J'ai 12 ans et je vis à Playcare, Georgie, USA. Dans la vie, je suis orphelin et je m'en sors bien. Sinon, étant pleinement conscient de ce qui se passe ici, je vis comme je l'entends et avec une insouciance presque effrontée. (♪) Chanson thème - Henry
— AAAAAAAAH AAAAAH AAAAH!! Ce sont des cris qui le ramènent à lui. Ce ne sont pas les siens, mais celui d’un autre petit garçon à côté de lui. Henry, peine à ouvrir les yeux tant sa tête est lourde. Et il a si sommeil… mais les cris… les cris… — Vite !! Placez-le sous anesthésiant, doublez la dose bon sang ! — AAAAAAAAH AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Henry n'arrive pas à tourner la tête. Ses pensées sont comme vaporeuses et il ne parvient pas à ouvrir les yeux. Il perçoit une forte lumière à travers ses paupières.
Ses yeux s’ouvrent une première fois péniblement sur une myriade de petites taches qui lui brouille la vue...
Ses yeux s’ouvrent une seconde fois sur un plafond à cloisons et leurs néons aux lueurs blafardes...
Tiens… les cris ont cessé…
Vrrt ! Vrrrt !! Vrrrrrrrrt !! …Crraaack.
Le silence qui s’ensuit s’accompagne d’un craquement sinistre, et Henry sent quelque chose lui gicler sur le visage. Quelque chose de chaud et de visqueux qui lui glisse sur la joue. Il ne bronche pas, les yeux toujours rivés sur ce plafond sur lequel son regard est parvenu à s'accrocher pour ne pas de nouveau sombrer. Lorsqu'il tourne la tête sur le côté, ses paupières lourdes sous l'effet de l'anesthésiant tentent de s'affaisser sur ses yeux.
Et pourtant, ses yeux s’ouvrent une troisième fois sur une cohorte de blouses blanches, parmi lesquelles il reconnait le Dr Melburn derrière son masque chirurgical et son bonnet. Tous s’affole au-dessus d’un corps d'enfant éventré dont on retire les organes avec empressement pour les placer dans une masse mauve à côté de la table chirurgicale.
Ses yeux s’ouvrent une quatrième fois sur Théo, dont le regard vide injecté de sang est fixé sur lui.
Ses yeux papillonnent frénétiquement sur son crâne ouvert à la scie.
Son regard se lève par-delà la scène, lorsqu'il reconnait là, derrière ce théâtre sanglant, et se tenant à l’écart dans son coin de la pièce, toi, observer la scène, passant une main dans ces… horribles cheveux roux.
De nouveau, une éclaboussure. Celle-ci lui brouille la vue alors qu'il te regarde au-dessus de l'horreur qui se passe sous ses yeux. La sclère de l'oeil englué dans un fluide rougeâtre et chaud, celui de Théo, Henry s’évanouit sous cette horrifique vision qui se fera passer pour des cauchemars des mois durant. Jusqu’au jour où, croisant le chemin de l’énorme chat mauve à l’heure de la nuit dans les couloirs de Home Sweet home où tous étaient endormis, celui-ci laissa échapper de sa béante bouche une brume rouge. Accompagnée d’un enregistrement grésillant qui se faisait entendre depuis l’intérieur du ventre de l'horrible mascotte au sourire contraint, Henry s’en rappellera toujours... Cela faisait :
Vrrt ! Vrrrt !! Vrrrrrrrrt !! …Crraaack.
Vrrt ! Vrrrt !! Vrrrrrrrrt !! …Crraaack.
Vrrt ! Vrrrt !! Vrrrrrrrrt ! …Crraaack.
Vrrr.....
Sur sa chaise à la figure de grenouille, le gamin s’est mis à pleurer. Doucement et en silence, il ne le réalise pas encore. Henry a les yeux clos, il frémit légèrement. Son visage se tord en une grimace de terreur. Là, quelque part, sous ces paupières tremblantes et brûlantes, défilent de bien atroces images. — Henry…? Ça ne va pas…? La voix du docteur Melburn résonne en lui et vient l’arracher à ses pleurs. Le docteur lui annonçait alors la mort du petit Théodore. Pour la sixième fois en quatre mois. Henry ne faisait chaque fois que réfuter cette réalité non négociable qu’on lui imposait encore et encore, froidement. — Il… m’avait prévenu que vous diriez ça… Que vous prétendriez à un accident… » Henry essuie la morve qui goutte de son nez, les yeux baissés au sol. « Au début j’ai eu peur… même lorsqu’il me disait que le monstre, c’est pas lui. Il m’a dit de ne pas être triste pour lui, que bientôt, il nous sauvera tous et que tout le monde verra… qu’ils paieront pour tous ça… — Mais de qui tu parles Henry ? Le Dr Melburn avait le souffle court, redressé sur le bout de sa chaise. Tressaillant à chacun des mots du garçon qu’il soupçonnait revêtir une vérité inquiétante, comme si quelque chose de grave s'était produit. — Il faut le comprendre ! Il a tellement souffert !!L’enfant éclate de nouveau en sanglots. « Lorsqu’il-il… est tombé de cette plateforme et que ses jambes se sont retournées sur lui… lorsqu’ils lui ont ouvert le ventre… Il voyait, il sentait tout !! Et ce vacarme dans sa tête… Ça faisait… ça faisait… Vrrt Vrrrt Vrrrrrrrrt !! …Crraaack. Vrrt Vrrrt Vrrrrrrrrt !! …Crraaack. Vrrt Vrrrt Vrrrrrrrrt !! …Crraaack. Vrrr... L’enfant semble posséder par de violents spasmes qui lui secouent tout le corps alors qu’il se met à hurler à répétition des onomatopées à glacer le sang. Le Dr Melburn, blême et horrifié, saute de sa chaise et se recule tétanisé. S’il reconnait là l’effet secondaire du gaz rouge de Catnap, les paroles du gamin sont beaucoup trop proches de la terrible vérité pour tout simplement être une hallucination. C’est Paul qui finalement, dans l’état d’inertie du docteur, se précipitera sur Henry pour lui administrer un calmant qui prit un long moment avant d’opérer sur le pauvre môme.
Deux semaines plus tard, le docteur Steven Melburn se tirait une balle en pleine tête dans la chambre de ses enfants dont il avait perdu la garde. Que la raison en fût ses remords où le poids de son divorce, c’est un secret qu’il emmenait avec lui dans la tombe.
