J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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« -hum… » réfléchit Eli, « -c’est vrai tu as raison… je t’arracherais ta chemise en rentrant… » elle jouait avec lui, parce qu’elle savait parfaitement qu’ils ne devaient pas laisser paraitre quoi que se soit sur le terrain. Il en allait de leur survit. Certains soir, ils rentreraient chacun de leur côté, parce qu’ils seraient peut-être suivit… c’était plus sympa de jouer maintenant. Plus léger aussi. La question : Robby allait bien faire son retour à un moment ou à un autre. « -plus que toucher même… » elle se mordit les lèvres en disant cela, avant de l’embrasser en souriant.
Ian avait été élevé par sa grand-mère. Pourquoi ne s’était elle pas proposé tout de suite après le décès de ses parents, c’était un mystère. Ça aurait évité à un petit garçon de six ans de subir des horreurs. Mais cette vieille dame avait fait du bon boulot question éducation. Un homme droit, bon, capable de tendresse et d’écoute. Elle l’avait également doté de capacité culinaire et ménagère. Si Eli faisait un comparaison avec ses propres compétences, Ian la battait c’était certain. « -je préfère nettement les coups de reins aux coups de balai… » souffla la jeune femme avec un sourire en coin. Ils allaient improviser quelque chose pour le diner, elle ne se faisait pas de souci là-dessus.
« -je crois que tu n’avais pas vraiment l’esprit à ça… » avait elle répondu. Elle avait préféré le laisser dormir, prendre du repos et de son côté s’offrir un peu de temps seule. Un temps qui lui avait fait du bien. « -ça va. » oui, elle n’avait presque pas dormi, mais elle n’aurait échangé cette nuit passée avec lui pour rien au monde. Un pincement de lèvres. « -à tout… » puis elle évoqua Brennan et hocha la tête. « -je lui parlerais. Maintenant que je suis plus calme. » ça éviterait une conversation complexe et surtout des paroles blessantes. « -je veux bien oui… » souffla Eli tout en récupérant son paquet de clopes. Elle enjamba la fenêtre, et s’installa sur l’escalier de secours. Prit le temps d’allumer une cigarette, laissant Ian faire comme voulait, s’il souhaitait également en fumer une. « -ce matin, quand Brennan a émit l’idée de terminer tout ça aujourd’hui, j’ai eu un putain de faux espoir. J’aurai aimé que ça soit validé et que tout se termine enfin. » elle tira sur sa cigarette et ajouta en recrachant la fumée. « -quand Byron a été tué… l’agence m’a clairement accusé de complicité. J’ai cru que je tuais Mccarthy ce jour-là… Brennan était absent, c’est ce connard qui m’a reçu… » elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette. « -j’imagine que tu es entrer dans le game à partir de ce moment là… pour savoir si c’était moi qui l’avait tué… » elle avait besoin de savoir. « -je ne comprends pas pourquoi ils t’ont pas dit qui j’étais en fait… » c’était un véritable bordel dans sa tête.
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Mer 27 Mar - 17:26
Ian Edwards
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Ian n’était pas suffisamment crédule pour penser qu’il n’y aurait dorénavant plus aucune dispute entre eux, et que maintenant qu’ils connaissaient chacune des parcelles de leurs corps, la tension sexuelle qu’ils pouvaient éprouver à chacun de leurs éclats de voix ne referait plus ressentir. Entre les murs de leurs appartements respectifs, il était simple de succomber. Mais au sein de la cellule… C’était une toute autre histoire. Ils ne pourraient pas succomber. La frustration serait omniprésente, et ça allait devenir une douce et grisante torture que de devoir résister jusqu’à ce qu’ils parviennent à se retrouver enfin seuls. Eli en prit conscience et sourit alors que cette dernière décidait de jouer avec lui « Qui te dis que je te laisserais faire ? Si je sais que tu as tort, j’aurais peut-être envie de te torturer encore un peu en te laissant fantasmer, seule, dans ta chambre » répliqua-t-il avec une lueur taquine dansant dans ses prunelles sombres. Il n’en serait rien. Parce qu’elle savait mieux que quiconque à quel point il pouvait la désirer. Cette nuit en témoignait pour eux, et ce n’était que la consécration de plusieurs tentatives qui avaient mis leurs corps en émoi. « Oui, tu as raison. Et je compte bien recommencer » répliqua-t-il avec conviction en lui rendant son baiser. Ce soir, sûrement. Parce que de la voir jouer ainsi avec lui, de cette manière…. Enfin, Ian n’était pas en reste en matière de sous-entendu qu’elle renchérissait de bon cœur « C’est parfait. Je préfère aussi » tout en la dévorant du regard en cet instant. Finalement, le dîner risquait d’attendre un peu s’ils continuaient ainsi.
Ce fut pour cela que l’agent s’interrogea sur les raisons qui avaient poussé Eli à ne pas le rejoindre dans la chambre à coucher. Elle avait raison. Il n’avait pas l’esprit à danser sous les draps à ce moment-là. « J’aurais pu… » et poussa un soupir « Non, tu as raison ». Il aurait été sûrement médiocre ou ne serait pas parvenu à se concentrer uniquement sur elle, sur son corps nu sous ses mains. La réponse que lui donna la belle brune ne le convainc pas particulièrement, mais resta silencieux. Elle était suffisamment grande pour connaître ses limites. Quant à Brennan, elle se sentait prête à lui parler dorénavant. Maintenant qu’elle avait retrouvé son calme. « Il sera sûrement plus à même de parler lui aussi ». Cela éviterait des quiproquos et de mauvaises interprétations des deux côtés. Un coup d’œil pour sa montre. Ils avaient encore quelques heures devant eux avant de dîner, il proposa d’évoquer l’opération. Ian la suivit donc jusqu’à l’escalier de secours, enjambant la fenêtre contre laquelle il prit appui pendant qu’Eli prenait place sur l’une des marches. Il se saisit à son tour d’une cigarette, tirant une longue taffe dessus. « J’ai espéré aussi… » mais la Direction de la CIA avait fait le choix pour eux, et ils n’avaient d’autres choix que de celui d’obéir. Il tira une nouvelle taffe tout en écoutant la jeune femme se confier à lui. Il fallait croire que son agent de liaison était un connard fini avec tous ses collègues. Il ne lui faisait pas une faveur en le considérant plus bas qu’une sous-merde. C’était son état naturel. Ian fronça les sourcils en entendant la théorie de la belle brune sur les raisons qui l’avait mené jusqu’à la cellule. Il fit un signe négatif de la tête alors qu’il tirait sur sa clope « Je l’ignore aussi, mais je n’étais pas infiltré pour toi ». Il ignorait qui elle était réellement jusqu’à ce matin.
