J'ai 17 ans et je vis en Angleterre, au sein de la Maison royale de Jelling. Fille illégitime mais aimée du roi Knut Le Grand, enfant unique, le sang bleu qui coule dans mes veines me contraint à un destin que je subis. avatar :Bridget Regan copyright:️ Ma pomme
Impossible de s'esbigner ! Fermement esgambillée, Melisende, aussi humiliée qu'elle pouvait l'être, chercha avant tout à se libérer de son emprise. De ses ongles, elle le rifla au sang sur les joues, pelant la couenne largement de forts sillons vermillons, croqua violentement à pleines dents -qu'elle avait fort belles à dire vrai- son oreille droite, tant et si bien qu'un morceau de chair s'envola dans l'air froid des vêpres. La brune s'abattait sur les plaines et tôt, on y verrait comme dans le cul d'un chaudron.
Elle grognait en dedans, l'enticatule, se tordait en giguedouille telle une damnée, de toutes ses forces, de toute son exécration. A y bien ouïr, on eut pu accroire que toute une volée de clouques batifolaient dans le coin ou qu'une vache grasse s'escagassait bruyamment contre une armée d'aestres. Que nenni ! La damoiselle rageait d'une ire noire à vouloir le mortir, le contrester aussi fort qu'elle le haïssait ! De la tignasse tirée à la volée de ses deux mains, elle lui dodelinait la tête à s'en hoder les bras puis tentait de lui jeter des jouées de tout son poids ! Mais rien n'y fit, l'able Felgid acoillissait sa monture et serrait puissamment la dameselle.
« Je ne me laisserai pas navrer par une bachelette faée ! »
La moleste la rendit demasiade d'un coup. Elle gueula comme le cochon qu'on égorgeait pour la Noël, tortilla ses nasches de fureur, tentant toujours malésant de s'enfuir et hurla comme un putois :
Le tribouil abalbait les uns tandis que la plupart ricanait sous cape ou bien aclinaient soi pour avoir une meilleure vue. D'autres acénaient. L'aatie bouillante, débordante, Melisende finit par ne plus avoir de voix, toussa, étouffée par trop de fureur bien qu'elle continuât en vain de le chapeler, s'essayant autant que mal se pouvait, de lui donner encor et encor des jouées de toutes ses forces.
Felgild l'attacha sur le cheval prêt de telle sorte qu'elle ne pouvait plus se tordre en tribouil. La suivante...suivait, abalbie par tant de noises, ayant ramassé l'escoffion de velours taché de boue.
Pauvre Mélisende. Il était de ces misères douloureuses que nul ne pouvait consoler. Dans la tourmente, elle avait perdu son pentacole offert par sa tendre mère un jour de Pâques. Un coup d'estoc qui lui brisera le cœur et tôt.
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Oskar
Jeu 24 Nov - 3:21
Felgild Payne of Northwood
J'ai 25 ans (*) et je vis en Angleterre. Je suis le fils d'Harald Payne, le Païen, le Viking, le Traître...
Comment me définir ? Chevalier errant, pauvre mais fier.
A sa mort j'aurais tout aussi bien pu devenir brigand, voleur des riches et manne des pauvres, j'aurai pu retourner dans ce Grand Nord dont nous sommes descendus il n'y a qu'une génération, et battre ma coulpe pour faire pardonner mon père.
J'aurais pu, descendre à la rencontre des Gallois dont ma mère est née et réclamer vengeance pour sa liberté volée !
Je suis resté sur ces terres, l'unique « chez moi » que je connaisse...
Sinon, je suis paraît-il en quête de l'épouse qui me donnera des héritiers. Depuis... beaucoup trop longtemps, mais je n'ai que bien peu à transmettre, mon épée, mon cheval, mon armure et quelques tours en ruines ou presque que mon suzerain me dispute. Je ne peux même pas dire ma foi, les moines qui m'ont éduqué espéraient bien me donner leur Dieu et m'offrir à lui, je n'ai pas accepté.
Je leur dois de lire et d'écrire aussi bien qu'un clerc, ce qui est rare chez les hommes d'armes, même nobles. Et de connaître l'art de vivre pauvre et soumis. Pauvre je le reste, soumis jamais !
Je sers... un roi, un parmi d'autres parce qu'on me l'a dit vaillant et preux, et je le vis bien.
Toutefois, si mon Maître actuel venait à faillir et faisait preuve de couardise ou mettait ses armées en danger sans autre raison que sa faiblesse, alors, digne fils d'Harald, je reprendrais ma parole ! Nul ne vaut que je donne ma vie s'il ne peut en retour me donner la sienne.
Je suis ce qu'on appelle un mercenaire, et je n'en ai aucune honte. .
Occasionnellement je combats mon sang, Gallois ou Pillards du nord... Peu importe qui fait face.
(*) Avatar et photos issues de "Merlin" en 2012, Bradley James avait dont 25 ans.
Accessoirement, je tiens de ma mère la pratique du gaélique, et de mon père celle du noroît. Encore d'autres talents qui font qu'on me jalouse parfois et que surtout on se méfie.
Si je n'avais juré la mestre en main de son promis pour ses épousailles, je crois que je me serais enquerri d'elle plus avant, même osé quelque batelage sans bifourcher ? Ma mère, butin de guerre vendue comme bétail à mon pendard de père, ou les femmes des « Danois » que j'ai pu connaître, toutes gueulaient et sacraient comme harengères au marché au poisson ! Mais icelle est princesse ? Fillotte de Knud ? J'ai une pensée attendrie pour le roi à l'âge venant, qu'il l'a veuille bouter hors de sa vue paraît si sensé... Heureusement qu'elle est baillée à Vieux Sire, elle eut représenté l'enfer sur terre pour un plus jeune !
