La situation Quebec, 1993. Le monde continue à vivre son temps. La Terre continue de tourner. Deux adolescents y sont embourbés. Deux lycéens. Louis et Pierre Jolicoeur. Ils se sont toujours connus de vue, mais c'est en première qu'ils se rencontrent enfin pour de bon. Un devoir à rendre en commun et leur destin fut scellé. Puis, un soir, alors qu'ils fumaient ensemble des pétards en toute tranquillité, Louis et Pierre échangèrent un baiser. Le reste est à écrire...
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Dim 26 Fév - 22:13
Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.
La scène refaisait surface, à chaque heure de cours, à chaque fois qu'un silence s'attardait dans les classes. Il revoyait son visage s'approcher dangereusement du sien. Il ressentait son souffle qui effleurait sa peau. Il l'embrassait encore et toujours. Louis avait l'impression de devenir fou. Il ne pouvait pas sortir le Pierre d'hier soir de son esprit. Il avait beau se plonger dans les équations à une inconnue, chose facile, il perdait toute aptitude intellectuelle. Même les fleurs du mal de Rimbaud en cours de français ne pouvait l'empêcher de repenser au blond. C'était même pire. Chaque prose le narguait d'une image de la veille. En fin de journée, Louis avait rendu l'âme. Il était à bout. Des questions, les unes innocentes, les autres un peu plus salaces, s'entre-choquaient dans sa tête et son coeur battait à fort rythme à chacune d'entre elles. Il était un peu perdu le petit. Il n'avait rien ressenti de pareil. C'était la première fois qu'un mec l'avait embrassé sur la bouche. Il avait toujours su que ça lui plairait. Il en avait même rêvé un peu la nuit, il devait bien l'avouer. Mais il s'était pas attendu à tant d'explosions et d'étoiles dans les yeux. Le joint pouvait avoir sa part de responsabilité, mais Louis savait, au fond, qu'il avait aimé ça. Et si l'occasion se représenterait, il n'hésiterait pas. Ce n'est pas tous les jours qu'il trouverait quelqu'un comme Pierre. Pourtant, les doutes l'assaillaient. Et si? Et si Pierre n'avait fait qu'en plein trip? Et s'il n'assumait pas en ce moment précis ce qu'il avait entrepris hier? Louis s'en mordit les doigts jusqu'à ce que la sonnerie du dernier cours ne retentit dans les couloirs. Alors, tout le monde se leva et lui de même. Il jeta nerveusement son sac sur une de ses épaules et suivit le courant de lycéens affluant hors du bâtiment. Louis ne savait pas trop quoi faire. Fallait-il seulement qu'il aille lui dire quelque chose? Ou bien il allait attendre que Pierre vienne à lui pour lui parler? Et alors, que se passera-t-il par la suite? Les images s'étaient volatilisées de son esprit. Louis se recroquevilla, son petit coeur serré par l'anxiété, lorsqu'il aperçut la silhouette de Pierre à la sortie du lycée. Il se mordit la lèvre inférieure et décida sur l'instant de ne faire comme si rien ne s'était passé. C'était peut-être lâche, mais Louis était incapable d'assumer leur baiser. Lorsqu'il arriva à son niveau, les joues du brun rougirent et il se contenta de jeter par intermédiaire des regards au sol puis sur le Pierre. Si ce dernier réagirait à sa présence, Louis s'arrêtera, mais si ça n'était pas le cas, il continuera son chemin les joues en feu.
