J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Brennan avait cette habitude d’osciller entre la familiarité, comme si elle était sa propre fille, et la distance, pour bien la remettre en place et lui rappeler qui il était. Ça lui faisait également remonter en mémoire d’où elle sortait, et à qui elle devait tout ça. Même si elle était capable de lui mentir en le regardant droit dans les yeux, il n’était pas dupe. Elle le savait. Elle l’emmerdait. Il ne savait pas ce qui se passait exactement dans sa tête et dans son corps lorsqu’elle était en présence d’Ian. Brennan n’avait pas la moindre idée de ça ! Alors c’était facile de faire des leçons de morale à deux balles, il n’était pas à sa place. La nouvelle de la mort de Jiminy fut un choc pour la jeune femme. Elle doutait quelques instants. Et si le but d’Ian était de la manipuler ? Et si Toby était au courant ?! Elle tenait tellement à cet homme qu’elle était incapable de croire en cela. Il y avait une autre explication. Elle chercha à faire passer Brennan pour quelqu’un qui s’était trompé d’adresse, mais lorsqu’Ian prononça le nom de son supérieur, elle eut l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Ils se connaissaient ?
En l’espace d’une minute à peine, la porte fut close et elle se retrouva dans sa cuisine, toujours pieds nues, en face de Brennan et de l’homme qu’il lui avait dépeins comme le pire des homme de la terre. Celui qu’elle devait évité, celui de qui elle devait s’éloigner. « -Eli Griffins. Je suis de la CIA. » il était du FBI. Elle avait besoin de réponses et son supérieur allait devoir rapidement les lui fournir. « -quoi ?! Mon… Jebediah est mort depuis… ça fait treize ans et vous le savez parfaitement. Vous étiez là. Qu’est ce que s’est que cette explication bidon ? » elle n’en croyait pas un mot. Ça voulait dire quoi ? Ils voulaient savoir si elle était encore seine d’esprit ? C’est ça qu’elle devait comprendre ? « -vous bossez avec ce connard de Mccarthy ?! » c’était le bouquet ! « -vous nous avez prit pour des cons… » forcement Brennan lui demanda de se calmer, chose qu’elle ne fit pas. Ian décida qu’il était temps pour Brennan de prendre congé et il n’y mit pas les formes.
Eli fut quelque peu soulagée lorsque la porte s’était refermée, la laissant seule avec Ian. Elle eut un léger sursaut lorsqu’il prit sa main, puis elle redressa le visage pour le regarder. « -je… oui bien sur… » là tout de suite, ce n’était pas au passeport et au billet d’avion qu’elle pensait. « -Mccarthy… quel connard celui-là… » marmonna Eli pour elle-même. Elle se concentra sur Ian et l’écouta sans rien dire. Lorsqu’il effaça de son passé cette histoire de double homicide, elle ressentit un immense soulagement. « -je savais que ça collait pas… » souffla la jeune femme. « -et je suis soulagée et à la fois en colère de savoir que tu es du FBI » elle se pinça les lèvres : « -soulagée parce que ça veut dire que je n’ai plus à lutter ou à me sentir coupable de ressentir ce que je ressens pour toi. En colère contre Brennan… il m’a menti en me regardant droit dans les yeux, jouant sur cette histoire de violence conjugale. Il savait parfaitement que c’était quelque chose qui me ferait garder mes distances… » même si cela n’avait pas fonctionné. Elle jeta un coup d’œil à l’heure. « -je… » elle déglutit et vint se saisir du café que Brennan lui avait apporté. Elle en avala une grande gorgée, réprimant une grosse envie de fumer. Elle posa ses fesses sur la première chaise venue, coudes sur les genoux, elle cacha son visage entre ses mains quelques secondes, avant de se redresser et de les faire glisser dans ses cheveux, sur le sommet de son crâne. « -j’ai été sincère aussi… tout ce que je t’ai dit, est vrai. » elle marqua un silence. « -j’ai tué mon propre père à l’âge de 17ans, pour défendre ma vie et celle de ma mère. C’est Brennan qui m’a sorti de prison quelques mois plus tard. Depuis j’appartiens à la CIA. » c’était le bon mot. Appartenir. « -mon mari est décédé de façon… violente et atroce. A cause de moi. Parce que j’ai merdé sur l’interrogatoire d’un suspect. C’était lui, et je l’ai laissé passer entre les mailles du filet. Jebediath a été torturé durant des heures… et je suis... » elle se mordit la lèvre inférieure quelques instants parce que ça faisait mal de dire tout cela à voix haute. « -je suis arrivée trop tard… » elle inspira et expira avec une extrême lenteur. « -la seule chose sur laquelle je t’ai menti c’est pourquoi je suis dans la cellule et le rôle que j’y joue. » tout le reste était vrai. « -particulièrement le fait que je tiens à toi… vraiment… » elle se sentait presque obligé de le préciser pour qu’Ian comprenne qu’elle ne l’avait pas manipulé. "-et Brennan n'est pas venu ce matin m'apporter un café par simple courtoisie..."
