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LE TEMPS D'UN RP

What if... Mia never die ? (avec Rein)

Clionestra
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Clionestra
Lun 1 Juil - 11:29

Douglas
Berrygreen

J'ai 17 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Douglas Berrygreen était le genre de personne avenante. Gentille et courtoise, il avait appris à être le total opposé de son père, et malheureusement de ses frères. Il ne cachait jamais ses émotions, les déversait et les imposait aussi parfois. Il était le genre de personne douce mais aussi excité, et curieuse. Au point où le monde le trouvait parfois bien trop curieux. Quand il avait eu huit ans, il avait été choqué de voir les premières règles de sa sœur, dans le lit qu’il dormait, et il avait couru dans les bras de Mia, sa nourrice bien aimé. Cette femme avait eu une petite fille, deux ans auparavant, et serait la seule à pouvoir répondre à ses questions. Ainsi, Mia lui appris ce qu’était les menstruations féminines. Mia lui donna envie d’aider les femmes avec leur soucis. Mia le sauva de son monde gris comme une maman bienveillante. Et comme Mia était là, il ne sortit pas ce jour là, pleurant et courant. Il ne percuta pas une jolie femme à l’aura angélique. Non. Cela pourrait être triste. Mais sans cette évènement, Howard Berrygreen ne vit pas non plus la jeune Eurydice et ne pouvait lui faire du mal… il était bien plus intéressé par l’annonce de sa petite Rose qui devient une femme, enfin.

Ainsi, Douglas étant Douglas. Les frères étant les frères. Tout était pareil, bien que légèrement différent. Douglas aimait et était gentil, mais n’avait d’attache pour personne. Il avait déjà eu des relations sexuelles et avait appris, d’ailleurs, plein de chose en pratiquant. Il était quelqu’un d’à part du reste du monde, voyant les femmes comme des sujets intéressants et appréciant leur compagnie dans un respect bien plus prononcé que la plupart des gens.

Ce matin là, il croisa Mary. Une jeune femme qu’il avait appris à apprécier depuis qu’elle était là avec sa maitresse. Loyale, serviable, douce et magnifiquement rougissante, il aimait sa compagnie et n’hésitait pas à venir avec elle pour laver le linge simplement pour profiter un peu de sa proximité. Il lui sourit simplement. Parfois, il avait envie de l’embrasser. Il était un homme sexuellement actif, peut-être le seul des frères bien que cela change depuis l’arriver d’Eli, et la jeune servante et lui dans un lieu confiné n’était pas une bonne idée. Il ne pu s’empêcher, cependant, de la toucher et de lui sourire. Que dirait-elle si elle savait qu’il avait envie de lui faire l’amour ? Quand il se posa la question, elle lui avoua ses sentiments. Il papillonna des yeux.

- Hein ?

C’était une réponse plus ou moins courtoise à la surprise et l’étonnement. Venait-elle de dire qu’elle l’aimait ? Il l’observe un instant. De qui donc serait-il amoureux ? Parlait-elle de sa maîtresse ? Celle qui venait parfois en passant par les cuisines ? Possible. Il observa autour de lui, voir si on ne lui faisait pas une blague mais posa à nouveau les yeux sur la sincérité de ses prunelles. Alors, il se pencha à peine et posa les lèvres sur les siennes. Un sourire de coquin sur les lèvres alors qu’il se recula.

- Ne reste qu’à vous de me faire tomber amoureux à mon tour.

Pourquoi attendre quand on pouvait changer les cœurs ? Il ne lui dirait pas que son cœur est à prendre… mais scientifiquement il aimerait bien savoir ce qu’une femme motivé pourrait faire pour avoir son désiré entre ses griffes. Il pensa un instant à lui faire l’amour. Mais alors il devra se marier. Parce que Douglas, bien qu’il n’y ait pas d’ange à proximité, savait que s’il devait faire l’amour à cette femme, en particulier, alors elle devra être sa femme. C’était ainsi.


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Rein
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Mar 2 Juil - 21:10

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Mary Bennet avait toujours été la femme de chambre d'Elizabeth Portman. Enfant, elle était entrée au service de la famille, tout comme ses parents avant elle, pour ne plus jamais la quitter. Elle avait donc grandi aux côtés de sa maitresse, trouvant en elle une sorte d'amie – si on pouvait se permettre d'affirmer une telle chose alors que le système des castes se dressait inexorablement entre elles. Elles avaient joué ensemble, plus jeunes, inversant les rôles innocemment en échangeant leurs robes. Mary devenait une petite princesse pour quelques heures, et Elizabeth lui servait le thé, telle une domestique, en riant et en s'inclinant avec une grâce qui lui était propre, elle, la véritable lady de la maison.

Ainsi donc, Mary grandit dans l’ombre d’Elizabeth, se fondant dans la masse en parfaite invisible et veillant à son bien-être en toute circonstance — s’oubliant même en tant que femme. Malgré tout, la jolie rousse n’était pas la chaperonne attitrée de sa maitresse, car elle restait une simple employée de maison, ce qui expliquait son absence au bal des Middletown cette horrible nuit. Elizabeth ne lui raconta jamais ce qu’il s’était passé ce soir-là, et Mary n’avait pas osé insister, bien qu’elle ait remarqué le corset arraché, le sang et la lèvre fendue de sa maitresse. Bien trop innocente et inexpérimentée pour imaginer toutes les horreurs qu’un homme pouvait infliger à une femme, la domestique s’était contentée de soutenir sa maitresse, faisant de son mieux pour qu’elle ne sombre pas dans le désespoir total.

