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HATAKE
Dim 17 Sep - 0:04
Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.
- 1m74 - ex bras droit de Danzo - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état
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Naruto et Hiashi en premier donc. Hiashi, bah, c’était … déjà fait ? En train d’être fait plutôt ? Mh. Voir même à faire. Elle ne lui a toujours pas dit qu’elle l’aime. Elle l’a sous-entendu. Elle lui a dit qu’elle ne voulait pas être son amie. Et elle l’embrasse. Mais elle ne lui a toujours pas dit qu'elle l’aime. Elle le fera, oui, il faut juste qu’elle trouve … un moment. Ou elle ne pleure pas. Ou elle ne réfléchit pas. Ou elle n’a pas envie de mourir ou de tuer quelqu’un. Et sur ce dernier point, il y a encore du chemin à faire. Surtout quand elle entend son Hyuga lui parler de l’enfance de Naruto. Umi, passe le bout de sa langue entre ses lèvres devenues blanches tellement elle les pressent l’une contre l’autre, et peine à desserrer la mâchoire pour dire quelque chose.
“Ça te dérange si je les tue tous ? Je peux finir le taff d’Itachi Uchiha. Fallait pas limiter le génocide à son clan.”
Mauvaise de ouf. Elle a un certain talent pour choquer les autres avec la violence de ses propos, Umi. d’autant plus quand on la connait et qu’on sait qu’elle le spense très exactement quand ils franchissent ses lèvres. Bien sûr que dans la seconde qui suit, elle réfléchit, remet les choses en perspective. Enfin pas toujours, toujours, mais le plus souvent en tout cas. Enfin, toujours est-il que pendant trois secondes, si elle en avait eu la capacité, elle aurait achevé de rayer Konoha de la carte. En n’épargnant que les quelques têtes qui lui reviennent encore. La kunoichi grogne et replie ses jambes sous elle dans son fauteuil, plantant un regard sombre dans les yeux blancs d’Hiashi. Sans que la colère ne soit dirigée contre lui pour autant, bien sûr que non. Enfin. Bref. Elle soupire, secoue la tête et passe une main sur son visage pour détendre ses traits. Ouais, elle a toujours été assez virulente et dure comme fille. Mais disons que ça avait pris une autre dimension, une autre proportion, et une autre crédibilité depuis qu’elle avait grimper les échelons de la racine jusqu’au côté du trône de Danzo. Sa colère et ses menaces ne sont plus tout à fait les mêmes que lorsqu'elle était adolescente.
“Bref … Ouais. Je suppose que dans ce cas-là, il va pas être mécontent de retrouver de la famille … Tssss sérieusement, il lui est arrivé quoi à ce village ?”
Ouais, bon. C’était pas la joie avant non plus. Mais avant, c’était la guerre. Y a avait plus de guerre. Et pourtant ça n’empêche pas les villageois de s’en prendre à un pauvre gosse qui leur a sauvé la vie (bah ouais, pauvres cons, faut bien le sceller quelque part le démon si vous voulez pas qu’il vous dérouille la tête), et les hauts dirigeants de demander à un ado de trucider toute sa famille. Ah d’ailleurs, à ce propos là … “oups”. Elle a évoqué le massacre des Uchiha. Elle n'est pas censée être au courant, hehe. Tant pis.
“Bon. Je verrai avec Kakashi ce qu’il sait et ce que je peux lui dire, je suppose. Ou je lui dit tout. Ouais. Il a le droit de savoir, non ? Je déteste l’idée qu’il ne sache pas qui est son père. Et qui est sa mère.”
Elle déteste l’idée que l’enfant de deux personnes aussi formidables ne sache pas qui sont ses parents. Elle ne supporte pas l’idée que son frère ne soit pas connu de son propre fils. Ça l'agace foooooort. Et comme à chaque fois qu’un truc l’agace fort, ça fait tressauter sa jambe droite. Surement l’envie de mettre son pied dans la gueule à quelqu’un qui la démange. Certainement la tronche à Jiraya, tiens. Oui. Très bien. Le vieux pervers, censé être son parrain. Si Hiashi a dit “orphelin sous la surveillance de l’hokage”, c’est qu’il s’est pas occupé de Naruto durant son enfance. Alors elle va déjà lui casser la gueule à lui, ça lui fera un échauffement pour zigouiller Danzo ensuite. Nickel. Ça se goupille plutôt bien tout ça finalement.
“Faudra me trouver le vieux pervers quand même. Que je lui fasse une tête au carré à lui aussi. Tsss. Heureusement que je suis revenue moi je te le dis. J’vais remettre de l’ordre dans tout ça.”
Umi se relève dans un mouvement d’humeur et aussi pour évacuer la pression de l’énervement. Elle se secoue un peu et souffle pour se calmer avant de revenir vers Hiashi. De se mettre debout devant lui et de lui attraper le menton pour lui faire relever la tête pour pouvoir mêler à nouveau leurs regards.
“Tu m'aideras ?”
Elle ne le pense pas vraiment. Ni qu’elle va changer quoique ce soit à Konoha. Ni qu’elle va lui demander son aide. Mais elle a envie d’avoir sa réponse. Juste pour savoir.
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Clionestra
Dim 17 Sep - 0:28
Hiashi Hyuga
J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde. A venir
- Tu sais pour … , mais il se stoppe avant de parler d’Itachi, ce n’était pas le moment, il soupire doucement, tu ne peux pas les tuer, parce que ça ruinerais tous les efforts de Naruto, et fort heureusement, il y a plus d’une personne qui ont permis à ce que Naruto grandisse bien, avec un grand cœur. Surtout une personne en faite …
Tout le monde savait qu’Iruka sensei avait été un espèce de tuteur pour Naruto jusqu’à ce que ce travail soit donné à Kakashi… et tout le monde savait qu’il aimait ce petit comme son petit frère, ou quelque chose comme ça. Personne ne pourrait le voir comme son fils, Iruka était bien trop jeune pour ça … mais tout le monde savait qu’Iruka s’inquiétait pour Naruto, tout le temps. Il avait plusieurs fois défendu le petit. Beaucoup avait changé d’avis à cause ça. Iruka, qui avait perdu ses deux parents à cause du démon renard, défendait Naruto de sa propre vie sans la moindre hésitation. Il était d’avis que Naruto allait réussir… et Hiashi faisait le pari, impossible à vérifier, que c’était grâce à sa bonne influence que Naruto n’était pas devenu comme Sasuke. La question qu’elle pose sur le village n’a pas de réponse. Il avait bien une métaphore, mais il doute qu’elle soit apte à l’entendre. La racine avait pourri, les feuilles en sont tombées. Les conseillers étaient devenus de pire en pire pour monter Konoha comme le premier village ninja. Il ne sait pas à qui la faute. Il pense que c’était déjà à son époque, et que la maladie avait été si douce qu’elle avait pris au dépourvu tout le monde. Hiashi réfléchit.
