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"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Ven 5 Juil - 14:57

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La perdre n’était pas envisageable. Angelica était devenue essentielle à sa vie. Elle était cette femme qui avait su le percevoir au-delà des apparences et qui lui avait appris à aimer d’une manière si unique, qu’il avait finit par lui appartenir corps et âme. Ce n’était pas seulement son cœur qu’elle détenait aujourd’hui, c’était lui dans son entièreté. Donc envisager que leur relation puisse avoir un terme autre que la mort n’était pas envisageable pour Edward. Pourtant, à poursuivre ainsi à la pousser dans ses retranchements parce qu’il était incapable de réprimer ses émotions lorsque cela la concernait de près ou de loin, risquait bel et bien de nuire à leur relation, et la détruire peu à peu, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’existence. En se laissant dicter sa conduite par ses ressentiments, il avait laissé à penser à la jeune femme, qu’elle n’était qu’un jouet à ses yeux. Un constat qui l’avait éprouvé et l’avait contraint à réfléchir au cours de ces derniers jours sur son comportement. Angelica n’avait jamais été un vulgaire objet dont il usait lorsqu’il le décidait, pour la délaisser lorsqu’il en avait assez. Elle était tout pour lui. Et bien qu’Angelica savait qu’il n’avait jamais désiré lui faire du mal en la faisant se sentir comme un rien à ses yeux, il n’éprouva aucun soulagement. La douleur ne faisait que croître à ces mots. Il éprouvait la désagréable sensation que peu importe ce qu’il pouvait faire ou dire, elle n’aurait de cesse de lui pardonner par amour pour lui… Edward n’ambitionnait aucunement à devenir le prochain homme à la détruire, à l’instar de son ex-petit-ami. Même si l’animosité n’était pas un sentiment sain, celui de pardonner aveuglément était tout aussi néfaste. Sans s’attarder outre-mesure sur le tourment qu’il éprouvait en son sein, le politicien se justifia sur sa réaction disproportionnée, mais pas moins légitime, le soir de leurs retrouvailles.

Les sourcils au milieu du front, une lueur d’incompréhension voila ses prunelles azurées jusqu’à ce qu’elle vienne éclaircir ses propos en exposant le fond de sa pensée. Edward esquissa un sourire « Nous avions lié une amitié basée sur un respect mutuel ». Pour autant, la jeune femme qui embrassait actuellement son torse nu n’avait rien à craindre. Il n’appartenait pas à la catégorie de ces hommes qui avaient pour habitude d’attiser la jalousie. Elle était la seule et l’unique. Angelica prit place à califourchon sur ses hanches, lui offrant une vue imprenable sur son corps nu et ses courbes parfaites. D’un geste, il plia son bras derrière sa tête pour la surélever légèrement et déposa son autre main sur sa cuisse. « Je l’ignorais » déclara-t-il simplement. « Tu n’as rien à me promettre Angelica. C’est à lui de me contacter pour m’assurer qu’il n’a eu aucun geste à ton encontre ». C’était Adam qu’il suspectait d’avoir des sentiments pour celle qu’il aimait. Par conséquent, il attendait que l’auteur se comporte tel un homme et avoue face à lui qu’il ne s’était pas fourvoyé, mais qu’il se réprimerait en présence d’Angelica. Par respect pour lui et leur amitié. Pas l’influenceuse. Un soupir lui échappa et il se redressa, l’invitant silencieusement à le délaisser. Il s’extirpa des draps de satin et récupéra son boxer au sol, puis son pantalon de smoking et tout en nouant sa ceinture autour de sa taille, Edward posa ses prunelles saphirs sur la femme encore nue dans son lit « Je sais que tu m’aimes Angie. Crois-moi que j’en ai conscience » et se rapprocha, ses jambes rencontrant le cadre du lit « Mais je ne veux pas d’une relation dans laquelle tu acceptes tout de moi, que tu me pardonnes aveuglément mes erreurs parce que ton cœur m’a choisi moi. Tu n’as pas le droit de t’effacer par amour. Je ne suis pas Travis et tu n’es plus cette Angie-là. Tu es… ». Il leva les yeux au plafond en poussant un énième soupir, et reporta son attention sur la jolie rousse « Tu es une femme libre et libérée de toute entrave. Une femme pétillante et souriante, pleine de vie, qui aime les gens et qui prend soin d’eux. Une femme douce et tendre, qui n’hésite pas pour autant à tenir tête à l’homme qu’elle aime parce qu’il a été odieux à son égard. Je veux que tu me détestes, que tu m’obliges à réfléchir sur mes actes, que tu me laisses t’offrir des fleurs ou un dîner aux chandelles pour me faire pardonner. Je veux que tu sois capable de rester calme malgré la tempête, et me gifler si je deviens l’homme que tu ne mérites pas après une journée difficile. Ne me pardonne jamais parce que tu m’aimes Angelica, ne me laisse jamais abuser de ta patience, de ton amour » et glissa ses mains dans les poches de ce qu’il reste de son smoking « Si tu n’es pas prête à cela, alors … Notre histoire se termine ici la mia luce. Je ne serais pas l’homme qui détruiras la si belle personne que tu es devenue ». Il l’observa en silence quelques instants, et décida qu’il était temps pour lui de quitter la pièce. Il trouva refuge dans son antre, son bureau. Toutefois, il ne s’attabla pas derrière l’imposant meuble en bois massif, mais derrière le piano qui trônait à proximité de la bibliothèque. Il laissa ses doigts s’aventurer sur les touches noires et blanches, jouant la mélodie de Comptine d’un autre été, l’après-midi.

