J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense. Informations supplémentaires ici.
Nous sommes quitte ? Je ne crois pas, non. Je ne fais rien pour l’agacer, moi, contrairement à lui. Du moins, je ne fais plus rien depuis qu’il m’a embrassé. De ce fait, je rejette totalement cette légitimité qu’il donne à sa manie de me mettre sur les nerfs. Qu’espère-il que l’on obtienne ainsi, à force ? Que l’on en vienne aux mains au sein de mon domicile ? Que l’on… Non. Je refuse de considérer comme possible qu’il cherche à nous pousser dans un lit, même si l’imaginer est plaisant. Je refuse de l’imaginer parce que cela n’est pas cohérent, surtout. Ce n’est pas sain, d’ailleurs. On ne peut pas détester quelqu’un au point d’avoir envie de coucher avec, n’est-ce pas ? Je l’ignore. Je suis incapable de répondre à cette question. J’en suis incapable parce que mes connaissances du sujet se résume à de la théorie, pure et dure. Et autant dire que le peu de médias que je m’autorise à regarder, à l’occasion de caresses en solitaire, ne sont pas très bavardes quant aux relations hommes/femmes. Au contraire. En règle général, le schéma est toujours similaire : un homme arrive chez une femme, la trouvant à son goût dès la première seconde, et ils finissent dans le lit de celle-ci. Est-ce que je plais à cet homme ? Au baiser qu’il m’a offert sans s’en être excuser à la suite, je le présume. Est-ce qu’il me plaît, lui ? Probablement. Je jette un regard en sa direction pour m’en assurer. La réponse est affirmative, indubitablement. Je me surprends même à projeter l’éventualité qu’il me fasse l’amour sauvagement sur le comptoir de ma minuscule cuisine. Stop. Tu ne dois pas songer à des choses pareilles. Ce n’est pas ainsi que ton père t’a éduqué. A qui crois-tu que tu ressemblerais si tu offrais ta virginité au premier homme embrassant bien. Nul besoin d’y réfléchir longuement : je ressemblerais à ma mère. Et autant dire que cette idée m’est déplaisante. Suffisamment pour me lancer un seau d’eau froide sur mes pensées osées, déplacées. Il n’avait pas à m’embrasser, point barre. Et je le soupçonne d’user de son charme lorsqu’il fait face à une femme aussi réticente que moi, même s’il prétend que je suis l’unique avec laquelle il agit de la sorte.
_ C’est ça, oui.
Je lui souffle, blasée. Comme s’il allait me faire gober que je suis irrésistible. Je n’en crois rien. Quant au fait que notre échange de salive m’ait plu, je préfère ne pas m’aventurer à nier. Il soulève les évidences : si je n’avais pas aimé ce moment, je l’aurais consciemment repoussé pour lui administrer une gifle on-ne-peut-plus méritée. C’est incontestable, de ce fait. Toutefois, je ne vais pas lui faire cet honneur de le convaincre que j’aimerais que cela se reproduise, y compris même si là encore c’est indéniable. J’ai ma fierté.
_ Vous prenez vos désirs pour des réalités, monsieur.
Je termine de préparer le café sur cette parole. Il ne reste plus qu’à attendre qu’il passe pour lui offrir sa tasse. En attendant, je m’appuie dos au plan de travail de la cuisine, pour le narguer à nouveau. Où est mon contrat ? Pourquoi est-ce qu’il est dans sa voiture alors que nous sommes ici, dans ma cuisine ? Ne peut-il pas faire preuve de bon sens à son âge ? Non. Il ne le peut pas. Et je le constate au compliment qu’il me destine : je suis emmerdante. Je sourie de toutes mes dents, enchantée qu’il l’admette à haute voix. Il n’imagine pas à quel point je peux l’être encore plus, d’ailleurs, tant je me régale de l’exaspérer à un tel point. C’est dangereux parce que je pourrais perdre cette offre qu’il m’a faite : celle de m’embaucher. Or je sens que je ne risque à ce sujet. Et pour cause : si le risque était réel, il serait déjà parti, il ne resterait pas à se justifier à une demoiselle pouvant être sa fille. Il me demande d’ailleurs pourquoi il se justifie à moi.
_ Je ne sais pas. Je rétorque provoquante, haussant brièvement les épaules. _ Peut-être parce que vous éprouvez du plaisir à vous disputez avec moi.
C’est vrai que c’est très excitant. Davantage quand il s’approche de moi, tel un prédateur. Là encore, je me redresse pour l’affronter. Je n’ai pas peur. Je ne plierai pas. Je ne me tairai pas non plus, également. Je vais continuer à parler jusqu’à ce qu’il me musèle. Je suis prête à lui informer quand sa main se dépose sur ma joue, provoquant en moi un frisson divin. Seigneur. J’ai le cœur qui bat à une allure folle, le souffle qui se saccade. J’ai envie de ces lèvres qu’il avance comme être le moyen radicale pour me contraindre au silence, et je gémis quand elles se déposent à nouveau passionnément contre les miennes. J’entrouvre plus rapidement ma bouche pour que sa langue puisse s’approprier la mienne, du reste. C’est terriblement excitant, enivrant. Je sens un désir méconnu à son encontre dans mon bas ventre, violent. Il ne faut pas que j’y cède. Je serre mes paumes sur le bord du meuble contre lequel il me piège de son corps brûlant, collé au mien.
_ Monsieur Warren.
Je soupire entre deux inspirations. J’ai le souhait de lui formuler qu’il me prenne maintenant, dans cette cuisine, mais une lueur de lucidité me dissuade de m’y résoudre. Mes cadets ne sont pas très loin. Je n’ai pas le droit de les traumatiser avec ma première fois. Je suis folle de l’envisager avec cet homme, qui plus est. Il faut qu’on arrête. À regret, je dépose mes mains sur son torse pour le repousser légèrement, sans brutalité.
_ Ça sera toujours comme ça ? Je l’interroge alors à bout de souffle, à bout d’envie. _ Vous m’empêcherez de m’exprimer de cette façon dès que nous serons face à un désaccord ?
Si c’est oui, aussi insensé puisse être cette décision de ma part, je signe tout de suite. Il est comme une drogue à laquelle je n’ai pas envie de me sevrer, aussi malsain soit-il d’entretenir ce genre de rapport avec son futur patron.
_ Allez me chercher ce fichu contrat. J’exige ensuite, de nouveau insolente, prise entre deux feux. _ Où admettez que vous voulez me contraindre à venir dans votre suite à l’hôtel pour le signer.
Je ne suis pas stupide. Avec un lit juste à côté de son « bureau », je sais parfaitement ce qu’il se passera. Il est préférable pour nous que nous discutions donc de mon avenir au sein de son entreprise ici-même, dans cette maison qui m’empêche encore de commettre une monstrueuse bêtise. Je ne veux pas perdre ma virginité au cours de l’une de ces multiples aventures d’une nuit. Je vaux bien mieux que cela, qu’en pensent mes phéromones surexcitées.
J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.. Informations supplémentaires ici.