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Sam 23 Mar - 22:14
Ian Edwards
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Elionor n’était pas une terroriste. Ses tripes ne lui avaient mentis. Son cœur n’avait pas commis d’erreur. Elle participait à rendre la justice, elle aussi. À sa manière, dans l’ombre. Mais il avait fallu qu’il surprenne l’agent Brennan devant sa porte pour que le voile soit levé sous tous ces mensonges et ces faux-semblants. Sans cette visite inopinée, combien de temps la CIA aurait continué à les manipuler de la sorte ?! Mais est-ce que ça avait réellement une importance maintenant ? Le plus important, c’était qu’aucun d’eux n’était des ennemis des États-Unis. Il parvint même à esquisser un sourire lorsqu’Eli se présenta de nouveau à lui, et laissa échapper un discret « Enchanté », comme si c’était leur première rencontre. Un instant qui fut de courte durée. Ezékiel devait dorénavant expliquer son geste, tous ces mensonges, ces manipulations qu’ils avaient subis depuis ces deux derniers mois. Les bras croisés contre son torse, Ian attendait lui aussi une explication. La CIA doutait de la jeune femme ?! Comment pouvait-il douter d’elle ?! Un regard pour Eli qui s’emporta face à cette version qui n’avait ni queue, ni tête. Et resta silencieux quand Ezékiel reprit la parole « Vous êtes hors de contrôle Elionor. Vous jouez constamment avec le feu, comme si vous n’avez rien à perdre ! Comprenez que ça puisse inquiéter l’Agence ». Ian réprima un petit rire nerveux qui attira l’attention de leur supérieur hiérarchique « Un commentaire agent Edwards ? » « Non. Je demandais juste si ça arrivait à votre direction de foutre les pieds sur le terrain pour savoir comment ça se passait dans la réalité ? C’est parce qu’elle agit comme ça qu’elle m’a sauvé la vie hier soir. Alors vous devriez plutôt la remercier de faire son job correctement ». Ezékiel acquiesça lentement de la tête, puis reporta son attention sur la jeune femme « Tu l’as endoctriné pour qu’il te sois plus fidèle qu’un labrador ? » « Lui, il est dans la pièce… » murmura-t-il non sans un regard pour Eli qui savait à quel point il détestait qu’on parle de lui ainsi, comme s’il n’était pas présent. Ça leur avait valu une rencontre forte en émotion. « C’est un connard qui fait son travail » répliqua de nouveau l’agent Brennan qui défendait son agent de liaison. Oui, ils avaient été pris pour des cons. Manipulés.
Ce fut pour cela que Ian ne fit pas preuve de diplomatie pour l’encourager à quitter l’appartement. Il le lui ordonnait. Peu importe son grade ou son ancienneté. Ici et maintenant, c’était lui qui décidait. Lorsqu’ils furent enfin seuls, rien que tous les deux, Ian se rapprocha de la jeune femme qui était particulièrement à fleur de peau. Il lui demanda de se taire sur le passeport et le billet d’avion. Cette précision faite, il sourit « Je n’en ai pas fini avec lui ». Oh que non. Il n’était pas de nature violente, mais ce dernier risquait bien de reprendre son poing dans la gueule « En parlant de lui… C’est lui que j’ai frappé la dernière fois… Pas Phil » et afficha une légère moue. Autant en profiter pour rétablir la vérité. Ce qu’il fit de manière plus impliqué par la suite. Ian ne lui avait pas mentit sur l’homme qu’il était, sur ses sentiments. Elle devait le savoir. Un sourire étira ensuite ses lèvres « Je ne suis pas un tueur. Je suis un gentil » souffla-t-il et fronça ensuite les sourcils, pas vraiment certain de comprendre où elle voulait en venir. Il attendit donc qu’elle lui apporte les réponses. « C’est donc à lui que je dois… » et serra les dents en levant la tête vers le plafond « Quel espèce de… » et se tut pour se reconcentrer sur Eli « Il n’a pas été très perspicace sur ce point vu la nuit qu’on vient de passer » et lui sourit « Plusieurs fois, j’ai eu envie de tout te dire. Cette nuit plus particulièrement… ». Cela témoignait de la confiance qu’il avait en elle.
L’agent la laissa prendre place sur la chaise, attendant patiemment le temps où elle prendrait à nouveau la parole. Ce qu’elle fit au bout de quelques instants. Brennan avait troqué une prison pour une autre… Elle évoqua ensuite son mari. Il était mort par sa faute ?! Il écouta la suite du récit et se rapprocha d’elle sans mot dire. Son cœur se serra. Il avait mal pour elle. Il n’imaginait pas le désespoir dans lequel elle avait dû se trouver au moment de découvrir son époux … Il posa ses mains sur la chevelure brune de cette dernière, embrassant le sommet de son crâne « Je… Je suis … terriblement désolé Eli… ». Il le pensait. Ian se recula légèrement pour s’accroupir devant elle et acquiesça, posant sa main sur sa cuisse, lui souriant avec douceur « Je n’ai pas douté de tes sentiments. Ma crainte était de savoir de qui j’étais en train de tomber amoureux… Et c’est de toi. Rien a changé ». Elle n’était pas un mensonge. Elle était bien réelle. Ian finit par prendre place sur la chaise voisine « Qu’est-ce que tu veux dire ? ».
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Charly
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Elionor Griffins
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Malgré la situation, malgré la présence de Brennan chez elle, Eli avait esquissé un léger sourire tendre à Ian. « -de même… » avait elle soufflé avant de s’en prendre à son supérieur. Elle voulait savoir pourquoi ?! Elle resta bouche bée en entendant Brennan lui donner des explications. Ça inquiétait l’agence ou s’était perdre son poste à cause d’elle qui l’inquiétait ? Depuis quand il ne lui faisait plus confiance ? Cette révélation fut comme un poignard en plein cœur. Il n’avait pas assez confiance en elle… lui… lui qui lui avait tout apprit, lui qui était venu la chercher, l’avait formé et qui avait prit sa défense tant de fois. Aujourd’hui, il n’avait plus assez confiance en elle, et avait donné son accord pour monter cette histoire ? Elle en avait presque la nausée. C’était pour la coincer… et elle s’était faite avoir en beauté… Elle sentait la larme lui monter aux yeux alors elle préféra se détourner, les deux mains sur les hanches. Ian prit la parole pour elle, et elle l’en remercia intérieurement. Ça ne changeait rien au fait qu’elle souffrait vraiment sur l’instant. Brennan avait toujours été son pilier. Il avait été là pour l’aider à se remettre debout après l’assassinat de son père, puis il avait été plus que présent lorsqu’on lui avait arraché son mari… comment avait il pu être d’accord avec une manigance pareil, croire qu’elle avait pu passer de l’autre côté, allant jusqu’à tuer Byron… Il suffisait de la mettre à pieds, de lui retirer l’affaire, de mettre quelqu’un d’autre dans la place. Au lieu de ça, ils avaient voulu lui faire faire un faux pas… La jeune femme jeta un regard noir à Brennan lorsqu’il s’adresse de nouveau à elle, incapable de répondre quoi que se soit tellement elle était en rage intérieurement. Elle voulait régler ça en tête à tête. Ce n’était pas le moment. Un léger regard pour Ian. Puis elle fut soulagé que son supérieur accepte de foutre le camp.
