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The Hour of Joy [ Ft. Pyramid Rouge]

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Mar 28 Mai - 0:31

Jill Hopper
(Dr. Hope)

J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale.


(♪) Chanson thème - Jill

Avatar : Jennifer Lawrence



C’était sans détour que Jill s’apprêtait à signifier son indignation au directeur des lieux après avoir découvert que le matériel servant aux expériences qu’elle mènerait s’était révélé être les jouets de la fabrique. La jeune blonde fulminait de rage, et si son visage demeurait impassible, ses yeux et un léger froncement de sourcils trahissaient une humeur irascible. Néanmoins, au tournant d’un couloir, elle n’eut d’autre choix que de calmer l’incendie face à une jeune femme de son âge. Cette dernière arborait un sourire niais, mais aussi profondément sincère. Si Jill fit mine de ne pas la remarquer pour éviter de taper la causette à la fiancée de Camille, la voix enjouée et pleine de tact de la jeune femme ne lui laissa pas le choix. Jill prit une profonde inspiration pour se retenir d’imploser et garda, malgré elle, une humeur contrariée sous son indifférence apparente lorsque la demoiselle l’interpella. Elle se contenta d’écouter le torrent de paroles volatiles d’Aimée et nota pour elle-même que, d’après ses dires, Camille ne semblait pas confondre leur relation bancale avec ses compétences.
— Et vous êtes Aimée, je présume ? Je suis vraiment navrée, mais j’ai une urgence à traiter. À une prochaine fois, sûrement… autour d’un café, peut-être.
Elle la salua poliment à son tour et reprit son chemin sans parvenir à se départir de la tension qui la parcourait. De plus, elle ne put s’empêcher de ressentir un malaise à cette annonce d’Aimée qu'elle rejoindrait les rangs de PlaytimeCo, cela, sans savoir exactement pourquoi. Comme si un sixième sens lui intimait qu’il y avait là quelque chose de grave étant donné les circonstances. Que ce soit dans sa naïveté apparente, son ventre dodu, le fait qu’elle était la fiancée de Camille ou le fait qu'elle venait de réaliser le pétrin dans lequel elle s'était fourré, tout cela lui inspirait cette conviction. Sans avoir jamais cru au mysticisme ou ce genre de chose, Jill avait pourtant le sentiment étrange que quelque chose d’irréparable et de grave n’allait pas tarder à lui donner raison. Et qu'Aimée en serait une victime collatérale.

Elle entra sans préavis, le pas lourd et remontée à bloc dans le bureau de Steintland, qui se contenta de la recevoir d’un air suffisant. Jill plaqua la peluche de Craftycorn sur ses documents pour lui exprimer explicitement son mécontentement avant de s’asseoir avec fureur sur le bout du siège, car elle comptait bien camper sur ses positions.
— Il n’est pas question ici de confidentialité. Il ne figurait pas sur le contrat que le matériel utilisé serait des jouets de la fabrique ! Je refuse de transplanter la cervelle des cobayes dans… dans une putain de peluche de licorne ! C’est un manque d’égard et d’éthique envers mon travail !
Elle observa savamment le sourire narquois du directeur, qui semblait s’élargir légèrement à la commissure de ses lèvres, alors qu’il tapotait du bout des doigts le document devant lui. L’attitude condescendante de Steintland faisait monter en elle une rage sourde. Ses mains tremblaient légèrement sous l’émotion, et elle avait l'impression que chaque seconde où il relisait son document à voix haute était une provocation additionnelle. Lorsqu'il daigna enfin lever les yeux et commença à parler de ce contrat qu'elle avait signé, Jill sentit une vague de frustration tenter de percer la forteresse de son esprit. Elle se sentait piégée, ses idéaux et son éthique professionnelle étouffés par la bureaucratie et les manipulations malhonnêtes de Steintland. Les mots qu'il prononçait, évoquant Harvard et sa sœur, étaient comme des coups de poignard, réveillant en elle des souvenirs douloureux et des blessures qu'elle avait cru cicatrisées. Lorsqu'il mentionna la transplantation de cerveaux de singes dans des peluches, Jill sentit la colère déborder lentement et ne put s’empêcher de répondre.
« Ce que vous me demandez de faire n'est pas seulement contraire à l'éthique médicale, c'est un acte de barbarie. Utiliser des jouets comme hôtes... c'est une abomination. Alors gardez pour vous vos mauvais jeux de mots. »
Elle trouvait cette idée non seulement grotesque mais profondément immorale. Chaque mot qu'il prononçait semblait n'être qu'une tentative de plus pour la pousser à bout, pour lui rappeler à quel point elle était à sa merci. La menace voilée dans les paroles de Steintland concernant la police et ses "petits écarts" était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Jill savait qu'il avait les moyens de détruire sa carrière et sa réputation, mais elle refusait de se laisser intimider. Elle ne pouvait pas se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse. Elle savait qu'elle devait rester ferme, même si elle n’était pas pour l’heure en position de force et de négociation. La mention de sa compétence par le Professeur Ghaert ne faisait que souligner l'ironie cruelle de la situation. Sa rage contenue et son mépris pour Steintland étaient à présent palpables malgré qu’elle se privait d’insultes à son égard. Elle savait qu'elle était piégée dans une situation impossible, mais elle n'était pas prête à se laisser piétiner pour autant. Jill s’arma de patience et remit à plus tard de lui faire déguster son poing droit.

