J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Un rire nerveux sorti des lèvres d'Abby. « -comme si j'allais faire des cauchemars ! » roh mais elle avait finit de dire de la merde ! Rapidement elle fit un aller retour dans sa chambre pour récupérer une chaise. Elle se cogna dans la porte mais parvint à l’amener jusqu’à la salle de bain. Heureusement que la pièce était grande. Bon.. elle devait l'aider. T-shirt en premier. Pour le reste ils verraient. Elle fit le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal. Il semblait déjà tellement souffrir. Dans d'autres circonstances, elle aurait profité de la vie du corps musclé de Seth. Seulement ce soir, elle bloquait sur les hématomes et surtout sur le bandage qu’il portait. Sans compter les nombreuses cicatrices. Elle regarda Seth dans les yeux après avoir deglutit avec difficulté. Un hochement de tête, il tentait de la rassurer. Elle ne l’avait pas entendu la première fois. Elle s’employa à lui retirer ses chaussures et ses chaussettes. Chose qu’elle n’avait fait pour aucun homme avant lui ! En se redressant, elle lui demanda pour la température de l’eau et souffla un nouveau : ok.
Elle l’observa quelques secondes alors qu’il se battait avec les boutons de son jeans, fit un mouvement en avant pour lui porter secours puis se ravisa. « -je… j’attends devant la porte. » en montrant la porte du pouce, avant de se retourner en fermant bien fort les yeux. « -tu me dis hein si ça va pas. » et elle allait faire quoi ? La bondinette colla son dos contre le mur, à l’extérieur de la salle de bain. Elle réalisa alors qu’elle manquait d’air. Pas parce qu’elle l’avait vu à moitié nu, mais à cause du bandage, des blessures sur le corps de Seth. Elle guetta le moindre bruit, sans bouger du mur. Et si elle n’avait pas été là ce soir ? Elle chassa cette idée. Il s’en serait sorti. Il lui demandait de l’aide pour que ça soit plus facile. Rien de plus.
Un léger sursaut lorsqu’il passa la porte. « -ça va ? » Lui demanda t elle rapidement. « -pas de soucis » elle récupèra le débardeur avant de bloquer à nouveau sur le bandage. « -on devrait pas… » elle deglutit. « - on devrait pas changer ça ? C’est trempé. » non pas qu’elle ait envie de voir ce que cela cachait. Mais vu la taille, il devait avoir plus que des hématomes… Abby releva les yeux sur Seth, comme pour chercher une réponse. Son regard s’accrocha aux siens l’espace de quelques secondes, avant qu’elle ne regarde le débardeur entre ses mains. « -viens.. je t’aide pour aller jusqu’à ta chambre. » elle glissa son bras autour de sa taille, le laissant prendre appui sur elle. Un froncement de nez : « -t’as pris mon gel douche ? » Avant de le regarder avec un sourire amusé malgré la situation. Elle avait besoin de ça pour éviter de paniquer.
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Lun 17 Juil - 12:02
Seth Hobbes
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« Tu veux une pelle pour creuser ton trou ? » Demanda-t-il avec un regard en coin accompagné d’un petit sourire taquin sur les lèvres. Ce n’était pas la première fois qu’elle parlait sans réfléchir quand ça le concernait. Elle n’avait peut-être pas rêvé de lui, mais il occupait toutefois quelques-unes de ses pensées lorsqu’il était présent. Enfin, il n’avait ni l’esprit, ni la force pour poursuivre sur ce terrain-là. Seth se sentait tributaire de la jeune femme, et il n’aimait pas cela. Mais dans une tentative de se déshabiller seul, la douleur avait su lui rappeler vivement sa présence. Il abdiqua donc et accepta l’aide d’Abigail pour lui ôter son t-shirt. L’imposant bandage la laissa comme interdite devant son torse nu et abîmé. Il allait s’en sortir. Ce fut les mots qu’il prononça à deux reprises pour la ramener à lui. Lorsque ce fut chose faite, il la laissa lui ôter ses chaussures et ses chaussettes. Pour le reste, il allait devoir serrer des dents et s’en dépatouiller par lui-même. En la sentent bouger à ses côtés, l’agent releva ses yeux clairs sur elle, puis souffla un « Ok » tout en la suivant du regard alors qu’elle quittait la pièce. Il préférait être seul pour la suite. « Ça ira » répliqua-t-il d’une voix épuisée et se glissa sous l’eau chaude.