La jeune femme ne semblait pas tellement d’accord avec ce que tu disais. Pourtant, c’était vrai, vous étiez quitte. Elle t’agaçait au même titre que tu l’agaçais visiblement. Ce n’était pas de ta faute non plus. C’était simplement vos forts caractères qui étaient ainsi. Tu en avais un et elle semblait avoir aussi ce même caractère. Tu levais cependant les yeux au ciel à ses mots. Genre tu prenais tes désirs pour une réalité ? Absolument pas. Tu n’étais pas d’accord toi. Elle t’avait embrassé aussi, du moins, elle n’avait pas refusé ce baiser. Tu en étais certaine. « Bah tiens, vous ne voulez pas avouer que ça vous a plu c’est tout. » Et tu trouvais cela bien dommage d’ailleurs. Peut être qu’elle finirait bien par l’avouer ? De toute façon, elle ne pouvait pas le cacher très longtemps non plus.
Du plaisir à te disputer avec elle ? Tu ne penses pas enfin, qui serait assez fou pour apprécier de se disputer avec quelqu’un ? Pas toi en tous les cas. En réalité, elle t’agaçait parfois. Or tu ne pouvais pas faire grand-chose hormis la supporter. « Je ne suis pas encore maso, du moins, je ne pense pas. » Tu lui disais avec un sourire. En revanche, l’embrasser était peut être un signe que tu l’étais quand même.
Tu te rapprochais d’ailleurs de la jeune femme, sentant que tu continuais de lui faire de l’effet. Tu t’approchais de son corps alors que tu glissais une main sur son visage. Tu l’embrassais une nouvelle fois, pressant ton corps contre le sien alors que tu sentais l’excitation prendre possession de toi. Tu le ressentais jusqu’à ton pantalon. Tu te sentais à bout de souffle et elle finissait par arrêter votre baiser. Tu eus un air amusé à ses paroles. « Pourquoi pas ? » Tu répondis à sa question. « Non, sérieusement, je ne le ferais pas même si ça me semble être une bonne idée si vous en dîtes trop et que vous m’agacez. » Puis franchement, elle ne disait pas non donc elle était bel et bien gagnante dans cette histoire n’est-ce pas ? « Est-ce que ça veux dire que vous en réclamez encore ? » Tu lui demandais alors, sachant pertinemment qu’elle ne répondrait pas à cette question ou du moins, pas honnêtement.
La jeune femme exigeait finalement que tu apportes le contrat. C’est vrai, il se trouvait dans la voiture. « Que d’insolence mademoiselle. » Tu lui disais, plus amusé qu’autre chose d’ailleurs. « Mais effectivement, vous pourriez venir à l’hôtel qu’on discute des formalités, de vos conditions et qu’on signe ce contrat. » Elle avouait d’ailleurs par la même occasion qu’elle allait revenir travailler pour toi et tu appréciais cette idée. Tu étais même content qu’elle accepte, même si tu savais que votre collaboration ne serait pas de tout repos. « Vous pouvez commencer ce soir ou demain, comme vous le souhaitez. » Bien que tu devais avouer que le plus tôt serait le mieux pour toi mais tu la prenais peut-être de court en lui proposant de commencer ce soir. « Sinon nous pourrions aller dîner et discuter de ce contrat en même temps. Qu’en dîtes vous ? » Tu lui proposais finalement, bien que tu te disais qu’elle allait prendre cela comme une autre manigance de ta part ou quelque chose du genre. Ce qui était faux puisque vous pouviez bien rendre l’utile à l’agréable en dinant et en discutant autour d’un bon vin. Tu te doutais qu’elle ne devait pas s’accorder ce genre de plaisir très souvent. « Je peux venir vous récupérer ce soir. » Oui bon, elle n’avait pas encore dit oui et puis, avec son caractère, tu préférais te méfier.
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Lun 25 Fév - 20:17
Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense. Informations supplémentaires ici.
Prévisible. Voilà ce que je suis. Monsieur Grimace ne croit pas un seul instant que mon désir qu’il m’embrasse à nouveau soit l’expression de ses fantasmes, et je ne lui donne pas tort davantage. Je sens bien que je l’agace à nouveau pour le pousser à renouveler son geste, ô combien déplacé. Il faudrait que je songe à me calmer sur le sujet, d’ailleurs. Nous ne pouvons pas baser mon emploi à son service sur ce genre de comportement. Nous ne pouvons pas nous embrasser à chaque fois que nos caractères mutuels nous horripilent. Non. C’est excitant du reste, je le concède, mais ce n’est absolument pas judicieux. Alors arrête de le provoquer ! Je manque cruellement de volonté pour ce faire, hélas. J’attise toujours plus son agacement parce que je crève d’envie qu’il dévore ma bouche comme il l’a fait dans le salon. Et je suis prête à raconter n’importe quoi pour parvenir à mes fins. J’avance même qu’il prend plaisir à se quereller avec moi, ce qu’il nie. Il n’est pas maso, hein. Alors que fiche-t-il encore en ma compagnie, dans ce cas ? Pourquoi sa solution pour me calmer est de m’embrasser alors que la logique serait qu’il parte sans plus rien attendre de moi ? La réponse est plus qu’évidente, limpide : j’attise sa soif de mes lèvres comme il attise la mienne. Il n’a donc aucune envie de nous priver de ces échanges de salives passionnés. Et je dois dire que je serai prête à l’en remercier si je n’avais pas une fierté très mal placée. Moi ? Admettre par des mots que j’aime qu’il m’embrasse comme il le fait présentement ? Plutôt crever. Toutefois, je ne nierais que je ne refuserais pas davantage si le cœur lui en disait. Mon bas ventre semble le réclamer férocement, impétueusement. C’est un éclair de lucidité qui me dissuade tout net de lui formuler le souhait qu’il me prenne sauvagement, dans cette cuisine. Mes frères et sœurs n’ont pas besoin d’un traumatisme à vie. JE n’ai pas besoin de perdre ma virginité dans de telles conditions. Une première fois, c’est important. Je ne sais pas si j’ai envie de me rappeler toute ma vie que je l’ai offerte à un connard prétentieux, ayant un sacré joli jeu de langue soit-dit-en-passant. Je le repousse donc, sans brutalité, mettant un terme à ce baiser. Il est impératif que nous arrêtions de faire ça, tout de suite. Je ne donne pas cher de mes résolutions sinon, le cas échéant. Je lui demande à bout de souffle s’il emploiera toujours cette méthode pour me faire taire en cas de conflit. Il me répond qu’il ne l’envisage pas sérieusement, même si cela lui semble être une bonne idée pour m’empêcher de l’agacer. Je m’abstiens de lui mentionner que cela serait une motivation suffisante pour le supporter au quotidien à l’hôtel. Je m’en abstiens car je refuse farouchement de répondre favorablement à la question qu’il me pose.
_ Je ne réclame rien, monsieur. Je rétorque aussitôt, insolente, en lieu et place de cette réponse qu’il espérait de ma part. _ Je ne fais que répondre à ces baisers que VOUS m’offrez assez naturellement.