Elle se leva finalement, après s’être ressaisie de cet échange dont elle ressortait perdante, mais avec un calme profondément contraire à l’indignation qui tiraillait ses traits plus tôt.
— Très bien, nous commencerons les premières opérations. Croyez-moi, le problème n'est pas l'efficacité de mes méthodes. Vous et moi savons pertinemment que mes compétences ne sont pas en cause et que je suis sans doute la scientifique qui révolutionnera les greffes de têtes d’ici les prochains mois. Cependant, ne soyez pas surpris si les sujets se dégradent rapidement. On ne peut pas maintenir de la matière organique en vie bien longtemps dans du plastique. Fiez vous à la parole scientifique plutôt que celle de votre égo. Je viendrai vous les déposer sur votre bureau afin que vous preniez conscience vous-même de la chose ainsi que de la pourriture de vos idées.
Sur ces mots, la blonde tourna des talons et quitta le bureau du directeur. Elle lui ferait payer cet affront. Un jouet en décomposition à la fois déposé sur son bureau en noyer.

À son retour dans les labos, les regards de Martha et Philippe se levèrent en sa direction avec une curiosité déplacée à peine dissimulée. Elle ne leur donna rien de quoi se réjouir à son air sombre et fermé.
— Martha, préparez le matériel. Demain, nous commencerons les premières opérations. Philippe, commencez à déballer les cartons. Je vais payer une visite à nos collègues les chimistes leur annoncer la chose.
Ses deux collègues semblaient surpris, mais le regard impénétrable de Jill, malgré qu’on tentait de la sonder, les fit vite s'exécuter. Martha n'attendait que ça, que les opérations se mette en marche. Et Philippe pourrait enfin tuer son ennui autrement qu'en partie de galipettes avec Ashley. Et quand à Jill, eh bien... Après tout, ce ne serait pas la première fois que la jeune femme se salirait les mains.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
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Dim 28 Juil - 13:30

Archibald
Steintland

J'ai 58 ans et je vis à Atlanta. Dans la vie, je suis directeur de Playcare et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à machance, je suis veuf et je le vis plutôt bien.

(♪) Chanson thème - Archibald

08128643a4cee3934b672b7314dbcf5a.jpgCamille
Engelmhann

J'ai 32 ans,  je vis à Playtime.co, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis chercheur en chimie et j'aspire à oublierle but de mon travail. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé à Aimée Graston et je le vis plutôt très bien.

(♪) Chanson thème - Camille

Pinterest
.
 Le regard égal il suit le moindre de ses faits et gestes affalé avec confort dans son fauteuil de cuir,  le gonflant ainsi d’un orgueil détestable. Il ne peut s’empêcher sous sa moustache bien coupée d’esquisser un sourire ravi. A vrai dire sa réaction l’arrange. Cela lui donne une excellente raison de torturer Engelmhann… Et, les choses s’organisent à merveilles avec ce qu’il vient de conclure avec sa manipulable épouse encombrée. En entendant Hope parler, il se délecte en fait du coup de maître qu’il vient d’accomplir, contre elle déjà et contre son personnel plus ancien déjà traumatisé. C’est ce qui l’excite d’ailleurs dans ce métier de directeur tyrannique : les coups de maître allant à l’encontre de son personnel mais demeurant en accord pervers avec les objectifs de l’entreprise.

« […] On ne peut pas maintenir de la matière organique en vie bien longtemps dans du plastique. Fiez vous à la parole scientifique plutôt que celle de votre égo. Je viendrai vous les déposer sur votre bureau afin que vous preniez conscience vous-même de la chose ainsi que de la pourriture de vos idées

Le sourire pervers, les yeux dans les siens, il la fixe avec un regard plein d’une assurance qui en déconcerterais plus d’un. Il répond alors d’un ton calme, un geste de main accompagnant ses mots.

-Faites donc Miss Hopper. Faites donc.

Défiant jusqu’au bout de l’articulations de ses syllabes, elle quitte le bureau aussi agacée et même plus qu’a son arrivé.  Les choses avancent et en silences de nouveaux desseins de torture émotionnelle se profile… Une fois que la porte se referme derrière sa furie, il effleure d’un doigt une touche de son ordinateur. Ce geste précis ouvre à l’écran une bande de vidéo surveillance d’il y a un moment qu’il accélère et redémarre en boucle à sa guise.

AUDIO:

Il se délectait de voir qu’en quatre mois la jeune femme semblait s’être laissé séduire par un minois innocent.
***


Les mois passants faisait que Steintland s’impatientait lentement. Cela tendait Camille qui en plus d’avoir couvert un accident grave avec Henry pour le protéger, n’arrivait pas à mettre dans de beaux draps Hope pour l’empêcher de s’en aller et tout révéler. Puis, au delà de ça, il n'en avait pas envie il préèrerais qu'elle fuit, mais les mois passent sans qu'elle ne partent... L’épée Damoclès au dessus de la nuque il se renfermait de plus en plus lorsqu’il était au bureau. Et pour s’échapper un peu il passait du temps avec les enfants. Toutes les employées de Home Sweet Home lui répétait qu’il avait loupé sa vocation en devenant chimiste. Tandis que les évènements tournait en silence au drame pour lui, il passait comme chaque matin à Home Sweet Home pour vérifier que les enfants ayant des soucis de santé allait bien et surtout leur donner leurs médicaments. Tous heureux de le voir quant il entra dans la cantine pour distribuer les cachets aux enfants,  le regard noir d’Henry planait de loin sur lui. Cela ne l’empêcha pas de s’avancer avec un grand sourire pour saluer les enfants à sa table. Juliette était là, ainsi que Ji-Yeong et surtout à ses cotés comme une petite reine farouchement gardée : Alexane. Fidèles à leurs chefs, Juliette et Ji-Yeong restèrent plutôt timorés dans leurs salutations, mais Xane ne pouvait s’empêcher un grand sourire alors qu’elle serrait dans ses bras la peluche de Dogday qu’il avait réparé.

