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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 2 Juil - 13:32

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Bien que désœuvré par la charge de travail avec laquelle on l’accablait depuis son retour d’Italie, le contraignant à maintenir Angelica à distance, le manque de sa présence se faisait constamment ressentir. Bien qu’il n’ait jamais douté des sentiments qu’il lui portait, il en fut toutefois plus que convaincu après ces quelques jours. Il l’aimait et elle lui manquait désespérément. Jusqu’alors, la solitude avait été constamment un refuge pour le reclus qu’il était. Pourtant, il ne trouva aucune sérénité à évoluer seul dans cet imposant penthouse. Et tandis qu’il nourrissait une réelle impatience de la retrouver au gala de charité à l’issue de cette semaine, tout son optimiste fut aboli par les conjonctures de son assistante qui désigna l’auteur à succès comme le nouveau prétendant de l’influenceuse. Des théories ubuesques qui auraient pu subsister en tant que telle, s’il n’avait pas surpris Adam se trahir quelques heures plus tard. Lui non plus n’avait pas su résister au charme de sa moitié. Bien que compréhensible, Edward condamnait fermement leur rapprochement qui avait fait naître tout autant d’hypothèses sur leur relation au cours des derniers jours sur les réseaux sociaux. Il ne manquerait plus que la presse s’en empare et tout ce qui était à l’origine une simple machination afin d’obtenir des voix serait dévoilée à la ville entière… L’opinion publique et leurs proches ne se soucieraient plus de savoir qu’ils s’aimaient réellement et sincèrement. Ils ne percevraient qu’une manigance dont ils avaient été les pantins.

Cependant, ce n’était ni l’opinion publique ou celle de son entourage qui le faisait fulminer intérieurement, qui lui étreignait le cœur avec douleur, alors qu’il s’avançait jusqu’au couple complice, mais bel et bien de constater qu’Adam était également capable de s’éprendre de sa petite-amie. Formaient-ils tant un couple saugrenu pour que son ami de longue date envisage davantage qu’une simple collaboration ou amitié avec l’influenceuse ? Parce que l’auteur aurait beau le contredire, il avait remarqué ce geste qui le trahissait. Par son comportement, l’écrivain avait nuit à ses retrouvailles avec la jolie rousse qu’il n’avait pas enlacé des jours durant, sans parler de sa voix qui lui manquait tant. Pourtant, Angelica était heureuse de le revoir. Son sourire, cette main sur son torse. Ça suffisait à le convaincre qu’elle était ravie de le retrouver après ces jours d’absence. Et bien qu’il partageait ce sentiment, il était incapable de l’exprimer en retour, se laissant dominer par la colère qui perçait tant dans le ton de sa voix que dans le regard qu’il adressait froidement à celui qui prétendait être son ami…

Si cela n’était pas suffisant, Adam l’informa de la présence de ses parents dans l’assemblée. Bien sûr qu’ils étaient présents… pensa-t-il. Pourquoi en serait-il autrement ?! Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son entourage qui échangeait des platitudes avec des relations d’affaires, ce fut Angelica qui sonna le glas de cette soirée. « Angie… » murmura Adam en tentant de la retenir « Laisse-là ! Ne t’avise plus de l’approcher de nouveau » déclara Edward, menaçant, son index tendu en sa direction. Sur ces mots, il se hâta parmi la foule pour rattraper la jeune femme qui, malgré ses talons, se hâtait pour quitter ces murs. Il ignora explicitement chaque regard et chaque murmure sur son passage, pour la retrouver sur le parvis du Metropolitan Art Museum, lui saisissant le poignet avant qu’elle ne dévale les marches recouvertes d’un tapis rouge épais pour l’occasion « Angie ! Attends ! », et relâcha sa prise dans une caresse « Tu pourrais au moins m’accorder cinq minutes de ton temps pour comprendre ». Les muscles de sa mâchoire dansèrent sous sa peau, restant soudainement silencieux au passage d’un couple qui gravissait les marches, en retard. Il les observa sans vraiment leur prêter attention, et lorsqu’ils furent de nouveau seul sous le ciel étoilé New York, Edward tourna lentement la tête en sa direction, et osa lui demander, non sans une pointe d’appréhension dans la voix « Est-ce que tu as des sentiments pour lui ? » et précisa « Pour Adam », avant d’ajouter « Au même titre que tes followers, Ava a immédiatement envisagé que vous étiez ensemble après tes dernières publications et … ». Le politicien se passa une main lasse sur le visage, avant de nouer ses deux mains derrière sa nuque, désespéré « Je comprendrais. J’accepterais. Mais j’ai besoin de savoir Angie ».


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Mar 2 Juil - 14:03

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie se faisait une joie d’enfin retrouver Edward. Son cœur s’était gonflé en entendant sa voix grave, avant de se serrer. Devant son attitude, Angie était totalement perdue. Est-ce qu’elle avait fait un faux pas, même à distance ? Qu’est ce qui s’était passé pour qu’il s’adresse ainsi à Adam. A elle également. Pour qu’il décide de la laisser à l’écart, dans l’ombre. Est-ce que tout ce qu’il lui avait dit n’était que de belles paroles ? Se battre pour eux… c’était ce qu’il avait dit. Et voilà qu’il lui demandait de rester là. La fin de sa phrase, elle avait parfaitement comprit que c’était à cause des photos. Elle ne comptait pas attendre ici bien gentiment, alors qu’il venait de lui manquer de respect. Mauvaise semaine ou pas, Angie l’avait prévenu, elle n’accepterait pas ce genre de comportement. Adam était une relation de travail. Oui, ils s’entendaient bien. Mais il n’y avait rien de plus entre eux.

