"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
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Charly
Sam 26 Nov - 21:41
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -j’en sais rien ! » s’emporta Judy. « -j’en sais rien Caleb, mais j’ai envie d’y croire. J’ai envie de me dire qu’on aura de la chance et qu’on va la trouver cette maison. Sauf que si tu n’y crois pas, ça ne risque sans doute pas d’arriver. » elle détestait quand il était pessimiste. « -je sais pas moi, j’ai qu’à reprendre un job dans l’enseignement. La studio peut attendre. Une année ou deux. » c’était une hypothèse comme une autre. Mais elle allait faire en sorte de trouver un endroit où ils pourraient vivre ensemble. « -pas avec cette façon de penser c’est certain. » avait elle ajouté la mâchoire légèrement serrée. Elle savait parfaitement que perdre son sang froid ne servirait à rien. Elle devait faire en sorte de rester calme face à tout ça. Tout en bousculant Caleb. « -tu peux allée lui dire d’aller se faire foutre. Je n’ai pas besoin que tu me libères. » avait répliqué la jeune femme. Pourtant, cela faisait déjà plusieurs fois qu’il évoquait le fait de ne pas accepter son aide. Elle était déterminée à insister. Cependant, si il ne voulait vraiment pas d’elle à ses côtés, elle finirait pas être de nouveau impuissante.
Le rendez vous avec la psy tomba à merveille. Judy se sentait un peu plus légère en revenant dans la chambre de Caleb. « -c’est ce que Paul m’a dit. » un regard, puis elle baissa les yeux : « -non. Je pense que tu as bien assez de choses à pensées sans que je te rajoute mes angoisses. » il n’était pas son psy. Et il n’était pas en mesure de l’aider. Puis elle se mordit les lèvres, avant de hocher la tête. « -ok… » elle se leva, et le regarda sans rien dire : « -si tu préfères que je ne dorme pas avec toi le soir, dis le moi. » elle se pencha, embrassa sa tempe et s’éloigna en précisant : « -je reviendrais en fin de journée. » le cœur serré. Puis elle quitta la l’hôpital pour se rendre chez Caleb. Elle prit le temps de nourrir le chat, et prit une longue douche avant de se glisser dans les draps et de s’endormir avec l’odeur de Caleb sur l’oreiller. Il était un peu plus de 18h lorsqu’elle ouvrit les yeux. La fatigue avait eut raison d’elle. Elle décida d’aller manger un burger et des frites. Seule, assise sur un banc, elle regarda la soleil se coucher. Son téléphone vibra. C’était Mohamed. « -désolé ma belle, je sais j’ai mis le temps. Comment tu vas ? » demanda le français. A l’autre bout du fil, Judy se mis à pleurer.
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Sam 26 Nov - 22:19
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie.
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Judy voulait que le thérapeute continue de croire en l’avenir, en leur avenir à tous les deux, dans une jolie maison de banlieue, comme si cet accident leur faisait seulement prendre un chemin différent, mais que ça ne changerait rien à leur existence… Or, ce n’était nullement le cas. Caleb avait eu un accident qui avait fait arrêter son cœur à deux reprises, qui lui avait ôté l’usage de ses jambes pour quelques mois peut-être, ou peut-être pour bien plus longtemps. Il devait tirer un trait sur la plupart de ses activités. Tirer un trait également sur son appartement. Alors non, il ne parvenait pas à croire qu’ils allaient trouver une maison en un claquement de doigt, et il n’avait pas envie d’y croire, parce qu’il n’en avait plus la force, tout simplement… Il sentit l’agacement dans la voix de la jeune femme, et ce ne fut pas pour autant que le beau brun baissa les armes « Parce que je n’ai pas envie d’y croire. Je n’ai pas envie d’être déçu, une fois encore », et ce qu’elle ajouta lui fit prendre davantage conscience que ça devait s’arrêter. Judy était prête à sacrifier son rêve le temps d’une année ou deux pour lui, pour eux deux, pour cette maison. Il resta silencieux, sachant d’ores et déjà que peu importe ses arguments, Judy saurait toujours le contredire. Un nouveau silence suivit quand elle lui demanda de faire taire cette part de lui qui voulait la libérer de ses chaines, de ce boulet qu’il était à sa cheville. L’arrivée de l’infirmière arriva à point nommé, et tenta une note légère avant de la laisser partir.
Mais lorsque l’infirmière effectua sa toilette, changea ses pansements… Ce fut difficile pour Caleb d’accepter d’être ainsi, esclave de son propre corps. C’était donc ça l’avenir qu’il allait avoir avec Judy ?! Elle allait lui faire sa toilette les premiers temps ?! Lui faire à manger également ? L’aider à se mettre au lit le soir ? Au retour de la jeune femme, cette dernière lui confia avoir vu sa consoeur. Un hochement de tête quand elle décida de garder tout cela pour elle « Si tu veux » souffla-t-il avant de lui dire qu’elle devrait rentrer chez elle pour dormir. Caleb avait le cœur serré. Il souffrait, mais c’était pour son bien à elle qu’il faisait cela « Je préfèrerais, en effet » répondit-il en fixant son plateau devant lui « Non, pas besoin » et ajouta « Je pense qu’il serait même préférable qu’on arrête de se voir quelques temps » et leva ses yeux vers elle « Tu as les travaux de ton studio à terminer. La rentrée va arriver à grand pas. Tu perds ton temps ici avec moi. Je vais m’en sortir tout seul » et tourna la tête de l’autre côté, souffrant des mots qu’il venait de prononcer, mais il ne voulait pas de cette vie-là pour elle. Elle méritait mieux. Au départ de Judy, Caleb demanda à l’infirmière de refuser toute visite pour les prochains jours, qu’il avait besoin de se reposer et surtout, d’être seul. Il vit son portable vibrer sur sa table de chevet à maintes reprises, mais laissa sa boite vocale se charger de récupérer leurs messages.