-Bonjour par ici comment ça va ce matin ?
-Bonjour Camille, bien…
Fit brièvement Juliette après avoir fait un petit geste de main.
-Salut Camille…  Poursuivi timidement Ji-Yeong.

Henry sembla rester silencieux. Alexane quant à elle fit un sourire puis regarda ses amis réagir. En serrant son Dogday se mis à retentir une petite clochette qui la fit se réfléchir... Il s’agissait d’un morceau de tissus rouge sur lequel était collé des boutons et une clochette y était accrochée. Ce morceau de tissus fait en travaux manuels avec Henry était fièrement accroché autour du cou de la peluche. Artéfact des dualités affectives de la petite fille elle était toute rouge.

-Bonjour Camille… oui, ça va bien.

Il lui fit un sourire comprenant la dualité émotionnelle qui s’était créer pour elle entre lui et son ami Henry. Poursuivant en posant sur son plateau un petit récipient en plastique avec deux gélule bleues dedans, le fillette s’empressa de les prendre docilement sous le regard attentif de Camille. Il récupéra le récipient puis posa son regard sur Henry. Un frisson le parcourut et il sentait encore la pointe de stylo palpiter dans son épaule,  pourtant guérie.

-N’oubli pas que nous avons rendez-vous à 15h Henry…

Sur ses mots il s’en alla avec un sourire un peu pincé mais sans malveillance. Alexane le regarda partir avec un air de chien battu. C’était difficile pour elle de rester de marbre face à Camille parce qu’Henry le disait malveillant. Pour elle il n’en était rien…

Sortant de Home Sweet Home pendant que les enfants allait doucement  en récréation avant l’école, il vit au loin son épouse traverser le complexe de Playcare. Son étonnement fut total. Elle retournait d’un pas fier et décidé vers le téléphérique. Son ventre rond ne laissait plus planer de doute sur le fait qu’elle était enceinte, son teint rosé en témoignait aussi. Sans attendre, d’un pas précipité il la rejoignit sous le regard curieux des enfants.

-Aimée, qu’est-ce que tu fais ici ? Je t’avais dit que j’allais demandé mon week-end pour qu’on aille à l’écographie.  

Joyeusement la jeune femme avec les dents en avant vint se pendre autour du cou de son fiancé qui avait l’expression comprimé d’inquiétude. Elle l’embrassa sur la joue ne laissant plus aucun doute pour les enfants qui étaient tout content de voir ça. Camille la fixait dans les yeux en la tenant amoureusement au niveau des bras pour ne pas qu’elle tombe toute enceinte.

-Tu ne devineras pas ! J’ai un travail ! IIIIIIHHH
-Un travail … ? Ou ça ?   répondit-il, se demandant si il voulait vraiment qu’elle le dise.
-Bha Camille ! Ici bien-sur ! Je serais l’employée du petit train pour la Game station ! Tshu Tshuuuuuu !
Son sourire sincère contrastait avec la mine déconfite de Camille. Un silence plana et Aimée se ressaisit un peu.
-T’es pas content pour moi mon Camille ?
Il s’empressa de sourire en feignant un sourire sincère. Mais dans le plus profond de ses yeux on pouvait lire sa détresse.
-Si… Si mais Aimée… Tu es enceinte de six mois… Ce n’est peut-être pas prudent…
-Enceinte ne veut pas dire malade Camille. Et puis dans le train je serais beaucoup assise. Lui caressant doucement la joue pour le rassurer il doit serrer les dents pour ne pas pleurer devant elle. -Et puis j’ai besoin d’être près de toi, je ne supporte plus d’être seule à la maison et cet emploi est parfait, on travaillera juste a coté et on sera logé dans le même chambre. Comme ça tu pourras sentir la cacahuète bouger. Aller… Arrête de t’inquiéter, moi et notre cacahuète on va très bien.



Venant le serrer dans ses bras, le menton sur son épaule son cerveau surchauffe dans son crâne en imaginant la suite des évènements. En imaginant le nombre incalculable d’horreurs qu’elle pourrait subir ici. Et si elle savait tout sur lui ? Voudrait-elle encore de lui ? Son âme se décompose à l’idée qu’elle sorte définitivement de sa vie alors que la vie grandis en elle.
En réalité il n’est plus là, comme évanouie à l’intérieur de lui-même, presque mort. Le bruit autour de lui se dilate pour ne devenir qu’un fond sonore presque inaudible. Emprisonné dans une bulle de solitude au milieu de ce monde, son monde à lui s’écroule. Il aimerait hurler, la prendre par la main et s’enfuir avec elle loin d’ici, son esprit lui hurle que c’est la seule solution mais sa raison le rattrape. Elle poserait des questions… Les flics le rechercherait, finirait tôt ou tard par le retrouver et il se ferait violer en taule tandis qu’elle mettrait au monde un orphelin de père. Toutes les solutions n’étaient que des mirages repoussant l’inévitable : elle souffrirait et il devra assumer devant-elle tout ses méfaits.