***
Henry a les narines qui soufflent de colère. Son visage renfrogné change pour une expression plus inquiétante. Une rage sourde le traverse aux mots du rouquin. Il en a marre de prétendre Henry. Il ne comprend pas les paroles du géant surtout. Comment le pourrait-il ? Comment faire comprendre à un gamin qui se bat chaque jour entre deux extrêmes, la vie et la mort, qu’il puisse exister un entre-deux de vérité ? Comment expliquer que transformer des orphelins en monstre puisse revêtir un sens autre que de la barbarie ? Comment expliquer à un gamin de douze ans, beaucoup trop lucide pour son âge, qu’il puisse exister une justification à la souffrance et l’horreur qui lui pèse en ces lieux ? Et le fait qu’il le lui assure tout cela dans ce fauteuil avec cet air sans tracas, le fait le détester encore plus. — Parce que… tous les adultes ici en sont. Mes parents aussi s’en était, et ils étaient du monde extérieur. L’assistante sociale en m’amenant ici, est un monstre. Tous ceux que je croise sont des monstres. Je pensais qu’ils étaient terrifiants… et difformes, mais en vérité ils portent des masques d’adultes. » le souffle d’Henry s’accélère frénétiquement à chacune de ses paroles qu'il croit dur comme fer et ses yeux colériques sont embués de larmes. « J’ai… j’ai envie de le leur arraché parfois ! De t’arracher le tien ! Pour que tout le monde voit !! Parce qu’ici, tout le monde est aveugle et que je suis tout seul !! » Henry éclate en sanglots. Ça faisait longtemps. Ça ne lui avait pas pris depuis Théo. Dans cette même pièce, avec un monstre de sa même espèce qui lui faisait croire que le monde des adultes lui serait plus favorable que l’aura été son enfance. Qui lui faisait croire, qu'il finirait par grandir, se lié à de nouvelles personnes. Des personnes qui lui voudront du bien. Qu’il pourrait un jour aspirer à de grands rêves, certains plus réalisables que d’autres. Devenir quelqu’un, parce que c’était important de devenir quelqu’un. Ça voulait dire, devenir un adulte et devenir un adulte, voulait dire "exister" enfin pour les orphelins de Playcare dont la vie était en suspend, attendant le tampon "adoption" sur leur dossier que celle-ci puisse reprendre son cours. Ça semblait chouette dit comme ça, devenir adulte pour un gamin dont l’enfance ne rime à rien d’autre de bon que la souffrance et l’abandon. « Un jour tu deviendras un adulte Henry, et cela changera drastiquement ta façon de voir les choses et d’exister. »Pfff! Un adulte disait-il, alors que depuis toujours, il le savait le Dr Melburn, que jamais Henry n’en deviendrait un.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
-Il y a longtemps- -Pourquoi autant de fluide artificiel, Marcus ? Fit un Camille à l’air plus jeune et pimpant. Le roux de ses cheveux était plus vive, son visage dans les mêmes définitions tranchées avait une couleur bien plus vivante et des cernes inexistantes. Les sourcils froncés sur un document de commande du docteur Melburn il s’approchait de lui pour en discuter. Relevant les yeux sur lui, assis a son bureau il a un air bien moins serein qu’a son habitude. -La transplantation. C’est demain. Répond-t-il d’un air grave. Camille referme la porte et s’assoit en face de son chef auquel il fait confiance. Fermer la porte était une invitation évidente a discuter. -La transplantation ? De qui ? -Harley Sawyer… Le chercheur en tête de l’opération la plus importante de Playtime m’as demandé cela. Il va me guider a-t-il dit. Camille, j’aimerais que vous soyez là. Vous êtes le seul a qui je fais confiance dans ce labo. Je vous ai mis en charge de l’anesthésie. -L’anesthésie , mais l’anesthésie de qui bon sang ? Pourquoi faire ? -Henry Craine. Sawyer l’a choisis. Il a un cancer. Sawyer dit qu’il peut le sauver…Qu’on peut le sauver. -Quoi…mais Playtime veut ouvrir un hôpital pour enfant ? On m’as engagé ici pour suivre des gamins et créer des peaux et fluides de synthèse pour des animatroniques innovant…Pas par rapport à mes compétences d’anesthésiste …Ca ne vous parait pas bizarre Marcus ? Un silence acide avait plané dans la pièce. Ce soir là Camille n’avait pas bien dormi.
***
Si seulement il avait su. Si seulement il avait fuis pour dénoncer Playtime aux autorités. Pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Par amitié pour Melburn ? Par peur ? Par ambition ? Par pur raison ? Lui-même ne savait plus à l’heure d’aujourd’hui. En endormant Henry, il lui avait sourit. Comment avait-il pu lui sourire alors qu’il lui mentais ? Ce geste lui donnait une idée d’a quel point le garçon devait le détester même si a l’époque il n’avait aucune conscience de son mensonge. Les choses avait été si vite. Il tremblait tellement à l’idée d’anesthésier un enfant pour une bien étrange cause qu’il avait un peu bu pour ne plus réfléchir et faire taire cette voix qui lui annonçait que ça allait mal tourner. Parce qu’il ne voulait pas que ça tourne mal. Parce qu’il voulait croire en cette candide raison au contexte bancale qu’on lui avait donné : soigner un enfant dans une usine de jouet. Néanmoins, il avait bu et ce jour là il avait vu flou le dosage dans la seringue. Puis, Théodore Grambell était arrivé gravement blessé, à l’agonie, presque mort sur une table. Devoir agir vite avait été un avantage pour que Camille et Marcus bascule dans l’illégalité sans s’en rendre compte sur l’instant. Camille n’avait même pas eu le temps d’endormir Théo. Il hurlait et pleurait en saignant comme un bœuf qu’on aurait éventré. Il s’était reculé dans un coin et il avait vomi.
Dans la folie de l’instant, personne ne s’occupait d’Henry qui se réveillait délicatement alors que Camille n’arrivait pas a détacher ses yeux de l’horreur a laquelle on l’avait forcé de participé. En se retournant une infirmière vit qu’Henry se réveillait. Vite réendormie le mal était fait et Camille vite contraint à créer une drogue anesthésiante unique et efficace. Ce foutue gaz rouge. Oui, comme Henry, depuis l’accident de Théodore il n’était plus le même. Depuis il portait un masque pour cacher sa peine, son opinion et tout ce qui n’est pas en accord avec Playtime.co. Arrivé en même temps, brisé en même temps. Cela en tête Camille serrait une balle dans sa blouse pour ne montrer aucune émotion. Même si l’alcool avait adoucit le fait d’avaler la pilule, elle lui donnait encore mal au ventre quand il repensait à cette affreuse journée. Le voir trembler de colère en le regardant avec autant de rancœur cela avait fait tout remonter dans l’esprit du chimiste. Laissant un silence, Camille sortie d’un tiroir une boite de mouchoir, il tendit le paquet à Henry pour qu’il se serve si il le souhaitait.
