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Date d'inscription : 27/02/2022
Région : France, Ile de France
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Univers fétiche : Avatars réels, mais tous types
Préférence de jeu : Homme
Darach An'Bhard alias Colin MorganJ'ai 25 (*) ans et je vis là où me portent mes pas , sur les routes d' Angleterre. Dans la vie, je suis baladin, barde et je m'en sors moyen . Sinon, grâce à ma chance ou malchance ? , je ne sais trop, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. (*) Photos tirées de la série "Merlin" sortie de 2008 à 2012. J'appartenais à une troupe de baladins itinérants, originaires des marches de Galles. Notre chef et guide, le grand Will ne voulait pas s'arrêter à la fête d'un village. Moi, je l'ai fait, et pensais les rattraper... Mais j'y ai fait bien autre chose que jongler et faire danser... Je savais que Will ne voudrait pas d'elle : c'est bien connu, les roux amènent le guignon ! Moi, je ne m'en suis pas trouvé plus mal du feu des cheveux de Wendy ? Wendy Hall alias Shcherbakova Darya ( issu du site https://www.dobrovolskaia.com/ )J'ai 20 ans et je vivais jusqu'à il y a deux ans dans une petite maison , sur les terres d'un grand seigneur à l'écart du village. Dans la vie, j'étais désoeuvrée... j'aidais bien un peu ma tante lingère au château en faisant son ménage, de la couture, en m'occupant du potager et des poules, mais j'étais souvent trop seule... Je m'en sortais plutôt mal . J'avais la malchance, d'être célibataire et je n'en étais pas bien fière. Depuis, pire encore m'est advenu, et je m'en sens bien ? Pourquoi ? A cause d'un gueux de Gallois ! Pourtant, je n'ai plus ni toit ni famille ?
- Spoiler:
Ma naissance a coûté la vie à ma mère, elle n'est malheureusement pas la seule à avoir payé de son existence celle de l'enfant venue au monde... Mais, en ce qui me concerne, les choses sont différentes, elle était … fille mère ! Et n'a jamais voulu avouer de quel homme elle portait le fruit ! Heureusement ma tante Belinda, sa seule famille, était ouverte d'esprit, beaucoup trop, les gens du village ne cessaient de le répéter, trop libre, célibataire, et maintenant sœur d'une dévergondée ! Ajoutez à cela qu'elle lisait, et écrivait ! Une femme ! A n'en pas douter, elle était fort suspecte ! Mais personne n'a chassé ma tante protégée du Seigneur et elle m'a gardé avec elle et élevée...
Toutefois, j'ai bien des défauts à n'en pas douter, je suis une fille, sans père, sans mère non plus mais c'est moins grave on sait qui elle était, je suis rousse ! Donc pas d'âme ! Je suis née à une date funeste, le jour des morts ! Et puis... Je suis bizarre, n'ai-je pas pleuré dès toute petite quand on tuait le cochon ? Ou quand on tordait le cou à une vieille poule qui ne pondait plus ? Je 'allais même jusqu'à sauver les renards pendant les chasses, ramasser des chats errants, y compris un noir qu'on a vu -paraît-il- devenir un homme cornu? Puis, ne parlais-je pas aux loups ?
Le début, je l'avoue, j'aime les animaux et ne veux pas les tuer ! Le reste... C'est la légende qui s'est installée, MA légende, qui fait que pas un garçon du village ne me courtisait bien que je sois jolie, et que pas une ferme ne voulait de moi comme servante ! Une sorcière ! Vous n'alliez pas ouvrir votre porte au diable non ?
J'en pleurais, d'ailleurs, j'en pleure encore parfois, mais ma tante me répondait : ce sont des balivernes ! Ne t'en occupes pas ! Jamais Dieu ne confirmera.