Puis, Benedict était apparu dans la vie d’Elizabeth — ou plutôt réapparu, car il avait toujours été auprès d’elle, lui aussi. À son retour du front, Elizabeth fit le choix de s’installer chez son futur époux, pansant ses blessures de guerre en attendant leurs noces. Tous deux semblaient se découvrir pour la première fois ces dernières semaines, et une nouvelle routine s’installa pour Mary. La jolie rousse aux adorables taches de rousseur n’avait jamais vu autant de domestiques pour une seule et même maison de toute sa vie. Cela l’avait décontenancée, et elle avait eu bien du mal à trouver ses repères entre la tension qui régnait entre Benedict Berrygreen et Elizabeth à leur arrivée et les crises nocturnes de cette dernière.

Douglas Berrygreen avait égayé ce quotidien morne et incertain avec un sourire rayonnant. Mary retrouvait en lui un prince charmant, du genre qui vous enlève sur son beau cheval blanc. Jamais, Douglas n’avait traité Mary comme lui étant inférieure. Il lui avait toujours témoigné du respect, comme à tous ceux qui l’entouraient, et son cœur avait commencé à battre la chamade pour lui sans qu’elle ne s’en rende compte. À sa manière, et à son humble niveau, elle s’était appliquée à le protéger. La domestique l'avait couvert à chaque fois que son amante le rejoignait dans sa chambre, tâchant d'occuper quiconque aurait pu les surprendre à batifoler. Un scandale avant même les débuts du jeune homme serait mal venu. Oh, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu’il se passait derrière ces portes closes, mais elle ne pouvait s’empêcher de rêver d’être à la place de cette femme qui ressortait toujours pantelante et empourprée, un sourire béat sur les lèvres. Elle l’avait discrètement observé à chaque fois qu’elle en avait eu le temps, car Mary était une ombre parmi tant d’autres, et Douglas, lui, un doux rayon de soleil qui l’inondait de sa lumière. Oui, comment ne pas tomber amoureuse d’un homme pareil ? Comment résister à sa gentillesse et ses sourires charmeurs ? Mary en avait été incapable – comme beaucoup avant elle.

Alors, un beau jour, après qu'il lui ait tenu compagnie tandis qu'elle lavait le linge de sa maitresse, Mary lui avait avoué ses sentiments, sans espérer quoi que ce soit en retour. Elle avait simplement éprouvé l'irrésistible envie de soulager son cœur et d'être honnête avec lui.

Il cilla, visiblement surpris, et Mary lui adressa un sourire quelque peu désolé face à la situation embarrassante dans laquelle il se retrouvait par sa faute. D'ailleurs, elle était sur le point de s'excuser quand il se pencha pour baiser ses lèvres. La jolie rousse papillonna des yeux, immobile, et elle posa ses doigts sur sa bouche quand il recula doucement.

"Monseigneur..." bredouilla-t-elle, confuse, et elle s'empourpra en reculant d'un pas. Ne reste qu’à vous de me faire tomber amoureux à mon tour. Elle s'arrêta, surprise, et l'observa, l'air ahuri. Il n'avait pas l'air de se moquer d'elle. Il ne l'avait jamais fait, avant. Pouvait-elle espérer, pour autant ?

Oui.

Son cœur s'emballa et elle lui prit les mains pour les serrer contre sa poitrine, là où son cœur battait la chamade, un sourire ravi et plein d'espoir éclairant son visage. "Vous voulez dire que vous me laissez une chance ?!" balbutia-t-elle, enthousiaste. Elle n'avait jamais été si éblouissante, et ce doux sentiment d'euphorie lui donna des ailes. Alors, elle lui sauta au cou dans une explosion de joie qu'elle ne saurait contenir et embrassa ses lèvres plusieurs fois, les parsemant de doux baisers papillons avant de reculer. "Je ne la laisserai pas passer, je vous le promets. J'y arriverai." Elle remonta ses manches avant de s'incliner. "Je reviendrai bien assez tôt à la charge, mon prince." rit-elle avant de ramasser le panier à linge et de s'éloigner vers la chambre d'Elizabeth en lui faisant de grands signes de la main.
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Mar 2 Juil - 23:47

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Il se demandait comment il avait pu faire ça… provoquer la jeune femme, en lui mettant le défi qu’il tombe amoureuse d’elle, c’était dangereux. Pour son cœur. Le cœur de la jeune femme, pas le sien. Douglas appréciait les femmes, il était gentil, avenant, parfois même adorable… mais il n’était pas amoureux. Bien qu’il essaie de l’être avec sa maîtresse, il ne ressentait pas le besoin vibrant de lui donner son cœur… C’était aussi pour ça qu’il donna ce challenge à la jeune femme. Pouvait-elle faire vibrer son âme comme Elizabeth arrivait à le faire pour Benedict ? Dans son esprit, leur différence d’âge ne se fit même pas un instant une contrainte. Ni leur différence sociale. Douglas en était à se dire que la jeune femme ne pourrait pas réussir, et qu’il allait lui faire du mal. Mais… sa réaction l’arrêta. Il sentait le cœur de la jeune femme contre ses doigts, contre sa poitrine qui battait la chamade. Il pouvait sentir son pouls, et la courbure de sa poitrine. Bon Dieu. Il osait à peine bouger les doigts.

Certes, sa robe n’était pas du tout sexy… mais elle avait une jolie poitrine sous ses tissus, il pouvait le deviner. Ses doigts pouvaient deviner qu’il y avait bien plus à sentir, une petite courbure qui pourrait facilement être plus ferme avec quelques coups de langue habile. Il rougit à l’idée de la déposséder de sa tunique… Après tout, ils étaient au meilleur endroit pour se déshabiller, faire l’amour, laver leur habit et revenir sans que personne ne remarque leur disparition… non ? Oui. Il y pensait, et hocha à peine la tête pour lui confirmer qu’il lui laissait, en effet, une chance. Même si, de son point de vue, ce n’était pas réellement une chance.

