J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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A genoux devant Tobby, Eli avait le regard noir malgré les larmes qui voulaient se pointer. Ce n’était pas du tout le moment de flancher, même si clairement elle était mal barrée. Pour le moment, la bombe ne semblait pas armée. Alors après avoir donné son ultime consigne à Brennan, elle se redressa d’un bon. Tobby venait de raccrocher, un moment d’inattention. Le moment ou jamais pour intervenir. Seulement, elle avait les pieds et les mains liées. Elle était parvenu à l’atteindre en plein torse, le faisant tomber au sol. D’un effort d’abdos, elle s’était positionné sur lui, et lui avait mit un coup de tête. Le nez en sang, il avait alors brandit la télécommande de la bombe. « -espèce de salope ! » De l’autre main, il tenait Eli en joue avec son arme. « -j’ai pas envie de te tuer d’une balle. Je veux voir la peur dans tes yeux ! » avait il ajouté en se redressant. Il lui donna deux grands coups de pieds qui la firent hurler.
Au loin, elle entendit des voix. Les renforts étaient là. Brennan devait être là aussi. Un déclique se fit entendre. Elle regarda Tobby horrifié. Il venait d’appuyer sur le bouton. « -quinze minutes… c’est le temps qu’il te reste à vivre Eli. Juste le temps pour moi de filer. »« -je suis là ! » hurla la jeune femme avec l’espoir que les équipes d’interventions se bougent le cul. Tobby rapprocha son arme de sa tempe : « -décidément tu ne sais jamais quand la fermer. » il recula de deux pas et tira. La douleur fut fulgurante, Eli hurla alors que la détonation rebondissait sur les murs. Des hommes armés furent bientôt dans son champ de vision. « -agent Griffins ! Elle est là ! » hurla le premier homme à arriver vers elle. « -on la trouvé. » lança-t-il dans son talkie. « -il est parti par là. Rattraper le ! » une équipe partie sur les traces de Tobby, alors que l’agent en face d’elle examinait la bombe. « -vous êtes blessé. »« -ça va, ça sera pire si vous ne bougez pas votre cul. » en vérité, elle souffrait le martyre et perdait beaucoup de sang. Elle hurla de plus belle quand on lui fit une compression. « -l’agent Brennan pour vous. » on lui colla l’appareil à l’oreille. « -Elionor… parle-moi. »« -il s’est enfuit. Je l’ai laissé s’enfuir… je… ne le laissez pas s’en tirer… » elle se sentait si ridiculement impuissante.
Rapidement un périmètre fut établit autour d’elle. Il fallait faire vite. Elle avait froid, elle avait peur. Elle ne cessait de penser à Ian en espérant qu’il était encore en vie. « -Elionor parle-moi. »« -qu’est ce que vous voulez que je vous dise bordel ? Qu’on les a sous-estimé ? Qu’ils savaient ? »« -Elionor je sais que tu as peur. Concentre toi sur ma voix… il arrive… » « -non ! Non ! je vous avais dit de ne ahhhh… » elle avait la sensation d’étouffer. On venait de lui faire un pensement compressif. « -je vais crever dans quelques minutes et ce n’est pas ça qui va me sauver ! » cracha la jeune femme. « -ils sont là pour t’aider. » Elle laissa passer un long silence, le regard rivé sur le décompte. « -vous devriez faire évacuer tout le monde monsieur. »« -il n’en ait pas question. »« -monsieur… »« -je t’interdis de penser à cela. Je dois… je rappelle rapidement. » elle sentit des larmes glisser sur ses joues alors que son regard croisait celui de son supérieur.
