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LE TEMPS D'UN RP

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein)

Clionestra
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Clionestra
Lun 1 Juil - 11:29

Douglas
Berrygreen

J'ai 17 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Douglas Berrygreen était le genre de personne avenante. Gentille et courtoise, il avait appris à être le total opposé de son père, et malheureusement de ses frères. Il ne cachait jamais ses émotions, les déversait et les imposait aussi parfois. Il était le genre de personne douce mais aussi excité, et curieuse. Au point où le monde le trouvait parfois bien trop curieux. Quand il avait eu huit ans, il avait été choqué de voir les premières règles de sa sœur, dans le lit qu’il dormait, et il avait couru dans les bras de Mia, sa nourrice bien aimé. Cette femme avait eu une petite fille, deux ans auparavant, et serait la seule à pouvoir répondre à ses questions. Ainsi, Mia lui appris ce qu’était les menstruations féminines. Mia lui donna envie d’aider les femmes avec leur soucis. Mia le sauva de son monde gris comme une maman bienveillante. Et comme Mia était là, il ne sortit pas ce jour là, pleurant et courant. Il ne percuta pas une jolie femme à l’aura angélique. Non. Cela pourrait être triste. Mais sans cette évènement, Howard Berrygreen ne vit pas non plus la jeune Eurydice et ne pouvait lui faire du mal… il était bien plus intéressé par l’annonce de sa petite Rose qui devient une femme, enfin.

Ainsi, Douglas étant Douglas. Les frères étant les frères. Tout était pareil, bien que légèrement différent. Douglas aimait et était gentil, mais n’avait d’attache pour personne. Il avait déjà eu des relations sexuelles et avait appris, d’ailleurs, plein de chose en pratiquant. Il était quelqu’un d’à part du reste du monde, voyant les femmes comme des sujets intéressants et appréciant leur compagnie dans un respect bien plus prononcé que la plupart des gens.

Ce matin là, il croisa Mary. Une jeune femme qu’il avait appris à apprécier depuis qu’elle était là avec sa maitresse. Loyale, serviable, douce et magnifiquement rougissante, il aimait sa compagnie et n’hésitait pas à venir avec elle pour laver le linge simplement pour profiter un peu de sa proximité. Il lui sourit simplement. Parfois, il avait envie de l’embrasser. Il était un homme sexuellement actif, peut-être le seul des frères bien que cela change depuis l’arriver d’Eli, et la jeune servante et lui dans un lieu confiné n’était pas une bonne idée. Il ne pu s’empêcher, cependant, de la toucher et de lui sourire. Que dirait-elle si elle savait qu’il avait envie de lui faire l’amour ? Quand il se posa la question, elle lui avoua ses sentiments. Il papillonna des yeux.

- Hein ?

C’était une réponse plus ou moins courtoise à la surprise et l’étonnement. Venait-elle de dire qu’elle l’aimait ? Il l’observe un instant. De qui donc serait-il amoureux ? Parlait-elle de sa maîtresse ? Celle qui venait parfois en passant par les cuisines ? Possible. Il observa autour de lui, voir si on ne lui faisait pas une blague mais posa à nouveau les yeux sur la sincérité de ses prunelles. Alors, il se pencha à peine et posa les lèvres sur les siennes. Un sourire de coquin sur les lèvres alors qu’il se recula.

- Ne reste qu’à vous de me faire tomber amoureux à mon tour.

Pourquoi attendre quand on pouvait changer les cœurs ? Il ne lui dirait pas que son cœur est à prendre… mais scientifiquement il aimerait bien savoir ce qu’une femme motivé pourrait faire pour avoir son désiré entre ses griffes. Il pensa un instant à lui faire l’amour. Mais alors il devra se marier. Parce que Douglas, bien qu’il n’y ait pas d’ange à proximité, savait que s’il devait faire l’amour à cette femme, en particulier, alors elle devra être sa femme. C’était ainsi.


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Rein
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Mar 2 Juil - 21:10

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Mary Bennet avait toujours été la femme de chambre d'Elizabeth Portman. Enfant, elle était entrée au service de la famille, tout comme ses parents avant elle, pour ne plus jamais la quitter. Elle avait donc grandi aux côtés de sa maitresse, trouvant en elle une sorte d'amie – si on pouvait se permettre d'affirmer une telle chose alors que le système des castes se dressait inexorablement entre elles. Elles avaient joué ensemble, plus jeunes, inversant les rôles innocemment en échangeant leurs robes. Mary devenait une petite princesse pour quelques heures, et Elizabeth lui servait le thé, telle une domestique, en riant et en s'inclinant avec une grâce qui lui était propre, elle, la véritable lady de la maison.

Ainsi donc, Mary grandit dans l’ombre d’Elizabeth, se fondant dans la masse en parfaite invisible et veillant à son bien-être en toute circonstance — s’oubliant même en tant que femme. Malgré tout, la jolie rousse n’était pas la chaperonne attitrée de sa maitresse, car elle restait une simple employée de maison, ce qui expliquait son absence au bal des Middletown cette horrible nuit. Elizabeth ne lui raconta jamais ce qu’il s’était passé ce soir-là, et Mary n’avait pas osé insister, bien qu’elle ait remarqué le corset arraché, le sang et la lèvre fendue de sa maitresse. Bien trop innocente et inexpérimentée pour imaginer toutes les horreurs qu’un homme pouvait infliger à une femme, la domestique s’était contentée de soutenir sa maitresse, faisant de son mieux pour qu’elle ne sombre pas dans le désespoir total.

Puis, Benedict était apparu dans la vie d’Elizabeth — ou plutôt réapparu, car il avait toujours été auprès d’elle, lui aussi. À son retour du front, Elizabeth fit le choix de s’installer chez son futur époux, pansant ses blessures de guerre en attendant leurs noces. Tous deux semblaient se découvrir pour la première fois ces dernières semaines, et une nouvelle routine s’installa pour Mary. La jolie rousse aux adorables taches de rousseur n’avait jamais vu autant de domestiques pour une seule et même maison de toute sa vie. Cela l’avait décontenancée, et elle avait eu bien du mal à trouver ses repères entre la tension qui régnait entre Benedict Berrygreen et Elizabeth à leur arrivée et les crises nocturnes de cette dernière.

Douglas Berrygreen avait égayé ce quotidien morne et incertain avec un sourire rayonnant. Mary retrouvait en lui un prince charmant, du genre qui vous enlève sur son beau cheval blanc. Jamais, Douglas n’avait traité Mary comme lui étant inférieure. Il lui avait toujours témoigné du respect, comme à tous ceux qui l’entouraient, et son cœur avait commencé à battre la chamade pour lui sans qu’elle ne s’en rende compte. À sa manière, et à son humble niveau, elle s’était appliquée à le protéger. La domestique l'avait couvert à chaque fois que son amante le rejoignait dans sa chambre, tâchant d'occuper quiconque aurait pu les surprendre à batifoler. Un scandale avant même les débuts du jeune homme serait mal venu. Oh, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu’il se passait derrière ces portes closes, mais elle ne pouvait s’empêcher de rêver d’être à la place de cette femme qui ressortait toujours pantelante et empourprée, un sourire béat sur les lèvres. Elle l’avait discrètement observé à chaque fois qu’elle en avait eu le temps, car Mary était une ombre parmi tant d’autres, et Douglas, lui, un doux rayon de soleil qui l’inondait de sa lumière. Oui, comment ne pas tomber amoureuse d’un homme pareil ? Comment résister à sa gentillesse et ses sourires charmeurs ? Mary en avait été incapable – comme beaucoup avant elle.

Alors, un beau jour, après qu'il lui ait tenu compagnie tandis qu'elle lavait le linge de sa maitresse, Mary lui avait avoué ses sentiments, sans espérer quoi que ce soit en retour. Elle avait simplement éprouvé l'irrésistible envie de soulager son cœur et d'être honnête avec lui.

Il cilla, visiblement surpris, et Mary lui adressa un sourire quelque peu désolé face à la situation embarrassante dans laquelle il se retrouvait par sa faute. D'ailleurs, elle était sur le point de s'excuser quand il se pencha pour baiser ses lèvres. La jolie rousse papillonna des yeux, immobile, et elle posa ses doigts sur sa bouche quand il recula doucement.

"Monseigneur..." bredouilla-t-elle, confuse, et elle s'empourpra en reculant d'un pas. Ne reste qu’à vous de me faire tomber amoureux à mon tour. Elle s'arrêta, surprise, et l'observa, l'air ahuri. Il n'avait pas l'air de se moquer d'elle. Il ne l'avait jamais fait, avant. Pouvait-elle espérer, pour autant ?

Oui.

Son cœur s'emballa et elle lui prit les mains pour les serrer contre sa poitrine, là où son cœur battait la chamade, un sourire ravi et plein d'espoir éclairant son visage. "Vous voulez dire que vous me laissez une chance ?!" balbutia-t-elle, enthousiaste. Elle n'avait jamais été si éblouissante, et ce doux sentiment d'euphorie lui donna des ailes. Alors, elle lui sauta au cou dans une explosion de joie qu'elle ne saurait contenir et embrassa ses lèvres plusieurs fois, les parsemant de doux baisers papillons avant de reculer. "Je ne la laisserai pas passer, je vous le promets. J'y arriverai." Elle remonta ses manches avant de s'incliner. "Je reviendrai bien assez tôt à la charge, mon prince." rit-elle avant de ramasser le panier à linge et de s'éloigner vers la chambre d'Elizabeth en lui faisant de grands signes de la main.
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Clionestra
Mar 2 Juil - 23:47

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Il se demandait comment il avait pu faire ça… provoquer la jeune femme, en lui mettant le défi qu’il tombe amoureuse d’elle, c’était dangereux. Pour son cœur. Le cœur de la jeune femme, pas le sien. Douglas appréciait les femmes, il était gentil, avenant, parfois même adorable… mais il n’était pas amoureux. Bien qu’il essaie de l’être avec sa maîtresse, il ne ressentait pas le besoin vibrant de lui donner son cœur… C’était aussi pour ça qu’il donna ce challenge à la jeune femme. Pouvait-elle faire vibrer son âme comme Elizabeth arrivait à le faire pour Benedict ? Dans son esprit, leur différence d’âge ne se fit même pas un instant une contrainte. Ni leur différence sociale. Douglas en était à se dire que la jeune femme ne pourrait pas réussir, et qu’il allait lui faire du mal. Mais… sa réaction l’arrêta. Il sentait le cœur de la jeune femme contre ses doigts, contre sa poitrine qui battait la chamade. Il pouvait sentir son pouls, et la courbure de sa poitrine. Bon Dieu. Il osait à peine bouger les doigts.

Certes, sa robe n’était pas du tout sexy… mais elle avait une jolie poitrine sous ses tissus, il pouvait le deviner. Ses doigts pouvaient deviner qu’il y avait bien plus à sentir, une petite courbure qui pourrait facilement être plus ferme avec quelques coups de langue habile. Il rougit à l’idée de la déposséder de sa tunique… Après tout, ils étaient au meilleur endroit pour se déshabiller, faire l’amour, laver leur habit et revenir sans que personne ne remarque leur disparition… non ? Oui. Il y pensait, et hocha à peine la tête pour lui confirmer qu’il lui laissait, en effet, une chance. Même si, de son point de vue, ce n’était pas réellement une chance.

Il rougit encore plus quand elle lui sauta dans les bras. Il répondit à ses baisers chastes par d’autres avant qu’elle ne retombe sur le sol… ou simplement qu’elle réalise son action. Il la laisse partir, les bras tombant et observant la jeune femme partir. S’il lui faisait l’amour, sans lui promettre le mariage, était-ce si mal ? Oui. Pourquoi elle et pas sa maîtresse ? Il ne serait le dire ?

Dans un univers alternatif, la jeune femme et sa maîtresse auraient été pris dans un odieux, et mortel, piège contre un homme qui ne méritait pas le statut d’homme… Cependant, dans ce monde-ci, Howard Berrygreen n’avait pas eu l’idée de trouver le marquis est préparé un plan différent pour abattre son fils, et sa belle-fille, d’une manière plus financière que physique. Surtout que le dernier des enfants venaient à peine d’avoir 18 ans, -tout le monde avait oublié son anniversaire et cela convenait parfaitement à Douglas. Ainsi, il se passa deux jours sans rien.

Pas de nouvelles.

Douglas, qui n’était pas connu pour sa patience, ni pour son manque de ressource, se demandait bien pourquoi Mary ne faisait rien. S’ils se parlèrent plusieurs fois, lui ouvrant la porte alors qu’elle avait les mains pleines en la laissant passer sous son bras, ou bien en lui souriant quand il le pouvait, elle semblait incertaine face à la manière de procéder pour le faire tomber amoureux. Douglas n’en savait pas plus, du reste, et ne pouvait pas le savoir. Il ne fit rien qui sorte de l’ordinaire… et cela allait aussi sur le fait d’inviter sa maîtresse, comme tous les Vendredi, dans son lit.