Il rougit encore plus quand elle lui sauta dans les bras. Il répondit à ses baisers chastes par d’autres avant qu’elle ne retombe sur le sol… ou simplement qu’elle réalise son action. Il la laisse partir, les bras tombant et observant la jeune femme partir. S’il lui faisait l’amour, sans lui promettre le mariage, était-ce si mal ? Oui. Pourquoi elle et pas sa maîtresse ? Il ne serait le dire ?

Dans un univers alternatif, la jeune femme et sa maîtresse auraient été pris dans un odieux, et mortel, piège contre un homme qui ne méritait pas le statut d’homme… Cependant, dans ce monde-ci, Howard Berrygreen n’avait pas eu l’idée de trouver le marquis est préparé un plan différent pour abattre son fils, et sa belle-fille, d’une manière plus financière que physique. Surtout que le dernier des enfants venaient à peine d’avoir 18 ans, -tout le monde avait oublié son anniversaire et cela convenait parfaitement à Douglas. Ainsi, il se passa deux jours sans rien.

Pas de nouvelles.

Douglas, qui n’était pas connu pour sa patience, ni pour son manque de ressource, se demandait bien pourquoi Mary ne faisait rien. S’ils se parlèrent plusieurs fois, lui ouvrant la porte alors qu’elle avait les mains pleines en la laissant passer sous son bras, ou bien en lui souriant quand il le pouvait, elle semblait incertaine face à la manière de procéder pour le faire tomber amoureux. Douglas n’en savait pas plus, du reste, et ne pouvait pas le savoir. Il ne fit rien qui sorte de l’ordinaire… et cela allait aussi sur le fait d’inviter sa maîtresse, comme tous les Vendredi, dans son lit.

Ce vendredi là, cependant, il y avait la chance que tous les autres étaient dans un bal pour redorer le blason d’Elizabeth. Ethan et Benedict n’étaient pas là, et sa maitresse, une pulpeuse et fougueuse brune à la crinière incroyable, vient le rejoindre. Comme il y avait peu de monde, Douglas avait fait en sorte de cela, elle arriva dans le salon après s’être changé avec une rapidité express. La femme avait mis une nuisette transparente qui en révéler plus que ce qu’il ne cachait, et elle s’assit à califourchon sur Douglas pour commencer à lui enlever son haut pour le caresser.

- Mon petit poussin, souffla-t-elle en lui baisant le cou et en commençant tout de suite à faire des frottements particulièrement sensuelles contre son érection.

Douglas se mit à remonter la nuisette sur ses fesses parfaitement arrondit en la poussant contre son sexe. Le frottement lui faisait tellement du bien qu’elle jouit une première fois sur son pantalon, laissant une trace humide sur le tissu. Mais il n’arrêta pas le mouvement.

- Tu es bien entreprenant, mon petit poussin.
- C’est que je ne suis plus petit, fit-il en continuant les frottements. Tu ne risques plus d’être attrapé pour corruption de mineur, ma chère.

La jeune femme gloussa entre ses bras et Douglas se mit à embrasser son cou avant de poser les yeux sur la porte qu’il avait laissé ouverte avec le bureau de Benedict. Il pouvait voir une jolie petite rousse en train de les regarder dans un coin d’ombre. Il l’avait vu rentré dans le bureau, et il savait qu’il n’y avait qu’une manière d’en sortir, passer par le salon où maintenant, il était en plein ébat avec sa maitresse. Il se demande ce qu’elle pensait de cette position. D’ordinaire, il fermait la porte de sa chambre, mais là il avait demandé à Wanda de venir dans le petit salon cette fois… comme ça.

- Dis-moi, Wanda, continua-t-il alors qu’elle se cambra quand il embrassa la peau de son cou jusqu’à un sein déjà totalement bander pour lui, comment ferais-tu pour me faire tomber amoureux de toi ?
- Amoureux ? Grands Dieux, fais-moi l’amour et ne pose pas ce genre de question.
- C’est pour une amie, fit-il en suivant un téton de la langue tout en se déplaçant subtilement pour que Mary puisse voir la scène sans que Wanda ne puisse voir Mary.
- Je…, elle déglutit et gémit sous ses coups de langue avant de trembler, je serais ton esclave. Tu es si doux, si bon. J’adore que tu me fasses l’amour.
- Et si j’arrêtais pour une autre femme ?
- Alors je serais jalouse de cette femme. Et je te demanderais de continuer à me prendre.
- Ne serais-je alors pas un amoureux ?

Elle grogna de mécontentement face à la discussion et se leva, nue cette fois-ci, avec seulement ses longues jambes habillés de talons. Elle le fusille du regard. Elle ne pouvait pas voir Mary, dos à elle… mais Douglas aimait la savoir là, dans l’ombre. Elle devait écouter… pouvait-il la faire réagir et sortir les griffes ?

- L’amour n’est pas entre nous, Douglas.
- Je sais.
- Alors explique-toi.
- J’aimerais juste tomber amoureux, expliqua-t-il en haussant les épaules, et une personne s’est mise en tête de me faire tomber amoureux d’elle. J’aimerais savoir comment elle pourrait faire.