-Tu n’es pas tout seul Henry.
Le regard pendu au sien, les sourcils courbé d’une peine évidente. Le chimiste est authentique. Il entend cet appel à l’aide auquel personne ne peut répondre et pas même vraiment lui. Alors il se secoue les méninges dans tous les sens pour savoir comment prendre ce pauvre enfant.
-Te voir pleurer devant moi avec cette colère dans les yeux, ça ne m’apporte aucune sorte de joie. Je sais que tu as été à la Playhouse simplement pour t’amuser et prendre soin de la petite nouvelle. Je ne pense pas qu’une punition soit de rigueur pour toi, ça ne ferais que renforcer cette haine et ce dégoût que tu porte aux adultes qui travaille à Playcare. Malheureusement, je ne vais pas te mentir Henry mais tu aura toujours a faire à des adultes dans ta vie. Calme et immobile sur sa chaise Camille le regard d’un air authentiquement sincère. Il poursuit d’une voix lente et bienveillante. -Alors tu as le choix : tu peux ne pas l’accepter, te révolter, continuer tes entorses aux règles parce que tous les adultes que tu croise sont tes ennemis et à ce moment là tu finiras par être transféré de foyer en foyer jusqu’à ce que tu ai 18 ans et qu’on te laisse te débrouiller seul dehors. Il fait une pause l’air grave. -Ou alors tu peux décider de l’emporter sur cette colère, accepter doucement que les adultes ont des masques sociaux et que c’est douloureux en parlant avec moi. Je ne ferais pas disparaitre ta colère, malheureusement je n’ai pas ce pouvoir, mais petit peu par petit peu tu pourrais extraire cette colère en la faisant sortir. Ainsi tu pourrais rester ici et profiter de vivre avec ceux qui te sont chers, plutôt qu’a te battre en permanence dans un combat perdue d’avance.
Regardant le gamin son regard cristallisé de colère le heurte. Il a tellement souffert et il souffre encore tellement. -Je te tend une perche Henry, à toi de choisir ce que tu veux, je ne peux pas et je n'ai pas a te forcer. Mais tes actes auront des conséquences.
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Sam 24 Fév - 15:55
Henry Craine
J'ai 12 ans et je vis à Playcare, Georgie, USA. Dans la vie, je suis orphelin et je m'en sors bien. Sinon, étant pleinement conscient de ce qui se passe ici, je vis comme je l'entends et avec une insouciance presque effrontée. (♪) Chanson thème - Henry
Henry semble plus calme tout d’un coup, même si les larmes continuent de ruisseler sur ses joues brûlées de leurs sels. Le regard absent, il ne regarde pas tout à fait Camille qui lui tend alors une boite de mouchoir, mais un point fixe et inexistant sur sa droite, tandis que le rouquin lui déballe ses options. Il l’écoute à moitié lorsqu’il lui fait croire à son tour qu’un jour il aurait 18 ans. Qu’un jour, il serait un adulte. En voilà, un gros mensonge. Il ne fait que lui mentir lui aussi. Encore et encore. C’est pour ça qu’il refuse de le regarder. De le regarder pour y lire toute cette sollicitude à son égard qui le rend malade. Comment peut-il prétendre se soucier à ce point de lui, sachant qu'il finirait par le transformer lui-aussi ? Si Henry était arrivée à Playcare en raison d’autres circonstances où il ne tenait pas une dent dure contre tous les adultes de ce monde… surement toutes ces simagrées du rouquin l’auraient atteint comme cela était le cas avec les autres enfants. Mais Henry voyait clair dans le jeu des adultes, depuis tout petit. Et c’est ce qui le sauve encore de ces lieux, du moins, jusqu'à présent. — Laurie… Guillaume… Jean… Alexandre… Marie… Annie… Pierre… De nouveau, l’enfant murmure. Des noms loin d’être inconnu aux oreilles du rouquin. Son regard se pose enfin sur Camille, le visage mouillé et le regard vidé. « Ils sont tous partis. Et quand ils sont partis… Ils nous ont promis de nous écrire des lettres, de nous envoyer de leur nouvelle… des nouvelles de leurs nouvelles vies, de leur nouveau foyer, de leurs… nouveaux jouets. De nous écrire, qu’importe quoi... On voulait juste s’assurer que ça valait le coup de sortir d’ici... Mais tu le sais, toi, qu’on n’a jamais reçu de lettre, n’est-ce pas..? On n’a jamais reçu la moindre lettre de leur part… Pourquoi n’a-t-on jamais reçu de lettre, Angelman ? » Il pose sur lui un regard à la fois innocent par ses larmes, qu'accusateur malgré la bienveillance de son approche au rouquin. Il veut tellement l’entendre dire les mots ! Il justifierait toute cette violence difficilement contenue en le gamin qu’il éprouve à son égard. Incapable de pardonner le chimiste, sachant sa que la gentillesse dont il fait preuve ne pourrait jamais racheter le salue de tous ces mômes condamnés à souffrir et connaître un sort pire que la mort. Henry ne mourrait pas aujourd’hui ni demain, car il savait exister pour servir à toutes ces blouses blanches - ces adultes -, de terrible miroir de vérité. Pour les noyer dans leurs remords et les étrangler avec cette culpabilité mortifère qu’ils étouffaient de façon éhontée à coup de somnifère. — Je m’en fiche de ta perche… J’ai pas peur ! » grogne Henry qui se ment à lui-même. Il lève vers le géant un regard noir. « De toute façon, on ne meurt pas ici. Pas vraiment, du moins… Tu le sais, ça aussi, non ? »Enfonce-lui son stylo dans l’œil… explose-lui le crâne avec la chaise… griffe-le au sang… fais-le souff…
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
Laurie Stroode, expérience 1174, décédée. Guillaume Miller, expérience 1168, décédé. Jean Firrel , expérience 1179, en vie. Alexandre Dallet, expérience 1190, en vie. Marie Payne, expérience 1222, en vie. Annie Miller, expérience 1230, décédée. Pierre Campell, expérience 1220, décédé. Si Camille buvait autant c’est aussi parce qu’il avait une très bonne mémoire. Trop bonne certainement. Il connaissait les numéros d’expérience et les noms de chaque gamin qui avait disparu ici. Parfois, Marcus lui demandait pourquoi il se faisait autant de mal en gardant ces informations en tête. Camille répondait toujours avec son sourire triste : « Par respect, pour la mémoire. ». Le fait qu’il s’en souvienne précisément venait apaiser un peu sa culpabilité, ainsi il ne sourcilla pas à la tentative de déstabilisation d’Henry. Henry Craine, expérience 1187, avortée. Quel erreur.