Ce vendredi là, cependant, il y avait la chance que tous les autres étaient dans un bal pour redorer le blason d’Elizabeth. Ethan et Benedict n’étaient pas là, et sa maitresse, une pulpeuse et fougueuse brune à la crinière incroyable, vient le rejoindre. Comme il y avait peu de monde, Douglas avait fait en sorte de cela, elle arriva dans le salon après s’être changé avec une rapidité express. La femme avait mis une nuisette transparente qui en révéler plus que ce qu’il ne cachait, et elle s’assit à califourchon sur Douglas pour commencer à lui enlever son haut pour le caresser.

- Mon petit poussin, souffla-t-elle en lui baisant le cou et en commençant tout de suite à faire des frottements particulièrement sensuelles contre son érection.

Douglas se mit à remonter la nuisette sur ses fesses parfaitement arrondit en la poussant contre son sexe. Le frottement lui faisait tellement du bien qu’elle jouit une première fois sur son pantalon, laissant une trace humide sur le tissu. Mais il n’arrêta pas le mouvement.

- Tu es bien entreprenant, mon petit poussin.
- C’est que je ne suis plus petit, fit-il en continuant les frottements. Tu ne risques plus d’être attrapé pour corruption de mineur, ma chère.

La jeune femme gloussa entre ses bras et Douglas se mit à embrasser son cou avant de poser les yeux sur la porte qu’il avait laissé ouverte avec le bureau de Benedict. Il pouvait voir une jolie petite rousse en train de les regarder dans un coin d’ombre. Il l’avait vu rentré dans le bureau, et il savait qu’il n’y avait qu’une manière d’en sortir, passer par le salon où maintenant, il était en plein ébat avec sa maitresse. Il se demande ce qu’elle pensait de cette position. D’ordinaire, il fermait la porte de sa chambre, mais là il avait demandé à Wanda de venir dans le petit salon cette fois… comme ça.

- Dis-moi, Wanda, continua-t-il alors qu’elle se cambra quand il embrassa la peau de son cou jusqu’à un sein déjà totalement bander pour lui, comment ferais-tu pour me faire tomber amoureux de toi ?
- Amoureux ? Grands Dieux, fais-moi l’amour et ne pose pas ce genre de question.
- C’est pour une amie, fit-il en suivant un téton de la langue tout en se déplaçant subtilement pour que Mary puisse voir la scène sans que Wanda ne puisse voir Mary.
- Je…, elle déglutit et gémit sous ses coups de langue avant de trembler, je serais ton esclave. Tu es si doux, si bon. J’adore que tu me fasses l’amour.
- Et si j’arrêtais pour une autre femme ?
- Alors je serais jalouse de cette femme. Et je te demanderais de continuer à me prendre.
- Ne serais-je alors pas un amoureux ?

Elle grogna de mécontentement face à la discussion et se leva, nue cette fois-ci, avec seulement ses longues jambes habillés de talons. Elle le fusille du regard. Elle ne pouvait pas voir Mary, dos à elle… mais Douglas aimait la savoir là, dans l’ombre. Elle devait écouter… pouvait-il la faire réagir et sortir les griffes ?

- L’amour n’est pas entre nous, Douglas.
- Je sais.
- Alors explique-toi.
- J’aimerais juste tomber amoureux, expliqua-t-il en haussant les épaules, et une personne s’est mise en tête de me faire tomber amoureux d’elle. J’aimerais savoir comment elle pourrait faire.

Wanda étira ses lèvres avant de venir mettre la main sur l’érection de Douglas, qui se sentait d’autant plus exciter de savoir que Mary le regardait. Wanda sortit son pénis pour le caresser sur la longueur avec douceur. Puis, elle se mit à genoux et le pris dans sa bouche. Douglas la laissa faire. Elle était une prostituée particulièrement douée. Il observa l’ombre où était Mary alors qu’il jouit dans la bouche de Wanda. Elle avala et se releva.

- Je lui dirais de te rendre fou. L’amour d’un homme commence par son assouvissement physique. Elle doit d’abord te rendre tellement fou que tu désires la prendre même dans des situations incongrues.
- L’amour par le sexe ?
- Je ne connais que ça. Je pourrais même lui donner des cours.
- Et des sorties dehors ? Des rencards ? Des jeux simplement amicaux. Des moments intimes par le coeur ?
- Ouais, siffla Wanda, dans l’amour ça peut aider. Mais rien n’est mieux que le sexe, alors tais-toi et laisse-moi me faire du bien.

Et elle avait continué de le caresser, se positionnant sur Douglas pour le faire rentrer en elle alors qu’elle était déjà prête pour lui. Elle se mit à sauter sur ses jambes, et elle jouit. Elle adorait être la maîtresse de Douglas Berrygreen… et cela, depuis qu’il avait quinze ans. Sa perte de sa virginité avait été si touchante et elle aimait le sexe doux et calme qu’il lui imposait souvent. Avec lui, il n’y avait pas d’animalité, de brutalité et de douleur.

- Je ne perdrais pas, annonça-t-elle ce qui détourna les yeux de Douglas de ce qu’il regardait. Je ne perdrais pas. Je ne permettrais pas que tu m’échappes. Je veux ton corps jusqu’à ma mort. Cette femme doit vouloir la même chose. Sinon, elle ne te mérite pas !

Et elle jouit avant de prendre son menton pour un baiser qui n’était clairement pas chaste. Douglas sourit, malgré lui. Il n’avait pas réellement voulu que Mary voit tout ça, mais savoir qu’une autre personne le « voulait » de cette manière ça lui plaisait bien. Wanda finit de se faire du bien et partit, connaissant assez la maison pour savoir qu’elle devait partir avant que quiconque ne puisse la voir. Douglas se rhabille et fait le tour de la pièce pour passer devant le bureau et ouvrit la porte en grand. Il trouva Mary dans l’ombre. Il posa la main sur le mur. Il fit un doux sourire en se tenant sur l’embrasure de la porte.

- Mary. Ce n’est pas très gentil d’espionner des moments intimes. Surtout quand je sais que tu as abandonné la partie après t’être déclaré, ce qui me brise le cœur, je dois bien l’avouer.

Il se demande un instant si l’image que la jeune femme avait de lui avait changé en le voyant faire l’amour avec une autre… mais après tout, si elle l’aimait vraiment, elle devait l’aimer en entier… et les ébats avec Wanda avait été tout à fait courtois. Il avait laissé Wanda se faire du bien sur son corps et il ne l’avait pas une fois violenté ou prise de force. Il avait été très doux, gentlemen, et prenant le désir de Wanda pour plus important que le sien. Cette scène, ce moment, était plus de l’ordre du romantisme que de la sauvagerie. Il savait ne pas avoir de raison de rougir de ses actions… Et qu’il le serait encore plus pour la jeune femme. Il laissa la place à côté de lui sur la porte pour la laisser s’enfuir à loisirs si c’était ce qu’elle préférait. Il avait montré ce qu’il voulait pour le corps… mais il avait aussi parlé de ce qu’il aimerait pour l’esprit. Pour être amoureux… il pense qu’il devait simplement avoir du désir pour une amie… Et Mary était la plus proche de cette catégorie.


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Mer 3 Juil - 18:36

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
Le cœur de Mary battait la chamade tandis qu'elle retournait dans les quartiers de sa maitresse, les bras tremblants sous le poids du panier de linge qu'elle transportait. Un instant, elle pensa retourner sur ses pas pour demander à Douglas de l'aide — un simple prétexte afin qu'ils passent un peu plus de temps ensemble — mais la jolie rousse se ravisa. Premièrement, elle ne pouvait pas demander à un noble d'effectuer ses basses besognes. Deuxièmement, elle aurait été capable de tout laisser tomber par terre pour l'embrasser encore une fois. Le beau prince avait répondu à chacun de ses chastes baisers, et Mary n’avait pas compris le sens des picotements assaillant son bas-ventre. Oh, la servante avait trouvé cela très agréable, à n’en point douter… Cependant, jamais son esprit n’aurait pu assimiler ces délicieux papillons à un quelconque sentiment d’attraction ou de désir. Mary n’y connaissait rien, et Elizabeth était bien trop pudique pour lui avoir expliqué quoi que ce soit. Personne ne lui avait jamais dit quels rapprochements il pouvait bien y avoir entre deux êtres. Elle savait que les baisers existaient et étaient intimes, et elle pensait naïvement que ce contact était le summum de l’intimité dans un couple.

Confuse, elle s’arrêta en chemin, les yeux écarquillés. Si Douglas et elle venaient de s’embrasser, cela faisait-il d’eux un couple ? Elle s’empourpra en secouant la tête, l’air ahuri et quelque peu rêveur. Non, Douglas était simplement gentil. Il était un prince, un doux et un adorable prince, et puis, il y avait cette femme qui se glissait secrètement dans sa chambre tous les vendredis — qu’en était-il d’elle ? Étaient-ils un couple ? Allaient-ils se marier ? Oh. Mais dans ce cas, pourquoi Douglas laisserait-il une chance à Mary ? Elle se demanda si elle pouvait se permettre de telles questions, elle qui n’était qu’une employée parmi tant d’autres. Et puis, tant pis. Elle haussa les épaules et reprit sa route.

Au diable, tous ces questionnements. Mary ferait fi de ses doutes et écouterait son cœur. Elle essayerait de faire en sorte que son beau prince la remarque, assez – peut-être – pour qu’il en tombe amoureux. Son cœur battait la chamade à cette idée, car elle n’avait jamais osé imaginer une telle chose possible – même dans ses rêves les plus fous. Elle se sentait légère, capable de soulever des montagnes et de tout affronter ! Bien inconsciente que, dans une réalité alternative, Douglas ne jurait que par son ange, la belle Eurydice Hodges, et que Howard Berrygreen scellerait le sort funeste qui attendait la pauvre domestique.

L’air rêveur, la jolie rousse chantonna en entrant dans la chambre de sa maitresse. D’une main habile, elle plia soigneusement les affaires d’Elizabeth avant de les ranger dans les armoires en acajou qui ornaient la pièce. Elle soupira, une fois qu’elle eut terminé, l’air satisfait face à son travail bien fait. Il lui restait tant de choses à faire, et si peu de temps… Ses yeux couleur orage se posèrent sur des petites pelotes de laine qui traînaient dans un coin et une idée germa dans son esprit.

-

Deux jours passèrent. Jours durant lesquels Mary croisa son prince plus que d’ordinaire, le saluant chaleureusement et échangeant quelques banalités avec lui à propos du beau temps ou des activités qu'il s’apprêtait à faire. Douglas remarquait-il l’éclat qui embrasait les iris de la jeune femme quand ils conversaient ? Pouvait-il entendre son cœur battre à tout rompre et voir le sang pulsait dans ses veines ? Mary, elle, gravait dans sa mémoire chaque sourire que son beau prince lui offrait. Lorsqu’il lui tint la porte, en bon gentleman, Mary s’arrêta un instant, nichée juste sous son avant-bras. Il y avait bien une tête de différence entre le jeune homme et le haut du crâne de la domestique. Elle inspira doucement, les yeux fermés. 1 fois, 2 fois… Douglas sentait la lavande, et cette douce odeur lui correspondait parfaitement. "Ce parfum vous sied, monseigneur. Il est doux et pur, comme vous." murmura-t-elle, les joues rosées, tandis qu’elle reprenait sa course, l’air de rien. Elle n’eut pas le temps de le courtiser, pas frontalement en tout cas, car elle passait le peu de temps libre qu’elle avait à peaufiner quelque chose d’important.

Le vendredi soir, presque toute la famille Berrygreen était de sortie, se rendant à un énième bal auquel une domestique n’avait pas sa place. Mary, bien heureuse face au calme environnant, était restée recluse dans sa chambre de bonne, située à même les combles du manoir.

Un soupir franchit ses lèvres avant qu’elles n’éclosent en un sourire satisfait. Ça y est, elle avait terminé, et cela ne lui avait pris que deux jours. Elle s’étira de tout son long et ses yeux se posèrent sur une petite fiole de parfum que lui avait offert Elizabeth pour Noël. Alors, elle déposa quelques gouttes à même la laine, nourrissant en secret l’espoir que son odeur enivre les sens de Douglas et qu’il pense à elle à chaque fois qu’il s’endorme... Qui sait ?

Ainsi, Mary mourrait d’envie de voir son beau prince. Oh, la jolie rousse avait conscience que sa maitresse ne devrait pas tarder à arriver, mais elle espérait pouvoir offrir son cadeau à Douglas avant qu’ils ne s’enferment tous deux dans sa chambre. Ainsi, elle le chercha désespérément après avoir remarqué que la porte menant à ses quartiers était grande ouverte. Le noble n’y était pas, sa maitresse non plus. Étrange. La lumière du petit salon l’intrigua, et elle passa un visage curieux à travers l’encoche lumineuse. Personne. D’instinct, elle vérifia également le bureau, dont la seule porte d’entrée - mais aussi de sortie - passait par le petit salon.