La douche fut rapide, brève, et en sortit au bout de quelques minutes. En réalité, il passa plus de temps à se vêtir de son boxer, mais une fois encore, il était hors de question de demander de l’aide à Abigail pour cela. Le temps où il faisait tomber sa serviette sur le sol, apparaissant en tenue d’Adam devant elle lui semblait soudainement bien loin. Il était déjà vulnérable devant elle, et n’aimait pas cela… Le trentenaire ne souhaitait pas croître ce sentiment déplaisant. Il finit par ouvrir la porte, son débardeur dans la main. Un petit sourire nerveux « Je me sens comme une loque humaine » et la laissa se saisir du bout de tissu. Un regard pour le bandage humide « Demain… » et ajouta pour rassurer la jeune femme « C’est plus pour maintenir le pansement et mes côtés que pour soigner… » et sa voix s’estompa peu à peu alors que son regard s’ancra dans celui de la jeune femme quelques secondes. Un instant qui lui parut hors du temps. Seth reprit contenance et la suivit jusqu’à sa chambre, esquissant un sourire à sa question « C’est pour accompagner mon côté fragile et sans défense ». Il la taquinait en cet instant. Pas de remarque désobligeante pour être blessant. A mi-chemin, le trentenaire s’arrêta d’avancer et fixa sa porte « Abigail… Je…Je ne veux pas être seul ce soir… » sans la regarder, de crainte de voir une lueur qu’il n’aimerait pas dans son regard. Mais il était sincère. « Tu as le droit de m’envoyer pétre si tu le souhaites ». Elle était dans son bon droit.
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Charly
Lun 17 Juil - 12:41
Abby Davis
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« -je pourrais t’assommer avec comme ça ! » répliqua Abby avant de conclure par un : « -et puis fermes là d’accord ? » comme s’il devait concentrer ses forces pour aller jusqu’à la salle de bain et sur rien d’autre. Elle souriait, mais en réalité cela la rassurait qu’il soit capable de tenir un tel discours. Elle prit sur elle pour l’aider à se déshabiller. Non, parce qu’ils n’étaient pas les meilleures amis du monde jusqu’à présent. Mais bon, elle comprenait, il n’avait qu’elle sous la main pour lui l’aider donc il faisait avec. Pourtant il sembla vouloir la rassurer. Sa voix avait sonné de façon différente aux oreilles d’Abby et c’était sans doute cela qui l’avait fait revenir à la réalité, et arrêter de fixer les marques sur le corps de Seth. Elle décida d’attendre dehors, de le laisser faire. C’était mieux. Même si elle resta non loin, disponible si jamais il avait besoin d’aide. Elle n’avait aucune notion du temps. Elle avait la sensation qu’il était suspendu.
« -dis pas ça. » souffla Abby avec un peu trop de douceur avant de reprendre : « -j’ai pas eu besoin de te frotter le dos, raccroches toi à ça. » un sourire en coin. Elle hocha la tête pour le bandage. C’était mieux ouais, parce qu’elle n’était pas certaine de supporter la vue de ce qu’il y avait dessous. Et en même temps, c’était trempé ce truc. Son regard s’accrocha à celui de Seth avant qu’elle ne baisse les yeux et se racle la gorge pour dire : « -quel pensement ? Tes côtes ? » mais bordel qu’est ce qui s’était passé ?! Elle cligna des yeux : « -attends… je suis pas médecin mais si y’a pensement ça veut dire plaie… c’est pas censé rester au sec ? » elle bougea la tête. Il allait allé s’allonger déjà. Pas la peine de rester là devant la salle de bain. Elle craignait toujours qu’il tourne de l’eau.
La blondinette tenta de la soutenir au mieux, trouvant le couloir interminable. Elle chercha à plaisanter et fronça les sourcils : « -d’accord… je suis donc fragile et sans défense à tes yeux… » elle nota l’info, les sourcils haussés sourire aux lèvres. Elle ne le prenait pas pour elle. Elle avait comprit l’ironie. « -qu’est ce qui se passe ? ça va pas ? Seth ? » s’inquiète la jeune femme à mi-parcours en le sentant s’arrêter. Elle bloqua. « -pardon ? » demanda la jeune femme qui avait soudainement la bouche sèche. « -tu… » un léger rire nerveux. Il était sérieux. Ce qu’il venait d’ajouter le prouvait. « -ok… ok… » souffla Abby avant de se morde les lèvres. « -tu sais quoi, on va aller dans ma chambre, c’est moins loin. » c’était peut-être pas l’idée du siècle, mais la chambre de Seth semblait être un temple sacré qu’il ne fallait pas saccager ou profaner. Alors chez elle ça serait mieux. Elle le traina avec elle, jusqu’à son lit. Il faisait plus frais ici, cela lui fit du bien. Elle ne lui avait toujours pas passer son débardeur. Debout devant lui, les deux poings sur les hanches, elle souffla un grand coup. « -je dors à gauche normalement, mais fait comme tu veux. » comme si c’était important. Elle se rendit de l’autre côté du lit, redressa l’oreiller avant de lever les yeux sur le dos de Seth. « -tu saignes… » souffla la jeune femme en se sentant devenir livide. « -le… là… le bandage là… » c’était pas une hémorragie, mais le bandage avait rougit. La douche peut-être. « -faut que je m’assois. » souffla Abby en se laissant tomber à côté de lui.