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Charly
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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie savait que la conversation allait être complexe. Elle n’avait cessé d’y penser durant ces journées loin de lui. Elle l’avait laissé en plan devant la bâtiment parce qu’elle détestait être en colère et qu’elle n’avait pas voulu prononcer des mots trop fort. Sur le coup, elle n’avait pas comprit pourquoi Edward s’en était prit à Adam. Visiblement, il avait été capable de voir ce qu’elle n’avait vu. Adam nourrissait une attirance pour sa personne. Elle n’avait rien vu. Rien suspecté. Allongée sur Edward, elle évoqua la conversation qu’elle avait eu avec l’écrivain. « -il le fera, j’en suis certaine. » Adam était à classer dans la catégorie des hommes bien. Il avait parfaitement comprit l’attitude d’Edward, bien mieux quelle, ce soir là au gala. La jeune femme était persuadée qu’il prendrait contacte avec le politicien afin qu’il puisse lui présenter des excuses ou des explications.

Angie avait opté pour la décontraction, ne souhaitant pas d’une nouvelle dispute. Mais visiblement, ses mots venaient d’agacer Edward. A nouveau, elle était dans l’incompréhension. Il devait pouvoir le lire dans son regard alors qu’elle se retrouvait seule au milieu des draps froissés. Elle remonta ses jambes sous son menton, l’observant de vêtir de nouveau. « -alors où est le problème ? » finit elle par demandé. Une plissa les yeux en l’écoutant. Les mots qu’il employa, étaient fort de sens. Elle tenta de les imprégner dans son esprit, de les comprendre convenablement. Comment pouvait il lui demandé cela alors qu’ils savaient l’un comme l’autre qu’il n’aurait jamais offert des fleurs ou un diner pour se faire pardonner. Il lui avait démontré qu’il préférait la laisser partir, sans se battre ne serait-ce qu’une minute pour elle ! Encore une fois, il baissait les bras et préférait partir. Elle ne fit pas un geste pour le retenir.

Après quelques secondes, Angie se laissa tomber dans les oreillers, soupirant face à ce qu’il venait de dire. Que pouvait-elle dire ou faire ? Elle avait cette détestable sensation de ne jamais faire les choses convenablement. Qu’à chaque fois, on attendait autre chose d’elle. Ce qu’il venait de faire, c’était de poser un ultimatum. Que devait-elle faire ? Accepter ? Le quitter ? Les notes de musique qu’elle entendit s’élevée dans l’air lui vrillèrent le cœur. Pourquoi est ce que tout était si complexe ? De longues minutes passèrent ainsi, sans qu’elle ne bouge. Après un long soupire, elle finit par se lever et enfiler un peignoir en soie. Elle s’aventura dans le couloir, se rapprochant du bureau, se rapprochant de la musique, se rapprochant de lui. Angie resta devant la porte sans oser frapper ou encore l’ouvrir. Elle ferma les yeux, l’imaginant au piano. Lentement, elle posa sa joue contre la porte, et sous la légère pression, celle-ci grinça. Merde. Quelle discrétion. De nouveau, elle n’osa pas bouger. Entrer ? Faire demi-tour au plus vite ? Est-ce qu’elle était prête à répondre à ce qu’il lui avait dit. Elle se retrouvait là, pétrifiée sur place, incapable de savoir quoi faire ou quoi dire…



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Ven 5 Juil - 15:59

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ses doigts caressèrent habilement les touches noires et blanches de l’imposant piano qui trônait dans un coin du bureau. Cela faisait une éternité qu’il ne s’était pas assis face à l’instrument pour se perdre dans le jeu d’une mélodie. Hésitant sur les premières touches, il retrouva bien vite l’aisance qui le caractérisait et se laissa porter par la musique. Dans cette petite bulle de quiétude hermétique au monde extérieur, Edward laissa ses pensées se volatiliser au grès des notes. Il repensa à sa rencontre avec Angelica, aux débuts de leur cohabitation, aux sentiments qui avaient peu à peu évolués à son contact. Inéluctablement, il se laissa porter jusqu’au gala de charité qui avait laissé leur relation en suspens, puis à ce soir où il avait posé un ultimatum à la femme qu’il aimait tant. Tout simplement parce qu’il connaissait son histoire, la manière dont cet homme l’avait détruit et le temps dont elle avait eu besoin pour se retrouver et s’aimer de nouveau. Il ne serait pas cet individu. Celui qui la détruirait une fois encore parce qu’elle était prête à toute accepter de lui, même le pire, par amour. Edward était prêt à se battre contre vents et marées pour cette femme, mais pas tant qu’elle n’aurait pas choisi de rester la femme dont il était tombé amoureux, peu importe ce qu’elle éprouvait pour lui. Il ne voulait pas d’une femme aveuglée par ses sentiments, mais Angelica. La force de caractère nuancée de douceur et de tendresse.