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Amity
Dim 26 Fév - 23:14
Pierre Tremblay
J'ai 16 ans et je vis à longueuil , Canada. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors plutôt pas mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je ne sais toujours pas ce qu’il m’a pris de l’embrasser ce Louis. Ou bien peut être que je sais. C’est sa belle gueule qui m’a attiré. Je ne sais même pas s’il est gay, mais vu la façon dont il a répondu au baiser je dirai que ça ne lui a pas déplu. Je crois que j’aurai pas tenté si on n’avait pas été sous l’emprise de la drogue. C’est toujours plus simple de se dédouaner après coup dans ces situations. Là je suis en cours, je regarde ma montre toutes les deux secondes, j’ai qu’une hâte, que ce cours d’histoire se termine. C’est d’un ennui… J’échange des petits mots avec ma voisine qui n’est autre que ma meilleure amie. Heureusement qu’elle est là sinon je tiendrais pas. On a encore une heure de maths après mais on décide d’un commun accord de la sécher. La sonnerie retentit enfin et on est les premiers à sortir de la classe. On se retrouve sur le parking et je jette pas mal de coups d’oeil vers la sortie au cas où je vois Louis. On ne s’est pas reparlé depuis le baiser et je me demande ce qu’il en a pensé. S’il a envie de recommencer. En tout cas moi j’ai bien envie de reprendre cette activité plutôt que de faire mes devoirs. C’est alors que Louis arrive dans mon champ de vision et je largue ma pote sans sourcillé, je lui ai parlé de Louis mais sans lui dire que c’était Louis. Je m’approche vers Louis, surtout que j’ai bien vu son coup d’oeil vers moi, je suis pas aveugle, je ne l’ai pas quitté des yeux.
« Hey Louis ! »
J’accélère le pas pour me retrouver à sa hauteur. Je n’ai pas envie qu’il me distance. J’ai plein d’idées en tête sur ce qu’on pourrait faire maintenant qu’on est plus dans l’enceinte du lycée.
« On continue ce qu’on a commencé hier ? »
Je joue un peu des sourcils restant tout à fait vague volontairement. J’ajoute rapidement pour pas le braquer.
« Le projet bien sûr. Ce fabuleux projet qu’on a entamé tous les deux. »
Je tapote la poche de ma veste d’un air entendu.
« En plus j’ai ce qu’il nous faut pour bien se concentrer. »
Je parle bien évident d’un peu d’herbe que j’ai réussi à choper à un ami à la pause déjeuner. Je n’en ai pas beaucoup alors c’est un vrai privilège pour Louis que de pouvoir la partager avec moi. Je ne laisse pas cette opportunité à grand monde. J’ai pas beaucoup d’argent de poche alors quand je l’utilise c’est pas pour rien.
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Lun 27 Fév - 12:45
Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.
Un pas. Deux pas. Leurs prunelles se rencontrèrent et Louis ne put se défaire du regard de Pierre. Il aimait se perdre dans ses yeux noisettes. Ils étaient si beaux ces yeux. Il pourrait rester des minutes à les contempler. Le brun ne put s'empêcher de rougir encore (si ça continuait, il allait exploser le pauvre). Le fait de voir son pote de projet de cette façon le mettait sans dessus dessous. Il cligna plusieurs fois des yeux en regardant le grand blond s'approcher de lui. Il le trouvait tellement imposant et pourtant sa présence ne l'intimidait pas, ni ne le mettait mal à l'aise. Il y avait cette aisance chez Pierre qui l'inspirait beaucoup à avoir un peu plus confiance en lui. Il se sentait un peu plus important à ses côtés, comme s'il dégageait une aura qui le mettait en valeur. Louis sourit immédiatement après avoir entendu son prénom sur la bouche de Pierre. Il hocha discrètement de la tête, rassuré qu'il l'est remarqué et qu'il ne soit pas fâché contre la veille au soir. Le coeur et les épaules du brun se relâchèrent soudainement et toutes les questions qui l'avait taraudé s'étaient évaporées d'un coup de vent. « Salut Pierre. » Louis voit le dénommé se dépêcher de le rejoindre et cela n'a d'autres conséquences que de le rendre encore plus heureux. La journée se finirait bien, il le sentait! Pierre lui proposa d'ailleurs de reprendre leur affaire là où il l'avait laissé. Louis se figea sur place, comme un statue lorsqu'il comprit le sous-entendu. Un frisson naquit dans son échine et se perdit vers son bas