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Lun 17 Juil - 18:15
Seth Hobbes
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Seth n’était pas encore assez mal en point pour épargner la jeune femme de ses remarques, et elle n’était pas assez inquiète pour se montrer mielleuse à son encontre. Ce qui convenait parfaitement à l’agent qui ne désirait pas être traité comme un animal blessé. Enfin, blessé, il l’était. Et pour cela, le trentenaire avait eu besoin de l’aide d’Abigail dans une certaine limite. Il ne souhaitait pas lui donner l’impression d’abuser de la situation afin de nourrir un quelconque fantasme. Il se vêtu donc seul de son boxer à l’issue de la douche, et sortit enfin de la salle de bain. Seth posa son regard sur la jeune femme, interpelé par la douceur de son ton, et resta interdit quelques instants avant qu’elle ne se rende compte elle-même de la manière dont elle lui avait parlé « Je suis un homme normalement constitué, alors l’idée d’avoir une femme sous la douche » et fit une légère moue qui laissa finir la phrase pour lui. Il baissa ensuite brièvement son regard sur le bandage humide que souhaitait changer Abigail, mais il n’avait pas la force. Il était éreinté et n’aspirait qu’à s’allonger, priant pour que tout cela n’ait été qu’un mauvais rêve et qu’il ouvre les yeux une semaine plus tôt, dans son lit. Leurs regards se croisèrent et pendant un instant, le temps semblait s’être interrompu. Sans raison. Il ne fut pas le seul déstabilisé en entendant le raclement de gorge d’Abigail. Seth sentit comme une certaine inquiétude naître chez sa colocataire « Il y a une plaie… » confirma-t-il « Mais j’ai plus besoin de m’asseoir que de changer mon pansement Abigail » alors qu’il prit appui sur ses épaules, arpentant l’interminable couloir qui se trouvait face à eux.
« J’essaie de te faire rire » et ajouta « Pour le moment, c’est moi qui suit fragile et sans défense » et ça commençait à lui peser. Il détestait être tributaire de quelqu’un d’autre que sa propre personne. Il détestait être vulnérable, incapable de subvenir à ses propres besoins. Son regard sur la porte de sa chambre, comme visualisant l’objectif à atteindre, Seth arrêta sa marche, restant ainsi au milieu du couloir, sans mot dire à la question de la jeune femme. Il ne connaissait que trop bien la saveur des nuits en solitaire, parsemés de cauchemars. Il ne voulait pas de ça ce soir. Il ne voulait pas être seul avec ses propres démons cette nuit. Il ne souhaitait pas dormir seul ce soir. Des mots qu’il prononça à voix haute sans croiser le regard d’Abigail, craignant ce qu’il pouvait lire dans ses prunelles en cet instant. En l’entendant rire nerveusement, il baissa ses prunelles bleues sur elle, et tout en reprenant leur marche jusqu’à la chambre de cette dernière, il souffla un « Merci » sans la quitter du regard. Il prit place sur le rebord du lit, balaya du regard son environnement et souligna la décoration qui était étonnamment à son goût, puis releva la tête en direction de la jeune femme qui se tenait face à lui, telle une statue de proue « Je dors à droite », comme ça le problème était résolu. Ils ne seraient pas dépaysés par ce détail, au moins. En entendant la voix d’Abigail, le trentenaire posa sa main sur son bandage, puis baissa les yeux sur ses mains ensanglantées, avant de les lever sur une jeune femme soudainement aussi blanche que les draps de l’hôpital qu’il avait quitté la veille. Il posa sa main sur sa cuisse « Un point à dû sauter sous mes mouvements » et c’était douloureux.
« Reste ici… » alors qu’il ne souhaitait pas qu’elle s’écroule au sol sous le poids de toute ces émotions, puis se dirigea d’un pas lent jusqu’à sa chambre. Il ouvrit le sac de voyage qui l’avait accompagné jusqu’au Yémen, et en sortit ses vêtements ensanglantés. Il resta un instant à les observer, puis les posa sur le côté d’un geste lent, et finit par sortir le nécessaire de premiers secours que lui avait confié l’hôpital à son départ. Il revint jusqu’à la chambre d’Abigail tout en s’appuyant contre le mur et prit place sur le rebord du lit aux côtés de cette dernière. Seth retira lentement le bandage humide, se passant le morceau de toile entre les mains encore et encore, jusqu’à le déposer au sol. Il retira ensuite le pansement ensanglanté tout en grimaçant, serrant les dents avec force, et jeta un regard à sa colocataire.