Ce soir, en apercevant cet homme à ses côtés, tel un prédateur auprès de sa proie, Edward avait compris qu’il était prêt à tout pour elle. Elle était sa femme, elle était sienne. Ces mots n’avaient pas été choisi par le hasard. Il avait pensé chacun d’entre eux. Il était prêt à devenir la meilleure version de lui-même pour Angelica. Toutefois, il ne voulait pas qu’elle sacrifie une part d’elle-même pour lui. Probablement, que l’influenceuse ne le percevrait pas ainsi et qu’à l’heure actuelle, tandis qu’il pianotait encore sur les touches monochromes de son piano, elle amoncelait l’ensemble de ses effets personnels dans un bagage. Le grincement de la porte mit un terme à ses réflexions et il laissa ses mains suspendues au-dessus des touches. Avec lenteur, Edward se leva de son siège et ouvrit la porte pour apercevoir Angelica qui semblait pétrifiée sur place. Sans un mot, le politicien glissa sa main dans celle de la jolie rousse et l’entraîna jusqu’au piano. Il s’installa de sorte qu’elle puisse prendre place à ses côtés et pianota de nouveau, jetant son dévolu sur Her Aesthetic d’Orpheus.

À la moitié de la mélodie, Edward s’interrompit et se saisit des doigts de la femme à ses côtés, les disposant sur les premières notes « Ton index en premier, puis ton annulaire et … voilà », il lui sourit et plaça de nouveau les mains d’Angelica « Recommence. Index, annulaire et pouce ». Le politicien lui adressa un tendre regard et reprit possession du piano pour enclencher les nouvelles notes, et initia à nouveau l’influenceuse aux premières notes de la mélodie. « Je t’aime » déclara-t-il avec douceur tout en posant ses prunelles azurées sur la femme à ses côtés « Je t’aime depuis ce soir où tu as glissé tes doigts dans mes cheveux pour la première fois. Alors j’ai su. J’ai su que c’était toi. Celle qui me ferait aimer t’aimer… » et reprit le piano. Après avoir pression sur quelques touches, il s’interrompit, laissant reposer ses mains sur ses cuisses « Tu as réfléchis ? ».

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Ven 5 Juil - 17:55

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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La porte avait grincé ! La porte avait grincé bordel de merde ! Comment c’était possible qu’une porte grince dans un appartement tel que celui-ci ?! Plus de musique ! Alerte ! Il n’y avait plus de musique ! Elle s’était fait repérée comme une débutante… Et malgré la panique dans son esprit, Angie était incapable de bouger. Lorsqu’Edward ouvrit la porte, elle grimaça avant de gémir, devant son comportement de boulet. Et pourquoi il était toujours aussi beau torse nu sérieusement ?! Il pensait vraiment que ça allait l’aider ? C’était compliqué de mettre une chemise ?! Peut-être que ça faisait partie de son plan ? Non, mais bordel Angie arrête de délirer cinq secondes… Oh mon dieu, il vient de prendre ma main… Mais qu’est ce qui lui prenait ? Elle avait comme la sensation d’être revenue quelques mois en arrière, alors qu’il lui interdisait fermement de rentrer dans cette pièce, et bien d’autre chose.

Angie s’installa à côté d’Edward, presque timidement, enfin en tout cas mal à l’aise. Pas à cause de ce qu’il lui avait dit une grosse demi-heure plus tôt, mais plus parce qu’il l’avait surprise derrière cette porte. Elle fixa les touches du piano devant elle, avant de regarder les doigts d’Edward danser, sans pour autant qu’elle ne bouge la tête. Elle cligna des paupières lorsqu’il s’arrêta, osant le regard. Lorsqu’il prit ses mains pour les déposer sur le piano, elle bafouilla un : « -oh non… c’est comme la danse ça… » ce qui voulait dire qu’elle était incapable de jouer quoi que se soit, préférant de loin l’écouter faire. Elle se pinça les lèvres, avant de suivre les consignes. Super elle savait fait trois notes ! Youpi ! Elle refit la même chose à la demande d’Edward, avant des poursuivre l’apprentissage sur d’autres touches. Elle laissa presque s’abattre ses doigts sur les pauvres touches en entendant ce qu’Edward ajouta. Avec lenteur, elle tourna son visage vers le sien. Jamais elle n’aurait imaginé ressentir cela en entendant ces mots sortir de la bouche du beau brun.

Elle baissa de nouveau les yeux lorsqu’il la questionna. Elle inspira, soupira et finit par ouvrir la bouche. « -tu veux la vérité ? » commença la jeune femme en sachant qu’il allait dire oui. « -tu m’emmerdes avec ton ultimatum. » il voulait de la franchise. « -j’ai passé pratiquement une semaine à penser à toi, à cette dispute, à me demander comment on allait se retrouver, résoudre ça. » Elle se leva et fit quelques pas à côté du piano, laissant glisser deux doigts dessus. « -tu m’as reproché mon incapacité à accepter la totalité de ta personnalité. Mais tu es en train de faire exactement la même chose. » elle le fixa du regard : « -je ne te pardonne pas parce que je t’aime. Je te pardonne parce que je suis comme ça. Que je suis quelqu’un qui pardonne, parce qu’elle accorde de l’importance aux gens, aux choses. Je te pardonne parce que malgré ce qu’on s’est dit, ma vie est plus belle avec toi que sans toi. » elle leva un doigt : « -ne dit rien. » elle voulait terminer : « -je ne suis pas revenue ce soir, affronter ce gala parce que je suis sous ton emprise. Je suis revenue parce que je t’aime, même si parfois tu es le pire des connards du monde. » à nouveau elle le fixa du regard avec intensité : « -je suis comme ça. Trop gentille, trop douce mais pas trop conne. Je t’avais prévenu, tu es allé trop loin, je me suis éloignée. Cela ne veut pas dire que je veuille tout arrêter. »