J'en étais là de mes pensées quand elle me boute un violent coup de pied dans le dos, je manque alors la laisser choir ! Maudite donzelle ! J'assure ma prise, suivi de Beowald mon couard qui semble pris de giguedouille, plus à chacun des criements de la pucelle ! J'imagine mon soudard, le visage ruisselant d'une sueur due à la terreur que lui inspirent mes actes. Beowald se voit pendant au bout d'une corde -et tôt- ou quartelé... Mais que diantre maroufle ! Je suis mandé par knud ! Comment peut-il à ce point avoir cuer de lievre ? Il en pourpisserait tant il tremble !
Je vois la menuaille sortir du tapinois : la bachelette ahurie, le gueux ennuyé. Lui, j'ai traduit sa jactance quand il a proposé des tours de bateleurs pour le roi et la cour. Je jurerais qu'il n'a point que l'effroi d'être fort près des cuisines, il a touché la poche de sa défroque prestement, comme s'il signifiait qu'elle lui vaudrait malaventure à l'aquoison... Que qu'elle me criait son défaut d'acquiescement, il aurait bien rapiné quelques biens ? Auquel cas il a plus de piches que mon soldier devenu robeur puis écuyer...
J'attache fermement mon paquet bataculé sans ruevet à la selle, et fais signe à Beowald :
- Or y allons !
- Gawn ni ddod hefyd ? (*)
Il m'aurait bien graissé la patte pour convoier avec nous le gringalet ? et sa rousse mie aussi ? Il va me falloir découvrir le pot aux roses ! J'indique la charrette, à la suivante de la douce princesse itou, tantôt y grimpent-ils sans destourbier. Melisende ? Put-elle sommeiller sur sa mule icelle ! Pour la rechaudier, je la lui boute une couverture qui la dissimule. Sa gourdasse de servante ne cesse de se mordre les lèvres en faisant des signes de croix, à croire que la princesse est servie par une nonne !
Je donne le signal du départ, la brune est tombée, au loin, très loin du castel, on entend des loups en chasse, et... d'autres choses aussi qui font que mon écuyer récite le Notre Père.
La rouquine sourit. Beowald me tire par la manche et violentement ! Il crie haro sur les deux gueux... Je dois tendre l'oreille tant il murmure :
« Felgild ! Sorceresse et bisclarel tes jouvances ! Il les faudra mortir avant l'anjorner ! »
Allons bon ! Par quel guignon ai-je un tel coquebert comme serviteur ! Il veut les occire parce que la donzelle est rousse ? et le rustre gallois ?
- Cesse donc de fatrouiller ! Tiens, bois Sac à vin ! Es-tu donc boursemolle ?
Je ne peux me desengler, il prendrait la mouche, reste la vinasse à outrance pour lui donner les couilles qu'il n'a pas ? Je jette un oeil à mon attrapoire ! Belle bande de brics... Parfait, personne n'ira soupçonner la géniture de Knut avec un tel arroi !
Wendy Hall alias Shcherbakova Darya ( issu du site https://www.dobrovolskaia.com/ )
J'ai 20 ans et je vivais jusqu'à il y a deux ans dans une petite maison , sur les terres d'un grand seigneur à l'écart du village. Dans la vie, j'étais désoeuvrée... j'aidais bien un peu ma tante lingère au château en faisant son ménage, de la couture, en m'occupant du potager et des poules, mais j'étais souvent trop seule... Je m'en sortais plutôt mal . J'avais la malchance, d'être célibataire et je n'en étais pas bien fière. Depuis, pire encore m'est advenu, et je m'en sens bien ? Pourquoi ? A cause d'un gueux de Gallois ! Pourtant, je n'ai plus ni toit ni famille ?
Spoiler:
Ma naissance a coûté la vie à ma mère, elle n'est malheureusement pas la seule à avoir payé de son existence celle de l'enfant venu au monde... Mais, en ce qui me concerne, les choses sont différentes, elle était … fille mère ! Et n'a jamais voulu avouer de quel homme elle portait le fruit ! Heureusement ma tante Belinda, sa seule famille, était ouverte d'esprit, beaucoup trop, les gens du village ne cessaient de le répéter, trop libre, célibataire, et maintenant sœur d'une dévergondée ! Ajoutez à cela qu'elle lisait, et écrivait ! Une femme ! A n'en pas douter, elle était fort suspecte ! Mais personne n'a chassé ma tante, et elle m'a gardé avec elle et élevée...
Toutefois, j'ai bien des défauts à n'en pas douter, je suis une fille, sans père, sans mère non plus mais c'est moins grave on sait qui elle était, je suis rousse ! Donc pas d'âme ! Je suis née à une date funeste, le jour des morts ! Et puis... Je suis bizarre, n'ai-je pas pleuré dès toute petite quand on tuait le cochon ? Ou quand on tordait le cou à une vieille poule qui ne pondait plus ? Je 'allais même jusqu'à sauver les renards pendant les chasses, ramasser des chats errants, y compris un noir qu'on a vu -paraît-il devenir un homme cornu?- et je parlais aux loups ?