-La haute direction à pensé qu’il serait mieux que vous ne les ayez pas. Pour vous concentrer d’avantage sur votre vie plutôt qu’a languir sur ce que vous n’avez pas. Pour te prouver que je ne te ment pas je peux te les montrer.
A cet instant Camille se sentit à l’aise et fier d’avoir pensé précisément à ce détail il y a un moment maintenant. Il connaissait les enfants, ils savaient qu’un jour ou l’autre l’un d’entre eux poserait des questions par rapport à ceux qui était partie. Ceux qui partait réellement de Playcare envoyait bel et bien des lettres mais la direction ne souhaitait pas les lire aux enfants, préférant qu’ils se concentre sur leur propre réussite a Playcare plutôt que l’extérieur. Camille avait remarqué cela et par conséquent à chaque décès ou transfert de corps écrivait une lettre pour camoufler les horreurs de Playcare et garantir aux enfants un état plus tranquille. Oui c’était de la manipulation et pour cela il n’en était pas fier. Mais les utiliser pour apaiser un enfant aussi torturé que Henry ne pouvait pas être un but si mauvais. Calme, Camille sortie une clé de sa poche et ouvrit un tiroir du petit bureau. Il sortie une boite et l’ouvrit sur le bureau devant Henry. Il fouilla dedans et lui en donna quelques unes.
-Tiens, il y a même celle de Jean , puis Annie aussi. Lis en une ou deux si ça peut te rassurer. Par contre je ne pourrais pas te les laisser.
Il les lui donna et rangea la boite. Les vrais lettre et les fausses étaient mélangées et Camille avait bien fait son travail de faussaire, aidé parfois par Paul. Il n’y avait pas d’incohérence et des références personnel a chaque individus. Camille espérait franchement que cela pourrait aider Henry à calmer son mépris. Très attentif à ce qu’il faisait des lettres, aucune ne devait sortir d’ici sinon Camille aurait a nouveau des problèmes. L’attention dédiée à l’enfant il espérait que cela apaiserait ce regard noir qu’il lui avait lancé. Le docteur n’avait pas bougé d’un poil quand le garçon s’était levé avec l’air menaçant.
- Hum je savais que cet animatronique violet foutrait la trouille aux enfants et vous perturberait.
L’air calme mais désespéré à l’intérieur, lui mentir est un vrai paso doble dans l’esprit de Camille. Mais il en va de la sécurité de cet enfant. Il faut qu’il s’apaise et la conscience de Camille n’était plus à ça prêt. Tout ce qui comptait c’était la nature sincère et authentique de actes. Rien d’autres. Il sait qu’Henry sait. Il sait qu’Henry sait de quoi il parle. Il sait aussi que lui dire qu’il est dans le déni va l’énerver. Il le voit se mentir a lui-même et se donner du courage en s’étant levé pour affronter le docteur.
- Donc, tu t’en fiche ? C’est ta réponse ? Bon, eh bien je suppose que je n’ai plus qu’a approuver la demande de transfert que le directeur à fait alors…
Répond Camille l’air désintéressé alors qu’il récupère les lettres en prenant attention a bien toute les récupérer. Il ne regarde plus directement Henry tout en restant vigilent à ses réactions.
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Sam 24 Fév - 22:07
Henry Craine
J'ai 12 ans et je vis à Playcare, Georgie, USA. Dans la vie, je suis orphelin et je m'en sors bien. Sinon, étant pleinement conscient de ce qui se passe ici, je vis comme je l'entends et avec une insouciance presque effrontée. (♪) Chanson thème - Henry
Henry l’observe avec surprise lorsqu’il lui affirme le contraire pour les lettres. D’un geste sûr, il extrait sous ses yeux une petite boîte d'un des tiroirs de son bureau et en tire une poignée de lettres. Le gamin fronce des sourcils, méfiant. Lorsque le chimiste en pose quelques unes devant lui, Henry les observe savamment. S’en saisir, reviendrait-il à lui concéder qu’il avait raison ? Il hésite un long moment Henry, plus par défis que de raison. Jusqu’à ce que, n’en tenant plus du doute, il s’empare expressément de la première devant lui pour en lire le contenu. Il fait de grands yeux tout ronds en y découvrant le contenu des lettres de Jean et d’Annie. Avec un soupçon d’espoir, les larmes lui montent aux yeux. Il les jette sur le bureau après une seconde lecture, n’en croyant pas ses yeux. Rien de tout ceci n'avait de sens et encore moins les paroles du rouquin avec ce que lui avait vu et vécu. Henry en devient fou. Son esprit torturé, profondément déstabilisé par l’incompréhension en découvrant ces lettres et cette rage intarissable... ne pouvait pas venir de nulle part… — Non… » Henry secoue la tête vivement. « Non… C’est pas possible… C’est pas possible, tu mens… Je sais que tu mens !! Une panique le prend tandis que le rouquin lui annonce qu’il serait transféré pour avoir refusé de collaborer encore une fois. Il croit avoir comprit entre les lignes Henry, et pense plutôt que le chimiste vient tout bonnement de lui annoncer que son heure est arrivée. Il se lève subitement de sa chaise, le regard profondément perturbé et l’expression de sa moue plus colériques que jamais. — Tu ne me transformeras pas en monstre ! Tu ne me transformeras pas en monstre ! Tu ne me transformeras pas en monstre !! Jamais !!! Jamais !!! Jamais !!! »Enfonce-lui son stylo dans l’œil… explose-lui le crâne avec la chaise… griffe-le au sang… fais-le souffrir… fais-le souffrir ! fais-le souffrir !! D’un geste soudain, Henry passe par-dessus le bureau qui le sépare du chimiste pour s’emparer du stylo à bille qui dépasse de la poche de sa blouse. L’enfant s’en saisit alors qu’il se jette sur Camille, l’expression de son visage déformé par la rage. Dans l’action, ils tombent à la renverse et le stylo vient se planter plutôt dans l'épaule du scientifique dans leur chute, mais le gamin n’a pas dit son dernier mot et se ressaisit presque aussitôt. À califourchon sur ce Goliath aux cheveux rouges, il se rattrape en serrant le stylo de ses deux mains qu’il lève au-dessus de sa tête avec l’intention de se donner l’élan nécessaire pour le lui enfoncer dans l’oeil.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Thème d'Anna et Hope:
Un mois s'était écoulé depuis l'arrivée de Jill. Alors que l'été touchait à sa fin et que l'air se rafraîchissait, elle se retrouvait plongée dans une mélancolie croissante, redoutant l'hiver et son lot de souvenirs tortueux. La troisième semaine de septembre marquait toujours pour elle une période de repli plus profonde. Jill devenait d’autant plus asociale et renfermée qu’elle ne l’était déjà. Cette humeur sombre et morose n'était pas sans raison, bien que Jill se voilait souvent la face à ce sujet. À l’automne, son cœur de pierre était alourdi par le chagrin, bien plus qu'elle ne l'admettait, même à elle-même. Beaucoup de souvenirs venaient harasser la tranquillité de son esprit à cette période-ci de l’année. Notamment, le souvenir d’Anna, puis surtout, celui de sa mère, plus macabre encore que la date d'anniversaire de sa sœur cadette. Malgré ses efforts pour ignorer les jours qui défilaient au calendrier, pour enfouir ces images mêlées de bonheur et de mort, Jill ne pouvait échapper aux rappels incessants de ces deux dates. Elles surgissaient dans une conversation, se glissaient subrepticement sur un calendrier de bureau ou résonnaient à la radio. Résultat, au travail, elle avait été moins volubile encore que d'habitude durant les dernières semaines, sa froideur se faisant encore plus ressentir lors des échanges professionnels avec l’équipe. Elle évitait à tout prix le dialogue ces temps-ci, sauf avec les enfants dont les évaluations neurologiques rendaient la chose inévitable.