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Lun 17 Juil - 19:34
Abby Davis
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« -ah bon ? » demanda Abby comme s’il était difficile de le croire. Normalement constitué, des fois elle en doutait vu son comportement. Enfin elle avait répliqué ça pour le faire réagir et alléger la situation. C’était sa manière d’éviter de perdre de pieds. Il était au plus mal, et elle n’était pas certaine d’être d’une grande aide. A l’intérieur d’elle-même, Abby sentait monter un vent de panique. S’il lui avait demandé des cours de cuisine ou bien des idées de séries, là elle aurait pu l’aider. Mais Seth était revenu blessé. Plus que blessé ! Et si jamais ça n’allait pas mieux ?! Elle faisait quoi, elle appelait les urgences ? Ah ba oui, oui, c’était la solution ! Pourquoi est-ce qu’elle avait la sensation que ce qu’ils étaient en train de vivre était un truc top secret classé défense. N’importe quoi ! « -ah… » souffla Abby le regard fixé sur le bandage humide. Il y avait une plaie… Oui, s’asseoir. Oui ! C’était le plus urgent. Alors elle le guida dans le couloir. « -ba je trouve que tu t’en sors encore bien. Et puis s’est sexy les mecs fragiles des fois non ? » un sourire en coin. Montrer sa vulnérabilité de temps en temps. « -enfin, je te cache pas que je te préfère au must de ta forme. » oui vraiment. Et puis elle cru avoir halluciné. Mais elle se reprit et décida que ça serait sa chambre. Aller savoir il serait un poil moins grognon demain. Au moins elle aurait le droit de faire ce qu’elle voulait dans la pièce. « -commence pas. » répliqua Abby lorsqu’il la remercia. Elle voulait pas entendre ça. « -si tu crèves dans la nuit ça sera sur ma conscience. » avait elle ajouté avec une de ses petites grimaces.
Une fois dans sa chambre, elle l’aida à s’asseoir, parlant de sa place dans le lit. « -ah ba super ! C’est super ! » avait elle répondit en se frottant les mains entre elle. Et puis le tour du lit, l’oreiller, geste inutile. Et puis le bandage, et le sang. Elle décida de s’asseoir à côté de lui. Quelques seconde. Juste quelques secondes. « -ah… gé… génial… » avait elle répondu avec un sourire crispé. Elle se passa les deux mains sur le visage. Il fallait qu’elle se reprenne. « -voilà ce qui arrive quand on veut se déshabiller tout seul ! » un nouveau petit rire nerveux. Ok elle avait du mal quand même… « -quoi ? Non ! Tu vas où ? » dans sa chambre visiblement. Il allait… ok.. elle avait compris. Alors elle couru jusqu’à la salle de bain. Elle voulait des serviettes parce qu’elle allait pouvait dire adieu à ses draps sinon. Et hors de question de changer les draps maintenant ! Non ! Merde ! Elle voulait bien faire l’infirmière mais pas la femme de ménage. Lorsqu’il fut de retour, elle avait installé deux grosses serviettes haut dessus de matelas et avait viré la couette. Elle se leva lorsqu’il prit place. Puis elle le regarda défaire doucement le bandage. « -attends… je… je reviens. » elle avait vu la petite trousse, elle se doutait de ce qui allait suivre. Alors si elle devait faire ça, il lui fallait un peu de courage. Un aller-retour rapide, et elle revint vodka en main, ainsi qu’un sac poubelle. Elle invita Seth à mettre le truc plein de sang dedans. Puis elle avait ouvert la bouteille et bu une longue gorgée. « -ok… expliques moi… et je… et je vais le faire. » elle lui tendit la bouteille. « -tiens. » oui, ça valait mieux.
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Lun 17 Juil - 20:04
Seth Hobbes
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Même si elle semblait en douter, Seth était normalement constitué, et comme tout Homme qui avait vécu des évènements traumatisants, il se montrait soudainement fragile. Une sensation qu’il déplorait. Seth n’avait jamais aimé se sentir vulnérable, et la vie l’avait endurci de sorte qu’il n’éprouve jamais ce sentiment. Mais ce soir, il l’était. Il se sentait fragile, prêt à défaillir à tout moment. L’idée même de dormir seul cette nuit le terrorisait. Ce n’étaient pas ses premières blessures, pas la première balle qui lui transperçait le corps, mais tout avait été si différent cette fois-ci… Le trentenaire posa son regard sur la jeune femme qui tentait de trouver les mots pour apaiser son esprit « Tu trouves ? » en esquissant un maigre sourire. Pas sûr qu’il en charme plus d’une dans cet état-là, à appeler ainsi à l’aide, à craindre ses propres rêves. L’agent émit un petit rire qui le fit grimacer aussitôt « Je pensais que j’étais moins chieur dans cet état-là », et qu’elle préférait la compagnie de l’homme qu’il était ce soir, que celui de tous les jours. Mais elle confirma ses propres dires en lui demandant presque de taire ses remerciements. Elle qui prônait le vivre ensemble, venait de refuser son remerciement, mais il en comprit les raisons ensuite, et d’une voix qu’il se voulait rassurante et assuré, rétorqua « Je ne vais pas mourir Abigail. Tu m’entends ? Je vais m’en tirer ». L’hôpital de Hodeïda lui avait prodigué les premiers soins, et même s’il était ressorti contre avis médical, Seth savait que son heure n’avait pas encore sonnée. Pourquoi aurait-il survécu jusque-là sinon ? C’était cette pensée qui le rassurait. Bien sûr qu’il avait peur de ne pas passer la nuit, ou de mourir dans quelques jours d’une complication, mais Abigail était assez inquiète comme ça. Il n’avait pas à faire peser un tel poids sur ses épaules.
