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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 1 Mai - 12:20
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Le bruit de la circulation, la chaleur du soleil, sa tasse de café fumante et son ordinateur pour travailler. Voilà comment David passait la plupart de ces dimanches matin. À la différence que ce matin, il n’était pas seul. Mackenzie était venue le rejoindre, sa tasse entre les mains, et avait pris place sur la banquette à quelques mètres de lui. Un sourire se dessina sur les lèvres de l’avocat lorsqu’elle avoua avoir bien dormi. Parfait. Même si cette réponse était prévisible. Après tout, entre dormir sur la banquette arrière d’une voiture ou dormir dans un lit confortable, il n’y avait pas tergiverser. Par la suite, David l’a pris quelque peu au saut du lit en expliquant le programme de la journée et du lendemain. Après tout, cela faisait plusieurs heures qu’il était levé et il avait eu le temps de réfléchir à leur nouvelle colocation. Il souhaitait qu’elle se sente comme chez elle entre ces quatre murs. Une idée qui ne fut pas partagée par Mackenzie « Si la chambre est à votre goût alors parfait » et envoya le mail entre temps à Donna, et releva ses yeux sur la jeune femme en souriant « Tout à fait ! ». Demain, il n’ira pas travailler pour s’occuper de sa protégée. Il allait l’aider à se sortir de ce quotidien sordide et reprendre sa vie en main. Le dos contre la banquette, sa tasse de café entre les mains, il la regarda fixement comme il le faisait souvent lorsqu’il réfléchissait, et rétorqua « Vous vous fourvoyez si vous ne pensez qu’on ne s’arrêtera qu’à un jean. Vous n’avez pas de tenue pour vous rendre au tribunal ou à un probable entretien d’embauche ». Ils allaient devoir revoir l’ensemble de sa garde-robe et peut-être envisagé l’achat de maquillage, et peut-être même un détour chez le coiffeur.

David évoqua ensuite ses sorties nocturnes avec un homme. Il lui demanda de le prévenir si jamais elle venait à découcher. Une fois encore, son idée ne lui plut pas vraiment « J’espère bien que vous ne penserez pas à moi au moment venu ». Il ne voulait pas se dire que la jeune femme pensait à lui alors qu’elle s’apprêtait à coucher avec un autre homme. Un froncement de sourcil quand elle évoqua trois jours « Trois jours ?! Vous ne trouvez pas le délai un peu trop important ? Je veux dire, je n’ai pas envie de recevoir un nouvel appel du 16ème district pour me dire que vous êtes en cellule et que je dois payer une nouvelle caution ». Trois jours, ce n’était pas rien. Il connaissait son don pour se mettre dans les emmerdes. Elle avait su le lui prouver sans mal. Il en profita pour lui rappeler qu’il ne voulait pas d’homme d’une nuit dans son appartement. Elle le comprit. Parfait.

Un haussement d’épaule « Si vous le souhaitez ». Après tout, il n’avait pas vraiment d’obligation. La plaidoirie était bientôt terminée. Et ce fut ce qu’ils firent. Ils rentrèrent après leur balade de fin de journée et avait laissé Mac préparer le dîner. Un froncement de sourcil « Je n’ai pas besoin de vos horaires. Toutefois, vous devez demander votre jour de congés pour mardi. Nous sommes attendus au tribunal à 9h ». Et ils allaient passer quelques heures au tribunal. Il prit une bouchée du plat avant de répondre « On pourrait partir dans la matinée pour faire les boutiques, manger dans un restaurant digne de ce nom » en faisant référence à l’endroit où Mac travaillait « Puis poursuivre la suite des boutiques. Je passerais au cabinet pour vérifier que je n’ai pas de messages importants aussi, et voilà. Cela vous convient ? ». Une journée à sortir. Qui aurait cru qu’il serait capable de le faire aussi rapidement ? Enfin, ça ne s’appelait pas vraiment prendre du temps pour soi, mais plutôt pour Mac, qui était aussi sa cliente. Alors ça restait une sortie professionnelle ? « On partira de l’appartement aux alentours des 10 heures. Ça vous permettra de profiter de votre jour de congés pour dormir un peu ».


Charly
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Charly
Dim 1 Mai - 17:15
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac plissa les yeux en ouvrant légèrement la bouche. « -je ne suis pas convaincue que vous allez apprécier si je la mets à mon goût. » clairement jusque là, elle appréciait la salle de bain et le lit. La déco des murs, la peinture, elle s’en foutait. Ça n’avait pas d’importance. Mais là il l’invitait à en faire son univers et… et elle n’était pas certaine qu’ils partagent les même goûts dans ce domaine. « -vous savez quoi, pour la déco, je verrais au fil des jours… » oui parce que là elle n’avait réfléchit à rien et ne voulait pas acheter pour acheter. Mac recula légèrement le visage en le voyant l’observer. Ça ne sentait pas bon. « -quoi ?! Pourquoi pour ce genre d’affaire il faut une tenue ? Depuis quand il y a un dress code ?! Et puis d’abord vous ignorez tout de l’étendue de ma garde robe. » sauf qu’il n’y avait pas une seule robe dans cette soit disant garde robe. Une paire de chaussures, celles qu’elle portait tous les jours. Deux jeans, dont un qui allait bientôt rendre l’âme. Cinq ou six tshirt, deux ou trois chemises. Rien de neuf, rien de coûteux, rien de très classe, elle devait bien l’avouer. « -vous ne voulez pas que je me coupe les cheveux et fasse des mèches non plus ! » ironisa Mac avant d’ouvrir de grands yeux ronds en se rendant compte qu’il avait déjà pensé à la case coiffeur. « -même pas en rêve. » coupa t elle avant qu’il n’évoque une nouvelle condition pour leur co habitation.