Ian termina sa cigarette dans une dernière aspirations, et écrasa le mégot dans le cendrier, puis croisa les bras contre son torse en observant la ville dressée devant eux « J’ai été appelé pour un homicide. Il était connu des services de police, mais c’est le FBI qu’on a appelé sur l’affaire. Quand je suis rentré de la scène de crime, ton patron était là avec le mien. Il m’a dit que l’enquête était close, et qu’il ne voulait pas qu’un petit merdeux dans mon genre vienne foutre son nez dans ses affaires » il posa son regard sur Eli et réprima un petit rire nerveux « Je suis du genre obstiné et un peu con aussi. Je lui ai dit que je l’emmerdais, et que je mènerais mon enquête malgré tout. Il accepta… Et maintenant que j’y pense, il a accepté un peu vite à mon goût. Enfin bref, le lendemain, on m’envoyait dans la cellule. J’ignorais qui tu étais jusqu’à ce que tu surgisses dans le bureau de Toby, et encore plus que tu étais agent jusqu’à ce matin. Je suis arrivé en infiltration avec seulement quelques brèves informations sur Toby et les raisons qui l’avait poussé à créer cette cellule terroriste ». En d’autres termes, la CIA l’avait envoyé à l’abattoir se faire tuer. « C’est grâce à toi que j’ai appris que Byron Foster était en fait un agent de la CIA. Ils n’avaient pas pris la peine de me prévenir. Ils… Ils avaient dit qu’il y avait un agent infiltré… mais j’ai pensé à tort que c’était lui… » et il avait commis une erreur de penser cela. « Je te l’aurais dit ce matin, tu sais. Si ma mission était d’enquêter sur toi. Je ne te l’aurais pas caché. Si je n’avais pas insisté pour enquêter sur le meurtre de Byron, je n’aurais jamais été là, avec toi. Ils auraient sûrement envoyé un autre agent ». Finalement, leur histoire ne tenait à rien. A une grande gueule et une obstination sans faille.
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Même si Eli avait voulu faire comme si tout était normal et qu’ils démarraient une gentille petite relation classique, il n’en était rien. Malgré le temps passer à se calmer et à réfléchir sur tout ça, elle avait besoin d’en parler avec Ian. Il y avait trop de zone d’ombre. Aujourd’hui, ils savaient qu’ils étaient agents l’un comme l’autre, et cela leur offrait un peu plus de poids et de force face à tout ça. Elle était en train de tomber amoureuse du seul homme capable de comprendre ce qu’elle vivait au quotidien. Il connaissait chacun des protagonistes de ce beau bordel. Il en faisait partie. Alors oui, elle accepta qu’ils en discutent. La légèreté et les sous-entendu reviendraient bien vite d’eux même. Installée sur l’escalier de secours, elle alluma une cigarette. Elle arrêterait une fois l’infiltration terminée. Là tout de suite, ce n’était pas le bon moment pour faire un sevrage de nicotine. « -je vais le laisser commencer, comme à chaque fois… » de tout manière c’était à Brennan de donner des réponses. Elle ne comptait pas le laisser s’en sortir comme ça.
Ça aurait été si facile que tout se termine aujourd’hui. Eli aurait vraiment aimé entendre que c’était pour ce soir. Que demain, elle était libre de nouveau de mener sa propre vie. Seulement il en avait été décidé autrement. Ils devaient encore tenir leurs rôles. « -ok… » Ian n’avait pas rejoint la cellule pour enquêter sur elle. C’était déjà ça. Elle avait besoin de l’entendre, même si elle avait lu de la surprise dans son regard ce matin. Oui, il ne savait pas qui elle était. « -tu l’as vu ? » demanda Eli. L’homicide, c’était Byron… Ian savait le rôle qu’elle avait joué dans tout ça. L’appel qu’elle avait passé afin que la CIA soit mise au courant le plus rapidement possible. Un léger rire aux qualifications qui avait été employé pour décrire Ian. « -tu t’es bien fait manipuler… bienvenu dans le monde de la CIA… » Ian ne l’avait peut-être pas vu ainsi, et pourtant il s’était fait avoir en beauté. « -quel bande de connard… » ils l’avaient envoyé se faire buter. Qu’est ce que ça pouvait leur couté de le mettre au parfum ?