Elle parle, lui dit qu’elle doit visiter la station de jeux et il lui étire un sourire comme il peut tandis que dans son crâne tout ce mélange en un tsunami de terreur. Son cœur s’accélère et en la voyant partir perle sur son front des gouttes de sueur. Perchée sur le téléphérique qui s’en va, elle lui fait coucou. Son cœur se brise un peu plus.


[Spectatrice Alexane regarde Henry toute idéaliste en voyant la scène avec ses yeux innocents.
-T’as vu Henry, c’est la femme de Camille ! Elle attend un bébé… Wow… elle est trop jolie et puis elle a l’air trop gentille tu trouve pas ?
En se tournant pour regarder Camille, il avait disparu de Playcare.]

La respiration saccadée, presque essoufflé, les mains moites,  le cœur en bataille il traverse le laboratoire avec furie pour rejoindre le laboratoire des chimistes. Paul toujours le regard courbé s’inquiète et suit son supérieur.
-Monsieur Camille… ? Tout vas bien ?

Philippe et Martha peu habitué à ce spectacle de la part de Camille ne s’interroge pas longtemps et comprennent que c’est lui qui à payé le prix fort d’avoir ralenti les expériences.

-Qu’on me laisse…  

Marmonne t-il entre ses dents serrés d’une folie passagère. Paul se recule, regarde Martha et Philippe qui suivent doucement le mouvement, observateurs inquiets. Tout deux hausses les épaules pour se dédouanner de la responsabilité d'expliquer tout cela.
En ouvrant la porte de son bureau Camille y découvre une Ashley en soutien-gorge sous sa blouse assise sur son bureau comme une pin-up une bouteille d’alcool à la main. D’une voix tremblante elle parle tandis qu’un cadavre de bouteille au sol  devant elle explique son ton.

-Tu sais Camille… Je… Je suis vraiment…

-Eh merde… Rétorque Philippe en se pressant l’air déconfit.

La voir comme ça sur son bureau en train de s’enfiler ses bouteilles d’alcool lui fait monter le sang dans les yeux. Là, il voit rouge. Sans un mot il s’avance et la saisit par les épaules pour la balancer vers la porte d’une force que personne ne lui aurait soupçonné. Le corps ramollie par l’alcool elle s’écrase contre un mur en lachant la bouteille. Philippe viens l’empêcher de tomber et l'aider à se déplacer.

-FOUTEZ-MOI LA PAIX !

Hurla t-il. Philippe ferma la porte en hochant la tête, emmenant Ashley plus loin pour remettre son t-shirt et l'alllonger pour dessouler dans une chambre. Derrière les stores du bureau de Camille se déroulait un vrai match de catch avec les meubles dans des cris et des pleurs puis plus rien. L’ensemble de l’équipe était saisies par ce qu’ils venaient de voir. Tous se regardèrent un peu puis Martha fit signe de se remettre au travail. Philippe revint à son tour et avant qu’il ne puissent débriefer ensemble, Hope arriva, pas moins énervée. Tandis qu’ils hochaient de la tête pour se mettre au travail, Philippe se permis une remarque.

-Oui Docteur Hope… Cependant en ce qui concerne les chimistes… Je pense qu’il serait judicieux d’attendre un peu…

D’un air complice et mal à l’aise Philippe et Martha partagèrent un regard. Paul tout choqué gardait la porte de son supérieur en remontant ses lunettes d’un air stressé.
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Mer 31 Juil - 4:38

Henry Craine
J'ai 12 ans et je vis à Playcare, Georgie, USA. Dans la vie, je suis orphelin et je m'en sors bien. Sinon, étant pleinement conscient de ce qui se passe ici, je vis comme je l'entends et avec une insouciance presque effrontée.


(♪) Chanson thème - Henry




Deep sleep:

Cela fait plusieurs jours qu'Henry ne rit plus, ne parle plus. Les nuits sont de plus en plus éprouvantes, hantées par des cauchemars et des hallucinations si troublantes qu'elles semblent appartenir à une réalité passée. Il est pourtant incapable de s'extirper de ses rêves. Il lutte contre la somnolence le soir venu, mais dès que sa tête touche l'oreiller et que cette odeur âcre et sucrée flotte dans l'air, il ne peut résister. Parfois, il jurait que Catnap le surveille, sentant ses billes noires se poser sur lui alors qu'un coup sous les paupières l'emporte dans ses songes. Mais parfois, c'est Théo qu'il croit voir dans la pénombre. Sans même l'intervention de la mascotte, son propre esprit semble se jouer de lui, avec le vrombissement infernal d'une scie lointaine qui hante ses moments d'éveil. Henry ne rit plus, ne sourit plus, car même les yeux grands ouverts, il ne sait plus s'il rêve ou non.