Wanda étira ses lèvres avant de venir mettre la main sur l’érection de Douglas, qui se sentait d’autant plus exciter de savoir que Mary le regardait. Wanda sortit son pénis pour le caresser sur la longueur avec douceur. Puis, elle se mit à genoux et le pris dans sa bouche. Douglas la laissa faire. Elle était une prostituée particulièrement douée. Il observa l’ombre où était Mary alors qu’il jouit dans la bouche de Wanda. Elle avala et se releva.

- Je lui dirais de te rendre fou. L’amour d’un homme commence par son assouvissement physique. Elle doit d’abord te rendre tellement fou que tu désires la prendre même dans des situations incongrues.
- L’amour par le sexe ?
- Je ne connais que ça. Je pourrais même lui donner des cours.
- Et des sorties dehors ? Des rencards ? Des jeux simplement amicaux. Des moments intimes par le coeur ?
- Ouais, siffla Wanda, dans l’amour ça peut aider. Mais rien n’est mieux que le sexe, alors tais-toi et laisse-moi me faire du bien.

Et elle avait continué de le caresser, se positionnant sur Douglas pour le faire rentrer en elle alors qu’elle était déjà prête pour lui. Elle se mit à sauter sur ses jambes, et elle jouit. Elle adorait être la maîtresse de Douglas Berrygreen… et cela, depuis qu’il avait quinze ans. Sa perte de sa virginité avait été si touchante et elle aimait le sexe doux et calme qu’il lui imposait souvent. Avec lui, il n’y avait pas d’animalité, de brutalité et de douleur.

- Je ne perdrais pas, annonça-t-elle ce qui détourna les yeux de Douglas de ce qu’il regardait. Je ne perdrais pas. Je ne permettrais pas que tu m’échappes. Je veux ton corps jusqu’à ma mort. Cette femme doit vouloir la même chose. Sinon, elle ne te mérite pas !

Et elle jouit avant de prendre son menton pour un baiser qui n’était clairement pas chaste. Douglas sourit, malgré lui. Il n’avait pas réellement voulu que Mary voit tout ça, mais savoir qu’une autre personne le « voulait » de cette manière ça lui plaisait bien. Wanda finit de se faire du bien et partit, connaissant assez la maison pour savoir qu’elle devait partir avant que quiconque ne puisse la voir. Douglas se rhabille et fait le tour de la pièce pour passer devant le bureau et ouvrit la porte en grand. Il trouva Mary dans l’ombre. Il posa la main sur le mur. Il fit un doux sourire en se tenant sur l’embrasure de la porte.

- Mary. Ce n’est pas très gentil d’espionner des moments intimes. Surtout quand je sais que tu as abandonné la partie après t’être déclaré, ce qui me brise le cœur, je dois bien l’avouer.

Il se demande un instant si l’image que la jeune femme avait de lui avait changé en le voyant faire l’amour avec une autre… mais après tout, si elle l’aimait vraiment, elle devait l’aimer en entier… et les ébats avec Wanda avait été tout à fait courtois. Il avait laissé Wanda se faire du bien sur son corps et il ne l’avait pas une fois violenté ou prise de force. Il avait été très doux, gentlemen, et prenant le désir de Wanda pour plus important que le sien. Cette scène, ce moment, était plus de l’ordre du romantisme que de la sauvagerie. Il savait ne pas avoir de raison de rougir de ses actions… Et qu’il le serait encore plus pour la jeune femme. Il laissa la place à côté de lui sur la porte pour la laisser s’enfuir à loisirs si c’était ce qu’elle préférait. Il avait montré ce qu’il voulait pour le corps… mais il avait aussi parlé de ce qu’il aimerait pour l’esprit. Pour être amoureux… il pense qu’il devait simplement avoir du désir pour une amie… Et Mary était la plus proche de cette catégorie.


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Hier à 18:36

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
Le cœur de Mary battait la chamade tandis qu'elle retournait dans les quartiers de sa maitresse, les bras tremblants sous le poids du panier de linge qu'elle transportait. Un instant, elle pensa retourner sur ses pas pour demander à Douglas de l'aide — un simple prétexte afin qu'ils passent un peu plus de temps ensemble — mais la jolie rousse se ravisa. Premièrement, elle ne pouvait pas demander à un noble d'effectuer ses basses besognes. Deuxièmement, elle aurait été capable de tout laisser tomber par terre pour l'embrasser encore une fois. Le beau prince avait répondu à chacun de ses chastes baisers, et Mary n’avait pas compris le sens des picotements assaillant son bas-ventre. Oh, la servante avait trouvé cela très agréable, à n’en point douter… Cependant, jamais son esprit n’aurait pu assimiler ces délicieux papillons à un quelconque sentiment d’attraction ou de désir. Mary n’y connaissait rien, et Elizabeth était bien trop pudique pour lui avoir expliqué quoi que ce soit. Personne ne lui avait jamais dit quels rapprochements il pouvait bien y avoir entre deux êtres. Elle savait que les baisers existaient et étaient intimes, et elle pensait naïvement que ce contact était le summum de l’intimité dans un couple.

Confuse, elle s’arrêta en chemin, les yeux écarquillés. Si Douglas et elle venaient de s’embrasser, cela faisait-il d’eux un couple ? Elle s’empourpra en secouant la tête, l’air ahuri et quelque peu rêveur. Non, Douglas était simplement gentil. Il était un prince, un doux et un adorable prince, et puis, il y avait cette femme qui se glissait secrètement dans sa chambre tous les vendredis — qu’en était-il d’elle ? Étaient-ils un couple ? Allaient-ils se marier ? Oh. Mais dans ce cas, pourquoi Douglas laisserait-il une chance à Mary ? Elle se demanda si elle pouvait se permettre de telles questions, elle qui n’était qu’une employée parmi tant d’autres. Et puis, tant pis. Elle haussa les épaules et reprit sa route.