Mac plissa les yeux et le regarda de haut en bas. « -non. Ça n’arrivera pas. » c’était de l’humour bien entendu, même si c’était aussi la totale vérité. « -roh mais arrêtez je ne finis pas en prison tous les deux jours non plus ! Et je ne passe pas toutes mes soirées à draguer dans les bars dans l’unique but de m’envoyer en l’air ! » elle leva les yeux au ciel et avala une gorgée de café avant de dire : « -ok très bien, un sms le lendemain matin. Le soir même clairement je sais que je ne vais pas y penser. Désolée. » oui voilà elle avait abdiqué. Elle signa également pour éviter de ramener qui que se soit ici. De toute manière, ça non plus ça ne lui était pas venu à l’idée.

La fin de journée c’était relativement bien passé, et Mac avait prit plaisir à faire la cuisine pour leur dîner. Même si il manquait cruellement d’ingrédient. D’épices en particulier. Mais bon, elle avait fait avec ce qu’elle avait. La jolie brune regarda David comme si ses yeux disaient : ah bon ? Quelques heures plus tôt il voulait avoir un sms pire qu’une nounou ! « -9h précise ? » non parce que niveau ponctualité, elle n’était pas vraiment la reine. Elle avait grimacé cette question comme si tout cela n’était pas important. Comme si elle ne prenait pas cette histoire au sérieux. Pourtant… elle risquait la prison. « -et voilà… ouf… je m’attendais à encore boutique... » une journée entière dans les magasins, il ne la connaissait pas. « -ça me va mais vous verrez que ça sera vite, très vite réglé. Je choisi vite, je n’essaie pas et… bon d’accord la plus part du temps je ne passe même pas par la caisse. Mais je… Enfin vous vous doutez que je ne suis pas une fille qui aime le shopping. » un sourire parce qu’elle savait très bien ce qu’il pensait. Elle en était certaine. « -et puis j’attendrais dans la voiture, le temps que vous alliez faire un coucou à Donna, sinon bonjour Pretty Woman." Enfin bref… « -en contre partie je veux une weekend de deux jours en dehors de la ville. » claqua t elle comme si ils étaient en train de faire des négociations serré. La journée allait être une véritable torture pour elle. « -ok pour l’horaire. » finit elle par dire.

Et le lendemain matin, forcement à dix heure, elle était seulement en train de boire un café. En voyant le regard de David elle se dépêcha d’aller enfiler quelque chose et lorsqu’elle sortie de sa chambre elle dit : « -quoi ?! » pas la peine d’être devin pour savoir ce qu’il pensait de sa tenue. C’était un jean et un tshirt tout ce qu’il y avait de plus normal ! C’est sur qu’à côté de lui elle faisait un poil négligé. Voir sortie des poubelles.
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Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Depuis son réveil, David avait eu tout le temps pour réfléchir à sa nouvelle colocation avec Mackenzie, ainsi qu’aux différentes manières de faire en sorte qu’elle se sente chez elle dans son appartement. Toutefois, au cours de la nuit, l’avocat avait oublié à qui il avait à faire et cette dernière refusa catégoriquement de modifier la décoration de la chambre sous prétexte que ce n’était que pour quelques jours. Elle était la seule à penser que ça serait momentanée. David savait pertinemment que sa situation n’évoluerait pas du jour au lendemain, et il ne la laisserait pas dormir à nouveau dans sa voiture tant qu’elle n’aurait pas trouvé un appartement et un véritable travail pour subvenir à ses besoins. En attendant, ce qu’elle rétorqua ne rassura pas le moins du monde David qui fronça les sourcils « Vous m’inquiétez. Puis-je savoir pourquoi ? ». Si elle voulait accrocher des posters aux murs qu’elle aurait repeint en une couleur vive. Alors non, il n’allait pas apprécier. « C’est vous qui voyez » répondit-il alors qu’elle se décida tout de même à y réfléchir durant les prochains jours. Néanmoins, Mac n’allait pas échapper à la journée shopping pour lui trouver une tenue pour le tribunal. Elle semblait perplexe face à cette coutume « Vous m’avez dit que tout ce que vous possédez était sur vous » et il la regarda de la tête aux pieds « Ce qui me laisse deviner que votre garde-robe est loin d’être fournie. Et pour vous répondre, on se présente dans une tenue convenable au tribunal. Pour une question de respect, dans un premier temps, à l’égard des citoyens présents, des avocats, mais surtout du juge. Ensuite, dans un second temps, ça évite de vous placarder une étiquette de délinquante sur le front ». Ainsi, en venant dans une tenue correcte, voire élégante, elle renvoyait l’image d’une femme qui s’était trompée d’endroit ce soir-là, et non d’une habituée de ce genre de lieu.

Lorsqu’elle évoqua la coupe de cheveux et les mèches, David fit une légère moue pour lui confirmer que c’était envisagée. Évidemment, elle ne mit pas davantage de temps à refuser « Vous allez dire « non » à tout ce que je vous propose ? Un changement de vie, passe notamment par un changement d’apparence. Vous n’avez pas dû voir un coiffeur depuis pas loin six ans, je me trompe ? Une coupe de cheveux vous ferait le plus grand bien, croyez-moi ». Elle devait se montrer davantage présentable aussi aux yeux du monde si elle voulait changer de métier. Mais pour cela, Mackenzie allait devoir mettre sa fierté de côté. Enfin plus que maintenant, et lui faire confiance, comme lui, il lui faisait sur confiance sur le fait de le tenir au courant si jamais elle venait à passer la nuit auprès d’un inconnu. Bon, il se doutait bien qu’elle ne penserait pas à lui le soir venu, et ce qu’elle ajouta l’obligea à rétorquer aussitôt « Merci… Vous n’étiez pas obligé de me regarder de la sorte, surtout pour une telle remarque ». Toutefois, ils étaient d’accord sur ce point. Ils ne s’attiraient pas du tout physiquement. « En l’espace de trois jours : Vous avez commis un vol de liquide, de coordonnées bancaires et vous vous êtes retrouvés en prison pour avoir joué au poker dans un entrepôt où se trouvait plusieurs centaines de kilos de cocaïne. Cela fait beaucoup pour une seule femme qui, soi-disant, ne se retrouve pas en prison tous les deux jours ». Puis elle finit par abdiquer en acceptant de lui envoyer un message au petit matin. Il se mit à sourire « Vous voyez, ce n’était pas si compliqué que cela d’accepter ».