Quelques minutes plus tard, elle entendit crier son nom. « -Ian ! » hurla-t-elle à son tour. « -je dois lui parler ! Je dois lui parler vous m’entendez ! » quelques secondes plus tard, elle entendait la voix d’Ian dans le talkie. « -Ian… » souffla la jeune femme. Rien à foutre qu’ils soient dix autour d’elle. « -Ian écoute moi… » elle n’avait pas la moindre envie de faire de l’humour. Il restait cinq petites minutes au compteur. « -je t’aime. Tu m’entends… je t’aime… »
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Mar 23 Avr - 21:52
Ian Edwards
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Ian n’était pas certain que les mots suffisent pour décrire l’angoisse, la peur viscérale, qui l’étreignait depuis l’appel de l’agent Brennan. Depuis son plus jeune âge, les gens qui lui étaient proches disparaissaient tour à tour. Dans un accident de voiture, de maladie, dans une embuscade, parce qu’elle en aimait un autre… En rencontrant Eli, il avait espéré que cette malédiction s’était dissipée, qu’il avait payé la dette de ses vies antérieures ou peu importe ce que le Divin pouvait lui reprocher au point de l’isoler des gens qu’il aimait. Mais en apprenant qu’une bombe était ficelé à la femme qu’il aimait, il sut. Il comprit ce mauvais pressentiment qui l’avait étreint en quittant l’appartement d’Eli le matin même. Il avait ressenti qu’aujourd’hui, leur histoire connaîtrait une funeste fin… Mais Ian n’avait pas envie de croire que leur histoire connaîtrait une telle issue. Peu importe les minutes qui défilaient sur le minuteur, il continuait de croire que toutes ces superstitions n’avaient aucune raison d’exister. Sur ce quai de métro, il avait envie de croire qu’ils avaient encore un avenir ensemble. La douleur de sa chaire n’existait plus, tout autant que le sang qui s’écoulait contre sa peau. Tout ce qui importait à Ian en cet instant précis, c’était la femme qui se trouvait dans cette rame de métro. Au croisant son regard, il savait qu’elle était terrorisée et il n’était pas là pour la serrer dans ses bras, pour la rassurer, pour mourir avec elle si tel était son destin. Les agents le maintenaient à distance et ça ne faisait que croître son désespoir. Il se sentait si impuissant face à la Vie elle-même. Le talkie-walkie en main, Ian tenta de reprendre le contrôle, mais la jeune femme savait. Elle l’interrompit et elle prononça ces trois mots qui lui avait brûlé les lèvres ces derniers jours. Les larmes qu’il tentait de contenir finirent par glisser sur ses joues et finit par porter le petit appareil à ses lèvres « Non Eli. Tu me le diras quand tu seras avec moi, dans mes bras, en sécurité ».
Il s’essuya vulgairement les yeux avec le dos de sa main encore valide et reprit « Tu n’as pas le droit de mourir, tu m’entends ? Tu n’as pas le droit me faire t’aimer aussi fort pour disparaître ensuite… Tu n’as pas le droit… » et sa gorge se noua. Aucun mot ne parvint à sortir le temps de quelques secondes. Il ferma les yeux et inspira profondément, puis s’accroupit à peine le sol, se recroquevillant sur lui-même, au milieu des autres agents qui lui adressaient un regard compatissant. Il passa sa main tenant le talkie-walkie dans ses cheveux en bataille, et reprit « Regarde dans la poche de ta veste… Il y a un post-it, et … ». Il avait écrit : Reste en vie. Je t’aime. Ian. Il renifla en grimaçant sous la douleur de son nez abimé, mais ça n’avait plus la moindre importance « Tu te souviens ce matin-là, quand je préparais des pancakes pour le petit-déjeuner, tu t’es moquée de moi pour le mot. Affectueusement » et réprima un petit rire qui se mêlait à ses larmes « Je voulais te dire que je t’aimais… ». Il se redressa sur ses deux jambes et observa la rame de métro « J’ai succombé le premier jour au fait… Les femmes qui braquent leur arme sur moi, ça me fait toujours quelque chose et je… » mais il entendit la voix du démineur « C’est bon. Faites venir un brancard ! ». Ian recula jusqu’à percuter le pilier de béton, et se pencha en avant, tentant de reprendre son souffle. C’était terminé. « Nos agents ont eu la bombe et Max. Tout est terminé » rétorqua Brennan en posant sa main dans le dos de Ian « Bien joué gamin ».
Ian se détacha avec lenteur du pilier en béton lorsqu’Eli passa devant lui, allongée sur le brancard et lui saisit la main « On doit l’emmener à l’hôpital Agent Edwards » précisa l’ambulancier « Est-ce qu’on peut avoir une minute ? » « Pas une de plus » et le vit faire signe pour qu’on s’occupe de lui également. Son visage était tuméfié par les coups reçus et son t-shirt avait la couleur de son sang. Mais ça n’avait que peu d’importance. Ils étaient vivants tous les deux. Ian serra la main de la jeune femme dans la sienne « Tu peux me le dire maintenant » répliqua-t-il en lui adressant un maigre sourire.
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Mer 24 Avr - 10:35
Elionor Griffins
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Il était là. Il était sur les lieux. Elle avait besoin de lui parler avant que la bombe n’explose. Il devait faire sortir tout le monde. Malgré les larmes et la voix brisée, elle lui demanda de l’écouter. Elle devait lui dire. C’était important qu’il sache si jamais… Le compteur de la bombe ne cessait de défiler, les chances étaient minces… même si elle savait que les personnes qui s’afféraient autour d’elle, savaient faire leur métier, elle avait peur. Elle était terrifiée. Ce qui était risible, étant donné qu’elle passait son temps à jouer avec la mort, à la tenter, à passer très proche. Si elle n’avait pas rencontré Ian, elle aurait probablement agit de façon différente. Seulement aujourd’hui, elle lui avait promis de survivre, d’aller passer du temps rien que tout les deux sur une ile paradisiaque. Elle voulait plus de temps avec lui, plus de lui… « -je suis désolée… je suis tellement désolée… j’ai pas été à la hauteur… » murmura Eli dans le téléphone alors qu’il lui interdisait de mourir. « -je t’aime… » répéta-t-elle à nouveau, comme pour qu’il se l’ancre bien dans le crâne et qu’il ne l’oublie pas.