Les matins sont aussi sombres que ses nuits. Se lever de son lit lui demande un effort considérable. Il se sent englué au matelas. Pourtant, il se traîne jusqu'à la cantine, plus par habitude que par faim. Il est toujours le premier arrivé, même le personnel semble surpris de le voir si tôt. Stella, passant par là pour remplir sa tasse de café matinal, le remarque et l'interpelle :
— Henry ? Tu es bien matinal ! Le réveil n'est pourtant pas avant… » Elle consulte sa montre, paraît hésitante, puis lui sourit. «… Bon, je te tiendrais bien compagnie, mais je dois accueillir un nouveau venu ce matin. Bonne journée, Henry ! »
Avec un sourire éclatant, elle lui pose brièvement une main sur l'épaule avant de repartir à ses occupations. Il se traîne jusqu'à une table, l'esprit embrumé. À sa surprise, il remarque un garçon aux cheveux bouclés assis de dos. Un frisson glacé lui parcourt l'échine. Ce garçon... il ressemble à... Henry s'approche le souffle court jusqu'à être à la hauteur du garçon, qui, trop concentré sur un point fixe devant lui, ne semble pas le remarquer. L'horreur et l'incompréhension le saisissent lorsqu'Henry reconnaît celui-ci.
— T-T-T-Th... Théo ?
Le dénommé ne répond pas à l'appel. Il ne détourne pas non plus son regard étonnement vide de ce point invisible qu'il fixe sur le mur. « Théo...? Tu es en vie..? N-non... ce n'est pas possible... »Soudain, les yeux du garçon bouclé se tournent vivement vers lui, et Henry ne peut s'empêcher de sursauter, les larmes aux yeux.
C'était pourtant toi.
— Qu-quoi..?
— C'était pourtant toi qu'ils avaient choisi.
Henry se fige à ces mots tandis que Théo tourne de nouveau la tête vers le mur devant lui. Henry suit son regard jusqu'à une grille d'aération derrière laquelle quelque chose semble bouger, mais dont l'obscurité totale ne révèle rien de ce qui s'y trouve... ou s'y cache. Une sensation de malaise l'envahit. Henry se force à détourner le regard pour se concentrer sur Théo, ses larmes se mêlant à sa morve qui lui coule sur les lèvres.
— Je... je suis désolé, Théo ! Je n'ai pas voulu ce qui t'est arrivé !!
— C'était pourtant toi, mais il n'a pas voulu. C'était trop tôt. Alors il m'a fait ça pour qu'ils me prennent à ta place.
— Théo...?
Henry cherche désespérément son regard, comme si cela pouvait l'aider à comprendre le sens de ses paroles, mais le petit garçon est perdu dans sa contemplation et Henry sent quelque chose de visqueux sous ses pieds. Il les abaissent au sol et voit une flaque de sang s'étendre autour d'eux, s'échappant des jambes sectionnées de Théo qui ne semble pas en être gêné. Henry recule, terrifié, alors que Théo semble enfin le remarquer, ses yeux écarquillés se posant sur lui de nouveau.
— Ne t'inquiète pas, Henry. Ils ne t'oublieront pas.
— Non !! Arrête !! s'écrie Henry, comme si cela suffirait à le faire disparaître.
La bouche de Théo s'entrouvre machinalement sans émettre aucun son, s'étirant comme la mâchoire d'une marionnette. Puis soudain, une épaisse brume rouge s’échappe de sa bouche alors que dans le fond de sa gorge remonte le son d’un grésillement métallique comme celui d’un enregistrement audio qui ce serait logé dans ses entrailles. Henry le reconnait que trop bien :

Vrrt ! Vrrrt !! Vrrrrrrrrt ! ...Crraaack. Vrrr...

— ARRRÊÊÊTE !!

— Henry ? Ça ne va pas ?
Henry relève la tête de la table sur laquelle il s'était endormi, les yeux écarquillés par l'angoisse. Il reconnaît alors le visage de Juliette, inquiète, et derrière elle, Jiji, avec son plateau repas, également alarmé par son état. Les éclats de rire des enfants autour d'eux parviennent soudain à ses oreilles, le ramenant à la réalité. Il regarde autour de lui, désorienté. Pas de trace de Théo. La cantine est animée comme d'habitude. Ses amis sont là, comme d'habitude. Et en levant les yeux, il aperçoit au loin le socle central des Smiling Critters où Catnap siège... comme d'habitude. Henry, honteux, tente de dissimuler son trouble.
— Ça va. J'me suis juste endormi, c'est tout, dit-il avec détachement.
Puis, remarquant l'arrivée de Xane dans la cantine, il évite de croiser son regard, laissant Juliette s'en occuper pour lui.
— Xane ! Tu viens déjeuner avec nous ?
La fillette les rejoint, et le regard d'Henry glisse furtivement sur le petit manteau de son Dogday qu'ils ont confectionné ensemble. Il esquisse un sourire vainqueur à cette vision avant de détourner les yeux pour se changer les idées, mais cela échoue ; voilà que Camille apparaît dans son champ de vision. Juliette, embêter, se mordille la lèvre inférieure brièvement. Le rouquin s'avance vers leur table, et bien qu'Henry lui lance d'abord un regard noir, les paroles de Théo lui reviennent en tête comme s'il venait de les lui murmurer à l'oreille, le poussant à éviter de tenir tête face à cette blouse blanche en approche.