En arrivant dans la chambre de la jeune femme, Seth prit lentement place sur le rebord du lit, écoutant la jeune femme dont les mots trahissaient son état psychologique. La vue du sang traversant son pansement eut raison d’elle « Je n’allais pas te demander de me retirer mon pantalon et mon boxer, te retrouvant ainsi nez à nez avec ma queue ! » répliqua-t-il avec agacement alors que Seth avait la sensation que la jeune femme le disputait d’avoir fait lâcher un point ou deux sur sa plaie pare-balle. Il décida de prendre les choses en main, délaissant ainsi sa colocataire le temps d’un aller-retour dans sa chambre sans répondre à la question de cette dernière, puis revint quelques minutes plus tard, reprenant place sur le lit. Sa main se posa sur les serviettes de bain qu’elle avait étalé sur les draps. Belle initiative. Un froncement de sourcils lorsqu’elle s’absenta à son tour, puis posa son regard sur le sac poubelle et la bouteille de vodka. Il désigna du doigt le sac noir « Tu comptes me ranger dedans si je meurs ? », puis désigna ensuite la bouteille « Bonne idée ! ». Ils allaient en avoir besoin pour affronter la suite. Il déposa les bandes dans le sac poubelle, ainsi que son pansement imbibé de sang, et l’observa boire une longue gorgée du liquide russe « Ça ne me rassure pas que tu boives avant de me toucher ». Il n’avait pas envie qu’elle se loupe en le recousant, qu’elle fasse un impair, que ça s’infecte, ou toute autre sombre hypothèse qui pouvait se produire. Il se saisit de la bouteille à son tour avant de répondre, avala une longue gorgée également, et se lança dans les explications « Tu dois brûler ton aiguille pour la désinfecter, puis désinfecté ma plaie… Ensuite tu trouves le point qui a sauté, et tu enfonces ton aiguille dans la peau, et rapproche les deux bords pour que tu ne vois plus de chair et de sang… » et reprit une longue gorgée de vodka et avant de glisser la ceinture entre ses dents, ajouta « Ne t’arrête pas même si je te demande de le faire » parce que ça allait être douloureux. Ils le savaient tous les deux.
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Lun 17 Juil - 20:39
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« -que t’es sexy ou que tu t’en sors pas trop mal ? » avait répliqué Abby avec son sourire toujours au coin des lèvres. Elle n’allait pas lui faire un câlin. Elle n’allait pas non plus se mettre à pleurer. Elle avait bien comprit qu’il n’était pas bien, alors pas la peine de la jouer demoiselle en détresse ce soir. Elle devait garder la tête sur les épaules. « -tu veux la vérité ? La prochaine fois fat un léger mélange des deux. » oui, voilà un truc normal et un peu moins chieur. C’était mieux. « -oui ba t’as plutôt intérêt ! » ça sonnait presque comme une menace. « -s’te plais… » avait elle soufflé ensuite en le regardant dans les yeux. Ils se connaissaient depuis trop peu de temps. Et même si elle ne savait pas pourquoi, elle n’avait pas envie de le voir disparaitre de sa vie maintenant. Surtout pas comme ça !
« -je pouvais le faire en restant debout je te signale ! » s’il avait été moins têtu, il ne serait pas en train de saigner ! Un point qui avait lâché ! Super ! Et donc le programme c’était de le recoudre. Là ! Ici ! Il n’avait pas dit directement : appel les secours ou emmène moi à l’hôpital, donc ça voulait dire qu’ils allaient faire ça ici. Un aller-retour pour un sac poubelle et surtout pour la vodka. « -non, faudrait que je te découpe en morceau et c’est haut dessus de mes forces. » avait répliqué Abby en plissant les yeux comme pour le prendre pour un con. Bon à la base la vodka, elle l’avait prit pour faire genre désinfectant, mais elle avait trouvé l’idée très conne en remontant l’escalier. Ils avaient ça dans la pharmacie non ?! Alors elle avait retirer le bouchon et bu une grande gorgée. Un petit rire lorsqu’elle eut avalé. « -je vais pas te toucher, je vais te recoudre. Dans mon esprit c’est bien différent. » elle lui tendit la bouteille : « -le plaisir ne sera pas le même, crois moi ! »
Elle se frotta les main au gel désinfectant, tout en l’écoutant avec attention. Plus il parlait, plus elle avait le cœur au bord des lèvres. « -j’enfonce… dans la peau… » elle hocha la tête en répétant. Elle hocha un peu plus encore la tête : « -rapprocher… oh putain… » elle ferma les yeux. Elle allait vraiment faire ça là dans sa chambre ?! C’était sur réaliste. Elle prit l’aiguille, la désinfecta au mieux. Puis elle passa derrière lui, à genou sur le matelas. « -je vois rien putain. » elle descendit, lui donna l’aiguille et prit la lampe de son bureau pour venir la branché près de la table de nuit et la braquer sur le dos de Seth. « -ok… » elle reprit l’aiguille en essayant de ne pas trembler. Puis elle inspira un grand coup, fixant la plaie quelques secondes. « -putain mais… c’est une plaie de quoi ça ? » demanda Abby en voyant la forme. Elle déglutit. Elle poserait les questions après. Ou pas. Elle posa une main sur le dos de Seth, approcha l’aiguille et avant de piquer, se ravisa : « -je devrais t’emmener à l’hôpital. On peut pas faire ça comme ça ! Et si je me loupe ou que ça s’infecte après ?! » elle regarda ses mains : « -en plus j’ai les mains qui tremblent bordel ! » elle n’avait jamais été aussi vulgaire. Elle regarda Seth, puis l’aiguille, se mordit les lèvres avant de dire en bougeant la tête de gauche à droite. « -je peux pas… je peux pas faire ça. » non vraiment c’était haut dessus de ses forces. « -désinfecter et faire le pensement je veux bien, mais planter ce truc dans ta peau… faire passer le fil… » elle roula des yeux. Non, elle allait tomber dans les vappes si elle faisait ça. « -j’appelle les secours. » souffla-t-elle en se redressant pour venir s’asseoir à côté de lui, portable en main.