Le début, je l'avoue, j'aime les animaux et ne veux pas les tuer ! Le reste... C'est la légende qui s'est installée, MA légende, qui fait que pas un garçon du village ne me courtisait bien que je sois jolie, et que pas une ferme ne voulait de moi comme servante ! Une sorcière ! Vous n'alliez pas ouvrir votre porte au diable non ?
J'en pleurais, d'ailleurs, j'en pleure encore parfois, mais ma tante me répondait : ce sont des balivernes ! Ne t'en occupes pas ! Jamais Dieu ne confirmera.
Honnêtement, le jugement de Dieu, je préférais l'éviter, surtout s'il s'adressait à des hommes bornés, ils pourraient tout comprendre de travers ! Je faisais donc profil bas !
Darach An'Bhard alias Colin Morgan
J'ai 25 (*) ans et je vis là où me portent mes pas , sur les routes d'Angleterre. Dans la vie, je suis baladin, barde et je m'en sors moyen . Sinon, grâce à ma chance ou malchance ? , je ne sais trop, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. (*) Photos tirées de la série "Merlin" sortie de 2008 à 2012.
Spoiler:
J'appartenais à une troupe de baladins itinérants, originaires de mon pays : les marches de Galles. Je les ai quittés, nous n'étions pas d'accord entre nous pour nous produire à une fête de village. Notre chef et guide, le grand Will ne voulait pas s'arrêter. Moi, je l'ai fait, et pensais les rattraper... Mais j'y ai fait bien autre chose que jongler et faire danser... Et quand j'ai rejoint la troupe, je n'étais plus seul. Will m'a donné la liberté, il ne la trouvait pas intéressante, pas suffisamment d'or à glaner avec une rouquine, et c'est bien connu, les roux amènent le guignon ! Moi, je ne m'en suis pas trouvé plus mal du feu des cheveux de Wendy ?
Pourquoi donc Darach est-il allé quérir l'aide du damelot ! D'aide nous n'avons pas besoin pour pietonner prestement, croit-il que je suis aveugle ? Sans trouiller il a rapiné ce pentacol, et quelques deniers aussi, il nous faut toute la nuitée tôt à tire aller, pour nous éloigner du castel. Pense-t-il que dans l'arroi du chevalier on nous occira moins ? Il peut avoir raison !
J'assiste éberluée à la batacule de sa dame par l'espousailleur ! Celle qui se dit fillotte du roi, sans vergogner ! Ne nous desenglons point de ses balivernes, elle peut nous déconfier si nous la conchions ! Ou soupçonner que mon homme est plus bric que prévot ! Il n'a pas sale trogne, mais ne semble pas baronet.
Je soupire à faire lever le jour. Les courtines s'estompent, nous verrons bien la suivance de cette sotie ! Je regarde partout sauf la pauvre damoiselle sous son mantel, renversée sur le dos de la mule...
Il ne faudrait pas que j'en pouffe, nos chances seraient bien amenuisées. Il a beau dire et faire, quand je dis :
- Or y allons Darach ? Derechef ! Le vin est tiré, nous n’en pouvons plus ni ho ni jo, Je te créant que je n'ai point cuer de lièvre, même à la brune !
Il a sur les lèvres et aux yeux, un sourire le Gallois. En nous voyant le gragouilleur d'escuyer saisirait bien un escouvillon, on le sent escuré, esforcé, estrepasié ! Je pourrai étaler ça en chanson
Je jette mon mantel sur mes défroques. Il n'a point dit oui, ni non. Donc c'est oui. Je fais un signe à la donzelle, la Rousse, ma... bessonne. Dieu à n'en point douter doit grimacer à voir nos ébats noctalement. Wendy est une gueuse, mais sacrément futée ! Il ne s'agit pas de courroucer la donzelle aux criements de peur d'avoir cul prit.
Peste soit de l'ecuyer ! S'il avait des piches il nous peçoierait sans destourbier ! Il nous voudrait escurés, esmoignonés, estrapadés, étripés... Pour quelle raison nous haye-t-il ?
Je te créant que si je ne suis pas pris à forfet, je mesttrai en musique ce coquebert sans ruevet ! Et la menuaille sans trestour se rira de ce sottard qui tressaille, est prêt à bailler à mal deux mailles sans défenses.
Ma sorceresse donne le départ ! Que trépasse si je faiblis ! Je me désengle ! Mais convoier avec ce Beowald ! Il n'a pas fini de trouiller, je vais odir les mânes des morts, des sataniques, des bisclarets ! Tout le vial mandé par quelque mès ! Avant la fin de la nuitée, il se sera pourpissé mille fois !
J'ai 17 ans et je vis en Angleterre, au sein de la Maison royale de Jelling. Fille illégitime mais aimée du roi Knut Le Grand, enfant unique, le sang bleu qui coule dans mes veines me contraint à un destin que je subis. avatar :Bridget Regan copyright:️ Ma pomme
Ménestrel des Bois Brumeux
Se retrouver plus maltraitée qu'une gouge ! Un sac sur le dos d'une bête ! Elle s'égosilla à s'en faire péter la gorge la princesse, jusqu'à ce que le danois lui colle une couverture qui la drapellait toute entière ! Se faire recouvrir non point par une écarlate digne de son rang mais bien par une espèce de coutil qui lui grattait la tête ! Ligotée comme une saucisse de mi-carême, ses criements de cochon égorgé s’étouffaient, s’échauffaient en vain. Tot à tire elle continua de gigoter, de se démêler, ses pensées devenant vuiceuses et barbares tant elle baillait à mal le faquin. A une hie, elle allait le ficher, le moigner, le mortir ! Rifler, troncher son pendeloche à vif, qu’il bouille, bruille tel un broïon ! Elle lui ferait subir toutes les estrapades possibles ! Elle le hayait ! Ô Dieu de miséricorde, par tous les saints et les saintes du pays, comme elle le hayait ! Elle tenta de glissier de la monture, la bouche pleine de huz.