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Ven 5 Juil - 20:27

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Alors qu’il n’était encore qu’un enfant, ses parents avaient contraint Edward à choisir un instrument qu’il apprendrait à maîtriser au fil du temps et de cours acharné. Un héritage que la famille Wyler avait à cœur de pérenniser au travers des générations futures. La sienne ne faisait pas exception. Tandis que sa sœur Iris avait jeté son dévolu sur le violoncelle, il avait opté pour le piano aussi hâtivement qu’il choisirait un bonbon dans une boite, avec la sensation que cela ne déterminerait en rien son avenir. Il ne s’était jamais aussi bien fourvoyé de sa vie ! Parce que sans cet instrument, il n’aurait aucunement pris au dépourvu Angelica derrière sa porte, actuellement en train de lui prêter une oreille indiscrète. Bien qu’impassible en apparence, le politicien n’avait pu retenir de sourire intérieurement devant la décontenance qu’elle éprouvait d’avoir été surpris sur le fait. Sans mot dire, il avait seulement glissé ses doigts autour des siens et l’avait entraîné avec lui jusqu’au piano. Un moment d’apprentissage improvisé qui le fit sourire. L’influenceuse était plus à l’aise pour pianoter sur son smartphone que sur un piano. « Tout s’apprend » murmura-t-il. Après tout, Angelica lui avait appris à aimer. À l’aimer elle. D’un amour si fort et unique qu’il n’envisageait plus la vie sans elle à ses côtés. Une déclaration qu’il formula à voix haute pour la première fois depuis le début de leur relation. En cet instant, Edward venait de prononcer ces trois petits mots. Son regard dans le sien, il se contenta de seulement lui sourire avec douceur, avant de poser à nouveau ses doigts sur les touches noires et blanches du piano devant eux.

Pour autant, ils n’étaient jamais parvenu à l’issue de leur conversation et Edward désirait savoir ce qu’il en était dorénavant de leur union. Allait-elle se pérenniser dans le temps ou Angelica choisissait d’y mettre un terme dès ce soir. Un petit rire silencieux s’extirpa de la gorge du politicien qui releva ses prunelles azurées sur la femme à ses côtés « J’aimerais mieux ». Pour un homme politique, il avait toujours favoriser la vérité au mensonge. Il en était ainsi dans sa vie professionnelle, mais plus encore dans sa relation avec l’influenceuse. Les mots étaient prononcés avec une sincérité déconcertante qui n’inquiéta aucunement le quadragénaire. Ce fut tout le contraire qui se produisit en cet instant même. L’enveloppant d’un regard amoureusement amusé, Edward la laissa poursuivre dans son élan. Il s’apprêtait à répondre, mais se cantonna à uniquement ouvrir la bouche pour la refermer aussitôt à sa demande. Angelica n’avait pas fini de prononcer son laïus à son encontre. Elle est si belle… Pensa-t-il en ne la quittant plus de ses prunelles azurées. Un sourire étira lentement les lèvres du politicien qui posa ses mains sur le tabouret en cuir sur lequel il était assis depuis quelques minutes maintenant.

À l’issue de la tirade d’Angelica, le beau brun resta silencieux tout en arborant un joli sourire espiègle sur les lèvres, et se décida à rétorquer sur un ton plus taquin « Tu es folle de moi ». Il en faisait le simple constat. Sur ces mots, Edward se leva du piano pour se diriger jusqu’à son bureau afin d’extirper un document du premier tiroir et qui trônait là en attendant le moment opportun pour en être extirpé. Il contourna l’imposant meuble, et appuya ses fesses tout contre, les bras croisés sur son torse nu, observant la femme posté à quelques mètres de lui « Avant qu’on n’évoque ce sujet… » et désigna le document d’un imperceptible mouvement de la main « Je dois t’avouer que ton oreiller est dans ma chambre » et exprima une légère moue avant de reprendre « Je suis resté à distance non pas parce que je ne voulais pas me battre pour toi, mais parce que je savais que tu avais besoin de temps ». Cette fois-ci, Edward se détacha du bureau et se saisit du document de ses deux mains « Ceci est le contrat que nous avons signé à notre rencontre » et le déchira de tout son long, pour le laisser joncher à ses pieds la seconde d’après « Je veux que tu viennes vivre avec moi parce que tu en as envie et non parce qu’un stupide contrat t’y as contraint ». Il combla ensuite l’espace entre leurs deux corps « Viens vivre avec moi la mia luce » et reprit « Parce que je suis dingue de toi, dans ta totalité – appuyant sciemment sur ce dernier mot – et je veux me battre pour nous deux. Je veux être le connard que tu réprimanderas et celui qui se fera pardonner avec des fleurs ou un dîner ». Il posa son front contre le sien « Je t’aime la mia luce ». Il se recula légèrement pour croiser son regard émeraude « Qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir à moi ce soir ? ».