- Je pense que tu devrais tout lui dire, avant que quiconque ne t’interdise de le faire. Je devrais te l’interdire. C’est une règle parmi les adultes de ce temps là, de ne pas en parler. Mais toi, tu n’étais pas là, et moi je n’ai jamais eu cette discussion avec toi officiellement.
Quoi ? Il n’y avait aucune preuve, et il ne comptait pas dire à la jeune femme de se taire. Si elle veut parler, le dire à son neveu toute la vérité, alors elle le peut. Elle le doit. Personne n’allait l’arrêter … surtout pas lui qui continue de penser que c’était d’une stupidité sans nom de lui avoir caché. Peut-être pouvaient-ils lui cacher au début. Ne pas lui dire dès ses un an. Mais lui dire, il le fallait un jour. Dans la vie, il y a trois choses qui ne peuvent rester cacher éternellement, la lune, le soleil et la vérité. Hiashi, qui avait du respect pour Jiraya en tant qu’un des trois légendaires, ne savait pas du tout de qui elle parlait en l’appelant le « pervers ». S’il savait le penchant lubrique pour Jiraya, tout comme beaucoup, il continuait à l’appeler Maître Jiraya. Il la regarde s’agiter. Il la regarde se planter devant lui pour le faire la regarder. Il l’observe, voit de la détermination.
- Si cela est pour le bien de la communauté, alors oui. Si cela met en danger les concitoyens, ou mon clan, alors je t’arrêterai.
Même si l’idée de devoir en venir aux mains avec elle le fige. Il ne voulait pas devoir protéger le village d’elle si elle décide de l’éradiquer. Il ne voulait pas se mettre entre eux. Il aimait ce village. Il aimait ce village plus que ce qu’il pourrait le dire. C’était le village qu’Hizashi a protégé de sa vie. Celui qu’elle a protégé de sa vie. Celui que son neveu protège. Sa fille était morte sous les coups de Pain, et elle voulait protéger la ville de tout son cœur. Alors … Il ne pourrait pas la laisser tuer le village.
- Mais pour le reste, je te suivrais, Umi. S’il y a bien une personne a qui je fais confiance pour changer le monde c’est toi. Après tout, tu as changé le mien tellement de fois.
Une fois en devenant la seule femme dont il était tombé amoureux, enfant. Puis la seule femme qu’il a désirée, ado. La seule femme qui lui avait mit un râteau, même si elle ne l’avait certainement pas vue comme ça. La seule femme avec qui il avait fait l’amour, il n’osait penser à l’acte conjugal avec Hima. Heureusement qu’il savait ses préférences, à elle, et qu’il la laissé avec sa véritable compagne faire ce qu’elle voulait sous couverture. La seule femme qui lui avait donné envie de mourir, à sa disparition. La seule femme qui lui avait fait perdre son sang froid de colère, à sa « mort ». La seule femme qui pouvait débarquer après une guerre et lui donner l’impression qu’une bombe bien plus grande venait de lui éclater au visage. Alors, cette femme avait tellement fois changé son monde, ses certitudes, ses pensées, qu’elle pouvait réussir à changer Konoha. Il n’en doute pas.
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HATAKE
Jeu 16 Nov - 13:21
Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.
- 1m74 - ex bras droit de Danzo - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état
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“Oooh … mais c’est que tu te rebelles …”
Elle souffle, amusée, en entendant le chef Hyuga nier lui avoir parlé du secret autour de la famille de Naruto. Est-ce qu’elle trouve ça extrêmement sexy ? Tout à fait, ahah. De toute façon, elle trouve tout ce que fait Hiashi sexy, ou à minima magnétique. Mais le voir sous entendre un petit “fuck les règles”, ça fait ronronner la jeune casse-pieds en elle. Et ça réconforte également la femme blessée qu’elle est. De le voir prendre son parti. Et plus que ça, même dans sa réponse à sa question presque rhétorique. Elle l’observe un instant pendant qu’il confirme sa position à ses côtés, après y avoir mis tout de même ses conditions. Mais Umi se fait surprendre par la dernière phrase d’Hiashi. ”Après tout, tu as changé le mien tellement de fois.”
“Ah oui ?”
Elle avait vraiment eu une influence dans sa vie ? Outre que la nuit où ils avaient fait l’amour, et de part sa propre “mort” ? Elle en doute assez. Enfin, elle se doute l’avoir pas mal secoué. Tout à fait volontairement, d’ailleurs, bien qu’elle ignorait la réelle portée de ce qu’elle avait pu lui faire, finalement. Puisqu’elle avait préféré ne rien voir, quant à ses sentiments pour elle. Umi lâche le menton d’Hiashi pour poser ses mains sur ses épaules. Elle contemple son visage et les traces de l’âge et des années perdues qu’il porte. Elle a très envie de l’embrasser, mais cette fois-ci, elle n’en fait rien. Elle le regarde juste, avant de le “rassurer” à propos de ses plans pour Konoha.
“J’veux pas me battre contre toi. Je t’ai fait assez de mal comme ça.”
Elle ne sait pas si elle a changé son monde, mais ça, elle en est sûre et certaine. Umi soupire. Son souffle secoué par un embryon de sanglot poussé par la tristesse et la culpabilité. Elle s’en veut, elle s’en veut, elle s’en veut. C’est noyé parmi la multitude de sentiments et d’émotions qui la traverse dans tous les sens. Sa joie d’être de nouveau vivante. Sa haine contre Danzo. Son impatience de connaître Naruto. Sa colère contre le village. Et bien sûr, plus fort que tout ça encore, son amour pour Hiashi. Mais oui, il y a ça aussi, qui passe par dessus le reste de temps en temps. Comme là tout de suite, alors que ses mains glissent des épaules de l’homme et qu’elle recule pour s’asseoir sur le lit derrière elle. Et puis, elle secoue la tête, chasse ces idées. Parce qu’elle n’a pas envie de s'apitoyer. Elle n’a pas envie d’entendre Hiashi lui dire que ce n’est pas de sa faute, ou une connerie du genre. Et elle revient sur le vrai sujet de leur discussion.
“Bien … je vais commencer par rencontrer directement Naruto alors. Ici, si tu veux bien. Où autre part qui serait suffisamment discret. Tu peux prévenir Kakashi, pour qu’il puisse l’aider si … s’il le prend mal. Ou difficilement. Je suppose que Kakashi est toujours aussi discret, donc ça ne devrait pas le déranger outre mesure de garder le secret le temps qu’il faut pour que l’on mette Tsunade au courant … Elle n’a pas une connaissance à nous dans son entourage ? Ça simplifierait la chose.”