Des cris de niticoraces se firent ouïr, une odeur de paluz lui chatouilla les narines : la brune tombait drue, laissant la place au trimas qu’il fallait landure. « Que je te peçoies ! Que je te peçoies !...» Elle ricanait de le voir escorgé, les piches écrasées puis tostées. Parfois, elle les entendait parler, rire. Cette hilarité de clouque lui perçait les oreilles ! Ce qui la réjouissait, elle, se résumait à étriper au sang ce scélérat de Fergild ! Elle s'imaginait dans la salle du trône, souveraine, cruelle. « La décolation ! Amenez moi le bourreau, de suite ! » Après un long séjour dans la chartre où le soleil finirait par lui manquer atrocement, il souffrirait dans ses tripailles, demanderait grâce ! Son châtiment serait à la mesure de l'humiliation qu'elle subissait ! Jusqu'au trépas !
Neporquant, la damoiselle eut le mal de cabaret à trop CRIER et s’assoiger. Elle s'époumona encore un certain aage mais bientôt, épuisée, en sueur d'une ardeur qui diminuait au fil des pas de l'animal, elle finit par se taire quelque peu abonaciée. Une rage phénoménale la rongeait mais elle ne possédait point la force physique pour continuer de lutter en braillant. Ma foi, le mouvement ample et musclé de l'acne eut raison de son ire. Elle tentait de réfléchir entre les secousses de ses pas. Il était évident qu'elle ne parviendrait pas par la force à échapper à icel homme de malheur. Il se trouvait bien trop fort ! Que nenni, il lui fallait user de la ruse, l'endormir, l'abouder, sans abriver...
Au loin, l’ardouane pointait ses feuillus et ses chemins tordus. Le petit groupe piétonna encor quelques lieues puis bifurcha sur la gauche, eskievant les falgouses et les bouses des troupeaux sauvages. La donzelle auborne et son drole avaient suivi sans encombre. Lamont, la lune brillait fort et son éclat annonçait un grand froid. Il leur fallait s’enquérir d’un peu d’aigue afin de ne pas se retrouver la langue sèche comme un caillou.
Elle dut aclasser car elle se réveilla la joue trempée de bave. Ça grattait, elle frotta comme elle put son visage sur le tissu. Puis, aboutive, se mit à gémir comme si un grand mal l'avait atteinte.
-Oh ! J'acovette ! J'ai besoin de me soulager ! Palsanbleu ! Tu ne vas pas me laisser m’espongier dans la pisse ? Serais tu à ce point butor ? Rustre ? Felgid ! FEL-GID !
Arrivés à un flage, il était grand temps de s'installer pour la nuitée, les panses criant à mangailler et les pieds à se reposer.
[Messires @Oskar et @Val, n'en déplaise à vos plumes merveilleuses de celles qui se trouvent au bout de vos doigts et non là où je ne pense point qu'elles soient, voici, icelieu, enfin, la missive d'une roturière ayant bourlingué par monts et par vaux durant un temps fort lointain. Nonobstant vos nobles qualités qui, jamais, n'ont jugé une telle félonie, je m'incline bien bas au point de m'arracher le bout du nez et vous prie de recevoir, Messires, mes plus humbles et plates excuses. Ma sincérité n'a d'égal qu'accompagnée de l'affection sans borne que je voue à vos Majestés. Vous laissant en bonne compagnie, je vais, de ce pas, me nettoyer la couenne quelque peu malmenée et habitée d'une armée d'écrouelles, fâcheuse conséquence de toute une année sans bain.
Je vous bâille une sainte nuit et à la joie de vous revoir tantôt! ]
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Oskar
Lun 18 Mar - 16:35
Felgild Payne of Northwood
J'ai 25 ans (*) et je vis en Angleterre. Je suis le fils d'Harald Payne, le Païen, le Viking, le Traître...
Comment me définir ? Chevalier errant, pauvre mais fier.
A sa mort j'aurais tout aussi bien pu devenir brigand, voleur des riches et manne des pauvres, j'aurai pu retourner dans ce Grand Nord dont nous sommes descendus il n'y a qu'une génération, et battre ma coulpe pour faire pardonner mon père.
J'aurais pu, descendre à la rencontre des Gallois dont ma mère est née et réclamer vengeance pour sa liberté volée !
Je suis resté sur ces terres, l'unique « chez moi » que je connaisse...
Sinon, je suis paraît-il en quête de l'épouse qui me donnera des héritiers. Depuis... beaucoup trop longtemps, mais je n'ai que bien peu à transmettre, mon épée, mon cheval, mon armure et quelques tours en ruines ou presque que mon suzerain me dispute. Je ne peux même pas dire ma foi, les moines qui m'ont éduqué espéraient bien me donner leur Dieu et m'offrir à lui, je n'ai pas accepté.
Je leur dois de lire et d'écrire aussi bien qu'un clerc, ce qui est rare chez les hommes d'armes, même nobles. Et de connaître l'art de vivre pauvre et soumis. Pauvre je le reste, soumis jamais !