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Lorsqu’il avait ouvert la porte pour la surprendre telle une statue de l’autre côté, incapable de bouger, Angie eut la sensation que cela l’amusait. De son côté, elle était clairement mal à l’aise d’avoir été prise en flagrant délit. Elle prit place au piano et tenta de reproduire ce qu’il voulait lui enseigner, même si la musique et ses instruments étaient quelque chose dont elle ignorait tout. Et pour lesquels elle n’avait probablement aucun dont. Un peu comme pour la danse. Un léger sourire. Elle n’était pas certaine de vouloir apprendre, préférant l’écouter jouer. Quant à la déclaration qu’il lui fit juste après et qui arriva sans prévenir, elle fut incapable de répondre quoi que se soit. Elle voulait seulement graver ce moment dans sa mémoire et dans son cœur. Parce qu’elle savait que ce qu’il venait de dire n’était pas des paroles en l’air. Qu’il avait choisi son moment pour lui avouer cela.

C’était à son tour de parler, de donner une réponse. Elle fut franche et sans détour. Angie lui demanda de se taire, parce qu’elle n’avait pas terminé. Elle lui exposa les faits et lui expliqua un détail de sa personnalité qu’il semblait avoir oublié. La pardon était quelque chose qu’elle avait appris, non pas pour soulager les autres ou pour s’écraser devant eux. Pardonner était un acte libératoire. Aujourd’hui, elle ne voulait pas que leur histoire se termine. Il avait été odieux, mais cela n’entachait pas les sentiments qu’elle avait pour lui. Si elle était revenue au prêt de lui, c’était parce qu’elle l’aimait et qu’actuellement, elle n’avait pas envie d’envisager sa vie sans lui.

Lorsqu’il se moqua, elle plissa les yeux comme pour lui dire : ahah très drôle. « -je crois que c’est réciproque. » avait elle rétorqué avec aplomb. Puis elle l’observa aller vers son bureau, en sortir un document, avant de l’écouter se confesser au sujet de l’oreiller. Un léger haussement de sourcils. Ce n’était pas l’impression que ça avait donné, surtout lorsqu’il s’était adressé à elle par l’intermédiaire d’Ava. Edward revint sur le document. Le contrat. Il en avait visiblement un exemplaire… elle l’observa le déchirer, suivant du regard les feuilles qui tombaient au sol. « -la poubelle est juste là… » lui indiqua la jolie rousse. C’était bien plus théâtrale ainsi, elle lui accordait. « -je préfère les chocolats… » s’amusa la jeune femme. Elle savoura cet instant, son front contre le sien, puis baissa les yeux avant de répondre : « -le vide de ton absence… » chaque jour loin de lui, c’était comme si il lui manquait quelque chose.

« -j’ai une confidence à te faire. »
ajouta la jeune femme. « -lorsque je suis partie, Ava m’a proposé de mettre fin au contrat. » elle posa son index sur les lèvres d’Edward. Elle ne voulait pas entendre quoi que se soit sur son assistante, qui pour une fois, avait fait les choses convenablement. « -j’ai accepté. Ce que tu viens de déchirer, n’a plus aucune valeur légale. » elle reprit avec douceur : « -je n’ai pas accepté parce que je ne voulais plus de toi ou de nous. J’ai accepté parce que ce bout de papier était une sorte de boulet. Je ne suis pas revenue parce que j’avais signé ce truc, mais parce que mes sentiments pour toi son sincère. » elle ajouta : « -ne soit pas trop dur avec Ava, je lui ai demandé de ne rien dire. Je voulais t’en parler moi. » elle savait parfaitement qu’il lui en toucherait deux mots tout de même. « -et pour ce qui est de ta demande, la réponse est oui… » elle voulait venir vivre ici avec lui.

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Ven 5 Juil - 21:52

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne souhaitait pas que leur histoire, et lui plus encore, ne détruise la jeune femme qui se tenait devant lui. Des années durant, Angelica s’était évertuée à devenir la femme qu’elle était aujourd’hui et c’était d’elle dont il était tombé éperdument amoureux. La voir devenir que l’ombre d’elle-même par sa faute n’était pas concevable. Donc bien évidemment que l’entendre lui pardonner, une fois encore, avait fait émerger des appréhensions chez le politicien. Des craintes qu’Angelica avait eu à cœur de dissiper dans un laïus qui n’avait eu de cesse de le faire sourire. Elle ne le pardonnait pas par amour, mais parce que c’était ce qu’elle faisait en tant qu’être humain. Malgré les sentiments qu’elle lui portait, l’influenceuse restait lucide sur l’homme qu’elle avait choisi d’aimer. Il n’était pas parfait. Il était même loin de l’être. Pour autant, elle l’acceptait. Seulement, Angelica aurait parfois de temps et d’espace pour accepter que cet homme, qu’il était, puisse parfois être odieux à son égard malgré tout l’amour qu’il pouvait lui porter un peu plus chaque jour. Ce fut la raison pour laquelle Edward arriva à cette conclusion. Elle était folle de lui. Son sourire ne fit que croître au regard qu’elle lui adressa et acquiesça « Tu peux en être certaine ». Parce que c’était bel et bien le cas. Sur ces mots, le politicien contourna tour à tour le piano ainsi que son bureau, afin de se saisir du document qui les avait unis pour la première fois. Mais avant cela, il avait une confession à formuler et qui fit silencieusement réagir la femme qui se tenait à quelques mètres de lui « Tu doutes de ma parole ? » l’interrogea-t-il sur un ton espiègle. Peu importe. Elle le constaterait d’elle-même à son retour dans la chambre.