Honnêtement, le jugement de Dieu, je préférais l'éviter, surtout s'il s'adressait à des hommes bornés, ils pourraient tout comprendre de travers ! Je faisais donc profil bas ! Que nenni ! Tout bric que je suis si je n'ai de vergogne au moins j'ai de l'honneur ! J'ai lobé la garde royale, conté balivernes à Felgild le baronnet, quéri de convoier avec l'arroi de cette gourdasse de fillote de Knut, une sotie destinée à ne pas me faire étriller comme robeur ! Et tôt, il me faudrait bailler à cette merdaille de géniture de sorceresses et de biclarels le pentacol de Wendy ? Batelage, giguedouille et musique m'ont fait damelot court et mince, mais pourvu d'une membru qui joile le col du houlier danois comme un gant s'enfilerait à une main de prévôt... Leste comme elle, je soulève le manant, mon ire me baille force. Et tôt mon chef cogne contre celui de ce chiabrena peinturé... Le collier retourne à ma rousse, le maroufle a chu dans une puanteur lacrimable, les braies mouillées et gluantes. Alentour, c'est bastaille, criements, mortaille ! Beowald fort aimablement a bataculé Hildegarde dans un bosquet, la devergoigneuse ouvre derechef les cuisses, déniaisée qu'elle a été par l'ost de Solweig ! Le coquebert, lui a rapiné la poularde que le marmiton avait saisie comme arme et la vinasse de l'attrapoire : jouvencelle et francherepue : il ne perd pas le nord... Cependant, entre couinements, soupirs, et mangeaille, j'ouis soudain : - Comment elle n'est plus là ? Es-tu fol dingo ? La princesse ?!La jouvence confirme, Melisende a profité d'un ajour pour prestement piétonner, loin, le plus loin qu'elle peut ! - Wendy ! Ce n'est pas que je trouille... Non... La buissonnade arrosée d'huile commence à arder gentiment et promet une bonne flambée, les houliers de la blonde sorceresse bastaillent, estrillent et mortissent l'attrapoire de la brune damoiselle ! Pour n'être pas abrayés, le barde et moi devons nous mesttre à l'abri...
Les arbres et le sous-bois nous cachent, tout près, Beowald rechaudit l'acorte suivante de Melisende, ce couard comme à l'accoutumée fait le Jacques, ce sac à vin ? Je le croyais boursemolle ? Elle ne lui fait pas croquer marmot, prestemment, telle une nonne defleurée elle lui mande … Il n'a plus cuer de lièvre ! Il besogne, le mantel dans l'herbe comme couche et les braies sur les chevilles ! Paillarde ! Ribaude ! Reprise à forfet elle se dira pucelle à n'en point douter... Peste soit de la dévergoigneuse ! Or, qu'en ai-je à faire ? Je n'ai pas non plus de vergogne à contenter mon « besson »...
Je n'ouis plus rien, je te créant Darach, je me voudrais bien loin... Que ne suis-je vraiment faée, je nous porterais dans une forêt magique derechef, mais je n'y peux ni ho ni jo...
Darach lui voit, il écoute, entend. La princesse ? Disparue ? Tudieu !
Non que cette garce me complaise mais elle était garantie que l'ost du roy nous baille paix et respect ?
- Wendy !
Mes yeux dardent les siens ? Brillants comme autant de regards de mânes sorties des enfers ?
- Sans respit il nous faut la quérir ! Sais-tu quelque charmement ? Ta devinance pourrait-elle ?
Tandis que Beowald trousse Hildegarde dont les ris et criements étouffés m'emplissent tristeusement les oreilles, je siffle doucettement. Un goupil... Une belette... Un canard sorti de la mare toute proche... tôt a tire se montrent.
Je retire le pentacol et leur fait fleurer...
- Bien vaigniez Amis, il nous faut par tans quérir cette... donzelle. Je ne veux ni vous escagacer ni vous conchier, elle court grand danger et nous aussi ! Nous baillerez nous votre secours ?
Je souris et omets de me desengler de l'air béat du barde, mon besson...
La truffe au sol et l'oeil dans le ciel, mes compagnons sont déjà en chasse... J'odis un bruit : Darach a saisi une jarre de bonne vinasse et pitance pour eux comme pour nous.
Or y allons !
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