Bien entendu, elle ignore que Shikaku est devenu l’un des principaux conseillers de Tsunade. Si Danzo venait se répandre devant la porte de sa cellule de temps en temps … c’était uniquement à propos de ses propres faits d’armes. Il ne lui rapportait rien qui ne soit de la vie à la surface si cela n’avait pas un rapport direct avec lui-même et ses décisions. Même l’assassinat du troisième du nom. Elle ne l’avait appris que bien après, alors qu’il évoquait au détour d’une autre conversation le fait d’avoir ordonné aux forces de la racine de ne pas intervenir. Bien sûr qu’il voulait se débarrasser de son ancien camarade. Ca aurait été con de tenter de le sauver trop efficacement. Umi n’était pas la supportrice numéro un du troisième du nom, loin s’en faut, surtout depuis le cas Uchiha. Mais ça l’avait quand même foutue encore plus en rogne après Danzo. Autant qu’elle pouvait l’être dans son état en tout cas. D’ailleurs, en parlant de son état …
“Oh. Tu pourrais voir avec Choza s’il a de quoi me retaper un peu plus rapidement. Les Akimichi doivent bien avoir de la bouffe hyperprotéinée et hypercalorique. Ca ira plus vite. D’autant que c’est pas comme si mon estomac pouvait supporter de grosse dose de nourriture.”
Ouais. C’est pas avec cinq petits repas par jour et du soft yoga qu’elle sera prête à aller cogner l’autre tordu d’ici la fin du mois. Ni a arracher les fringues d’Hiashi d’ici la fin de la semaine. Ce qui est sa véritable priorité à l’heure actuelle, erm. Chut.
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Clionestra
Sam 18 Nov - 8:54
Hiashi Hyuga
J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde. A venir
Hiashi ne tiqua même pas quand elle le traita de « rebelle ». Il leva à peine un sourcil, signe désapprobateur sur son visage qu’elle connaissait bien. Il arrivait parfois, avant, qu’il ne regarde les énergumènes qui l’entourent et hausse ainsi le sourcil pour en juger les protagonistes. Il savait exactement ce que la jeune femme voulait dire, cependant, il n’aurait jamais utilisé ce terme. Surtout pas en sa propre présence pour qui les règles et les lois étaient immuables. Ou presque. Il avait peut-être, et il dit bien peut-être, aider à l’époque à faire des bêtises sans que personne ne le remarque. Sa petite rébellion cachée à lui, en sommes. Après son sourcil relevé pour lui dire sa désapprobation, il se mit à les froncer, les deux cette fois. Pour marquer sa surprise et sa réflexion. La jeune femme ne savait donc pas qu’elle avait changé son monde. Sans elle, il serait certainement devenu comme le vieil ainé de la famille… Avec un balai encore plus gros dans le derche et des idées bien trop arrêtés pour qu’il puisse en changer. Hiashi, même s’il ne changeait pas les règles puisqu’impossible à changer (vraiment, que quelqu’un lui dise qu’il est le chef, hein) savait ce qu’il aimerait changer. Ou à mimima, atténué. Il approche sa main de la sienne et la pose simplement dessus. C’était un geste tranquille, calme, sans le moindre arrière pensé. Un acte de contact plus que de tendresse d’ailleurs. Il touchait cette main pour lui montrer qu’il était là. Et qu’il n’avait pas de mal à avoir un peu mal. Non… Cette phrase était un peu trop masochiste pour lui. C’était simplement que tout ça était un fait avéré. Elle ne lui avait pas fait de mal, personnellement. C’était ce qu’on lui avait fait qui les avait séparé qui l’avait blessé. Et Hiashi, malgré ce que tout le monde pense de part son apparence froide, n’était pas le genre rancunier. Toutes les fautes d’Umi étaient déjà pardonnées et oublié. Il ne restait que la chaleur qui avait composé les entre deux. Même si elle avait dit avoir fait exprès de déchirer sa page, petit, il ne se souvient que de son sourire rieur et de sa proposions de l’aider alors que les autres détournaient le regard. Il sait, maintenant, qu’elle avait fait exprès, et alors ? En quoi cela devrait-il changer le sentiment qui avait accompagné la suite ? Il lui faudra du temps, mais il le ferait comprendre à la jeune femme. Que tout est pardonné et même si, lui, de son côté, ne se pardonnera jamais ses fautes. C’est l’histoire de la poutre et de la paille, mais en plus tendre et heureux. Il la laisse se reculer, ne fait pas un geste pour la suivre, la laisse respirer. Cela aussi, il sait qu’elle en aura besoin. Même s’il désire ardemment se coller à elle et ne plus jamais la voir disparaître de son champ de vision, il sait qu’elle aura besoin de moment pour pleurer, de moment pour réfléchir, de moment pour être seule. Elle n’était pas qu’exubérante, elle était bien plus que ça.
- Ici, accepta-t-il, cela ne me dérange pas. Et Tsunade connait tout le village.
Non, il n’a pas compris qu’elle parle de Jiraya, puisque, pour Hiashi, ce n’était qu’un nom d’une légende pas une personne sur qui il compterait pour une histoire de cet acabit. Il ne savait même pas réellement le lien qu’il y avait entre Jiraya et Naruto. Il connaissait bien sur le lien avec Tsunade et Minato, mais pour le reste, il ne savait pas du tout. Hiashi pensa à demander à Kakashi, mais il n’était pas sûr qu’il soit libre. Et il n’avait envie de faire confiance à personne d’autre. Il soupire, Hiashi. Fallait-il vraiment quelqu’un dans cette histoire ?
- Pour tes repas, c’est déjà envoyé. Juste après t’avoir laver, dit-il sans la moindre gêne dans l’idée d’avoir caresser et frotter la jeune femme alors qu’elle n’était pas en état, je lui ai dit qu’une personne sous alimenté avait besoin d’un bon régime. Le connaissant, ça ne prendra pas trop de temps.
Il ne précisa juste pas que Choza était certainement en mission et que la tacha allait être fait par son fils, ou sa fille. La petite Mayu n’avait pas la forme de son frère ou son père, mais elle était une diablesse qui pourrait bien les surprendre. Hiashi se surpris à encore pensé à sa fille. Elle aussi, elle l’avait surpris. Sauf qu’au lieu de montrer la fierté qu’il avait eu à la voir combattre, et l’inquiétude à la voir morte, il n’avait pu que planter sur elle un regard froid et jugeant. Dans sa tête, à lui, il la regardait froidement parce qu’il était en colère qu’elle puisse avoir été tué, et il voulait trouver la personne qui lui avait fait du mal (Pain) pour le battre de ses mains. Dans la tête de toutes les personnes présentes, dont sa propre fille, ils y avaient lu de la désapprobation et du dédain.
- Je te propose de finir la journée, et la soirée, calmement pour le moment. Demain, tu aurais eu les repas de la journée et jusqu’en début d’après-midi. Et je ferais venir Naruto avec Iruka.