Telle une lady qu’elle n’était pas, Angie quitta la salle sans précipitation, afin de ne pas se faire remarquer plus que ça. Cependant, elle ressentait de plus en plus l’urgence de sortir de cette ambiance. C’était comme si son cœur était en train d’être compressé. Elle avait besoin d’air. « -quoi ?! » lança la jeune femme alors qu’Edward l’avait suivit et venait de saisir son poignet en lui demandant de lui accorder quelques minutes. « -attendre quoi Edward ? Attendre bien gentiment dans un coin que tu décides qu’il est temps de récupérer ton jouet ? » c’était exactement ce qu’elle ressentait à l’instant. « -de comprendre quoi ?! » elle serra les dents en regardant ailleurs, laissant passer les couples sans rien ajouter.

Elle ouvrit la bouche et resta sans voix devant la question d’Edward. Des sentiments pour Adam ? Elle eut soudainement envie de pleurer ou bien de rire devant l’absurdité de ces interrogations. « -et forcement tu t’imagines qu’Ava a raison. Tu écoutes seulement les idées stupides des autres qui ne me connaissent pas, pour te faire une opinion ? » elle faisait en sorte de garder le contrôle, mais elle se sentait vraiment blessée. « -tu comprendras et tu accepteras ? » cette fois, c’était un petit rire nerveux qui accompagna ces mots, alors qu’elle croisait ses bras sous sa poitrine. Cela revenait à dire qu'il ne se battrait même pas une seule seconde pour la garder prêt de lui. « -ce que tu devrais accepté, c’est me faire confiance. Et t’accorder un peu d’importance. Parce que c’est à toi que j’ai dit je t’aime, pas à lui. Je m’entends bien avec, je ne vais pas le nier. » elle se massa le milieu du front avec élégance, et ajouta : « -je n’ai pas la moindre envie de parler de tout cela ici. Donc je vais rentrer en taxi, et toi tu vas allé faire le beau au milieu de tous ces gens aussi faux que toi lorsque tu es en leur présence. On s’expliquera plus tard. » elle descendit trois marches et ajouta cependant en se retournant vers lui : « -Adam est une relation de business. Je t’avais demandé de ne pas intervenir dans ce genre de relation et ne pas confondre. » de lui faire simplement confiance. "-le monde entier n'est pas mauvais Edward."


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Manhattan Redlish
Mar 2 Juil - 21:02

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce n’était pas ainsi qu’Edward avait imaginé leurs retrouvailles après ces longues journées à se languir de la jeune femme. Et pourtant, voilà qu’il se hâtait d’un pas pressé derrière elle, afin de la retenir à lui le temps de quelques minutes. Angelica ne pouvait partir ainsi, sans une once d’explications sur son comportement qui n’était en rien fantasque. Le politicien parvint à lui saisir le poignet qu’au moment de franchir les importantes portes du lieu de réception, pour relâcher aussitôt son emprise dans une caresse. La rudesse des mots employés par la jeune femme ne laissèrent pas Edward impassible, son visage trahissant une moue de peine et d’incompréhension « Ton jouet… » murmura-t-il. Pensait-elle réellement n’être qu’un jouet à ses yeux ?! Était-ce l’image qu’elle percevait dans son regard chaque jour au quotidien… Un jouet ?! Cette réalité fut déchirante pour le politicien qui maintint une certaine contenance en reprenant « Mes mots n’étaient pas dirigés contre toi Angelica ». La venue d’un couple de retardataire interrompit momentanément la conversation, chacun d’eux gardant le silence, tandis qu’Edward les suivait du regard sans réellement les voir. Lorsqu’ils eurent enfin disparus derrière les imposantes portes dressées derrière eux, le politicien reprit parole en posant cette question qui le torturait depuis quelques heures maintenant.

Sa mâchoire dansa sous sa peau au fur et à mesure de la réponse évasive d’Angelica. Elle éludait la question en sous-entendant à tort qu’il portait plus d’importances aux conjonctures extérieures qu’à la femme qui se tenait devant lui « Si tel avait été le cas, je ne serais pas présent ici-même à te poser la question » déclara-t-il en réprimant le tourment qui sévissait en son sein. L’entendre répéter ses propres mots signifiaient qu’elle n’appréciait aucunement ce qu’il venait de lui confier. Pourtant, il n’était pas Don Quichotte. Si elle était prête à en aimer un autre, il la laisserait partir afin qu’elle soit pleinement heureuse. « Oui » et reprit « Tu n’es pas ma prisonnière, tu t’en souviens. Ce sont tes mots ». Edward n’était pas un homme parfait. Une dualité effarante sévissait en lui au quotidien, et il était légitime que la papesse du bien-être aspire à un amour plus serein avec un autre homme. « Angelica… » et crispa davantage la mâchoire tout en détournant le regard « Pas une seule fois tu ne m’as répondu que non, tu ne l’aimais pas ». Un soupir lui échappa et la fixa de nouveau sans la moindre amertume ou froideur dans ses prunelles azurées. Il n’en éprouvait nullement à l’égard de la jeune femme qui se tenait toujours devant lui « Je n’ai jamais douté de toi, si telle est la question. Seulement de lui ».