Je retourne la situation à mon avantage, pointant du doigt son propre besoin de m’embrasser, et j’en rie volontiers. Si l’un de nous doit admettre quelque chose, c’est lui. C’est lui qui a commencé à m’embrasser. C’est lui qui s’est collé contre mon corps, fiévreusement. C’est donc a lui d’admettre sa faiblesse à mon égard, même si elle est partagée. Je remets ensuite cette histoire de contrat sur le tapis. Soit il va le chercher tout de suite, soit il admet qu’il veut me revoir dans sa suite non sans une petite idée quant à la finalité de notre entretien. Il déclare avec amusement que je suis insolente. Le découvre-t-il à peine ? Je le suis depuis que j’ai rejoins le salon, tout à l’heure. Et je le serais encore très longtemps, maintenant que je sais que je suis en position de force dans notre échange. Contre toute attente, il ne nie pas sa volonté que je revienne dans sa suite pour discuter des modalités de mon contrat, ainsi que sa signature. Je ricane, moqueuse.
_ C’est sûr qu’avec un lit à disposition ainsi qu’une totale intimité, vous aurez tout les avantages pour me faire signer sans que je me revêche davantage.
Je lui souligne, aguichante malgré moi, avant qu’il n’évoque l’éventualité que je travaille dès se soir ou demain au plus tard. Il plaisante, j’espère ? La dernière fois que j’ai bossée pour lui sans contrat, au petit matin j’étais renvoyé chez moi sans un merci. Il est hors de question que je reproduise cette erreur due à mon excès de confiance en lui. Je suis prête à refuser cette suggestion, lorsqu’il me coupe l’herbe sous le pied en me parlant d’un dîner en tête-à-tête pour discuter de mon contrat. Je suis sciée, littéralement. C’est à peine si je trouve encore les mots pour lui répondre, tant je ne m’attendais pas à une telle invitation de sa part. Est-ce bien indiquée, d’ailleurs, quand je sais qu’il me chamboule les idées ? Je ne sais pas. Je suis mitigée. C’est sans doute préférable que je refuse, que nous discutions du contrat ici-même. Cependant, un regard sur l’horloge de la cuisine m’indique que le temps nous manque à présent. Les adolescents de ma fratrie vont revenir d’une minute à l’autre de leurs activités. Ils ne seront pas aussi dociles que les plus jeunes à l’étage.
_ J’accepte. Je lui souffle doucement, tandis que nos corps sont toujours sensiblement proche. _ Mais je ne le fais que parce que le reste de ma famille va bientôt rentrer, pas pour vous faire plaisir. Je crois bon de préciser, avant qu’il ne suggère qu’il vienne me récupérer ce soir. _ C’est entendu. Dites-moi l’heure à laquelle vous viendrez, et je vous attendrai.
Je ne sais pas dans quoi je m’engage. J’espère ne pas le regretter amèrement.
J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.. Informations supplémentaires ici.
Tu levais les yeux au ciel aux mots de Sally. Sérieusement ? Elle ne réclamait rien ? Tu ne penses pas. Elle ne semblait pas dire non à tes baisers ni même ne pas vouloir. Elle ne voulait simplement pas assumer et dire oui et tu ne savais pas trop comment faire pour qu’elle assume mais bon, elle te le dirait un jour. De toute façon, si la jeune femme ne voulait pas t’embrasser elle ne le ferait pas. Elle t’aurait repoussée et tu ne penses pas que c’était ce qu’elle souhaitait, si ? Non, loin de là. « Bah tiens.. c’est trop facile de dire ça. » Oh que oui, plus que facile. « Vous le faîtes car vous en avez autant envie que moi c’est tout. » Pas la peine de continuer de discuter avec la jeune femme. Elle ne voulait pas l’avouer et vous étiez deux têtus. A quoi bon continuer de débattre ?
Il fallait qu’elle signe son contrat et ainsi, tu n’aurais plus la crainte de la voir fuir de nouveau. Elle pourrait toujours démissionner plus tard mais tu espérais quand même qu’elle ne le ferait pas. A toi de faire en sorte qu’elle ne parte pas. Tu ne savais pas trop comment encore puisque vous aviez ce caractère et cette fâcheuse tendance à vous agacer. Tu poussais un autre soupir. Pour qui elle te prenait ? Tu te le demandais. Elle semblait te voir comme un prédateur sexuel ou quelque chose du genre. Okay, tu l’avais embrassé et oui tu avais envie d’elle. Ce n’était pas pour autant que tu allais lui sauter dessus telle une bête féroce. « Je n’allais pas vous sauter dessus, sauf si vous me l’auriez demander. » Tu lui lançais alors. « Oui j’ai envie de vous mais, je ne le ferai pas. On pourra toujours aller dans une autre pièce, la salle de pause si vous préférez. » Tu lui proposais car, au moins, elle ne pourrait plus t’accuser de quoique ce soit. Tout du moins, tu l’espérais.
Bon, encore fallait-il que pour qu’elle arrête de penser ce genre de choses, tu arrêtes de lui proposer certaines choses. Tu lui avais proposé de sortir dîner ce soir. Ainsi, vous pourriez tous les deux discuter du contrat et d’autres choses sûrement. Bon, tu ne savais pas si c’était une bonne idée mais tu attendais la réponse de la jeune femme qui ne tarda pas. « Mouais.. comme si vous n’en aviez pas envie mais on va dire que c’est pour cette raison. » Pourquoi donc est-ce qu’elle voudrait dîner avec toi sinon ? A cause de son père ? Tu ne penses pas, elle n’était pas obligée d’accepter. « [color:a789=steelblue}Je viendrais pour 19h30, ça ira ? » Cela te laisserait ainsi le temps de te préparer puis de venir la chercher et l’emmener au restaurant. Tu récupérais ensuite ta veste avant de la saluer d’un sourire et de partir.
(…)
Tu étais retourné à l’hôtel où tu avais fait le point, gérer certaines choses. Tu avais également pris une douche avant de te préparer pour sortir. Tu avais opté pour une chemise blanche ainsi qu’un pantalon noir. Tu te coiffais rapidement avant de prendre tes affaires pour retourner chercher Sally. Tu étais même arrivé un peu en avance et tu sonnais à la porte de la jeune femme. Tu ne savais pas si son père était là comme elle l’avait dit mais peu importe. Tu attendais devant la porte en espérant qu’elle n’ait pas changé d’avis sur le dîner de ce soir. Avec elle, tu ne savais jamais vraiment à quoi t’attendre.
Invité
Mar 26 Fév - 3:44
Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense. Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).