Eli avait jeter sa cigarette, poser ses coudes sur ses genoux et glisser ses deux mains dans ses cheveux, regard baisser, comme pour mieux réfléchir. « -j’ai été un piète agent de ce côté-là… » marmonna Eli qui avait divulgué bien des choses à Ian… Elle lui faisait déjà beaucoup trop confiance. « -et en même temps, t’as pas eu un seul soupçons… c’est déjà pas mal… » elle se rassurait comme elle pouvait. « -je sais… j’avais besoin de vraiment l’entendre. J’ai… j’ai vraiment la sensation d’avoir été trahit. Que tout le monde on conspiré dans mon dos. Limite je me dis que c’est peut-être une grosse connerie et que c’est uniquement pour me piéger, me faire tomber, me retirer ma plaque… » ce qui était totalement con et faux. Auto centrée également. « -je sais que je dois pas en faire une affaire personnelle… mais… » elle serra les dents. « -Entendre Brennan me dire que je ne suis pas capable de faire mon job… ça m’a vraiment blessée. » Ian avait comprit que son supérieur représentait beaucoup pour elle. Il avait même d’ailleurs une certaine forme de respect pour lui. Il avait même prit sa défense ! « -tu penses qu’on pourrait rallier Max ? Lui promettre une réduction de peine ou une immunité ? » fallait pas trop rêver non plus. Elle resta silencieuse quelques secondes avant d'ajouter: "-si jamais Toby ou Robby est dans mon viseur ce jour là... je prendrais pas la peine de l'arrêter. Et je te demande de ne pas m'en empêcher. S'il te plais."
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Mer 27 Mar - 20:05
Ian Edwards
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Ian avait conscience qu’ils ne pouvaient pas constamment s’enfermer dans cette bulle hors du temps qui prenait forme lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. Ils avaient une mission de haute importance à accomplir. Des innocents comptaient sur eux deux pour caresser le doux espoir de pouvoir vivre un jour de plus dans ce monde. Donc ils s’accordèrent quelques heures pour revenir à l’opération en cours. Ils enjambèrent tour à tour la fenêtre pour rejoindre l’escalier de secours. Eli assise sur les marches d’acier, et lui qui opta pour le rebord de la fenêtre. C’était presque devenu un rituel de fumer une cigarette lorsque le moment devenait trop pesant ou qu’ils avaient besoin de prendre un moment de réflexion. Aujourd’hui ne faisait pas exception. Ian observa la vie qui se poursuivait en toute quiétude sous leurs pieds. Tous ces innocents ignoraient ce qui les attendait. Ils vivaient sans se soucier réellement du lendemain. Ils pensaient aux factures qui s’amoncelaient, à la réunion de huit heures, à récupérer les enfants le soir venu, à ce dîner avec les beaux-parents, mais aucunement à la probabilité d’un attentat terroriste qui terrasserait des milliers d’américains venus festoyer en ce jour de l’Indépendance. La voix de la jeune femme l’extirpa de ses sombres pensées. Elle était prête à engager la conversation avec l’agent Brennan. « Peu importe la manière, le principal, c’est que tu obtiennes tes réponses, Eli » répliqua-t-il alors que la centre de cigarette rougissait sous l’inspiration. Il recracha la fumée vers le Ciel, avant de répondre négativement à la question qui taraudait sûrement la belle brune depuis quelques heures maintenant. Non, il n’était pas infiltré dans l’objectif d’enquêter sur implication dans le meurtre de l’agent Foster. Après une énième bouffée de cigarette, Ian revint deux mois auparavant, alors qu’il n’était encore qu’un enquêteur du FBI bien loin de se douter de ce qui l’attendait en découvrant le corps sans vie de Byron.
« Oui… Il gisait dans l’herbe près de la rivière » précisa-t-il, mais ça, elle le savait déjà puisque c’était elle qui avait signalé l’emplacement du corps aux forces de l’ordre. Ian poursuivit donc son récit afin de ne rien omettre, rassurant ainsi la jeune femme. Il ne voulait pas qu’elle le voit comme un protagoniste dans cette machination. Il avait été manipulé au même titre qu’elle, comme le précisa si bien cette dernière « J’étais un outil comme un autre pour parvenir à leurs fins » et ça ne l’empêchait pas de dormir. Cela ne le surprenait pas particulièrement de la part de l’Agence. Toutefois, il aurait aimé être davantage préparé. Langley l’avait seulement envoyé se faire tuer. Il acquiesça « J’ai dû déjouer tous leurs pronostics en restant en vie aussi longtemps ». Ce qui était relativement triste à penser. Ian avait rapidement pris conscience qu’il était sacrifiable à leurs yeux. Un pion dans une partie d’échecs. En posant son regard sur la belle brune, il sentit que le récit du début de cette aventure la chamboulait quelque peu. Ça ne devait pas lui apporter les réponses escomptées. « Tu n’as divulgué de compromettant Eli » et décroisa les bras pour saisir le rebord de la fenêtre de ses mains « Je veux dire par là, que je n’ai vu qu’une femme qui voulait protéger tous ces gens de la folie meurtrière de la cellule à laquelle elle avait pourtant adhéré quelques mois plus tôt » et réprima un petit rire sincère « Ce qui nous a valu quelques disputes, si tu t’en souviens bien ». Mais en aucun cas, la jeune femme n’avait été un piètre agent. Il ne l’avait jamais soupçonné d’être un agent de la CIA. Ou alors, c’était lui le piètre élément dans cette histoire.