Ce fut Paul qui entra dans sa chambre à la nuit tombée, prenant tout juste son service aux urgences « Comment te sens-tu ? ». Caleb resta silencieux. « Je n’ai pas vu Judy en arrivant. Elle est rentrée ? » « Je lui ai demandé de partir. C’est mieux ainsi ». Le médecin l’observa et acquiesça alors qu’il posa ses mains sur l’encadrement du lit « C’est normal, tu sais. Que tu repousses tout le monde, que tu sois en colère. La plupart des patients passe par-là » « Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?! » « Je veux dire par-là que ce n’est pas la solution que de t’isoler ». Caleb eut un petit rire nerveux « Tu crois que j’ai envie que ma petite-amie me lave ? M’aide à aller pisser ? Ou encore me fasse à manger ? Tu crois que j’ai envie qu’elle prenne un travail qu’elle n’aime pas pour parvenir à payer le loyer de notre maison ? Non ! Elle mérite bien mieux que cette vie misérable que je lui offre et tu le sais tout autant que moi parce que tu as parlé avec elle. Tu sais que c’est une femme bien, et elle mérite d’être heureuse ». Caleb tourna la tête sur le côté, fixant les fenêtres « Vous auriez dû me laisser mourir. Deux fois. Deux fois et vous avez insisté. Vous auriez dû y voir un signe ». Paul l’observa silencieux un moment « Tu as besoin de dormir » et fit signe à l’infirmière de lui donner un sédatif. De son côté, le médecin fit appel à Peyton pour ce dernier. Il avait besoin de parler à son réveil.
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Dim 27 Nov - 9:49
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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En revenant dans la chambre, Judy eut une sensation étrange, comme si elle savait déjà qu’elle allait devoir s’éloigner de lui. C’était pour cette raison qu’elle avait demandé ce qu’il voulait. Forcement la réponse de Caleb lui fit mal. Son cœur se serra, une boule se forma dans sa gorge mais elle avait hoché la tête. Elle avait embrassé sa tempe, puis elle s’était figée en écoutant la suite. Il ne voulait pas qu’elle revienne. Judy se mordit les lèvres, et hocha lentement la tête. « -c’est toi qui choisit… » elle n’allait pas s’opposer et lui imposer sa présence. Il avait besoin d’être seul. Très bien, elle respectait son choix, ou plutôt son besoin. Même si cette attitude avait comme un arrière-gout de déjà-vu. Lorsqu’il se tourna, elle baissa les yeux. « -c’est faux… mais je comprends que tu es besoin d’être seul, de temps aussi. » elle tendit la main vers son épaule mais n’alla pas jusqu’au bout de son geste : « -quand tu seras prêt… je serais là. Tu le sais. » elle espérait simplement qu’il n’allait pas mettre trop de temps, parce qu’elle n’était pas certaine d’avoir assez de patience et d’être capable d’endurer cela une nouvelle fois. Elle l’aimait… c’était une certitude.
Le cœur lourd, elle était rentrée chez lui, s’était occupée du chat, et avait dormi. Puis elle était sortie prendre l’air, manger aussi. Elle avait eut envie de se changer les idées, de retrouver un semblant de vie mais ses pensées revenait sans cesse à Caleb. Et puis son téléphone avait coupé le court de ses pensées. A l'autre bout du monde, Mohamed appelait enfin. Judy avait fondu en larmes, et forcement cela avait fait paniquer son ami. « -Judy, Judy on passe en visio. » elle accepta et lorsqu’elle l’eut en face d’elle, elle se mit à sourire à travers ses larmes. « -qu’est ce qui se passe ? Dis-moi. Je suis désolée j’avais pas compris que c’était si urgent. Excuses moi.» La jeune femme chassa ses larmes avant de répondre enfin : « -c’est pas ta faute… je… Caleb a… »« -qu’est ce qu’il t’a fait encore pour que tu sois dans un tel état ? » elle sentit une pointe de colère dans la voix de son ami. Elle expliqua alors qu’ils s’étaient remis ensemble, et que le lendemain il y avait eut cet accident… l’opération, le coma, les jambes et le fauteuil roulant… « -je sais qu’il a mal, qu’il souffre, qu’il est sous le choc… mais je sais pas si je serais assez forte pour… »« -et c’est normal Judy… te flagelle pas ! C’est normal que tu doutes… il t’a déjà mis sur la touche une fois. » Mohamed comprenait les sentiments de Judy, il n’en gardait pas pour autant une certaine rancune vis-à-vis de Caleb.