Je soupire d’un coup sec, agacée de son attitude prétentieuse. C’est qu’il est particulièrement têtu à ce que je constate, Monsieur Grimace. Seulement, dommage pour lui, cela tombe plutôt mal puisqu’il s’avère je le suis tout autant qu’il ne peut l’être, si ce n’est plus. De ce fait, je m’en fiche royalement qu’il ait compris mon petit manège quant à nos échanges de baisers, ô combien douteux. Je n’admettrai pas que j’ai sciemment amenée le second comme que je les ai apprécié tout les deux à leur juste valeur, point barre. Non, je préfère nettement me convaincre que je suis le jouet de mes phéromones surexcitées. Ce qui est d’autant beaucoup plus simple à assimiler pour ma conscience, ma morale. Je ne suis pas le genre de fille à me jeter aussi rapidement dans les bras d’un homme, qu’importe ce qu’en disent les apparences, indubitablement contre moi. Je suis une fille bien élevée, réservée. Et j’ai parfaitement conscience de la déception qu’éprouverait mon père s’il nous surprenait là, tout les deux, dans sa cuisine. Il faut donc qu’il parte à présent. Qu’importe où nous signerons ce contrat, ainsi que les conditions dans lesquelles elles se feront, il est primordial qu’il quitte cette maison immédiatement. Je ne relève donc pas sa confidence dans laquelle il m’assure qu’il ne me sauterait pas dessus, sauf ma demande explicite de le faire. Cela nous engagerait dans un débat interminable, n’ayant aucune issue. Je n’ai pas le temps pour ces conneries. Le temps joue contre moi, désormais. Ce n’est pas l’envie qui manque de relever l’information qui précise qu’il me désire sexuellement, du reste ; mais je me promets de ne pas manquer de lui souligner plus tard, au restaurant, avec la verve me valant ces assauts passionnés. Pour l’heure, je me musèle malgré moi, avant d’acquiescer à l’heure qu’il m’annonce pour son retour.
_ C’est parfait.
19h30. Cela me laisse le temps de faire mon travail de mère de substitution, tout en me préparant. Une course contre la montre qu’il ne connaît pas, je présume. Le laissant me quitter d’un sourire, j’entends le « bip » de la cafetière me sortir de mes pensées. Et dire que je l’ai préparée pour rien.
(…)
Il est 19h10. Assise sur le rebord du lit de ma sœur cadette, Kelly, j’observe avec perplexité les propositions de tenue qu’elle me suggère avec sa jumelle, Kylie. Des robes bien trop courtes, des robes bien trop fleuries, et des robes qui ne colleront pas avec le style de restaurant que fréquente Monsieur Warren. Autant dire que je suis bonne pour retrouver mon tailleur que je portais au cours de mon essai, et dans lequel je serais parfaitement ridicule.
_ Vous n’auriez pas quelque chose de plus « classe » ?
Je leur demande finalement, découragée de trouver mon « bonheur » dans leur penderie. Je sais qu’elles n’ont que dix-sept ans, du reste, mais tout de même ! Elles doivent bien avoir une robe de couleur unie, à une longueur plus raisonnable que celles qu’elles m’ont présentés ?
_ Il y a bien celle-ci.
M’annonce Kylie, en sortant une mauve de sa penderie. Hm. Je l’oberve, perplexe, n’appréciant pas le tissu particulièrement. Mais oui, pourquoi pas. Je me laisse tentée à l’essayer devant toutes les filles de la fratrie, surexcitées que je dîne avec mon futur patron, avant de me positionner devant le miroir pour jauger du résultat.
_ Oh non. Je grimace immédiatement, n’appréciant pas le rendu. _ Cette couleur mauve m’assure d’être remarquée directement par tous les autres clients du restaurant. Et c’est quoi cette fente montant jusqu’à la cuisse gauche ? C’est bien trop sexy ! _ C’est pourtant très joli. _ Ouais. Et j’paris qu’il en tomberait parterre.
Del et Loïs sont très loin de l’objectif de la soirée, en précisant cela. Mon objectif n’est pas que mon patron ait envie de m’ôter ma robe, même si l’idée seule me donne une bouffée de chaleur incontrôlable. Non, mon objectif et que nous signons enfin ce fichu contrat, pour que puissions définitivement oublié ce qu’il s’est produit entre nous aujourd’hui.
_ C’est un rendez-vous strictement professionnel. Trouvez moi autre chose où je pars en tailleur à ce dîner.
J’annonce implacable, remettant les choses dans leur contexte.
_ NON ! Me hurle Kelly, presque offensée. _ Il n’en est pas question ! Autant pour ton entretien dans son bureau je voulais bien, parce que les profs n’arrêtent pas de nous rappeler à quel point il faut faire attention à la tenue qu’on présente au recruteur, mais pour un dîner tu ne peux pas t’habiller en une vieille coincée maman. _ Bien. J’accepte en soupirant. _ Alors trouve moi mieux que cette robe. _ Et si tu lui sortais la noire ? Lui suggère sa jumelle, pensive. _ Non pas celle-là ! Elle est triste. _ Je veux voir cette noire.
Si elle est triste, c’est qu’elle est forcément plus adaptée à ma situation. De ce fait, je ne lui laisse pas le choix, elle doit me la proposer. Ce qu’elle fait du reste, même si cela n’est pas de gaieté de cœur. Et a première vue, elle m’a l’air plutôt jolie. Je quitte la violette pour l’essayer immédiatement, à la place. Verdict : en dehors des larges bretelles qui ne servent à rien, puisque c’est plus une robe bustier qu’autre chose, elle est nettement plus dans le style que je recherchais.
_ Ce sera celle-ci. J’annonce avec assurance, lorsque l’on sonne à la porte de l’entrée. _ Merde, c’est lui. Et je n’ai pas eu le temps de peaufiner mon maquillage ni ma coiffure !
Je soupire, dorénavant paniquée.
_ Il est du genre pressé, en plus. Dit en ricanant Kylie. _ Il n’est même pas encore 19h30 ! _ C’est bon signe ça. Ajoute sa jumelle, avec empressement. _ Ça veut dire qu’il est impatient de… _ Chut. Tais-toi.
Je l’interromps promptement, sous ses éclats de rire. Je préfère qu’elle s’abstienne de terminer le fond de sa pensée, surtout devant notre petite Del.
_ Bon, dépêche-toi de te maquiller maintenant si tu ne veux pas que Soren le fasse fuir.
Mon dieu, je l’avais oublié celui-là. Il n’est pas méchant pour un sou, cela dit. Juste assez antipathique depuis le départ de maman. Il est même un délinquant ingérable à ces heures perdues. Je savoure ce soir sa grâce exceptionnelle d’être resté à la maison pour surveiller les enfants, en attendant le retour de papa. Tiens, parlons-en de papa : je ne lui ai pas signalé que je dinais avec monsieur Warren. Il n’aurait pas accepté, surtout en sachant notre écart d’âge considérable. J’ai donc inventé une histoire de karaoké entre anciennes copines du lycée, m’en voulant immédiatement de lui mentir aussi impunément. Mais je n’avais pas le choix ! Si j’étais honnête, ce travail j’y faisais une croix directement. Je termine d’apposer mon mascara à cette pensée, tandis que Del me fait un bref résumé de la situation au salon. Soren a proposé à monsieur Grimace de s’asseoir, et ils ne conversent pas. Parfait. Mon futur patron va conclure que nous sommes des gens désagréable, à cette allure. Je donne du volume dans mes cheveux ondulés, quand Kylie m’apporte mes chaussures et la fameuse pochette noire qu’elle prend pour ces sorties le weekend.