S’ils pouvaient au moins sauver la carrière de l’un des deux, bien sur qu’elle allait la fermer au sujet du passeport et du billet. De son côté, c’était terminé… elle le savait. Ils allaient lui laisser faire le sale boulot jusqu’à la fin, puis ils la mettraient sur la touche. Comme si elle n’était qu’une merde et qu’elle ne valait pas mieux que les terroriste qu’ils avaient arrêté. « -bien fait pour lui. Ce n’est qu’un connard prétentieux qui n’a pas la moindre idée de ce qui se passe sur le terrain. J’espère même que tu l’as bien amoché. » ce soir là Brennan était venu lui dire des horreurs au sujet d’Ian. Est-ce qu’ils en avaient fait de même pour elle ? Certainement… « -j’imagine que si c’est Mccarthy ton agent de liaison, il a dû se faire une joie d’en faire de même à mon sujet… » il avait certainement déformé la vérité… « -je me sens trahit… » avait elle avoué en relevant les yeux sur lui. « -Brennan a toujours été… je comprends pas comment il a pu valider ça. Pourquoi m’avoir confié cette mission s’ils n’avaient pas confiance en moi ?! » elle bougea la tête de gauche à droite. « -non, c’est moi qui ait fait ce choix, parce que j’ai écouté mon cœur et non ma tête. Si tu avais réellement été un terroriste… » elle se mordit la lèvre inférieure. « -moi aussi… je comprends mieux ce changement d’avis… de vouloir sauver tout le monde… » elle lui adressa un pâle sourire.
A son tour elle passa aux aveux. Ils étaient bien moins glorieux. Parce que de son côté, elle avait réellement tué son père… elle donna des précisions sur le meurtre de son mari, et elle ferma les paupières lorsqu’Ian s’approcha. Puis elle l’observa prendre place juste devant elle. Eli eut envie de l’embrasser, de se ruer dans ses bras pour y trouver refuge. A cette instant, elle éprouva vraiment un immense soulagement. Elle n’était pas en train de vriller. Il était vraiment du bon côté… son instinct n’avait pas merdé. Elle l’avait senti. Mais elle avait une mauvaise nouvelles à annoncer à Ian. « -ils ont retrouvé le corps de Jiminy dans une ruelle vers les quatre heures du matin, deux balles dans le cœur. » faire cette annonce lui faisait mal au cœur. « -je l’appréciais… et je sais que toi aussi… » elle soupira. « -j’imagine que c’est Robby… et que Mccarthy va sans doute t’appeler… Brennan a déjà dû le mettre au courant pour… pour nous. » elle termina son café et se leva pour jeter le gobelet. Puis elle vint glisser ses mains sur les épaules d’Ian. « -j’aurai préféré un autre réveil… » clairement. Mais c’était ainsi. Elle resserra son étreinte, sachant parfaitement que ce qu’elle venait de lui annoncer devait affecter Ian. Terroriste ou pas, Jiminy était un homme sympa, un père de famille aussi. Mais il avait fait des choix… qu’il avait payé de sa vie. Eli nicha son visage dans le cou d’Ian et déposa ses lèvres sur sa peau. Le seul point positif dans tout ça, c’était qu’elle avait le droit de l’aimer lui…
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Dim 24 Mar - 10:03
Ian Edwards
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Ce qu’ils avaient construit durant ces deux derniers mois, durant cette nuit, ne s’était finalement pas envolée soudainement au petit matin. Ian le comprit en la voyant esquisser ce petit sourire pour lui répondre. Ce n’était qu’une parenthèse qui se dissipa hâtivement. L’agent Brennan leva le voile sur les intentions de la CIA devant un Edwards qui tentait de comprendre les fondements d’une telle manipulation. Son regard vacillant entre celle qui lui était si chère, et leur supérieur hiérarchique. Ce fut la première fois qu’il vit une Eli incapable de rétorquer le moindre mot, masquant ses larmes en leur tournant le dos. Elle devait se sentir trahis par les siens, par cet homme qui semblait être lié d’une manière particulière à la belle brune. Comment pouvait-il tenir à un tel discours ?! Ian fut donc poussé par le mal être qu’il éprouvait à la voir si touché par les paroles de l’homme devant eux qu’il intervint en rappelant que la CIA ne suivait pas ses agents à chaque seconde. Ils prenaient connaissance des éléments par le biais de rapports qu’ils remplissaient eux, ceux qui étaient au cœur de l’action et qui devaient se démerder avec leurs propres armes pour tenter de survivre dans un environnement hostile. Ils ignoraient tout des capacités de la jeune femme sur le terrain. Et en constatant l’inquiétude grandissante de la jeune femme, qui commençait à s’interroger sur sa véritable mission, Ian considéra qu’il était temps pour eux deux de se retrouver seuls afin de poursuivre cette conversation.
