la nuit. Il se vêti un peu avant de s'approcher, capitulant. Pas une once d'agressivité dans sa voix. Ma poigne se desserre et je lâche les draps, l'observant savamment. — Tu ne te mets jamais en colère ? » que je lui demande sur un ton plus neutre que ma furie d'il y a deux secondes. Je suis vraiment surprise par sa réaction, je m'attendais à provoquer l'esclandre en le faisant enfin sortir de ses gonds, mais non. Je le laisse se saisir de mon pied, me résignant à son toucher. « Pourquoi étais-tu en prison, Franck ? Aide-moi à comprendre… ce qu'un type comme toi fait dans cette situation. » je souffle à bout. Je vois bien qu'il n'est pas du genre criminel pour de sales et obscures raisons. Peut-être un concours de circonstances ? Peut-être était-il au mauvais endroit, au mauvais moment ? L'aiguille de ma boussole morale tourne dans tous les sens à l'instant et j'ai besoin d'y voir plus clair. Peut-être que de cette manière, j'accepterai mieux ma situation. « Éclaire-moi… »
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Mer 31 Jan - 16:30
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Sa question me surprend et je lui lance un regard un brin surpris.
Tu voudrais que je me mette en colère ? Demandais-je, curieux. Crois-moi, si tu me vois en colère, tu préfèreras être dans mon dos que face à moi. Grognais-je plus pour la forme que par réelle vexation.
Grimpant sur le lit, je m’assois, et saisis son pied doucement pour le poser sur ma cuisse. Je veillais à bien faire attention à l’endroit je posais les yeux, en effet, dans cette position, je pouvais voir ce que j’estimais ne pas avoir à voir. En faisant preuve d’une extrême délicatesse, sachant cette zone particulièrement sensible, je vérifie qu’il n’y a plus de morceaux de verre. Alors, j’éponge le sang avant d’apposer une compresse aspergée d’antiseptique pour finalement enrouler son pied dans le bandage. Concentré à ma tâche, j’entends ses questions, mais priorise le fait de lui faire le moins mal possible au fait de rassasier sa curiosité.
Ce n’est qu’une fois le bandage terminé que je relève les yeux vers elle, reposant son pied sur ma jambe sans trop réfléchir.
Je ne suis pas un enfant de chœur à la base. Depuis tout jeune, j’ai fait des conneries. Généralement, rien de grave en soi, quelques voles de voitures, tu as pu constater que j’étais doué, j’ai piqué des cartouches de cigarettes, des bouteilles, ce genre de conneries. Sauf qu’à force de me faire choper régulièrement, mon dossier s’est épaissi. Puis mon vieux était connu dans le milieu de la pègre, alors le juge des mineurs m’a fait payer pour lui aussi. J’ai dégusté un peu en maison de redressement pour mineurs.
Je baissais les yeux avant de chasser un morceau de bandage de son tibia. Un jour, j’étais chez-moi, j’avais une voisine sympa, souriante. J’entends crier depuis chez-elle. J’ai pris mon flingue et je suis allé voir, j’avais un double pour nourrir son chat en son absence. Je prends une inspiration avant de me lever pour prendre le balai et de nettoyer le verre tout en poursuivant mon récit.
Elle était par terre dans son salon, ses fringues arrachées, un type entre les jambes. Je t’épargne les détails, ce qui est certain, c’est qu’elle n’avait clairement pas envie que ce mec soit là à faire ce qu’il faisait. Alors, je l’ai chopé par la gorge, je l’ai décalé pour sécuriser l’angle et je lui ai collé un pruneau dans la tronche. Le hic, mais je ne le savais pas, c’est que c’était le fils unique du procureur. Le procureur a obtenu que le nom de son fils n’apparaisse nul-part, en échange de quoi, je partais au trou jusqu’à la fin. C’était soit ça, soit la chaise. Le pire, c’est que les flics et le proc ont tellement fait pression sur ma voisine pour qu’elle la ferme, qu’elle s’est pendue. Dans sa lettre, elle disait qu’elle préférait ça plutôt que de participer à m’envoyer en prison.
Les dégâts nettoyés, je reprenais place sur le lit, venant chercher son regard. En somme, j’étais en prison pour avoir fait ce que j’ai fait à Jack et aux hippies. Je les ai empêchés de te faire du mal. Concluais-je en hochant la tête.
Maintenant, je dois être honnête avec toi. Oui, je te trouve attirante, surtout habillée comme ça, mais ce n’est pas pour autant que je ferais comme ces connards. Je ne te toucherai jamais sans ton accord.
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Lobscure
Mer 31 Jan - 17:30
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
Avatar : Samara Weaving
Chanson thème Sandra
Je retiens quelques grimaces, me contentant de grincer des dents lorsque Franck retire les éclats de verre dans mon pied. Il s'y prend suffisamment bien et délicatement pour que la douleur soit tolérable. Lorsqu'enfin, il m'applique le bandage autour de la plante du pied, il se décide à répondre à ma question. Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'explique si ouvertement. Sur tout. J'en apprends de ce fait un peu sur la jeunesse de Franck, et pour être honnête… elle n'est pas terrible... Je crois bien que j'ai la bouche entrouverte, suspendu à son récit. D'autant plus lorsqu'il se livre à la raison de son incarcération. J'apprends pour la voisine, le fils du procureur, et un frisson me parcourt la colonne. Il me raconte tout ça de façon si détachée, tandis qu'il s'affaire à nettoyer ma bêtise sur le plancher. — C'est terrible. Je suis désolé. Je ne vois pas quoi dire d’autre. Je n'aurais jamais cru cela possible, mais Franck me touche à l'instant. Malgré les meurtres sous le tapis et le fait qu'il me trimballe contre ma volonté ici et là. Pour ça, je ne le lui pardonne évidemment pas. Néanmoins, je suis un peu plus soulagé de savoir que je ne voyage pas avec un sociopathe. J'avais peur que ses silences et son apparente sympathie cachent des intentions beaucoup plus sombres à mon égard.
Finalement, le bonhomme revient s'asseoir à mes côtés. Je ramène mes jambes devant moi, écoutant ce qu'il a à me dire… et je ne m'attendais certainement pas à ça ! Le salaud ! Il cache bien son jeu. Je souffle stupéfaite par cette révélation sur l'effet que je lui fais, laissant échapper un petit sourire en coin amusé malgré moi. — Tu me dis ça, seulement après que je me sois baladée en culotte dans la chambre ?! Quand je repense à ma position de tout à l'heure sur le lit, laissant sans gêne la vue de mon popotin au plafond, je tire un oreiller vers moi avec lequel je fais semblant de m'étouffer. Il m'assure toutefois qu'il ne me touchera jamais… sans mon accord, qu'il ajoute. Je le crois. Bien que je crois aussi qu'il vient tout bonnement de m'avouer à demi-mots un désir que je ne sais même pas si je pourrais combler parce que… parce que c'est mal, Sandra, voilà tout ! Je retire le coussin de mon visage, pour détailler un moment les traits de son visage. Je n'avais jamais pris le temps de vraiment le regarder en face. « Tu n'es pas affreux non plus, Franck. » que je finis par lâcher. Je me contente de le lui faire savoir, avec un petit sourire aux lèvres.
Plus tard, lorsque je vois Franck préparer son petit lit de fortune à même le sol, je soupire profondément. — Le lit est assez grand pour deux… » que je laisse planer pour lui faire comprendre qu'il n'a pas à dormir par terre ce soir. « …tant que tu me promets de garder ton côté du lit. » que j'ajoute plus sérieusement alors que je me glisse dans les draps.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.