Si, jusqu’alors, Edward était parvenu à rester impassible vis-à-vis de la jolie rousse, il ne parvint toutefois pas à réprimer le sombre regard qu’il lui adressa à la suite de ses propos « Je n’ai jamais été faux Angelica » claqua-t-il avec froideur « J’expose cependant la seule partie de moi que tu n’aies jamais parvenu à accepter ». Cette fois-ci, il resta en retrait, la laissant le fuir si tel était son désir « Ne t’avises pas de porter un jugement sur ma réaction de ce soir Angelica. Pas quand tu en ignores les fondements. J’ai su différencier l’homme du professionnel, mais il n’en ait pas ainsi de tout le monde ». Elle ignorait tout d’Adam Speirs. Lui non. Il était son ami depuis tant d’années maintenant, qu’il parvenait à le connaître mieux que lui-même parfois. Ce soir ne faisait pas exception. « Malheureusement, dans le mien, ils le sont » murmura-t-il en la laissant s’éloigner de lui. Il prit ensuite place sur les marches, ses coudes reposant sur ses genoux et enfouit sa tête entre ses mains. Edward resta posté ainsi de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il ne décide de rentrer à pied au penthouse. En arrivant, il s’autorisa un verre de whisky japonais. Celui qu’Angelica affectionnait tant, puis se rendit dans la chambre de cette dernière. Il frappa une première fois avant de pénétrer dans la pièce qui était vide de toute présence. Elle n’était pas rentrée… Tout du moins, pas chez eux. Il se saisit seulement de son oreiller et l’entraina avec lui dans sa propre chambre, le serrant fort tout contre son torse tout en humant son parfum sur le tissu, et s’endormit ainsi recroquevillé, encore vêtu de son smoking de la soirée et de ses chaussures vernies.


Charly
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Mar 2 Juil - 21:57

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -oh parce que me demandé de rester avec Adam, ce n’était pas une phrase pour moi peut-être ? » Angie ne parvenait pas à comprendre ce qui avait fait réagir Edward de la sorte. Elle se faisait une joie de le revoir, et voilà qu’en quelques minutes à peine, leur relation semblait s’effondrer. « -c’est à moi que tu as demandé d’attendre bien sagement dans un coin. » comme si elle était une trophée ou une poupée qu’il pouvait exposer quand il le voulait. On était bien loin des : je me battrais pour nous. Comme ça lui faisait mal de se dire que tout cela n’était que du vent. Qu’il était réellement incapable de l’intégrer dans son monde.

« -mais justement, comment peux-tu poser cette question Edward ? Comment peux tu croire que j’éprouve quoi que ce soit pour Adam ? » elle était en colère de voir que son manque de confiance en lui, le poussait à avoir de pareilles idées. Encore une fois, c’était l’œuvre d’Ava. Encore une fois, il avait laissé la graine germer dans son esprit et grandir au point de douter d’elle et des sentiments qu’elle avait pour lui. « -je n’ai aucune envie de te quitter pour qui que ce soit Edward. » ajouta la jeune femme dont le cœur ne cessait de se serrer dans sa poitrine. Comment en étaient ils arrivés là après seulement une semaine de distance ? « -parce que ta question n’a pas lieu d’être et que je ne devrais pas avoir à te rassurer sur mes sentiments. Je ne comprends même pas que tu puisses imaginer une seule seconde que je… » elle sera de nouveau la mâchoire. C’était totalement absurde. « -très bien, tu veux me l’entendre dire : je ne l’aime pas. » elle avait planté son regard dans le sien afin qu’il puisse lire dans ses yeux toutes la véracité de ses propos. Si cela pouvait la rassurer. « -quoi ? » comment ça il doutait d’Adam ?

Il était hors de questions qu’ils règlent leur compte ici. Il pouvait y avoir un paparazzi dans les parages. Un va te faire foutre lui brûla les lèvres, mais elle parvint à la garder en elle. Et voilà qu’il la traitait presque d’idiote. Il était pour elle de partir au risque de dire des choses qu’ils allaient regretter l’un comme l’autre. Elle leva la main et un taxi s’arrêta rapidement, et heureusement. Elle grimpa à son bord sans regarder en arrière. Dans la voiture, elle réalisa qu’elle serrait les poings. Ce fut son adresse qu’elle donna et non celle d’Edward. Elle n’avait pas eu le temps de refaire sa valise. Valise qu’elle ne trouva pas le courage de faire durant une semaine.

Le lundi, comme prévue, elle fit une vidéo où elle expliquait à ses followers qu’ils faisaient tous fausses routes. Qu’Adam n’était pas celui qu’elle aimait. Elle avait également exposé les arguments qui feraient d’eux un mauvais couple. Elle espéra intérieurement qu’Edward verrait la vidéo ou qu’Ava aurait l’idée de lui montrer. Elle n’envoya pas un seul message, mais il lui manquait cruellement. Le jour, la nuit… Certain de ses followers s’étaient même mit à s’inquiéter pour elle, la trouvant moins lumineuse qu’à l’ordinaire. Le lundi suivant, elle fut contrainte de se rendre chez Edward. Elle avait un voyage de quelques jours et elle devait récupérer des affaires. Techniquement, il ne devait pas être à l’appartement. Sans bruit, elle se dirigea directement vers sa chambre. Yuma lui fit faire un sursaut. « -madame vous êtes revenue. » les deux mains sur son cœur, comme si c’était une bénédiction. « -je suis tellement heureuse de vous revoir. Monsieur aussi sera heureux. » Angie soupira : « -je ne reste pas Yuma, j’ai un avion à prendre. » « -comment ça un avion à prendre ? » demanda la voix d’Ava. La femme de ménage déserta et Angie soupira. « -un voyage d’affaire de quelques jours. » « -impossible. » Angie leva les yeux au ciel et quitta la pièce pour rejoindre la bibliothèque ou se trouvait d’autres affaires à elle. Ava la suivit de prêt. « -il y a un gala samedi soir, tu dois être présente, cette fois-ci. » Angie n’avait pas l’intention d’être gentille. « -tu n’es pas autorisée à gérer mon emploi du temps, encore moins ma vie. »