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Mar 18 Juil - 15:53
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« Les deux » avait-il alors rétorqué alors qu’elle lui laissait le choix, tout ça accompagné d’un petit sourire. Il n’avait jamais autant sourit en compagnie d’Abigail que depuis son retour du Yémen. Apparemment, frôler la mort de près, ça l’avait détendu… Oui alors c’était parce qu’il savait que sans elle, il serait sûrement encore appuyé contre la porte d’entrée, incapable de bouger. « Avec tout le monde ou seulement toi ? » Alors qu’Abigail lui demandait d’être un peu moins con dans le genre. Il n’était pas certain d’y parvenir avec Chris ou Kim. Ils étaient sympathiques, mais c’était également cette gentillesse dégoulinante qui l’irritait au plus haut point. Avec Abigail, c’était différent. Elle n’était pas gentille à en faire rougir une bonne sœur avec lui. La preuve en était, elle le disputait presque en lui demandant de ne pas périr durant la nuit. C’était une manière comme une autre de masquer son inquiétude. Il en eut la confirmation une seconde après alors qu’il croisa son regard « Ok » souffla-t-il avec douceur. Pas de promesse parce qu’il avait tragiquement constaté qu'il n’était pas toujours possible de les tenir.
Bon, son entêtement avait réussi à faire sauter un point ou deux de ses sutures. La jeune femme le disputait presque à ce sujet, alors Seth décida de remettre les faits dans leur contexte. Il pencha légèrement la tête et sur un ton sarcastique, répliqua « Tu as raison, les yeux dans les yeux, c’est bien moins déstabilisant ». Pour sa part, ça aurait été même pire. Peut-être souffrait-il le martyr en cet instant, mais il restait aussi un homme. Et la voir le déshabiller entièrement, son regard dans le sien, ça ne l’aurait pas laissé de marbre. Enfin le sujet n’était pas là, il devait être recousu avant de prendre le risque d’attraper une infection. Un regard d’incompréhension pour Abigail qui disparu quelques minutes, pour revenir avec un sac poubelle et une bouteille de vodka. Seth n’était pas convaincu par la pertinence de s’enivrer avant de le recoudre « Oui, mais je préfère m’envoyer en l’air avec une femme ivre, que de me faire recoudre par elle ». C’était même assez légitime comme manière de penser « Je crois qu’il serait inexistant dans les deux cas » répliqua-t-il avec taquinerie, juste parce que même épuisé sur le lit d’Abigail, il prenait un malin plaisir à l’enquiquiner.
Finalement, ce fut lui qui porta la bouteille à ses lèvres alors que la jeune femme se chargeait de désinfecter les outils nécessaires et ses mains. Seth lui donna les indications, les unes après les autres, mais ce dernier sentit bien qu’Abigail n’était pas particulièrement à l’aise avec tout cela. Ça n’allait pas l’aider « J’ai besoin de toi » lui rappela-t-il alors qu’il crut bien la voir défaillir devant lui, et tourna légèrement la tête vers elle alors que cette dernière se préparait à la recoudre « Je pensais que tu étais une lumière ». Pas sûr que plaisanter à ce sujet en cet instant soit particulièrement pertinent. Un soupir « Pas maintenant les questions Abigail, concentre-toi » lui demanda-t-il alors qu’il ne voulait pas l’inquiéter outre mesure. Elle était bien assez tendue comme ça… « Tout ira bien. Vas-y ». Il espérait qu’elle prenne son courage à deux mains et se décide à enfoncer l’aiguille dans sa peau. La ceinture dans ma bouche, il ferma les yeux, puis il entendit la résignation de sa colocataire. Elle ne pouvait pas. Il laissa tomber la ceinture et se tourna vers Abigail avec peut-être un peu trop d’énergie que ça lui dira un gémissement de douleur qu’il laissa passer, puis posa sa main sur le téléphone « J’ai quitté l’hôpital contre avis médical. Je déteste ces endroits… Alors s’il te plaît… Ne m’y renvoie pas » et surtout, comment allait-il expliquer la situation aux médecins ?! Ils avaient obligation de dénoncer tout patient admis pour une blessure par balle.