De nouveaux seuls, l’un avec l’autre, Ian se rapprocha de la belle brune pour dissiper tous ses doutes et ses inquiétudes, et rétablir également la vérité sur certains faits. Un maigre sourire étira ses lèvres « Un peu, oui. Mais je le soupçonne d’aimer avoir mal ». Ce dernier n’avait pas tenté de se défendre quand il s’en était pris à lui, comme si sa réaction était prévisible. En entendant la question d’Eli, il posa sa main sur sa joue et acquiesça « Oui… Il m’a dit que tu avais du sang sur les mains… Que tu avais tué ton père » et chercha son regard « J’avais la sensation que c’était plus que ça, plus que ce qu’il voulait bien dire. Et j’avais raison ». La belle brune avait sauvé sa propre vie et la vie de sa mère en prenant cette arme. Un détail que Dwayne avait pris plaisir à dissimuler. « On va réussir cette mission et mettre hors état de nuire tout ce beau monde, et quand tu retourneras à Langley, tu pourras garder la tête haute et tous les envoyer se faire foutre » répliqua-t-il pour tenter d’apaiser sa peine. Il la couva tendrement du regard. Eli avait su voir au-delà de sa couverture, de l’homme qu’il prétendait être « Je devrais le remercier alors » tout en posant ses yeux sur sa poitrine, ou plutôt son coeur « Je n’en profite pas du tout pour mater » alors qu’il tentait de la faire sourire. Il déposa ses lèvres sur son front, et répondit ensuite « Je prenais un risque à changer de cap ainsi… Ma mission était d’être un tueur qui n’avait aucune humanité. Mais je savais que si je continuais ainsi, je gagnais la confiance des autres, mais je t’éloignais de moi. J’ai fait un choix ». Un choix peut-être dangereux, mais qu’il ne regrettait aucunement. Sinon ils ne seraient pas là tous les deux.
Ian la laissa s’éloigner pour prendre place sur la chaise, et se montra plus silencieux qu’à son habitude, laissant Eli lui conter comment son mari était décédé. Par sa faute. C’étaient les mots de cette dernière. Il déposa un baiser sur sa chevelure avant de s’accroupir devant elle. Ça lui faisait mal de l’avoir ainsi, blessée. Il finit par prendre place sur la chaise quand la jeune femme décida de redevenir la professionnelle. L’agent se passa une main lasse sur le visage en encaissant la nouvelle. Ils avaient tué Jiminy… Il laissa retomber son dos contre le dossier de la chaise. Il resta silencieux, comme souvent il l’était dans ces circonstances. Plus besoin de se montrer injurieux comme il avait dû l’être sous sa fausse identité. Ian accusait la nouvelle en se renfermant dans son mutisme. Il sentit les mains d’Eli se poser sur ses épaules. Un soutien silencieux. Il posa sa main sur son bras quand elle referma son étreinte autour de lui « Moi aussi… » et vint blottir sa tête contre la sienne. Ils restèrent ainsi un petit moment, puis Ian se redressa après un baiser sur sa main, et entoura la taille de la belle brune « On a encore un peu plus d’une heure devant nous. Je vais passer chez moi pour me changer et je reviens te chercher ». Il déposa ses lèvres sur les siennes, l’approfondissant avec sentiments, et posa son front contre le sien « Je fais vite » et après un dernier baiser, quitta l’appartement de la jeune femme. Comme prévu, il prit une douche en arrivant dans son minuscule studio, troquant ses vêtements de la veille pour un jean, un t-shirt et un blazer. Moins d’une demi-heure après qu’il soit partit, il était de retour chez Eli, attendant patiemment qu’elle vienne lui ouvrir et leva un petit sac à hauteur d’yeux « Des brioches » et leva de l’autre main « Café et jus d’orange ». Ils n’avaient pas le temps de prendre le petit-déjeuner en terrasse, mais ils pouvaient le prendre chez elle, sur les escaliers de secours qui bordaient son immeuble.
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Dim 24 Mar - 11:51
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Ian savait… Il était au courant avant qu’elle ne lui dise. Mais il avait eu une version erronée. Eli n’avait pas tué son père par envie ou parce qu’elle était dérangée. Non, elle l’avait tué parce qu’il en allait de la survit de sa mère… de la sienne également. Cela n’enlevait rien au fait qu’elle avait tué quelqu’un. Mais si elle avait pu faire autrement, elle aurait choisi un autre option. Parce que ce geste lui avait arraché à jamais, une partie de son humanité. A nouveau elle fit un non de la tête. « -je veux avoir une conversation avec Brennan. S’il n’y avait pas des millions de vies en jeu, je me démerderais pour que ça soit Wayne qui parte à ma place se prendre une balle. Sauf que c’est un lâche, un prétentieux incapable de gérer autre chose que de la paperasse. » Comment Brennan avait il pu être d’accord avec ça ?! Eli chercha à se consolé en se disant que malgré ce beau bordel, elle avait rencontré Ian. Et que c’était peut-être à ça qu’elle devait se raccrocher. « -je le remercie à ta place… mais à ma façon… » et elle ne parlait pas de lui faire une gâterie sur la banquette arrière. Un léger sourire en glissant ses doigts dans les cheveux d’Ian. « -ba t’as foiré assez rapidement ta couverture… » s’amusa timidement Eli, parce que depuis le départ il avait du mal à lui faire croire qu’il n’avait pas de cœur.
Elle devait lui annoncer la triste nouvelle. Les choses avaient changé pour eux dans la nuit, mais d’autres évènements venaient compliquer l’histoire. Elle le laissa encaissé, gardant le silence, respectant le sien. Puis elle se leva pour jeter son café, avant de venir glisser ses bras autour des épaules d’Ian. Pourquoi tout partait en couille tout le temps ? Elle l’observa se relever, esquissa un léger sourire triste, avant de lui rendre son baiser. Son front contre le sien, elle répliqua : « -vite je m’en fou, je veux surtout que tu fasses attention… » c’était ça le plus important. Elle le regarda partir, et referma la porte à clé. D’un pas lent, elle rangea son arme dans la table de nuit, et prit place sur le bord du lit. Brennan lui avait menti les yeux dans les yeux… Un soupire avant de se rendre sous la douche, sous laquelle elle resta un long moment.
Elle n’était pas encore habillée quand Ian revint. Elle ouvrit la porte, elle était exactement vêtue comme la veille au soir, uniquement d’une serviette. Eli colla sa joue contre le montant de la porte en voyant brandir ses brioche. Elle avait le sourire d’une femme amoureuse… Elle le laissa entrer, et referma la porte juste derrière lui, après avoir vérifié que personne ne l’avait suivi. Un tour de clé, et elle sourit de nouveau à Ian. « -t’as été rapide, je m’habille et j’arrive. » ils n’avaient pas toute la matinée devant eux. Malheureusement. Eli recula d’un pas, puis d’un autre et elle se fit violence pour vraiment gagner sa chambre. Rapidement, elle enfila un jean, ainsi qu’un t-shirt. S’ils se pointaient en retard, elle savait déjà ce qu’on allait leur brandir sous le nez comme excuses. Elle ne tenait pas à ce que leur relation soit dévoilé au grand jour. Ça ne concernait personne. Lorsqu’elle revint dans la cuisine, elle prit la parole directement : « -merci pour le petit déj’… c’est pas ce qu’on a prévu de base… mais… » un léger haussement d’épaules. C’était déjà mieux que rien.