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Mer 3 Juil - 9:27

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Sa mâchoire se serra plus encore aux paroles de la jeune femme qui mettaient en exergue les faits. Dans sa colère, Edward n’avait pas su distinguer le couple en deux entités distinctes. Angelica avait subi son emportement au même titre que l’auteur à succès, alors qu’elle n’était aucunement l’objet de son animosité. « Je n’étais pas prêt à te présenter à mon entourage dans ces circonstances » déclara-t-il finalement. Il ne faisait nul doute que ses parents auraient su que l’enthousiasme inhérent à une telle rencontre était absent de leur fils et les théories sur la solidité de leur relation auraient coulés à flot par la suite. Le politicien n’était pas certain de vouloir subir un afflux de conjonctures en tout genre de la part de son entourage. Pas après ce soir. Parce qu’au fond de lui, il avait conscience que par son comportement, il mettait en péril leur avenir à deux. Il participait à anéantir un peu plus encore tout ce qu’ils avaient construit par cette question concernant les sentiments de la jeune femme à l’encontre d’Adam. Il devait savoir. Il en avait besoin. « Tu ne pensais pas être capable de m’aimer à notre rencontre et pourtant, je-ne-sais par quel miracle, tu y es parvenue. Tu as passée du temps avec Adam ces derniers jours ». Il n’allait pas se lancer dans une explication en long et en large sur les raisons qui pourraient la faire tomber amoureuse de l’écrivain. Il voulait seulement obtenir une réponse, et pour le moment, il n’en obtenait aucune. « Je n’ai aucune envie de te perdre non plus Angie » déclara-t-il à son tour. Pourtant, s’il écoutait la douleur que ressentait son cœur, il commençait à éprouver des doutes à ce sujet. « Parce que c’est un homme bien. Un homme entier et sans double personnalité. Il est entièrement celui que tu m’as fait devenir avec le temps. Il … Il ne débarque pas après des jours d’absence pour te faire du mal » rétorqua Edward en énumérant toutes les raisons qui pourraient pousser la femme qu’il aimait tant dans les bras de son ami de longue date. « Parce que ça semblait une évidence pour tous. Tes followers. Ava. Qui d’autres encore » renchérit-il avant qu’elle ne dissipe tous ses doutes par une réponse simple. Non. Elle ne l’aimait pas. « Tu ignores tout de lui. Moi non ». Quant à la suite de la conversation, Angelica resta silencieuse, réprimant probablement une envie de l’envoyer se faire foutre. Si elle ne le disait pas, ses prunelles émeraudes le faisaient pour elle… Il la laissa donc partir.

Edward ne retourna pas à l’intérieur du Metropolitan Art Museum. Il ne souhaitait ni confronter davantage Adam, ni échanger avec ses parents. Il n’était pas prêt à s’engager dans de faux-semblants. Il décida donc de rentrer au Penthouse pour retrouver des murs vides de toute présence. Angelica n’était pas rentrée chez eux. Elle avait probablement trouvé refuge chez son meilleur ami ou à son propre appartement. Lui rappelant ainsi qu’elle n’était présente ici même qu’à cause de ce maudit contrat… Il récupéra toutefois l’oreiller de cette dernière, s’y accrochant comme si c’était elle et s’endormie quelques heures à peine, ainsi blottit tout contre son souvenir. Lorsqu’il ouvrit les yeux, le soleil n’était pas encore levé et se rendit compte qu’il était toujours vêtu de sa tenue de soirée. Il s’autorisa une longue douche, enfila un jean et un simple t-shirt, et trouva refuge dans son bureau, qu’il ne quitta que pour un café. Il n’avait pas le moindre appétit, et bien qu’il ait nourrit l’envie d’envoyer un message à Angelica à chaque minute de la journée, il s’abstint. Il travailla tout le week-end, passant également sa nuit dans le fauteuil de son bureau à éplucher les comptes-rendus et les rapports financiers. Lorsqu’Ava débarqua le lundi, il sut que le début de semaine s’amorçait déjà « Tu as une sale tête ». Ces mots lui fit lever momentanément lever les yeux vers son assistante qui se tenait sur le seuil de la porte, et replongea son regard sur ses dossiers « Angie n’est pas là ? ». Aucune réponse. Il la laissa alors prendre place sur le fauteuil face à lui « Que s’est-il passé ? ». Le silence, une fois encore. « J’en connais encore un qui a été un véritable… ». Cette fois-ci, Edward releva un regard noir à l’attention d’Ava, l’empêchant de clôturer sa phrase. La porte s’ouvrit et des talons se firent entendre sur le parquet du penthouse. Aussitôt, les prunelles azurées du politicien délaissa son assistante pour la porte close de son bureau. C’était elle. Son cœur reconnaissait son pas. Il pouvait presque sentir son parfum. La curiosité de son amie eut raison d’elle et s’éclipsa, sans prendre soin de refermer la porte en s’éclipsant. Son stylo suspendu au-dessus de la page, il tendit l’oreille et finit par se délester de son Mont-Blanc pour se rapprocher de la bibliothèque « C’est d’accord. Elle peut partir » déclara-t-il d’une voix morte, tout en glissant les main dans son jean clair « Et le gala Edward » « Ce n’est qu’un gala » puis tourna les talons, laissant une assistante perplexe au milieu de la pièce, et qui se décida par la suite à le talonner « La conversation est close. Je t’appellerais si besoin » déclara le politicien sans lui accorder un regard et s’enferma de nouveau dans son bureau.

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Mer 3 Juil - 12:11

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Il n’était pas prêt à le présenter à son entourage… circonstances ou pas, Angie avait bien comprit qu’elle faisait tache dans le décor. Malgré ce qu’il pouvait dire, ce qu’il pouvait éprouver, elle était un peu comme une mauvaise pièce qu’on tente d’insérer dans un puzzle. Ça ne servait à rien de forcer, elle ne s’adapterait jamais. Face à lui, à nouveau Angie éprouvait cette sensation horriblement désagréable de ne pas être assez… de ne pas être à la hauteur. Angie hocha la tête avec lenteur, tout en se pinçant les lèvres. « -et cela rime forcement avec tomber amoureuse de lui en un claquement de doigt… » elle était atterrée de la conclusion qu’il avait été capable de faire à son sujet, sans lui laisser le bénéfice du doute. Plus de quatre années sans avoir la moindre relation sérieuse avec un homme, sans avoir envie d’ouvrir son cœur et donner son corps, et voilà qu’en quelques semaines, non quelques jours, elle serait capable de tomber amoureuse de deux hommes à la fois ? Edward n’avait aucune confiance en elle. Il voyait encore l’actrice du premier soir de gala… c’était tellement douloureux. A nouveau, elle se sentait rejeter et elle détestait cette sensation.