« -je suis fatiguée… je me suis perdue et impuissante… je ne fais que pleurer à longueur de temps… j’en peux plus… »« -ok… j’arrive dans deux jours. »« -non, non, je sais que tu es en tournée. C’est pas pour ça que je t’appelle. J’avais juste besoin de te voir et te parler… » Mohamed embrassa l’écran comme s’il embrassait le front de Judy. « -ça va aller ma belle. Tu es forte. Tu fais ce qu’il t’a demandé. Tu finis ton studio. Tu prends patience. C’est douloureux mais là, le choix ne t’appartient pas. Il a besoin de temps. Fixes toi une date. Et surtout tu te laisses pas dépérir pour lui. Si il décide d’arrêter d’être con, vous aurez besoin qu’il y en a un des deux sur pieds. » Il la fit rire en traitant Caleb de cette façon. « -il souffre…. » souffla Judy. « -non, il réagit comme un con ! Il te blesse pour soulager sa propre douleur. Je comprends pour ses jambes, je comprends qu’il en veuille au monde entier, mais il a pas le droit de te faire souffrir au passage. T’as pas son défouloir. » elle ouvrit la bouche : « -ouais je sais, tu vas me dire qu’il fait ça parce qu’il t’aime, qu’il veut t’éloigner pour te protéger. » elle lui sourit. « -tu peux sortir de ma tête… »
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Dim 27 Nov - 12:09
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie.
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Quand il serait prêt, elle sera là pour lui… Il avait beau la repousser, la tenir éloignée de lui, Judy s’accrochait malgré tout à lui… Ce fut douloureux d’entendre ces mots-là après avoir prononcé de telle parole en son encontre. Bien des femmes auraient été lassées de son comportement, qu’il réitère le même schéma que cette dernière année. Mais pas Judy. Non, elle tenait si fort à lui qu’elle continuait, elle persistait et signait pour rester à ses côtés. Elle comprenait sa réaction, au même titre que Paul, mais jusqu’à quand ?! Caleb était fatigué, et continuait de nourrir des regrets de ne pas être décédé cette nuit-là dans l’accident. C’en fut pour trop pour le médecin qui décida de lui administrer un sédatif. Le thérapeute plongea alors dans les bras de Morphée de manière forcée et rêva de la jeune femme. Il la voyait s’éloigner, le quitter définitivement. Il aperçut également Christy qui l’observa au loin, d’un regard désapprobateur, déçue par le comportement de celui qu’elle pensait être l’homme de la vie de sa fille. Lorsqu’il ouvrit les yeux, Caleb éprouva un poids sur sa poitrine. Le poids de la culpabilité. « Enfin réveillé ! » rétorqua alors une voix familière à ses côtés. Le beau brun tourna alors la tête vers sa consœur qui attendait patiemment son retour parmi eux, une tasse de thé sur la table de chevet, les jambes croisées avec son carnet de note posé sur les genoux, et cette paire de lunette noir qui contrastait avec sa chevelure blanche trahissant son âge avancé « Qu’est-ce que tu fais ici ? » « Paul a fait appel à mes services. Apparemment, tu joues les cons. Enfin – Elle sourit – Ce n’est pas le terme qu’il a employé, mais ça voulait dire la même chose ». Le beau brun fixa le plafond « J’ai envie d’être seul » « Oh ! Le petit malheureux qui s’apitoie sur son sort ! Tu veux un mouchoir ? ». L’intéressé lança un regard noir à sa consoeur qui ne prenait pas de pincettes avec lui visiblement « Tu agis ainsi avec tous tes patients ou je suis une exception ? » « Tu es une exception mon grand ». Caleb poussa un soupir.
« Donc, de ce que j’ai pu comprendre, tu as une femme merveille qui t’aime plus que la vie elle-même, des parents qui sont prêts à tout et une sœur jumelle qui te considère comme la moitié de son être. Tu peux me dire pourquoi tu pleures ? » « J’ai perdu mes jambes. Je dois tirer un trait sur ma vie et… je n’ai pas envie que les gens éprouvent de la pitié pour moi » « Ce n’est pas avec ce comportement d’imbécile que tu vas y arriver. J’ai eu des patients atteints d’un cancer qui étaient plus optimiste que toi. Tu ne vas pas mourir, ce n’est pas définitif. Tu dois seulement mettre ta vie entre parenthèse le temps d’une année ou deux. Ce n’est pas la mort du petit cheval ! ». Le thérapeute lança de nouveau ce regard noir à sa consœur « Perd l’usage de tes jambes et on en reparlera ». La psychothérapeute se mit à sourire en le fixant quelques secondes « J’ai perdu mon mari dans un accident de voiture il y a quinze ans. Tu veux jouer à la surenchère ? Ma sœur est décédée d’un cancer. On continue ou ça va ? ». Caleb resta interdit devant l’aplomb de la femme à ses côtés « Je… » « Oui, tu es désolé, je sais. Tu vas me dire maintenant pourquoi tu ne veux pas que Judy reste avec toi ? ». Il hésita un instant, puis répondit en fixant le plafond « Parce que je ne veux pas qu’elle me voit faible. Qu’elle s’occupe de moi. Qu’elle sacrifie sa vie pour moi. Elle était prête à mettre de côté son projet, son rêve, pour moi, pour trouver un travail stable et qu’on vive ensemble ». Peyton nota dans son carnet quelques informations et ajouta « Tu as conscience que plus d’une femme t’aurait quittée déjà ? » « Je sais » « Tu lui as dit tout ça ? Ou tu l’as simplement blessé pour la tenir éloignée de toi, pour qu’elle te quitte ? ». Le silence qui suivit valait toutes les réponses. « Je vois. Tu es un abruti Caleb ! » « Eh ! » « Oh c’est bon ! Ne fait pas ta mijaurée. Tu as une famille qui te soutiens et une femme qui t’aime et qui est prête à tout pour toi. Alors soit tu te remues, soit tu te retrouveras seul avec tes problèmes. Et je peux t’assurer qu’il est préférable, dans ta situation, d’être entouré. Accepte leur aide ! Met ta fierté de côté et accepte. C’est ça l’amour et c’est ça la famille. On aide et on aime sans concession ».