Lors de la préparation du dîner, David pris note qu’il allait devoir faire quelques emplettes pour donner de la matière à Mackenzie si elle souhaitait cuisiner davantage. Toutefois, ça n’empêchait pas le dîner d’être succulent « Oui, et aucun retard ne sera autorisé. De toute manière, je serais là pour y veiller ». Un avantage de vivre sous le même toit dorénavant. « On va passer beaucoup de temps dans les boutiques, alors tentez d’y mettre un soupçon d’enthousiasme, s’il vous plaît » rétorqua-t-il en forçant le sourire. Un haussement de sourcil quand elle précisa que, de toute manière, ça allait être rapide « Vous êtes en train de m’avouer que vous volez dans les magasins… Votre goût pour les infractions va devoir cessé aussi » répliqua-t-il comme un avocat, et après une bouchée de son plat, ajouta « On va prendre notre temps et vous allez essayer. Je ne vais pas vous acheter des vêtements qui ne vous vont pas. Vous allez donc devoir fournir un effort ». Après tout, ce n’était pas difficile de faire semblant d’aimer faire les boutiques. Et qui sait, elle allait peut-être se prendre au jeu. « Pretty Woman ? » l’interrogea-t-il, ne comprenant pas là où elle voulait en venir. Il prit une gorgée de vin avant de reposer lentement son verre « Attendez ! Vous voulez partir en week-end durant deux jours ? Avec qui ? Moi ? Vous voulez passer deux jours rien qu’avec moi, en dehors de la ville ? » et ajouta en riant presque « Vous allez réussir à me supporter ?! Enfin, ça n’a pas vraiment d’importance parce que non. J’ai du travail par-dessus la tête ». Il était prêt à fournir des efforts, mais là, ça relevait du miracle.

Le lendemain matin, David était levé aux aurores comme chaque matin. Il était fin prêt, vêtu d’un jean, d’un pull à col roulé et d’une veste de blazer, terminant de lire le journal assis à table, avec son second café de la matinée. Il releva son regard sur elle, lui faisant comprendre qu’elle devait peut-être envisager de s’activer. Et lorsqu’elle ressorti, il referma lentement le journal, la regarda de la tête aux pieds, et croisa son regard en entendant sa question « Quitte à voler des vêtements, pourquoi ne pas avoir volé quelque chose d’élégant ?! » et poussa un soupir « Bon, on y va » et récupéra ses clefs, refermant l’appartement derrière eux « Pendant que j’y pense, tenez » et lui tendit le double des clefs « Vous allez en avoir besoin » et descendirent jusqu’au hall « Bonjour Fabien. Joseph est arrivé ? » « Oui monsieur. Il vous attend devant » « Bien, merci » et posa sa main dans le dos de Mac, l’invitant à passer la porte en première. Sa berline attendait devant la porte, le chauffeur aux côtés de la porte « Joseph, je vous présente Mackenzie. Mac, voici Joseph. Interdiction de l’appeler Joey » et entra dans l’habitacle de la voiture, direction la 5ème avenue. Dans la voiture, David se pencha vers son chauffeur « Joseph, pouvez vous mettre la chanson de Roy Obirson » et la célèbre musique du film Pretty Woman résonna dans la voiture. David tourna la tête vers la jeune femme « C’est vous qui avez commencé » et se mit à rire tout en regardant dehors.

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Dim 1 Mai - 20:56
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -laissez tomber, je ne vais pas refaire la déco de votre chambre d’amis. » répliqua Mac en reculant dans les coussins, remontant ses pieds nus sur le canapé, portant sa tasse à ses lèvres. Le but ça n’était pas qu’elle reste durant des années. Une semaine, peut être deux. Rien de plus. Alors pas la peine qu’elle fasse en sorte de se sentir plus que bien dans cette pièce qui maintenant était sa chambre. D’accord c’était sympa de la part de David, mais c’était non. Elle l’écouta en regardant le paysage, tournant seulement les yeux sur lui lorsqu’il évoqua le mot délinquante. Pas la peine de répliquer, c’était la vérité. « -oui ba un jean et une chemise c’est bien. Ils vont croire que j’en ai vendu de cette drogue si j’arrive avec un tailleur tout neuf. »

« -vous ne proposez pas, vous imposez. Il y a une légère différence. » en tout cas c’était vraiment la sensation qu’elle avait. Pas le choix. Comme si tout ce qu’elle était, enfin ce qui restait d’elle faisait tache dans le décor ! C’était vexant. « -ils sont très bien comme ça mes cheveux ! » répliqua t elle à nouveau en baissant les yeux sur ses pointes. « -quoi ça va je n’ai pas fais mine de vomir non plus ! Depuis que j’ai mis les pieds sur la terrasse vous ne faites que me dire qu’il n’y a rien qui va chez moi, alors vous n’allez pas jouer les vexé. Et il y a une partie de votre anatomie que je trouve sympa, c’est déjà pas mal non ?! » il s’attendait à quoi ?! « -oh ba tiens c’est drôle c’est exactement depuis que je vous connais ! » ironisa Mac avant de finalement dire qu’elle enverrait un message. « -faudra déjà que j’enregistre votre numéro. » marmonna t elle. Si son portable voulait bien fonctionner.

« -ok ok ! » avait répondu Mac en levant les deux mains. Oui de toute façon il allait la tirer du lit en lui balançant un saut d’eau dans la tronche histoire qu’elle soit à l’heure, habillée comme une banquière et qu’elle ait les idées claires ! « -ne dites pas des mots comme ça, ça me donne la nausée d’avance. » beaucoup de temps. Ça faisait d’elle un cas tellement désespéré. « -oh pardon, Youpi ! » ajouta t elle sans le moindre enthousiasme, le tout accompagné d’un sourire forcé. Puis elle émit un petit rire : « -non mais si je ressors des boutiques avec des sacs pleins les bras, ne vous en faites pas, je serais habillées pour les dix années à venir et n’aurait plus le moindre besoin de tirer un tshirt ou un soutien gorge. » oh putain la lingerie ! Elle n’y avait pas pensé une seule seconde ! Non mais ça il n’avait pas à s’en mêler. Quoi que de ce côté là aussi elle avait besoin de renouveler. « -laissez tomber. » conclue Mac en se levant pour faire la vaisselle. Pas la peine de lui expliquer la référence. Les paquets, le shopping, la femme entretenue…

« -oui. Et non. Je suis certaine que je pourrais trouver meilleure compagnie mais ça fait partie du deal David. Vous me faites quoi là ? Je viens pas de vous demander en mariage. On est pas forcement obligé de se parler toute la journée. Très bien alors seulement le samedi. Et une sortie le dimanche après midi. » elle allait finir par devenir experte en négociation. Si elle se pliait au jeu du relooking, il devait également faire un effort de son côté.