Au diable, tous ces questionnements. Mary ferait fi de ses doutes et écouterait son cœur. Elle essayerait de faire en sorte que son beau prince la remarque, assez – peut-être – pour qu’il en tombe amoureux. Son cœur battait la chamade à cette idée, car elle n’avait jamais osé imaginer une telle chose possible – même dans ses rêves les plus fous. Elle se sentait légère, capable de soulever des montagnes et de tout affronter ! Bien inconsciente que, dans une réalité alternative, Douglas ne jurait que par son ange, la belle Eurydice Hodges, et que Howard Berrygreen scellerait le sort funeste qui attendait la pauvre domestique.

L’air rêveur, la jolie rousse chantonna en entrant dans la chambre de sa maitresse. D’une main habile, elle plia soigneusement les affaires d’Elizabeth avant de les ranger dans les armoires en acajou qui ornaient la pièce. Elle soupira, une fois qu’elle eut terminé, l’air satisfait face à son travail bien fait. Il lui restait tant de choses à faire, et si peu de temps… Ses yeux couleur orage se posèrent sur des petites pelotes de laine qui traînaient dans un coin et une idée germa dans son esprit.

-

Deux jours passèrent. Jours durant lesquels Mary croisa son prince plus que d’ordinaire, le saluant chaleureusement et échangeant quelques banalités avec lui à propos du beau temps ou des activités qu'il s’apprêtait à faire. Douglas remarquait-il l’éclat qui embrasait les iris de la jeune femme quand ils conversaient ? Pouvait-il entendre son cœur battre à tout rompre et voir le sang pulsait dans ses veines ? Mary, elle, gravait dans sa mémoire chaque sourire que son beau prince lui offrait. Lorsqu’il lui tint la porte, en bon gentleman, Mary s’arrêta un instant, nichée juste sous son avant-bras. Il y avait bien une tête de différence entre le jeune homme et le haut du crâne de la domestique. Elle inspira doucement, les yeux fermés. 1 fois, 2 fois… Douglas sentait la lavande, et cette douce odeur lui correspondait parfaitement. "Ce parfum vous sied, monseigneur. Il est doux et pur, comme vous." murmura-t-elle, les joues rosées, tandis qu’elle reprenait sa course, l’air de rien. Elle n’eut pas le temps de le courtiser, pas frontalement en tout cas, car elle passait le peu de temps libre qu’elle avait à peaufiner quelque chose d’important.

Le vendredi soir, presque toute la famille Berrygreen était de sortie, se rendant à un énième bal auquel une domestique n’avait pas sa place. Mary, bien heureuse face au calme environnant, était restée recluse dans sa chambre de bonne, située à même les combles du manoir.

Un soupir franchit ses lèvres avant qu’elles n’éclosent en un sourire satisfait. Ça y est, elle avait terminé, et cela ne lui avait pris que deux jours. Elle s’étira de tout son long et ses yeux se posèrent sur une petite fiole de parfum que lui avait offert Elizabeth pour Noël. Alors, elle déposa quelques gouttes à même la laine, nourrissant en secret l’espoir que son odeur enivre les sens de Douglas et qu’il pense à elle à chaque fois qu’il s’endorme... Qui sait ?

Ainsi, Mary mourrait d’envie de voir son beau prince. Oh, la jolie rousse avait conscience que sa maitresse ne devrait pas tarder à arriver, mais elle espérait pouvoir offrir son cadeau à Douglas avant qu’ils ne s’enferment tous deux dans sa chambre. Ainsi, elle le chercha désespérément après avoir remarqué que la porte menant à ses quartiers était grande ouverte. Le noble n’y était pas, sa maitresse non plus. Étrange. La lumière du petit salon l’intrigua, et elle passa un visage curieux à travers l’encoche lumineuse. Personne. D’instinct, elle vérifia également le bureau, dont la seule porte d’entrée - mais aussi de sortie - passait par le petit salon.

Le cœur de Mary s’emballa quand elle reconnut le timbre de Douglas derrière la porte qu’elle avait laissée entrouverte – car, au départ, elle n’avait nullement l’intention de s’éterniser ici, mais Douglas venait d’entrer dans le petit salon, et il n’était pas seul. Mary ne pouvait plus sortir sans être vue. Confuse, la domestique serra son cadeau contre sa poitrine alors qu’elle laissait un œil un peu trop curieux observé discrètement les deux amants.

Mon petit poussin. Mary fronça les sourcils en entendant ce surnom. Il n’avait rien d’un oisillon. Douglas était un prince, un noble et un homme, avant tout. La jolie rousse cilla, l’air ahuri, tandis que les deux corps à moitié nus se mouvaient l’un contre l’autre en une danse qu’elle n’avait encore jamais vue. Tout cela était très étrange. Il n’y avait pas de musique, pourtant on distinguait une certaine régularité à travers les mouvements du couple. Tantôt lent, tantôt plus rapide. Mary pencha la tête sur le côté, confuse. La jeune femme semblait souffrir, elle transpirait et gémissait. Toutefois, aucun des deux ne s’arrêta avant que la belle brune ne s’immobilise contre Douglas. Mary la vit trembler avant qu’elle ne s’effondre contre lui. La jalousie l’étreignit, bien qu’elle n’en ait pas encore pleinement conscience.