ventre. Une agréable chaleur le prit progressivement comme lorsque Pierre s'était un peu trop approché de son visage et l'avait embrassé hier. Louis, inconsciemment, passa le bout de sa langue sur ses lèvres comme pour y retrouver le baiser. Il était sonné, de voir Pierre se comporter comme ça, de le voir flirter avec lui. C'était presque irréel et Louis y aurait cru jusqu'au bout si Pierre ne l'avait pas remis sur le droit chemin. « Oh oui. Heu, oui, bien sûr, le projet. » Louis hocha la tête de droite à gauche, se facepalmant intérieurement. Il y avait cru, le con. En sachant qu'il avait ramené son herbe, il y avait une chance pour que le scénario d'hier se répète, mais Louis était encore indécis... Est-ce qu'ils assumaient un tel rapprochement? En tout cas, si le blond était prêt à se mettre en vrille avec lui, ça voulait dire qu'il l'aimait quand même un peu. « Oh, ok, super. Tu gères. » Louis remonta son sac pour reprendre un peu de contenance et tâcha de commencer à marcher. Il n'était pas sûr si toute cette histoire de drogue était une bonne idée. On lui avait raconté tellement d'histoires morbides et on l'avait moult fois averti des effets addictifs. Mais passer une soirée en compagnie de Pierre jetait toutes ces inquiétudes à l'eau. S'ils voulaient être tranquille pendant toute la soirée, il valait mieux qu'ils ne tardent pas trop. « On va chez moi du coup? Ma mère parle beaucoup, comme tu as pu le remarquer, mais elle ne vient jamais dans ma chambre. On sera tranquille là-bas. Et puis, c'est proche d'ici. » Louis l'interroge du regard, mais il voudrait tant qu'ils se retrouvent au même endroit qu'hier, sur son martelât, à fumer tranquillement et commenter la décoration de sa chambre. Heureusement que Louis n'habitait pas trop loin du lycée. Il ne leur restait que quelques minutes de marche. Côte-à-côte de Pierre, Louis se demandait déjà ce qui se passera une fois à l'aise dans sa chambre. Il n'oserait pas initier la moindre initiative, car il ne savait pas si la drogue ou le vrai Pierre avait décidé de l'embrasser. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il n'était pas près de l'oublier et qu'il allait avoir un peu mal au coeur si tout ça n'était que de faux espoirs. « Dis Pierre. » Le brun avait presque murmuré. « A propos de ce qui s'est passé hier... tu. Tu n'es pas fâché hein? » Louis voulait être sûr et certain à cent pour cent, car il détestait marcher sur un fils comme un funambule, au risque de tomber.
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Amity
Lun 27 Fév - 23:13
Pierre Tremblay
J'ai 16 ans et je vis à longueuil , Canada. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors plutôt pas mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Bien sûr le projet. Même si je suis presque sûr qu’il pensait à autre chose. Et quand je dis autre chose je parle bien évidemment du baiser qu’on a échangé. Je compte bien évidemment essayer de remettre ça sur le tapis dès que possible. Il dit que je gère quand je lui fais comprendre que j’ai de l’herbe et ça me fait plaisir de voir qu’il n’est pas réticent à l’usage quotidien de drogues. Il commence à marcher et je le suis, parce que je suppose qu’on va aller chez lui. Je souris légèrement en coin quand il précise que sa mère ne rentre jamais dans sa chambre. Chose très importante effectivement, ça casserait tout si sa mère venait nous déranger.
« Ouais chez toi c’est parfait. »
C’est vrai que c’était plus proche d’ici, même si je n’habite pas si loin, ça nous fera toujours ça de moins à marcher. Je pars un peu dans mes pensées alors qu’on marche et Louis me sort de ma planète en m’appelant par mon prénom. Je tourne la tête vers lui, surpris par sa question.
« Fâché ? Pourquoi je serai fâché ? »
Enfin, je suppose qu’on parle de la même chose.
« J’ai l’air fâché ? »
Je marche un peu plus vite et je me mets en face de lui, marchant à reculons pour pouvoir lui faire face. Je me remets ensuite à côté de lui pour reprendre la marche normalement.
« Non plus sérieusement, je suis plutôt content de ce qu’il s’est passé hier. »
Je parle un peu moins fort, je murmure presque, comme si je parlais pour moi. Je jette des coups d’oeil à Louis, je suis un peu moins expansif pour le coup.