Ce qui était le cas cet après-midi-là. Elle s’était rendue à Home Sweet Home en compagnie de Paul pour l’évaluation neurologique, entre autres, de la petite Alexane pour s’assurer que sa médicamentation avait bien pris sur son système et qu’elle serait plus apaisée que la veille. En prenant place sur la chaise de la salle d’évaluation, Hope regardait distraitement la fausse fenêtre de la pièce en attendant l’arrivée de sa petite patiente. Elle semblait être partie ailleurs, de sorte qu’elle ne réalisa pas d’elle-même que le temps d’attente était inhabituellement long. C’est Paul qui souleva la réflexion en brisant craintivement le silence. — Hum!… Ils ont du retard… » commenta-t-il pour faire revenir l’esprit errant de la blonde parmi les vivants, qu’importe où celui-ci était parti se retrancher. Hope tourna tranquillement la tête vers lui. L’expression de son visage imperturbable, mais son regard un peu hagard surprit le jeune homme. Lorsqu’elle comprit enfin les mots du brun, elle jeta un coup d’œil à sa montre. Elle sortit de sa poche le téléphone que lui avait donné Engelmhann à son arrivée et composa son numéro de poste au même moment où le concerner déambulait dans la salle avec la petite Alexane qu’il tenait par la main. Elle soupira doucement alors qu’elle le replongea dans sa poche, puis se leva pour rejoindre Paul et le scientifique devant la porte, tâchant de reprendre ses esprits et cesser ses divagations devant le rouquin. Elle nota pour elle-même son air crispé et contrit, sans en soulever la question ne voulant pas se montrer impertinente. Cela bien sûr, avant que ses yeux ne se posèrent sur ce petit point écarlate sur la blouse du jeune homme qui semblait prendre de l’expansion sur le tissu. Paul aussi l’avait remarqué, son visage était creusé d’inquiétude. Pour ne pas éveiller les soupçons de la gamine, Hope s'adressa à ses deux collègues comme à l'habitude. — Paul, tu devrais voir si Engelmhann n’a pas besoin d’aide de son côté. Il me semble que lui et son équipe étaient débordés ce matin. Je peux faire l’évaluation de Xane seule, ce n’est pas un souci. Si l’assistant paru d’abord surprit par la clairvoyance et la diligence de sa patronne, il comprit le sous-entendu, acquiesçant vivement de la tête. Le Dr Hope glissa ensuite un bref coup d'oeil à Engelmhann pour s'assurer que ce n'était pas trop grave, avant de baisser la tête vers la petite Xane qui ne lui lâchait pas la main. Jill s’écarta de la porte pour la laisser passer et lui fît signe d’entrer sobrement.
Lorsque la petite orpheline au regard troublé et à l'expression renfermée se décida enfin, elle referma derrière elles la porte du bureau. — Bonjour Xane. Comment vas-tu depuis hier ? As-tu encore quelques tremblements ? Jill qui ne tournait jamais autour du pot, lui avait demandé cela en même temps qu’elle s’était assise à son bureau. Elle laissa la fillette s’installer d'abord sur sa chaise et attendit sa réponse avec la plus grande des patiences.
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J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon, grâce à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston. (♪) Chanson thème - Camille
Atalienart
Peut-être aurait-il dû mieux choisir ses mots. En tout cas la seule chose qu’il pu amèrement constater, c’est qu’Henry résistait à la moindre preuve tangible qu’il lui offrait. La haine comme moteur depuis ce jour, le gamin restait une bombe à retardement. Staintland finirait par s’en rappeler. Melburn avait réussi à lui sauver la mise au lendemain de l’incident. Si les choses se détériorait d’avantage avec Henry c’était finis. Cela contrariait Camille qui rangeait la boite en ayant vérifier que l’ensemble de ce qu’il avait sortie était revenu à leur place.Les sourcils froncé de contrariété alors que le gamin prendrait certainement cela pour de la méchanceté fit bientôt dérailler la situation. En l’entendant s’agacer, Camille comprit que ses peurs concernant Playtime en plus d’être malheureusement fondée était profondément ancrée.
-Mais… Henry personne ne va
Il n’a même pas le temps de finir sa phrase que le gamin est sur le bureau quand il relève les yeux sur lui. L’air un peu surpris, il ne peut l’empêcher de plonger et tomber sur lui. Il sentit alors une vive douleurs en sentant son stylo à bille en métal se planter partiellement dans son épaule. Le visage crispé de douleur, le chimiste ne comprend plus la situation pendant l’espace d’une seconde. Serrant les dents pour ne pas hurler et faire plus de bruit que la chute qu’ils venait de faire, il releva les yeux sur le gamin et s’empressa de prendre ses poignets pour enrayer son geste. Plus grand et plus fort que lui il ne peina pas à se relever en le poussant sans le lâcher. Une fois plus libre, le chimiste maîtrisa Henry sans violence en lui bloquant les mains dans le dos tout en le maintenant au sol avec son genou sans appuyer pour ne pas le tuer. Tenant ses mains d’une seule main, il fouilla sa poche sans le quitter des yeux. -Ca va aller Henry. Calme toi.