Elle renifla et tenta de faire reprendre le dessus à l’agent « -Ian tu dois… » mais il lui coupa la parole lui parlant de la poche de sa veste. Elle murmura un : « -je peux pas bouger… » désolée de ne pas pouvoir glissa sa main et récupéré le petit bout de papier. Elle ferma les yeux en pleurant : « -oui je me souviens… » bien sur qu’elle n’avait pas oublié cette matinée, ni aucune autre d’ailleurs. Un léger rire nerveux en repensant à ce mot qu’elle avait trouvé pas tout à fait approprié. Elle se mit à pleurer de plus bel, avant qu’on lui demande de lâcher l’appareil. C’était le moment… Eli avait de plus en plus de mal à rester consciente, à avoir les idées claires. Elle perdait du sang malgré les premiers soins qu’on lui avait prodigué.
Lorsque le chrono de la bombe se stoppa, elle hurla de soulagement, avant de s’effondrer en pleure incontrôlable. La suite était assez flou. On l’avait soulevé, porté, déposé sur un brancard. Elle voyait flou, elle avait la tête qui tournait. « -Ian… » parvint elle à souffler alors qu’elle le reconnaissait grâce à son parfum quand il la serra dans ses bras. Elle ne parvint pas à articuler les mots qu’il voulait entendre. Sa tension avait chutée, elle devait être prise en charge le plus rapidement possible. Brennan donna ses ordres avec précipitation : « -l’agent Edwards vient avec vous. » un regard pour Ian. Il avait d’autres choses à gérer ici, Ian avait besoin de soin et besoin d’être avec elle. Il posa une main sur l’épaule d’Ian : « -elle ne va pas mourir. D’accord ? » puis il le força à monter dans l’ambulance et ferma la porte, laissant la voiture partir toute sirène dehors.
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Mer 24 Avr - 10:59
Ian Edwards
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C’était donc ça d’aimer, d’aimer réellement ? Cette envie de se réveiller chaque matin à ses côtés, et de se sentir mourir avec elle en pensant que ça ne se produirait peut-être pas, parce qu’un homme en avait décidé autrement pour eux… Parce qu’en l’entendant lui dire qu’elle l’aimait, Eli semblait convaincue que ça serait ses derniers instants avec lui, et ça détruisait Ian de l’intérieur. De savoir qu’elle avait probablement raison, tout en lui arguant de ne pas mourir, pas après qu’elle l’ait fait tomber amoureux d’elle. Il ferma les paupières avec forces « Arrête Eli… Ne dit pas ça… Tu as été parfaite. Je veux seulement que… tu vives… » confia Ian d’une voix étranglée par les larmes qu’il tentait de contenir au mieux. Ça lui faisait si mal d’entendre ces mots alors qu’elle allait sûrement mourir dans quelques minutes. Il aurait tant aimé les entendre au matin, au cours d’une étreinte, ou à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, mais pas dans cette rame de métro, une bombe autour de la taille. « Eli… ». Il avait peur de lui dire, et que ça signifie qu’il avait abandonné tout espoir, et à la fois, si elle avait raison… Si elle mourrait aujourd’hui, elle n’aurait jamais entendu ces trois mots sortir de sa bouche… Même si ses sentiments n’avaient plus aucun secret pour elle. Il l’aimait si fort… Puis il entendit Eli reprendre la parole, et décida de l’interrompre. Il n’avait pas envie de l’entendre lui dire de partir, d’évacuer les lieux. Si elle mourrait aujourd’hui, alors il n’avait plus rien à perdre. Elle était la seule chose qui avait de l’importance dans son existence. Alors à quoi bon vivre si elle venait à succomber dans cette explosion ? Ian dévia donc son attention sur le post-it qu’il avait glissé dans sa poche et ne put retenir un petit rire « J’essayais d’être romantique ». Ça lui rappelait à quel point la belle brune n’était pas familière de ce genre d’attention, romantique. Elle le lui avait dit. Excepté que cette fois-ci, ce n’était pas de sa faute si elle ne parvenait pas à atteindre sa poche. Il avait rit parce qu’il trouvait la situation ironique, presque poétique finalement. « Tu le liras quand on sera sortis d’ici. Tous les deux ».