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Dim 24 Mar - 12:26
Ian Edwards
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Tout en écoutant la jeune femme devant lui, Ian dégagea délicatement une mèche de cheveux de son visage, et finit par lui sourire avec douceur « C’est ce que je lui ai dit la dernière fois. Quand il est venu chez moi ». Ian n’avait pas eu de langue de bois avec son agent de liaison, d’autant plus que ce dernier avait laissé sous-entendre qu’il n’était un alcoolique bon à mettre au rebu. Il n’avait pas particulièrement apprécié. « Je suis certain que Brennan avait ses raisons » souffla-t-il en sachant que ce dernier entretenait un lien particulier avec Eli. Il espérait seulement que ce n’était qu’un grand méli-mélo de quiproquo dont ils parviendraient à se défaire. « Je me charge de lui et toi, tu parles avec Brennan». Peu à peu, des petits gestes prenaient formes entre eux deux, comme cette manière qu’avait Eli de glisser ses doigts dans ses cheveux. Il aimait la douceur de ce geste alors qu’il riait presque « C’est parce que tu me plais depuis un moment et que je ne voulais pas que tu perçois comme un homme sans cœur ». Ça avait été particulièrement difficile de prétendre qu’il était insensible à la mort de centaine, voire de millier d’innocents. D’autant plus lorsque la jeune femme condamnait ces actes ouvertement, au risque de compromettre sa sécurité.
Finalement, ils avaient eu raison d’appréhender le lever du jour… Apprendre la mort brutale de celui qu’il se plaisait à surnommer « Le Cricket » fut un choc pour l’agent qui avait eu le temps de sympathiser avec ce père de famille ces dernières semaines. Ian apprécia la sollicitude dont fit preuve la belle brune en venant l’enlacer de cette manière. Elle était et allait être un véritable soutien maintenant qu’il savait qu’ils défendaient les mêmes convictions. Il finit par se lever. Ils étaient attendus à Langley. Il l’embrassa une première fois, puis sourit à la mise en garde d’Eli « Je n’en fais jamais, mais je sens que tu as besoin. Je te promets de faire attention » et déposa une dernière fois ses lèvres contre les siennes, avant de quitter l’appartement. Pour ne pas inquiéter la jeune femme, il se hâta à se préparer et s’autorisa un détour pour préparer le petit-déjeuner de ce matin. Il jeta à maintes reprises des coups d’œil derrière lui pour s’assurer qu’il était seul, et lorsque la porte s’ouvrit, Ian leva le petit sac de brioches encore chaude, ainsi que le porte-gobelet qu’il tenait dans son autre main. Le sourire qu’elle lui offrit à ce moment-ci lui fit du bien. Il entra dans l’appartement, la laissa tourner la clef dans la serrure, et ce ne fut qu’à ce moment qu’il se rendit compte de sa tenue. Elle était nue sous sa serviette de bain. « Prends ton temps » murmura-t-il tout en continuant de la dévorer des yeux. Il la voyait lutter pour s’éloigner, et finit par avouer « J’en ai très envie aussi. Ce soir. Ce soir, tu es tout à moi » la rassura-t-il avant de se diriger jusqu’à la cuisine le temps qu’elle s’habille. Il prépara le petit-déjeuner avec les moyens du bord, et tourna la tête en sa direction « On s’adapte » et déposa un baiser dans son cou « Tu m’aides ? On va profiter du soleil » et prit les tasses et les verres, pendant qu’il laissait les brioches à la charge de la belle brune. D’un geste délicat et lent, il passa la jambe au-dessus du rebord de fenêtre et prit place sur l’une des marches, laissant la place à Eli de s’asseoir à ses côtés « Petit-déjeuner en terrasse » et lui sourit « Ce n’est qu’une question de point de vue ». Il prit une longue gorgée de café, et finit par demander « Comment tu te sens ? ».
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« -visiblement l’autre soir, nous avons eut le même genre de visite… » et ils s’étaient mentit par la suite. Il avait prétendu avoir frappé un pauvre type dans un bras. Il n’en était rien, puisque que c’était Wayne qui avait prit le point d’Ian dans la figure. Limite elle préférait cette version. « -il va surement me dire que c’était dans mon intérêt ou alors me balancer qu’il n’est pas dieu et qu’il n’est pas le seul à décider dans ce genre de cas. » rien que d’y penser, ça l’énervait à nouveau. Ça faisait vraiment mal aussi. « -ne l’amoche pas trop non plus, parce que ça va te retomber dessus. » précisa la jolie brune. Et elle ne tenait pas à devoir conjuguer avec quelqu’un d’autre pour la fin de la mission. Quant à Brennan, oui, ils allaient devoir avoir une conversation. Il venait de baisser dans son estime. Tout cela était en train d’effriter la confiance qu’Eli avait dans l’agence et dans le travail qu’elle faisait depuis temps d’années. Elle sourit à Ian lorsqu’il lui confia qu’elle lui plaisait, encore une fois, comme pour qu’elle le capte bien. « -ça va me retomber dessus tout ça… » avait elle soufflé. « -mais ça valait le coup… » elle ne regrettait pas. Et si on lui retirait son poste, et bien, elle se débrouillerait à faire autre chose.