Le lendemain matin, une fois habillée elle le regarda en plissant les yeux : « -vous ne vous étiez jamais dis que c’était vous qui n’aviez pas de goût ? » elle grimaça derrière son dos en enfilant sa veste, soupirant d’avance. Elle fronça les sourcils lorsqu’il tendit la clé. « -oh heu… merci. » et elle ouvrit la porte afin de la déposer dans l’entrer. Elle n’avait pas de sac, et elle serait capable de la perdre durant la journée. En arrivant de le hall, elle sourit à Fabien et demanda : « -alors le match ? » comme s’ils étaient déjà de grands amis. Ça c’était du tout Mac. En peu de temps, elle était parvenue à le faire sourire, à discuter rapidement de ce qu’il aimait et forcement c’était le sport. Ça tombait bien, elle aimait aussi ça. Enfin surtout parier mais bon… « hé hé par ici la monnaie ! » s’amusa la jeune femme en tendant la main afin de récupéré deux billets. Elle lui fit un petit signe de la main et ouvrit de grands yeux pour David, comme si elle voulait encore une fois lui dire : quoi ?! Elle adressa un salut au chauffeur et maronna : « -je vais me gêner. » avant de monter dans la voiture. En écoutant la chanson, elle sourit en raillant : « -ah ah je vois qu’on est sorti avec son humour aujourd’hui ! » avant de lever les yeux au plafond. Quelques minutes plus tard, elle resta figée devant la première boutique. « -heu… non y’a erreur, je ne vais pas rentrer là dedans. Moi je… enfin c’est pas du tout mon style. Donc heu… je vais vous attendez ici hein... » en commençant à faire demi tour.
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David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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« Au vu de votre commentaire, je me dis que ça serait plus sage, en effet, de ne pas y toucher » rétorqua-t-il en la regardant, perplexe sur les goûts de son invitée. Cela était parti d’une bonne attention, mais il ne souhaitait pas pour autant retrouver une chambre d’ami dans un style grunge qu’il risquait de détester. La chambre resterait ainsi encore quelques temps, et lorsque le temps sera venu de modifier la décoration, David l’accompagnerait et n’hésitera pas à mettre son véto si jamais ça ne lui convenait pas. En attendant, ils devaient avant tout s’occuper de sa garde-robe, voire de sa coupe de cheveux. Cela devenait plus qu’urgent aux yeux de David dont le jugement était peut-être faussé à force de côtoyer des femmes continuellement sur leur 31 ou qui lui donnait l’impression de vivre dans un magazine de mode féminin. Toutefois, pour le tribunal, Mackenzie n’allait avoir d’autres choix que de se plier aux exigences du tribunal en revêtant une tenue adéquate. Il se mit à rire en entendant cette dernière « C’est une possibilité. Ou il pourrait se dire que vous avez décidé de vous plier aux exigences de la société et de vous ranger après quelques années mouvementées. Qu’en pensez-vous ? ». En tout cas, c’était sur ce point qu’il fondait une partie de sa défense. Le fait que Mac souhaite reprendre sa vie en main et ainsi, éviter de cumuler encore les infractions.

« Je vous impose que des activités agréables qui ne déplaisent qu’à vous ». Combien de femmes auraient appréciés qu’on leur impose une nouvelle garde-robe dans les boutiques les plus luxueuses de la ville, un détour chez le coiffeur, et notamment dans une boutique de maquillage ?! Il ne lui demandait pas de mettre les mains dans la boue ou encore de manger ses légumes. Mais apparemment, la jeune femme était décidée à lui donner du fil à retordre. Alors soit ! Toutefois, elle était tombée sur un individu tout aussi entêté qu’elle. « Non » répliqua-t-il avec aplomb lorsqu’elle justifia que ses cheveux lui convenaient. Un froncement de sourcil alors qu’il la reprit sur sa manière de le regarder, puis se mit à sourire quand elle évoqua ses fesses de manière implicite « Je vous ai dit hier que vous étiez jolie. Cela ne vous suffit pas ? Aujourd’hui, je vous explique que vous pourriez l’être davantage si vous acceptiez de vous laisser faire. Je ne vais pas vous torturer dans ma cave non plus ». Il lui demanda, notamment, d’arrêter de cumuler les infractions et pencha légèrement la tête, désapprobateur face à son commentaire « Très drôle ! » et acquiesça « Vous avez ma carte de visite de toute manière ». Après tout, c’était comme ça que la police avait soupçonné qu’il était son avocat quelques jours auparavant.

Au dîner, Mackenzie ne fut pas plus coopérative que le matin même « Vous m’épuisez avec vos commentaires » répliqua-t-il avant de lui demander de mettre davantage d’enthousiasme. Ce qu’elle fit faussement, ce qui fit lever les yeux au ciel à David. Elle l’épuisait. Il reporta son attention sur elle, et se rendit compte qu’il avait omis la partie sous-vêtement. Néanmoins, les boutiques où ils allaient se rendre disposaient toutes d’un rayon de ce genre. Mais il était hors de question d’envisager cela tout de suite, sinon il était certain qu’elle fuirait durant la nuit pour éviter la journée de demain « Une infraction future d’éliminer en l’espace d’une minute. Je suis vraiment un excellent avocat » en se mettant à sourire, taquin. Toutefois, il ne comprit pas pourquoi elle faisait référence à Pretty Woman, et lorsqu’il demanda, elle ne lui expliqua pas « Si vous voulez ».
Apparemment, cette journée shopping allait devoir lui coûter un week-end en tête-à-tête avec Mackenzie, et cela, en dehors de la ville. Il n’était pas d’accord pour quitter New York tout un week-end. Elle se mettait le doigt dans l’œil si elle pensait qu’il allait accepter sans broncher. Ce qu’il fit immédiatement, et cela la fit réagir aussitôt « Vous négociez tout le temps comme ça ou c’est juste parce que c’est moi ? » et prit une gorgée de café avant de répondre, résigné « Si vous voulez… ».