Non. Kakashi était trop proche des grandes instances pour la fermer. Shikaku pareil. Il ne pouvait faire confiance à personne. Mais il y avait dans la personne même d’Iruka tout ce qu’Hiashi ne serait jamais faire. De la chaleur qu’il dégage pour les enfants. Hiashi, aussi, avait conscience que si la génération de Naruto était ainsi faites, ce n’était pas à cause des quelques courts de Genma, de Mizuki, de Mizuka, d’Ali ou des autres sensei… Non. Iruka était leur professeur principal, arrivant à mettre plusieurs vingtaines d’enfants dans une classe et à leur faire cours. On disait que qui éduquait la jeunesse, gouvernait en faite le monde en secret. Cela était vrai, si Iruka avait eu la moindre penser révolutionnaire (ou terroriste). Iruka était une bonne idée. Et puis … Kakashi était apparemment l’homme le plus sexy de Konoha selon des rumeurs. Il ne mettrait clairement pas Umi proche de quelqu’un qui était plus attirant que lui. Pas folle la guêpe.
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HATAKE
Mer 22 Nov - 22:18
Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.
- 1m74 - ex bras droit de Danzo - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état
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“Ici, alors. Si tu es proche de ton Hokage, tu pourras lui dire toi-même, alors …”
Elle verra plus tard, plus l’Hokage et la nouvelle de sa survie. Ce n’est pas ce qui lui importe le plus. Parce que bon, peut-être que cette Tsunade (qu’elle ne connaît que de sa réputation de sannin légendaire) ne sera peut-être pas très chaude qu’elle abatte son bras droit de l’ombre, ahah. Petit con de Danzo, làààà. Erm. Donc non, ce n’est pas sa priorité. Déjà, causer à Naruto. umi ignore qui est cet Iruka, mais elle fait confiance à Hiashi. Donc si HIashi fait confiance à Iruka … et bien elle fait confiance à Iruka.
“Ok, ok. On fait comme ça alors. Et à partir d'après-demain, on commence à me remettre sérieusement sur pieds. Parce que jouer les fantômes dépressifs et vaguement colérique là, c’est pas mon genre.”
Nope. Elle sait qu’elle n’a pas le choix de sa situation physique pour le moment. Et sa tristesse latente aide vraiment à la maintenir aussi … calme. Parce qu’elle est vraiment calme par rapport à ce qu’elle peut être d’habitude. Elle le sait. Hiashi le sait. Elle sait qu’Hiashi le sait, mais elle se demande ce qu’il en pense. Est-ce qu’il sait que c’est un état temporaire ? Est-ce qu’il en profite, bien content qu’elle ne soit pas aussi intenable que d’habitude ? Est-ce qu’il pense qu’elle a tout simplement “vieillie” ? Elle ne sait pas. Mais elle a bien l’intention de récupérer au moins 80% de la tempête qu’elle pouvait être. Ouep, par égard pour le reste de l’humanité, et Hiashi (bon ok, juste HIashi, les autres peuvent aller mourir dans un coin, rien à f’) elle pouvait bien se calmer un petit peu. Un petit peu. Un tout petit peu. Ca se voit que c’est pas gagné, parce que le visage d’Umi prend exactement cet air qu’il prenait toujours quand elle avait un “mauvais” plan en tête, ou qu’elle allait causer cul. Les yeux légèrement plissés, le sourire de travers, et la lèvre inférieure légèrement mordue par ses quenottes. Puis elle s’approche à nouveau de son Hyuga, pour poser une main sur ses épaules, et faire glisser l’autre dans ses cheveux.
“Et dans trois jours, on fait l’amour.”
Malgré son air malicieux, elle est tout ce qu’il y a de plus sérieux, Umi. Elle a rêvé de cet homme tant de nuits, tant de fois. Dans des fantasmes personnels avant leur nuit. Dans des souvenirs plus ou moins fidèles après cette nuit. Mais elle avait toujours eu envie de lui. Et pas purement physiquement. C’était autre chose, bien entendu. Quelque chose de personnel et intime. Et maintenant, elle en avait toujours envie. De le coller. D’être à lui et lui à elle. Oui, c’est tout ce qu’elle veut. Elle se penche vers Hiashi pour l’embrasser avec une étrange douceur salace. Qui résume assez bien la nature de ses sentiments amoureux pour lui. Purs, malgré qu’elle adore le taquiner, et l’aguicher. Même à l’époque, sauf qu’elle ne savait pas que ça marchait, ahah. Maintenant qu’elle le sait … Bon ok, 90% de la tempête qu’elle était.
Umi se redresse caressant les joues de son Hyuga avant de proposer :
“Dis-moi, on pourra dormir ensemble cette nuit ?”
(//Umi et Kinoe, même combat.)
“Et oui, j’ai bien dis dormir. Sauf si les étoiles de mer c’est ton truc.”
Elle hausse les épaules, l’air de dire que ça ne la dérange pas, même si ça ne lui donne pas envie. Tout simplement parce qu’elle sait pertinemment qu’il va répondre que non, les étoiles de mer, c’est pas son truc. Ou un truc de cette trempe-là. Forcément, hein, sinon, il ne serait jamais tombé amoureux d’une femme comme elle, ahah. Même ligotée à un lit, ce serait difficile de la forcer à rester immobile pendant un rapport sexuel, héhé.
Mis d’accord sur l’emploi du temps, Umi et Hiashi vaquent chacun à leurs occupations … toujours sous la même tente. Elle parce qu’elle ne peut pas en bouger pour rester cachée. Lui … est bien sans doute pour rester avec elle. Même s’il la quitte par moment, pour diriger son clan, ou bien faire demander Naruto et Iruka pour le lendemain, il revient toujours vite. Alors Umi aime se dire que c’est pour rester avec elle. Elle profite de l'énergie apportée par son repas pour faire un peu de yoga, tranquillement, récupérer son équilibre, ses muscles profonds, et sa souplesse, petit à petit. Puis elle se débarrasse de la lotion spéciale Hyuga qui a bien eu le temps de pénétrer ses cheveux et qui leur apporte déjà des changements visibles. héhé, trop bien. Puis elle médite, pratiquant la même technique que Tsunade et Sakura, bien qu’elle ne le sache pas, créant une réserve importante de chakra en elle. Celle qu’elle avait avait été réduite à néant par Danzo au tout début de son enfermement. Sinon, elle aurait pu faire exploser la Racine. Littéralement. Alors il fallait qu’elle recommence tout depuis le début. Elle dort aussi, un peu, lit les bouquins d’Hiashi en fronçant le nez et en bougonnant parce que ça ne l’intéresse paaaaaaaaaas du tout. Puis ils dînent tous les deux, et Umi parle enfin. Des jours dans le noir. Enfin presque noir. Il y avait toujours une raie de lumière artificielle, bleutée. Elle lui décrit sa cellule, quatre mètres carrés, mais pourtant faite pour y “vivre”. Parce qu’il y avait quand même une paillasse, un toilette et une trappe en bas de la porte où Danzo venait lui apporter des repas informes et sans goût un peu … n’importe quand.