En attendant, Edward se saisit du document de ses deux mains et le déchira de tout son long avant de le laisser virevolter jusqu’au parquet « La symbolique aurait été moins poignante mon amour ». Par ce contrat déchirait en deux parties, le politicien lui réaffirmait ses sentiments, mais aussi sa volonté de la voir emménager à ses côtés parce qu’elle le désirait, et non par contrainte. Il voulait la retrouver chaque soir de la semaine, l’embrasser et l’écouter lui conter sa journée, s’émerveillant un peu plus chaque jour de cette chance qu’il avait de l’avoir à ses côtés au quotidien. Il désirait se faire pardonner en lui préparant le dîner ou lui offrant le plus beau des bouquets… Des chocolats « Ça sera des chocolats alors ». Il combla l’espace entre eux, son front se posant contre le sien et lui susurra, une fois encore, ces trois petits mots pour que son cœur et son esprit s’en imprègnent. Il l’aimait et n’avait plus peur de le lui dire. « Une lente agonie » compléta-t-il. Parce que c’était ce qu’il avait ressenti ces derniers jours sans elle à ses côtés.

Bien que restant impassible, Edward n’était pas enthousiaste en entendant ces premiers mots. Une confidence. Sa mâchoire se crispa aussitôt l’explication formulée. Son assistante avait choisi de mettre un terme au contrat sans l’en informer préalablement. Il resta sans mot dire à la demande de la jeune femme qui avait posé son index sur ses lèvres. Son cœur tambourinait si fort qu’il pouvait entendre chaque battement jusqu’à ses oreilles. Que devait-il comprendre ?! Qu’elle s’apprêtait à disparaître ? Ce n’était pas possible, pas après ce qu’elle venait de lui confier. Elle m’aime, bordel. Le soulagement l’assaillit soudainement et brutalement. Elle aussi voulait s’émanciper des clauses de ce contrat qui n’avaient plus lieu d’être. Ils n’étaient plus lié par ce document, mais par l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre. D’un geste, Edward se saisit de son poignet et déposa ses lèvres dans la paume de sa main, avant de venir entrelacer ses doigts aux siens « Je ne lui en veux pas d’avoir écouter ma femme et d’avoir voulu la protéger. Toutefois, j'apprécierais qu’elle garde un peu de loyauté à mon égard à l’avenir » répliqua-t-il avec douceur. Ce petit organe chargeait de distribuer le sang dans le corps humain venait de se gonfler d’amour pour la jeune femme qui venait de lui dire oui. Oui, elle venait emménager avec lui dans ce spacieux appartement. « Oui ? Tu as dit « oui » ? » et sourit, heureux de cette réponse. Pourtant, il ne devrait pas se laisser emporter ainsi par la joie qui l’assaillait au prononcé de cette réponse. Après tout, cela faisait des mois maintenant qu’ils partageaient le même toit. Toutefois, ce soir, ça n’avait pas la même signification pour Edward. Elle venait vivre avec lui en tant que petite-amie. Parce qu’elle l’aimait et qu’elle en avait envie, et non parce qu’elle y était contrainte par un contrat et une assistante bornée. Il avait déposé ses lèvres sur les siennes, l’avait soulevé pour qu’elle vienne étreindre ses hanches de ses jambes, et la conduisit jusqu’à leur chambre, bien décidé à conclure cette nouvelle étape de leur vie de la plus délicieuse des manières…

Au petit matin, le politicien arborait déjà un sourire derrière le New York Times en entendant les pieds nus de sa moitié frotter le parquet de la pièce de vie. Pas de costume en ce dimanche matin, seulement un jean clair et un t-shirt blanc. Il appréciait ce retour à la normale. Elle était son équilibre. Il plia le New York Times en deux d’une main habile et le déposa sur le rebord du comptoir tout en murmurant un « Bonjour toi » tout en se délectant de la vue qu’Angelica lui offrait en étant ainsi vêtue. Elle était un délice pour les yeux. Il se détacha du marbre de sa cuisine pour glisser la tasse sous la machine et actionna l’interrupteur, laissant une agréable odeur de café s’élever dans l’air. Il profita de ce lapse de temps pour se rapprocher de l’ilot central, ses mains posées à plat « De combien de temps as-tu besoin pour préparer un bagage pour les trois prochains jours ? Si tu n'as aucune obligation professionnelle, bien évidemment ». Edward s’était levé aux aurores pour préparer une escale de quelques jours dans le chalet familial au bord du lac à laquelle il avait fait référence quelques jours auparavant. Une échappée de quelques jours afin de permettre à Louisa, sa décoratrice d’intérieur, de s’affairer dans la chambre d’Angelica.