Enfin cela n’avait que peu d’importance aujourd’hui car ils servaient les mêmes intérêts. Ceux de leur pays. Ian la rassura sur le fait qu’il n’avait aucunement été engagé pour enquêter sur son implication sur le meurtre de Byron Foster. Et si tel aurait été le cas, il n’aurait pas attendu qu’elle lui pose la question pour se confier à elle. Pas après la nuit qu’ils avaient passée. Mais Ian comprenait qu’elle ait eu besoin de l’entendre de vive voix. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à ce que cette dernière envisage que la cellule était également une machination vouée à la décrédibiliser aux yeux de la CIA. D’un geste, il se détacha du rebord de la fenêtre pour venir prendre place à ses côtés, sur les marches, sa main se glissant dans son dos, tout en rétorquant « Eh ! Eli, chérie, je crois que tu dérailles un peu en pensant ainsi. Je veux bien croire que l’Agence est manipulatrice, mais de là à tout orchestrer, et assassiner deux personnes, dans l’unique but de te nuire… Je ne pense pas ». C’était irrationnel. Témoignant de la fatigue qu’elle accumulait depuis un an maintenant. Il caressa lentement son dos tout en acquiesçant « Je le comprends… Mais je n’ai jamais entendu Brennan dire que c’était ce qu’il pensait ». Il retira sa main de son dos, pour dégager une mèche de cheveux derrière son oreille « Tu dois parler avec lui ». C’était une certitude. Même s’il savait qu’en le défendant une fois encore, il prenait le risque de laisser émerger une dispute à ce sujet. Il l’écouta ensuite revenir sur la cellule « On ne négocie pas avec les terroristes Eli… ». Il posa ses bras sur ses genoux, joignant ses mains devant lui tout en observant la femme à ses côtés « Mais tu peux l’évoquer avec Brennan demain. Elle avait réellement envie de tuer Toby ce matin ». C’était peut-être l’occasion rêvée. « Si tu ne les tues pas, c’est moi qui le ferait ». Au moins, elle savait dorénavant qu’il ne s’y opposerait pas. Ian passa son bras autour de ses épaules pour l’attirer contre lui, et souffla « Tu es à bout Eli… Tu es fatiguée… ».
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La conversation avec son supérieur n’allait pas être une partie de plaisir. Elle allait faire de son mieux pour garder son calme. Mais comme venait de le signifier Ian, elle avait besoin de cette conversation et surtout de réponses. Elle le laissa lui expliquer comment il en était arrivé à se retrouver infiltré sur cette mission. Le meurtre de Byron… à la base c’était ça son enquête. Elle ferma les paupières alors que les images de cette soirée lui revenait en mémoire. Elle n’avait rien pu faire… elle s’était retrouvée totalement impuissante. La seule chose qu’elle avait pu faire, c’était conduire afin de pouvoir donner l’emplacement du corps de celui qui avait été un ami. Ian avait vu son corps… elle hocha la tête. Un soupire suivit. Manipuler… de façon magistrale ! Ils l’avaient balancer au milieu de ce merdier sans prendre le temps de lui donner toutes les indications en leur possession. Pourquoi faire un secret d’état qu’ils étaient deux à la base sur l’affaire ? Pourquoi ne pas la mentionner ? Elle ne comprenait pas.
Eli en vint à se rabaisser. Lorsqu’il avait intégré la cellule, elle avait fini par se confier à lui, sur le déroulement de cette soirée. Sur ce meurtre, sur le rôle qu’elle avait joué. Elle lui avait accordé de la confiance alors qu’il n’était à ce moment-là, qu’un autre terroriste dans cette bande de fou. Un faux pas que la CIA allait lui mettre dans les dents. Tout autant que cette relation interdite qu’ils avaient laissé se construire entre eux. Si Ian avait réellement été du mauvais côté… Eli allait perdre son poste, elle en était presque certaine. Ça semblait logique. « -tu as vraiment dû te demander pourquoi je prônais ce discours alors que j’avais accepté de participer au départ." Il y avait des incohérences… pourtant, il lui avait également fait confiance. Un léger sourire au sujet des disputes. C’était ça qui les avait rapproché.
Eli se cacha le visage alors qu’il s’approchait. « -je sais… » bien sur que c’était impossible. L’agence n’aurait jamais mis en place un truc pareil seulement pour la faire trébucher… Ils n’étaient pas aussi cinglés ! Eli releva le visage pour regarder Ian. Est-ce qu’elle était en train de perdre la tête ? Ou alors elle prenait tout ça bien trop à cœur… Peut-être qu’elle en voulait surtout à Brennan de ne pas avoir été sincère, d’avoir cherché à l’éloigner d’Ian en lui racontant des horreurs à son sujet. De lui avoir caché sa véritable identité. « -je vais le faire… » c’était prévu oui, elle le devais. La jeune femme émis l’idée de rallier Max à leur cause, mais la réponse d’Ian lui fit de nouveau fermer les yeux. Un haussement de sourcils tout en hochant la tête. Oui, elle la connaissait cette consigne. « -non… tu as raison. Il va encore penser que je sais pas faire mon job. » qu’elle perdait de vu tout ce qu’elle avait apprit au fil du temps. Surtout que Max n’en était pas à son premier galop d’essai. Ça ne fonctionnerait jamais.
La belle brune fit ensuite une demande. Elle ne voulait pas qu’Ian s’interpose si jamais elle avait l’opportunité de tuer Toby ou encore Robby. Elle ne voulait pas qu’ils se retrouvent en prison. Ils étaient bien trop dangereux. « -parfait. » conclue la jeune femme avant de s’écraser une main sur le visage. « -non ça va… » souffla-t-elle. Ça faisait beaucoup. Mais ça allait passer. Le visage baissé, elle releva uniquement les yeux pour le regarder. « -arrêtes de te faire du souci. Je veux seulement que ça s’arrête. Y’en a plus pour longtemps. Je peux tenir encore un peu. J’ai pas le choix en même temps. » un léger rire nerveux. « -pourquoi tu as intégré le FBI ? » non, elle n’irait pas se coucher tout de suite.