Le lendemain matin, David ne mit pas longtemps à juger la tenue de sa colocataire, confirmant que ça devenait urgent d’aller faire les boutiques. Il se mit à sourire et répondit avec assurance « Non, jamais » et lui fit signe de sortir de l’appartement, lui confiant la clef pour qu’elle puisse rentrer et sortir à son aise. Elle le remercia et il ne répondit rien, la laissant déposer le petit objet dans l’entrée. Un sac à main. Il lui fallait un sac à main. En arrivant dans le hall, David fut surpris de l’aisance avec laquelle Mac parla avec Fabien au sujet d’un match. Il les laissa échanger, restant en retrait, les observant simplement, puis se mit à rire discrètement quand elle récupéra deux billets. Il déposa sa main ensuite dans son dos, la conduisant jusqu’à la berline tout en rétorquant « Je vois que vous avez décidé de dépouiller mon gardien de son argent ». Installé dans la voiture, David demanda à mettre la chanson du film Pretty Woman et acquiesça « Oui. Il a besoin de sortir de temps à autre » et donna l’adresse de l’avenue à Joseph.

Lorsqu’ils arrivèrent devant, David tourna la tête vers Mac qui désapprouvait son choix de boutique. En la voyant faire demi-tour, il l’attrapa par le bras « Vous venez avec moi ! » et l’entraîna dans la boutique avec lui. Un sourire aux vendeuses qui lancèrent un drôle de regard à sa colocataire. Il fit signe à l’une d’elle de s’approcher, puis lui tendit sa carte de crédit « Tenez. Je souhaite que vous vous occupiez personnellement de mon amie. Elle a besoin d’une tenue de soirée, d’un tailleur, de vêtements quotidiens, d’un sac à main ainsi que de sous-vêtements » et ajouta « Et si elle vous dit « non », considérait que ça veut dire « oui » dans sa bouche », puis se tourna en direction de l’intéressée « Laissez-vous guider et profiter. Si vous êtes sage, j’aurais une surprise pour vous ensuite » et lui fit signe de suivre la vendeuse, décidant de faire un tour de son côté pour voir la collection, récupérant quelques vêtements de son côté qu’il confia à la vendeuse « Donnez-lui ça pour qu’elle essaie » et prit ensuite place sur le siège face aux cabines, patientant.

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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait haussé les sourcils, septique quant à cette façon d’interprétation. Elle trouvait cela un poil irritant qu’il trouve réponse à tout et qu’il ne lâche jamais le morceau. En soit il avait de l’entraînement vu que c’était son métier de faire ce genre de chose. Et puis elle répliqua : « -il ya rien que deux mots qui m’agace dans votre phrase. Je n’ai jamais décidé d’aller contre la société à la base. Je ne suis pas une rebelle qui emmerde le système à longueur de temps. J’aimerais bien oh oui j’aimerais beaucoup avoir une petite vie tranquille, croyez moi. » hum… quoi que, maintenant il était fort probable qu’elle s’ennuie mais bon. « -et ensuite je n’ai pas décidé de me ranger. Je veux seulement éviter de crever dans la rue. C’est trop demandé ? Votre phrase m’accuse d’avoir voulu en arriver là où je suis aujourd’hui. Or nous savons l’un comme l’autre que c’est faux. » elle insista là dessus, Il avait compris de quoi elle parlait.

« -c’est très misogyne comme phrase. Dans votre esprit vous déduisez toutes les femmes à des top modèle adorant le shopping et souffrir pour être belle à vos yeux ? Enfin aux yeux de la société. » oui parce que lui, il ne regardait plus les femmes donc bon. De base elle n’avait jamais été une grande fan des magasins, des soins du corps ou autre truc du genre. A la suite de procès, il était certain qu’elle n’avait pas entretenu ce maigre lien qui la reliait au shopping. David ne se rendait sans doute pas compte de ce que ça impliquait pour Mac de franchir la porte d’un magasin de luxe. Parce que forcement il n’allait pas l’emmener dans une petite boutique du coin de la rue. Elle en était convaincue. Encore une fois, elle allait faire tâche dans le décor. Elle imaginait sans souci les regards des vendeuses. Comme si ça n’était pas assez compliqué comme ça. Elle resta quelques secondes la bouche ouverte lorsqu’il critiqua ouvertement ses cheveux par un non. « -ça a le mérite d’être claire... » marmonna la jeune femme en porta sa tasse à ses lèvres, regardant ailleurs, vexée. « -arrêtez, c’est bon j’ai compris. » avait elle ajouté en levant les yeux au ciel, avant de lui adressé une grimace lorsqu’il n’apprécia pas son humour.

« -et bien vous dormiez mieux ce soir. » ajouta Mac au moment du dîner, alors qu’ils recommençaient à s’agacer l’un comme l’autre. « -j’espère pour vous oui, parce que si je finis en prison, vous aurez perdu votre temps et votre fric pour rien. » avait elle répliqué avec un regard avant de mettre une condition pour tout cela. « -arrêtez de vous croire unique David. » avait ajouta Mac avec un sourire en coin. Non ça c’était pas qu’avec lui, mais ce qui rendait la chose amusante c’était qu’il répliquait. C’était drôle et énervant à la fois. Mac aurait pu faire ça toute la journée sans se lasser. « -parfait, vous voyez quand vous voulez ! » jubila Mackenzie en posant son assiette dans l’évier, avant de donner une légère tape dans le dos de David et de lui souhaiter une bonne nuit.