« -je m’entends très bien avec lui, cela ne veut pas dire que je sois tombée amoureuse de lui. » ils avaient déjà évoqué ce sujet, un soir, devant la série télé… Edward semblait l’avoir oublié. La faute à qui si ils étaient en train de se faire du mal ? Edward ne pouvait s’en prendre qu’à lui et à son manque de confiance. Elle n’avait rien à se reprocher. Angie plissa les yeux, comme si elle pouvait lire entre les lignes. Que voulait dire Edward ? C’était lui qui les avaient pousser à collaborer ! Adam n’était pas un manipulateur, encore moins un charmeur de ses dames. C’était quelqu’un de timide, de maladroit… jamais il n’avait chercher à lui faire du rentre dedans. La jeune femme préféra partir plutôt que de poursuivre la conversation ici.

Conversation qui n’eut pas de suite parce qu’elle fit le choix de rentrer chez elle et non chez Edward. Elle avait besoin de temps, de distance. Lorsqu’elle s’était regardée dans le miroir, elle s’était fixée droit dans les yeux : je t’interdis de pleurer pour un homme. Non, c’était hors de question ! Malgré les sentiments qu’elle pouvait avoir pour lui, elle ne se laisserait pas emporter vers le fond. Et pourtant, durant les quelques jours qui suivirent, cela semblait se voir qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. Il lui manquait… même si elle avait calculé son coup pour éviter de le croiser une fois chez lui, pour prendre des affaires à elle.

Elle tomba sur Yuma. La femme de ménage semblait se faire du souci pour leur couple. Elle trouva cela attendrissant. Mais elle ne comptait pas se confier. De toute façon, Ava débarqua et Angie serra de nouveau les dents. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Si elle était ici, cela voulait dire qu’Edward aussi. Angie sentit presque de la panique couler dans ses veines. Elle ne voulait pas le voir. Pas ici, pas en présence d’Ava. Alors elle se hâta vers la bibliothèque avant que la conversation ne s’envenime avec l’assistante. « -tu as signé un contrat Angie et cela t’oblige à être présente à ce genre de mondanité. » « -il est hors de question que je mets ma carrière professionnelle en parenthèse. Ce voyage est important, il se passera très bien de moi. » la voix grave d’Edward la glaça sur place. Elle se retourna avec lenteur. Comment osait il dire cela ? Elle récupéra ces quelques effets, s’obligeant à ne rien dire. En quittant l’appartement, elle claqua à Ava : « -tu pourras lui dire que je n’ai pas besoin de son accord pour gérer ma vie. » avant qu’elle n’ouvre la porte, Ava demanda : « -attends Angelica… » sa voix était plus douce. Forcement, son petit Edward était blessé, alors elle cherchait à savoir ce qui se passait.

Angie soupira et délaissa la poignée de la porte pour faire face à l’assistante. « -tu as quelques minutes à m’accorder ? » la belle rousse soupira et la suivit jusque sur la terrasse. « -je ne sais pas ce qui s’est passé exactement entre vous, mais visiblement c’est la guerre froide. Vous êtes deux têtes de cons, et vous semblez en souffrir l’un comme l’autre. » Angie avait croisé les bras avec élégance, campé sur ses talons. « -où veux-tu en venir ? » elle n’avait pas la moindre envie de rester plus longtemps ici. « -je pense que… je pense qu’il serait peut-être judicieux de mettre fin au contrat. Le but n’était pas de vous rendre la vie impossible. Et pour le moment, ta présence au prêt d’Edward n’a rien apporté de concret. » Angie avait détourner les yeux en entendant cela. Elle inspira avec lenteur, et finit par dire : « -je suis d’accord. On va arrêter. » Ava hocha la tête. « -très bien. Si tu as quelques minutes de plus, nous pouvons signer maintenant à mon bureau. Tu pourras partir en voyage tranquillement. » Un hochement de tête. « -bien. » avait eut un léger sourire. C’était Edward d’ordinaire qui disait ce genre de petit mot. Après avoir signée, Angie posa une condition : « -ne lui en parle pas. Je lui dirais moi-même en rentrant. » c’était non négociable, le ton de sa voix le confirmait. Ava hocha la tête et Angie prit congé.


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Mer 3 Juil - 13:32

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward accumulait les impairs. Il en avait conscience. Pourtant, tel un cheval lancé au galop, il peinait à mettre un terme à cette conversation qui portait préjudice à leur relation. Il s’enlisait dans ses explications sans parvenir à justifier explicitement son comportement de ce soir. Il parvenait doucement à la douloureuse conclusion selon laquelle il était néfaste pour elle, à son bonheur. Ses doutes constants anéantissaient peu à peu leur union, et un jour arriverait où elle se choisirait elle plus qu’eux deux s’il n’y remédiait pas au plus vite « Je l’ignore Angelica » soupira-t-il en prononçant ses mots. « Je voulais seulement savoir. C’est mon droit » déclara-t-il par la suite. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il n’avait aucune confiance en elle. Toutefois, il voulait s’assurer que les sentiments que lui portaient Adam étaient à sens unique. Toutefois, cette conversation venait également de mettre en exergue quelques tensions au sein de leur relation, poussant Angelica à découcher le soir venu, ainsi que les jours qui suivirent. Elle l’avait mis en garde sur cette possibilité qui ne remettait nullement ses sentiments à son égard en doute. Pourtant, Edward éprouvait la désolante sensation que leur union atteignait un tournant décisif, et qu’il pouvait la perdre à tout moment. Il l’avait tenu à l’écart de sa personne les jours passés, et finalement, il était parvenu à être le plus odieux des hommes dans un moment qui aurait dû être simplement euphorique pour eux deux.