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Ian Edwards
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En cette fin de journée, sur cet escalier de secours qui avait des allures de balcon de fortune, Ian avait la sensation que la jeune femme était toujours en quête de réponse à la suite des révélations de son supérieur hiérarchique. Des doutes subsistaient, notamment concernant son implication dans cette espèce de conspiration orchestrée par l’Agence. Il aurait pu se sentir offusquer de tels soupçons, d’autant plus après ce qu’ils avaient vécu tous les deux ces derniers mois, et à la suite des aveux qu’il avait formulé concernant ses sentiments à son égard. Mais ce ne fut nullement le cas. Il comprenait son besoin d’être rassurée. De savoir qu’elle n’était pas en train de tomber amoureuse de celui qui avait participé à ce qu’elle pensait être la fin brutale de sa carrière au sein de la CIA. Ian revint donc deux mois auparavant. Là où tout avait commencé pour lui. Pour eux. Il n’omit aucun détail concernant les raisons de son infiltration au sein de la cellule. À aucun moment, l’agent n’avait été engagé pour enquêter sur son implication dans le meurtre de Byron Foster. Il voulait seulement découvrir la vérité, et uniquement cela. Aujourd’hui, il n’était plus un enquêteur, mais un agent infiltré pour déjouer un attentat meurtrier. Pas un instant, il avait su où il mettrait les pieds pour les prochains mois, et la CIA avait omis de lui apporter davantage d’informations à ce sujet. Il était devenu un instrument pour eux, pour parvenir à leurs fins. Et il n’était pas le seul. Eli ignorait qui il était jusqu’à ce matin, pensant tomber amoureuse d’un terroriste à qui elle s’était confiée, sans jamais faillir à son secret. Elle n’avait jamais divulgué d’informations compromettantes. Ian avait seulement vu une femme qui n’était plus en adéquation avec l’esprit du reste de la cellule. Il sourit tout en acquiesçant « Un peu, oui ». Il n’allait pas lui mentir. « Puis j’ai appris à te connaître et j’ai découvert une femme plus humaine, et qui finalement s’était seulement trompée de route… ». Il haussa les épaules « Rien qui aurait pu éveiller davantage ma curiosité ». Cela pouvait arriver à n’importe qui, d’autant plus au vu du passé de cette dernière.
Mais maintenant qu’elle était emprunt au doute, Eli envisageait toutes les possibilités, même les plus irrationnelles. Alors Ian tenta de mettre un terme aux scénarios saugrenus de son esprit, prenant place à ses côtés. Le surnom affectueux lui avait échappé, et en finalité, ça n’avait que peu d’importance. Il était plus inquiet pour son état d’esprit qu’elle puisse le reprendre sur ce petit mot prononcé dans l’élan. « Tu te tortures à penser ainsi » souffla-t-il tout en caressant son dos avec douceur. Elle devait avant tout discuter avec l’agent Brennan. Cela devenait même urgent. Il resta silencieux à sa réponse, et quant elle évoqua Max, il ne put que la contredire. Peu importe qui elle était ou la sympathie qu’ils pouvaient éprouver pour elle, d’autant plus après la disparition soudaine de Jiminy. Elle restait une terroriste et on ne négociait pas avec eux. « Arrête Eli. Tu te fais du mal en pensant ainsi. Tu es un très bon agent. Tu es juste un peu perdu parce que la journée a été difficile ». Ian n’aimait pas le discours qu’elle tenait vis-à-vis de sa personne, de son travail. Elle était à bout de nerf, peu importe ce qu’elle pouvait en dire. Il l’attira à lui, mais se résigna en l’entendant lui demander de ne plus s’inquiéter « Je ne m’inquiète pas pour ta fatigue ou je-ne-sais-quoi… Je m’inquiète parce que tu doutes de toi, et que tu n’as aucune raison de le faire. Tu m’entends ?! Rien à foutre de Brennan ou de la CIA. Tu es un bon agent. Ils ne t’ont pas vu à l’œuvre comme moi j’ai pu le faire. OK ? » et posa ses doigts sur son menton pour qu’elle croise enfin son regard « Et en effet, tu dois tenir. Tu sais pourquoi ? Parce que tous ces gens comptent sur nous. Tu n’es plus seule maintenant et tout ira bien. Et quand toute cette histoire sera derrière nous, on prendra ce vol pour une somptueuse plage, dans un bungalow perdu et on oubliera tous ces derniers évènements. On sirotera des cocktails, les pieds dans l’eau. D’accord ? » et relâcha avec douceur son emprise.
Apparemment, la belle brune n’envisageait pas de se reposer. Elle voulait discuter. Qu’il en soit ainsi. Le trentenaire joignit ses mains devant lui, tout en observant la jeune femme à ses côtés « Parce que j’ai toujours voulu servir mon pays. J’avais été réformé de l’armée en raison de mes blessures. Retourner au front n’était donc pas envisageable. J’avais le profil adéquat pour intégrer le FBI. J’ai passé les tests et j’ai été envoyé à Quantico durant quelques semaines. J’ai travaillé dans le stupéfiant à grandes échelles quelques temps, en tant qu’agent infiltré » et lui sourit « J’avais quelques bases. Puis ça devenait trop pesant avec le temps » et détourna le regard pour fixer l’horizon devant eux « Je vivais constamment à la limite de la légalité. Je l’ai compris au moment où c’est moi qui ait pointé mon arme sur la tête d’un type qui me suppliait de le laisser vivre… » il regarda à nouveau Eli « Je ne l’ai pas tué. Le type. Il purge une peine de prison à San Francisco depuis tout ce temps. Je… Je ne suis pas O’Brien. Je ne suis pas un assassin ». Elle devait le savoir. Il reprit « Un poste se libérait aux enquêtes criminelles. Alors j’ai saisi l’occasion. Depuis, j’enquête sur des meurtres violents, des tueurs en série, des pédophiles, des violeurs… La crème de la crème de l’humanité, en soi » et se recula, posant ses coudes sur la marche derrière lui « Je suis un enquêteur et ça me convient. J’arpente le pays pour tenter de débusquer ces criminels et protéger les gens, apporter un peu de réconfort à ceux qui ont souffert… ».