« Ils ne t'oublieront pas. »

Il secoue vivement la tête pour faire tomber quelques mèches de cheveux sous ses yeux. Il ne le montrera pas, ni ne se l'avouera jamais, mais il est terrorisé. Ces cheveux… Ces cheveux roux… rouge… comme le sang de Théo. Il plisse fort les yeux pour chasser cette vision de la salle d'opération dont la tignasse orange de Camille contrastait avec toutes ces blouses blanches et leur bonnet chirurgical. Il ne veut certainement pas que cela se sache qu'il a peur. Camille lui rappelle leur rendez-vous plus tard dans la journée, et Henry se contente de hocher la tête sans rien dire.

Alors qu'ils sortent tout juste de la cantine, Xane s'émerveille devant une femme blonde au ventre tout rond qui s'adresse à Camille. Les mains dans les poches, Henry fronce brièvement les sourcils devant la scène, mais son attention est détournée par une tache rouge dans sa vision périphérique à gauche. Il tourne la tête et son regard morne, se posant sur Mathias qui sort de la cantine, semblent soudain s’illuminer de malice. Il se détache sans un mot de Xane pour suivre Mathias dans son dos, les yeux rivés sur sa tignasse rouge.
— T'as vu, Henry ? C'est la femme de Camille ! Elle attend un bébé... Wow... elle est trop jolie et elle a l'air trop gentille, tu trouves pas ?

En se tournant pour regarder Camille, Henry avait disparu de Playcare.



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Lobscure
Ven 2 Aoû - 22:28

Jill Hopper
(Dr. Hope)

J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale.


(♪) Chanson thème - Jill

Avatar : Jennifer Lawrence



Chanson thème Jill - 2:

Le martèlement de ses pas annonçait la couleur. Bien qu'il ne lui faille parcourir qu'une quinzaine de mètres pour atteindre les laboratoires de leurs compères chimistes, le personnel sous la tutelle de Camille reconnaissait que trop bien l'écho de cette démarche furieuse dans les couloirs. Ils se hâtèrent de regagner leur bureau précipitamment, feignant une concentration intense au-dessus de quelques dossiers.
Hope, toujours saisie d’une colère noire sous ses traits placides, s’arrêta un instant dans l'encadrement de la porte à son arrivée, observant la scène chaotique qui se déroulait devant elle. Le laboratoire était un véritable foutoir : des papiers éparpillés, des flacons renversés, et des équipements sens dessus dessous. Mais que s’était-il donc passé ?

En toute réponse à son questionnement, Ashley, l'épaule dénudée et visiblement ivre, tituba hors du bureau du chimiste en chef, soutenue par Philippe qui referma la porte derrière eux. Hope put entrevoir, l’espace d’une demi-seconde, Camille en proie à une colère aveugle, malmenant le mobilier de son bureau avec une rage dévastatrice. Elle les fixa d’un regard qui en disait long alors qu’ils passaient devant elle, gênés, ignorant la remarque de Philippe. Paul, dans une tentative désespérée de contenir la situation, se pressa de se poster devant la porte de Camille comme pour en monter la garde.

Si la situation ne lui paraissait pas déjà absurde, la jeune femme aurait sans doute éclaté de rire face à ce spectacle surréaliste, devant non pas des scientifiques mais une belle bande de clowns. Mais il n’y avait là rien de comique dans ce désordre : c’était un symptôme flagrant de la tension insoutenable qui régnait parmi les employés de Playtime Co. Quelque chose de plus grave planait au-dessus de leurs têtes, elle le sentait comme une vieille intuition. Et après sa rencontre avec le directeur ce matin, Jill avait sa petite idée. La blonde inspira profondément, se préparant à affronter le chaos de front. Celui-ci semblait s’être incarné dans la personne de Camille en cet instant. Elle confronta Paul à la porte de toute sa hauteur. Avec ses talons, elle le dépassait de quelques bons centimètres. Elle n’eut pas besoin d’accompagner la parole au geste, ses yeux en disaient bien assez et dans ce court duel de regards, le jeune homme finit par concéder en lui cédant le passage, yeux baissés et honteux.

Elle entra sans s’annoncer. Jill aurait bien aimé toquer… mais l’aurait-il seulement entendu avec tout ce boucan qu’il faisait ?
— Ça suffit, Engelmhann. » lui lança-t-elle d’un ton autoritaire, pour le ramener à l'ordre. Elle voyait bien qu’il n’était pas dans son état normal. Jill voulait castrer cette décharge de violence seule. Sa colère lui appartenait. « Je ne crois pas que ce soit l’image que vous souhaitez renvoyer à vos employés... Ni à Steintland. » ajouta-t-elle comme pour tester la réciprocité de leur colère à tous deux et jaugé si cette humeur explosive était elle aussi liée au directeur.

Elle joignit à ses paroles un petit coup de tête en direction du plafonnier pour lui rappeler l’existence des caméras, puis referma la porte derrière elle. Néanmoins, Jill demeura à distance, bras croisés sous sa poitrine. Il dégageait ce désespoir de quelqu’un d’oppressé et d’acculé. Était-ce le début des tests qui le mettait ainsi ou peut-être… Une certaine blondinette en cloque lui vint en tête. N’allait-elle pas intégrer Playcare celle-là?