Ils se séparèrent quelques temps, mais Ian fut bien vite de retour chez elle. Eli fut soulagée de le voir, tendrement surprise de ce qu’il avait ramené. Malgré ce début de matinée bien particulier, il avait eu la délicatesse de penser au petit déjeuner, à ces fameuses brioches… Rester raisonnable et reculer jusqu’à sa chambre s’avérait compliqué, et Ian s’en rendit compte. Eli hocha la tête avant de sourire et d’enfin se détourner. Elle enfila rapidement des fringues et revint dans la cuisine aussi vite que possible. Elle savoura ses lèvres dans son cou alors qu’elle prenait un morceau de brioche pour le porter à ses lèvres. « -ok… » marmonna Eli la bouche pleine. Elle enjamba également la fenêtre et prit place à côté de lui. « -ça va… j’ai pas envie d’y penser maintenant. » elle lui tendit de la brioche et ajouta : « -j’ai envie de faire comme si on venait tout juste de se lever, comme si je n’avais pas ouvert cette porte, et surtout comme si on avait rien d’autre à faire de la journée que de profiter l’un de l’autre. » penser à Brennan et à ce qui allait leur tomber sur la gueule, c’était perdre de précieuses minutes aux côté d’Ian. Et elle n’en avait pas envie. Elle porta son café à ses lèvres, tout en sourit à Ian. « -j’avais vraiment dans l’idée de te réveiller autrement… » un léger rire et elle prit la brioche. « -tu as bien dormi ? » parce que c’était la question qu’elle avait imaginé lui poser en ouvrant les yeux à ses côtés. Elle n’avait pas envie de parler tout de suite de Jiminy. Même s’ils devaient mettre leurs potentielles idées en communs. En riant presque cette fois-ci, elle ajouta: "-quand j'ai senti ton torse contre mon dos, j'ai eu la sensation de cacher mon petit ami à mon père. Le mauvais garçon qu'il m'avait interdit de fréquenter... j'ai beau avoir 35ans, avec Brennan parfois j'ai toujours l'impression d'être une gamine..." elle soupira en souriant: "-c'est assez appréciable de pouvoir parler librement de tout finalement..." c'était un mal pour un bien. Même si cela engendrait de la colère également contre l'agence.
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Manhattan Redlish
Dim 24 Mar - 16:09
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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D’un simple hochement de tête, Ian confirma les dires de la jeune femme. En effet, ils avaient eu le droit à la même visite, au cours de la même nuit, et ce, pour les mêmes raisons. Eux. Tout cela pour que finalement, ils ne parviennent pas à s’éloigner. Bien au contraire. « Tu ne le sauras qu’en allant lui parler. Peut-être qu’il pourrait te surprendre » répliqua l’agent en tentant de se montrer rassurant à l’encontre d’Eli. Il se doutait bien que l’agent Brennan allait envelopper ses excuses avec du papier cadeau et un joli ruban doré pour faire passer ces orchestrations pour de la bienveillance. Quant à Dwayne, il s’en occuperait personnellement. Il lui ferait passer l’envie de lui mentir à nouveau de la sorte « Ça ne tiendra qu’à lui ». Si ce dernier osait le confronter physiquement, il ne resterait pas au sol comme il avait pu le faire par le passé avec Robby. Les circonstances étaient différentes. Il n’avait pas à mentir sur celui qu’il était cette fois-ci. Ian justifia son incapacité à lui mentir en raison de l’attirance qu’il avait bien vite éprouvé pour elle, et lui rendit son sourire avant que ce dernier ne dissipe « Excepté que je ne suis pas un terroriste, mais un agent. Au même titre que toi Eli. Ils n’ont pas à s’ingérer dans notre relation ». Leur relation ne concernait qu’eux, et si l’agent Brennan était suffisamment perspicace, il saurait se taire sur leur liaison. Il l’espérait tout du moins. Néanmoins, Ian ne put s’empêcher de ressentir un certain soulagement en écoutant la suite. Elle ne regrettait pas leur relation. « Je trouve aussi… » souffla-t-il.
Ian ne pouvait se rendre au siège de Langley vêtu de ses vêtements de la veille. Il s’était donc rendu jusqu’à son studio, mais pour ne pas inquiéter la belle brune, il s’était presque hâté pour prendre sa douche et se changer. Et parce qu’elle avait besoin d’un remontant pour son moral, il revint avec le petit-déjeuner. Même si lorsqu’Eli ouvrit la porte, il éprouva soudainement un tout autre appétit. Ce soir. Ce soir, il lui ferait l’amour, mais ce matin, ils n’en avaient pas le temps. Il s’occupa donc de préparer le petit-déjeuner, déposant ses lèvres dans son cou quand elle arriva à sa hauteur dans la cuisine. Il proposa de poursuivre le repas sur les escaliers de secours, profitant ainsi du soleil de ce fin de printemps. Assis l’un à côté de l’autre, Ian s’interrogea sur la manière dont se sentait Eli après tout ça. Un sourire en l’entendant et se saisit du morceau du brioche avec sa bouche. Elle ne voulait pas en parler. Ça lui convenait parfaitement. Il la couva tendrement du regard en imaginant ce matin qu’ils auraient pu avoir tous les deux « Moi aussi… » et prit une gorgée de jus d’orange, avant qu’il n’échange un regard en coin avec la belle brune, tout en arborant ce sourire qu’elle était la seule capable de faire apparaître sur ses lèvres « Dans mon esprit, je voulais t’observer dormir, puis te réveiller en t’embrassant. On aurait fait ensuite l’amour, une première fois dans le lit, et ensuite sous la douche, et on se serait promené dans les rues jusqu’à un petit café de quartier… ». Oui, ça aurait été la matinée idéale « Mais rien ne nous empêche de le faire demain, ou après-demain… On a tout le temps devant nous ». Cette fois-ci, plus de mois qui durait. Ils devaient à tout prix survivre à cette mission pour poursuivre leur relation. « Comme un bébé, et toi ? ».