Sans attendre il lui fit une piqure de sédatif dans la fesse a travers son pantalon. Et en quelques instants le gamin qui gigotait en grognant voyait ses geste se décoordonner. Camille le lâcha instantanément et vérifia qu’il respirait bien. Désolé de ce qu’il venait de se passer Stella ne tarda pas a débarquer.
-Bon sang mais qu’est-ce qui se passe ?! Tout vas bien Camille ?
-Oui, ça va Stella. Henry est la proie d’hallucinations. Je vais ajuster son traitement, ne t’en fais pas je gère la situation.
Un peu décoiffé mais l’air plutôt sur de lui Stella n’insista pas et regarda la scène déconcertée. Camille ramassa son stylo ensanglanté et tordu et le camoufla dans la poche arrière de son pantalon, caché par sa blouse. Prenant Henry dans ses bras il passa par des zones staff pour rejoindre Home Sweet Home. Allant jusqu’à sa chambre il l’installa dans son lit. En le couvrant, une larme lui échappa. Comment avait-il pu échouer a ce point avec ce gamin ? La contrariété lui labourant l’estomac il effaça la larme de sa joue d’un coup de main. Son épaule le rappela à l’ordre. Il n’avait pas raté son coup. Regardant l’heure, il avait pris énormément de retard sur sa journée. Se frottant les yeux il se dépêcha de rejoindre l’école après avoir mis un coton au niveau de son épaule. Prenant le temps de signer des papiers de laisser passer pour Henry aujourd’hui il rejoignit la classe de CP.
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Pyramid Rouge
Dim 25 Fév - 17:13
Alexane " Xane" Jones
J'ai 7 ans et demie, je vis à Playtime.co , aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis Playcare et je le vis plutôt pas si mal. Sexe: Féminin Yeux: Bruns Cheveux: Noir Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant. Parents : Décédés
La main du gentil docteur sur sa tête et ses encouragements avait achevé sa peur que Camille la déteste, du moins pour le moment. En lui clamant de ne pas punir Henry elle remarqua que le jeune garçon avait l’air parfaitement différent et sombre… Cela la contraria d’autant plus. Quant la porte se referma Alexane se sentit seule et observé par une nuée de regard interrogatif. Les joues toutes rouge et les sourcils courbés d’appréhension elle avait une attitude timorée devant toutes ces nouvelles tête. Personne ne semblait se moquer ou particulièrement être désagréable. Il ne s’agissait que d’enfants de son âge mixé ici avec une presque étrange parité que la petite ne perçu pas. La maîtresse articulée présenta Xane.
-Chers élèves ! Je vous présente Alexane Jones. Elle va rejoindre notre classe dès aujourd’hui. Je compte sur vous pour être bienveillant avec elle et la guider. Souhaitez lui la bienvenue.
Les enfants avait l’air totalement ouverts à ce que leur disait la maitresse articulé avec un grand sourire exagéré. Tous se mirent à dire bienvenue à la nouvelle plus ou moins tous en cœurs. Cela fit sourire Alexane. La maîtresse lui indiqua alors une place vide au fond de la classe et lui donna son kit scolaire d’arrivé. Il y avait un sac à dos, une trousse et des cahier dont elle aurait besoin ici. Miss Delight alla écrire le nom d’Alexane sur l’étiquette en ardoise collé a un placard. Elle lui expliqua que tous les livres qu’ils utilisait restait ici. Ensuite elle lui donna le test qu’elle devrait remplir et la laissa faire. A coté elle donna des exercices a faire aux autres pour que l’atmosphère de la classe soit a la concentration.
Devant la feuille Alexane tordit ses lèvres. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait de devoirs ni écrit son prénom sur une feuille. Prenant un stylo entre ses doigts elle dû s’y reprendre a trois fois pour le tenir correctement. Elle commença par écrire son nom puis répondre du mieux qu’elle pouvait au test qui dura une trentaine de minutes. Cela lui semblait avoir duré bien plus que cela et elle n’avait pas tout rempli. L’école et Xane ça ne faisait pas deux en tout cas… Assise sur sa petite chaise grenouille elle regrettait le départ de Camille et avait eu du mal a quitter la porte des yeux. L’air coupable quand la maitresse ramassa sa copie elle ne lui fit aucune remarque et corrigea le test sans un mot a son bureau. Écoutant du mieux qu’elle pouvait la leçon, Camille finis par arriver avant que la cloche ne sonne. Dès qu’il arriva Xane sauta immédiatement de sa chaise pour prendre sa main.
-Alors, comment c’était ? Ca s’est bien passé ?
Le regard souriant posé sur le roux recelait d’admiration et d’affection. Camille lui tenait la main et elle s’accrochait à lui comme un coquillage à son rocher. Puis en marchant dans le couloir elle baissa les yeux a la questions de Camille.
-Oui… Mais j’ai pas répondu a toutes les questions…
Un sourire amusé aux lèvres le chimiste semble un peu contrarier. En relevant les yeux à sa réponse Alexane le remarque un peu. Cela la met mal a l’aise car elle croit qu’il est toujours en colère pour ce matin. Oui, ce matin. Henry. Juliette et Ji-Yeong.
-Ce n’est pas grave. On va t’aider à t’améliorer Xane, c’est fait pour ça l’école.