Le cœur de Mary s’emballa quand elle reconnut le timbre de Douglas derrière la porte qu’elle avait laissée entrouverte – car, au départ, elle n’avait nullement l’intention de s’éterniser ici, mais Douglas venait d’entrer dans le petit salon, et il n’était pas seul. Mary ne pouvait plus sortir sans être vue. Confuse, la domestique serra son cadeau contre sa poitrine alors qu’elle laissait un œil un peu trop curieux observé discrètement les deux amants.

Mon petit poussin. Mary fronça les sourcils en entendant ce surnom. Il n’avait rien d’un oisillon. Douglas était un prince, un noble et un homme, avant tout. La jolie rousse cilla, l’air ahuri, tandis que les deux corps à moitié nus se mouvaient l’un contre l’autre en une danse qu’elle n’avait encore jamais vue. Tout cela était très étrange. Il n’y avait pas de musique, pourtant on distinguait une certaine régularité à travers les mouvements du couple. Tantôt lent, tantôt plus rapide. Mary pencha la tête sur le côté, confuse. La jeune femme semblait souffrir, elle transpirait et gémissait. Toutefois, aucun des deux ne s’arrêta avant que la belle brune ne s’immobilise contre Douglas. Mary la vit trembler avant qu’elle ne s’effondre contre lui. La jalousie l’étreignit, bien qu’elle n’en ait pas encore pleinement conscience.

L'Adonis lui baisa le cou, et son regard fiévreux rencontra celui de Mary. Cette dernière écarquilla les yeux, le souffle coupé. Il la voyait. Et il la regardait tandis que ses lèvres descendaient taquiner la poitrine de sa magnifique maitresse. Comment ferais-tu pour me faire tomber amoureux de toi ? Mary s’immobilisa, blême, les oreilles soudainement bien plus alertes. Fais-moi l’amour et ne pose pas ce genre de question. Faire l’amour ? Était-ce là le nom de cette danse pour le moins étrange ? C’est pour une amie. Les yeux de Douglas brillèrent de malice, centrés sur ceux de Mary, et la jolie rousse étouffa un hoquet en le voyant faire jouer sa langue contre la poitrine dressée de Wanda. Non, elle n’avait jamais vu une danse pareille. Je serais ton esclave. Tu es si doux, si bon. J’adore que tu me fasses l’amour. Mary ne voulait pas être l’esclave de Douglas – sa domestique personnelle, en revanche, une fois Elizabeth mariée… Oui. Ça ne la dérangerait pas du tout d’entrer à son service. Elle le servirait avec plaisir.

Et si j’arrêtais pour une autre femme ? Ne serais-je alors pas un amoureux ? Le cœur de Mary s’emballa délicieusement à l’idée que Douglas arrête de danser avec Wanda pour elle. Lui proposerait-il ensuite de danser, à elle aussi ? Elle rougit en les entendant affirmer tous deux qu’il n'y avait pas d’amour entre eux. Mary avait donc bel et bien ses chances. Mais comment rivaliser face à une danseuse aussi magnifique ? Mais alors, la jeune femme ne put s’empêcher de se demander pourquoi ils étaient nus, l’un contre l’autre, à « faire l’amour » s'il n'y avait pas d'amour entre eux.  

La jolie rousse et lui ne se quittèrent pas des yeux, aussi bien lorsque Wanda libéra son érection de son entrave que lorsqu’elle glissa entre ses cuisses pour l’honorer de ses lèvres. Alors, Mary porta une main à sa bouche pour étouffer sa respiration saccadée. Elle avait chaud et étouffait dans cette pièce qui lui paraissait bien trop petite. Douglas se tendit contre Wanda, le regard voilé de désir — sentiment que Mary était encore incapable de reconnaître — et il jouit à même sa bouche, sans que la domestique comprenne réellement ce qu’elle venait de voir. Il semblait souffrir, lui aussi. Pourquoi se faisaient-ils tous deux du mal ? Quel plaisir y avait-il derrière ces râles et ces corps tremblants ?

Je lui dirais de te rendre fou. L’amour d’un homme commence par son assouvissement physique. Elle doit d’abord te rendre tellement fou que tu désires la prendre même dans des situations incongrues. La prendre ? Pourquoi faire ? Pour aller où ? Mary baissa la tête, visiblement troublée par sa propre ignorance. Elle sentait bien qu’un tas de choses lui échappaient, comme l’assouvissement physique pour atteindre l’amour d’un homme, par exemple. L’amour par le sexe. Le quoi ? La jolie rousse papillonna des yeux. Je ne connais que ça. Je pourrais même lui donner des cours. Oh, cela lui plairait grandement d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir pour danser correctement… Et des sorties dehors ? Des rencards ? Des jeux simplement amicaux. Des moments intimes par le cœur ? Pouvait-elle seulement se le permettre, elle, la simple servante ? Non… Pas avec son beau prince, si ? Elle pourrait l’accompagner, éventuellement, s’il souhaite se promener avec sa maitresse… mais toujours en gardant une certaine distance — comme la société le leur imposait.

Ouais, dans l’amour, ça peut aider. Mais rien n’est mieux que le sexe, alors tais-toi et laisse-moi me faire du bien. Mary se demanda si faire l'amour et le sexe n'étaient pas la même chose, peut-être était-ce une autre danse ? Et quand Wanda s'empala délicieusement sur Douglas, elle recula d'un pas, les yeux écarquillés. Oh, elle avait tout vu, sans comprendre grand-chose, mais elle avait tout vu. Le prince était littéralement entré dans sa maitresse, et ils s'étaient abandonnés l'un à l'autre, oubliant le monde qui les entoure — ou presque. Douglas l'observait toujours du coin de l'œil, et Mary regarda son propre corps en se demandant comment une telle chose était possible. Pendant une seconde, elle s'imagina à la place de Wanda et ses jambes tremblèrent fébrilement. Elle ne pourrait jamais danser comme ça, elle n'avait aucune idée de comment faire. Je ne perdrai pas. Douglas détourna son regard des yeux confus de Mary, et son cœur se brisa. Je ne perdrai pas. Je ne permettrai pas que tu m’échappes. Je veux ton corps jusqu’à ma mort. Cette femme doit vouloir la même chose. Sinon, elle ne te mérite pas ! La domestique fronça les sourcils, l'air renfrogné. Elle aussi, elle ne voulait pas perdre face à la jolie danseuse. Mais, contrairement à Wanda, Mary voulait que le cœur du beau prince batte pour elle... Quant à son corps, eh bien... Elle rougit affreusement et sa respiration s'accéléra tandis que, derrière la porte, tous deux se perdaient dans les méandres d'un plaisir qui lui était encore totalement inconnu.

La jolie rousse finit par entièrement détourner son regard quand Douglas et Wanda échangèrent un baiser des plus langoureux. Un baiser pouvait donc aussi se donner avec la langue ? Diantre, elle avait tant à apprendre. Elle recula de quelques pas, avant que ses fesses ne heurtent le bureau qui habillait la pièce. Surprise, un petit cri lui échappa et elle l'étouffa aussitôt, horrifiée à l'idée qu'on la découvre en train d'épier l'un des maitres de maison.

Douglas lui arracha un second cri en ouvrant la porte du bureau. Elle ne l'avait pas entendu, entre les battements affolés de son cœur et le sang qui bourdonnait dans ses oreilles. Elle ne s'était même pas rendue compte que Wanda était partie, pleinement satisfaite. Mary observa son beau prince, le souffle court et les joues pivoine. La position nonchalante de Douglas contre la porte le rendait incroyablement beau. Mary. Elle sursauta, resserrant le petit présent qu'elle tenait entre ses mains contre sa poitrine. "J-Je suis navrée, monseigneur !" balbutia-t-elle, s'attendant à être réprimandée. Ce n’est pas très gentil d’espionner des moments intimes. "Je ne voulais pas vous déranger, je vous prie de le croire ! Je vous cherchais, à vrai dire. Je pensais avoir le temps de vous parler avant l'arrivée de votre... euh..." Elle battit des paupières en cherchant ses mots. Wanda n'était pas son amoureuse. "Votre... jolie danseuse... ?" s'interrogea-t-elle en penchant la tête sur le côté, confuse. "Mais je n'ai pas trouvé le courage de sortir quand vous avez commencé à danser ensemble... Je ne voulais pas vous importuner, je le jure." Mais Douglas continua.

Surtout quand je sais que tu as abandonné la partie après t’être déclaré, ce qui me brise le cœur, je dois bien l’avouer. Mary cilla, l'air complétement ahuri. "Abandonner, monseigneur ?" souffla-t-elle, visiblement sidérée que son beau prince ait pu croire qu'elle laisserait filer une telle chance entre ses doigts. Elle secoua la tête, et ses boucles rousses dansèrent autour de son visage. "Mais je n'ai jamais abandonné la partie !" se défendit-elle avant de s'approcher doucement de Douglas pour lui tendre le cadeau sur lequel elle avait travaillé ces deux derniers jours.

Entre les mains couvertes de petits pansements de la domestique, se trouvait une peluche tricotée main. Un adorable petit singe, avec une couronne sur la tête, et vêtue d'une veste princière. "Beaucoup de vos proches vous surnomment affectueusement 'petit singe' et je trouve que cela vous va bien." dit-elle en riant doucement tandis qu'il prenait la peluche entre ses doigts. "Oh, d'ailleurs, je trouve que cela vous sied bien mieux que 'petit poussin' !" Mary leva les yeux au ciel et soupira en secouant la tête, comme si ce surnom était une véritable aberration. "Je ne suis pas d'accord, vous n'êtes pas un oisillon. Vous êtes un prince." affirma-t-elle en faisant la moue, et ses lèvres s'étirèrent en un sourire sincère et débordant d'affection quand leurs yeux se rencontrèrent. "Mon prince, peut-être." plaisanta-t-elle avant de glousser innocemment. "Oh, mais je ne sais pas danser comme vous venez de le faire,  je le crains. On ne m'a jamais appris à 'faire l'amour' ou à danser le 'sexe' !" précisa-t-elle, inconsciente de la mauvaise association que son esprit faisait entre tous ses mots.

Mary finit par rougir affreusement tout en se couvrant les lèvres après qu'elle ait réalisé avoir avoué qu'elle avait tout vu et entendu plus tôt. Leurs regards s'étaient pourtant croisés, mais... "P-Pardon !" bredouilla-t-elle en s'inclinant. "J-Je n'avais jamais rien vu de tel, avant. Une danse que l'on pratique nu et qui semble douloureuse... Ce n'est pas commun, n'est-ce pas ? Je ne comprends pas très bien pourquoi s'infliger une chose pareille... Non, je ne voulais pas dire ça. Pardon. Je ne suis personne pour juger, et je ne juge pas !" se rattrapa-t-elle maladroitement en jouant nerveusement avec son tablier. "Je ne vous regarderai plus jamais danser, je vous le promets et je demanderai à quelqu'un d'autre de m'apprendre pour être à votre hauteur !"

Clionestra
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Clionestra
Mer 3 Juil - 19:14

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Danser ? Il penche adorablement la tête sur le côté, laissant des mèches brunes, parce que dans cet univers il l’était autant que ses frères, tomber dans le vide. Il fit un petit sourire. Il ne dansait pas avec Wanda. Elle prenait et c’est tout. Que cela soit plaisir, à lui, que son argent. Il en avait conscience et il savait aussi pourquoi la prostituée voulait de lui et tenait tant à mettre ses griffes dans son corps. Elle punissait les hommes qui lui avaient fait du mal en se faisant du bien avec un homme « soumis ». Bien qu’il ne l’était pas. Il appréciait juste de voir une femme faire ce qu’elle pensait le mieux pour son corps. Elles connaissaient, après tout, mieux leur corps une fois la découverte du plaisir correctement effectué. Wanda savait comment se faire du bien, sans avoir besoin qu’il enlève son pantalon. Parfois, elle ne lui demande que ses doigts ou ses lèvres, et elle sait que malgré les rapides mouvements Douglas n’était jamais violent. Cependant. Il n’aurait jamais utilisé le terme de danseuse. Il sourit à Mary avec une petite taquinerie à l’arrière de son crâne.

- Tu ne m’as pas importuné, précisa-t-il en envoyant les mains en l’air comme pour en chasser une mouche inopportune. Cela me fait toujours plaisir de voir une amie.

Même pendant qu’il couche avec sa maîtresse ? Il ne dit pas, il aurait rougit comme une pivoine si ses frères, ou ses amis (sauf Brodie) l’auraient vue dans ce genre de situation peu catholique… Mais Mary avait eu de quoi lui faire dresser son érection plus forte. Il avait sentit qu’il était bien plus excité maintenant qu’il ne l’était la semaine dernière, quand elle n’était pas dans ses pensées. Il la regarde réfuté son abandon pour lui tendre un cadeau. Il regarde le paquet, intrigué et remarque ses mains abimés. Il fronce les sourcils d’incompréhension. C’était ça « l’amour » ? Même pour une femme s’entends. Accepter de se blesser pour l’autre, pour le faire sourire et l’empêcher de le faire souffrir. Le problème étant que Douglas était ainsi envers tout le monde, et il savait ne pas être amoureux de tous, sinon ça ferait désordre. Il enlève le papier pour en voir la peluche adorable qui s’y trouve. Il écoute ce qu’elle disait et sourit. Il n’aimait pas quand Wanda l’appelait « poussin » mais avait toujours aimé le « petit singe » qui était bien proche de la réalité. Il sourit à Mary, la remerciant silencieusement pour son affection réelle et si pure. Comment avait-il pu penser à faire l’amour à une aura si naïve ? Elle qui pensait qu’ils avaient dansé sur le canapé de ce petit salon quand tout autre personne aurait utilisé le mot adéquate… Ils ont baisés.