Je sers... un roi, un parmi d'autres parce qu'on me l'a dit vaillant et preux, et je le vis bien.
Toutefois, si mon Maître actuel venait à faillir et faisait preuve de couardise ou mettait ses armées en danger sans autre raison que sa faiblesse, alors, digne fils d'Harald, je reprendrais ma parole ! Nul ne vaut que je donne ma vie s'il ne peut en retour me donner la sienne.
Je suis ce qu'on appelle un mercenaire, et je n'en ai aucune honte. .
Occasionnellement je combats mon sang, Gallois ou Pillards du nord... Peu importe qui fait face.
(*) Avatar et photos issues de "Merlin" en 2012, Bradley James avait dont 25 ans.
Accessoirement, je tiens de ma mère la pratique du gaélique, et de mon père celle du noroît. Encore d'autres talents qui font qu'on me jalouse parfois et que surtout on se méfie.
L'an mille est passé... Depuis moins d'un quart de siècle, et le monde a survécu, malgré les prédictions funestes !
- Oh ! J'acovette ! J'ai besoin de me soulager ! Palsanbleu ! Tu ne vas pas me laisser m’espongier dans la pisse ? Serais tu à ce point butor ? Rustre ? Felgid ! FEL-GID !
Je m'esponge le chef de ma main dont j'ai ôté le gant... Ses criements de Mélusine odits par toute la suivance me font regretter de n'avoir point emporté de poire d'angoisse. Qui eut cru qu'une géniture de roi pourrait être une telle harpie, braillarde, hargneuse ? Si son père n'était pas mon suzerain comme Danois et comme Angle, je rompais la paille ! Peste soit de la donzelle ! Que trépasse si je faiblis ! Je la mènerai à son promis, mais Knut m'a déconfié ! Je n'y peux plus ni ho ni jo mais pour une mortecouille... Je plains le gueux qui va l'espousailler ! Je le lui souhaite boursemolle, houlier et fol dingo !
D'un geste vif je batacule violentement la donzelle qui manque choir ! Fillotte de Knut ! Quel guignon. Beowald ce couard me boute de l'épaule pour que je fasse amende honorable et reconnaisse l'avoir conchiée. Que nenni ! Cette farce finira au plus tôt ! Je ne vais pas bonimenter, je la haye ! Lui trouille et fatrouille au vent, mandant la merci, mort de vergogne. Quand je pense qu'il était capitaine d'un arroi de rapineurs... Des merdailles, des maroufles lacrimables !
La suivante de la princesse est un gisant dans la charrette. Ne devrait-elle pas sans respit quérir sa reine et prestement s'enquérir de ses désirs ? Je hausse les épaules. C'est une attrapoire ! Convoier la géniture du roi au castel du coquebert qui va l'espousailler ! Toutefois, coquebert je suis aussi.
La froidure et la brune vont et tôt nous saisir. Je baille mon escuyer quérir de la buissonade. Pourquoi lui et pas le barde trousseur de jupes de sa ... bessone et rapineur de pentacol ? Pour ne pas le mortir ce maroufle qui danse la giguedouille, se voyant dès l'anjorner pendu à un arbre. D'une preste membru je le boute dans le bois ! La jouvence, pucelle comme damelot se désengle.
Mon ire redouble ! Dieu sait que je suis prud'homme et plutôt gentil, mais le jour d’hui, deuis que j'ai donné mon acquiessement à Knut tout est fait pour m'escagacer.
- Toi la sorceresse ! Tu n'as pas de charmogne pour la rendre muette !?
La rouge rit de plus belle tandis que je souffle comme un goupil que le giboyeur n'a pas occis.
Puis, j'ouis le son de la vièle ? Sa commère prend un tambourin et l'accompagne. La musique abraillera-t-elle la donzelle ? Je prie les dieux du nord qu'elle n'entende pas le gallois...
« Fillotte de Knut, la Melisende et Felgild le payen convoient Le confanon est mis au vent, Pour la défense aux assauts, de l'ire et tourment pour gréanter le chevalier aux chausses trouées...»
Le rire de la bessone, sorceresse ou goudine ? Emplit la brune. Tout à coup, la servante toujours dressée dans le chariot lance criements et fait esclandre, le bras et le doigt dressés vers la forêt, montrant quelque malaventure esconse.
Beowald jaillit comme s'il allait à la mortaille, il fleure la suée et la trouille !
- Felgild ! Felgild ! Gente Melisende ??!!! Sa jactance accélère, les mots sortent tot à tire, se boutant l'un l'autre hors de sa bouche.
- Où est-elle ? Je te créant ! Repris a forfet ! Autant ce vaut nous trépasserons par tans ! La damoiselle ? ils vont l'occire ! Sans respit il faut lever le camp ! Ne jamais aller à la brune ! Jamais !
Ce couard, cette Chiabrena hurle tant que le cheval rue et la mûle d'un coup du pied boute son chargement à terre, détalant avec nos réserves. Dans le chariot, la valeureuse suivante se pâme... La rousse et son bric posent leurs instruments, les yeux grands ouverts ?
Le maraud regarde sa gueuse... et dans un anglais hésitant mande.
« Qui donc va nous mortir ? estriller ? »
Il peine à retenir son hilarité, me regarde, tot a tire mon escuyer les braies retenues par une main souillée... Dans l'autre du petit bois qu'il perd en piétonnant comme tosté par un diable dans l'enfer des chrétiens !