Elle griffonna quelque chose et jeta le bout de papier sur le torse du beau brun « Qu’est-ce que c’est ? » « Mon ordonnance » « Trish… Sam… Ellen… Judy ? Willy ? Ce n’est pas une ordonnance, ce sont des noms » « Non, c’est ce dont tu as besoin » et se leva de sa chaise, et fit signe à l’infirmière qui entra avec un fauteuil roulant « On va faire une petite balade tous les deux » « Je n’en ai pas envie », puis elle se mit à chercher autour d’elle « Qu’est-ce que tu cherches ? » « Oh rien, seulement le moment où je t’ai demandé ton avis ». L’infirmière l’aida à se glisser dans le fauteuil. Il grimaça de douleur sous les mouvements, et Peyton l’entraina dans les couloirs de l’hôpital. Ils passèrent par le service oncologie, puis le service des urgences et enfin, ils sortirent « Inspire à pleins poumons » et la thérapeute prit place devant son confrère « Tu es en vie. Savoure ce moment, parce que beaucoup dans cet hôpital n’a pas cette chance-là » et poussa à nouveau le fauteuil « Prends quelques jours pour toi, mais je veux qu’à l’issue, tu appelles Judy et que tu acceptes son aide. Si tu l’aimes aussi fort que je le soupçonne, tu le feras » et continuèrent leur petit tour dans le parc de l’hôpital.
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Dim 27 Nov - 14:39
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Toujours assise sur son banc, Judy avait changé le sujet de la conversation : « -parles moi de toi. Changes moi les idées… » Mohamed avait soupiré avant de lui raconter sa tournée actuelle. Il était en France, et accompagnait une star locale. Il expliqua trouver cela intéressant mais pas autant que le tour du monde qu’il avait fait. « -et puis sans toi, c’est pas pareil. » avait-il ajouté avec sincérité et aussi pour la faire sourire. « -et toi ? Ton projet ? » ça aussi c’était pour lui changer les idées : « -les travaux du studio ont bien avancé. Techniquement ça serait prêt avant l’été. J’aimerais ouvrir un stage de danse, histoire de montrer ce que cela peut donner à la rentrée. » Mohamed trouva l’idée super et lui demanda si elle pouvait lui faire visiter. Tout en discutant, elle rejoignit le studio. Elle lui montra la pièce principale qui avait grossie en volume. Et puis son regard tomba sur les miroirs… A nouveau son visage perdit des couleurs. « -ils déchirent ces miroirs ! » s’exclama Mohamed de l’autre côté de l’écran. « -c’est… c’est un cadeau de Caleb… » souffla la jeune femme en levant les yeux pour ravaler ses larmes.
Judy expliqua à son ami l’hypothétique idée de reprendre un job alimentaire le temps que Caleb aille mieux. « -je t’arrête tout de suite, c’est une idée de merde. » avait clamé Mohamed. « -je suis certain qu’il ne veut pas que tu mettes ta vie entre parenthèse pour lui. Ou à cause de lui. Ne fait pas ça. Si tu as besoin d’argent, tu le dis. Si tu as besoin d’un coup de main, tu le dis aussi. » elle sourit. « -je n’ai pas envie de mettre le projet en suspens. »« -bon ba alors ! Ne le fais pas. Ça va marcher, je suis certain que tu ne vas pas avoir assez de place dans tes cours pour tous les gosses. » elle fixa son ami à travers l’écran : « -si jamais cela arrive, est ce que tu serais prêt à devenir prof ? A venir donner des cours avec moi ? »« -enfin tu le demandes ! » le sourire de Judy s’élargit. « -tu sais parfaitement que je suis là pour tout, même au bout du monde. Et j’avoue que l’idée de me poser un peu est séduisante. »« -je te promets pas un salaire de fou par contre. »« -ça c’est secondaire. » elle le remercia, se sentant un peu plus légère. Elle promis de le tenir au courant de l’avancer du projet et aussi de sa santé mentale. Deux heures plus tard, Franky se pointait au studio pour l’aider. Judy se sentit soutenue, aimée et cela lui fit le plus grand bien.