« Et toi t’en as pensé quoi ? »
Je sais même pas s’il est gay. Une chose est sûr il a dû se poser des questions sur sa sexualité.
« C’était plutôt cool non ? »
Je me mordille la lèvre inférieure en le regardant. J’attends de voir ce qu’il me répond.
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Mar 28 Fév - 11:31
Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.
Louis n'était pas sûr, alors il avait posé la question, sur un ton le plus indifférent possible. Mais intérieurement, son coeur battait la chamade d'avoir été aussi spontané et irréfléchi. C'était peut-être un pouvoir que possédait le blond chez lui. Il le changeait parce qu'il avait cette influence, cette aisance que Louis admirait assez. Le brun souffla un peu lorsqu'il entendit la question-réponse du Pierrot. On ne sait jamais ce qui peut passer dans l'esprit d'un jeune, surtout de cette époque. Aimer embrasser des gars, ce n'était pas habituel, c'était même limite dégueulasse aux yeux des autres. D'ailleurs, quand on en parlait, on trouvait ça révulsant, mais la plupart du temps les gens n'en parlaient pas. Alors, Louis avait été un peu perdu après que Pierre se soit éclipsé hier sans rien dire, en levant juste sa main en signe d'au revoir. Les mots du Tremblay réchauffe son petit cœur et Louis ne peut s'empêcher de sourire timidement lorsqu'il se met à marcher devant lui. Un peu gêné par le regard qu'il lui lance, par la simplicité de ses paroles et de sa réaction. Tout semblait normal à ces yeux, comme si l'embrasser ce soir-là avait été une évidence et ça ne laissa pas Louis insensible. Une lueur d'espoir naissait en lui quant à la possibilité qu'il puisse à nouveau goûter aux lèvres de son camarade de classe. C'était si simple, trop simple? Les yeux de Louis fixèrent outrageusement les lèvres de Pierre qui se les mordait sans gêne et des papillons s'envolèrent dans le creux de son ventre. Il rougit un peu et sourit timidement, comme à son habitude. « Oui, c'était cool. » L'adolescent n'osa pas trop s'étaler sur les détails. Il n'avait pas l'habitude de parler de ses sentiments. Il préférait largement faire ça sur papier, la plume à la main. Les histoires qu'il écrivait reflétaient généralement les siennes. Et peut-être qu'un jour, il les fera lire au blond. Il avait de l'embrasser, là, dans la rue qui les amenait chez lui. Mais il ne le fit pas. Des gens les verraient probablement et Louis était trop pudique (peureux aussi peut-être) p our faire un tel geste affectueux ou purement désireux envers Pierre. A l'intérieur de sa chambre, il se sentira un peu plus seul, un peu plus en sécurité. D'ailleurs, sa maison se profilait déjà à quelques pas, alors le brun sortit les clés de sa poche et les secoua un peu pour avertir Pierre qu'ils arrivaient bientôt. Une fois devant la porte, il l'ouvrit discrètement. Louis ne voulait pas que sa mère les surprenne, il voulait limite foncer dans sa chambre, s'enfermer avec Pierre à double tours et passer les trois prochaines heures les plus édulcorées de toute sa vie. Mais sa mère avait une ouïe d'elfe et elle arriva devant eux avec un grand sourire lorsqu'elle aperçut Pierre. Son visage s'était éclairé, car les invités étaient plutôt rares. « Pierre! Quelle bonne surprise! Comment vas-tu mon beau? Olala, mais tu vas emménager si ça continue ahaha. » Et elle lui lança un clin d'oeil taquin. Louis resta de côté, un sourire évasif aux lèvres. Sa mère avait beau être indiscrète et très bavarde, il n'avait pas honte de son comportement excessif. Il était trop proche d'elle pour lui reprocher quoique ce soit. La plupart du temps, c'était elle qui l'engueulait et Louis restait silencieux, acceptant les critiques de sa maman ou ne l'écoutant simplement pas. « Il faut qu'on termine le projet maman, c'est normal. » Il n'était pas sûr de vouloir laisser l'ombre du doute à sa mère. Et si elle ne l'accepterait pas pour celui qu'il est réellement? Dans tous les cas, ça n'empêcha pas sa mère d'aller faire la bise à son camarade. Louis attendit et dès que Pierre se libéra de l'étreinte de sa mère, il tira sur sa manche de manteau et lui indiqua de le suivre. Il était trop pressé pour l'écouter faire la discussion avec sa maman.