Un peu rassurée la petit fille se retranche dans ses souvenirs de la matinée. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Ou était son dogday ?Henry lui avait-il joué un tour?. Toutes ses questions la tracassait un peu. Elle avait hâte de revoir Henry pour lui expliquer… Ou clarifier les choses. Était-t-ils vraiment amis ? En tenant la main de Camille grande et pleine de chaleur elle s’y accrocha avec plus de ferveur et doutais de l’amitié du blondinet. La main d’un adulte c’est ce qu’elle cherchait et il n’aimait pas les adultes. -On va faire des jeux alors ? Tenta-t-elle d’un ton doux pour essayer de se rassurer et penser au positif qui l’attendait avec son adulte préféré. -Oui, des petits jeux de mémoires et autres . Ce sera avec le docteur Hope aussi. -Mais tu vas rester, dis ? Elle le regardait avec un petit air tout triste. Il hocha de la tête pour lui répondre et cela la rassura. Néanmoins il avait toujours cet air crispé. En arrivant dans la salle Alexane continuait de s’accrocher à Camille comme une huitre. Elle ne perçu pas l’échange de regards des adultes ou du moins elle ne compris pas ce qu’il se passait. Ce qu’elle comprit c’est que Camille ne restait pas alors qu’il avait dit le contraire. Sur cela elle s’accrocha a sa jambe. -Tu reste pas …? Camille se baissa l’air pâle. -Le docteur Hope va te parler un peu toute seule pour faire ton évaluation. Et après on fera les jeux. C’est promis. Alexane avait des larmes dans les yeux et marmonna. -Croix de bois croix de fer ? Un petit sourire attendrit sur les lèvres il fit croix de bois croix de fer instinctivement. Du coté de la tâche de sang. Alexane le vit mais plus concentré sur ce qu’il avait promis accepta de le lâcher avec difficulté néanmoins. Camille confia l'évaluation à Hope. -De toute façon je te verrais pour ton traitement, ne t’inquiète pas Xane le docteur Hope est très gentille. Déçue la fillette s’installa sur la chaise en baissant les yeux ayant vraiment l’impression que Camille était fâché contre elle pour ce matin. Une vague de haine d’avoir écouté pour faire une bêtise la submergea immédiatement alors que Hope lui demandait comment ça allait. Elle répondit.
-Oui, ça va mieux...
Mentait-elle en bredouillant et reniflant discrètement alors que les larmes coulait silencieusement sur ses joues. Elle n’osait pas regarder la docteur qui avait l’air elle aussi fâchée ou du moins ennuyée. -Camille avait dit qu’il resterait…Pourquoi il pouvait pas rester ?
Reniflant elle la regardait d’un air tout triste et effrayé. Elle sanglotait à cause des larmes.
-Il avait l’air tout bizarre…
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Lobscure
Mer 28 Fév - 4:30
Jill Hopper (Dr. Hope)
J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale. (♪) Chanson thème - Jill
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Voyant la promesse qui s’était faite sous ses yeux entre la fillette et le chimiste, Hope se retint de commenter quoique ce soit. Elle ne serait pas étonnée de revoir apparaître le rouquin d’ici la fin de la séance malgré sa blessure. Elle se demanda alors pourquoi Camille prenait tant de temps à se consacrer à ces mômes. Certes, ils tenaient tous deux quelques responsabilités auprès des orphelins, le staff qualifié étant suffisamment restreint comme ça, néanmoins, il semblait véritablement passer plus de temps parmi les gamins qu’en laboratoire. Ce qui échappait à Hope qui voyait plutôt ça comme une corvée. Elle attendit que le rouquin s’en aille pour faire entrer la môme qui décidément semblait avoir développé une dépendance affective à l’égard de Camille. Elle l’interpella doucement, pour l’inciter à entrer dans la pièce. — Allez, Alexane, entre. Elle prit alors place derrière son bureau, ainsi qu’Alexane sur sa chaise kangourou. Elle lui demanda pour ses tremblements, de façon assez directe, souhaitant traiter l’urgence s’il y en avait là. Lorsque la fillette lui répondit positivement, le Dr Hope hocha de la tête, les yeux rivés sur ses notes, rassurées et paraissant satisfaite. «Tu verras une grande différence dans les prochains jours Xane avec ta médication. Plus de fièvre, plus de douleur, plus de faiblesse soudaine. C’est pour ça qu’il est important de la prendre tous les jours. »Elle ne remarqua pas que l’enfant lui mentait. Pas dans l’instant.
Ce n’est que lorsqu’elle releva les yeux sur elle après avoir pris quelques notes, qu’elle constata le chagrin qui semblait la traverser. Un peu surprise, Jill n’eut pas le temps de lui demander la raison que l’enfant exprima son inquiétude au sujet de l’état du géant. La blonde soupira tranquillement, prenant un instant pour songer s’il était préférable de lui mentir ou non. — Hum. Au contraire de beaucoup ici, Jill ne mettait pas de gants blancs. Que ce soit avec les adultes ou les enfants. Elle ferma son petit carnet de notes devant elle, avant de se redresser un peu sur sa chaise. Tâchant de demeurer à l’écoute, voyant bien que la fillette était perturbée. « Camille me semblait blessé à l’épaule. Tu l’as remarqué toi aussi, non ? Ne t’inquiète pas. » s’empressa-t-elle d’ajouter, voyant déjà son petit menton trembler. « Sûrement un petit accident de travail. Je l’ai tout simplement congédié pour qu’il puisse se guérir. S’il t’a fait cette promesse, c’est qu’il devrait revenir, mais vu les circonstances... Il ne faudrait pas lui en vouloir si ce n'est pas le cas. »
Les promesses sont faites pour être brisées.Tsss! Hope chassa d'un battement de cil cette petite voix intrusive et pleine de reproches dans sa tête. Ce n’était clairement pas sa journée à elle non plus, mais elle n’en fit pas un cas. Elle blâmait cela sur le manque de sommeil, plus que sur ce manque de recul des années éprouvées, ce manque d’application qu'elle avait depuis toujours à panser les plaies. Celles du dedans. Elle subissait ses tourments plutôt que de les affronter pour s’en débarrasser, et rejetait la faute sur la fatigue. L’introspection, ce n’était pas trop sa force à Jill. Elle préférait se cantonner à la logique, bien plus confortant et réconfortante que tous ces états d’âme vains. Néanmoins, lorsqu’il en était question des autres - d’introspection -, il en devenait difficile pour Hope de ne pas faire de parallèle sur son propre vécu et ses propres démons. Notamment lorsqu’il s’agissait du jour de la fête de sa défunte cadette et que Xane en face d’elle avait son âge en apparence et cette fraîcheur innocente qu’Anna avait de son vivant. « Dis-moi, Xane… Pourquoi ce gros chagrin ? C’est Camille qui te met dans cet état-là ? » Elle voyait bien que quelque chose clochait. Que ce n’était pas tout à fait l’absence du géant qui la plongeait dans cet état et ce désarroi. Il devait bien y avoir autre chose. « Est-ce qu’il s’est passé quelque chose dont tu voudrais me parler ? Quelque chose avec les autres enfants ? » demanda-t-elle un peu plus doucement en connaissance de cause, s’appuyant sur le souvenir persistant de sa sœur pour comprendre ce dont il était véritablement question sous tout ses pleurs.