- Tudieux ! Avoir cuer de lièvre à ce point ! Maraud ! Sac à vin !
Une voix éteinte mais calme lance - Oyez !
Nous ne sommes pas seuls...
Qui donc ?:
Lancer de dés ? 4 faces ? 1 - des brigands danois plus nombreux que l'ost du roi ! Vêtus de défroques mais armés jusqu'aux dents ! une vraie cour des miracles ! 2 - des diables accompagnées de sorceresses et enchanteurs maudits ! Ils ont queues fourchues et tridents enflammés ! 3 - des bisclavrets, les dents avides d'estriper et de ripailler ! 4 - de simples loups, mais... qu'est-ce qu'une meute fait si près d'un village ? Serions-nous perdus ?
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'Dé 4 faces' : 1
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Mar 25 Juin - 18:58
Melisende de Northampton
J'ai 17 ans et je vis en Angleterre, au sein de la Maison royale de Jelling. Fille illégitime mais aimée du roi Knut Le Grand, enfant unique, le sang bleu qui coule dans mes veines me contraint à un destin que je subis. avatar :Bridget Regan copyright:️ Ma pomme
Et le coquin de la bataculer encor ! Le musardeau ! Putie de pendard ! La damoiselle se rattrapa de justesse, faillant se retrouver les rebondaines , secoua la poussière de son affublement , prit un air hautain le menton levé.
-Hildegarde ! Ici ! Or i allons ! Que ma vergonde demeure vierge de ces valdeniers ! Pfff ! Potius mori quam foedari ! Plutôt mourir que se déshonorer, marmona t-elle.
L’ire noire de corbeau ne la quittait point mais elle se retint d’invectiver à foison la menuaille de gabois et s’accoissa le visage fermé et dur. Le port altier, hautaine, la princesse ajusta avec frisqueté sa chape à aigue s’impatientant de l’obéissance de sa suivante. D’apparence apazimée, elle se tenait droite et immobile. L’arroi s’étant arrêté, elle en profita pour licher une large goulée d’eve, s’épanchant le gosier. L’esprit enluminé par une engine, elle reboucha soigneusement … Près du charriot, la valetaille s’activait afin de préparer la pitance, fourbissant le cul d’un chaudron pour accrocher la poldre et frottant le tondre. Jetant un œil à la rousse et à son rustaud, elle fantasia, non sans se déliter, leur trépas sur un fagot et tôt !
- Toi la sorceresse ! Tu n'as pas de charmogne pour la rendre muette !?
Ce faquin de danois se permettait de haranguer la caillette rousse pour se moquer de sa précieuse personne ! L’ire grondante, elle serra les dents, persiffla un « félon ! » avant de s’avancer vers la buissonade, ignorant avec mépris le rire insolent de la maraude et la vièle et le tambourin qui ne l’empêchèrent guère d’ouïr le sens dont ils osaient l’affubler ! Elle, une princesse, subir les assauts de cette caillette et de ce capon !
L’escuyer montait la garde, elle s’en approcha, la couenne de ses joues pourpre d’une ire vengeresse, s’adressa à sa personne la voix basse :
- Garde à toi, je suis gente et fille du roi Knut, ne l’oublie pas ! Reste à ta place, attends aussi longtemps que nécessaire que j’ai terminé sans broncher sinon je te promets par mon cap que mon père te fera mincier. Sois saige et ta guerdon tintinnabulera en une belle et neuve jaunet.
Sa béasse s’était extirpée de sa dormance et se tenait coi près de sa dame. In fine, la royale carcasse s’en fut, contourna un petit rochal avant de s’enfoncer plus avant derrière une buissonnade. Relevant sa chainse et ses vestures, nuant son potron, elle se soulagea debout, secoua son bas et rabattit le tout vitement.
Un huard huhula. Beowald cria. Un fracas noisa dans le bois, on odissait au loin les bruits d’un troppelet qui s’avançait. Vilonie ! Des brigands cherchant un tençon ? Des ramages en quête de rapine ?! Des mercenaires? Le stomac subverti, Mélisende mira vistement autour et saisit un jarron pour se défendre. Bien piètre arme mais c’était mieux que rien !
La musique s'était arrêtée...
-Oyez !
Le criage claqua dans la brune. Accroupie, Mélisende escouta puis recula doucettement en piétionnant, le corps et le chef baissés. Éloignée et cachée par la buissonnade, elle releva ses cotelles et s'esbigna, se mettant à courir aussi vite qu'un lièvre pourchassé par des vautres affamés !
Pauvrette qui se fourvoyait à se croire plus maligne que tous ces maroufles rassemblés!
O fortuna
O fortuna:
O Fortuna O Fortune O fortuna O fortune Velut luna Comme la lune Statu variabilis Tu es variable Semper crescis Toujours croissante Aut decrescis, Et décroissante Vita detestabilis La vie détestable Nunc obdurat Opprime d'abord Et tunc curat Et apaise ensuite Ludo mentis aciem Comme la fantaisie la prend Egestatem Pauvreté Potestatem Et pouvoir Dissolvit ut glaciem. Elle les fait fondre comme la glace. Sors immanis Sort monstrueux Et inanis Et vide Rota tu volubilis Tu es une roue tournoyante Status malus Tu es malveillante Vana salus Le bien-être est vain Semper dissolubilis Et se fane toujours pour rien Obumbrata Ombragée Et velata Et voilée Michi quoque niteris Tu m'infestes aussi Nunc per ludum Maintenant à travers le jeu Dorsum nudum J'apporte mon dos nu Fero tui sceleris. A ta méchanceté. Sors salutis Sort du Salut Et virtutis Et du courage Michi nunc contraria Maintenant opposée à moi Est affectus Léger Et defectus Et surchargé Semper in angaria Toujours asservi Hac in hora Ainsi à cette heure Sine mora Sans tarder Corde pulsum tangite Cueille les cordes vibrantes Quod per sortem Lorsque le sort Sternit forterm Frappe l'homme attaché Mecum omnes plangite ! Tout le monde pleure avec moi !