Mais bien sûr…!  Steintland avait la main. Il savait s’y faire. Soudain, Jill y voyait plus clair sous les manigances du directeur. Elle avait l’habitude d’évoluer dans des nids de vipères, Hope, cette situation n’était pas sans lui rappeler son ancien directeur à Harvard… Ce qu’étaient prêts à faire ces hommes pour le fric était peu croyable. Mais comment Jill pouvait-elle les juger ? N’était-elle pas la même, pour le bien de la science ? Elle se souvint des expériences déshumanisantes et les pressions insidieuses de ses supérieurs. Elle avait vu des collègues autrefois respectables se transformer en l’ombre d’eux-même, prêts à tout pour une promotion, pour un peu plus de reconnaissance. La science devenait alors une excuse, une façade derrière laquelle se cachait soit une ambition dévorante à en détruire l’âme, soit une soif de pouvoir inextinguible.

En observant Camille, elle se demandait si elle-même n’avait pas franchi cette ligne, par le passé. Et aujourd’hui encore. N’avait-elle pas, elle aussi, accepté des compromis moraux, tout en justifiant des ambitions plus personnelles et commis des actes répréhensibles à plusieurs niveau sous l’étendard du progrès ? Elle se pinça l’arrête du nez et releva son attention sur Camille, croisant maintenant ses bras dans son dos, attendant patiemment que la colère retombe. Car après tout, la chute viendrait. Elle le savait que trop bien Jill.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
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Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Jeu 22 Aoû - 14:40

Alexane " Xane"
Jones

J'ai 7 ans et demie, je vis à Playtime.co , aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis Playcare et je le vis plutôt pas si mal.

Sexe: Féminin
Yeux: Bruns
Cheveux: Noir
Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque
Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant.
Parents : Décédés
Le regard braqué sur un idéal qui lui parle Alexane ne peut s’empêcher de sourire et de vouloir partager avec quelqu’un qu’elle aime cet idéal qu’elle recherche : une maman et un papa doux comme des agneaux. Aimée et Camille avait cette place dans la tête de la petite mais en se tournant pour partager sa vision avec Henry et en recueillir son avis elle ne le trouva pas. Elle eu beau balayer du regard l’ensemble de la cours de Playcare, elle ne trouvait plus Henry. Fronçant les sourcils elle soupira puis regarda a nouveau vers Camille mais il n’étais plus là non plus… L’idéal palpable et tangible ne redeviens qu’un fantasme, un rêve fugace qui s’efface. Et comme a chaque fois qu’Alexane se fantasme une nouvelle vie, la réalité l’écrase de toute ses souvenirs. Ses parents, sa mère dépressive et droguée, son père drogué et absent. Son gentil chien qui sentais la bave et la terre humide. Tout ses souvenirs lui reviennent. Certes pas aussi clair que ce qu’ils sont mais c’est suffisant pour plonger la gamine dans une mélancolie passagère.
-Xane !

Une tape sur l’épaule accompagne la sommation de son nom. Immédiatement arrachée à ses pensées mélancolique, la fillette sursaute un peu en regardant le visage de celle qui viens la ramener parmi les vivants. L’esquisse d’un sourire se dessine sur ses petites lèvres sèchent.

-Eh bha dit donc, ça fait au moins dix fois que je t’appelle ! Tu as pas enlevé tes bouchons d’oreille ou quoi !

Charrie la brune aux yeux noir.
-Désolée Esther … Je pensais a mes parents…
A ses mots Esther partage une moue tordus avant d’étreindre son amie sincèrement.
-Hum, moi aussi je pensais beaucoup a eux au début. Tu verras ça finira par aller mieux Xanouchou !

Lui faisant un petit bisous sur la joue pour la rassurer Xane sourit à son amie avant de la repousser un peu quant elle commence a lui faire des chatouilles pour la faire rire.

-Arrête ! tu me fais des guilis ! Qu’est-ce que tu veux ?

-J’ai vu qu’il n’y avait personne au toboggan pour une fois alors dépêche toi viens !

A peine eu t-elle finis sa phrase que la petite espagnole aux cheveux longs et bouclés s’était mise à courir vers le toboggan en regardant en arrière pour voir si son amie suivait. Esther était dans la même classe que Xane, elles avaient le même âge et s’était retrouvée à coté l’une de l’autre. Contrairement à Xane, Esther n’étais pas le genre de fillette à se laisser marcher sur les pieds ou à éviter de dire ce que tout le monde pense tout bas, tout haut. A l’arrivée d’Alexane, Esther qui était aussi vive d’esprit avait très vite vu qu’elle avait été maltraitée et était de ce fait plus fragile. Cette fragilité l’avait séduite et puis elles avaient la même adoration de Dog day dans les dessins animés des smiling critters.
Xane quant à elle balaya a nouveau la cours de playcare dans l’espoir de voir a nouveau Henry. En la regardant Esther avait tout de suite deviné.

-Owh nan, me dis pas que tu cherche Henry… Aller viens Xane il est partie il s’en fiche de toi je t’avais prévenue.

Timorée, Xane constate que son amie semblait avoir raison mais cela lui tortillait l’estomac car elle appréciait beaucoup Henry même si parfois elle le trouvait un peu sévère avec les autres enfants. Doucement elle rejoignit Esther à l’espace des toboggan et commença à en faire avec elle, puis a un moment en la suivant dans le jeu elle lui demanda.