Le temps que les démineurs s’afféraient sur la bombe, Ian continua d’occuper ses pensées en la ramenant quelques jours auparavant « Affectueusement. J’ai été idiot, n’est-ce pas ?! ». L’entendre pleurer davantage lui fit mal. Il ne pouvait pas être présent pour elle, la serrer dans ses bras et lui dire que tout irait bien. Maintenant, Ian espérait qu’elle survivrait et qu’il aurait tout le temps pour lui dire à quel point il l’aimait. Encore et encore. Un soulagement si fort l’accabla qu’il se recula jusqu’au pilier en béton pour le retenir, attendant qu’elle sorte sur le brancard. Il se rapprocha d’elle, serrant sa main dans la sienne et sentit à la manière de prononcer son prénom que ça n’allait pas. Son cœur se mit à battre plus vite alors que celui-ci d’Eli réduisait ses battements « Non, non. Eli. Reste avec moi » la supplia-t-il avant de tourner la tête en direction de Brennan, surprit qu’il le pousse à rejoindre la jeune femme dans l’ambulance. Il bafouilla un « D’accord » peu assuré. Est-ce qu’il venait de leur donner sa bénédiction ? Il ne prit pas le temps de lui poser la question et monta dans l’ambulance, saisissant de nouveau la main de la belle brune dans la sienne « Tu dois tenir Eli. Tu as survécu à une bombe, alors une balle… » et porta leurs mains jointes à ses lèvres, sa gorge nouée par l’émotion. Il lutta pour ne pas perdre espoir. Elle allait survivre. Il aurait tout le temps de lui dire ces trois mots. Il tentait de se rassurer tant bien que mal. « Monsieur, suivez-nous. Un bloc est prêt pour l’agent Griffins ». Comme s’il ne comprenait plus rien du déroulé des évènements, il se dirigea aux urgences tel un corps sans âme et laissa les médecins le soigner sans prononcer le moindre mot. « On vous emmène au bloc agent Edwards ».
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Mer 24 Avr - 12:09
Elionor Griffins
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Impossible pour Eli de trouver la force de faire de l’humour ou de l’ironie. Elle était convaincue qu’elle allait mourir ici. Elle voulait que tout le monde quitte la zone au plus… Même si techniquement c’était déjà trop tard… Par sa faute, ils allaient tous mourir. Elle n’avait pas été capable d’arrêter Tobby. Il avait prit la fuite… et la bombe allait tuer tout ces gens. Entendre la voix d’Ian lui faisait autant de bien que de mal. Parce qu’elle entendait sa douleur… elle s’en voulait tellement. Eli avait seulement envie de lui dire qu’elle l’aimait… « -j’aurais voulu avoir plus de nous… » avait-elle ajouté en fermant les yeux. « -moi aussi… je veux pas mourir… je veux pas te laisser… » elle n’avait pas la moindre envie de mourir ici… et pourtant, c’était ce qui allait se produire. La première conversation qu’ils avaient eut lui revenait en mémoire. Tenir à quelqu’un faisait souffrir. Elle s’en voulu alors d’imposer cela à Ian.
La suite de l’histoire ne fut pas celle qu’avait imaginé le cerveau d’Eli. Les démineurs avait arrêté le chrono. La bombe venait d’être neutraliser. Un soulagement immense envahit Eli. Seulement elle eut juste le temps d’apercevoir Ian, de savoir que c’était lui qui la serrait dans ses bras, que son corps décidait qu’il était temps de mettre en pause. Elle avait perdu beaucoup de sang. Sans compter l’état de choc.
Lorsqu’elle revint à elle, la belle brune se trouvait dans une chambre blanche. Des machines étaient présente autour du lit, prenant ses constantes. Elle referma les paupières, cherchant à se souvenir. Elle avait la gorge sèche, et son corps tout entier était douloureux. Elle se redressa avec douleur dans les draps, et pivota pour mettre les pieds au sol. Le souffle court, elle regarda la perfusion à son bras. Elle retira les électrodes de sa poitrine, ce qui fit sonner les machines de tout les côtés. En quelques secondes, elle ne fut plus seule dans la pièce. « -agent Griffins vous devez rester couché. » lui demanda une infirmière. « -je vais bien… » souffla Eli qui avait pourtant bien du mal à trouver la force de rester assise. « -laissez-moi… » mais on la força à s’allonger de nouveau. D’une voix douce et posée, l’infirmière lui expliqua l’opération, qu’il avait fallu la transfuser, qu’elle avait besoin de repos. « -ça va, je suis plus un bébé… arrêtez avec votre ton mielleux. » l’infirmière sourit. Eli aussi. Elle était vivante.
« -restez sage vous voulez bien. A force je commence à vous connaitre. » lui demanda la femme d’âge mûr qui avait déjà été en charge de l'agent Griffins à plusieurs reprises. « -juste quelques heures encore. Je vais prévenir vos supérieurs. »« -non ! » Eli grimaça. « -non attendez… » reprit l’agent avec plus de douceur. « -mes… mes vêtements… la poche de ma veste… il y a un… un morceau de papier. » l’infirmière alla chercher le sac dans lequel se trouvait les vêtements d’Eli et fouilla la poche. Elle en sortit un post it, et le donna à sa patiente. « -merci… » cette femme avait raison, elle avait besoin de repos… Mais avant de fermer de nouveau les yeux, elle regarda les lettres tracés sur le petit papier. Son cœur se serra. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle était vivante… L’infirmière monta la dose de morphine, et Eli se laissa bercé dans un sommeil lourd, le post it serré au creux de sa main, tel un trésor précieux. Deux heures plus tard, on autorisait les visites.