Elle se souvient de sa première semaine d’école. C’est elle qui était venue la chercher cet après-midi là. Et parce qu’on se moquait de ses dents décollées, elle en avait perdu toute sa lumière. Elle s’en souvenait de son Anna comme si c’était hier. C’était un rayon de soleil alors qu'elle à côté, elle avait toujours dégagé des radiations à en brûler l’épiderme. En bonne grande sœur, Jill avait fini par lui tirer les vers du nez et avait de ce fait appris qu’Anna était victime de harcèlement depuis le début de l’année scolaire.
Hope avait peut-être outrepassé les limites en faisant payer sévèrement le môme en question par la manière forte ce jour-là. Elle l'avait chopé à la sortie des classes et l'avait tiré à l'écart avec Anna. — C’est toi le petit Maxime ? Le garçon avait hoché frénétiquement de la tête, un peu nerveux de se faire gronder. « Anna m’a dit que tu te moquais de ses broches et que tu avais déchiré ses devoirs. » — Non, pas vrai… — Ce n’était pas une question. » avait répondu Jill en sortant nonchalamment un mouchoir blanc de son sac. « Tu l’embêtes et en plus tu détruis ses affaires, ce qui fait de toi un frelon. Anna, qu’est-ce qu’on fait aux frelons ? — On les pique en premier ! La gamine avait pris une grande inspiration, avait bombée sa poitrine d’assurance et... CRAACK ! Le coup de poing était parti s'écraser sur le nez du gamin. Jill, en bonne grande sœur, avait couvert le geste de sa cadette en écrasant le vilain nez sanguinolent du garçonnet larmoyant dans le mouchoir de papier en le tirant sans ménagement jusqu’à sa mère qui bavardait distraitement avec d’autres. — Cinthya ! Ton gamin pisse le sang, il saigne du nez. Plus jamais ce petit Maxime n’embêta Anna, ni qui que ce soit d’ailleurs.
Aisni, peut-être était-ce là aussi le cas de Xane, qui éprouvait quelques difficultés à s’adapter parmi les jeunes de son âge. Elle savait, Jill, comment les enfants pouvaient se montrer cruels et sans cœur. Peut-être devrait-elle aussi lui apprendre à se défendre contre les frelons…
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 7 ans et demie, je vis à Playtime.co , aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis Playcare et je le vis plutôt pas si mal. Sexe: Féminin Yeux: Bruns Cheveux: Noir Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant. Parents : Décédés
Le cœur tout serré, la fillette de 7 ans n’est pas très à l’aise sur cette chaise kangourou. « Le bébé kangourou est chanceux, il peut se cacher dans la poche de sa mère… » pensait Alexane. Néanmoins, assise qu’elle était sur la chaise elle ne pouvait pas se faufiler dans la poche du kangourou. Si Camille était un kangourou elle aurait pu se faufiler dans sa poche et ne plus jamais en sortir si cela la chantait. Mais, Camille est un humain et un homme donc il n’a pas de poche à bébé. Divaguant un peu, elle relève les yeux sur Hope qui d’un air qui se veux agréable semble ne pas avoir perçu son malaise. Immédiatement l’enfant se referme sur elle-même : elle est comme les adultes de l’extérieur, elle n’écoute pas. Les yeux évitant son regard le visage rouge et humide de la fillette se fige un peu. Après un petit temps la docteure finis par répondre. Alexane accroche son regard inquiet à ses paroles puis fronce les sourcils.
-Un accident de travail ? Comment il a pu se blesser en travaillant avec des enfants … ?
Ses petits sourcils froncés sur son regard noisette, elle se sent un peu insulté qu’on la pense idiote au point de gober n’importe quoi. Puis, en y réfléchissant, elle se souvenait que Camille avait emmené Henry… En y repensant elle se souvenait très bien et avec une certaines appréhension du regard acéré d’Henry quant elle avait eu le malheur de lui parler de Camille. Aurait-il pu le blesser ? Cette question lui pinça d’un frisson la colonne vertébrale. Fermant les yeux pour ne pas trop y penser cela la ramena à l’épisode de la Playhouse… Quel était ces choses ? Henry avait-il cherché à lui joué un tour ? Les paroles de Juliette lui avait inséminé un doute. Lançant des petits regards furtif à la médecin, elle remarqua qu’elle n’avait pas l’air aussi dur que d’habitude. Et qu’elle semblait plus calme dans son ton, ou triste. Oui, triste. Elle avait le même ton que quand maman parlait. -Pourquoi t’es triste toi ?
Lança t-elle presque immédiatement qu’elle eut perçu cet affect. Hope revenait doucement à elle et continua avec une nouvelle question inspiré de celle-là même qu’elle avait lancée. Aussitôt la fillette avait baissé les yeux et s’était mis sur le coté droit de sa chaise pour pouvoir s’accrocher au dossier sans tourner le dos complètement à la docteur Hope. La mine froncé elle serrait le dossier de chaise entre ses petites mains. Regardant vers sa droite pour ne pas trop croiser le regard de Hope elle ne savait pas quoi répondre et dû ravaler sa salive avant de pouvoir répondre.
-Eh bien… il y a un peu de ça…
Le rire des petites peluches souriantes lui revinrent en mémoire ce qui lui fit rentrer la tête dans ses épaules. Cette questions se surlignait de gras dans son esprit : quel était ces choses ? Peut-être qu’elle , elle le savait ? Après tout elle était une adulte et les adultes savent mieux que les enfants en général… Sa vision se brouilla de larmes qui s’écrasait sur ses genoux. Elle releva la tête vers son interlocutrice.
-Si je vous dit ce que j’ai vu… Vous n’allez pas le répéter ni me disputer, pas vrai ?
Tremblante, les yeux plantés dans le givre de son regard de husky, la fillette renifle les yeux pleins de larmes et d’une angoisse bien réelle. Une angoisse qui dépassait les habituels malaise de nouvel arrivant. Soupirant elle se frotta les yeux d’un revers de main avant d’essuyer en rond ses joues humidifiées de larmes.
-Jai… j’ai vu des petites peluches qui rigolait… Elles essayaient de venir vers moi pour me toucher… Elles… Elles m’ont même volé mon bracelet lumineux qu’on venait de m’offrir…
En repensant à cette perte elle rougit un peu et se souvint d’avec quel bienveillance Henry le lui avait offert. Se rappeler de cela la rendit bien d’avantage perplexe mais elle ne pouvait pas en parler à Hope, sinon elle payerait un prix. Comme partout coopérer avec les adultes sur des incidents n’était jamais bien vu. « Personne n’aime les balance » comme disait Clara ou… Henry … Alors Xane ne parlait toujours que d’elle et jamais des autres quitte a se faire punir. C’est ce qu’elle avait fait ce matin et qui contribuait à la prostrer dans cet état confus…