Il accompagna le morceau de brioche d’une gorgée de café quand il entendit Eli rire. Il l’imita quelques secondes après elle « Celui avec la veste en cuir et la moto garée dans la rue » et observa un instant l’effervescence de la ville, avant de tourner la tête en direction de la jeune femme, souriant avec douceur à ces mots « Oui. Plus besoin de surveiller ce qu’on va dire ou mentir », et déposa un baiser sur ses lèvres, avant de souffler « Je vais rapidement prendre goût à ces matins… Sans Brennan ». Oui, il ne voulait pas de la visite de l’agent chaque matin. « Je n’ai plus besoin d’acheter un lit maintenant, si ? » finit-il par demander. Après tout, il avait tout un appartement qui attendait patiemment la fin de la mission. Il l’observa à la lueur des rayons du soleil « Je te trouve vraiment belle », quand il entendit la sonnerie de son portable sonner. Un soupir lui échappa. « Attends-moi ici » et fit l’aller-retour, décrochant au moment d’enjamber de nouveau la fenêtre pour prendre place aux côtés d’Eli à qui il fit signe de pas prononcer le moindre mot « Oui Toby ? » « … » « On t’apporte la livraison avant midi » « … » « Parce que j’ai failli me faire buter hier soir, que j’étais trempé et que j’avais envie de rentrer. Eli aussi » « … » « On sera là » « … » « Je lui envoie un message » et raccrocha son portable, avant de terminer son jus d’orange d’une gorgée « Il veut la livraison avant midi au garage et on doit discuter. Il y a une réorganisation du service, d’après lui ». Quel con !
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Charly
Dim 24 Mar - 17:19
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Oui, il y allait avoir une conversation avec Brennan. Cet homme qui était devenu son mentor, mais qui avait également une sorte de figure paternelle aux yeux d’Eli. Savoir qu’il ne lui avait pas assez fait confiance pour cette mission, qu’il n’avait pas été capable de faire barrage pour ces idées débiles, cela faisait naitre une certaine forme de colère chez elle. Elle lui faisait confiance, une confiance aveugle et c’était douloureux de se rendre compte que ce n’était pas réciproque. Pour le moment, elle n’avait pas envie de se remettre en question. Il le faudrait, elle le savait. Mais pour pas le moment. « -on verra bien… » avait elle soupiré. Quant à l’agent Mccarthy, Eli espérait vraiment qu’Ian allait lui faire comprendre sa douleur, sans pour autant se faire relever de ses fonctions. Maintenant qu’ils savaient qu’ils étaient deux du même camp, cela rajoutait du poids dans la balance. Ils avaient ainsi plus de pouvoir pour empêcher le massacre. Ils allaient pouvoir réellement faire équipe, sans avoir peur de dévoiler leur couverture. « -je sais… mais ils ne le verront pas ainsi… » elle pouvait presque prendre les paris. Encore une fois, elle allait être jugé par des gens qui passaient leur temps le cul visé dans des bureau. Elle n’arrivait vraiment pas à comprendre pourquoi ils les avaient manipuler de la sorte. Ce qui était certain, c’était qu’à l’heure actuelle, elle n’avait pas de regret concernant la relation qui se tissait avec Ian. Cela la rassurait presque sur son intuition. Elle était toujours là. Elle avait su décelé l’homme derrière le rôle. Celui qu’il était vraiment.
Ian ne fut pas long à revenir chez elle, si bien qu’elle lui ouvrit encore en serviette de toilette. Mais ils n’avaient pas le temps pour faire l’amour. Tout juste le temps de prendre ce petit déjeuner qu’ils avaient imaginé différemment. Elle lui avoua avoir eut d’autres idées pour ce réveil et elle sourit avec douceur en écoutant l’imagination d’Ian. « -je crois qu’on profitera surtout de ça dans quelques semaines… » ils ne devaient perdre de vu qu’ils risquaient leurs vies. Jiminy s’était fait descendre cette nuit. Ils étaient peut-être les prochains sur la liste, même si cela paraissait débile si Toby voulait mettre son plan à exécution. « -merveilleusement bien… la première fois depuis bien longtemps… » il n’y avait pas eu de mauvais rêve, ou d’insomnie. Elle avait simplement dormi profondément, loger au creux de ses bras, dans la chaleur rassurante de son corps.
« -exactement ! » s’amusa Eli avant de souligné le fait que c’était agréable de pouvoir parler sans surveiller leurs paroles. C’était un véritable soulagement qu’ils connaissent enfin la vérité sur l’identité de l’autre. Eli lui rendit son baiser avant de sourire. « -moi aussi mais on va évité la brioche tous les matins sinon mon cul ne va pas te plaire très longtemps… » même si elle n’était pas du genre à prendre du poids facilement. « -heu… et bien j’imagine que ton appartement actuel n’est qu’un dortoir… et que tu as un véritable chez toi… » un sourire : « -ce n’est pas chez moi non plus ici… » même si son appartement n’était pas vraiment mieux. Ses lèvres affichèrent un sourire tendre au compliment qu’il lui fit, avant qu’elle ne fronce les sourcils. « -c’est le tien… » elle était certaine qu’il s’agissait de Toby. Elle écouta la conversation téléphonique en regardant la rue. Puis elle tourna le visage en direction d’Ian. « -ça va nous éviter de s’éterniser à l’agence. » ce qui était pas plus mal.
Ils arrivèrent à l’agence de façon séparé. Ils avaient convenu que c’était mieux. Rapidement, ils se retrouvèrent dans une salle de réunion. Brennan débarqua avec Mccarthy. Eli resta silencieuse, les bras croisés. Mais en voyant qu’ils prenaient leur temps pour s’installer, elle décida de lancer les hostilités : « -on a pas que ça à foutre de la journée. Toby a appelé, il veut nous voir avant midi au bureau. Alors donnez-nous le plan d’action. » c’était tout ce don elle voulait parler.