L'Adonis lui baisa le cou, et son regard fiévreux rencontra celui de Mary. Cette dernière écarquilla les yeux, le souffle coupé. Il la voyait. Et il la regardait tandis que ses lèvres descendaient taquiner la poitrine de sa magnifique maitresse. Comment ferais-tu pour me faire tomber amoureux de toi ? Mary s’immobilisa, blême, les oreilles soudainement bien plus alertes. Fais-moi l’amour et ne pose pas ce genre de question. Faire l’amour ? Était-ce là le nom de cette danse pour le moins étrange ? C’est pour une amie. Les yeux de Douglas brillèrent de malice, centrés sur ceux de Mary, et la jolie rousse étouffa un hoquet en le voyant faire jouer sa langue contre la poitrine dressée de Wanda. Non, elle n’avait jamais vu une danse pareille. Je serais ton esclave. Tu es si doux, si bon. J’adore que tu me fasses l’amour. Mary ne voulait pas être l’esclave de Douglas – sa domestique personnelle, en revanche, une fois Elizabeth mariée… Oui. Ça ne la dérangerait pas du tout d’entrer à son service. Elle le servirait avec plaisir.

Et si j’arrêtais pour une autre femme ? Ne serais-je alors pas un amoureux ? Le cœur de Mary s’emballa délicieusement à l’idée que Douglas arrête de danser avec Wanda pour elle. Lui proposerait-il ensuite de danser, à elle aussi ? Elle rougit en les entendant affirmer tous deux qu’il n'y avait pas d’amour entre eux. Mary avait donc bel et bien ses chances. Mais comment rivaliser face à une danseuse aussi magnifique ? Mais alors, la jeune femme ne put s’empêcher de se demander pourquoi ils étaient nus, l’un contre l’autre, à « faire l’amour » s'il n'y avait pas d'amour entre eux.  

La jolie rousse et lui ne se quittèrent pas des yeux, aussi bien lorsque Wanda libéra son érection de son entrave que lorsqu’elle glissa entre ses cuisses pour l’honorer de ses lèvres. Alors, Mary porta une main à sa bouche pour étouffer sa respiration saccadée. Elle avait chaud et étouffait dans cette pièce qui lui paraissait bien trop petite. Douglas se tendit contre Wanda, le regard voilé de désir — sentiment que Mary était encore incapable de reconnaître — et il jouit à même sa bouche, sans que la domestique comprenne réellement ce qu’elle venait de voir. Il semblait souffrir, lui aussi. Pourquoi se faisaient-ils tous deux du mal ? Quel plaisir y avait-il derrière ces râles et ces corps tremblants ?

Je lui dirais de te rendre fou. L’amour d’un homme commence par son assouvissement physique. Elle doit d’abord te rendre tellement fou que tu désires la prendre même dans des situations incongrues. La prendre ? Pourquoi faire ? Pour aller où ? Mary baissa la tête, visiblement troublée par sa propre ignorance. Elle sentait bien qu’un tas de choses lui échappaient, comme l’assouvissement physique pour atteindre l’amour d’un homme, par exemple. L’amour par le sexe. Le quoi ? La jolie rousse papillonna des yeux. Je ne connais que ça. Je pourrais même lui donner des cours. Oh, cela lui plairait grandement d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir pour danser correctement… Et des sorties dehors ? Des rencards ? Des jeux simplement amicaux. Des moments intimes par le cœur ? Pouvait-elle seulement se le permettre, elle, la simple servante ? Non… Pas avec son beau prince, si ? Elle pourrait l’accompagner, éventuellement, s’il souhaite se promener avec sa maitresse… mais toujours en gardant une certaine distance — comme la société le leur imposait.

Ouais, dans l’amour, ça peut aider. Mais rien n’est mieux que le sexe, alors tais-toi et laisse-moi me faire du bien. Mary se demanda si faire l'amour et le sexe n'étaient pas la même chose, peut-être était-ce une autre danse ? Et quand Wanda s'empala délicieusement sur Douglas, elle recula d'un pas, les yeux écarquillés. Oh, elle avait tout vu, sans comprendre grand-chose, mais elle avait tout vu. Le prince était littéralement entré dans sa maitresse, et ils s'étaient abandonnés l'un à l'autre, oubliant le monde qui les entoure — ou presque. Douglas l'observait toujours du coin de l'œil, et Mary regarda son propre corps en se demandant comment une telle chose était possible. Pendant une seconde, elle s'imagina à la place de Wanda et ses jambes tremblèrent fébrilement. Elle ne pourrait jamais danser comme ça, elle n'avait aucune idée de comment faire. Je ne perdrai pas. Douglas détourna son regard des yeux confus de Mary, et son cœur se brisa. Je ne perdrai pas. Je ne permettrai pas que tu m’échappes. Je veux ton corps jusqu’à ma mort. Cette femme doit vouloir la même chose. Sinon, elle ne te mérite pas ! La domestique fronça les sourcils, l'air renfrogné. Elle aussi, elle ne voulait pas perdre face à la jolie danseuse. Mais, contrairement à Wanda, Mary voulait que le cœur du beau prince batte pour elle... Quant à son corps, eh bien... Elle rougit affreusement et sa respiration s'accéléra tandis que, derrière la porte, tous deux se perdaient dans les méandres d'un plaisir qui lui était encore totalement inconnu.

La jolie rousse finit par entièrement détourner son regard quand Douglas et Wanda échangèrent un baiser des plus langoureux. Un baiser pouvait donc aussi se donner avec la langue ? Diantre, elle avait tant à apprendre. Elle recula de quelques pas, avant que ses fesses ne heurtent le bureau qui habillait la pièce. Surprise, un petit cri lui échappa et elle l'étouffa aussitôt, horrifiée à l'idée qu'on la découvre en train d'épier l'un des maitres de maison.