-Pourquoi tu n’aime pas Henry, Esther ? Il a été super gentil avec moi a mon arrivé. Il m’as défendu…

-Oui, et il t’as aussi foutu la trouille et failli faire punir en t’emmenant dans la Playhouse avec sa bande !

Xane tortilla de la bouche et baissa un peu les yeux car c’était vrai.

-Comment tu le sais ?

-C’est Daya qui me l’a dis. Elle est dans la classe de Juliette et Ji-Yeong.

Perturbée la fillette continua a jouer et chahuter avec son amie puis ses questionnements revinrent.

-T’étais déjà la quand Henry est arrivé ?
Soupirant un peu Esther hocha de la tête.

-Oui… après c’était y’a longtemps mais à son arrivé il était pas aussi charmant qu’aujourd’hui.
-Comment ça ?

-Eh bien s’était un difficile… Il a fait peur à plus d’un orphelin ici… Il n’est pas clair comme garçon… Tu devrais éviter de trainer avec lui. Il t’attirera des soucis et j’ai pas envie que tu finisse mal Xane …
Le regard d’Esther était un peu renfrogné et elle semblait retenir ses larmes. En réalité peu de fillette s’entendait avec Esther comme elle était assez frondeuse et en même temps très raisonnable. Mi première de la classe, mi critique acerbe. Mais avec Alexane l’opposition de leur caractère faisait que l’une supportait l’autre et inversement tandis que tout le monde les supportais peu.


Pyramid Rouge
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Jeu 10 Oct - 0:20
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Camille
Engelmhann

J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie  et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon,  grâce  à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston.


(♪) Chanson thème - Camille

Atalienart
 De Camille on à toujours dit dans ce service qu’il n’y avait pas plus gentil. Que jamais, un mot n’était prononcé plus haut que l’autre. C’était vrai. Mais comme il faut se méfier de l’eau qui dort, il faut se méfier de Camille qui n’est que poudre aux yeux. De la poudre à canon qui en l’absence d’étincelle reste telle quelle. Mais à la moindre étincelle, aussi petit soit-elle, joyeuse ou malheureuse… C’est le grand incendie.
Au moment ou Aimée lui a raconté sa joie d’être engagée par Playtime.Co,  une digue mentale à cédé dans l’esprit du chimiste. L’allumette de sa peur la plus profonde s’était allumée sur la sécheresse de son inaction au milieu des ténèbres de ses remords.
L’incendie provoqué dans son âme lui tenait chaud.  Si chaud que le sang qui circulait en ébullition dans ses veines lui donnait le teint rouge. Les cheveux en sueurs, les yeux exorbités, le visage rouge les mains coupés par ses gestes, il était méconnaissable. Seul dans son bureau tout ses meubles avait valsé pour obéir à sa colère. Cela tout en buvant à plein gossier de grande lampé d’alcool fort, son visage dégouline et sa vision se trouble un peu. Dans ses grands gestes il s’était blessé à la main. Et c’est peut-être là en voyant son propre sang couler dans sa main que la colère commença à diminuer. Comme si saigner pour ses erreurs le soulageait, le ramenait sur terre. Il se recroquevilla au fond de la pièce derrière son bureau en branle et l’écran de son ordinateur enneigé.  Le regard fixé sur le liquide rougeoyant qui circulait sur sa paume et gouttait sur sa blouse il finis par fermer les yeux en posant sa tête sur le mur. Les larmes coulent enfin tandis que le regard implorant un ciel qu’il n’a plus vu depuis des semaines il se sent martyr.
Assis par terre, il finis par fixer tout impuissant l’œil de la caméra qui l’observe sans cesse. Son regard est noir. Plein d’un mélange de colère et de frustration grinçante. Il n’arrive qu’a fixer ce point là en tentant de reprendre une respiration plus normale entre deux dyspnée, la bouche tartiné d’alcool mal bu. Puis comme une cerise sur le gâteau de merde qu’est cette journée, Hope ouvre la porte pour s’inviter à la fête. Un sourire jaune pavent ses dents blanches et c’est maintenant elle qu’il regarde.

-Vous ne comprenez rien… Vous ne pouvez pas comprendre.  

Sa voix était grave, tout a fait différente de son ordinaire ton doux et calmement dynamique. Dans ses yeux la colère avait fait place a de la peine pour elle. Une peine sincère. Il l’observa ainsi un moment tandis qu’elle semblait essayer de comprendre. Doucement et comme un pantin désarticulé il se releva et ramassa chacun des objets qu’il avait fait tombé de son bureau pour les replacer dans un silence mortel. La lenteur de ses gestes trahissait la violence avec laquelle on l’avait moralement fouetté. Sortant deux verres de son tiroir il les remplie avec les reste de la bouteille qu’il avait attaqué. Poussant le verre de l’autre coté de son bureau il lança un regard d’invitation à sa supérieure hiérarchique. Levant un sourcil l’air de défaite il articula.

-Quel bon vent vous amène ? Qu’avez-vous à me dire, Docteur Hopper ?  

Son ton s’arrête sur son nom de famille, on vrai nom de famille pas l’artificiel substitut pervers. Comme pour voir si tel qu’il le croit, les masques étaient tombés entre eux, ou si encore ils subsistaient comme dernière ligne de sécurité. Il se doutais de ce qu’elle allait annoncer et devait la regarder plonger en avant vers sa chute : Les opérations illégales de Playcare.
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