- La danse s’apprends, souffla-t-il en décidant qu’il n’avait jamais dansé avec personne.

Non. S’il devait y avoir une danse, ça se ferait avec Mary… Et par amour. Sauf qu’il ne l’aimait pas. Son amitié était une chose qu’il chérissait mais il ne sentait pas la vibration de l’amour véritable. Comment son frère faisait-il pour lancer des regards si énamourés à Eli sans comprendre qu’il était amoureux alors qu’ils n’avaient jamais eu de relation sexuelles ? Comment savoir si Benedict ne confondait pas son « amour » pour le désir qui lie un homme et une femme. Parce que Douglas avait bien conscience que, même sans amour avec un grand A, il pouvait faire des choses avec cette femme qui serait du ressort de l’intimité. Et malgré lui, un petit rire s’échappa de ses lèvres.

- Ce n’est pas douloureux du tout. C’est au contraire réellement un plaisir. C’est une activité qui permettent de se vider la tête, de ne penser qu’à l’autre et de le toucher pour faire naître des frissons si intenses qu’il transporte l’âme et le corps.

Il avait prit sa peluche entre ses mains, la câlinant comme l’aurait fait un enfant, avant qu’il ne commence à parler de sexe et se sente un petit peu sale de la tenir ainsi. Il la recule à peine de son corps et s’approche de celui de la jeune femme. Le désir sexuel n’était pas de l’amour… et il avait un désir fou pour cette rousse qu’il ne devrait même pas regarder. Trop « vieille » pour lui. Trop « servante ». Et pourtant elle ne semblait pas réaliser que si elle arrivait à le faire tomber amoureux, elle ne sera pas qu’une vulgaire maitresse dans sa chambre, mais sa femme. Il eut un sourire ironique. Il allait la laisser un peu dans le flou sur ça… mais pour le reste… Il se figea et attrapa la hanche de la jeune femme pour l’enlacer, le singe toujours entre eux.

- Non, souffla-t-il contre ses lèvres. Si tu m’aimes, alors tu ne peut danser qu’avec moi. Il est trop tard pour apprendre d’un autre professeur. Une fois qu’on aime, ce n’est que la personne de son cœur qui peut nous faire vibrer et à le droit de nous toucher.

Il caressa la peau de la jeune femme de son nez. Il aimait son odeur, en réalité, et elle avait un charme érotique fou. Comment avait-il pu passer autant de temps dans la même demeure qu’elle sans vouloir lui faire des choses indécentes ? Il ne doute pas que Brodie aurait tôt fait de lui proposer ses services. Il avait d’ailleurs couché avec la plupart des employés de la maison… Même le majordome, qui était pourtant un homme plus sévère encore que pouvait l’être une mégère. Douglas avait cet instinct depuis longtemps, pour son ami. Une fois que l’écossais trouverait l’amour, il ne pourrait plus coucher avec quiconque. Et Douglas ne laisserait pas la jeune femme en faire de même.

- Je te remercie pour la peluche. Elle sent comme toi et elle est adorable. Je l’aime beaucoup pour fêter ma majorité… et pour te remercier…

Majorité que tout le monde avait oublié à cause des soucis dans la famille... Bref. Il se penche sur son cou, pousse de la langue le tissu qui remonte le long de sa nuque… la monde des servantes et leurs robes qui ne dévoilent rien l’emmerdent prodigieusement. Il trouva une zone de son cou et commença à lécher, doucement, puis en faisant une succion érotique pour en faire un bleu. Il se tient contre elle, conscient de son érection et de la chaleur de la jeune femme. Il tient la peau et la sent gémir. Il lâche son cou une fois son œuvre terminé. Et se recule.

- Tu dois faire tomber amoureux de toi AVANT que je ne te fasse danser, ma chère Mary. Mais je peux te montrer les débuts des pas pour éveiller ton désir. Cela te ferait-il plaisir ?

Oh, oui. Elle allait être ravie. Le danger, c’était qu’il ne prenne sa pureté avant qu’elle n’arrive à le faire tomber amoureux… mais après tout, qu’est-ce que quelques caresses ? Il l’embrasse chastement sur les lèvres, le singe toujours entre eux.

- Avec Wanda, je baise. Avec toi, je danserais. Si tu arrive à me faire tomber pour toi.

Il avait un petit sourire taquin et adorable. Il ne se moquait pas. Jamais. Tout le monde le savait et si Mary l’aimait, elle devait en avoir conscience. Il aimait juste la taquiner, bien que son érection soit toujours présente.


I'm born again.
I'm on the mend
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Rein
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Ven 5 Juil - 19:21

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle n'a aucune expérience en amour

- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
L'ingénue observa, à travers ses cils, son beau prince l'honorer d'un de ses magnifiques sourires. Elle remarqua la tenue dépareillée du jeune homme, qui contrastait avec son élégance naturelle. La danse qu'il avait partagée avec Wanda avait quelque peu défait ses cheveux et ses vêtements étaient froissés. Déformation professionnelle oblige, elle arrangea le col de sa chemise presque machinalement avant de reboutonner convenablement sa chemise. "Devrais-je laver vos habits demain, monseigneur ?" questionna-t-elle en s'abaissant pour observer la tache qui ornait son pantalon. Elle leva un regard interrogateur vers lui, son visage proche de son entrejambe et papillonna des cils. "Une amie ?" Alors, elle se redressa d'un bond pour se saisir délicatement de ses mains. Elle était tellement enthousiaste à l'idée que Douglas la voit ainsi que son crâne manqua de peu d'entrer en collision avec le menton du beau prince. "Me considérez-vous vraiment comme telle, monseigneur ?!"

Les mains de Douglas collaient contre sa poitrine, juste à l'endroit où battait son cœur,  Mary lui adressa un sourire éclatant et touché. Elle n'aurait jamais osé considérer Douglas comme étant son ami. "Un prince peut-il réellement être ami avec une domestique ?" Ses cheveux roux tombèrent en cascade sur sa poitrine, effleurant et chatouillant les doigts du jeune homme, tandis que Mary penchait la tête sur le côté, curieuse. "N'auriez-vous pas des problèmes si nous devenions amis, monseigneur ?"  Elle rompit sa douce étreinte face à cette possibilité et recula d'un pas pour rétablir une certaine distance entre eux.

Elle ne voulait pas lui attirer d'ennuis.

Ainsi, Mary observa les doigts de Douglas défaire soigneusement le paquet qu'elle avait confectionné de ses petites mains blessées. Ces mêmes doigts qui avaient touché Wanda quelques instants plus tôt... Pourquoi cette simple pensée furtive la rendait-elle si morose ? Elle ne saurait le dire. La danse s'apprend. La jolie rousse cilla en plongeant son regard orageux dans les iris du prince. Elle hocha la tête. Son regard trahissait sa candeur. "Vous avez raison, il me faut trouver un précepteur." annonça-t-elle alors.

Le rire du bel Adonis sonnait comme la plus belle des mélodies et Mary lui sourit naïvement en pensant qu'elle voulait l'entendre encore. Pour toujours. À jamais. "Si vous saviez comme j'aime le son de votre voix, monseigneur." Les paupières closes, elle porta ses mains sur son cœur. "Il me procure une joie immense." Puis, elle attrapa les doigts de Douglas pour les poser sur son bas-ventre. "Et je ressens beaucoup de picotements à chaque fois que je l'entends juste ici. C'est très agréable." Le rire de la domestique se mêla au sien et elle rouvrit les yeux, un éclat pétillant dans le regard. "J'espère pouvoir l'entendre tout au long de ma vie."

Mary écouta Douglas avec attention et si elle avait eu un petit calepin entre les mains pour prendre des notes, elle l'aurait fait. "Je ne comprends pas. Moi, je fais de la couture pour me vider la tête." dit-elle, confuse. "Si ce n'est pas douloureux, alors pourquoi est-ce que la danseuse semblait souffrir ? Elle tremblait, monseigneur, et vous aussi ! Et puis, vos voix étaient étranges... Mais êtes-vous réellement parvenu à transporter votre âme et votre corps, monseigneur ?" Elle pencha la tête sur le côté avec un sourire naïf. "Votre jolie danseuse vous fait-elle naître des frissons intenses, elle aussi ? Oh !" La domestique parut avoir une illumination et elle colla la main de Douglas un peu plus contre son bas-ventre. "Moi aussi, je ressens des frissons ! Mais seulement pour vous, car mon cœur ne bat que pour vous."

D'ailleurs, le cœur de Mary papillonna délicieusement dans sa poitrine quand son beau prince serra contre lui la peluche qu'elle lui avait confectionnée. Cela lui donnait envie de lui coudre un véritable bataillon de peluches en tout genre, mais elle manquait cruellement de temps, et cela pourrait être mal perçu par d'autres. Non, assez de peluches — à moins qu'il ne lui en fasse la demande. En revanche, elle adorerait coudre un mouchoir avec les initiales de Douglas dessus. Un morceau de tissu qu'il aurait sur lui en toute occasion. Ainsi, Mary ferait un peu partie de lui, en tout temps... Elle trouvait tout cela très romantique et de délicieux papillons virevoltèrent dans son bas-ventre quand Douglas glissa un bras sur ses hanches pour la rapprocher de lui. La vision de ses lèvres si proches des siennes lui embruma l'esprit, et elle eut un mal fou à se concentrer sur les paroles de son prince. Si tu m'aimes, alors tu ne peux danser qu'avec moi. Ses joues prirent une adorable teinte rosée. "Je vous aime." confirma-t-elle en hochant timidement la tête. "Vous êtes le seul homme qui existe pour moi et je n'aime que vous. Mon cœur bat pour vous, rien ni personne ne pourra jamais changer cela." Ses iris se voilèrent d'une curiosité non dissimulée mêlée à un amour candide et débordant. "Vous êtes la personne de mon cœur, monseigneur. Alors, pouvez-vous devenir mon professeur ? Je ne veux pas que quelqu'un d'autre me fasse vibrer ou me touche comme vous le faites maintenant." Mary avait bien eu l'idée de demander à Charles de lui apprendre à danser. Il était son ami d'enfance, son voisin, pour être plus précis. Mary l'ignorait, mais Charles dansait dans les écuries à même le foin depuis longtemps déjà. Si Douglas était prêt à lui montrer comment faire, alors elle n'avait nullement besoin de l'aide de Charles.

L'Adonis eut une tendre caresse contre sa peau et Mary trembla inconsciemment contre lui. Son corps réagissait à Douglas sans même qu'elle ne s'en rende compte. Elle secoua la tête lorsqu'il la remercia. "Ç'a été un véritable plaisir pour moi de pouvoir vous fabriquer ce petit singe, monseigneur. Vous m'honorez en la serrant ainsi contre vous." Elle rougit en l'entendant continuer. "Vous connaissez suffisamment mon odeur pour la reconnaître ?" bégaya-t-elle en portant les mains à ses joues. Mary sentait les agrumes et le chaud soleil d'été, mais personne ne prêtait réellement attention au parfum d'une domestique, même si ce dernier avait été offert par une noble. Après tout, Mary n'était qu'une ombre parmi tant d'autres.

Elle essaya de se rappeler quand pouvait bien être la date d'anniversaire de son beau prince alors qu'elle n'en avait, en réalité, absolument aucune idée ! Personne ne le lui avait jamais dit, comment aurait-elle pu savoir et prévoir quelque chose ? "Joyeux anniversaire, monseigneur... Je suis navrée, je ne savais pas. Si vous consentez à me révéler la date de votre anniversaire, je ne l'oublierai jamais plus." Elle se fit la promesse de lui apporter un petit-déjeuner royal, demain matin, à même son lit, car 18 ans méritait d'être fêté en grandes pompes ! Suite à cela, Douglas allait faire ses débuts dans la haute société. Il allait être courtisé et courtiser des jeunes filles à tour... Mary fit la moue à cette idée, mais ne se permit pas d'exprimer ses pensées profondes. Elle n'était qu'une domestique, mais le voir danser avec Wanda l'avait dérangé... Alors, s'il dansait avec d'autres ensuite... Elle mourrait à petit feu.

Son regard orageux rencontra les iris espiègles du prince quand il se pencha sur elle et la servante hoqueta en sentant son nez effleurait la peau tendre de son cou. La langue de Douglas lui arracha une inspiration fébrile tandis qu'il suivait la courbure de son artère. Ce contact entra comme en résonance avec son bas-ventre et les forces dans ses jambes manquèrent de la quitter. Fort heureusement, en reculant un tout petit peu, juste assez, elle put prendre appui sur le bureau pour ne pas défaillir aux pieds de son beau prince. "Monseigneur... ?" murmura-t-elle, l'air confus alors qu'il prenait possession d'un délicat morceau de son épiderme entre ses lèvres. Pour la première fois de sa vie, elle se cambra contre un homme. Pas n'importe lequel, cependant, non. Le seul qui comptait réellement. Le souffle court, elle gémit doucement entre ses bras, le nez enfouit dans son épaule.