_ Je t’ai glissée quelques préservatifs à l’intérieur. M’informe-t-elle naturellement. _ J’espère qu’il n’en a pas une petite sinon elles vont flottés. _ Quoi ? Je m’exclame promptement, la bouche entrouverte, choquée de ce que j’entends. _ Tu peux m’expliquer comment tu as obtenu ces préservatifs de grandes tailles ? _ Je suis désolé de te l’apprendre comme ça, maman, mais je suis sexuellement active depuis deux ans maintenant, et je ne tiens pas trop à tomber enceinte pour finir comme toi. _ Comme moi ? _ Ouaiiis… Asociale, coincée, ‘fin tu vois le genre quoi : nana qui profite plus de sa vie. _ Tu aurais pu attendre avant d’avoir des rapports sexuels avec des garçons, tout de même. Tu es encore jeune.
Je lui soupire, faisant abstraction de la description peu flatteuse de ma personne.
_ Tu tiens vraiment à avoir cette discussion alors que ton rencard t’attend dans l’salon avec Soren ? _ Non. _ Bien. Alors sois contente que j’pense à m’protéger, et fais en autant pour ton grand soir.
Il est préférable que je ne relève pas, vraiment. La discussion serait beaucoup trop longue autant que désagréable. Je préfère au contraire enfiler rapidement mes chaussures, pour ne pas faire attendre davantage mon futur patron. Je rejoins d’ailleurs le salon à la suite, où Del fait la conversation avec ce dernier.
_ Navrée de vous avoir fait attendre, Monsieur Warren. Je l’interromps dès mon arrivée, poliment. _ J’avais un petit détail à régler.
Je ne précise pas avec qui, néanmoins. Cela ne le regarde pas. Toutefois, je lance un bref regard à la jumelle concernée, qui assiste à la scène en compagnie de tout le reste de ma fratrie. C’est particulièrement gênant, tous ces yeux braqués sur nous. Il est grand temps de partir.
_ Nous pouvons y aller. Je lui annonce en me dirigeant vers la porte, de sorte que nous quittions vite cette maison. _ Soyez sage en mon absence. Je déclare aux autres, fermant la porte sur nous deux. _ J’ignorais dans quel restaurant vous comptiez m’emmener. Je reprends aussitôt, étrangement nerveuse d'être en tête-à-tête avec lui, tout d’un coup. _ J’ai donc choisie la robe la plus sobre que je possédais. J’espère que cela ira ?
Et si ça ne va pas, hé bien cela sera du pareil au même. Je n’ai pas à lui plaire, de toute façon. Pourquoi j’agis comme si c’était important, soudainement ?
J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.. Informations supplémentaires ici.
Tu avais proposé à Sally d’aller récupérer le soir même pour vous rendre au restaurant. Tu ne pensais pas qu’elle accepterait de venir avec toi. Après tout, elle ne semblait pas accepter le fait qu’elle avait envie de t’embrasser. Loin de là. Elle avait finalement acceptée, prétextant que c’était parce que son père allait rentrer. Tu ne penses pas que c’était pour cela. Du moins, oui, son père pouvait rentrer d’un moment à l’autre mais tu ne faisais rien de mal, si ? Tu ne penses pas en tout cas. Tu étais finalement parti en la laissant. Tu lui avais dit venir la chercher avant 20h. C’était un bon horaire tu pensais, le temps de vous y rendre.
Une fois que ce fut l’heure et que tu étais prêt, tu te rendais chez la jeune femme. Tu te garais pour la seconde fois devant chez elle avant de sortir. Tu sonnais à sa porte avant d’attendre qu’elle vienne t’ouvrir. Tu regardais ta montre, tu étais un peu en avance mais il était préférable d’arriver en avance plutôt qu’autre chose, non ? Finalement, tu vis la porte s’ouvrir. Tu vis son frère t’ouvrir la porte, du moins, tu supposais que c’était lui. Il te saluait avant de t’inviter à rentrer et t’installer dans le salon. La jeune femme n’était pas prête et tu dus attendre quelques minutes.
Tu souriais en la voyant. « Bonsoir mademoiselle River-Johns. » Tu lui disais tout en détaillant sa tenue et comment elle était habillée. Elle s’était changée pour l’occasion, bien que tu n’avais rien précisé. Cela t’importait peu d’ailleurs, si elle était restée avec les mêmes vêtements. Ceci dit, tu n’allais pas t’en plaindre. Tu eus envie de lui faire une remarque comme quoi c’était une autre preuve que tu l’attirais mais elle te dirait probablement le contraire. De plus, elle n’avait pas encore signé le contrat et tu ne voulais pas qu’elle te file entre les doigts.
La jeune femme te disait que vous pouviez y aller. Tant mieux dans ce cas car, tu avais un peu faim. « Parfait dans ce cas. » Tu la laissais s’adresser au reste de sa fratrie qui semblaient bien curieux une nouvelle fois. Tu vis Delilah te sourire mais elle ne te disait rien, au risque que sa sœur lui dise autre chose peut être. Elle te questionnait finalement sur sa robe. « La robe est très jolie mais vous l’êtes encore plus. » Tu lui disais en espérant décrocher un sourire de la part de la jeune femme et si elle rougissait. Tu l’emmenais jusqu’à ta voiture avant d’ouvrir la porte. Tu rentrais à l’intérieur de la voiture, côté conducteur. « J’ai réservé dans un restaurant français, ils font de très bons plats. J’espère que vous aimerez. » Tu lui précisais donc, commençant à démarrer.
Le trajet ne dura pas longtemps puisque le restaurant ne se trouvait pas très loin. Tu sortais de la voiture avant de venir à sa rencontre. « Vous connaissez ? » Tu lui demandais, on ne sait jamais. Elle pouvait être venue dîner ici ou bien connaître simplement de nom. Tu entrais à l’intérieur du restaurant avant de donner ton nom pour la table que tu avais réservé. Tu t’installais finalement en compagnie de la jeune femme. « Qu’est ce que vous souhaitez boire ? » Tu lui demandais alors que le vendeur vous avait donner les cartes. Il attendait cependant que vous choisissiez votre boisson. « Ils ont du bon champagne, sinon leur vin maison est délicieux. » Tu lui conseillais puisque tu avais déjà goûté mais, à elle de choisir, tu t’adaptais de ton côté.
Invité
Mar 26 Fév - 21:25
Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense. Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).