La journée shopping commença exactement sur le même ton. Et cela n’aida pas vraiment Mac à sourire et se dire qu’elle allait passer un bon moment. Encore moins à y mettre du sien. « -vous n’appréciez pas que je m’entende bien avec lui ? » demanda Mac avec un sourire en coin. S’il tenait à contrôler ses relations, il allait avoir du mal. Mac était une caméléon dans le commun des mortels. Dans son monde à lui, forcement elle ne passait pas. Mais à son étage à elle, il était rare qu’elle se fasse des ennemis. La plus part du temps on l’appréciait rapidement. C’était que le cas de Fabien. De Donna. Ça serait le cas de Joey ! La jeune femme ne put s’empêcher un regard pour David et un sourire en coin. Monsieur la jouait détendu ?

Ça ne fut pas du tout le cas de Mac lorsqu’elle vit l’enseigne du magasin. « -je préfère encore la torture dans la cave. » lui souffla t elle alors qu’il venait de saisir son bras et la poussait à entrer. Elle ferma les yeux, et finit par pousser un long soupire et avancer à petits pas. Elle regarda ensuite la vendeuse de haut en bas, sans vraiment être discrète, et fronça les sourcils. Amie ? Il avait fumé quoi ce matin ? Puis ses yeux ne firent que s’élargir en entendant la liste que dressait David. Elle plissa les yeux : « -j’ai ne plus quatre ans, ça ne marche pas ce genre de phrase. » puis elle soupira et suivit la vendeuse en lui précisant avant de fermer le rideau : « -et pour les sous vêtements, il n’en sais strictement rien. » cela fit sourire la jolie blonde. Et ba voilà, elle allait être copine. Avec bien moins d’assurance Mac souffla : « -écoutez je… » elle se pinça les lèvres en glissant une mèche de ses cheveux derrière l’oreille. « -je ne parte pas de jupe, pas de robe non plus d’ailleurs et je... » mais la vendeuse la coupa : « -faites moi confiance, je connais mon métier madame. Détendez vous. Nous allons vous trouver quelque chose de parfait. Je ne suis pas là pour vous juger. Je vous demande juste de me faire confiance d’accord ? » Mac se tritura les doigts entre eux tout le temps du petit discours de la jeune femme puis finit par souffler un : « -d’accord... » en hochant la tête. Quelques minutes plus tard, la vendeuse revint avec deux tailleurs pantalons. « -il manque un truc là non ? » demanda Mac en examinant la tenue. « -non madame, la veste se porte fermée ainsi. Essayez, vous allez être sublime j’en suis convaincue. Je reviens avec les chaussures. » Mac n’eut pas le temps de répondre que la porte s’était refermée. Un long soupire et elle enfila la dit tailleurs. Pantalon noir, veste noire. Pas de haut en dessous. La jeune femme sortie de la cabine en disant : « -non mais là c’est… » elle s’étonna de voir David juste là, à attendre. « -heu je… je ne pensais pas que vous attendiez là. » la vendeuse arriva avec des talons et Mac sourit en serrant les dents : « -je ne tiendrais jamais là dessus. »
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Tout en écoutant attentivement sa cliente, David porta sa tasse de café presque froide à ses lèvres, et lorsqu’elle eut finit, se pencha légèrement pour déposer ladite tasse aux côtés de son ordinateur portable, puis reprit place au fond de la banquette « Mes mots ne vous plaisent peut-être pas. Toutefois, c’est sur cela que va reposer une partie de ma défense. Alors profiter de cet instant » en levant les bras pour désigner l’instant présent, puis reposa ses mains sur ses jambes croisées « pour vous plaindre de mes paroles désobligeantes, parce que vous allez devoir rester neutre et silencieuse au tribunal. Je connais votre histoire, et je sais que vous n’avez pas choisi d’en arriver là où vous en êtes aujourd’hui. Néanmoins, le tribunal et le procureur ne le seront pas. Vous me laissez donc faire mon travail et vous vous abstiendrez de me reprendre de la sorte ou de faire la moindre grimace ». Parce que si jamais elle se permettait de lever les yeux au ciel ou toute autre moue dont elle avait le secret, toute sa défense risquait de tomber aux oubliettes et la prochaine chambre qu’elle aura, se trouvera derrière une rangée de barreau en fer. « Donc vous allez revêtir la tenue que je vous demanderais de revêtir, et vous me ferez confiance ». Il espérait qu’elle serait conciliante avec ses demandes et accepterait de s’y plier. Ce qui n’était pas gagné. Parce que voilà que maintenant, Mackenzie le traitait de misogyne « Pourquoi faut-il toujours que vous trouviez à redire à mes paroles ?! Ce n’est pas misogyne. Vous n’avez qu’à procéder à un sondage en demandant combien de femmes apprécient de faire les boutiques, ou encore de se faire masser, de se faire coiffer, de prendre du temps pour elles ? Les femmes aiment ça. Moi aussi j’apprécie. Je ne vois pas en quoi ma remarque est misogyne ». Après tout, c’était un constat. Les gens aimaient prendre soin d’eux. Il lui offrait la possibilité de refaire sa garde-robe, de se faire coiffer, de prendre soin d’elle, et elle le lui reprochait. C’était le monde à l’envers.

Pour autant, David ne se dérangea pas pour exprimer clairement que non, il n’aimait pas sa coupe de cheveux et qu’il était dorénavant temps de passer entre les mains d’un coiffeur digne de ce nom « Je n’aime pas passer par quatre chemins », et cela, même si ça ne lui plaisait pas « C’était pour être sûr » rétorqua-t-il ensuite en la regardant fixement. Le soir, ce ne fut pas mieux entre eux deux. Il n’aura fallu que quelques mots pour que David soit épuisé par leur échange. Il plissa légèrement les yeux « Et en plus, vous vous trouvez sûrement drôle en disant cela » et prit une gorgée d’eau et rétorqua toujours avec un certain agacement « Le repas est vraiment bon au fait ». Il se mit à sourire avec espièglerie ensuite, rétorquant « Oh mais je le suis tout autant que les plus de 7 milliards d’êtres humains sur cette Terre Mackenzie » sur un ton désinvolte qui agaçait souvent. Il leva ensuite les yeux au ciel quand il se résigna à s’éloigner de New York au moins le temps d’une journée, et la suivit du regard, après que cette dernière lui ait donné une légère tape dans le dos. Qu’est-ce qu’elle pouvait l’agacer !