Pragmatique vis-à-vis de son propre comportement, Edward se renferma dans son habituel mutisme et Ava ne parvint à l’en extirper qu’au moment où elle exigea la présence d’Angelica au gala. La jeune femme était revenue à l’appartement avec pour seul objectif de rassembler une part de ses effets personnels en vue d’un voyage professionnel duquel ils n’avaient jamais conversé. Il n’était plus en droit de lui demander où elle se rendait ou pour quelle raison. Il se limita uniquement à mettre un terme à cet échange stérile en l’autorisant à voix haute à partir. Bien que formulée ainsi, il souhaitait uniquement décharger Angelica des directives exigeantes de son assistante. Elle était libre. Il n’avait eu de cesse de le lui rappeler. Le contrat qui la contraignait à rester pour toutes les manifestations en public n’avait plus d’importance aux yeux du politicien qui rejoignit son bureau en ne souhaitant pas bavarder davantage. Malgré sa demande de rester de nouveau seul dans l’imposant appartement, Ava pénétra dans son antre, en omettant les habituelles formes de politesse « Qu’est-ce qui se passe entre vous ? Un jour, c’est la bérézina et le lendemain, vous êtes nostalgique de l'époque Stalinienne». Une fois encore, Edward resta muré dans le silence le plus complet « Je vois que tu es redevenu le con d’antan » « Tu oublies à qui tu parles Ava » déclara-t-il pour la première fois en relevant lentement son regard corrosif sur elle « Je parlais à mon ami, pas à mon patron » et récupéra son sac à main reposant sur le dossier du fauteuil et quitta à son tour le penthouse en criant au travers de l’appartement « A demain ! ».

Depuis leur rencontre, Edward parvenait à savoir où se rendait Angelica et ce qu’elle entreprenait au quotidien grâce à ses réseaux sociaux. Ce fut en suivant ce cheminement qu’il parvint à trouver la vidéo d’explication de la jolie rousse qui éclaircissait ses liens avec Adam. La pétillante et douce influenceuse n’était plus, et il en était la cause. Les jours suivirent, toujours plus longues les unes que les autres, tandis que ses nuits n’avaient de cesse de se raccourcir. La solitude le contraignait à réfléchir aux derniers mois passés avec Angelica, au poids de son absence au quotidien, à l’amour qu’il lui portait et à la peur viscérale de la perdre par sa faute. Pour évincer ses réflexions nocturnes, il avait décidé de travailler jusqu’à l’épuisement. Une fatigue qui avait fini par tirer ses traits et qu’aucune crème de jour ne parvenait pas à dissiper entièrement. Il tira sur les manches de son smoking tout en jetant un regard vide à l’image qu’il renvoyait dans le miroir. Il avait toujours été bel homme, mais il l’était plus encore aux côtés d’Angelica. Lorsqu’un seul être vous manque … La notification de son portable eut raison de ses pensées et rejoignit Jeffrey qui attendait patiemment, les mains jointes, devant les portières de la berline « Monsieur Wyler » « Jeffrey » et s’engouffra dans l’habitacle sans davantage de politesse. La réception se déroulait dans l’hôpital Bellevue à New York, en faveur du service de pédiatrie. Coupe de champagne à la main, Edward serra quelques mains, adressa quelques salutations, et se retrouva embrigader dans un échange avec l’actuel Sénateur et le directeur de l’hôpital.

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Mer 3 Juil - 15:36

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie ne trouvait pas la force en elle, de venir affronter Edward. Elle aurait aimé qu’il le fasse lui. Qu’il lui envoi un message, lui demande s’ils pouvaient parler. Son silence ne cessait de s’épaissir et pour Angie, c’était une horrible conclusion qui se dessinait peu à peu. Il avait baisser les bras. Il laissait tomber. L’entendre donner son autorisation lui serra le cœur. C’était un peu comme s’il la libérait ou la laissait sur le borde de la route… cela lui fit mal. Cela raviva sa douleur et sa colère. Son manque de lui aussi… Lorsqu’Ava proposa de dissoudre le contrat qu’ils avaient signé, Angie accepta. Cette signature n’avait plus lieu d’être aujourd’hui. Au contraire, ce document ne cessait de de créer des tensions. Angie donna une dernière consigne. Elle voulait, non, elle exigeait qu’Ava ferma sa grande bouche. Ce n’était pas elle de parler de ça à Edward. Angélica le ferait en revenant de son voyage.

Direction la Nouvelle-Orléans, en  compagnie de Flynn. Il lui posa des questions, et il avait rapidement comprit qu’il ne devait pas insisté. Ce n’était pas le moment. Il la connaissait par cœur. Alors il lui laissa du temps. Il leur avait prévu un petit diner au restaurant dans la soirée et ce fut après deux verres de vins qu’elle se confia enfin, sans pour autant donner trop de détails. Une dispute, les rumeurs au sujet d’Adam et elle, besoin de distance… Flynn n’avait posé qu’une seule question : « -pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais tombée amoureuse ? » Angie avait rit derrière son verre. Elle lui annonça avoir mit fin au contrat. Il avait hoché la tête. « -tu devrais lui écrire. » « -je sais… » elle avait essayé, mais elle n’avait fait qu’effacer chacune de ses tentatives. Finalement, elle n’en fit rien. S’il voulait avoir des nouvelles, il n’avait qu’à regarder ses réseaux. Ainsi il pourrait savoir où elle était, pourquoi elle était partie. Elle avait été invitée faire la promotion d’un séjour en Louisiane. Avec Flynn, ils avaient passé leur temps à filmer tout cela en caméra amateur, faisant découvrir tout cela sur les réseaux afin de faire la pub de l’agence de voyage. La déconnexion lui fit du bien. Au bout de deux jours, elle s’était plongée dans ces nouvelles découvertes, oubliant la douleur de son cœur durant la journée. La laissant revenir le soir, une fois seule dans sa chambre. Le jeudi soir, elle tomba sur le film La Belle et la Bête en zappant à 3h du matin. Sur un coup de tête, elle avait enfin envoyé un : j’ai besoin de te parler. Tu me manques. Sous entendant que s’il pouvait lui trouver une place dans son agenda de ministre ça serait bien.