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Mer 24 Avr - 12:55
Ian Edwards
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Les paupières closes n’empêchaient pas les larmes de couler sur son visage tuméfié en entendant les mots d’Eli. Lui aussi aurait aimé avoir plus de temps. Ils n’étaient qu’aux balbutiements de leur relation. Ils réapprenaient toujours à aimer, et voilà qu’ils se retrouvaient avec une Épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Est-ce que tout allait s’arrêter aujourd’hui, lorsque la déflagration les tueraient sur l’instant, ou pouvaient-ils encore caresser l’espoir d’avoir un lendemain ? « Moi aussi… » avait-il murmuré, le cœur serré à cette pensée. Il se remémora toute leur histoire, de leur rencontre à aujourd’hui, et oui. Ils n’en avaient que trop peu d’eux… « Je reste Eli. Je ne vais nulle part. Je reste avec toi jusqu’au bout ». Cela signifiait qu’il était prêt à mourir aujourd’hui, sur ce quai de métro, avec elle si les démineurs ne parvenaient pas à arrêter le minuteur avant le temps imparti. Il comprenait que certains agents préféraient préserver leurs vies à remontant à la surface, mais tout ce qui avait de l’importance dans sa vie était là, à quelques mètres de lui. Il n’irait nulle part. Il resterait avec elle jusqu’à son dernier souffle. Et il en avait été de même pour l’agent Brennan qui n’avait pas fui le danger. Il le comprit en remarquant que ce dernier était resté à proximité tout le long de leur échange. Le seul à être parvenu à garder la tête froide et qui maintenant, lui ordonnait de monter dans l’ambulance avec Eli. Le trajet fut de courte durée. L’état de la jeune femme était préoccupant. Et tel un corps sans âme, Ian se laissa conduire par le personnel médical sans se soucier de rien. Comme si son esprit avait cessé de fonctionner pour le prémunir d’un probable traumatisme si la belle brune ne survivait pas à son opération. Eli… Il ne pensait qu’à elle au moment où il s’endormit sur la table d’opération.
Ce fut une lumière blafarde qui l’accueillit quelques heures plus tard, le faisant grimacer et le contraignant à refermer les paupières aussitôt. « Bien, vous êtes réveillé. Comment vous sentez-vous agent Edwards ? ». Cette voix. Elle ne lui était pas familière. Il finit par rouvrir les yeux et en chercha la provenance en balayant la chambre du regard. Une infirmière se trouvait à ses côtés et lui adressa un sourire bienveillant « Eli » souffla-t-il d’une voix faible « Pardon ? » « Elionor… Elionor Griffins… Comment va-t-elle… » « Elle est sortie du bloc et se repose ». Un soulagement l’accabla et laissa échapper un soupir. Elle était en vie. Elle s’était accrochée à la vie. « Je veux la voir » « Non, vous devez vous reposer ». Puis cette voix retentit. Elle était aussi frêle que son physique « Il est trop tôt pour les visites ? ». Une question qui fut suivi d’un silence, et l’infirmière finit par abdiquer « Pas plus de cinq minutes » « Merci ». Bennie arriva à sa hauteur, déposant une peluche sur la table de chevet « Il n’avait plus grand-chose à la boutique de souvenirs ». Cela fit sourire Ian qui finit par croiser le regard du jeune homme « Comment vous vous sentez ? » « Tu… » « Oui ? » « Pas vous. Tu. » répliqua-t-il d’une voix presque inaudible, empreint de fatigue alors qu’il fermait légèrement les yeux « Tu… D’accord. Comment tu te sens ? » « Vieux ». Bennie émit un petit rire amusé qui fit sourire que légèrement Ian dont le visage était douloureux « Je vais avoir besoin de toi Bennie » « Tout ce que vous… tu veux » « Je dois aller voir Eli ». Le jeune homme frêle eut un mouvement de recul « Non, non. Vous devez vous reposer » « Non. J’ai besoin de la voir ». « Mais… Comment ? » « Un fauteuil roulant. Dans le couloir. Il y en a toujours » « Quoi ?! Je ne vais pas voler du matériel » « Bennie. Bennie. Mon grand, je dois aller la voir. Soit tu m’aides, soit j’y vais en rampant. Tu comprends ? ». L’intéressé hochant vigoureusement de la tête et s’éclipsa pour revenir avec ledit fauteuil.
Ils avaient fini par se perdre dans les couloirs, pour finalement rencontrer l’agent Brennan qui arrivait, des fleurs à la main « Agent Edwards ? Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous devriez être dans votre chambre à vous reposer » « Vous allez tous arrêter de me dire ce que je dois faire. Je veux la voir ». Il put lire la désapprobation dans le regard de ce dernier, mais finit par lui indiquer la direction en un soupir, prenant la place de Bennie pour pousser le fauteuil qui resta interdit dans le couloir, ne sachant pas quoi faire de son propre corps. « Je vous accorde dix minutes ». Ian hésita un instant, et finit par souffler un « Merci » à l’attention de Brennan à qui il adressa un regard. Il attendit que la porte ne se referme, puis se redressa, puisant dans le reste de ses forces et déposa un baiser sur son front. En se reculant, il remarqua le morceau de papier qu’elle tenait fermement dans ses mains. Ils avaient eu si peur l’un pour l’autre. « Je t’aime Eli ».