Quelques jours plus tard, c’était un Tyler en panique qui l’appelait : « -je vais pas pouvoir être là aujourd’hui… ne demain… » Judy lui coupa la parole : « -c’est maintenant ? Comment va Rose ? » la venue d’un enfant était toujours une bonne nouvelle. « -oui, on part pour la maternité. Elle me déteste... Je te tiens au courant. » Judy aurait aimé pouvoir partager cette nouvelle avec Caleb. Mais il n’avait pas encore donné signe de vie. Alors elle reposa son téléphone et se concentra sur les amis de Tyler qui étaient présent pour lui installer les miroirs.
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Dim 27 Nov - 15:04
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie.
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Plus d’une fois, durant les jours qui suivirent, Caleb eut envie d’appeler la jeune femme, d’entendre sa voix, de la voir franchir la porte de sa chambre d’hôpital. Toutefois, il avait conscience que c’était sa dernière chance avec Judy. Cette fois-ci, il ne pouvait plus commettre d’erreurs. Il l’avait repoussé bien trop de fois cette dernière année, avait prononcé trop de paroles douloureuses, lui avait fait bien trop de mal pour qu’elle l’accepte une fois encore. Il avait alors accepté l’aide de Peyton qui le suivit régulièrement jusqu’à sa sortie de l’hôpital, l’obligeant à se rendre compte qu’il avait besoin d’aides et de l’accepter. Il prit peu à peu en main son nouveau mode de transport, quittant régulièrement sa chambre pour tourner dans l’hôpital ou dans sa cour extérieure. Peu à peu, il prenait conscience que sa vie n’avait pas cessé cette fameuse nuit, qu’il devait continuer à vivre, malgré le handicap. Par conséquent, il avait accepté de voir à nouveau ses parents, sa sœur et son beau-frère. Bien évidemment, ils remarquèrent bien vite l’absence de Judy à ses côtés et les questions ne tardèrent pas à arriver. Le beau brun expliqua donc qu’il était le seul en tort dans cette histoire. Ses parents restèrent silencieux, alors que Trish désapprouvait le comportement de son frère jumeau à voix haute. Il avait seulement besoin de temps pour accepter sa nouvelle condition et les changements qui en découlaient.
Alors que Caleb rassemblait ses effets personnels, seul dans sa chambre d’hôpital, son portable se mit à sonner. Son cœur bondit dans sa poitrine en espérant que ça soit la jeune femme, mais ce fut Tyler. Lorsqu’il décrocha, ce dernier était en panique. Son bébé arrivait. Le thérapeute se retrouva alors rapidement devant la porte des urgences et son ami resta interdit en le voyant assis dans un fauteuil « Cal… Qu’est-ce qui s’est passé ?! » « Je t’expliquerais. Le plus important, c’est ta femme » « Euh… Oui… » et posa son regard sur Rose qui fut rapidement pris en charge par le personnel médical. Quelques minutes après, Caleb faisait les aller-retour avec son fauteuil dans le couloir, devant la salle d’accouchement, alors que Tyler était auprès de la mère qui mettait au monde leur petite merveille. Le fauteuil de Caleb s’arrêta soudainement de rouler lorsque son regard se porta sur Judy qui venait d’arriver « Salut… » souffla-t-il timidement « Tyler m’a appelé. On dirait qu’il est stressé à l’idée de devenir papa » répliqua-t-il avec un maigre sourire. Le thérapeute approcha son fauteuil de la jolie rousse et lui saisit la main « Je suis désolé pour tout le mal que je t’ai fait, pour tout ce que je t’ai dit » et ajouta « Je sais que tu ne veux pas que je passe mon temps à m’excuser, mais je te le dois. Pardon de t’avoir éloigné, pardon pour tout ce que je t’ai dit, pardon de t’avoir fait mal, de t’avoir fait pleurer » et resserra son emprise sur ses doigts « Je comptais t’appeler. Aujourd’hui ou demain au plus tard ». Il désigna les fauteuils contre le mur « Tu peux t’asseoir, tu sais. Moi, c’est déjà fait » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin « L’avantage, c’est que peu importe les nouvelles, je ne peux pas tomber de ma chaise ». Caleb préférait en rire qu’en pleurer « J’avais besoin de temps pour accepter mon handicap, pour accepter ton aide. Si je t’ai demandé de partir, c’est pour te protéger, parce que je t’aime plus que tout, que c’est toi qui m’a gardé en vie et… » et il n’eut le temps de terminer qu’un cri de bébé se fit entendre, faisant tourner la tête de Caleb vers la porte « On dirait que bébé est arrivé » et reporta son attention sur la jeune femme « On pourrait poursuivre cette discussion autour d’un dîner, ce soir ? Dans ce petit restaurant dont je t’avais parlé près du studio ? » et précisa « Je vais bien réussir à trouver une infirmière pour m’aider à me déshabiller. Ça sera plus dur à trouver pour m’aider à enfiler un costume… à moins que tu veuilles bien m’aider ». C’était une main tendue à sa manière.