Douglas lui arracha un second cri en ouvrant la porte du bureau. Elle ne l'avait pas entendu, entre les battements affolés de son cœur et le sang qui bourdonnait dans ses oreilles. Elle ne s'était même pas rendue compte que Wanda était partie, pleinement satisfaite. Mary observa son beau prince, le souffle court et les joues pivoine. La position nonchalante de Douglas contre la porte le rendait incroyablement beau. Mary. Elle sursauta, resserrant le petit présent qu'elle tenait entre ses mains contre sa poitrine. "J-Je suis navrée, monseigneur !" balbutia-t-elle, s'attendant à être réprimandée. Ce n’est pas très gentil d’espionner des moments intimes. "Je ne voulais pas vous déranger, je vous prie de le croire ! Je vous cherchais, à vrai dire. Je pensais avoir le temps de vous parler avant l'arrivée de votre... euh..." Elle battit des paupières en cherchant ses mots. Wanda n'était pas son amoureuse. "Votre... jolie danseuse... ?" s'interrogea-t-elle en penchant la tête sur le côté, confuse. "Mais je n'ai pas trouvé le courage de sortir quand vous avez commencé à danser ensemble... Je ne voulais pas vous importuner, je le jure." Mais Douglas continua.

Surtout quand je sais que tu as abandonné la partie après t’être déclaré, ce qui me brise le cœur, je dois bien l’avouer. Mary cilla, l'air complétement ahuri. "Abandonner, monseigneur ?" souffla-t-elle, visiblement sidérée que son beau prince ait pu croire qu'elle laisserait filer une telle chance entre ses doigts. Elle secoua la tête, et ses boucles rousses dansèrent autour de son visage. "Mais je n'ai jamais abandonné la partie !" se défendit-elle avant de s'approcher doucement de Douglas pour lui tendre le cadeau sur lequel elle avait travaillé ces deux derniers jours.

Entre les mains couvertes de petits pansements de la domestique, se trouvait une peluche tricotée main. Un adorable petit singe, avec une couronne sur la tête, et vêtue d'une veste princière. "Beaucoup de vos proches vous surnomment affectueusement 'petit singe' et je trouve que cela vous va bien." dit-elle en riant doucement tandis qu'il prenait la peluche entre ses doigts. "Oh, d'ailleurs, je trouve que cela vous sied bien mieux que 'petit poussin' !" Mary leva les yeux au ciel et soupira en secouant la tête, comme si ce surnom était une véritable aberration. "Je ne suis pas d'accord, vous n'êtes pas un oisillon. Vous êtes un prince." affirma-t-elle en faisant la moue, et ses lèvres s'étirèrent en un sourire sincère et débordant d'affection quand leurs yeux se rencontrèrent. "Mon prince, peut-être." plaisanta-t-elle avant de glousser innocemment. "Oh, mais je ne sais pas danser comme vous venez de le faire,  je le crains. On ne m'a jamais appris à 'faire l'amour' ou à danser le 'sexe' !" précisa-t-elle, inconsciente de la mauvaise association que son esprit faisait entre tous ses mots.

Mary finit par rougir affreusement tout en se couvrant les lèvres après qu'elle ait réalisé avoir avoué qu'elle avait tout vu et entendu plus tôt. Leurs regards s'étaient pourtant croisés, mais... "P-Pardon !" bredouilla-t-elle en s'inclinant. "J-Je n'avais jamais rien vu de tel, avant. Une danse que l'on pratique nu et qui semble douloureuse... Ce n'est pas commun, n'est-ce pas ? Je ne comprends pas très bien pourquoi s'infliger une chose pareille... Non, je ne voulais pas dire ça. Pardon. Je ne suis personne pour juger, et je ne juge pas !" se rattrapa-t-elle maladroitement en jouant nerveusement avec son tablier. "Je ne vous regarderai plus jamais danser, je vous le promets et je demanderai à quelqu'un d'autre de m'apprendre pour être à votre hauteur !"

Clionestra
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Clionestra
Hier à 19:14

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Danser ? Il penche adorablement la tête sur le côté, laissant des mèches brunes, parce que dans cet univers il l’était autant que ses frères, tomber dans le vide. Il fit un petit sourire. Il ne dansait pas avec Wanda. Elle prenait et c’est tout. Que cela soit plaisir, à lui, que son argent. Il en avait conscience et il savait aussi pourquoi la prostituée voulait de lui et tenait tant à mettre ses griffes dans son corps. Elle punissait les hommes qui lui avaient fait du mal en se faisant du bien avec un homme « soumis ». Bien qu’il ne l’était pas. Il appréciait juste de voir une femme faire ce qu’elle pensait le mieux pour son corps. Elles connaissaient, après tout, mieux leur corps une fois la découverte du plaisir correctement effectué. Wanda savait comment se faire du bien, sans avoir besoin qu’il enlève son pantalon. Parfois, elle ne lui demande que ses doigts ou ses lèvres, et elle sait que malgré les rapides mouvements Douglas n’était jamais violent. Cependant. Il n’aurait jamais utilisé le terme de danseuse. Il sourit à Mary avec une petite taquinerie à l’arrière de son crâne.

- Tu ne m’as pas importuné, précisa-t-il en envoyant les mains en l’air comme pour en chasser une mouche inopportune. Cela me fait toujours plaisir de voir une amie.