Elle avait regardé la film jusqu’à la fin, et au matin, elle avait annoncé sa décision à Flynn. Elle prendrait un vol samedi matin. Ils devaient faire plus vite et plus court. Son meilleur ami avait sourit avant de la prendre dans ses bras et d’embrasser sa tempe. Le samedi soir, elle avait fait au plus vite pour trouver une robe convenable, pour le gala. Une robe courte, paillette doré. Des talons hauts pour la grandir, une coiffure sophistiquée, un maquillage léger. Le taxi la déposa sur les lieux. Elle donna son nom, surtout celui d’Edward, joua l’effet de surprise. La jeune femme qui tenait la liste fit rapidement dans sa poche, un petit selfie également, et Angie put entrer, avant de se fondre dans la masse, à la recherche d’Edward. Elle ne savait pas exactement si c'était une bonne idée... elle l'espérait... Il y avait un monde fou. Elle adressait des sourires ça et là, cherchant discrètement le seul qu'elle souhaitait voir. Un homme s'adressa à elle, souriant, du genre vieux beau trop confiant à son gout. Elle accepta la coupe qu'il lui tendit, avant de se sentir mal à l'aise avec la main qu'il venait de glisser dans son dos, en donnant comme excuse le brouhaha ambiant. Angie joua au mieux son rôle, souriant, essayant de ne pas partir en courant. Elle le trouvait de plus en plus pressant. Comment s'en débarrasser sans faire un scandale? Lorsqu'il descendit sa main jusqu'à ses fesses, elle se figea et lui lança un regard noir. "-je vais vous demander de retirer votre main." demanda la jolie rousse d'un ton ferme tout en restant poli. Intérieurement elle se contrôlait.



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Mer 3 Juil - 21:17

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Son absence était un déchirement de chaque instant. La lecture du New York Times au petit matin n’avait plus le même attrait, le café plus la même saveur. Peu à peu, son odeur se dissipait sur l’oreiller qu’il s’était approprié durant son échappée, avec le déchirant rappel que probablement qu’il en était ainsi d’Angelica. Après tout, pourquoi lui reviendrait-elle ?! Il avait été odieux à son encontre, remettant en doute les sentiments qu’elle lui portait tout autant que la fidélité de son cœur. Il aurait fuit lui aussi devant un tel comportement. Pourtant, au retour de cette dernière au sein de cet appartement qu’ils partageaient dorénavant depuis plusieurs mois, Edward n’était pas parvenu à renouer le contact avec la jolie rousse, se bornant uniquement à la laisser partir en prononçant des mots teintés de double-sens. Elle était libre de partir en voyage tout autant qu’elle l’était de le quitter lui, en tant qu’homme. La patience d’Angelica était limitée dans le temps et une part de lui avait conscience qu’il était probablement néfaste pour la femme qui avait déjà connu un amour douloureux. Il ne souhaitait pas devenir celui qui la briserait de nouveau. Une cruelle réalité qu’il n’était pas certain de pouvoir endurer. Seulement, elle était la seule arbitre de son existence et il ne pouvait la contraindre à rien. Simplement, il acceptait de lui laisser le temps et l’espace nécessaire à sa réflexion.

Bien que pessimiste quant à leur avenir commun, Angelica lui offrit une lueur d’espoir dans l’obscurité de son quotidien depuis son départ. Lunette sur le nez, son cœur manqua un battement en apercevant son nom sur l’écran. Se saisissant lentement du petit appareil dans la semi-pénombre de son bureau, il appréhendait le dénouement. Il lui manquait. Peut-être que tout n’était pas encore terminé entre eux, qu’un espoir persistait encore pour que tout s’arrange : À ton retour, nous parlerons. Dans l’attente, profite de ton voyage à la Nouvelle-Orléans. Tu me manques aussi la mia luce. Il reposa ensuite le portable sur le rebord du bureau, le fixant jusqu’à ce que l’écran ne devienne noir, et reprit ensuite l’étude du bilan financier qui jonchait devant son ordinateur portable. Il ne restait plus qu’à espérer que cette conversation ne nuirait pas davantage à leur relation, parce qu’il n’était pas certain que leur union ne survive à une énième dispute. Par conséquent, Edward ne s’avéra pas particulièrement enthousiaste à l’idée de son retour prochain, appréhendant un peu plus chaque jour, leurs nouvelles retrouvailles. La savoir à la Nouvelle-Orléans signifiait que leur relation n’était pas encore définitivement achevée.