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Charly
Jeu 28 Mar - 13:59
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Eli prenait conscience qu’elle avait très rapidement fait confiance à l’homme qui se tenait juste à côté d’elle. Même si jusqu’à ce matin, il avait un passé de terroriste, le fait d’être en binôme avec lui, tout comme les tensions entre eux, cela l’avait poussé à lui faire confiance. Comme si elle avait su voir qu’il n’était pas réellement ce qu’il prétendait être. Heureusement pour elle. Même si cela serait et resterait un faux pas aux yeux de l’agence. Ils allaient lui sortir des : et si… Malgré les longues années de services, Eli savait que sa carrière tenait à un fil. La mission devait être un succès, pour garder son job. Mais aussi et surtout pour sauver tous ces gens. Plus que quelques semaines pour trouver la solution, pour trouver le moyen de déjouer les plans de Toby. Plus que quelques semaines et tout cela serait derrière elle, derrière eux. Elle se posa quelques secondes la question : et si on lui retirait son poste ? Qu’est-ce qu’elle allait faire ? Est-ce qu’elle savait faire autre chose ? Avoir une vie classique, vivre comme tous les autres… Elle n’était pas habituée à cela. Elle aimait trop le gout du risque, cette adrénaline dont elle se nourrissait et qui la faisait se sentir vivante.
Elle devait parler à Brennan pour avoir des réponses. C’était une évidence. Il n’y avait qu’en passant par là qu’elle serait capable d’aller jusqu’au bout. Elle avait besoin qu’il lui accorde sa confiance. Son entière confiance. Elle voulait pouvoir lire dans ses yeux qu’elle était encore capable de le faire. En évoquant l’idée de parler à Max, la belle brune réalisa qu’elle était bien trop investie personnellement. Max était une terroriste. Il n’y aurait pas négociation. Impossible. Ian avait peut-être raison, elle avait besoin de repos. Elle pensait avoir les idées claires, elle avait même été capable de le rassurer quelques heures plus tôt. Les rôles s’étaient inversées. Elle devait se reprendre. Eli finit par hocher la tête, tentant de s’imprégner des mots qu’il venait de prononcer. Elle était un bon agent. Elle releva son regard sur lui quand il posa ses doigts sous son menton. Tout irait bien… elle devait y croire. « -d’accord… » malgré les belles images que les paroles d’Ian lui mettait en tête, elle avait un sombre présentiment. L’un comme l’autre étaient capable de mourir pour leur pays. Si l’un d’eux mourrait, l’autre devrait vivre avec ça… et avec les quelques souvenirs qu’ils s’étaient forgés durant la nuit.
Eli ne voulait pas aller dormir. Pas maintenant. Elle posa une question, pour continuer de parler. Pour apprendre à mieux le connaitre lui. L’homme qu’il était vraiment. Elle l’écouta avec attention, et s’autorisa une nouvelle cigarette lorsqu’il regarda au loin. Un léger sourire. Elle avait bien comprit qu’il y avait deux hommes en un. Deux personnalités qui avaient eut du mal à cohabiter. Ian n’était pas un assassin. Elle se tourna légèrement pour continuer de le regarder, tirant sur sa cigarette à intervalles réguliers. « -tu n’en a pas marre ? De voir des horreurs ? » comment croire encore en l’humanité avec les métiers qu’ils avaient choisi. Enfin… Eli n’avait pas vraiment choisi son job au départ. On était venu la chercher pour le faire. Avec les temps, elle y avait prit gout. Cela avait donné un but à sa vie. Protéger les autres, arrêter les méchants…
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Manhattan Redlish
Jeu 28 Mar - 14:38
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Alors qu’ils étaient tous les deux assis sur les marches d’acier de l’escalier de secours, qui était devenu leur balcon de fortune, Ian comprit que les rôles venaient brusquement de s’inverser. En entendant le discours tenu par la jeune femme, il savait qu’elle était épuisée, à bout de souffle. Cela faisait dorénavant un an que son infiltration durait, et elle aspirait sûrement à une mission différente, à retrouver la quiétude de son environnement. Par ailleurs, l’intervention de l’agent Brennan, et les mots employés pour la décrire le matin même, avait eu raison d’Eli. Plus que ce qu’elle pouvait bien laisser transparaître. Il pouvait le percevoir dans les mots qu’elle employait pour se désigner, de la folle théorie qui avait émergé dans son esprit à force de cogiter. Ian ne souhaitait pas l’entendre tenir un tel discours. D’autant plus lorsque la manière dont elle se désignait était biaisée. Ce n’était pas elle cet agent qu’elle décrivait avec des mots si durs. Si la CIA l’ignorait, lui le savait. Ian l’avait vu à l’œuvre et elle était bien plus que ça. Eli était la femme qui lui avait sauvé la vie la veille au soir en faisant preuve d’un sang-froid presque déstabilisant. Cette double-nature qui oscillait chez elle était aussi surprenante que perturbante. Maintenant, il espérait qu’ils parviendraient à survivre à cette mission. Qu’aucun d’eux ne périrait à l’issue, en tentant contrecarrer les plans de la cellule. Parce que si tel était le cas, ça risquait bien d’être la disparition de trop pour celui qui survivait… Alors pour ne pas assombrir davantage les pensées de sa partenaire, il évoqua cette plage de sable fin qui les attendait à l’issue. Ils en avaient parlé durant la nuit et Ian souhaitait sincèrement qu’ils puissent s’offrir ce voyage rien que tous les deux, loin des États-Unis et leurs obligations d’agent. Seulement eux deux, des cocktails accompagnés d’une jolie ombrelle colorée, le bruit des vagues s’écrasant sur le sable, et cette odeur de crème solaire qui parfumait l’air. Toutefois, il savait que dans l’esprit d’Eli, c’était sûrement utopique. Qu’ils n’y parviendraient jamais. Elle avait probablement raison. Mais Ian n’avait pas envie de s’imaginer d’ores et déjà vaincu. Il voulait croire que la vie pouvait être enfin belle pour eux deux…