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Dim 7 Juil - 13:25

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Angie se sentait soulagée intérieurement. Ils étaient enfin parvenu à se dire les choses. Ils n'allaient pas se quitter bêtement. L’espace de quelques secondes, elle s’était demandée ce que pouvait être cette feuille de papier. La réponse arriva rapidement, ainsi que la confirmation qu'Ava avait tenue parole. Angie sourit lorsqu’il embrassa sa paume. « -je ne suis pas certaine qu'elle ait agit pour moi. » mais plutôt pour lui. Comme tout ce que faisait Ava. Elle avait pu constater qu'Edward était mal, sans compter les photos avec Adam, la réputation que cela pouvait créer… oui, cette proposition avait été faite dans l’intérêt d’Edward. Quoi qu’il en soit, ils étaient de nouveau sur la même longueur d’onde. Ils n’étaient plus lié par ce document et par leur signature, mais par des sentiments. Des sentiments forts et bien réel, réciproques. Forcément Angie répondit oui. Oui pour venir vivre ici, oui pour vivre avec lui. « -oui, mi amore, oui ! » Lorsqu’il la fit tournoyer, elle se mit à rire, avant de l’embrasser avec envie et passion.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux au petit matin, elle vint nicher son visage dans l’oreiller d’Edward, avant de se redresser sur les coudes. Il était déjà levé ? Elle se leva, récupéra son téléphone, lança la caméra tout en avançant vers la cuisine. « -coucou mes lapins ! J’espère que vous allez bien ce matin et que vous êtes en forme ! J’ai tellement bien dormi, je crois que ça se voit. » un petit rire. « - rappel du jour, rien ne vaut la franchise. » elle arrivait dans la cuisine. « - à tout à l’heure pour le yoga ! » elle coupa mis en ligne et posa son téléphone sur l’îlot. Puis elle se pencha dans le frigo, avant de s’installer… laissant Edward, prendre la parole. Elle lui sourit et répondit : « -bonjour toi… matinal… », et en plus il était habillé. Elle laissa sa cuillère en suspens en entendant la question. « -heu… je… » elle plissa les yeux et demanda. « -j’ai une séance de yoga, dans moins d’une heure… et heu… demain… » puis elle fronça les sourcils : « -attends… non. Je veux pas partir trois jours si c’est pour devoir à nouveau m’éloigner de toi une semaine. » C’était hors de question. Elle ne voulait plus de ça. « -j’ai envie de te dire oui, j’ai même envie de courir faire ma valise, mais je veux être certaine qu’une disparition de trois jours ne va pas créer une crise interplanétaire à ton retour. » elle voulait savoir s’il proposait cela sur un coup de tête ou si il avait envisagé les choses. « -tu es au courant que tu vas devoir le dire à Ava ? Pour nous… » plus de contrat… Ava n’était pas bête. Elle avait déjà probablement vu la vidéo qu’Angie venait de poster, voir qu’elle était chez Edward.

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Dim 7 Juil - 13:58

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Le contrat, qui était à l’origine de ce qui aurait dû n’être qu’une collaboration professionnelle, n’avait plus de raison d’être. Plus encore, ils n’avaient aucunement à cœur d’en respecter la moindre clause. Ils s’étaient embrassés, s’étaient aimés et avaient succombés au plaisir du sexe. Mais plus encore, Edward désirait que la jeune femme vienne emménager avec lui parce qu’elle le désirait et non parce qu’elle y était contrainte. Toutefois, ce qu’il avait ignoré jusqu’alors, c’était que le contrat qu’il venait de déchirer de manière théâtrale n’avait plus de valeur juridique depuis plusieurs jours maintenant. Ava avait fait le nécessaire pour libérer Angelica de son emprise, enfin de la protéger. Enfin, c’était l’idée première qui traversa l’esprit du politicien et qui fut rapidement démentie par la jolie rousse qui se tenait devant lui et dont il venait d’embrasser la paume avec douceur « Elle aurait pourtant dû agir en ce sens ». Parce que l’unique responsable de leur dernière querelle, c’était lui et nul autre que lui. Ça se produirait probablement à l’avenir, parce que c’était également pour ces petites altercations qu’Angelica venait de signer en acceptant de venir vivre avec lui. Une réponse et une confirmation qui le remplit d’une joie immense et qu’il fut incapable de réprimer face à la femme qu’il aimait, la faisant tournoyer dans ses bras tout en arborant son plus beau sourire, qu’il dissimula derrière un baiser qui annonçait une belle nuit d’étreinte charnelle…

Bien que la nuit fut courte, Edward se leva aux aurores avec une soudaine idée à l’esprit. Après avoir pris une douche dans la chambre voisine à la leur, permettant ainsi à Angelica de poursuivre sa nuit paisiblement, il avait enfilé une tenue dès plus décontractée et avait organisé une escale de trois jours dans le chalet familial. Le pilote du jet privé familial n’attendait que son appel pour préparer l’appareil pour son prochain vol, à l’instar de la décoratrice d’intérieur qui disposait de trois jours pour transformer l’ancienne chambre de sa petite-amie pour un espace qui lui serait entièrement dédié. En attendant, le réveil de la jolie rousse, le politicien parcourut les dernières actualités du New York Times. Sa voix lui fit lever les yeux au-dessus des pages monochromes de son journal, se délectant ainsi de la vue qu’elle lui offrait chaque matin. « C’est pour la bonne cause » rétorqua-t-il tout en portant sa tasse à ses lèvres pour s’octroyer la dernière gorgée de liquide brun. Bien évidemment qu’Edward aurait tout autant apprécié de rester quelques heures de plus au fond du lit en présence de la jeune femme. Ce n’était que partie remise.