“Parfois, il restait pour me parler. Il m’a raconté pour les Uchiha et le troisième du nom. Je suppose qu’il avait besoin de cracher tout ça à quelqu'un pour soulager sa conscience. Et comme j’étais la seule qui ne pouvait rien raconter à personne …”
Umi hausse les épaules et pose son dessert que son estomac ne peut pas finir.
“Enfin bref. J’ai longtemps été assez forte pour … me maintenir un minimum en vie. Physiquement et mentalement stable. Et puis à un moment donné … je ne sais pas bien quand, mais j’ai dû abandonner. Et mon cerveau s’est réfugié des mes souvenirs de Minato et de toi. Les seuls qui me restaient en fait. C’est fou ce que c’est facile d’oublier les gens quand on est certain de ne plus jamais les revoir …”
Facile aussi de déterminer leurs importances de sa vie quand ils disparaissent les uns après les autres. Finalement ne sont importants que les derniers.
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Clionestra
Lun 27 Nov - 15:39
Hiashi Hyuga
J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde. A venir
Il n’était pas si proche de l’Hokage, mais elle était le genre de cheffe qui accepter de faire les choses, et les faire bien. Il savait pouvoir lui en parler, et comprendre les situations. Et puis, Tsunade aimait les gens, même si elle ne le laissait paraître. Il observe son corps trop maigre, la raideur de ses muscles, la couleur de sa peau et même la teinture de ses cheveux. Elle n’était pas en état. Elle ne pouvait pas commencer à faire des entrainements.
- S’il te plait, Umi, souffla-t-il, laisse toi le temps.
Il ne survivrait pas si elle devait mourir après avoir voulu se remettre sur pied trop vite. Il ne survivrait pas à la voir encore blesser, à moitié morte, alors qu’elle aurait pu se reposer un peu. Il ne doute pas qu’elle retrouvera un jour sa force d’autan mais pour ça, il fallait qu’elle se repose, réellement. Il fallait que son corps se détente et surtout, SURTOUT que son esprit accepte qu’elle était enfin libre de la prison qui l’avait tenu éloigné du soleil depuis si longtemps. Il fallait le temps au temps. Il se stoppe quand elle lui parle de faire l’amour. Son visage passe de l’inquiétude, au choc, à l’envie (qui reste encore moins longtemps que le reste sur son visage et dans la lueur au fond de ses yeux), à l’incertitude pour revenir à l’inquiétude.
- Que si tu es en état, finit-il par concéder.
Il savait qu’elle était le genre de personne à ne pas lâcher son os jusqu’à en avoir fait de la poussière…Et pour le coup, ça parlait de lui comme l’os qu’elle voulait. Si lui aussi la désire, la seule femme qu’il n’eut jamais désiré, il y avait aussi un respect qu’il lui portait. Il ne lui ferait jamais rien qu’elle ne désire pas et dont elle ne puisse profiter pleinement. Cela signifié que s’il avait besoin de brider son désir pour elle, au point de ne pas la toucher pendant un mois, alors il ne la toucherait pas pendant un mois. Qu’importe qu’elle essaie tous les stratagèmes pour que cela ne soit que dans trois jours. Il relève des cheveux de son visage pour la regarder.
- Je ne comprends pas le rapport entre les étoiles de mer et dormir, avoua-t-il en la regardant.
Non, parce que le sexe c’était vraiment purement … Comment dire à la jeune femme qu’avec sa femme, ils n’avaient pas réellement fait l’amour ? Hima était lesbienne. Elle aimait une femme qui était toujours dans le clan malgré sa mort. Elle n’était pas l’amie d’Hiashi, mais elle était assez proche pour savoir que l’homme leur avait offert quelque chose d’inestimable. Il avait donné à Hima et à Satsuki l’opportunité d’être ensemble dans une vie de couple. La seule chose qu’Hiashi avait demandé en échange, c’est d’essayer d’avoir une enfant avec lui. Plusieurs si possible. Sauf qu’Hiashi n’était pas attiré par Hima. Et Hima ne pouvait clairement pas être entreprenante, et l’idée d’avoir un corps appartenant à Hiashi en elle la terrifier. Alors, ils l’ont fait d’une autre manière. Jamais Hiashi n’avait touché Hima. Et l’inverse pareillement. Satsuki le savait. C’était une insémination artificielle. Plus difficile à avoir, mais réussi, deux fois. Sans avoir eu la moindre difficulté. Si Hiashi dit avoir couché avec sa femme, et l’inverse eu été vrai, le secret était tout autre… Ainsi, il n’avait jamais fait l’amour avec Hima en étoile de mer et ne pouvait pas deviner ce que cela était. Puis que la seule réelle expérience qu’il avait eue avait été avec cette femme qui voulait dormir avec lui. Il finit par faire un hochement de tête.
- Oui. On pourra.
De toute façon, il doute qu’il aurait supporté de la voir « hors de sa vue ». Il doute qu’il puisse la voir loin de ses yeux pendant un petit moment. Mais si elle veut de la tranquillité, alors il lui offrira par respect pour elle. Bien que cela le dérangera certainement. Umi avait toujours été le genre de femmes qui le dérangeait. Elle tapait dans ses principes, parlé trop fort, montrer trop d’elle à tout le monde. Lui qui avait été élevé dans la discrétion, dans le calme et la vertu. Surtout la vertu. Les Huyga étaient le genre de clan qui voyait d’un mauvais œil une relation qui ne mène à rien. Il n’y avait que peu de « pervers » dans leur rang, ou alors bien caché. Ils étaient le genre à aimer une fois mais à faire ce qu’il faut du reste. C’est aussi pour ça qu’il était difficile d’accepter une personne extérieure de clan. Il n’aurait, par exemple, jamais accepté Naruto. Heureusement sa fille après être morte (cette phrase lui donne envie de se gifler) avait réalisé que le démon renard n’était pas fait pour elle. Il comptait lui présenter quelques hommes apte à être son mari, prochainement.
Il continua de faire ses affaires, gérant son clan dans un silence qu’il trouvait reposant … mais qui annonce souvent une tempête avec la jeune femme à proximité. En réalité, on pouvait découper les gens en deux catégories. Ceux dont le silence signifie la mort et ceux dont les paroles signifie la mort. Un Huyga parlera plus à l’approche d’une mise à mort sous le coup de la colère, quand des personnes comme les Inuzuka se tairont. Il fait ce qu’il doit, la laisse dans son moment de réanimation. La jeune femme n’était pas morte, mais son âme avait certainement titler les portes de la mort pour pouvoir se sauver de l’enfermement. Il ne la laisse jamais plus que quelques secondes.