Quand il se recula, elle sentit l'air frais environnant caresser la zone rougie de son cou, car cette dernière était mouillée. La domestique cilla, confuse. Une délicieuse chaleur irradiait dans son bas-ventre. C'était très agréable. Ses iris rencontrèrent ceux du prince et elle porta une main à son cou, inconsciente de la marque violette qui allait éclore sous peu, une adorable touche de rose naissant sur ses joues. "Je... Je ferai de mon mieux pour que vous m'aimiez, monseigneur — pas parce que je veux danser avec vous, mais bien car je vous aime à en mourir ! Je ne perdrai pas contre votre jolie danseuse !" déclara-t-elle en retroussant ses manches pour se donner du courage. Elle n'était pas aussi jolie que Wanda, mais elle y arriverait. Bon Dieu, elle n'osait pas imaginer Douglas être amoureux d'elle, même dans ses rêves les plus fous, car il semblait toujours rester hors d'atteinte.

Je peux te montrer le début des pas pour éveiller ton désir. Cela te ferait-il plaisir ? De quel désir parlait-il ? Elle pencha la tête sur le côté, les yeux franchement curieux et lumineux. Tout ce qu'il lui présentait et qu'elle ne connaissait pas, elle voulait le découvrir avec lui. Alors, elle hocha franchement la tête, l'air ravi avant de serrer ses doigts entre ses mains. Elle s'était collée contre lui sans même s'en rendre compte. "De grâce, apprenez-moi, monseigneur."

Ses lèvres contre les siennes lui coupèrent le souffle quelques secondes, et elle papillonna. Cependant, le nom de Wanda arriva comme un cheveu sur la soupe, et elle fit la moue. "Si vous baisez avec Wanda, monseigneur, alors je veux baiser avec vous, moi aussi. Je ne peux pas perdre face à elle. Je ne veux pas qu'elle possède des choses de vous que je ne peux pas avoir..." Elle détourna le regard un instant, l'air penaud. La jalousie avait un arrière-goût bien amer. Elle pencha la tête sur le côté en portant à nouveau ses yeux sur lui. "Ne pourriez-vous pas m'apprendre les deux, monseigneur ? Baiser et danser ?" Oh, Mary n'avait pas conscience d'à quel point ses propos étaient obscènes en cet instant. L'érection du prince attira son regard et l'effleura du doigt, curieuse. "Oh, ceci, par exemple, je l'ai aussi aperçu alors que vous étiez avec Wanda." déclara-t-elle tout naturellement. "D'ailleurs, pour quelle raison l'a-t-elle mise dans sa bouche ? Dieu m'en soit témoin, je ne vous avais encore jamais vu aussi tendu auparavant." Ouais, la raideur de son pantalon l'interpellait franchement, car elle ne voyait pas ça tous les jours. Elle pensa un instant aux hommes de la maison, puis à Charles. Non, elle n'avait jamais vu le tissu de leur pantalon aussi étiré, elle en était certaine.

Si Douglas aimait la taquiner, Mary, elle, le taquiner bien malgré elle, véritablement inconsciente des limites qu'elle dépassait à cause de son inexpérience.
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Ven 5 Juil - 20:39

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Dire le mot « mon amie » juste avant qu’elle ne se penche vers son entrejambe avait été la meilleure idée du siècle. Heureusement pour lui, elle n’avait continué à regarder la tâche de mouille de Wanda dangereusement proche de son désir certain. Il en avait sourit face à cette chance inouïe de ne pas passer pour un rustre encore quelques minutes encore. Il sourit et hocha la tête. Oui. Une amie. Elle l’était déjà depuis un moment. Il entretenait de bonnes relations avec tout le monde, mais avec Mary, il avait été facile d’être plus proche encore. Elle était d’une loyauté sans faille, et dans la famille Berrygreen, c’était une qualité qu’ils honorent et apprécient. Même si Benedict ne le dira jamais, pas plus qu’Ethan, il savait pouvoir confier à Mary les clés de leur destin, quand celle-ci est liée à Elizabeth. Il sourit donc de sa réaction et en appréciait l’effet sur le visage de la jeune femme. Il aimait bien la faire passer par toutes les émotions jusqu’à en voir le panel. Il avait tellement hâte d’en voir la jalousie et la colère, juste pour le plaisir de tout connaître d’elle.

- Je n’aurais pas d’ennui, faites-moi confiance sur cela.

Que quelqu’un vienne l’emmerder… Douglas était un être gentil et doux, mais il pouvait donner la coulante à n’importe qui en quelques gouttes dans un verre… Il apprécierait de faire chier, littéralement, tout ceux qui oseront porter un jugement sur sa compagnie… ou celle des ses frères ou de sa sœur d’ailleurs. L’amour, comme il en existe parfois des contes, était important… Et s’il voulait être ami avec elle, il le serait. S’il devait l’être d’une autre, d’une courtisane comme Wanda, il le serait. Il ne considérait pas moins Wanda… mais elle était son amie, elle aussi… C’était aussi pour ça que parfois, ils passaient simplement du temps au lit, nus et enlacés pour parler de tout et de rien… bien que Wanda lui parle de sa colocataire en des termes de plus en plus élogieux. Une fois, même, la courtisane lui avait exprimé le désir qu’elle avait de lui toucher les seins pour la caresser, et l’envie qu’elle avait eu de lui mentir. Prétextant un massage, elle aurait pu faire glisser ses mains sur son corps. Douglas avait proposé d’essayer mais les quelques tests c’était soldé par un fou rire des deux. Chaque fois le massage était tout de suite trop sensuel pour n’être qu’un massage. Wanda en avait décidé d’abandonner. C’était ce genre de moment qui rendait son amitié avec Wanda importante, malgré tout. C’était l’amitié que de dire les pensées que l’on n’ose dire à son aimé.

Sauf que Mary lui disait ses pensées sans la moindre attente et il cilla sans le vouloir. Son cœur ratant un battement et ses joues se colorent d’une douce teinte rose. Et si le rose du compliment n’avait pas suffit, le rouge le suivit quand elle posa sa main sur son ventre. Il déglutit alors qu’elle avait les yeux fermés, conscient de ce qu’elle ne pouvait pas savoir. Elle était en train de lui parler de papillon dans le ventre, qui allait souvent de paire avec quelque chose de plus fort si on entretient ce feu. Il ouvrit la bouche pour répondre mais l’air lui manquait. Il n’avait pas l’habitude de faire l’amour avec une vierge, ni de parler avec une vierge… Devrait-il l’emmener voir une pièce de théâtre particulièrement sensuel ? Ou simplement appeler les femmes dont il connaissait l’adresse et qui aimait être vue en train de s’adonner aux plaisirs ? Le voyeurisme n’avait jamais excité Douglas… mais l’idée de voir sa douce Mary dans les affres d’un désir qu’elle ignore, ça lui plait… Qu’elle regarde. Non qu’elle participe. Cette idée là, à l’inverse, le dérange prodigieusement. Il comprenait mieux, maintenant, pourquoi les hommes demandent la virginité des femmes. Par pur jalousie.

Les femmes, dans leurs grandeurs d’âme, arrivaient à accepter et à vivre avec le passé sexuel de leur époux. Les hommes ne le pourraient pas. Ils étaient bien trop sots pour le supporter, et pour la première fois, Douglas comprenait ça. Les femmes avaient plus d’ouverture d’esprit et devait l’accepter en plus, mais le pouvait. Là où les hommes ça ne seraient pas le cas. Il respire difficilement et reprit ses explications.

- Quand tu couds, tu penses à coudre. Quand… on dansera ensemble, tu ne penseras plus à rien. Tu ne seras plus que sensation. On tremble de bonheur si intense que ça secoue notre corps. C’est une sensation… grisante et de plénitude.

Il allait lui en donner un aperçu, si elle l’accepte. Non. Il DEVAIT lui en donner un aperçu. Cette innocence était si pure et si douce qu’il devait lui montrer le bonheur d’une relation charnelle et intime, la proximité des âmes. Il savait aimer faire l’amour avec Wanda, il se doutait qu’avec la jeune femme cela sera la même chose… Sauf s’il l’aime. S’il venait à l’aimer, il savait qu’il se trouverait transfigurer. Et il avait envie de ça. Mais comment aimer une femme ? Il ne sait pas. Il faisait confiance à Mary pour ça. Il en avait presque oublié sa main et sa position –presque- alors qu’elle lui avoue à nouveau avoir du désir pour lui. Il fait un bruit étrange en avalant sa salive. Elle ne savait pas être dangereuse dans sa pureté. Il allait la manger. Il changea de position, mais sa déclaration d’amour ne fit rien pour calmer le feu qui crépite sous son corps. Il avait envie de lui faire l’amour tout de suite. Qu’elle comprenne le bonheur de se laisser aller et de perdre la tête. Il lui ferait perdre la tête. Il regarda l’heure d’un œil avisé. Normalement, ses frères ne rentreraient pas tout de suite, mais il y avait toujours un risque. Mais il ne pouvait s’empêcher de la toucher alors qu’il n’était pas satisfait de l’acte sexuel avec Wanda, ce qui était une première il fallait bien avouer. Il accepta son travail de professeur. Il allait lui apprendre toutes les danses horizontales, sans prendre sa vertu. Il s’en faisait le serment. Et quand elle réussirait ou l’oublierait, elle sera la femme la plus passionné de Londres, un feu ardent qui ne demandera qu’à trouver son véritable prince.

Parce que Douglas, dans tous ça, doute que la jeune femme ne l’aime jusqu’à la fin de sa vie comme elle l’a promit. Il ne pouvait pas comprendre son amour pour lui et doutait donc d’elle… même s’il ne lui dirait pas. Il ne lui dirait pas non plus qu’il ne sentait qu’elle, parfois, quand il passe dans un couloir. Conscient qu’elle venait d’y passer juste avant lui et qu’il se sent transporté d’aise et de douceur.

- Je n’ai pas besoin d’anniversaire, avait-il soufflé contre son cou en prenant sa peau entre ses lèvres.

Il n’avait plus besoin de rien que de la toucher intimement jusqu’à ce qu’elle comprenne que danser ne pouvait se faire qu’entre ses bras. Du reste, il n’avait plus envie de danser, réellement dans ce cas, avec personne d’autre. Plus jamais. La danse était devenu un mot trop important entre eux pour le laisser à des pet-secs qui ne valaient même pas un regard. Il avait une vision très noble des personnes de basses extractions et une vision très base des nobles titrés… C’était ainsi. Il n’aimait pas plus la noblesse que ne l’aimait Kyle. Il n’avait que faire de la noblesse quand une femme aussi douce se trouvait à porter de ses griffes et le suçon qu’il porta sur son corps était comme une marque de possession qui lui fit du bien. Sa réaction aussi.

- C’est un premier petit cadeau, souffla-t-il, conscient que si son rire lui donnait des papillons, l’idée de danser avec lui la tendant dans son bas ventre, ses lèvres devaient avoir commencé à faire picoter son antre intime.

Oui. Faites-moi vous aimer, sentit-il penser fortement alors qu’il observait ce visage qui n’attendait qu’à être dévorer de baiser. Cette femme faisait ressortir un besoin presque primaire en lui. Un désir qu’il n’avait jamais eu avec Wanda, ça c’était sûr. Quelque chose de nouveau et inédit. Entre la fascination et quelque chose de plus grand, plus enflé à l’intérieur même de son cœur dont il ne serait en comprendre les bords de la logique. Quand elle se colla à lui pour le supplier LUI de lui apprendre, il eut un nouveau gémissement. Elle n’aurait jamais dû lui avouer son amour. Il la voulait maintenant et il ne pourrait s’y résoudre. On ne prenait pas la virginité d’une femme amoureuse sans être sérieux, et il n’était, pour le moment, pas sérieusement amoureux… Qu’importe ce qu’était la sensation étrange dans son cœur qui enflait pour donner l’impression d’une respiration propre.




I'm born again.
I'm on the mend
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because living well,
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Sam 6 Juil - 17:46

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle n'a aucune expérience en amour

- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
Le sourire éclatant de Mary éclaira son visage en entendant Douglas affirmer qu'ils étaient amis. Un noble et une domestique. Une domestique et un noble. Amis. Voilà qui était curieux. Oh, il existait bien des nobles, comme le duc de Stanford, qui traitaient leurs employés comme leurs égaux. Mais étaient-ils amis pour autant ? Mary en doutait et elle n'oserait jamais poser une telle question à quiconque, encore moins à Kyle. Premièrement, car elle ne le connaissait pas assez pour se permettre une telle chose. Deuxièmement, parce qu'il était bien trop occupé à partager la couche de la reine dans le plus grand secret. Aussi, Mary fit confiance à Douglas quand il lui assura qu'il ne récolterait rien de mauvais de leur amitié. Son cœur galopait dans sa poitrine, tant elle aimait ce beau prince comme jamais elle n'avait aimé auparavant, et comme jamais, elle n'en aimerait un autre dorénavant.