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Charly
Dim 27 Nov - 15:36
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Durant les jours qui étaient passés, Judy avait eu droit à la visite de Trish. Elle était venues pour s’excuser. Judy avait laissé tomber ses pinceaux pour aller prendre un café avec elle. Ainsi elles avaient pu reparler de tout ça. En revanche, la jolie rousse ne s’excusa pas. Elle se considérait dans ses droits, et malgré la dureté des mots qu’elle avait prononcé ce jour-là, elle ne les regrettait pas. Pour Caleb, cela avait été une preuve d’amour. C’était son avis aussi. Mais elle comprenait que Trish ne l’ai pas vu ainsi. La jumelle parla ensuite de son frère, des progrès qu’il avait fait avec son fauteuil. Il allait mieux… Elle expliqua à Judy qu’ils lui avaient tous dit que c’était du grand n’importe quoi. « -il a besoin de temps… » avait soufflé Judy avant de porter son café à ses lèvres. Malgré les jours qui passaient, elle restait confiante, réanimait sa joie de vivre. Elle prenait soin d’elle, mangeait équilibrée, dormait convenablement et surtout elle avait reprit la danse. Cela lui évitait les idées noires.
Et puis Tyler avait appelé, en panique. Rose avait des contractions depuis le milieu de la nuit. Le bébé arrivait. C’était pour aujourd’hui. Malgré l’appelle, elle ne s’était pas précipitée à l’hôpital, simplement parce que ces choses se vivaient en couple. Et que ça prenait un peu de temps. Et puis elle était pleine de poussière et de peinture. Alors elle passa chez Caleb pour prendre une douche, se changer et enfin prit un taxi pour se rendre à l’hôpital. Elle se perdit dans les couloirs, fit des allers et retours sans savoir où elle se trouvait, et puis elle déboucha enfin dans le bon. Là, dans un fauteuil roulant se trouvait déjà Caleb. Elle avait le souffle court, les joues légèrement rouges d’avoir pressé le pas. « -enfin j’ai trouvé ! » souffla t elle en posant une main sur sa hanche pour reprendre son souffle. Elle sourit à Caleb, heureuse de le voir. « -ouais… la même. Je me suis… je me suis perdue, ça doit faire 20 min que je tourne dans le bâtiment. » dans le genre boulet… enfin il la connaissait…
Judy baissa les yeux sur sa main que venait de saisir Caleb. Puis elle le regarda lui, et l’écouta sans rien dire, son souffle reprenant doucement son rythme classique. « -ok… je les accepte. » elle n’allait pas dire non. Elle avait eut mal alors oui, elle acceptait ses excuses. Elle s’installa sur l’un des sièges et sourit en fronçant les sourcils. « -on dirait que ça va mieux… » voilà qu’il faisait de l’humour sur son handicap… Elle le laissa parler et répliqua un : « -je sais… » à la limite de je me fou de ta gueule. Elle avait parfaitement compris tout ça. La psy l’avait aidé à y voir plus claire également. Judy resserra ses doigts sur ceux de Caleb. « -hum… le premier cri d’une longue longue et douloureuse série… » ironisa t elle. Les bébés, c’était pas son truc.
« -attends tu… tu sors aujourd’hui ? » demanda Judy qui n’était pas au courant. « -mais heu… oui, oui bien sûr que je veux aller au resto avec toi. » Judy fronça un sourcil et l’observa : « -j’aime pas vraiment les deux mots ensemble : infirmière et me déshabiller… » elle lui sourit : « -si toi tu es d’accord avec ça, alors oui, je veux bien t’aider. » sa voix s’était adoucie et elle avait de nouveau sourit. « -du coup tu… tu vas chez tes parents ? » demanda la jeune femme en sachant que le sujet était merdique.
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Manhattan Redlish
Dim 27 Nov - 16:04
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie.
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Qui aurait cru que ça serait ce petit-être qui était parvenu à les réunir ? Cet enfant n’était pas encore né qu’il mettait son grain de sable dans leur histoire, et leur permettait de se retrouver tous les deux au même endroit. Lorsque Caleb la vis, son cœur fit un bon dans sa poitrine. Elle lui avait terriblement manqué que ça fit remonter à la surface toute la culpabilité qu’il éprouva. Il lui avait fait du mal. Il l’avait fait pleurer à nouveau. Tout ça, parce qu’il pensait pouvoir la protéger ainsi, alors que c’était le contraire qui se produisait. Il ne lui faisait que du mal à vouloir la tenir à l’écart de cette manière. Un sourire en l’entendant lui avouer qu’elle s’était perdue dans les couloirs « Tu aurais dû demander à une infirmière dans les couloirs » répondit-il avec douceur, se retenant de lui dire qu’elle aurait pu l’appeler. C’était à lui d’appeler et non le contraire. Il s’approcha de Judy et lui saisit la main, tout en espérant qu’elle ne ferait pas le moindre mouvement de recul, puis il s’excusa encore et encore, pour tout ce qu’il lui avait endurer. Un hochement de tête en entendant sa réponse « Tu me détestes ? » demanda-t-il avec la crainte d’entendre une réponse positive. Après tout, ça serait légitime qu’elle lui en veuille, qu’elle décide de tirer un trait sur lui, sur eux deux.