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Manhattan Redlish
Dim 24 Mar - 17:57
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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« Je sais… » avait-il simplement murmuré. Ian avait conscience que l’agent Brennan ne percevait pas leur relation de la même manière. Il se moquait bien de savoir qu’ils étaient parvenus à voir au-delà des apparences et qu’ils avaient eu raison de le faire. Il voyait avant tout deux agents du Gouvernement qui avait succombé à l’ennemi. C’était de leur intégrité professionnelle, ainsi que du bon accomplissement de la mission qu’il était question. Ezékiel se moquait bien de savoir qu’ils étaient finalement tombés amoureux d’un allié. Il ne restait plus qu’à espérer que leur relation resterait à l’abri des rapports. Après tout, ils avaient le droit au bonheur eux aussi, non ?! Sur ça aussi, l’agent éprouvait quelques doutes. Mais pour le moment, il voulait seulement profiter de ces quelques maigres instants de répits qu’ils parvenaient à s’offrir. Comme un petit-déjeuner à l’air libre, assis sur les marches de l’escalier de secours. Ian espérait encore naïvement qu’ils pouvaient profiter de la vie malgré cette Épée de Damoclès qui pesait au-dessus de leurs têtes. Ce qui n’était pas le cas d’Eli. Il n’afficha qu’un maigre de sourire de convenance à l’attention de la jeune femme à ses côtés « Cette opération commence à me peser… Surtout depuis hier soir… » et passa ses deux mains sur son visage, d’un geste las, et reprit « On doit s’en sortir vivant de toute cette histoire. D’accord ? Parce que… On n’a pas eu assez de nous deux ». Parce qu’il était encore question de faux-semblants et de mensonges. La CIA devait tout ignorer de leur liaison. Tout autant que la cellule. Toby et Robby devenaient particulièrement dangereux. L’exécution de Jiminy était un tournant dramatique qu’ils venaient d’enclencher. Ils étaient donc capable du pire. Et même s’il ne le formula pas à voix haute en cet instant, l’agent ne voulait pas perdre Eli. Au moins, ils pouvaient toujours se rattacher à la pensée que dans tout ce malheur, quelque chose de positif en était sortie. Eux. Eli avait merveilleusement bien dormie et c’était une sorte de réconfort pour le quarantenaire « Je vais devoir passer plus de nuit avec toi alors ».
Ian préférait rire avec la belle brune que d’envisager d’ores et déjà leur probable funeste destin. Il se plut à s’imaginer en petit-ami rebelle. C’était ce genre de matin qu’il désirait dorénavant. Sans Brennan. Et sans brioche également. Il jeta un coup d’œil au cul d’Eli et finit par répliquer avec un sourire espiègle « Ne t’inquiète pas pour ton cul », sous-entendant qu’il la trouverait toujours belle, même avec quelques kilos de trop à cause de ses brioches au beurre. « Oui… Je dois remercier la CIA. Apparemment, ils aiment nous vautrer dans le grand luxe », même si dans son cas, cela correspondait parfaitement à l’ancien prisonnier sans le sous qu’il devait interpréter. « Tu vis à Washington ? » finit-il par demander alors qu’elle précisa que ce n’était pas son appartement. Il s’en serait douté. Puis il l’observa un instant, comme s’ils se retrouvaient de nouveau hors du temps et la complimenta sans aucune raison. Peut-être pour lui donner du baume au cœur après cette matinée compliquée. Mais il fut interrompu par la sonnerie de son portable. Il répondit en reprenant place aux côtés de la jeune femme. Ils étaient attendus chez Toby. Un hochement de tête à la remarque d’Eli. Il ne savait pas s’il préférait la rencontre avec la CIA ou celle qui les attendait avec Toby…
Ils arrivèrent à Langley chacun de leurs côtés pour ne pas éveiller les soupçons sur leur relation. Dans la salle de réunion, Ian garda ses distances, jusqu’à ce qu’il se retourne sur Brennan et McCarthy. Leurs deux agents de liaison sur l’opération en cours. Un coup d’œil pour Eli à ses côtés qui annonça la couleur. Ezékiel prit place au bout de la table et les invita à en faire de même. Ian déclina l’invitation. Il préférait rester debout « Bien, comme vous voulez » répliqua-t-il donc « Je voulais qu’on intervienne aujourd’hui. Un assaut surprise, mais le directeur refuse. Il veut obtenir l’identité des vendeurs de gaz sarin et récolter les preuves pour les mettre en prison le plus longtemps possible. Pour le moment, nous n’en sommes qu’à des allégations, des projets sans fondements. Tant que la bombe n’est pas posée, ça reste de la théorie. Vous allez donc poursuivre cette mission jusqu’au bout. Je ne vous rappelle pas qu’au sein de la cellule, vous devez vous montrez discrets sur votre véritable identité. Vous ne devez pas changer de ligne de conduite » expliqua posément l’agent Brennan qui reprit ensuite « Vous devez adhérer à ses projets agent Edwards. Il n’est pas question d’humanisme là. Vous êtes un tueur de flics, un ancien prisonnier. Quant à vous, agent Griffins, je ne saurais trop vous conseillez de ne condamnez pas trop ses actes avec trop de vélocité. On soupçonne Jiminy d’avoir voulu faire marche arrière. Sa femme nous a expliqué qu’apparemment, il souhaitait tout arrêter et partir en Amérique du Sud, chez le père de cette dernière. Je ne veux pas perdre deux agents de plus dans cette opération » et les regarda tour à tour « Quant à vous deux, plus précisément. On en reparlera la mission accomplie. Pour le moment… » et observa particulièrement Eli à cet instant « J’aurais beau vous dire que vous devez garder vos distances, vous en serez incapable. N’est-ce pas ? », et finit par demander « Avez-vous des questions ? » tout en se levant. Il s’avança en direction de la jeune femme, et répliqua à sa seule attention « On parlera tout ça plus tard. Pas ici ». Ils étaient constamment surveillés entre ces murs. Ian échangea un regard avec lui, puis il porta son attention sur Dwayne qui le suivait comme un petit chien. « Agent McCarthy » « Agent Edwards. J’attends toujours votre… » mais n’eut le temps de répliquer quoi que ce soit qu’il lui assena un violent coup de poing dans la mâchoire, lui faisant remuer la main, grimaçant sous la douleur « Mais agent Edwards ?! Qu’est-ce qui vous prend ?! » « Lui, il sait pourquoi » répliqua Ian tout en s’éloignant légèrement, se tenant la main, prêt à quitter la salle de réunion.