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Date d'inscription : 07/03/2022
Région : France, Ile de France
Crédits : Targui himself
Univers fétiche : Pas de préférence, avatars réels par contre
Préférence de jeu : Homme
Oskar
Jeu 11 Juil - 17:34
Felgild Payne of Northwood
J'ai 25 ans (*) et je vis en Angleterre. Je suis le fils d'Harald Payne, le Païen, le Viking, le Traître...
Comment me définir ? Chevalier errant, pauvre mais fier.
A sa mort j'aurais tout aussi bien pu devenir brigand, voleur des riches et manne des pauvres, j'aurai pu retourner dans ce Grand Nord dont nous sommes descendus il n'y a qu'une génération, et battre ma coulpe pour faire pardonner mon père.
J'aurais pu, descendre à la rencontre des Gallois dont ma mère est née et réclamer vengeance pour sa liberté volée !
Je suis resté sur ces terres, l'unique « chez moi » que je connaisse...
Sinon, je suis paraît-il en quête de l'épouse qui me donnera des héritiers. Depuis... beaucoup trop longtemps, mais je n'ai que bien peu à transmettre, mon épée, mon cheval, mon armure et quelques tours en ruines ou presque que mon suzerain me dispute. Je ne peux même pas dire ma foi, les moines qui m'ont éduqué espéraient bien me donner leur Dieu et m'offrir à lui, je n'ai pas accepté.
Je leur dois de lire et d'écrire aussi bien qu'un clerc, ce qui est rare chez les hommes d'armes, même nobles. Et de connaître l'art de vivre pauvre et soumis. Pauvre je le reste, soumis jamais !
Je sers... un roi, un parmi d'autres parce qu'on me l'a dit vaillant et preux, et je le vis bien.
Toutefois, si mon Maître actuel venait à faillir et faisait preuve de couardise ou mettait ses armées en danger sans autre raison que sa faiblesse, alors, digne fils d'Harald, je reprendrais ma parole ! Nul ne vaut que je donne ma vie s'il ne peut en retour me donner la sienne.
Je suis ce qu'on appelle un mercenaire, et je n'en ai aucune honte. .
Occasionnellement je combats mon sang, Gallois ou Pillards du nord... Peu importe qui fait face.
(*) Avatar et photos issues de "Merlin" en 2012, Bradley James avait dont 25 ans.
Accessoirement, je tiens de ma mère la pratique du gaélique, et de mon père celle du noroît. Encore d'autres talents qui font qu'on me jalouse parfois et que surtout on se méfie.
Dame Melisende & Felgild Payne of Northwood et leur arroi : Beowald, escuyer couard - Darach An'Bhard, barde rapin et Wendy la rousse, sorceresse...
L'an mille est passé... Depuis moins d'un quart de siècle, et le monde a survécu, malgré les prédictions funestes !
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Peste soit des Danois, des fames, du roi et même des dieux ! Tudieu ! Avoir servi tant le dieu des chrétiens que ceux de mes ancêtres, les Gallois comme les Danois, et quérir en vain de l'aide ? Les uns, les autres, autant ce vaut !
La jouvence de Melisende – « Hildegarde, ici ! Or y allons ! » clâme-t-elle de cette voix de gorgone sortie des enfers – se tient coite, à lacrimer sans bruit, passant la manche sur son minois, les yeux rouges... Déconfiée par sa princesse ! Qui donc ne déconfie-t-elle pas la bâtarde de Knut ? Tel père telle fille, j'aurais dû ignorer sa requête, feindre de ne point odir. Non que je trouille... Je ne suis pas couard, mais joiler le guignon c'est rechaudir d'une bonne flambée merdaille et mortaille en plein cœur de l'hiver... Derechef je me questionne : Beowald devait quérir du bois, que fait-il comme un gisant à regarder un buisson ?
Le barde a prestement rangé dans sa besace flûtiau, luth, tambourin... pour en sortir une fronde et un coutelas ? La rousse porte à ses lèvres une semblance de pipeau, mais s'essaie à y loger moult fléchettes ? Tandis que je m'enquerrais de leur usage, les houliers surgissent !
Dans la suivance princière, un marmiton saisit un chapon qu'il s'apprêtait à toster, un autre coiffe un grand chaudron et brandit un poêlon, un troisième gueux renverse l'huile au sol et y boute une braise ! Un rideau de feu s'élève entre la troupe de pilleurs et notre arroi. Dans la buissonade que mirait mon escuyer on ouit un juron, un criement lacrimable, Hildegarde en sort échevelée suivie d'un bric rouquin aux défroques pendouillantes... Un fort piétonnement répond à l'ajour et Beowald bouche bée déglutit tout en en boutant hors du bosquet un danois au chef peinturé et à l'ire fort odible !