Elle ne voyait que lui.

Il n'y avait que lui.

Alors, une pensée l'effleura. La jolie danseuse était-elle une amie de Douglas avant qu'ils ne se mettent à 'baiser' ? Le cas échéant, comment en étaient-ils arrivés là ? Douglas consentirait-il à lui expliquer tout cela ? Leur rencontre, leur histoire ? Elle voulut lui demander, mais une petite voix nichée dans son esprit lui murmura d'un ton acerbe que Wanda n'avait rien à faire dans leur conversation. La magnifique brune avait dit qu'il n'y avait pas d'amour entre eux, mais qu'en était-il de Douglas ? Peut-être couvait-il quelques sentiments secrets pour sa jolie danseuse... Mary n'en savait rien, mais cette idée ne lui plaisait pas.

"Je ne veux pas arrêter de penser, monseigneur. Jamais." répondit-elle en serrant ses mains entre les siennes. Elle embrassa innocemment ses doigts. "Je veux danser avec vous tout en pensant à vous. Je ne sais pas si une sensation capable de me faire arrêter de penser existe. Vous occuperez toujours mes pensées. Je tremblerai de bonheur en pensant à vous, car presque tout me semble dénué de bonheur quand vous n'êtes pas là." Presque tout. Elizabeth était l'exception qui confirmait la règle. Mary l'aimait comme une amie, comme une cousine, comme une sœur... et sa maitresse le lui rendait bien, même si elle était un peu trop bornée et autoritaire sur les bords.

"Vous avez besoin d'un anniversaire, monseigneur..." protesta Mary avec difficulté, car Douglas s'affairait à lécher et à baiser son cou avec une ferveur qui lui coupait tout envie de parler. "L'ensemble du monde devrait en mémoriser la date, et ce jour serait alors un jour férié au cours duquel nous chanterions vos louanges. Je vous vénérerais, car vous ne méritez pas moins que cela, monseigneur." souffla-t-elle, parfaitement sérieuse, tandis que, sous ses jupons, elle sentit son intimité se contracter délicieusement. La domestique hoqueta, parce qu'elle n'avait encore jamais considéré son entrejambe comme autre chose que ce qui lui servait à faire ses besoins. Elle murmura, pantelante et les sourcils froncés.

"Voilà un cadeau bien curieux..."



Personne n'avait entendu Ethan Berrygreen entrer dans le salon, interpellé par la lumière qui filtrait à travers l'ouverture de la porte. Personne ne remarqua, non plus, ses sourcils se soulevaient face au spectacle de son petit frère et de la domestique d'Elizabeth assise sur le bureau, les jambes écartées d'une façon tout à fait indécente. Il toussa, faisant aussitôt se redresser un Douglas mortifié qui reconnut sans mal cette voix bien trop familière pour lui couper tout désir.

Mary, pantelante, n'était clairement pas en état d'assimiler la situation dans laquelle on l'avait découverte. Son regard fiévreux se posa sur Ethan, confuse, tandis qu'elle reprenait son souffle et Douglas fut celui qui lui referma les cuisses et abaissa ses jupons.

"Elizabeth vous cherche." fut la seule chose que put dire Ethan à Mary. Oh, il n'y avait aucun jugement dans ses propos. Ethan allait simplement droit au but. Il accomplissait ce qu'on attendait de lui : délivrer un message.

"Oh !" Cette dernière se releva avec difficulté, presque machinalement, avant d'arranger sa tenue. Elle baisa la joue de son beau prince un peu trop longtemps, fébrile, incapable du moindre mot, et s'éloigna malgré elle — non sans s'incliner aussi respectueusement que possible devant Ethan avant de quitter la pièce.

Rien de fâcheux n'était arrivé à Elizabeth, au contraire, elle avait passé une soirée délicieuse avec son futur époux, mais cette dernière souhaitait simplement prendre un bain avant de le rejoindre.

Mary pensa qu'ils allaient probablement danser après et elle l'envia.
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Sam 6 Juil - 22:31

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je n'ai que 17 ans, je n'ai aucune envie de me poser.

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère la fille de cette femme comme sa soeur (elle a 11 ans)
→ Il est très têtu et n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour trouver une réponse à une question.
→ Il n’hésite pas à dire ce qu'il pense. Il a toujours été protégé par ses frères, et il le sait.
→ Il aime tous les sports non violent. Comme l’équitation, surtout, mais aussi les jeux d’équipe comme le football. la natation et l'escalade.
Il y avait tellement à lui apprendre. Pourquoi ne pas toucher une érection si elle ne voulait pas être défloré, ce qu’était la semence et comment se procurer du plaisir avec langue et doigt. Il y avait là des trésors de possibilités et chacune était plus délicieuse les unes que les autres. Il voulait lui faire comprendre comment elle allait arrêter de penser, parce qu’il ferait en sorte qu’elle ne pense plus à rien quand elle se mettra à jouir entre ses lèvres. Oui. Il y avait tellement apprendre, et tellement de temps pour ça. C’était le paradis que de pouvoir jouer d’une femme innocente avec son corps avec le plein et total consentement de cette dernière. Il repensa –très- fugacement à Brodie qui lui avait dit qu’il adorait les vierges pour leur manière de penser lors de l’acte, comme s’il n’y avait rien de plus beau que son sexe qui rentre en elle, dans sa bouche ou ailleurs. Il repoussa l’insipide souvenir de son ami, qui ne méritait clairement pas d’être entre lui et Mary en l’instant. Il sourit.

- Tu n’as pas joui. Tu as mouillé. Les hommes sécrètent du sperme, dans lequel se trouvent des graines pour faire des enfants. Les femmes, elles, sécrètent de la cyprine lorsqu’elles sont excitées. Dans ce cas, leur corps se lubrifie pour pouvoir prendre le corps de l’homme en elles sans avoir mal. Tu es loin d’être sale, souffle-t-il contre ses lèvres, tu as envie de moi. Et ça, il n’y aucun compliment plus beau pour un homme que de le savoir.

Il ne lui avait rien fait. Elle n’avait fait que le regarder donner du plaisir à une autre et lui expliquer des bases, très simples, des corps humains. Ainsi, il se demandait ce qui l’avait le plus exciter, le voyeurisme, le fait d’avoir été sucé, même si cela était dans le cou, ses paroles scientifiques ou simplement sa présence. Le fait de savoir qu’elle pouvait mouillé simplement en le voir au détour d’un couloir lui fait plaisir. Il y avait vraiment trop de jupon pour des servantes, trop épais. Il reprit ses caresses.

- Quand tu auras joui, tu le sauras… parce que tu sentiras ton corps tout entier se courber vers les étoiles. Je te le promets.

Il allait lui donner un orgasme. Il se fit la promesse qu’elle ne pourrait plus jamais se demander si elle avait joui ou non, une fois qu’il aura son corps à sa merci et son âme entre ses mains. Il allait lui faire voir les chandelles d’une nouvelle façon de décompresser. Douglas aimait le sexe, parce que ça le détends. Il aimait cette activité comme un passe-temps… et il savait pourquoi. Quand il jouit, il n’y avait plus rien à dire, à faire, qu’à ressentir et apprécier ce moment de parfait oubli. Il oublia la question des enfants le temps de lui faire des caresses douces. Wanda n’en avait pas à cause de la boisson qu’elle prenait. Douglas ne verrait pas d’inconvénient à lui faire un enfant, si elle le désirait, mais la courtisane savait qu’elle ne le pouvait pas en l’instant. Douglas lui avait toujours promis d’être un père, si elle changeait d’avis, et elle le savait. Bref. Il n’y avait pas d’enfants parce que Wanda n’en voulait pas. Sinon, elle serait peut-être enceinte depuis longtemps vue la parfaite synchronisation de leurs corps à chaque rencontre. Contre son cou, il sourit.

- Tu peux jouir sans moi. Je veux te faire jouir. Et, fit-il en posant le nez sur le sien, je croyais que tu allais faire en sorte de me faire tomber amoureux de toi, pourquoi parles-tu de si tu n’y arrives pas ?

Il sourit avant de reprendre place comme il faut. Il se baisse, remonte ses jupes pour pouvoir avoir un accès à cette zone si sensible, et humide. Elle était tellement mouillé qu’il pouvait en sentir l’odeur et ça lui plu. Il aimait vraiment l’idée qu’elle coule de désir pour lui. Wanda mouillait toujours un peu, mais il lui fallait plus de temps. Cela ne le dérange pas… Sauf quand il avait si faim de cette source de bonheur qu’il en trépignait d’impatience. Il poussa le tissu pour en découvrir un vagin parfaitement prêt pour sa langue. Les lèvres étaient déjà luisantes et il s’approcha, soufflant sur cette magnifique zone de désir… pour entendre son frère.

Merde.

Il se relève d’un coup et protège la décence de Mary en la protégeant de son corps. Il la voyait déjà dans les gouffres du plaisir, et elle qui pensait ne pas pouvoir arrêter de penser. La petite voix de fierté de Douglas se bataillait avec la voix de honte d’avoir été surpris. Pourtant, il avait regardé l’heure… et il n’avait même pas eu le temps de toucher à ce désir brûlant de ses doigts. Il n’avait eu le temps que d’en sentir l’odeur forte et délicieuse. Il avait envie de dire à Ethan de déguerpir, mais sa voix, la plus forte, lui rappelle qu’Ethan avait raison de l’arrêter. On ne faisait pas jouir une femme sur le bureau de son frère. Il la rendit plus décente encore et la laisse s’enfuir de ses étreintes. Non sans un baiser. Douglas prit le temps de reprendre son souffle, et de calmer la très douloureuse érection qui tendait son bas. Il croit n’avoir jamais été aussi dur pour une femme, de toute sa vie. Il lance un regard à Ethan qui lui fit signe de la tête de remettre en place le bureau avant de le rejoindre dans le salon.

Il prit un peu plus de temps pour se calmer encore avant de cacher la rougeur d’avoir été pris dans une situation comme celle-ci. Ethan, quand Douglas arriva, lui avait servi un verre de vodka et en bu une gorgée avant de s’asseoir. Il huma l’air avant de retourner des yeux furibonds, ou presque, sur son plus jeune frère. Douglas savait que son ainé était « puceau », bien que le terme lui déplu, mais qu’il pouvait comprendre certaines odeurs. Ethan se leva et ouvrit les fenêtres avant de se mettre dans un autre canapé.

- Tu devras nettoyer.

Douglas fit un petit signe de tête penaud et prit sur le vif.

- Et tu vas arrêter de fréquenter Brodie, reprit-il.

Malheureusement… Douglas n’était pas d’accord. Il avait deux moines comme ainé. Les deux n’avaient pas d’attirance particulière pour autrui et il avait dû apprendre à la dure ce qu’était une érection du matin. Ses frères n’en avaient, apparemment, jamais eu. Logan lui avait parlé de ce fait. La demisexualité pour Benedict, et un groooooos trauma dans la tête d’Ethan, les empêchait d’avoir des désirs soumis à leur hormone. Lui ? Il avait eu sa première érection à quinze ans, quand il avait essayé de trouvé Logan pour une histoire de maladie et qu’il n’avait trouvé que Brodie dans un bordel. C’était l’écossais qui lui avait fait son développe sexuel, en lui trouva sa première partenaire et en lui expliquant les raisons d’apprécier le sexe. Il avait aussi pu demander à Mia, qui avait –après un moment de gêne absolu- accepté de lui parler du sexe.

- Je…
- Et tu vas arrêter de fréquenter Mary, conclut son frère.
- Non.
- Non ? Elle est pure et vierge, Douglas, continua-t-il sans hausser le ton, tu n’es pas un pervers sans principe qui prend la vertu d’innocente pour s’amuser. Alors arrête avant qu’il ne soit trop tard.
- Ce n’est pas ça.
- Pas quoi ?
- Pas pervers.

Ethan haussa un sourcil et se leva après avoir vider son verre. Pour lui, le sexe sans amour avait un lieu avec la perversion, mais il n'était pas le plus doué pour en parler, lui qui ne ressentait rien en règle général. Il pensait simplement qu'il fallait aimer pour coucher, et que sinon, c'était pervers. Comme pour Wanda que Douglas inviter toujours à venir pour s'épancher dans son lit. Il plaça son verre sur le bar avant que Douglas ne lui attrape son bras.

- Ne le dis pas à Benedict, supplia-t-il.

Ethan s’arrêta d’avancer pour le regarder. Jamais, JAMAIS, Douglas n’avait menti ou omis quelque chose à son frère. Même le sexe, ils en parlaient ensemble, mais les deux ainés acceptaient leur inexpérience. Ethan et Benedict connaissaient Wanda, connaissait de nom la femme qu’aimer Wanda. Ils connaissaient toute la vie de Douglas. Pourtant…

- Explique-moi.