La conversation changea et Ian l’accepta sans rechigner. Eli voulait sûrement aborder tous les sujets possibles et inimaginables plutôt que d’envisager d’aller se reposer dans la chambre à coucher. Qu’il en soit ainsi. L’agent aborda donc les raisons qui l’avait poussé à devenir un agent au sein du FBI. L’Irak l’avait en parti détruit, physiquement et psychologiquement. Il avait souffert de traumatismes à la suite, et envisager de devenir caissier dans une épicerie ne lui correspondait aucunement. Le FBI était alors la carrière idéale pour cet ancien Marine qui avait les valeurs patriotiques dans le sang. Dans un premier temps, il avait été un agent infiltré, au même titre qu’Eli. Mais la distinction entre le mensonge et la réalité était devenue presque chimérique. Il l’avait compris quand il avait posé le canon de son arme sur la tête de cet homme à genoux. Il n’était et n’avait jamais été un assassin, comme il le justifia à la jeune femme à ses côtés. Ian avait fait alors le choix de poursuivre les criminels et sourit à la question de la belle brune « Il y a des nuits où je ne parviens pas à dormir… Dès que je ferme les yeux, je revois les corps ou le visage de ceux qui les ont tué… Mais c’est ce que je sais faire de mieux. Je ne sais rien faire d’autres que ce job » et l’observa quelques secondes « Et je crois que tu me comprends mieux que quiconque. On vit pour nos carrières, pour protéger les gens… C’est ce que j’ai fais quand j’ai été envoyé en Irak, et c’est ce que je ferais jusqu’à ce que je me prenne une balle ou qu’on me mette en maison de repos ». Il ne voyait pas sa vie autrement. « Nos parcours de vie ne sont pas différents l’un de l’autre. On aime risquer nos vies. Ça donne à sens à notre place dans ce monde ». Ian détourna le regard pour observer la vie sous eux. Tous ces gens. Il se redressa de contre la marche, posant sa main sur la cuisse d’Eli « Je ne sais pas quoi te dire, ni quoi faire pour te redonner le sourire… ». Il se sentait bien impuissant devant elle. Il finit par lever la tête vers le haut des marches, une idée germant dans son esprit, et reporta son attention sur Eli « Je crois que je sais comment » tout en arborant un petit sourire énigmatique « Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance et que tu m’obéisses sans poser de questions ». Il lui vola un baiser rapide, enjamba la fenêtre, récupéra sa veste, puis revint vers elle « Je reviens vite. Et toi… Fait ce que tu veux en attendant. Seulement, dès que je rentre, tu vas devoir t’enfermer dans la chambre. Ne pose pas de questions », et quitta l’appartement, emprunt d’enthousiasme.
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Charly
Jeu 28 Mar - 17:17
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Eli voulait en savoir plus sur lui, sur l’homme qu’il était vraiment. Sur l’agent du FBI. Pourquoi avoir choisi ce métier ? Elle l’écouta avec attention. Il avait été infiltré lui aussi, des années plus tôt. Il était donc le mieux placé pour comprendre ce qu’elle vivait. « -c’est ce genre de mauvais rêves qui t’as réveillé tout à l’heure ? » oui elle se posait toujours la question. C’était peut-être le bon moment pour demander. Elle comprenait parfaitement ce qu’il venait de dire. Il ne savait faire que ça. C’était réciproque. C’était flippant aussi. Si jamais elle perdait ce boulot, à quoi est ce qu’elle allait se raccrocher ? Elle n’avait rien d’autre. Cela lui créa une sorte de creux dans le ventre. Un peu comme lorsqu’il avait demandé ce qu’elle aimait dans la vie. Sans son poste d’agent fédérale, elle n’avait rien, n’était plus rien. Eli sourit lorsqu’il renchérit sur ce rôle qu’il avait choisi d’endosser. Il ne se voyait rien faire d’autre… Elle comprenait… « -c’est un peu ça oui… » une place dans ce monde. Eli ne savait pas vraiment si cette conversation allait lui remonter le moral ou la faire déprimer un peu plus encore.
Ian avait du le sentir ou le lire dans ses yeux. Elle détourna les yeux. « -ça va passer. Je suis désolée… » elle prenait conscience qu’elle était en train de gâcher du temps précieux entre eux. Il avait sans doute raison, un peu de repos lui ferait du bien. Quelques heures seulement… Elle leva le visage en même temps que lui, avant de le dévisager, cherchant à comprendre ce qui venait de lui traverser l’esprit. « -comment ? » osa-t-elle demanda, intriguée soudainement. Elle laissa passer un léger rire avant de répondre : « -c’est pas vraiment mon fort ça tu le sais… » pas la confiance en lui, mais obéir sans poser de questions… Elle fut surprise de son baiser, et encore plus en le voyant rentrer dans l’appartement de façon si soudaine. « -attends Ian tu… » elle se leva et s’approcha de la fenêtre. « -quoi ?! » elle ne comprenait plus rien. « -attends ! » elle enjamba la fenêtre à son tour. « -tiens, prends les clés. » elle lui agrippa le bras : « -je ne sais pas ce que tu manigances, mais… soit prudent… » elle ne voulait pas qu’il l’oublie sous l’enthousiasme qu’il semblait ressentir suite à son idée. « -t’en a pour longtemps ? » elle avait du mal à le laisser partir. « -ok… va s’y… » finit elle par dire, le laissant fermer à clé derrière lui.