Un petit sourire étira les lèvres du beau brun « Il m’aura fallu quelques heures de thérapie pour y parvenir… Et pour réaliser que j’ai agis comme un connard avec toi… » rétorqua-t-il tout en se rapprochant de cette dernière qui avait pris place sur les sièges. Il plissa ensuite légèrement les yeux en l’entendant tout en souriant « Je rêve ou tu te fous de ma gueule ? ». Qu’est-ce qu’elle lui manquait ! Il posa son regard sur la main de Judy qui resserra son emprise sur la sienne, puis releva ses yeux clairs sur elle tout en poursuivant, mais ils furent interrompus par le premier cri du bébé de Tyler et Rose. Un petit rire suivit « Promets-moi qu’on n’en aura pas » répliqua-t-il alors que l’idée de devenir père ne l’avait jamais séduit. Il reporta son attention sur la jolie rousse en lui demandant de dîner avec lui ce soir, dans ce petit restaurant dont il lui avait parlé et acquiesça « Oui… Je sors deux jours plus tôt. Je me remets plus vite que les pronostics et je commence à tourner en rond. J’allais t’appeler pour te le dire » et sourit en entendant son acceptation « Vraiment ? Enfin, je veux dire bien. Je suis ravi. Heureux même ». Sourire toujours sur les lèvres, Caleb lui demanda son aide, à sa manière et aima cette petite pointe de jalousie qui suivit « Elles m’ont lavés durant tout mon séjour alors elles ne sont plus à ça près » et caressa le dos de la main avec son pouce « Mais je préfère que ça soit toi qui t’en occupe, oui » et acquiesça « Oui… Je n’ai pas vraiment le choix. Cet engin ne grimpe pas les trois étages jusqu’à mon appartement et le propriétaire est trop radin pour réparer l’ascenseur » et ajouta « Mais ça ne nous empêche pas de nous voir malgré tout. Enfin, si tu n’as rien contre les hommes qui retournent chez leurs parents à bientôt quarante ans ». Il la regarda un instant « Tu m’as manqué Judy. Terriblement manqué ».
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Charly
Dim 27 Nov - 16:41
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle. Dans la vie, je suis sans emploi et je m'en sors pas terrible. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau avec l'homme de ma vie et je le vis plutôt bien. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Judy leva un doigt, cherchant toujours son souffle : « -hé c’est pas con comme idée ça ! » elle n’avait pas envie de tomber dans le drama, encore moins de pleurer de nouveau. Elle voulait du positif, vivre en souriant malgré les emmerdes. Alors en retrouvant Caleb, elle avait adopté la méthode naturelle. Judy le boulet en action. Il avait toujours aimé sa maladresse. Elle l’écouta s’excuser encore et encore et sa propre réponse fut brève. Oui, d’accord, elle acceptait ses excuses. « -quoi ?! Non pourquoi tu dis ça ? J’ai dis que j’acceptais des excuses, pas d’aller te faire foutre. » elle réalisa qu’elle adoptait de plus en plus un langage qui s’accordait avec les bas quartiers. « -je te déteste pas. Je te comprends. Je comprends le mécanisme et pourquoi tu as fait ça. Je ne te dis pas que je n’ai pas eu mal, c’est pourquoi j'accepte tes excuses. » voilà pour réparer le mal qu’il avait causé. Maintenant c’était derrière eux, et c’était classé pour la jeune femme.
Elle se mis à rire doucement. « -moi, jamais. » en prenant un air innocent qui n’en était pas un. Le bébé cria enfin. Pauvre Rose… Elle devait être épuisée. « -je suis certaine que Tyler pleure comme le bébé. » s’amusa Judy avant d’ajouter : « -je peux rien promettre mais je m’emploi à ce que ça n’arrive pas en tout cas. Après si vraiment tu veux aucun risque… » elle bougea la tête sous entendant qu'ils devaient donc arrêter de coucher ensemble. « -moi je prends le risque… » avec un petit haussement d’épaule. Non, il était hors de question que le sexe passe en second plan. Judy se mit à rire de nouveau : « -ils te mettent dehors ouais ! Avoues ! » elle était tellement heureuse d’entendre cela. Il se remettait bien. Il pouvait sortir plus tôt. Judy le regarda avec douceur puis avec un peu plus de sérieux elle dit : « -je t’ai dis que je serais là. Alors arrêtes de croire que je te déteste ou que je me force. Je suis plus qu’heureuse de te voir… » elle caressa la joue de Caleb de sa main libre et ajouta : « -tu m’as terriblement manqué… et ça me fait beaucoup de bien de te retrouver. » de retrouver le vrai Caleb. « -les veinardes… ça devait les changer de la gériatries… » s’amusa Judy avant d’ajouter qu’elle serait ravi de l’aider.