Le houlier choit, mon robeur repenti ne peut que bégayer « Il cherchait noise à la princesse ! Quant à la conchier c'est une autre paire de manches ! Elle n'oyait point son boniment, onc il a essayé de bataculer la gourdasse-là et de ce fait sa maîtresse a pu fuir ! »
Je n'entends rien à son batelage, d'autant que ce coquebert -si couard et puirant à l'accoutumée- a tenté d'estriller et d'abrayer le géant pour défendre la fillote de Knut ! La suivante dévergoigneuse et tôt de râler, comme mortie de vergogne !
C'est une sotie !
L'ost du roi va jaillir de la brune, ou bien je vais être bouté hors du sommeil par Beowald, puant la vinasse qui aura odi un rat et le prendra pour un bisclavret ? Ou encore, Knut va me bailler d'épousailler sa brune, sans respit, pour vivre sa vieillesse dans la paix !
La rousse c'est assuré nous a charmés !
J'ouis mon nom, perdu dans mes raisonnements et trouilles ! Elle parle en noroit ? Qu'est-donc encore que cette charmogne ?
- Felgild ! Par les dieux ! Boute nous la bâtarde prestement et convoions ! Tyr est prud'homme et sait récompenser !
Je savais ! C'est bien un charmement. Mais j'ai accusé à tort la rousse, à moins qu'elles ne soient sœurs dans la Sorcerie ?
- Solweig, je dois convoier la princesse au castel de son promis ! (Plus bas) et m'assurer qu'elle passe la nuitée dans sa couche et est bien son épousée !
Je soupire, - Ce n'est pas à Tyr qu'elle est promise... Tout dieu fut-il
Je maudis mon père et sa géniture, son déduit de fame en donzelle, si c'est Solweig qui m'a enchanté, mon guignon sera éternel ! C'est une maîtresse-fae et le sang de mon sang... ça fleure d'une puanteur que Beowald n'a jamais égalé ! Que trépasse si je faiblis ! Cette bastaille là se doit gagner !
Mon escuyer s'étrangle – C'est la devineresse ?
Je ne réponds point, un esclandre rompt la tension, un brave de Solweig brandit en triomphe le pentacol de Melisende, sa liesse est brève, Wendy la rousse porte à ses lèvres son pipeau et vise... le Gallois tot à tire plante son coutelas dans la main qui se portait aux braies dans un mouvement de stupeur comme de douleur !
Le pentacol retourne au cou de la rousse tandis que Darach en danois insulte le maroufle !
Puis... l'attrapoire voit que, cependant que nous bastaillions, Melisende a disparu. Avalée par la brune tombée en sourdine...
Gente Dame... Convoions dans la paix, sans jactance ni balivernes... Ma soeur -fille de mon père- Solweig est devineresse et a lu ...:
Lancer de dés ? 2 dés ? Pile ou face puis, si face, 4 faces ?
Que pourrait-il lui arriver de pire encore se demande Felgild ? Ou de mieux, qui sait ?
- Les Danois ne sont pas de vulgaires voleurs de grands chemins, ils ont en tête de se venger du roi Knut qu'ils considèrent comme un traître... Un roi qui fait peu de cas de son épouse et de ses enfants légitimes mais...adore sa bâtarde ! Qu'elle soit -de surcroît- accompagnée de Felgild, le fils du païen qui lui aussi a tourné le dos à ses frères et à sa culture, c'est à n'en pas douter un signe des dieux ! Aussi, ont-ils décidé de l'offrir à Tyr, dieu de la victoire, de la justice, des serments et procédures ainsi que des guerres justes. Lui sait comment châtier les traîtres !
- Échapper aux Danois, c'est une chose... mais la nuit tombe, vite, la saison avance de plus en plus vers des jours courts et des brunes précoces. Elle parvient à laisser Felgild, sa valetaille et les deux manants face à des adversaires furieux, mais...
un loup énorme jaillit des fourrés
un trou sans fond s'ouvre sous ses pieds, la propulsant dans un puits rempli d'une eau qui lui arrive jusqu'aux cuisses. Il semble bien y avoir une sorte de conduit taillé dans la roche, mais il faudrait faire de l'escalade pour l'atteindre, il fait sombre, la pierre est lisse et mouillée, donc glissante...
Elle tombe et s'évanouit (de douleur et de fatigue, de frayeur peut-être aussi, ou de colère d'avoir dû ainsi fuir ? Bref, cela elle seule le sait...) Un brave homme de paysan la trouve, il était chargé de mener une jeune fille indocile au couvent et l'a... perdue. A n'en pas douter la vêture et le paraître de cette belle brune induiront les nonnes en erreur, elles ne connaissent que le nom de la donzelle ! Pour ne pas être puni par son maître dont il a égaré la progéniture, il se saisit de la belle endormie à ses pieds, la charge dans sa charrette, et fouette cocher la dépose chez les religieuses qui s'inquiétaient déjà. « Mon maître vous fait dire ce qu'il n'a point pu se résoudre à écrire : la donzelle est un peu foldingue, elle dit être des tas de gens et de choses... Elle en est persuadée ! Un jour elle se dira renarde métamorphosée, un autre jour étoile tombée du ciel, un troisième princesse royale... » et de s'en aller.
Elle ne croise ni loup, ni trou plein de boue, ni manant qui veut faire oublier une erreur...
2 lancés de dés : Pile ou face, Pile elle est capturée et va être sacrifiée à Tyr... Face, elle s'échappe et laisse ses compagnons en pleine bataille
Si face, lancé dé 4 faces 1– le loup 2- le trou 3-le couvent 4 - Rien de tout ceci