Ils finissent la journée avec plus de profondeur que la journée elle-même. Quand elle lui parla du malheur, de tout ce qui lui était arrivé… Il ne pu s’empêcher de s’approcher d’elle quand elle s’ouvrit sur sa souffrance. D’un mouvement ample et rapide, il avait approché sa chaise de la sienne et l’avait fait se lever pour qu’elle soit dans ses bras. Il l’avait fait s’assoir sur lui et il continua de manger de sa main qui n’entourer pas sa hanche. Avant de lancer un regard blanc vers elle. On faisait l’erreur de croire que les Hyuga n’avaient qu’un regard froid et sans expression. C’est juste que personne ne regarder assez. Il mange doucement mais ne la lâche pas. Il n’y avait pas besoin de parole pour exprimer ce qu’il voulait, si ?
- Il faut un peu de temps, expliqua-t-il tout compte fait, pour te remettre sur pied, pour remettre sur pied Konoha et même le clan. Mais quand cela sera fait, tu auras la place pour être qui tu veux. Tu auras des repas avec du goût, et tu auras autant de lumière que tu le souhaites.
Il avait détourné les yeux et il continuait de manger. Il prit une fourchette dans l’assiette de la jeune femme pour lui tendre doucement. Il la regarde à nouveau. Elle était la femme qui chamboulé sa vie à chaque fois. Pouvait-elle imaginé la puissance qu’elle possédait sans l’avoir ? Le fait qu’il changeait pour elle. Le fait qu’il avait changé pour elle. S’il avait accepté Hima et Satsuki, même si c’était en se cachant, c’était parce qu’il connaissait ses opinions. Les ainés ne voulaient pas de personne « contre nature » dans leur rang. Et en étant élevé avec eux, on pourrait croire que Hiashi avait les mêmes « valeurs » erronés. Mais non. Parce qu’il y avait eu elle dans sa vie pour lui ouvrir l’esprit quand les chefs de son clan –dont son propre père- voulait l’enfermer dans la noblesse du sang et des êtres. Il finit par mettre sa tête contre elle et lâcher un soupir. Lui aussi, venait de revenir à la vie et se prenait très lentement toutes ses erreurs dans la gueule. Toutes les erreurs qu’ils n’auraient pas fait avec elle dans sa vie. Comme pour sa fille. Ses filles.
- Je pense que j’aimerais que tu rencontre Hanabi, souffla-t-il pour lui, que tu lui apprennes à être comme toi.
Parce qu’être comme lui, c’était vraiment pas la meilleure chose à souhaiter pour un enfant … Et Neji était plus proche de lui que ne le serait jamais sa fille.
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HATAKE
Jeu 30 Nov - 21:24
Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.
- 1m74 - ex bras droit de Danzo - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état
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Que si elle est en état, il a dit. Raison pour laquelle elle mange jusqu’à ne plus en pouvoir. Pour se remettre bien vite en état, ahah, pour pouvoir à nouveau profiter du corps de son Hyuga après teeeeeellement de temps. Mh. Finalement cette perspective la motive presque plus que sa vengeance envers Danzo, haha. De toute façon, c’est bien l’ordre de ses priorités actuelles. Hiashi, Naruto, Danzo. Donc elle mange plutôt pas mal en même temps qu’elle se décharge d’une partie du poids de son “histoire” récente. Très longue mais très … monotone. Enfin il n’y a pas grand chose à dire, même si ça lui fait du bien de le faire. Encore plus dans les bras de son homme. Ça lui fait vraiment du bien. Elle se cale bien contre lui et l’écoute lui dire qu’elle pourra être ce qu’elle veut. Elle se demande si c’est bien vrai. Est-ce qu’elle pourra être ELLE, et la nouvelle compagne du chef des Hyugas ? Elle ne le sait pas. Mais … ce n’est de toute façon pas encore le sujet.
“Ouais … Ouais. Du temps, je suppose.”
Elle attrape la fourchette qu’il lui temps pour manger un peu plus. Pour se distraire de ses nouvelles pensées un peu angoissées. (Et pour le sexe, ahah.) Elle picore en essayant de ne pas réfléchir exactement à ce à quoi elle réfléchit. Meh. Avant que toutes sa pensée ne soit interrompues pour le chuchotement d’Hiashi. Si elle n’était pas persuadée de son excellente ouïe, elle aurait eu un doute sur ce qu’elle vient d’entendre.
“Tu-... tu es sûr ??”
Umi repose sa fourchette sur la table, et affiche un très très drôle d’air. Une immense retenue, mais qui se bat sur deux fronts différents. Le premier étant son envie terrible de le secouer et de le questionner sur ses gamines et ouais, de, … de … prendre la petite “en main”, MÊME SI C’EST ABSOLUMENT PAS SON PUTAIN DE RÔLE, AAAAH !! Le deuxième étant de … euh, l'envoyer bouler parce que ça serait nettement plus simple à gérer pour elle de balancer un bon gros “NON” et de se maintenant à distance de toute cette histoire. Pour éviter de revenir au premier point, ahah. Dur … Erm. Elle réfléchit très vite à la situation, mais en réalité, son choix est déjà fait. Umi soupire doucement en posant sa main sur celle de l’homme, posée sur sa hanche.
“Je ferais tout ce que tu veux, Hiashi. Mais … enfin tu me connais. Il va falloir être très clair avec ce que je peux me permettre ou pas. Je suis … je suis pas sa mère.”
Elle se force à le dire pour que ça lui rentre bien dans sa petite tête blonde à elle. Oui elle se demande presque constamment, depuis qu’elle a croisé le regard froid de la fillette, comment auraient été leurs enfants si … et bien si dans le meilleur des mondes elle n’avait pas disparu et le père d’Hiashi les auraient laissés se marier. Mais Hanabi n’est pas sa fille. Même si sa mère est décédée. Même si c’est elle qui est avec son père maintenant. Elle n’est pas sa mère. Et il va falloir qu’elle fasse gaffe a ne pas se comporter comme si, et … et elle se demande bien ce que Hiashi attend vraiment d’elle. Alors elle demande des précisions. Pour éviter de faire n’importe quoi et de blesser tout le monde par la même occasion.
Umi passe ses mains derrière la nuque d’Hiashi dans un geste de réconfort, en faisant bien attention à ne pas le gêner s’il souhaite continuer à manger ou autre chose. Le bout de ses doigts caresse doucement sa peau et elle le regarde avec attention. Toutes ses micro-expressions qu’elle avait mis des années à déchiffrer. Elle en avait percées à jour la grande majorité. Mais il y en avait beaucoup qu’elle n’avait comprises que depuis quelques heures. Comme son affection pour elle. Son désir pour elle. Et tous ses signaux qu’elle n’avait pas compris, ou voulu comprendre, à l’époque. Elle dépose un léger baiser sur la joue de son Hyuga, totalement hors contexte et lié seulement aux cheminements de ses pensées profondes. Et puis elle demande avec douceur :
“Tu veux bien me raconter s’il te plait ? Ce qu’il s’est passé avec ta femme, et avec tes filles ?”