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Amity
Mar 28 Fév - 23:10
Pierre Tremblay
J'ai 16 ans et je vis à longueuil , Canada. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors plutôt pas mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je suis bien content quand Louis me dit que oui, c’était cool. Au moins j’ai le champ libre pour recommencer, il n’a pas l’air contre, surtout que c’est lui qui a remis ça sur le tapis. Ok j’ai fait allusion à ce qui s’était passé juste avant pour le titiller gentiment. Je remarque bien évidemment qu’il a l’air tout timide à reparler de ça alors que moi ça ne me dérange pas du tout. Faut dire que j’ai découvert que j’étais gay depuis un moment déjà même si j’ai jamais eu de relation sérieuse. J’ai que 16 ans. J’ai déjà embrassé quelques garçons quand je suis sorti en club. Oui j’ai une fausse carte d’identité pour entrer en boîte en ville. On arrive déjà chez Louis et on est accueilli par sa mère. Je lui fais un beau et large sourire.
« Je veux bien emménager moi. »
Je plaisante bien évidemment. Je fais une brève étreinte à la mère de Louis et me voilà déjà sur le chemin de la chambre de mon camarade.
« J’adore ta mère. »
Une fois dans sa chambre j’enlève ma veste et je m’installe déjà sur le matelas. J’ai bien envie de passer aux choses sérieuses. Je ne suis pas venu ici pour faire des devoirs, ça c’est évident.
« En fait j’ai pas vraiment envie de le bosser ce projet. Il reste encore beaucoup de truc à faire ? »
Je me cale bien et je mate Louis. Je le regarde de haut en bas, il est vraiment beau le salaud. Je me lèche les lèvres en le regardant, j’ai bien envie de l’embrasser encore et encore. Sentir sa peau sous mes mains, j’ai envie de le caresser tendrement, de le faire frissonner.
« J’ai d’autres idées en tête… Si tu vois ce que je veux dire. »
Je me mordille la lèvre inférieure sans le quitter des yeux. Je me lève et je vais prendre ma veste que j’ai posé un peu plus loin. Je me remets sur le matelas avec ma veste et je sors l’herbe de la poche avec un paquet de cigarette qui referme un briquet également.
« Tu sais rouler ? »
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Mer 1 Mar - 11:08
Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.
Son petit stratège avait fonctionné et Pierre le suivit jusqu'à sa chambre qu'il referma méthodiquement derrière lui. Des qu'il fermait sa porte, sa mère savait qu'elle n'avait pas le droit d'y entrer. C'était une règle qu'elle s'était fixée depuis qu'elle savait à quel point son fils était débordant d'imagination et passait ses soirées à dessiner et à écrire. Louis ricanna gentiment lorsque le blond lui dit à quel point il appréciait sa mère. Ce n'était pas un scoop car tous ses potes lui disait la même chose. « Merci, je vais le prendre comme un compliment. » Sa mère rayonnait toujours de bonheur et était très expressive, contrairement au brun qui préférait de loin garder son sang froid, se faire petit.