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Mer 24 Avr - 16:31
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Il y avait eut plusieurs heures de chirurgie. Elle avait perdu beaucoup de sang, mais elle avait ouvert les yeux. Vivante. Malgré la douleur, malgré la faiblesse de son corps, lorsqu’elle avait lu les quelques mots sur ce petit post it, Eli n’avait jamais autant apprécié être en vie. Elle qui avait passé treize ans à jouait avec les limites entre la mort et la vie, qui s’était persuadée que si un jour elle arrêtait de respirer, cela ne serait pas grave… aujourd’hui, elle était soulagée de sentir son cœur battre dans sa poitrine. Elle avait survécu. La bombe n’avait pas explosé. Elle était encore de ce monde. Elle allait pouvoir revoir celui à qui elle tenait tant. Quand ? C’était une question sans réponse. L’infirmière lui avait ordonné de prendre du repos. Mais lui, comment allait-il ? Elle n’avait même pas demandé…
Shootée par les anti douleur, assommée par la fatigue, elle s’était laissée glisser dans un profond sommeil, serrant dans sa pomme le petit morceau de papier. Est-ce que c’était son odeur qu’elle affectionnait tant, et qui venait tranché au milieu de celle aseptisée des lieux, ou la caresse de ses lèvres sur son front… ou encore le son de sa voix au lointain… Lorsqu’elle ouvrit les yeux avec difficultés, Eli ne savait pas ce qui l’avait tiré du sommeil. La seule évidence était que c’était lui qui l’avait maintenu en vie. Lui et l’amour qu’il éprouvait pour elle. Lentement, Eli ouvrit les paupières. Lentement l’image se fit plus nette. Lentement elle réalisa que c’était Ian qui se tenait là, à côté d’elle. « -Ian… » souffla la jeune femme d’une voix pâteuse.
Il était là. Il était vivant. Il lui souriait. Une larme roula sur sa joue gauche, alors qu’un sourire timide se dessinait sur ses lèvres. « -tu es là… » souffla-t-elle à nouveau, avant de déplacer sa main jusqu’à la sienne, le morceau de papier si précieux toujours entre ses doigts. Elle avait encore du mal à tenir ses yeux ouverts. Putain de morphine… Elle sourit un peu plus et ajouta : « -une cicatrise… j’aurai seulement une cicatrice… » elle le détailla du regard, les yeux brillants d’amour et de fatigue. « -tu peux… » elle indiqua brièvement la télécommande du lit. Elle voulait qu’il la redresse un peu. « -pourquoi tu… pourquoi tu porte la même chemise que moi ? » est ce qu’il avait été blessé ? Elle serra ses doigts : « -tu es vivant… » elle était tellement fatiguée. « -Honolulu… » un nouveau sourire : « -ça te va Honolulu ? » puis elle se mordit la lèvre inférieure pour éviter de pleurer à nouveau. « -embrasse-moi… » demanda Eli presque comme une supplique, comme si elle avait besoin de ça pour être certaine qu’ils étaient bien vivants tous les deux.
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Le repos, Ian en prendrait lorsqu’ils quitteraient cet hôpital, mais pour le moment, il voulait juste la voir et s’assurer que la jeune femme était toujours de ce monde. Sans l’aide de Bennie, il n’aurait pas hésité à longer les murs, se soutenant à eux, pour parvenir jusqu’à sa chambre. Eli avait raison. Il pouvait être une sacrée tête de con quand il l’avait décidé. Mais c’était comme un besoin, une nécessité de la voir, de tenir sa main, d’entendre le bruit régulier des machines lui indiquant qu’un coeur battait dans sa poitrine. Eli n’avait craint la mort depuis le décès soudain de Jebédiah. Elle avait même souvent flirté avec elle. Mais aujourd’hui, l’agent avait échangé avec une femme qui voulait s’accrocher à la vie, à leur histoire, et qui… qui l’aimait. Oui, elle le lui avait dit. Elle l’aimait. En arrivant dans sa chambre, il l’observa parmi les draps blancs et sous la lumière blafarde au-dessus de son lit. Elle était toujours aussi belle. Il se rapprocha, délaissant son fauteuil pour venir déposer ses lèvres sur son front chaud et lui dire que lui aussi, il l’aimait. Il reprit place dans le siège derrière lui, ses jambes flageolant sous la fatigue, et sourit en entendant son prénom. Eli s’extirpait des bras de Morphée. En remarquant la larme coulant sur sa joue, il se leva de nouveau pour prendre place sur le rebord de son lit et caressa sa joue, essuyant ainsi ladite larme de sa joue « Je suis là » répondit-il dans un murmure, pour ne pas la brusquer. Il émit un petit rire qui le fit grimacer, posant ses doigts sur sa lèvre endolorie, et reporta son attention sur la jeune femme « Oui, sans abimer ton joli cul » et acquiesça ensuite, se saisissant de la télécommande pour la redresser.