Elle sent que c’est lié. Qu’il y a le même genre de distance entre lui et Huma et lui et ses filles. Alors elle souhaite comprendre avant de faire quoique ce soit avec Hanabi. Et avant de pouvoir les aider au mieux. Et soulager la tristesse presque imperceptible qu’elle voit pourtant très bien chez son Hyuga, quand il parle de ses filles.
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Clionestra
Ven 1 Déc - 23:30
Hiashi Hyuga
J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde. A venir
Hiashi réfléchit. Est-ce qu’il est sûr ? Il sait des choses. Il sait qu’il est un mauvais père. Il sait qu’il n’avait jamais réussi à toucher quiconque. Il sait qu’il est froid et distant et que cette distance, il l’avait mise avec ses filles, comme avec sa femme, comme avec son frère avant sa mort et même avec Umi à une époque. Elle sait comment il est. Cela ne devrait pas être compliqué de savoir qu’il n’était jamais sûr. Ce qu’il savait, en revanche, c’était que la présence de la jeune femme ne pouvait pas être pire que ce qu’il avait déjà fait. Il avait deux filles qui étaient persuadés, il le sait, qu’il ne les aime pas. Et même alors qu’il le sait, il ne serait pas la moindre idée de comment leur démontrer le contraire. Il arrive plus facilement à comprendre Neji. Neji arrive à le comprendre. Parce qu’ils étaient tous les deux diaboliquement pareil. Froid, distant, pas réellement chaleureux comme personne. Il fallait la bonne personne pour faire sortir de la léthargie et du devoir. Lui, d’être un excellent chef, et tant pis s’il était un piètre parent. Neji, d’être un excellent ninja, et tant pis s’il était un piètre ami. C’était ainsi. On ne pouvait pas refaire les devoirs qui incombent au sang. S’il n’avait pas mis la marque sur sa plus jeune fille, ce n’était pas pour montrer à Hinata qu’il attendait sa mort, c’était pour montrer à la branche secondaire qu’il ne comptait plus le laisser faire. Cependant, puisqu’il n’expliquait rien, ça finissait toujours par passer pour un acte de cruauté parental. Et pourtant, à l’inverse de lui, il sait que ses deux filles l’aiment et veuillent être à la hauteur. Si ce n’était pas risible que ce quiproquo. Alors, à la question d’être sûr, il ne pourrait pas répondre.
- Je pense que ça serait une bonne chose, finit-il par répondre en choisissant avec attention ses mots. Elles n’ont jamais réellement eu de mère, alors ça serait plutôt avec elles que tu devrais voir. Si tu veux ce travail, et si elles veulent de toi.
Il se disait juste que puisqu’il aimait Umi et arrivait à peine à lui montrer, et qu’il aimait ses filles et qu’il arrivait à peine à le montrer, si les trois personnes qu’il aime le plus pouvaient s’entendre, vraiment, alors elles pourraient peut-être voir ce qu’il manque. Surtout avec Umi. Parce qu’Umi, au moins, savait qu’il avait des sentiments et qu’il n’était pas qu’un bloc de glace avec un cœur de pierre. Il la prend dans ses bras. Il n’avait plus besoin de manger. En faite, l’idée de ses filles qui le déteste le terrasse avant de se rappeler qu’elles, elles l’aiment lui. C’était de son côté lui que ça pêche. Il regarde Umi mais ne parle plus. Réfléchis simplement à ce qu’il pourrait faire pour changer les choses. Et même pour son neveu. Même pour les autres. Mais il n’était rien. (//Rien que le chef de ce putain de clan, mec !) Les ainés n’aimaient pas les changements et Umi en était déjà un grand dans cette histoire. Un énorme, même. Pour le moment, il ne fallait pas que les ainés puissent savoir ce qu’il comptait faire : la garder prés de lui jusqu’à la fin de sa vie. Il réfléchit encore à sa question.
- Ce qu’il s’est passé ? répéta-t-il. Elles sont nées. Hinata a 18 ans. Hanabi a 11 ans. Quand Hinata a eu 7 ans, Hanabi était encore qu’un bébé, un homme est venu pour essayer de kidnapper Hinata. Se faisant, il a tué Hima qui était dans la chambre avec elle. J’ai tué cet homme. Et comme cela allait créer un incident diplomatique, ils ont demandés mon corps en échange. C’est Hizashi qui a pris ma place.
Fin de l’histoire pour lui. Il ne voyait pas bien ce qu’il pourrait dire de plus. Il ne voyait pas, en cette question, la moindre curiosité sur les sentiments ou le lien qu’il a avec ses filles ou Hima. Non. Il lui dit simplement des faits, sans la moindre expression sur le visage. Comme s’il venait de dire qu’il allait couper du pain alors qu’il parle de la mort de sa femme et de son frère. Il n’y avait que quelqu’un d’attentif, de très attentif, qui aurait pu voir la lueur légèrement triste quand il parla des deux personnes. Mais pour ça, il fallait être très proche de lui, physiquement et émotionnellement … et il n’y avait qu’une personne qui cochait les deux cases actuellement.
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HATAKE
Jeu 14 Déc - 21:44
Namikaze Umi
J'ai 39 ans et je vis sous Konoha, où j'ai été enfermée pendant plus de dix-huit ans. Dans la vie, je ne suis plus grand chose. Sinon, grâce au karma, je suis oubliée des mémoires.
- 1m74 - ex bras droit de Danzo - petite sœur de Minato Namikaze - casse pieds de service qui trainait avec les amis de son frère - folle amoureuse d'Hiashi Hyuga, même si elle ne l'a jamais avoué à personne - a choisi la racine, persuadée que Minato et elle remplacerait Sarutobi et Danzo - enfermé par ce dernier qui craignait un coup d'état
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Il pense. Ok. Umi frissonne quand Hiashi lui propose la place qu'elle se refusait de prendre la seconde d'avant. Si elle veut ce travail. Est-ce qu'elle veut ce travail ? Devenir belle-mère ? Non. Est-ce qu'elle veut aider Hiashi ? Oui. Est-ce qu'elle veut aider l'enfant qu'elle a vu tout à l'heure ? Oui. Et sa grande sœur ? Pourquoi pas. Alors finalement, la réponse est sans doute “oui”. Umi hoche doucement la tête avant de desserrer les lèvres.