Je manque à ma politesse tout d’un coup. Étourdie par la révélation que m’a faite ma sœur au sujet de son activité sexuelle de ces deux dernières années, plus active que n’est la mienne à l’âge de vingt-deux ans, j’oublie de saluer mon futur patron tandis que lui ne manque pas de le faire d’un sourire aux lèvres. Hm. D’accord. C’est assez surprenant, je dois dire. Depuis quand il me salue poliment, d’ailleurs ? Est-ce toujours le monsieur Warren de cet après-midi ? On dirait, oui. Alors, que se passe-t-il exactement ? Essaye-t-il d’être charmant pour me rendre docile à la signature du contrat ? Si c’est le cas, il perd son temps. J’ai eu deux heures pour réfléchir à la question autant que ma prendre ma décision. Si je suis prête à aller dîner en sa compagnie, c’est parce que j’accepte de le signer, quelque soit le contexte de nos rapports. De toute façon, je n’ai pas le choix : j’ai besoin de ce travail. Donc même si le début de notre collaboration est très bizarre, j’accepte en tout conscience le poste de réceptionniste qu’il tient à me confier. Je ne sais pas si je l’accepte pour avoir l’occasion de l’embrasser à nouveau au détour d’un conflit à venir, du reste, mais je sais que je l’accepte pour le salaire conséquent qu’il me garantira. J’ai fais le calcul dans ma tête : rien qu’avec mille dollars de plus sur le compte commun, ma famille peut se permettre quelques achats « loisirs » mensuellement. Une chose qui ravira autant les petits que les grands de la fratrie, qui ne comprennent pas toujours qu’un jeu vidéo ne nourrit pas, ou qu’un beau vêtement ne paye pas les factures. Je lui signale donc que nous pouvons y aller, souhaitant fuir les regards curieux de toute ma famille. Le contrat ne se signera pas si nous restons là, tout les deux, à nous observer comme des chiens de faïences, qui plus est. Non. Je répète donc ma dernière somation à mes cadets, et je referme la porte d’entrée sur nous, prête à aller dîner en sa compagnie. Nerveuse, je me surprends à parler de mon choix de robe, que j’ai voulu sobre. Il me déclare que la robe est très jolie, bien que je le sois davantage. Euh…
_ Merci.
Je lui déclare sincèrement, abasourdie. Suis-je toujours en compagnie du même homme ? Oui, il semblerait. Je ne note aucune différence notable dans son physique, d’ailleurs. Toutefois, je n’exclu pas l’existence d’un triplet dans sa fratrie que j’imaginais plus tôt jumelée. Ce qui est ridicule, je le conçois. Cet homme est forcément unique. Je ne le connais pas encore assez pour me permettre de poser un jugement définitif sur sa personnalité, voilà tout, bien qu’il me plaise de l’associer à l’image du connard basique pour avoir une bonne excuse de le mépriser. C’est tordu, dit ainsi. Je dois donc accepter l’idée qu’il puisse me surprendre davantage qu’il ne le fait déjà en m’ouvrant la portière de sa voiture. Je le remercie à nouveau, d’un sourire intimidé, le premier de la soirée, avant de prendre place dans l’habitacle. L’odeur à l’intérieur de celui-ci est un subtil mélange de neuf et de parfum masculin. C’est très plaisant aux narines, limite envoutant. Mais j’en fais fie en attachant ma ceinture de sécurité, tandis qu’il rejoint sa place conducteur à son tour. Il m’annonce qu’il a réservé dans un restaurant français, proposant de très bon plat, et qu’il espère que j’aimerais. Vraiment ? Mon opinion sur ce sujet compte réellement pour lui ? C’est stupéfiant. Tellement que je ne sais absolument pas quoi lui répondre. Je n’ai jamais été dans un rapport de séduction avec un garçon de mon âge alors… un homme, vous pensez bien, c’est encore plus intimidant. Est-ce que… Est-ce que je dois comprendre autre chose, au delà du simple fait que ma candidature à son hôtel lui tient particulièrement ? Je ne sais pas. Peut-être. En attendant, je ne peux pas demeurer silencieuse plus longuement. Il faut impérativement que je parle, même si ce n’est que pour lui offrir une politesse.
_ Nous verrons bien.
Je lui souffle, le ton neutre. C’est grotesque. Et tellement condescendant, qui plus est. J’aurais pu trouver mieux tout de même. J’aurais mieux fait de me taire, cela m’aurait ainsi évité de passer pour la connasse blasée de tout. C’est que c’est une opportunité qui ne se reproduira jamais de pouvoir goûter à la gastronomie française. Je devrai laissée exploser mon bonheur qu’il me l’offre et… Je soupire, discrètement. Qu’importe. Je suis une nullité en rapport hommes/femmes. La personne qui était sensé m’enseigner ces choses s’est tirée avec son jeune amant l’année de mes quinze ans, et ma cadette de dix-sept ans en sait davantage que je n’en saurais avant longtemps. J’aurais peut-être dû demander des conseils, quand j’y pense. Tu n’est pas sérieuse, j’espère ? Ma fierté ne me le pardonnerait pas. Il est donc préférable que je m’en tienne à un discours professionnel, pour ne plus commettre d’impair. Dans quelques heures je me satisferais d’avoir un emploi convenable pour nourrir ma famille, c’est tout qui importe. En parlant de nourriture, le véhicule de monsieur Warren se stationne devant le restaurant qui nous attend.
_ « Le bon Paris ». Je lis à haute-voix en remarquant l’enseigne, un accent américain totalement affreux pour écorcher le nom. _ Non. Je ne connais pas. Je réponds à mon futur patron, sortant de son véhicule, alors qu’il m’ouvre à nouveau la portière. _ Je ne viens jamais dans les beaux quartiers de Chigago. Je lui confie ensuite naturellement, sachant qu’il connaît la raison à cela. _ Je n’y ai pas ma place sauf pour travailler.
Les gens de ma classe sociale ne sont acceptés qu’en tant qu’employés en ces lieux. Il ne me fait donc nul doute que ma robe ne trompera personne sur ma richesse, inexistante. Je suis néanmoins monsieur Warren à l’intérieur, où nous sommes installés à une table réservée à son nom. Il est tellement à son aise dans cet endroit, que je constate ma folie d’avoir accepter de discuter de mon avenir professionnel en ces lieux. Je suis paralysé face à tant de richesse, tant de distinction. Je pourrais fuir à toutes jambes si je ne craignais pas de perdre définitivement la face à ses yeux. Le maitre d’hôtel nous apporte les cartes de menu. J’ouvre la mienne pour découvrir rapidement son contenu, sans prix. Monsieur Warren me demande à la suite ce que je désire boire. Hm… Excellente question. Il n’y a rien que je consomme habituellement au fast-food avec les enfants, quand cet écart nous est permis. Je l’écoute me suggérer du Champagne, ou du vin, qu’il qualifie de délicieux. Je veux bien le croire : la France est réputé pour être le meilleur pays viticole du monde. Tous leurs meilleurs crus valent de petites fortunes.
_ Je prendrais la même chose que vous.
Je préfère annoncer, au lieu de me risquer à choisir seule. Déjà que je ne sais même pas la valeur des plats à la carte, je préfère donc ne pas abuser de la générosité de cet homme, surtout pour une simple embauche.
_ J’espère que vous avez mon contrat sur vous, monsieur Warren.