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Charly
Mar 18 Juil - 16:40
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Elle fit une petite grimace comme si elle avait besoin de réfléchir pour lui rendre réponse : « -seulement moi. Les autres on s’en fou un peu… » elle termina sa phrase par un sourire taquin. En vérité, elle n’était pas certaine qu’elle ait envie de le voir changer. Peut-être un peu moins dans son coin… Ils ne furent pas bien long à se prendre à nouveau la tête. Et c’état la faute de la blondinette. Comme si c’était plus fort quelle, que ça l’aidait à ne pas partir en courant. Elle leva les deux mains vers le ciel comme si elle avait envie de broyer quelques choses : « -rah j’aurai regardé le mur ! » puis elle fronça les sourcils et le regarda : « -je te déstabilise ? » elle haussa les sourcils, il commençait vraiment à dire n’importe quoi ! « -t’as de la chance, ça aurait pu être t’envoyer en l’air avec moi ivre ! » ce qui voulait dire qu’elle avait comprit que c’était son pire cauchemar. Rah ça devenait n’importe quoi. « -oh ! » souffla Abby comme surprise et choqué à la fois. Une petite grimace comme si elle assimilait la chose. « -t’en sais rien et tu le saura jamais. » avait elle finit par répondre en perdant le sourire quelques secondes. Elle ajouta : « -tu sais pas ce que tu loupes. » Ce qu’il avait dit était blessant. Mais elle n’avait pas envie de lui en vouloir à chaque fois qu’il tapait où ça faisait mal. Elle valait mieux que ça !
Sac poubelle, aiguille, fil, désinfectant… Elle allait devoir jouer les infirmières d’un soir. « -j’avais compris… mais y’a une différence entre ta demande de service à celle que j’ai fait l’autre soir. » oui, c’était pas vraiment du même niveau. Une fois la lampe braquée sur le dos de Seth elle souffla : « -ferme là. Sinon je vais prendre du plaisir à te faire mal. » même si elle avait bien du mal à approcher ses mains de la peau de son colocataire. « -quoi pas maintenant ?! J’ai le droit de savoir non ? » râla la jolie blonde en hallucinant. Cette soirée était digne d’un film. Elle allait se lancer, mais se ravisa et se dégonfla. Elle avait déjà prit son téléphone pour appeler les secours. Il fallait un médecin pour faire ça. Ses yeux se posèrent sur la main de Seth sur son téléphone, puis elle le regarda, toujours à genoux sur le lit. « -mais pourquoi… pourquoi t’as fait ça ?! » c’était complètement con ! « -t’es en train de me… » elle ferma les paupières et soupira. Abby resta quelques secondes ainsi, en essayant de faire le vide dans son esprit. Puis elle descendit du lit et posa son téléphone sur la table de nuit. « -ok… » souffla la jeune femme en regardant son colocataire. « -dis moi au moins que tu es des antibio pour éviter les emmerdes. » sa voix était calme. Presque douce. Elle lui sourit et prit la ceinture : « -aller mords ça ! » avant de faire bouger la tête de Seth sur le côté, sa main contre sa joue.
Elle recommença du début. Les mains, l’aiguille, le fil. Puis elle remonta sur le lit. Une grande inspiration. « -ok j’y vais. » un point, ça serait pas long. Elle sentit Seth se crisper, alors juste avant de piquer, elle caressa son épaule. Puis elle piqua tout en marmonnant : « -ça va aller Seth. Voilà respire. J’ai presque finit… encore un petit effort. » Abby fit ça le plus rapidement possible. Le plus proprement aussi. Une fois les mains libres, elle les posa sur les épaules de Seth. « -allonges toi… sur le côté. Voilà… » elle déposa le revers de sa main sur son front. « -ça va ? » elle était vraiment inquiète et ne cherchait pas la provocation. Est-ce qu’elle devait faire le pensement tout de suite ? Le laisser reprendre quelques peu ses esprits ? Elle ne cessait de scruter son visage.