Ian baissa ensuite son regard sur la chemise dont lui avait affublé le personnel soignant, et releva ses prunelles sombres sur elle « Ma confrontation avec Robby n’a pas été de tout repos » et entrelaça ses doigts aux siens « Je suis vivant. On est vivant ». Qui l’aurait cru au vu de la tournure soudaine et brutale qu’avait pris la journée. Un sourire étira les lèvres de l’agent qui acquiesça avec lenteur « Oui, c’est parfait ». Honolulu. Ils pouvaient dorénavant se projeter ensemble, dans cette relation, et imaginer sans crainte de se retrouver sur une plage de sable fin, rien que tous les deux. Ian se pencha à sa demande et déposa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser presque chaste qu’il finit par approfondir, sa langue venant caresser la sienne. Il se recula avec lenteur, et souffla « Décale-toi légèrement » et vint prendre place, passant son bras droit indemne autour de la jeune femme, et se blottit tout contre elle « Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime » et sourit, embrassant sa tempe « Je suis heureux que tu es choisie la vie ». L’agent Brennan entra dans la chambre après les dix minutes qu’il leur avait octroyé et déposa les fleurs sur un meuble à proximité « C’est pour toi Elionor », et ajouta en se rapprochant « Comment tu te sens ? ». Ian déposa un baiser sur la chevelure brune d’Eli « Je vais vous laisser ».
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Charly
Mer 24 Avr - 19:08
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Elle fit à peu près la même grimace que lui lorsqu’il la fit rire. « -il est toujours parfait. » elle n’avait pas envie de s’apitoyer sur son sort. Ça viendrait… parce qu’elle s’en voulait. Parce qu’elle n’avait pas été à la hauteur. Parce qu’ils s’étaient fait griller comme des merdes… ils lui manquaient encore des informations, mais ce n’était pas moment de poser des questions. Là tout de suite, elle voulait seulement être avec Ian. Tout ce qui comptait là tout de suite, c’était qu’ils soient vivant. « -si tu es vivant… c’est qu’il est… » Elle voulait savoir. Au moins ça. De son côté, elle avait laissé filer Tobby et s’en voulait cruellement. Elle préféra changer de sujet assez rapidement. Penser à la plage était bien plus plaisant. Un sourire tendre. Elle était incapable de le quitter des yeux. Eli savoura la chaleur de sa peau, son souffle sur sa joue, puis le gout de ses lèvres sur les siennes. Elle avait cette sensation que cela faisait une éternité qu’elle ne l’avait pas embrassé.
« -ou là… tu m’en demandes beaucoup là… » elle fit de son mieux pour lui faire un peu de place. Elle vient rapidement se blottir contre lui, inspirant son odeur avec avidité. Puis elle se mit à rire : « -très fleur bleue… » elle se foutait de lui : « -moi aussi je t’aime… » avait elle ajouté avec bien plus de sérieux. Puis elle blottit de nouveau son visage dans son cou, moulant son corps au sien, comme si ainsi ils devenaient inséparable. « -je t’ai choisi toi… » murmura Eli sans bouger.
Elle ne chercha pas à bouger lorsque la porte s’ouvrit. Ce fut le silence qui lui fit froncer les sourcils. Si ça avait une infirmière ou un médecin, ils auraient prit la parole. La voix familière de Brennan se fit entendre. Eli se détacha quelque peu d’Ian. « -merci monsieur… » à lui aussi elle adressa un sourire doux, même si elle avait peur de son jugement. Elle n’avait pas été la meilleure des agents sur cette affaire. Elle n’avait pas tout vu. « -j’ai connu mieux… mais c’est moins douloureux que la dernière fois… » elle parlait de la balle qu’elle avait prit juste au-dessus du cœur… Brennan ne faisait qu’une brève apparition. « -monsieur… » il se retourna pour la regarder. « -j’ai… j’ai des questions… »« -elles vont devoir attendre demain. » Eli hocha la tête avec lenteur. « -bien… merci pour les fleurs… » elle lui sourit, il le fit également avant de quitter la chambre. « -tu peux rester ? » demanda-t-elle en espérant secrètement que ça serait possible. A nouveau elle huma son odeur. « -j’ai eu tellement peur… de jamais te revoir… »
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Manhattan Redlish
Mer 24 Avr - 19:51
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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« Ce n’est pas moi qui vais te contredire ». Cette journée était donc à jamais marquée dans leur chair, comme un souvenir inaliénable, dont ils ne pourraient se départir. Chacun avait été marqué par leur adversaire. Sa cicatrice à l’épaule serait l’éternel rappel qu’il avait été capable de tuer de ses mains, afin que la femme qu’il aimait puisse dormir en toute quiétude. La prison aurait été une peine trop complaisante pour le prédateur qu’il était. Toutefois, Ian savait qu’il n’était pas l’abri que ce dernier vienne le hanter à la nuit tombée… Mais c’était un sacrifice qu’il avait accepté de supporter. Pour elle. Pour qu’elle n’ait jamais à craindre une éventuelle liberté anticipée. Dans le monde dans lequel il venait de l’envoyer, les remises de peine n’avaient pas d’existence. « Je l’ai tué … Je te l’avais promis Eli » répondit-il sans une once de culpabilité dans la voix. Pour le moment, Ian était en paix avec son geste. Il avait la sensation d’avoir fait ce qui était juste pour protéger les innocents de ce pays. Ainsi, ça serait l’esprit en paix qu’ils partiraient se ressourcer sur les plages d’Honolulu. Telle était la destination choisie par la belle brune et il la trouvait tout simplement parfaite. Ian esquissa un sourire à la demande qui suivit et déposa ses lèvres sur les siennes, savourant le contact de sa langue contre la sienne. Un baiser qui avait une saveur particulière. Celle d’une promesse de lendemain. Leur mission d’infiltration avait cessé. Ils étaient libres de vivre un semblant de vie normale.