Alors, Douglas lui tendit son verre qu’il n’avait pas touché et Ethan repartit à sa place. Là, Douglas se mit à faire les cent pas pour remettre de l’ordre dans ses idées. Il marche, d’un côté, puis de l’autre, revient, ouvre la bouche pour commencer à parler pour repartir dans son esprit. Pendant ce temps là, Ethan attend. Jusqu’à ce que Douglas trouve comment expliquer tout ça.

- Elle m’aime, commença-t-il. Pas simplement comme un ami. Elle m’aime. Et elle me l’a déclaré. Et quand elle me l’a déclaré, je me suis rendu compte que personne ne m’aime. Pas de cet amour là. Tu as vue Elizabeth et Benedict ? Tu l’entends parler d’elle ? Ose me dire que ça ne te donne pas envie, à ton tour, d’être aimé comme ça. J’étais déjà en train de ressentir une rancœur malvenue et douloureuse contre Benedict. Et là, elle m’avoue qu’elle m’aime. Je me suis senti bien, et heureux, de cette amour qu’elle me porte.
- Alors ne joue pas avec elle.
- Mais je ne l’aime pas, se défends Douglas. Pas comme ça. Alors je lui ai dis, faites moi vous aimer. Rendez-moi amoureux de vous. Et elle a accepté.
- Le sexe n’est pas l’amour et tu le sais.
- Je le sais ! Mais, elle veut tout me donner, Ethan, même sa vertu, son corps, son âme. Et moi, je la trouve vraiment sexy. Alors, pourquoi ne pas lui apprendre à se sentir femme pendant qu’elle cherche à me faire tomber pour elle ?
- Ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas parti de la noblesse que tu peux la déflorer.
- Je sais. Je ne compte pas lui prendre sa vertu… SAUF, il insista sur ce mot, si je suis amoureux d’elle. Alors crois-moi que je lui prendrais sa vertu, que je la posséderais, et qu’ensuite, je l’épouserais.

D’un coup, il réalise. Ethan et Benedict, bien que conscient que la société n’était pas idéal, était le genre personne qui suivait les règles. Benedict se mariait par contact… Ethan le risquait aussi. Alors… pouvaient-ils accepter un mariage avec une servante. Le si rare sourire d’Ethan se dessina sur ses lèvres et Douglas prit une bouffée d’oxygène, il n’avait pas remarqué avoir arrêté de respirer.

- On trouvera un moyen, si ça arrive, proposa Ethan. Et pourquoi tu ne veux pas le dire à Benedict ? Il ne sera pas contre ton entreprise, et on sait que tu tiendras ta promesse.
- Parce que pour une fois, quelqu’un m’aime, et j’ai envie de me débrouiller tout seul. Tu es le genre à observer et ne rien faire, sans offense, mais Benedict…

Benedict serait déjà en train de prévoir comment les marier avant même que Douglas ne tombe amoureux, pensa Ethan. En effet. Parce qu’il était le genre à devoir préparer les choses pour les protéger. D’ailleurs, cela n’étonnerait pas Ethan que son ainé est prévu encore plus de chose pour tout le monde. Ethan, de ce fait, était un observateur plus qu’un manipulateur. Il fit un signe de tête.

- Va dans ta chambre, sale morveux, marmonna-t-il avant que Douglas ne s’approche pour lui embrasser la joue.

Il allait partir mais se retourna pour prendre le drap qui avait les preuves de ses actions avec Wanda et parti pour les laver avant d’aller dormir. Il ne laissait que rarement des preuves de ses plaisirs charnels aux yeux de tous. Là, Mary avait fait griller son cerveau. Alors qu’il grimpe dans sa chambre, il se demande si elle s’est caressée en pensant à lui… Il s’arrête au milieu du couloir. Il voit la rougeur sur ses joues, il sent sa manière de se contracter sous ses lèvres, il se souvient de son expression horrifié quand il avait voulu la toucher, la zone « souillé ». Non. Elle n’avait certainement pas du se caresser. Elle ne devait même pas y penser puisqu’il ne lui avait pas encore expliquer ce magnifique organe féminin qui leur permettait de se donner du plaisir. Il fit le reste du chemin jusqu’à la laverie en sifflotant et lava le tout avant de rejoindre sa chambre. Il se jeta dans son lit après avoir prit un bain, et lui, beaucoup moins innocent qu’elle, se caressa toute la nuit en pensant à elle. Il était nu et avait laissé la fenêtre ouverte pour qu’une brise calme la chaleur de son corps. Il eut un sourire. Vraiment… il ne lui prendrait pas sa fleur intime, mais il aimerait qu’elle sache comment fonctionne le sexe, sans amour. Et qu’elle lui apprenne le sexe, avec.

Le lendemain, il sentit une présence dans sa chambre. Ouverte et froide, il n’avait pas fait l’effort de se mettre en pyjama. Emberlificoté dans ses draps, il avait laissé son torse nu. Il sentit la présence s’approcher. Elle dit quelque chose. « An… vers… lass ». Qu’est-ce qu’il irait faire à Anvers ? Et pourquoi lui parles-t-on de « Lass » ? Le seul à utiliser ce terme était Brodie, et il n’avait pas l’impression que la voix fut masculine. Surtout, cette voix l’attira alors qu’elle lui toucha le bras. Comment une voix pouvait lui toucher le bras ? Il était une heure trop tôt du matin… Quelque chose comme dix heures à en croire les piaulements des oiseaux. Il grogna doucement du refus de se réveiller totalement. Non. Il était parfaitement à l’aise là. Alors que la voix lui caressa à nouveau l’épaule, dans un geste intime et qu’il ressentit comme une caresse, son corps réagit tout seul. Si la voix délicieuse venu l’embêter ne voulait pas partir, alors il allait l’attraper.

D’un mouvement rapide, alors qu’il dormait sur le dos, il attrapa la voix qui poussa un petit cri avant de l’enfermer dans ses bras en montant dessus. Il était en califourchon sur elle et posa la tête sur le torse étrangement arrondi. C’était une poitrine, mais son esprit était trop embrumé par le sommeil pour en voir là autre chose qu’une oreille bien plus agréable. L’odeur qui se dégageait de la jeune femme, parce qu’il savait sans le savoir de qui il s’agissait était absolument enivrante et il savait déjà avoir une érection à cette proximité. Il huma l’air, mais une autre odeur était dans les environs. Il ouvrit à peine les yeux.

Il avait emprisonné Mary sous son corps, les mains sous ses épaules pour pouvoir poser la tête sur son sein si douillet. Son sexe reposait entre ses jambes, mais n’était clairement pas au repos, surtout de bon matin alors que la nuit avait été bercée par la jouissance imaginé par Douglas. Mais il y avait plus.

Là, entre ses yeux mi-clos, il y avait une pâtisserie avec une unique bougie qui avait été renversé. La bougie était éteinte et la pâtisserie, une tarte citron meringué, -son dessert favori- coulait sur une peau lisse. Sans réfléchir, il approcha sa langue de son met favori et se mit à nettoyer la zone avec une délicatesse absolue. Quand il entendit la jeune femme gémir, il comprit ce qu’il s’était passé, comment et pourquoi.

Elle était venue avec un gâteau pour son anniversaire. La phrase qu’il avait entendu dans la brume de son sommeil devait être « Joyeux anniversaire Douglas ». Quand elle l’avait réveillé, il l’avait attrapé et le dessert était tombé sur sa peau. Jamais tarte au citron n’avait été plus délicieuse. Conscient de leur proximité, comment faire autrement alors qu’il l’écrase, il continue de lécher la peau avant de relever les yeux, très clairement réveiller, vers la jeune femme et de lui faire un sourire aguicheur.

- Voulez-vous un cours de danse de bon matin en devenant mon dessert ? Faites attention, je pourrais croire que vous ne vous intéresser qu’à la danse et plus à mon cœur, taquina-t-il avant de lécher l’unique perle de citron qui descendait vers la courbe parfaite de ses seins. En reste-t-il ?

Il relève la tête et voit une partie du dessert contre le drap. Il l’attrape et vient le remettre sur la poitrine de la jeune femme avant de sourire. Il faisait couler les miettes plus bas dans son décolleté, sans pour autant dévêtir la jeune femme.

- Bien mieux. Je ne suis pas un homme du matin, voyez-vous. Venir ainsi me donner des idées particulièrement osées.

Et il reprit son nettoyage alors même que c’était lui qui venait de la salir. Il le faisait avec méthode, même s’il laissait les goutes de citron tombaient de plus en plus bas. Il la voulait nue. Il la voulait le chevauchant. Il la voulait jouissant pendant qu’il la retenait. Et il réalise qu’il ne devait pas mélanger son désir sexuel avec Mary. Pas tant qu’elle n’avait pas réussi à le faire tomber amoureux. Il n’était pas un homme qui prenait la vertu sans mariage. Et il ne voulait pas d’un mariage sans amour. Il finit de lécher avec précision avant de poser sa tête entre ses seins et de lui faire un sourire mutin.

- Comptez-vous me rendre fou avec votre corps pour me faire tomber amoureux ? J’aimerais savoir vos projets et vos idées. Bien que vous faire danser m’enchante et me réveille, je doute que mon cœur se retrouve dans la balance.

Il voulait qu’elle y arrive pourtant. Il le savait au fond de sa tête. Il voulait qu’elle vienne à réussir pour pouvoir dire « je suis amoureux ». Et « elle m’aime ». Parce que c’était deux idées qui ne lui avaient jamais effleuré l’esprit avant de voir Benedict et qu’il jalousait avec de plus en plus de rancœur. Il voulait être aimé, pour lui. Et il voulait aimer. Il voulait qu’elle réussisse mais il n’arrivait pas à se forcer.

- Mais je suis ravi de voir que, cette fois-ci, vous m'êtes revenu rapidement.

Posé à côté d'eux, sur le lit, se trouvait une peluche singe qui avait eu l'occasion d'être la victime des câlins, platonique, de Douglas dans la nuit. D'ailleurs, ne l'avait-il pas enlacé contre lui quand elle était arrivé dans la chambre ?


I'm born again.
I'm on the mend
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Dim 7 Juil - 12:03

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et j'ai bon espoir de vivre une idylle avec mon prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance

- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches

- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre

- Elle n'a aucune expérience en amour

- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire

- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde
D'une main fébrile, Mary referma derrière elle la porte du petit salon, laissant les frères entre eux, avant de se laisser glisser contre pour reprendre son souffle. Ses cuisses tremblaient. "Par tous les Dieux..." souffla-t-elle. Elle sentait son cœur débordant d'amour, mais aussi d'un autre sentiment délicieux qui semblait s'être calmé à l'instant même où Douglas avait cessé de la toucher... Que diable venait-il de se passer ? La pauvre domestique n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans ses idées. Elle ne pensait qu'au souffle de Douglas qui l'avait effleuré. Ethan Berrygreen n'aurait pas pu arriver à pire moment. Désormais, Mary ne ressentait plus que le vide de l'absence de son beau prince. Elle avait appris des choses, ou du moins avait-elle pu mettre des mots sur certaines actions qu'elle avait vues entre Wanda et Douglas plus tôt. Ainsi donc, si elle avait été incapable de jouir, les deux amants, eux, s'en étaient donnés à cœur joie. Oh, elle était ravie d'apprendre qu'elle ne s'était pas salie ! L'Adonis lui avait assuré qu'elle ne s'était pas souillée et que toutes les femmes se retrouvaient ainsi humides quand elle désirait un homme. Mary ignorait encore, naïve et inexpérimentée qu'elle était, que le désir n'était pas qu'une question de genre. Pourtant, si Douglas avait été une femme, elle aurait eu exactement les mêmes sentiments à son égard. Elle l'aurait aimé et désiré comme maintenant.

Le désir, l'envie de l'autre... Voilà qui était des sensations nouvelles et bien curieuses pour la jeune femme qu'elle était. Les papillons dans son bas-ventre étaient-ils liés à l'amour ? Au désir ? À l'envi ? Était-ce les trois à la fois ? L'ingénue n'en savait encore rien. Elle regrettait que Douglas n'ait pas eu l'occasion de la faire jouir, car elle aurait bien voulu que son corps se courbe vers les étoiles. Oublierait-elle jusqu'à son nom ? Tremblerait-elle comme Wanda ? Râlerait-elle comme son beau prince en se tendant ? Elle fit la moue en réalisant une nouvelle fois la mesure de son inexpérience. Je croyais que tu allais faire en sorte de me faire tomber amoureux de toi, pourquoi parles-tu de si tu n'y arrives pas ? La jolie rousse soupira en laissant l'arrière de son crâne reposer contre le bois de la porte. Doucement, elle ramena ses genoux contre sa poitrine et observa les étoiles à travers l'immense fenêtre devant elle. Était-il seulement possible que Douglas tombe un jour amoureux d'elle alors que des femmes comme Wanda existaient ? Wanda, qui savait le faire jouir. Wanda, dont le corps semblait compléter celui de Douglas. Wanda, sa maitresse, tout simplement. Son cœur se serra. Même si Mary ne voulait pas perdre, elle avait conscience que Wanda la devançait sur un million de choses. Pourrait-elle un jour ne serait-ce qu'arriver à sa hauteur ? La servante en doutait fortement et ses yeux se voilèrent de larmes sans qu'elle n'en saisisse réellement le sens. Pour la première fois, Mary ressentait que l'amour pouvait blesser et faire souffrir.