Le lendemain matin, c’était parti pour une journée shopping. Pas sûr que cette dernière se permette une nouvelle tape dans le dos cette fois-ci. David la sortait de sa zone de confort en l’entraînant dans les boutiques de luxe. Mais avant cela, il fut témoin de l’échange entre Fabien, son gardien d’immeuble, et Mackenzie, sa nouvelle colocataire. Échange qui le fit sourire et il rétorqua à cette dernière « Pourquoi pensez-vous toujours que je désapprouve ce que vous faites ? » et ajouta « Non, ça ne me dérange aucunement. Je disais cela seulement pour discuter. Vous savez, échanger, parler, communiquer. Nous, les avocats, on aime beaucoup faire ça » en se foutant gentiment d’elle, et entrèrent ensuite à l’arrière de la berline où il surprit son petit sourire en coin qui le fit sourire davantage.

Mackenzie se montra bien moins détendue devant l’enseigne « Ne dites pas ça, je pourrais vous prendre au mot », mais ça n’empêcha pas David de l’entraîner de force dans la boutique, la confiant aux mains d’une des vendeuses à qui il fit une liste de ce qui était nécessaire pour renouveler la garde-robe de sa colocataire. Il se mit à sourire en coin tout en la regardant « Je peux vous assurer que ça va fonctionner » et la laissa s’éloigner. Il fit son propre tour, en récupérant quelques vêtements à son goût et les confia à la vendeuse, puis prit ensuite place devant la cabine d’essayage, consultant ses mails sur son téléphone en attendant que Mac se décide à sortir. Lorsque la porte s’ouvrit, David décroisa lentement les jambes tout en la regardant de la tête aux pieds, puis se leva ensuite, n’écoutant pas vraiment ce que pouvait bien dire Mac, et s’en rendit compte « Pardon… Vous disiez ? » puis la vendeuse arriva pour tendre les talons hauts à Mac « Essayez » et la laissa mettre les escarpins, et répondit un « Vous êtes… superbe ». Qui aurait cru que derrière sa dégaine de tous les jours, pouvait se cacher une telle femme ?! « On le prends. Continuez d’essayer » tout en reprenant place dans le siège face aux cabines « Superbe » marmonna pour lui-même tout en reportant son regard sur son portable.



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Mar 3 Mai - 11:49
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -David... » commença Mac comme si grâce à ce petit mot elle était capable de le calmer ou de lui faire entendre raison. Elle l’écouta pourtant jusqu’au bout. « -attendez vous… pourquoi vous n’allez pas le dire ? Raconter la vérité. J’ai du mal à saisir l’idée. Je sais... » roh que c’était difficile de dire cela. « -je sais que c’est votre métier et que je ne connais rien à tout cela. Mais... » ouais non, elle avait du mal à comprendre ce qu’il venait dire. En vérité elle aurait mieux fait de dire oui. Mais elle voulait savoir pourquoi. « -pourquoi ne pas expliquer l’engrenage ? La véritable raison de ma présence à cette soirée. » elle baissa les yeux et finalement le laissa remporter la manche. « -vous savez quoi oubliez. Faites comme vous voulez. » elle ne dirait rien, ne sourirait pas non plus. Elle ferait comme il voulait. « -c’est bon, c’est bon ! Ok ! » avait elle finit par dire alors qu’il en rajoutait une couche encore. « -parce que... » commença la jeune femme avant de retenir son souffle en gonflant ses joues. Est ce que ça valait le coup de perdre de l’énergie de grand matin ? De mettre en péril la fragile entente et qu’il la foute dehors au final ? Elle avait finit par se lever et quitter la terrasse.

Le lendemain le début de journée n’avait pas été non plus dans une parfaite amitié. Il avait commencé directement en jugeant ses fringues puis son attitude avec Fabien. D’où sa question. « -parce que c’est le cas. » avait elle répondu. C’était évident. « -oh vous vouliez faire la conversation ? » ironisa Mac en se foutant de lui, rentrant dans la voiture, ne pouvant s’empêcher d’apprécier le fait qu’il se détende un peu. « -non ça ne fonctionne pas. » avait elle répliqué avant d’adresser un faux sourire à la vendeuse. Oh la merde… Heureusement pour elle la jeune femme qui avait été désigner pour la servir semblait comprendre et non la juger. Cela évita à Mac de se sentir encore plus mal à l’aise. Lorsqu’elle sortie de la cabine, habillée de ce tailleur magnifique en vrai, mais qu’elle trouvait un peu trop… « -je déteste quand vous ne m’écoutez pas. » marmonna Mac en ayant envie de calquer des doigts pour le faire atterrir. « -non je... » mais elle serra les dents, leva les yeux au plafond et soupira en marmonnant tout en enfilant les talons. Elle fit deux pas, pas du tout à l’aise, pour se regardant dans le miroir. La jolie brune se tourna lentement vers David. « -mais bien sur ! » avait elle ironisé avant de protester de nouveau : « -non ! On ne prends pas. Vous n’avez pas vu que… » elle désigna le décolleté bien trop prononcé. « -je ne vais jamais le porter. Mauvaise idée. On peut en trouver un autre. » demanda t elle à la vendeuse, décidant de faire comme si David n’avait pas son mot à dire. Elle essaya ensuite des tenues de tous les jours. Bon ça allait, elle se sentait à peu près bien dedans. Mais quand arriva la tenue de soirée, elle précisa devant les choix de robes : « -je ne porte pas de robe. » comme si c’était une évidence.