Lorsque Louis se retourna et qu'il vit Pierre sur le matelas son coeur de souleva dans une sensation à la fois légère et électrique. Sous cet angle, sous la faible lumière que sa fenêtre daignait laisser passer, Louis pensa un instant à quel point ce mec était beau, à quel point il avait eu de la chance qu'ils soient assignés ensemble pour ce projet. Si ceci ne s'était pas produit, Louis se dit qu'il serait passé près de quelque chose de magnifique... Ses lèvres s'étaient séparées sous la contemplation et un désir qu'il avait toujours soupçonné en lui se déclencha en quelques secondes. Lorsque Pierre le taquina de ses lèvres pulpeuses et de ses beaux yeux bleus, le brun déglutit difficilement. Il se demandait si tout cela n'était qu'un rêve ou si ça se passait réellement... pour se rendre à l'évidence, il s'avança vers son lit où Pierre avait pris position comme s'il avait toujours vécu ici. « Je ne sais pas non. Je dois t'avouer que je n'ai jamais fumé ce genre de chose... à part hier. Mais je veux bien apprendre. » Il pinça son nez dans un sourire et se cala sur la matelas tout près de son ami. Louis était hésitant quand à la distance qu'il voulait mettre entre le blond et lui. Pierre était occupé avec son matos, mais tout ce dont il était capable de penser était les lèvres de Pierre posées sur les siennes, sa respiration effleurant sa peau dans un frisson d'extase. « Laisse tomber le projet, au pire je le terminerai tout seul demain. » Louis haussa des épaules comme pour signifier que ce projet n'était pas si important que ça... comparé à tout ce qu'ils pouvaient faire d'autre ce soir. Et Dieu savait à quel point le brun voulait qu'il se passe quelque chose. Il attendit que Pierre lui donne les feuilles et le tabac. Leurs doigts se touchèrent lorsqu'il prit le matos et le coeur de Louis sursauta pendant une demie-seconde. Il reporta son attention sur le pétard qu'il devait faire et essaya de s'appliquer, le bout de sa langue coincée entre ses lèvres comme dans un moment de concentration intense. Au bout d'un moment, Louis soupira et abandonna. « J'arrive pas à rouler. Enfin, j'arrive pas à fermer la feuille... » Il ne savait pas si c'était honteux ou pas, à son âge de n'avoir jamais rien touché à ce genre de trucs. Il chercha dans le regard de Pierre une lueur d'amusement ou de moquerie, mais une fois pris dans ses yeux pastels, il s'y perdit. « Pierre? » Sa voix est presque cassée sous les émotions qui serrent sa poitrine comme un étaux. « Tu fais avec tous tes potes de projet? » C'est à la fois une question timide et amusante. Louis ne souhaitait pas passer pour un fragile, alors il se cachait parfois derrière l'ironie.
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Amity
Mer 1 Mar - 17:17
Pierre Tremblay
J'ai 16 ans et je vis à longueuil , Canada. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors plutôt pas mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je ne suis pas surpris quand il me dit qu’il n’avait jamais fumé avant hier. Il a envie d’apprendre comment rouler alors je vais lui montrer.
« C’est facile tu vas voir. Faut surtout de la pratique en fait. »
Cette dernière phrase prouve que je suis habitué à fumer ce genre de chose. Il vient s’installer à côté de moi et je me rapproche naturellement de lui, collant mon bras au sien. J’ai envie de contact avec lui, j’ai envie de bien plus, et je prévois ça pour dans pas très longtemps. Je sens que comme hier ça va être moi qui vais faire le premier pas, ça ne me dérange pas, tant que je sais qu’il est pas contre. J’apprendrais à le décoincer avec le temps. Il me dit qu’il va s’occuper du projet tout seul et j’hausse assez haut les sourcils.
« Wow c’est parfait ça. Je te revaudrais ça. »
Je commence à rouler le joint tout en lui disant les étapes. Je vais doucement, je fais ça bien, je ne vais pas jusqu’au bout et je lui file le tout pour qu’il le fasse. Il s’en sort plutôt bien et il bloque sur la fin, normal je ne lui ai pas montré cette partie là.
« Faut lécher le bout de la feuille et après ça colle tout seul. Attends…. »
Je m’approche de lui et je vais lécher la feuille. Mon visage extrêmement proche du sien, je prends un malin plaisir à lui mettre ma langue sous le nez. Je me décale quand j’ai terminé, restant quand même bien proche de lui.
« Et là tu replis la feuille sur l’autre bout et t’as fini. »
Il m’interpelle par mon prénom et je relève les yeux vers lui.