Des voix lui parvinrent et elle ne put s'empêcher de surprendre la conversation des frères sans vraiment le vouloir. Tu vas arrêter de fréquenter Mary. L'ingénue se raidit. Un seul mot lui vint à l'esprit et Douglas prononça exactement le même à haute voix. Non. Elle ne put empêcher un petit sourire devant leur refus catégorique commun. Doucement, elle ramena sa crinière sur l'une de ses épaules, dégageant une oreille pour mieux écouter la suite.

Elle m'aime. Pas simplement comme un ami. Elle m'aime. Oui. Mary aurait pu rentrer dans la pièce en cet instant pour confirmer ce que disait Douglas. Elle l'aimait tellement que son cœur saignait qu'il soit aussi loin — et loin signifiait juste être derrière la porte, inconscient de la présence de l'ingénue. Je me suis senti bien, et heureux, de cet amour qu'elle me porte. Oh, elle le lui dirait autant de fois qu'il le faut, si cela pouvait l'aider à tomber amoureux à son tour. Mais je ne l'aime pas. Pas comme ça. Évidemment. Un beau prince ne pouvait décemment pas regarder une domestique alors que Cendrillon se trouvait quelque part à l'attendre. Si je suis amoureux d'elle... Je lui prendrai sa vertu, je la possèderai, et ensuite, je l'épouserai. L'épouser ? Elle ? Une simple domestique ? Elle rougit en pensant qu'elle adorerait plus que tout que Douglas la possède — s'il tombait amoureux d'elle, puisque cela semblait être la condition qu'il s'était imposée.

Va dans ta chambre, sale morveux. Oops. Mary se leva d'un bond, paniquée à l'idée d'être surprise une nouvelle fois en train d'épier. Elle courut rejoindre Elizabeth, les joues rouges et le souffle court.

-

"Qu'est-ce que c'est ?" demanda sa maitresse d'un œil quelque peu inquisiteur, tandis que Mary dégageait son cou trempé de sueur. Laver les cheveux d'Elizabeth n'était pas une mince affaire. La jolie rousse cilla et adressa un regard confus à son amie. "De quoi parlez-vous, mademoiselle ?" D'une main, la blonde attira Mary devant le miroir qui faisait face à la baignoire. "Cette marque dans ton cou ? Qu'est-ce que c'est ?" L'ingénue se renfrogna avant de s'approcher de la glace pour mieux s'observer. Ses doigts effleurèrent la marque violacée qui avait éclos sur sa peau. Elle pencha la tête sur le côté d'un air curieux, avant que la bouche de Douglas ne lui revienne en mémoire. "Oh." Elle se retourna vivement, pivoine, les doigts collés contre son épiderme pour en dissimuler la trace. "Je me suis cognée." mentit-elle - et elle mentait extrêmement mal. "Mary." Cette dernière sursauta face au sourire carnassier de sa maitresse, elle se doutait fortement de qui était le vilain petit singe qui avait bien pu ravir un peu de l'innocence de sa douce amie. Et elle allait se venger en le torturant gentiment. "Nous devrions te trouver une tenue un peu plus appropriée à la chaleur étouffante de l'été."

-

Oh, cette nouvelle robe était bien plus légère et agréable à porter. Adieu, les tonnes de jupons. Adieu, les cols montant en haut du cou. Ce vêtement lui offrait une fluidité de mouvement très appréciable. Un corset rehaussait sa poitrine, qui était elle-même un peu trop découverte, pensa Mary, car elle sentait la morsure du vent là où elle ne l'avait encore jamais ressenti auparavant.

Elizabeth avait souri de toutes ses dents, soulignant à quel point ce nouvel habit épousait parfaitement les formes de sa jolie domestique. Elle était adorable. Non. Elle était à croquer, et la future femme du duc de Berrygreen s'en félicitait.

Douglas ne resterait pas de marbre face à un tel spectacle.

-

Ainsi donc, nouvellement vêtue, Mary avait mis un point d'honneur à respecter la promesse qu'elle s'était faite à elle-même la veille. Douglas méritait un petit-déjeuner d'anniversaire. Non. Il méritait une journée d'anniversaire. Et Mary allait lui proposer de passer cette journée avec elle, car aujourd'hui était son jour de congé, jour gracieusement offert par Elizabeth...

Aussi, elle s'affaira, avec l'aide de Mia, à cuisiner le dessert favori de Douglas. La nurse de ce dernier ne put s'empêcher de penser que son dessert favori ne serait plus la tarte meringuée au citron pour très longtemps. Elle chantonnait, observant le sérieux avec lequel Mary cuisinait avec une lueur amusée, tandis que sa fille faisait mille dessins pour l'anniversaire de Doudou.

Mary chargea le plateau d'une assiette d'œufs sur le plat, de bacon doré à souhait, de café, de thé, mais aussi de la petite tartelette agrémentée d'une unique bougie. Elle sourit, ravie, et trottina jusqu'à la chambre du beau prince en fredonnant. La jolie rousse toqua, bien que ses bras étaient fort chargés, et elle entra après avoir passé un visage curieux à travers l'embrasure de la porte.

Il était là, profondément endormi, et sa beauté n'en était que d'autant plus saisissante. Le voir ainsi étreindre la peluche qu'elle lui avait tricotée fit danser les papillons dans son bas-ventre. Bordel, elle l'aimait à en mourir. Il était adorable. Il méritait que le monde tombe à ses pieds.

Doucement, Mary déposa le plateau à même un petit buffet sur lequel trônait un ouvrage enseignant les bienfaits d'herbes médicinales. La tartelette au citron dans une main alors que sa main libre cachait la flamme de la bougie pour que le vent ne l'éteigne pas, elle s'approcha du lit sur la pointe des pieds en chantant doucement. "Joyeux anniversaire..." Chaque pas était accompagné d'une parole chantante, jusqu'à ce que Mary pose un genou à terre, juste à côté du lit. Ses yeux observèrent les traits paisibles de son beau prince et elle pensa un instant à le réveiller d'un baiser. Une autre fois. Quand il sera amoureux.

"Joyeux anniversaire, Douglas..." murmura-t-elle, persuadée qu'il ne l'entendrait pas prononcer son prénom. Elle aimait comme il sonnait sur sa langue. Elle aimait comme cela sonnait juste qu'elle le prononce aussi naturellement. Ses doigts effleurèrent le bras du jeune homme, et il grogna comme un enfant, refusant d'ouvrir les yeux. Alors, Mary gloussa et sa main libre se posa sur son épaule avant d'y tracer de tout petits cercles pour l'inciter à reprendre contact avec la réalité. "Monseigneur..."

Une brise taquine éteint la bougie au moment même où le beau prince se saisit de sa domestique pour l'attirer dans son lit. Cette dernière étouffa un cri de surprise et elle cilla en sentant le poids de Douglas contre son corps. Diantre. "M-M-Monseigneur !" Allaient-ils danser de si bon matin ? Mais Mary avait autre chose de prévu, cette perspective chamboulait tous ses plans ! Le souffle court, elle rougit en observant la vitesse à laquelle sa poitrine se soulevait délicieusement contre le visage du bel Adonis. Leurs regards se rencontrèrent enfin et Mary trembla contre lui devant l'intensité de ses prunelles. Wow. Douglas était un véritable dieu vivant. Il n'existait personne de plus beau. Personne d'aussi beau. Il était le maître de l'univers - de SON univers. Dans un autre monde, un ange ne put qu'approuver de telles pensées.

Débarrassée de ses épaisses couches de jupons, Mary hoqueta en sentant la dureté du jeune homme contre son bas-ventre. Les hommes bandent quand ils ont envie de danser ou de baiser. Merde, elle ressentait son érection vraiment très proche, maintenant, d'autant plus que le bel Adonis était complétement nu. Les hommes avaient-ils si souvent envie de danser ? La jeune servante s'empourpra.

Le petit gâteau d'anniversaire avait été ruiné dans sa chute, couvrant le cou de Mary d'une crème acidulée. Quand la langue de Douglas vint récolter son dû — car, oui, cela lui était dû — elle s'arqua contre lui, surprise. La jolie rousse gémit. La langue du beau prince couplée à la dureté reposant contre son entrejambe n'était pas quelque chose qu'elle pouvait décemment ignorer.

Les prunelles se rencontrent à nouveau, et Mary sait alors que son beau prince est désormais tout à fait conscient. Son sourire lui coupe le souffle et elle soupire contre ses lèvres, fébrile et pantelante. "U-Un cours de danse d'aussi bon matin ne serait-il pas inconvenant, monseigneur ?" murmura-t-elle à la hâte avant de se mordre la lèvre en sentant la chaleur de sa langue descendre sur sa poitrine. "Je ne suis pas venue jusqu'ici pour cela... Je voulais vous proposer de venir-" tenta-t-elle d'expliquer avant que les doigts de Douglas ne la coupent en étalant de la crème acidulée à même sa poitrine. "D-De grâce, je n'arrive pas à me concentrer..." bégaya-t-elle avant de gémir d'une manière tout à fait obscène quand il se pencha sur sa poitrine pour récolter ce qu'il avait semé. Ressentait-il l'état à laquelle il réduisait ses dessous en la traitant aussi délicieusement ? Elle espérait que oui, mais aussi que non, quelque peu gênée. Sa poitrine dressée frotta contre son corset, et elle trembla en tentant de refermer ses cuisses. Impossible, cependant, car Douglas campait entre elles. Ils se regardèrent, lui, taquin, elle, troublée par le désir latent qu'il faisait naître en elle. "L-La fête aux lanternes..." balbutia-t-elle, l'esprit embrumé. "A-Aujourd'hui, ce soir..." La jolie rousse ne semblait plus à même de formuler des phrases complètes.

Haletante, Mary posa alors une main sur son cœur pour reprendre son souffle et tenter de calmer ses battements agités. "D-Dans un village voisin, se déroule un festival auquel les amoureux sont à l'honneur..." Doucement, elle encadra le visage de Douglas de ses paumes et posa ses lèvres sur les siennes pour se calmer, en une douce caresse chaste. "A-Accepteriez-vous de m'y accompagner, monseigneur... ?"

Comment aurait-il pu lui refuser une demande aussi candide ?

-

Le festival des amoureux, comme l'appelaient les riverains, était réputé pour son magnifique lancer de lanternes en papier à la nuit tombée au bord du lac, les plus intrépides pouvaient louer une barque pour s'isoler un peu plus loin afin de les relâcher en toute intimité.

La journée, comme toute fête de village qui se respecte, les villageois festoyaient en buvant et en se restaurant. On dansait, chantait et riait. L'atmosphère était légère et propice à la naissance de relations nouvelles.

Mary virevoltait, rayonnante, en saluant des visages familiers. Charles la souleva dans ses bras puissants en la faisant tourner et elle rit. Il regarda Douglas de haut en bas, puis de bas en haut, avant de froncer les sourcils devant la teinte violacée qui ornait le cou de sa douce amie.

Les tons orangers de sa nouvelle robe la rendaient particulièrement remarquable. D'autant plus qu'elle contrastait avec les tons rosés et rouges qui dominaient l'ensemble de la fête.

La main de Douglas dans la sienne, la jolie rousse attira le beau prince vers un étal familier où elle acheta un collier de fleurs pour une pièce d'argent. Elle sourit en pensant qu'elle n'avait jamais si bien dépensé son salaire de toute sa vie. "Une des traditions du festival veut qu'une femme offre un collier fleuri à l'élu de son cœur." expliqua-t-elle en passant avec une douceur infinie le collier autour du cou de Douglas. "Et vous êtes l'élu de mon cœur, monseigneur." conclut-elle en hochant la tête. Elle avait hâte qu'ils assistent au lâcher de lanternes, ce soir.

D'une main douce, mais certaine, elle le guida à travers le festival. Elle lui fit goûter une pomme d'amour, avant de lui offrir du cidre. Au loin, des villageois dansaient autour d'un feu de joie. Derrière eux, à la lisière du village, se trouvait un labyrinthe dans lequel les amoureux pouvaient jouer à des jeux innocents comme une partie de cache-cache, ou encore se promener, ou même danser – à l'abri des regards. Innocemment, inconsciente des sous-entendus que sa prochaine phrase pouvait soulever, Mary pencha la tête sur le côté en tirant doucement Douglas par sa manche pour attirer son attention. "Que souhaitez-vous que nous fassions en attendant le lâcher de lanternes, monseigneur ?"

Eurydice Hodges, dont le visage était serein et sans aucune cicatrice, aimait à peindre les couples du festival, qu'elle observait en silence. Le lâcher de lanternes était à couper le souffle et elle le retranscrivait sur toile chaque année.

Elle ne sut jamais expliquer pourquoi son coeur se serra quand elle peignit Mary et Douglas.
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