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Manhattan Redlish
Mar 18 Juil - 20:24
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
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Seth aurait pu lui confier qu’il n’avait pas toujours été ainsi. Qu’il y avait eu un temps où il aurait tenu de longue conversation pour ne parler que de sports et d’aventures, de voyage au bout du monde, autour d’une bière et d’une pizza. Mais son état physique devait soulever assez de questions dans l’esprit d’Abigail à lui seul. Il ne souhaitait pas lui donner matière à gamberger davantage, alors il rétorqua simplement « Tu t’ennuierais de moi ». Il n’avait pas tort. Leur entente était basée, avant tout, si ce n’était uniquement, sur leurs échanges tumultueux. Même si ce soir, Seth avait la sensation que leur relation prenait un nouveau tournant. Une certaine confiance s’instaurait. Pas de celle où l’on confiait ses petits secrets ou encore les ragots de la semaine autour d’une tasse de thé, comme deux mégères. Non, c’était différent, sans parvenir pour autant à la définir réellement. Toutefois, ce n’était pas pour autant qu’il l’aurait laissé le déshabiller dans la salle de bain quelques minutes auparavant. Seth n’était pas persuadé qu’il serait resté impassible face à une Abigail qui le déshabillait entièrement, peu importe qu’elle ait regardé le mur comme elle l’évoquait. Il posa son regard sur elle, se sentant soudainement mal à l’aise face à sa question, et bafouilla un « Non… Non, ce… » et détourna brièvement le regard en poussant un soupir, et reprit en la fixant de nouveau « Me faire déshabiller entièrement par une femme, ça ne laisse pas insensible ». Et puis quoi ?! Et s’agaça légèrement en répliquant « Tu m’as compris, je ne vais pas te faire une notice explicative sur l’anatomie masculine non plus ». Il était à fleur de peau. Comme si la douleur et la fatigue accumulée ne suffisait pas, voilà qu’elle l’interrogeait sur ce qu’il aurait pu ressentir lorsqu’elle aurait fait descendre son jean à ses chevilles. Elle ne l’épargnait vraiment pas. « Non, le pire aurait été de coucher avec toi ce soir, dans mon état » corrigea-t-il avant de la taquiner un tant soit peu. Il n’avait pas envie de s’apitoyer sur son sort, et il aimait l’enquiquiner de temps à autre. Toutefois, il vit à la perte de son sourire qu’il avait appuyé sur un point sensible. Seth se pencha alors légèrement pour croiser son regard « Ton ex a dû sacrément te foutre en l’air dis-moi » constata-t-il donc à voix haute. Un petit sourire alors qu’elle rebondissait enfin sur ses mots « Tu sais que je suis déjà dans ton lit, pas besoin de me faire languir d’une partie de jambes en l’air torride ». Il n’avait pas envie de voir son visage s’obscurcir de nouveau.
L’ambiance fut bien différente quelques minutes plus tard, alors que Seth lui demandait son aide. À vouloir insisté pour tout faire par lui-même, il avait eu raison de ses points de suture, et il mettait dorénavant la jeune femme dans une position peu enviable. Enfin, la sienne ne l’était pas non plus. « Je te revaudrai cela » lui promis-t-il à demi-mot, et décida de faire une plaisanterie que sa colocataire était prête à lui faire regretter « Je me tais ». Il n’avait pas envie d’avoir davantage mal. Les antidouleurs ne parvenaient pas à dissiper toute la douleur qui mettait son corps en émoi. Seth tourna légèrement la tête vers la jeune femme qui était curieuse de connaître ce qui avait provoqué une telle plaie dans son abdomen « Je te dirais tout… après ». Pour le moment, il attendait de cette dernière, qu’elle se montre consciencieuse dans son entreprise. Enfin, c’était jusqu’à ce qu’elle se dégonfle avant même de le toucher. Seth laissa tomber la ceinture qu’il tenait fermement entre ses dents et posa sa main sur le portable, l’interrompant dans son élan « Je ne peux pas… Tu as bien des peurs dans la vie ? La mienne, c’est celle-ci ». Bon, il envenimait un peu les faits. Il n’avait pas peur des hôpitaux, il les détestait. Ça ne faisait que ressurgir de mauvais souvenirs, et il ne le désirait pas. Son regard sur elle, Seth ne la quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’elle abdique face à sa demande. Le portable posé, il poussa un soupir de soulagement « J’ai tout ce qu’il faut. Je suis inconscient, pas idiot ». L’hôpital lui avait fourni une ordonnance et il s’était arrêté à la première pharmacie qu’il avait croisé à Hodeïda pour obtenir ses médicaments. À la demande de la jeune femme, et presque interpellé par son geste, l’agent se saisit de la ceinture à nouveau entre ses dents, inspirant profondément, malgré la douleur.
En sentant les mains sur sa peau, Seth se tendit presque aussitôt. L’appréhension. Il ferma les yeux en sentant les doigts de cette dernière sur son épaule, comme une caresse rassurante, pour lui rappeler qu’elle était présente. Il poussa un soupir tout en grognant de douleur contre la ceinture, les paupières fermées avec violence. La mâchoire serrée à s’en la briser, les poings fermés jusqu’à blanchir la jointure de ses doigts, il gémit sous la douleur alors qu’Abigail terminait le point. Une fois terminée, il sentit les mains de la jeune femme se poser sur ses épaules, et obéit sans mot dire, retirant seulement la ceinture de ses dents pour la poser au sol. Les yeux toujours clos, il laissa sa respiration redevenir plus régulière alors que la douleur se dissipait à peu à peu « Juste une minute… » murmura-t-il, puis se pencha pour attraper la bouteille de vodka, se redressant pour en avaler une longue gorgée, et posa son regard sur la jeune femme, et posa sa main sur la sienne. Un remerciement silencieux. « Est-ce que tu… tu peux faire le pansement…Je terminerais de mettre le bandage ensuite ».