Eli resta les deux bras balans devant la porte durant quelques secondes. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il avait dans la tête. Elle retourna regarder le haut des escaliers, comme si cela pouvait lui donner des réponses. Elle laissa tomber. Elle verrait bien. Elle lui faisait assez confiance pour éviter de se faire des nœuds au cerveau. Une dernière clope et elle décida d’aller se coucher. Même si c’était une demi-heure, c’était toujours ça de prit. Avec un peu de repos, elle parviendrait peut-être à faire remonter son moral. A éviter de trop cogiter dans le vent également. Elle retira son jean et se glissa dans les draps, avant d’humer l’oreiller qu’Ian avait utilisé durant la nuit. Paupière close, elle utilisa la technique de respiration de Brennan en le maudissant mentalement. Elle s’endormie assez rapidement.
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Manhattan Redlish
Jeu 28 Mar - 17:55
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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La plupart des gens construisait leur vie de manière relativement semblable. Un métier, une moitié, et des enfants. Des barbecues lors des soirs d’été avec des amis ou des collègues, et des vacances qui se déroulaient chaque année au même endroit, permettant ainsi de retrouver un environnement familier et convivial. Puis il y avait ceux qui avaient emprunté un tout autre chemin. Au même titre qu’Eli ou encore Ian. Ils avaient fait le choix de servir leur pays au détriment d’une vie simple, de risquer leur vie pour celles des autres. Et en contant les raisons du pourquoi l’agent Edwards avait choisi d’intégrer le FBI à la suite des Marines, il prit conscience que sa carrière était toute sa vie, et il n’aspirait pas à une autre existence que celle-ci. Il savait qu’il en était de même pour la jeune femme à ses côtés. Ils ne savaient rien faire d’autres que ce métier-là. Ce danger permanent, les énigmes à résoudre, cette adrénaline qui se diffusait à tout va dans les veines. C’était leur quotidien. Bien évidemment, ce choix de métier apportait également leurs lots de désolation, d’horreur aussi. Ils côtoyaient la noirceur de l’humanité au quotidien, et comme le confia Ian, parfois cela l’empêchait de trouver le sommeil. À la question d’Eli, qui découla naturellement de sa confidence, Ian fronça légèrement les sourcils, ne comprenant pas immédiatement, et finit par faire un « Oh ! Oui… Non » avant de poursuivre après un bref silence « J’ai rêvé que Robby tuait Jiminy devant mes yeux, et que tu étais la suivante. Ce rire qu’il avait… Il se délectait. Et quand il a posé son arme sur ta tête, j’étais incapable de bouger, de me mouvoir et je te voyais mourir comme Jiminy ». Il fallait croire que la mort du Cricket ne l’avait pas laissé indemne. C’était pour cela qu’il avait tenu à la rassurer par la suite. Il ne resterait pas immobile face au danger. Il était et resterait un agent du FBI entrainait et sur qui, elle pouvait compter en toute circonstance.
Néanmoins, peu importe leur conversation, Ian avait la sensation que la belle brune était absente, d’une certaine manière. Il se sentait impuissant face à ses préoccupations, ses inquiétudes, et il n’aimait pas ça. « Ne sois pas désolée… Tu as le droit de vivre tes émotions comme tu l’entends ». Il n’allait pas lui reprocher de ne pas avoir le sourire après la journée qu’ils venaient de passer. Et comme s’il venait d’être frappé par une illumination soudaine, Ian savait comme lui rendre son si beau sourire pour cette fin de journée. « Tu verras ! », en attendant, Ian ne voulait pas qu’elle lui pose la moindre question, et qu’elle lui fasse entièrement confiance. Un sourire étira ses lèvres « Tu ne m’apprends rien mon ange » répliqua-t-il avec amusement. Il connaissait suffisamment la belle brune pour savoir que son esprit allait se torturer à tenter de comprendre ce qu’il avait dans la tête. Il lui vola un baiser avant d’enjamber la fenêtre avec empressement, donnant ses dernières consignes dans l’élan. Mais Eli lui demanda un instant et saisit les clefs que cette dernière lui tendit, avant qu’elle n’agrippe son bras pour le retenir à elle « Je vais te revenir », et déposa ses lèvres sur les siennes pour un véritable baiser, cette fois-ci avant de s’approcher de la porte « Une heure tout au plus » et lui sourit « Je ferais attention. D’accord ? » et quitta l’appartement.
Ian fit en sorte de ne pas s’absenter bien longtemps pour ne pas inquiéter la belle brune qui attendait patiemment à l’appartement. Lorsqu’il franchit le seuil de la porte d’entrée, il fut tout de même surpris d’entendre un silence de cathédrale entre ces murs. Il déposa les sacs près de la fenêtre donnant sur l’escalier de secours, et se rendit dans la chambre à pas de loup. Son épaule contre l’encadrement de la porte, l’agent s’autorisa quelques secondes pour la regarder dormir. Elle était belle. Il se retint de venir l’embrasser, et quitta la chambre en silence, prenant soin de refermer la porte derrière lui. Il grimpa ensuite jusqu’au toit, faisant plusieurs aller-retour entre le logement d’Eli et le sommet de son immeuble. Lorsqu’il eut finit là-haut, Ian se concentra sur la préparation du dîner, tentant de se montrer le plus discret possible. Lorsque le plat fut au four, l’agent retourna dans la chambre, prit place sur le rebord du lit et vint dégager une mèche de cheveux rebelle de son visage, et caressa sa joue « Eli… Eli, réveille-toi… ». Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il lui sourit avec douceur « Tu as bien dormi ? » et ajouta après un regard pour la porte de la chambre « Le dîner est bientôt prêt ». Il se pencha pour venir l’embrasser, se reculant à peine « C’est agréable de pouvoir te réveiller ainsi ».