« Ouais ? »
Je souris à sa question et je fais non de la tête.
« C’est rare que je partage mon herbe. Tu peux te sentir honoré. »
Je lui fais un clin d’oeil et je lui pique le joint des mains pour l’allumer. Je sors le briquet de mon paquet de clope et je tire sur le joint. Je sens les effets qui me montent directement au cerveau et je me rapproche un peu plus de Louis si c’est possible. Nos cuisses se touchant, ainsi que nos bras. Je lui tends le joint.
« Fais toi plaisir. Déguste parce que j’en ai pas assez pour un autre. »
Je n’avais pas assez d’argent pour plus d’herbe. Je lui cède le joint et je me colle encore plus à lui si c’est possible. Posant ma tête contre son épaule.
« Et toi t’embrasses tous tes partenaires de projets ? »
Je me remets droit, restant quand même bien proche de lui parce que j’ai envie d’être en contact avec sa personne. Je vais poser ma main sur sa cuisse parce que j’ai envie de passer aux choses sérieuses dans pas longtemps.
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Mer 1 Mar - 23:01
Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.
Pierre qui lui apprend comment rouler, c'est presque meilleur que le sexe (enfin Louis ne sait pas si c'est meilleur ou pas, mais en tout cas ça papillonne dans son ventre quand il le voit lécher le papier juste sous ses yeux). Il n'avait qu'à tendre un peu les lèvres et il aurait pu cueillir celles de son camarade. Mais Louis était trop pudique et timide pour faire le premier pas. Il n'était pas le roi du flirt. C'était même un peu nouveau pour lui. Hier, tout était passé si vite avec les pétards puis le baiser. Pierre s'en était allé et Louis n'avait pas pu découvrir comment il se comportait dans les situations comme celle-ci. Il ne le connaissait après tout que très peu... Et si Louis allait trop loin? Il savait à quel point il lui était facile de s'accrocher trop à quelqu'un. Il pouvait se montrer trop affectueux et Pierre ne voulait peut-être rien de tout cela. Peut-être que pour lui, ce n'était qu'une histoire de cul, un moyen pour assouvir ses désirs les plus sombres. Alors, il lui avait posé la question, même si le contact de leurs genoux et leurs bras commencer à le faire plonger dans une transe. Mais au lieu de ça, son ami parle du pétard qu'il lui tend. Louis fait la grimace, mais prend quand même la clope entre ses doigts, incertain de comment prendre ce truc dans sa bouche. Il décida de faire comme les mecs dans les films et porta le joint au bout de lèvres. Aussitôt que la fumée entra dans ses poumons pour s'y coller, le brun ne put s'empêcher de tousser. Sentir la tête de Pierre contre son épaule ne l'aida guère à reprendre ses émotions en main. Il lui fallut reprendre son souffle avant de pouvoir répondre au blond. Avant, cependant, il lui jeta un regard amusé en voyant sa bouille toujours posée contre son épaule... « Je. Non, pas du tout. » Il avait l'impression que Pierre le piégeait toujours dans son jeu, comme s'il voulait le désarçonner. Louis se mordit la lèvre inférieure à la recherche de mots. « Déjà, je voudrais clarifier quelque chose: c'est toi qui m'a embrassé en premier. » Il pinça du nez en simulant un rire à la fois nerveux, amusé et timide. Le brun posa à nouveau ses prunelles sur le visage de Pierre, sentant ses doigts se refermer sur sa cuisse, et l'aurait bien embrassé, lui, à cet instant. Mais Louis attendait comme un con, car il n'osait pas, même après avoir rassemblé toutes les preuves dont il avait besoin : oui, il plaisait bien à Pierre. Pour étouffer le silence qui les menaçait, l'adolescent décida de coincer le joint dans le bec de son camarade de projet - qui n'en était techniquement un- avec un sourire malicieux au coin de ses lèvres. « Tu as besoin de ça pour le refaire? » Louis parlait de la cam sur laquelle le blond taffait. Au fond, il n'avait pas voulu se montrer méchant. Il était juste curieux de savoir qui était vraiment Pierre Tremblay.