« Cette nouvelle aile au service pédiatrique permettra … » Edward n’écoutait plus la conversation entre les deux hommes qui se tenaient devant lui, une coupe de champagne à la main. Bien que la cause était noble et permettrait à de nombreux enfants d’être soignés au cœur même de cet hôpital, le politicien s’ennuyait fermement. Balayant du regard l’épaisse assemblée réunie en cette soirée de fin de semaine, il s’interrogeait sur les occupations nocturnes de sa moitié, espérant qu’elle prenait plus plaisir que lui à festoyer à la Nouvelle-Orléans. À moins que … « Vous m’excusez » furent les premiers et les derniers mots qu’il prononça à l’encontre des deux hommes, tandis qu’il évoluait d’ores et déjà parmi la foule, se délestant de son verre vide auprès d’un serveur en chemin, jusqu’à parvenir à la hauteur d’Angelica. La présence de l’inconnu à ses côtés n’avait pas échappé au politicien. Bien que s’avançant d’un pas trainant, toute sa posture trahissait l’hostilité qu’il éprouvait pour l’homme qui retira brusquement sa main des fesses de sa compagne en l’apercevant dans le dos de cette dernière. Les doigts d’Edward se glissèrent à leur tour dans le dos d’Angelica, la ramenant délicatement à lui, tandis que de l’autre, il serra une poignée de main à l’inconnu « Edward Wyler. Et vous êtes ? » « Bradley Jefferson. Vous avez nullement besoin de vous présenter Monsieur Wyler. Peu de personne ignore qui vous êtes ». Il semblerait que le dénommé Bradley était un fervent partisan du cirage de pompe. Sans lâcher son emprise sur ses doigts, le politicien poursuivit d’une voix profonde et menaçante « Vous avez fait la rencontre de ma femme, Angelica ». Peu à peu, il resserra la pression sur la main de ce dernier tandis que ce dernier blêmissait à vue d’œil à cette information « J’ai également remarqué que vous aviez posé votre main sur elle » et continua de serrer plus encore « Angelica est MA femme. Elle est mienne, et aucun homme n’a le droit de poser la main sur elle, d’autant plus lorsqu’elle exprime son refus » « Monsieur… Monsieur Wyler, vous me faites mal » déclara Bradley en saisissant son poignet de son autre main « Vous n’avez pas écouté lorsque ma conjointe vous a demandé de retirer votre main. Le consentement, c’est important Monsieur Jefferson. Vous comprenez ». Il le vit acquiescer derrière la grimace de douleur qu’il affichait tant bien que mal, en maintenant une certaine contenance aux yeux des autres convives. « Vous allez donc vous excusez auprès d’Angelica. Ensuite, ne vous avisez plus un geste, un regard ou même de penser à elle. Sinon je prendrais un malin plaisir à user des moyens illimités à ma disposition pour vous anéantir au nom de toutes les femmes que vous avez pu importuner dans cette ville et au-delà ». Edward relâcha brusquement son emprise après que leur convive ait formulé des excuses crispées et prit congés. Aussitôt, il reporta son attention sur nulle autre que la jeune femme, posant sa main sur sa joue « Tu vas bien ? » et sourit avec douceur « Tu es venue… », réellement touché par sa présence ici-même.

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Mer 3 Juil - 21:41

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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L’idée de rentrer plus tôt et de surprendre Edward durant ce gala s’était faite sur un coup de tête. Belle revenait au prêt de la Bête dans le film… Angie ne voulait pas tout gâcher, elle ne voulait pas qu’ils se quittent sans avoir prit le temps de parler. Ils se devaient d’avoir une conversation. Il y avait des malentendus. Elle voulait leur laisser une nouvelle chance. Il lui manquait trop… c’était insupportable. Même si elle avait fait en sorte de le ranger dans un coin de son esprit durant son voyage, un rien suffisait à ce qu’il reprenne le devant de la scène. Alors oui, elle était rentrée plus tôt et avait fait en sorte de pouvoir le rejoindre, sans la prévenir. Une fois dans le taxi, elle n’était plus vraiment certaine que cela soit une bonne idée. Lorsqu’elle évolua dans la foule, à nouveau elle pensa ainsi. Et si il était déjà parti ? Et si il n’était pas heureux de la voir ? Malgré la taille d’Edward, elle peinait à le trouver. Angie tentait de faire ses recherches de manières la plus discrète possible, ne perdant pas de vue où elle se trouvait.

Contre tout attente, un homme l’aborda et elle fut contrainte de faire un semblant de conversation. Celui-ci ce montra bien trop entreprenant. Mais comment se défaire de lui sans faire un scandale ? Elle ne souhaitait pas mettre Edward dans l’embarras, encore moins attirer l’attention sur elle. Alors elle avait fait une demande ferme et précise, tout en restant courtoise. Elle cru avoir gagné lorsqu’il retira sa main. Cependant elle avait comme décelé une sorte de peur dans ses prunelles. Un léger sursaut en sentant un main dans son dos. Puis un soupire de soulagement intérieur. Edward… c’était lui qui venait de posa sa main dans le creux de ses reins, lui qui la rapprochait de lui. Son cœur son gonfla d’amour pour lui lorsqu’elle comprit ce qu’il était en train de faire. Des étincelles d’admiration devaient briller dans ses prunelles. Elle ne prononça pas un seul mot, seulement soulagé que l’homme quitte son champ de vision.

« -je suis tellement soulagée… merci… je ne savais pas comment faire pour… » elle lui sourit avec douceur avant de hocher la tête. « -j’ai terriblement envie que tu me serres dans tes bras… » elle avait soudainement presque envie de pleurer. C’était la première fois qu’elle s’était sentit si démunie face à un homme. « -mais j’imagine que ce n’est pas l’endroit pour ça… » elle se força à sourire pour éviter de s’écrouler inutilement. Elle allait bien. « -je n’ai pas réussi à être à l’heure. Mon vol a eut un peu de retard et je ne pouvais pas débarquer ici sans une tenue convenable. » elle avait terriblement envie de l’embrasser. « -je suis contente de te voir… » elle baissa les yeux quelques instants, puis le regarda à nouveau : « -merci pour… » enfin il comprenait ce qu’elle voulait dire. Merci d’avoir volé à son secours.

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