Je lui souffle avec détermination, préférant aborder le sujet qui nous amène en ces lieux, plutôt que des banalités insignifiantes. C’est bien pour cette raison qu’il m’a invité, n’est-ce pas ? Il n’a jamais envisagé sérieusement de me séduire suite à nos baisers ? Car ce n’était qu’un jeu, je me trompe ? C’était une manière malsaine de me contraindre à me taire, même si j’ai aimé cela autant que lui ne l’a admis indirectement ?
J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.. Informations supplémentaires ici.
Tu étais venu récupérer la jeune femme chez elle avant de l’emmener jusqu’au restaurant. Tu lui avais ouvert la porte, les deux fois. Tu n’étais pas forcément quelqu’un de galant en général mais tu savais que tu n’avais pas trop le droit à l’erreur ce soir. Si tu voulais que la jeune femme revienne travailler pour toi alors, tu devais faire les choses bien. Elle avait dit qu’elle reviendrait travailler pour toi, du moins, pas vraiment en fait. Elle ne l’avait pas dit clairement mais bon, elle n’avait pas dit l’inverse non plus.
Tu invitais la jeune femme dans un restaurant français. Tu ne sais pas si elle aimait cela mais bon, tu aimais de ton côté et ils faisaient de bons plats. Toute façon, vous deviez surtout parler du contrat, non ? Tu lui avais demandé si elle connaissait ou si elle était déjà venu. C’est vrai qu’elle n’avait peut être pas les moyens de mais, elle aurait pu être invitée par quelqu’un ou quoi. « Je ne suis pas d’accord, vous pouvez avoir votre place. » Ce n’était pas parce qu’elle était pauvre et avait peu de moyens qu’elle ne pouvait pas fréquenter les beaux quartiers de Chicago. Bon d’accord, peut être que de ton côté, tu n’étais pas du genre à aller dans les quartiers que Sally fréquentait. Oui, vous étiez différents tous les deux. Ce n’était pas un crime. « Il y a d’autres restaurants que vous pourriez goûter. » Tu lui disais alors, même si tu n’étais pas sûr que la jeune femme voudrait y aller. D’ailleurs, tu l’avais invité cette fois mais elle ne risquait pas de dire oui une autre fois. Puis, pourquoi tu y pensais d’ailleurs ? Tu ne sais pas.
Une fois installé, tu demandais à la jeune femme ce qu’elle désirait boire. Tu lui demandais si elle souhaitait du vin ou du champagne, peu importe pour toi. Elle te laissait finalement choisir pour vous deux. « Bien, on va prendre le vin blanc de la maison dans ce cas. » Tu demandais alors à la serveuse qui prenait commande avant de vous laisser choisir vos plats. Tu avais toujours la carte avec les menus entre les mains tandis que tu regardais ce que tu allais bien pouvoir prendre. Tu hésitais encore pour le moment.
Tu relevais finalement la tête vers Sally. Elle entrait directement dans le vif du sujet, sans perdre du temps. Parler du contrat. Oui, c’est vrai que vous étiez là pour ça. « Il se trouve dans la poche de ma veste, en effet. » Tu lui disais alors mais tu ne le sortais pas pour autant de la poche. « Mais nous venons d’arriver, on a le temps de parler de ce contrat, non ? » En tout cas, tu étais de cet avis de ton côté. Tu trouvais que tu avais le temps d’e discuter, vous deviez encore dîner. Tu jetais encore un œil à ta carte, te décidant finalement. « Je pense que j’ai choisi mon plat, et vous ? Il y a quelque chose qui vous intéresse ? » Tu lui demandais alors que peut être que tu pourrais la conseiller si jamais. Elle ne connaissait peut être pas la cuisine française.
Tu en avais profité également pour changer de sujet ou du moins, mettre le sujet du contrat de côté pour un instant. La serveuse revenait pour apporter la bouteille de vin et vous en verser. Elle te fit goûter afin de voir si tu appréciais cela. Tu la remerciais puis, elle voulait prendre vos commandes de plats. « Je vais prendre une blanquette de veau avec des pommes de terre et du riz pour ma part. »
Invité
Jeu 28 Fév - 2:02
Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense. Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).
Il n’est pas d’accord. Selon lui, je peux avoir ma place dans les beaux quartiers de Chicago. Je veux bien, mais comment ? En travaillant avec acharnement dans son hôtel en tant que réceptionniste ? J’en doute fort. Pour ne serait-ce que me permettre de fréquenter les grands restaurants, les boutiques de luxe, il faudrait que je poursuive la voie à laquelle je me prédestinais avant notre rencontre. Un luxe que je ne peux plus me permettre. Je ne peux pas me consacrer à un travail à temps plein, en suivant parallèlement des hautes études universitaires. Il m’a fallut faire un choix, et je l’ai fais. Désormais, je sais que cette partie de la ville ne me sera plus jamais acquise, sauf si j’épouse un homme de son rang social. Mais là, autant dire clairement que ce n’est pas demain la veille. Je ne sors pas assez pour rencontrer du monde, ni même aux bons endroits pour me dégoter un prétendant riche. Je me trouve grotesque de le souligner. Je m’en fiche totalement d’être pauvre toute ma sainte vie. Je n’aime pas les gens qui côtoient ce monde, hautains. Ils pensent que l’argent est l’unique trésor que l’on possède en ce monde, un avis que je ne partage pas. Au contraire, je suis convaincue que la richesse de l’homme est celle du cœur. Une chose dont monsieur Warren me semble être totalement dépourvu, même s’il fait des efforts pour m’être appréciable. Je ne suis pas stupide, d’ailleurs. Je sais bien qu’il n’attend qu’une chose de moi : que je signe. Alors pourquoi se donnait la peine de me laisser entendre que je pourrais goûter à d’autres restaurants étoilés ?
_ Ah moins que vous ayez d’autres contrats à me faire signer, monsieur, je doute sincèrement que l’opportunité se présente à nouveau. Je lui rétorque aussitôt, piquante. _ Mais qui sait ? A force de sourire à votre richissime clientèle, je pourrais peut-être rencontrer un jeune homme dévoué à me faire côtoyer votre monde ?