Il disposa le petit récipient sous la machine à café, pressa l’interrupteur de son index et s’éloigna jusqu’à l’ilot central dans l’objectif de se rapprocher au mieux de la jolie rousse qu’il interrogea sur son emploi du temps au cours des prochains jours. Cette simple question intrigua tout particulièrement Angelica, soulevant tout un amas d’interrogations dans l’esprit de cette dernière. Il pouvait pratiquement suivre le défilement de ses pensées en se tenant devant elle, les mains à plat sur le comptoir en marbre. Elle craignait que cette excursion de trois jours ne la prive de lui des jours durant par la suite. Son cœur se serra malgré tout l’enthousiasme qu’il éprouvait pour ce voyage improvisé. Sa carrière politique nuisait plus que tout à leur relation… « Je suis désolé… Pour cette semaine, pour celle passer, pour tout ce temps que nous prend mon travail… ». Le bruit de la machine l’interpella et s’éloigna récupérer le petit récipient, et fit de nouveau face à Angelica « Je te promets qu’il n’y aura aucune incidence. J’ai demandé à Ava de traiter tous les mails et les dossiers en cours. Notre… petit éloignement de ces derniers jours m’a contraint de travailler jour et nuit pour me retenir de me précipiter jusqu’à toi. Je pense que j’ai amassé suffisamment de travail pour m’octroyer quelques jours de repos sans incidence ». Il sourit et porta la tasse à ses lèvres, et se rapprocha de nouveau de l’ilot « Qu’est-ce que tu en penses la mia luce ? Nous deux dans le Montana ? » et reprit « Cela fait pratiquement un mois que nous sommes ensemble et j’ai la sensation qu’on a eu que 24 heures vraiment ensemble. J’en veux plus. Il n’y aura pas de réseau. Seulement nous deux ». C’était tout ce dont ils avaient besoin pour être heureux. « Dis-moi « oui » la mia luce ».



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Lun 8 Juil - 12:55

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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La nuit avait été courte et délicieuse. Angie était loin de ses sept heures de sommeil et par conséquent, elle était un peu dans le brouillard en arrivant dans la cuisine. Même si face à la caméra ça rendait plutôt bien, en vérité, elle avait encore les idées embrumées. Et c’était pour cela qu’elle s’était installée pour déjeuner, comme chaque matin depuis qu’elle vivait ici, laissant Edward prendre l’initiative de la conversation. Il était encore tôt, pourtant c’était dimanche… il était déjà habillé et semblait parfaitement réveillé en et pleine forme. Un léger froncement de sourcils chez la jeune femme. La bonne cause ? Ça voulait dire quoi. La réponse ne tarda pas. Sous la forme d’une sorte d’énigme. Angie secoua son cerveau et il se mit rapidement seul en mode protection. Oui, elle voulait partir avec lui, mais elle n’avait pas envie de revivre la suite. Si une absence de trois jours l’obligeait à s’éloigner à nouveau ou recréait une prise de tête, alors c’était non. Ils prévoiraient cela correctement.

Elle vit de la culpabilité dans les yeux d’Edward. Elle baissa les yeux sur son sachet de thé, qu’elle prit le temps de retirer lentement. Il semblait avoir réfléchit à tout. Elle n’était pas encore tout à fait convaincu. Bien sûr qu’elle en avait envie, de prendre ces quelques jours rien qu’avec lui. Bien sûr qu’elle aimait le sourire que dessinait cette idée sur le visage d’Edward. Elle l’observa et sourit avec douceur : « -oui… » son sourire s’étira : « -donne-moi juste le temps de faire ma séance de yoga, je peux pas l’annuler comme ça. Ma valise et gérer deux ou trois trucs avec Flynn. Ensuite on disparait pour trois jours. » elle ajouta : « -et le temps de déjeuner aussi. » elle avala quelque chose, et reprit : « -tu comptes lui en parler ? Techniquement, il n’y a plus de contrat, je n’ai pas de raison d’être ici à ses yeux. » et Angie n’avait pas la moindre envie qu’Ava vienne mettre son grain de sel dans leur histoire. Elle bailla, termina de déjeuner et finit par se lever et venir se blottir contre lui : « -tu me diras ce que je dois mettre dans ma valise. » elle l’embrassa et ajouta : « -je vais gérer mon emploi du temps… »

Trois heures plus tard, elle avait décalé ce qu’il y avait à décaler, la séance de yoga était faite, et Flynn se chargeait de la mise en ligne des contenus durant trois jours. Il était heureux pour elle, heureux de la savoir heureuse. Angie délaissa sa valise dans le hall d’entrer et déclara : « -je suis prête ! » elle s’approcha d’Edward et ajouta : « -trois jours loin de tout, trois jours rien qu’avec toi… » elle l’embrassa avec envie, sourire ses lèvres.

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