« C’est parce que je sais que tu ne peux rien me refuser » rétorqua-t-il avec douceur tout en venant prendre place à ses côtés, la serrant dans ses bras. Il lui répéta à maintes reprises à quel point il aimait, parvenant ainsi à la faire rire. Qu’est-ce qu’il aimait l’entendre rire ainsi, alors qu’il la couvait tendrement du regard « Oh ! Mais j’assume pleinement et entièrement ». Il avait tellement eu peur de la perdre, qu’il avait envie d’être fleur bleue, de lui faire entendre à quel point il était dingue d’elle. Il sourit à ces mots, soufflant un « Je crois que je ne pourrais jamais m’en lasser de les entendre ». Il resserra l’étreinte de son bras autour de son corps, ses jambes s’emmêlant délicatement aux siennes. Il sentit son cœur se gonfler en entendant les mots d’Eli. Elle n’avait pas choisi la vie. Elle l’avait choisi lui. Sa gorge se noua sous l’émotion et embrassa son front « Merci. Merci. Merci d’avoir fait ce choix… ». Il savait que ce n’était pas un choix facile pour la femme qui avait tant voulu mourir après la perte de son époux. Mais il était parvenu à la faire tomber amoureuse de nouveau. De lui. Ça semblait presque invraisemblable.
Lorsque la porte s’ouvrit sur Brennan, l’agent fut surprit de ne pas voir la belle brune s’éloignait davantage de lui, mais pas autant qu’en entendant Ezékiel lui dire que les questions attendraient. Il leur laissait du temps à tous les deux. Il échangea un regard avec lui, le remerciant d’un signe de tête et se blottit davantage contre Eli « Oui. Je ne vais nulle part ». Il embrassa sa chevelure « J’ai eu peur aussi… Je me voyais mourir avec toi Eli… C’est pour ça que je suis resté. J’étais prêt ». Il posa sa tête contre la sienne « Tout ça est derrière nous maintenant… ».
Mais ça ne l’était jamais réellement… La page n’était jamais entièrement tournée…
Après une semaine, Ian eut l’autorisation de sortir de l’hôpital. Il retrouva ainsi la chaleur et la quiétude de son appartement qui lui semblait soudainement bien grand et fortement meublé après trois mois dans un studio corrodé par le temps. Enfin, pour le peu de temps qu’il parvenait à rester seul entre ces murs. Il passa la semaine suivante à l’hôpital, dormant dans un lit de camp à proximité d’Eli, lorsqu’il ne passait pas la nuit avec elle blottie dans le creux de ses bras. Sa présence et les médicaments prescrits par son médecin permettaient d’éloigner les mauvais rêves de temps à autre, mais qu’en serait-il lorsqu’il se retrouverait seul à son appartement… La question se posa alors qu’il récupéra Eli pour sa sortie « Tu as toute tes affaires ? » demanda-t-il tout en observant la chambre « Tu as récupéré tes ordonnances ? » et se saisit du sac de son bras valide, l’autre étant enfermé dans une écharpe médicale « Tu viens à la maison ? » osa-t-il demandé, alors qu’ils n’en avaient jamais parlé. Un dernier signe de la main au personnel soignant et glissa le sac dans le coffre du SUV, et prit place derrière le volant « On a rendez-vous avec l’agent Brennan et McCarthy… ». Il tendit la main sur la cuisse d’Eli « Tu es sûre que ça va ? » et se pencha pour embrasser son cou « Faut que j’enlève ça si on croise les flics » dit-il en retirant son écharpe, non sans grimacer, puis démarra le véhicule en direction de Langley.