L’éventualité n’est pas exclue, du reste. Néanmoins, ce n’est clairement pas mon but principal en entrant à son service. Loin de là. Je désire uniquement réaliser les projets que j’ai en tête, et qui ne me concernent pas directement. Passablement agacé par le sujet qui vient d’être grossièrement évoqué, je regagne néanmoins le restaurant en sa compagnie, où je prends place à la table qui nous attend. Ce n’était pas une bonne idée de venir ici en sa compagnie, d’ailleurs. Je m’en aperçois à présent. Nous ne sommes pas du même monde, tout les deux, c’est flagrant. Et ça l’est d’autant plus que je me sens mal-à-l’aise devant toute cette exposition de richesse. Nous aurions mieux fait de discuter de mon contrat dans la salle de pause de ses employés, à l’hôtel. Cela m’aurait ainsi évité de me sentir également redevable à cette seule pensée qu’il va payer ce dîner, qui coutera certainement une petite fortune. Rien que la boisson qu’il nous commande est hors de prix, j’en suis certaine. Toutefois, je ne reviens pas sur ma décision. Je lui ai dis que je prendrais comme lui, je prendrais donc comme lui. Il ne reste plus qu’à me trouver un plat pas trop cher, pour limiter la dépense. Or, il n’y a aucun tarif sur mon menu. Comment vais-je faire ? Suis ton instinct, Sally. Pour être de corvée de courses, je connais le coût des aliments. J’exclu donc mentalement les poissons et les viandes rouges, particulièrement chères ces temps-ci, tout en abordant le sujet qui nous intéresse tout les deux : mon contrat. Je demande à Monsieur Warren s’il l’a bien en sa possession, comme je le souhaite. Ce qu’il me confirme, m’assurant qu’il est dans la poche de sa veste. Très bien. Nous allons donc pouvoir enfin parler de ces modalités, ainsi que de mes exigences. C’est tout du moins ce que j’imagine, jusqu’à ce que je l’entende me dire que nous avons le temps d’en parler. Oui, en théorie, c’est vrai. Or, de quoi allons-nous bien pouvoir parler tout les deux en attendant. De nos passions communes ? De nos connaissances ? Je doute que cela le passionne de découvrir que je passe mes horaires de liberté à récurer les toilettes de la maison, entrte tout autre chose, pendant que lui… Hé bien pendant que lui s’adonne au golf, par exemple, ou encore a la conquête de femmes comme celle qui l’observe avec insistance. C’est étonnant qu’il ne l’ait pas vu, d’ailleurs : elle est assise à la table juste à côté de nous. J’imagine que lorsqu’il daignera lever le regard de sa carte, il ne la manquera pas. Il m’annonce qu’il pense avoir choisir son plat, me demandant si c’est également mon cas.
_ Non. Je lui réponds poliment, me concentrant sur ma carte à nouveau. _ Je n’ai pas encore arrêté mon choix.
Je pourrais saisir l’occasion de quérir conseil auprès de cet homme, qui me semble être un fin gourmet dans ce genre de gastronomie, mais je n’en fais rien. Je sais qu’il ne regardera pas à la somme qui doit être affichée sur sa carte. Je préfère donc faire confiance à mon instinct pour choisir. Le choix se limite grandement, du reste : il n’y a plus que les plats à base de certaines volailles qui puissent être raisonnables. J’opte donc pour du poulet, pendant que la serveuse se charge de faire déguster le vin blanc à mon futur patron, pour confirmer son choix. Ensuite, elle nous exprime sa volonté de prendre nos commandes. Je laisse l’honneur à monsieur grimace, avant qu’elle ne m’interroge à ce sujet.
_ Pour vous, Mademoiselle ? _ Un suprême de poulet de Bresse au vin jaune, risotto moelleux, et flans de petits pois.
Cela fait beaucoup de vin, je m’en rend compte, mais par chance la teneur en alcool ne tient pas la cuisson. Je souris à la jeune femme qui récupère les menus, la remerciant, puis reporte mon attention sur mon accompagnateur à son départ.
_ Bien. J’annonce en amont, liant mes mains sur le rebord de la table, d’un ton neutre. _ Puisque vous ne désirez pas que l’on aborde le sujet de mon contrat dès à présent, je vous laisse l’honneur de m’annoncer le sujet qui serait susceptible d’éveiller plus d’intérêt chez vous.
Il doit avoir une envie sous-jacente, une idée derrière la tête. J’ai donc hâte de la connaître. Je me promets cependant de soulever celle qui me revient à l’esprit, tout d’un coup, si la sienne ne me scie guère.
J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.. Informations supplémentaires ici.
D’accord, tu essayais de faire au mieux pour que les choses se passent bien entre toi et Sally. Seulement voilà, tu avais l’impression que ce serait plus difficile que ça malheureusement. La jeune femme ne semblait pas vouloir te rendre les choses plus facile et tu avais du mal à saisir comment tu devais faire. Comment tu devais t’en sortir. Tu fronçais les sourcils à ses mots. Oui bon d’accord, tu proposais un autre restaurant alors que ce n’était que le premier que vous faisiez et pour signer le contrat. Cela n’empêchait pas que tu pourrais l’emmener, bien que tu ne savais pas pour quelle raison d’ailleurs. « Vous marquez un point mais, est-ce qu’il faut obligatoirement que j’ai un contrat à vous faire signer pour qu’on dîne ? » Cela pouvait être un midi aussi, peu importe pour toi d’ailleurs. Tu levais les yeux au ciel à ses mots, n’appréciant pas vraiment cette idée d’ailleurs. « Hum.. possible mais je croyais que cela ne vous intéressait pas ces hommes-là. » Bon okay, tu étais le premier de cette classe. « Puis, pas besoin d’un de mes clients, je peux vous faire découvrir ce que vous souhaitez connaître de ce monde. » A commencer donc par le restaurant. Il y en avait d’autres également que tu pouvais lui conseiller.
Tu avais choisi ton plat alors que la jeune femme n’avait pas choisi. Elle n’avait pas besoin de ton avis donc tu la laissais réfléchir, avant qu’elle ne se décide. Elle avait fait un bon choix, en tout cas, tu aimais bien ce plat. La serveuse était partie avec votre commande alors que la jeune femme te demandait d’évoquer un sujet qui pourrait t’intéresser. Effectivement, c’était toi qui était à l’initiative de ne pas parler du contrat pour le moment. Ce n’était pas pour autant que tu avais réfléchi. « Eh bien, je suis sûr qu’on peut trouver de nombreux sujets non ? Je veux dire, pourquoi devrions nous nous précipiter. » C’était une bonne question à tes yeux. Tu réfléchissais à ce dont tu pourrais lui demander et, surtout, ce dont elle voudrait partager avec toi. Pas grand-chose à ton avis. « Lors de l’entretien nous avons seulement parlé de vous niveau professionnel.. j’aimerais bien en savoir plus niveau personnel. » Tu lui disais alors. Bon tu ne voyais pas trop pourquoi est-ce qu’elle le ferait mais pourquoi pas après tout. « Qu’est ce que vous pourriez me dire de vous ? » Tu ne lui demandais pas vraiment une chose en particulière. « Parlez moi de vos passions, qu’est-ce que vous aimez dans la vie ? » Tu lui demandais alors, du moins à part travailler et à part bien sûr s’occuper de ses frères et sœurs. C’était une chose dont tu avais l’impression qu’elle faisait beaucoup visiblement.
La serveuse vint finalement vous apporter vos plats, quelques minutes après. Tu pouvais sentir la bonne odeur émaner de ton assiette. Cela te donnait envie. « Merci. » Tu remerciais la blonde qui partait de nouveau s’occuper d’autres clients. « Bon appétit à vous, j’espère que cela vous plaira. » Tu lançais en direction de Sally. En tout cas, son plat avait l’air appétissant également. Tu buvais une gorgée de ton vin avant de commencer à déguster ta blanquette. Elle était bonne, cuisinée et assaisonnée comme tu aimes. « Vous voulez goûter ? » Tu lui proposais alors. Après tout, tu pouvais très bien lui faire goûter, ce n’était pas interdit, pas à ta connaissance.