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Mar 3 Mai - 15:51
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Lorsqu’elle prononça son prénom, David ne s’arrêta pas pour autant de parler, bien décidé à aller au bout de sa réflexion. Lorsqu’il eut fini, l’avocat fronça légèrement les sourcils face aux incompréhensions et interrogations de la jeune femme. Il l’écouta jusqu’au bout, puis rétorqua « Vous seriez prête à ce que j’expose votre vie au tribunal ? ». Il l’avait bien envisagé, puis il s’était dit que connaissant Mackenzie, elle souhaiterait passer tout cela sous silence, alors il était parti sur une toute nouvelle défense qui ne semblait pas au goût de cette dernière apparemment. Un soupir passa lorsqu’elle se résigna à poursuivre cette conversation, et la suite ne fut pas plus agréable non plus. De bon matin, ils parvenaient à s’agacer mutuellement, mais ce fut Mackenzie qui décida de quitter la terrasse, ne souhaitant sûrement pas que la conversation se poursuive en affrontement. Le soir, l’ambiance ne fut guère différente, et quant au lendemain matin, le début de matinée ne commença pas sous de meilleures auspices entre eux. La preuve en était qu’il s’était uniquement permis une remarque, et voilà que la jeune femme prenait mal ses propos « Pas toujours, non. La preuve en est » en désignant l’instant T de la main. Puis se mit à pencher légèrement la tête, comme à chaque fois qu’elle se fichait ouvertement de lui « Taisez-vous finalement » rétorqua-t-il avec un sourire en coin.

Lorsqu’ils furent dans la première boutique de luxe de la 5ème avenue, il lança un simple regard à l’attention de Mackenzie pour unique réponse, puis fit son propre tour de la boutique, avant de finalement prendre place devant la cabine d’essayage. Lorsqu’elle sorti enfin, David resta bouche bée un instant. Il n’aurait pas pensé qu’elle puisse aussi… charmante, sublime. Oui, les adjectifs venaient d’eux-mêmes soudainement « Pardon… C’est juste que vous êtes… » tout en la désignant de la main, avant d’être interrompu par la vendeuse. Il la laissa enfiler les talons hauts, ce qui termina parfaitement la tenue « Je peux vous assurer que vous l’êtes » répliqua-t-il tout en reprenant place, expliquant qu’ils prenaient ladite tenue « C’est ce qui fait toute la beauté de la tenue. Celle-ci ne sera pas pour le tribunal, mais pour sortir ». Elle voulait le voir sortir, alors ils sortiraient. Et pour cela, David souhaitait qu’elle soit élégante comme en cet instant. « Oui, on va trouver d’autres », et la laissa essayer des tenues plus décontractées, et la suivit ensuite pour le choix des robes « Vous allez changer d’avis » et regarda les différentes tenues, puis trouva une robe noire qu’il lui tendit et se mit à sourire « S’il vous plaît » et fit quelques pas dans le magasin, et trouva un châle en tissu fin noir pour recouvrir les épaules « Avec ceci, ça sera parfait », et lui fit signe d’entrer dans la cabine d’essayage, et se reconcentra sur ses mails. Lorsqu’elle sorti à nouveau de la cabine, il laissa lentement son regard glisser sur elle, puis il remonta jusqu’à ses yeux, et souffla un « Ouah » sincère. Il s’autorisa un nouveau regard pour sa silhouette, puis se leva de son siège pour s’approcher d’elle « Vous n’avez pas idée de ce que vous êtes capable de dégager juste en changeant de tenue » et ajouta « Vous ne pouvez plus revêtir vos vêtements d’antan ».


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac n’avait pas répondu pour la plaidoirie, parce qu’elle était déjà énervée alors qu’elle venait de se lever. Mais elle s’était dit qu’ils en reparleraient. Peut être. Ou pas. Le jugement était pour dans deux jours, et elle n’allait pas venir chambouler tout le boulot qu’il avait fournit. Si ? Enfin aujourd’hui ça n’était pas la question, pour le moment, elle tentait de marcher convenablement sur des talons. Ça faisait un millénaire qu’elle n’avait pas porter ce genre de chose et merde qu’est ce que ça faisait mal aux pieds ! Mac regarda David comme s’il fallait qu’il arrête de dire des conneries. « -je suis d’accord avec vous, mais entre le voir sur un mannequin et sur moi, c’est différent. Je suis pas à l’aise ! » non elle ne l’était pas du tout. Même si oui, elle était plutôt d’accord, en se regardant dans le miroir, elle était canon. « -sortir ? Non mais vous pensez que je vais vous sortir où ? Je risque pas d’aller au cinéma comme ça ! » Mac fixa David quelques secondes et elle réalisa qu’il venait tout de même de dire qu’il était d’accord pour sortir. En soit c’était une petite victoire.

En regardant les robes qu’on lui proposait, forcement Mac sortie son joker. Elle ne portait pas de robe ! C’était un fait. Elle grimaça en le regardant, espérant qu’il vois du désespoir dans son visage. Un nouveau long soupire alors qu’il lui confiait un châle pour accompagner le tout. Les épaules basses, elle ferma la porte et enfila la robe en marmonnant pour elle même. Lorsqu’elle sortie de la cabine, elle fit vite : « -voilà c’est bon vous avez vu, on prends pas. » et se dirigea rapidement pour rentrer dans la cabine. Mais David s’était approché après avoir bloqué en la regardant. « -je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre. » lui répondit Mac d’un ton neutre. « -quoi ? Non ! Attendez dans mes t shirt y’en a que j’adore et je risque pas de les jeter. » oh oui ça c’était hors de question. « -et je ne vais pas me balader habiller ainsi tous les jours. » même pas en rêve. « -les tenues de tout à l’heure ça passe. Mais la robe c’est trop. J’aime pas ça, je suis pas habituée, je me sens vulnérable et je déteste ça ! » elle ouvrit grands les yeux pour tenter de lui faire capter le message : « -vous comprenez ce que je veux dire ? » encore une fois elle était certaine qu’il allait revenir à la charge, lui dire qu’elle n’avait pas le choix et que c’était comme ça. Peut être aussi d’arrêter de faire le bébé. « -une combinaison ? C’est élégant aussi. Et je me sentirais moins nue. » oui voilà ça c’était une bonne idée.


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