« -ils abusent quand même ! y’a pas l’option propulseur ? » elle avait envie de rire avec lui, de retrouver leur complicité d’avant. « -on passera chez toi prendre un costume alors… » ajouta la jeune femme avant de hausser les épaules : « -c’est pas ce qui te rends le plus sexy, c’est certain… » elle se leva et dit : « -je peux… je peux essayer un truc ? » elle montra les jambes de Caleb, puis elle et ajouta : « -je peux… je peux m’asseoir sur tes genoux ? Ou c’est trop tôt ? Ou je sais pas, c’est peut être interdit… » elle avait envie d’être plus proche de lui. Et surtout très envie de l’embrasser.
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Dim 27 Nov - 17:09
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychothérapeute dans un hôpital public et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle. Mais suite au suicide de l'un de ses patients, Caleb tomba dans une profonde dépression qui le poussa à revoir toute sa vie, y compris son travail. Aujourd'hui, il exerce en tant que psychothérapeute dans un hôpital public et a trouvé sa voie.
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S’excuser. C’est la première chose que Caleb fit après qu’elle soit arrivée devant la porte de la chambre d’accouchement de Rose. Parce que sans ces excuses, ils ne pourraient pas avancer, ils ne pourraient pas faire table-rase du passé. En ce qui concernait sa culpabilité, Caleb en faisait son affaire. Il ferait en sorte de se faire pardonner les prochaines années qu’il passerait aux côtés de la femme qu’il aimait. Il fut sceptique face à sa brève réponse et s’interrogea sur les sentiments qu’elle pouvait éprouver pour lui en cet instant. Caleb haussa les sourcils, surprit par son vocabulaire pour le moins enrichi « Me faire foutre ?! C’est nouveau ça ? » répliqua-t-il non sans sourire avec amusement « Je vais faire en sorte de te faire oublier définitivement ces mauvais moments que je t’ai fait passer Judy… Je n’ai plus envie de ça… Je t’avais promis de ne plus te faire de mal et je n’ai pas tenu parole, alors cette fois-ci, je ne promets rien, mais je tiendrais parole » alors qu’il resserra son emprise sur ses doigts. Le thérapeute eut la soudaine impression que rien n’avait changé entre eux lorsqu’elle se moqua ouvertement de lui « A un autre ! ». Qu’est-ce que cette complicité lui avait manqué. En fait, c’était elle dans son entièreté qui lui avait manqué. Un regard pour la porte lorsqu’il fut interrompu par le premier pleur du bébé et se mit à rire « J’en suis certain aussi » et demanda à la jolie rousse de ne jamais lui faire vivre ce genre d’évènement. Il ne voulait pas être père, et de ce qu’il en avait compris, elle ne souhaitait pas non plus donner la vie. « Plus de sexe ?! C’est ce que tu sous-entends ?! Tu peux oublier ça tout de suite ! » répliqua-t-il avec enthousiasme et se mordit la lèvre inférieure quand Judy lui fit comprendre qu’elle ne pouvait pas s’abstenir sur ce point « Je pourrais aussi me faire opérer. Si tu es sûre de ton choix de ne pas vouloir d’enfant » et ajouta « Ainsi, on pourrait faire l’amour continuellement sans crainte ». Caleb était prêt à faire cela. Il fallait juste qu’elle soit sûre de ne jamais vouloir devenir mère.
Le beau brun savoura le rire de Judy en cet instant « Je suis sûre qu’ils ont tous fait une pétition pour me faire partir au plus vite » en voulant continuer de plaisanter. Un hochement de tête quand le ton de la jolie rousse devint soudainement plus sérieux « Parfait alors » souffla-t-il en posa sa tête contre sa main, aimant lorsqu’elle faisait ça « Moi aussi ». Oui, il ne voulait plus être l’homme qui la faisait souffrir, mais plutôt celui qui la faisait rire. Alors il se promit d’être cet homme dorénavant pour elle. Un rire suivit en repensant aux infirmières qui s’étaient occupées de sa toilette « Plus en forme. Dans tous les sens du terme… Il y a des fois où… Eh bien je devais me concentrer » avoua-t-il alors qu’il sous-entendit que sa masculinité réagissait parfois lorsque les jeunes femmes venaient lui faire sa toilette… « J’ai déjà hâte que tu m’aides sur ce point » en sous-entendant que cette fois-ci, il n’aurait pas besoin de penser à autre chose qu’à la jeune femme et au plaisir qu’il voulait lui donner.
Un regard pour son fauteuil « Non… Je suis déçu aussi » et releva ses yeux bleus sur la jeune femme et acquiesça « Je t’attendrais en bas » étant donné qu’il était dans l’incapacité de rejoindre son appartement. La preuve en était, il allait emménager chez ses parents, ce que Judy ne trouva pas vraiment sexy « Je saurais me rattraper autrement » puis fronça les sourcils en entendant sa question et baissa ses yeux sur ses jambes, puis les releva sur elle « Non, tu peux venir ». Il avait déjà fait monter ses neveux et nièces dessus et n’avait éprouvé aucune douleur. Judy prit donc place sur ses jambes et Caleb entoura bien vite son corps de ses bras, et posa ses lèvres dans son cou « Ton odeur… ton corps… toi... tu m’as tellement manqué Judy » murmura-t-il à son oreille.
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