Même pendant qu’il couche avec sa maîtresse ? Il ne dit pas, il aurait rougit comme une pivoine si ses frères, ou ses amis (sauf Brodie) l’auraient vue dans ce genre de situation peu catholique… Mais Mary avait eu de quoi lui faire dresser son érection plus forte. Il avait sentit qu’il était bien plus excité maintenant qu’il ne l’était la semaine dernière, quand elle n’était pas dans ses pensées. Il la regarde réfuté son abandon pour lui tendre un cadeau. Il regarde le paquet, intrigué et remarque ses mains abimés. Il fronce les sourcils d’incompréhension. C’était ça « l’amour » ? Même pour une femme s’entends. Accepter de se blesser pour l’autre, pour le faire sourire et l’empêcher de le faire souffrir. Le problème étant que Douglas était ainsi envers tout le monde, et il savait ne pas être amoureux de tous, sinon ça ferait désordre. Il enlève le papier pour en voir la peluche adorable qui s’y trouve. Il écoute ce qu’elle disait et sourit. Il n’aimait pas quand Wanda l’appelait « poussin » mais avait toujours aimé le « petit singe » qui était bien proche de la réalité. Il sourit à Mary, la remerciant silencieusement pour son affection réelle et si pure. Comment avait-il pu penser à faire l’amour à une aura si naïve ? Elle qui pensait qu’ils avaient dansé sur le canapé de ce petit salon quand tout autre personne aurait utilisé le mot adéquate… Ils ont baisés.

- La danse s’apprends, souffla-t-il en décidant qu’il n’avait jamais dansé avec personne.

Non. S’il devait y avoir une danse, ça se ferait avec Mary… Et par amour. Sauf qu’il ne l’aimait pas. Son amitié était une chose qu’il chérissait mais il ne sentait pas la vibration de l’amour véritable. Comment son frère faisait-il pour lancer des regards si énamourés à Eli sans comprendre qu’il était amoureux alors qu’ils n’avaient jamais eu de relation sexuelles ? Comment savoir si Benedict ne confondait pas son « amour » pour le désir qui lie un homme et une femme. Parce que Douglas avait bien conscience que, même sans amour avec un grand A, il pouvait faire des choses avec cette femme qui serait du ressort de l’intimité. Et malgré lui, un petit rire s’échappa de ses lèvres.

- Ce n’est pas douloureux du tout. C’est au contraire réellement un plaisir. C’est une activité qui permettent de se vider la tête, de ne penser qu’à l’autre et de le toucher pour faire naître des frissons si intenses qu’il transporte l’âme et le corps.

Il avait prit sa peluche entre ses mains, la câlinant comme l’aurait fait un enfant, avant qu’il ne commence à parler de sexe et se sente un petit peu sale de la tenir ainsi. Il la recule à peine de son corps et s’approche de celui de la jeune femme. Le désir sexuel n’était pas de l’amour… et il avait un désir fou pour cette rousse qu’il ne devrait même pas regarder. Trop « vieille » pour lui. Trop « servante ». Et pourtant elle ne semblait pas réaliser que si elle arrivait à le faire tomber amoureux, elle ne sera pas qu’une vulgaire maitresse dans sa chambre, mais sa femme. Il eut un sourire ironique. Il allait la laisser un peu dans le flou sur ça… mais pour le reste… Il se figea et attrapa la hanche de la jeune femme pour l’enlacer, le singe toujours entre eux.

- Non, souffla-t-il contre ses lèvres. Si tu m’aimes, alors tu ne peut danser qu’avec moi. Il est trop tard pour apprendre d’un autre professeur. Une fois qu’on aime, ce n’est que la personne de son cœur qui peut nous faire vibrer et à le droit de nous toucher.

Il caressa la peau de la jeune femme de son nez. Il aimait son odeur, en réalité, et elle avait un charme érotique fou. Comment avait-il pu passer autant de temps dans la même demeure qu’elle sans vouloir lui faire des choses indécentes ? Il ne doute pas que Brodie aurait tôt fait de lui proposer ses services. Il avait d’ailleurs couché avec la plupart des employés de la maison… Même le majordome, qui était pourtant un homme plus sévère encore que pouvait l’être une mégère. Douglas avait cet instinct depuis longtemps, pour son ami. Une fois que l’écossais trouverait l’amour, il ne pourrait plus coucher avec quiconque. Et Douglas ne laisserait pas la jeune femme en faire de même.

- Je te remercie pour la peluche. Elle sent comme toi et elle est adorable. Je l’aime beaucoup pour fêter ma majorité… et pour te remercier…

Majorité que tout le monde avait oublié à cause des soucis dans la famille... Bref. Il se penche sur son cou, pousse de la langue le tissu qui remonte le long de sa nuque… la monde des servantes et leurs robes qui ne dévoilent rien l’emmerdent prodigieusement. Il trouva une zone de son cou et commença à lécher, doucement, puis en faisant une succion érotique pour en faire un bleu. Il se tient contre elle, conscient de son érection et de la chaleur de la jeune femme. Il tient la peau et la sent gémir. Il lâche son cou une fois son œuvre terminé. Et se recule.

- Tu dois faire tomber amoureux de toi AVANT que je ne te fasse danser, ma chère Mary. Mais je peux te montrer les débuts des pas pour éveiller ton désir. Cela te ferait-il plaisir ?

Oh, oui. Elle allait être ravie. Le danger, c’était qu’il ne prenne sa pureté avant qu’elle n’arrive à le faire tomber amoureux… mais après tout, qu’est-ce que quelques caresses ? Il l’embrasse chastement sur les lèvres, le singe toujours entre eux.

- Avec Wanda, je baise. Avec toi, je danserais. Si tu arrive à me faire tomber pour toi.

Il avait un petit sourire taquin et adorable. Il ne se moquait pas. Jamais. Tout le monde le savait et si Mary l’aimait, elle devait en avoir conscience. Il aimait juste la taquiner, bien que son érection soit toujours présente.


I'm born again.
I'm on the mend
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