“D'accord … il faudra que tu me présentes vraiment à elles. Je ne sais pas comment tu veux le faire, … quel … appellation tu vas me donner. Mais je pense qu'il faut que tu leur dise, à Hanabi déjà, qui je suis pour toi. Avant que je puisse prétendre à ce genre de rôle avec elle. Sinon en attendant, je serais juste la blonde chelou qui te colle aux baskets … et même si c'est vrai, ça ne va pas m'apporter beaucoup de légitimité à quoique ce soit…”
Clairement, elle est un blonde chelou, et elle compte tout à fait coller son Hyuga, comme elle le fait maintenant, presque constamment. Mais c'est absolument évident pour elle qu'une jeune pré-ado, même Hyuga, ne doit pas franchement avoir envie de voir quelqu'un dans son genre s'installer dans sa vie sans la moindre explication. Et ce n'est pas son rôle à elle que de mettre les choses au clair. Alors elle demande à Hiashi de le faire. Ensuite. Elle verra avec Hanabi ce qu'elle pourra faire pour elle. Et ne pas faire.
Umi lui demande aussi ce qu'il s'est passé avec ses filles pour comprendre un peu mieux ce qu'elle pourrait apporter aux filles. Mais Hiashi lui donne une réponse tout à fait ... Hiashiesque. Elle sourit en coin, même si le sourire est triste. La forme de la réponse l'amuse, mais le fonctionnement n'en reste pas moins triste.
“Ce n’était pas tout à fait ma question, Hiashi … mais … je suis vraiment désolée pour elle … et pour Hizashi. ”
Elle ne pourrait pas dire qu'elle aimait les deux frères de la même façon puisqu'elle avait toujours eu un sentiment amoureux pour Hiashi qui n'avait jamais été dirigé vers Hizashi. Mais c'était l'unique différence entre eux deux dans son cœur. Une de ses mains quitte sa nuque pour se placer sur sa joue qu’elle caresse du pouce. Elle a vu bien sûr, le mince éclat de tristesse au fond de ses prunelles. Elle déteste ça. Ce ne l’a rend pas triste, non, ça la rend folle de rage, Umi, de voir la tristesse transpercer le masque de marbre usuellement posé sur le visage de son Hyuga. Un tout petit peu au fond de ses yeux, ça veut dire immensément plus au fond de lui. Et ça l’énerve. La blonde serait prête à aller cogner et réduire en bouillie toutes les personnes responsables de sa peine. Sauf que ça serait parfaitement inutile. Et elle devrait très certainement commencé par lui, et elle-même. Alors elle ne fait rien d’autre que le cajoler, même si le bleu de ses iris a pris une teinte plus sombre. Jiraya avait un jour dit que son prénom lui allait parfaitement, car la couleur de ses yeux suivaient ses émotions de la même façon que la couleur de la mer suivait la météo. Et là, le temps était à l’orage. Umi soupire, chasse ses mauvais instincts et se concentre sur le rythme de son pouce sur la peau d'Hiashi, et son regard.
“Je voulais plutôt savoir pourquoi … pourquoi vous êtes aussi distants. Pourquoi… ta fille te regarde plus comme un sensei ou un chef que comme un père ?”
Oui. C'est ça. Hiashi a l'air d'être le chef de clan de la jeune Hanabi bien avant d'être son père. Umi essaye de trouver une formulation pour être parfaitement claire dans sa question cette fois, au risque de peut-être retourner un peu le couteau dans la plaie. Il est triste de ça aussi. De cette relation bizarre qu'il a avec sa progéniture. Elle le voit même si c'est extrêmement discret.
“Est-ce que tu … tu t'es enfermé ? Dans ton rôle de chef ? Et … là ?”
L'index d'Umi se pose sur la tempe de l'homme. Sa tête. Hiashi est, et à toujours été, le genre à se replier dans son intellect. Dans les livres, dans le savoir, dans ses pensées, et barricadant le tout avec “ce qui doit être”. Ce qu'il devait être, faire, représenter en tant que fils aîné du chef du clan Hyuga. Puis ensuite, en tant que chef. Hizashi était le seul à le pousser à faire autrement, de temps en temps. Et surtout à s'ouvrir aux autres. Alors depuis qu'il n'est plus là … Umi comprend doucement qu'Hiashi est tombé dans son propre enfermement pendant tout ce temps. Alors … Il se serait même enfermé à distance de ses filles ?
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Clionestra
Jeu 21 Déc - 22:41
Hiashi Hyuga
J'ai 39 ans et je vis à Konoha, un village caché ninja. Dans la vie, je suis chef de clan et je m'en sors parfaitement ainsi que père et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf d'une femme que je n'aimais pas d'amour et en deuil de beaucoup trop de monde. A venir
Comment l’appeler ? Umi ? Il réfléchit un instant. Comment l’appeler. Elle n’était pas sa femme, mais avait plus de poids dans son cœur que tout le monde. Elle n’était pas sa petite amie, c’était plus profond que ça. Elle n’était pas simplement une amie, ça serait se foutre de la gueule du monde, surtout que lui n’utiliserait jamais ce genre de mot pour ça. Donc …
- Umi, mon âme sœur, conclut-il.
C’était son âme sœur. Il n’y avait trop de logique à cela. Elle était l’autre face de sa pièce. Elle était comme connecté à lui. Avant comme maintenant. Elle était tout ce qu’il n’était pas. Et il était tout ce qu’elle n’était pas. Et ensemble, ils étaient un tout qui était réconfortant. Mais avant, il ne s’attendait pas à ce que la jeune femme ne soit … de son avis ? C’était peut-être la seule chose sur laquelle ils seront d’accord, non ? Ils sont faits l’un pour l’autre.
- Mais je leur parlerais avant pour que tu puisses y aller sereinement.
Il ne sera pas serein, lui. Il ne compte pas être serein du tout, puisqu’il se jette dans une situation qu’il ne contrôle pas… mais c’était le mieux pour ses filles. Pour Umi, aussi. Il avait besoin que la jeune femme sache qu’elle était importante pour lui, au point de vouloir qu’elle soit complètement dans sa vie, à nouveau. Même si c’était en lui donnant un statut auprès de ses filles. Il répond à la question simple qu’elle lui pose. Mais il n’a pas l’impression que ça colle. Il fronce les sourcils pour essayer de comprendre. Si ce n’était pas sa question, qu’est-ce que s’était ?
- Ne t’excuse pas. Merci d’être revenu.
Cela suffit. Il la laisse se mettre contre lui. Il la prend dans ses bras et profite de sa chaleur. Il aimait bien la sentir contre lui. Il se sentait plus fort, maintenant qu’elle était revenue. Le soleil était revenu dans sa nuit noire. Il soupire un instant. Pourquoi cette distance avec ses filles ?
- Parce que je suis son sensei, et le chef de son clan. Elle me regarde comme je regardais mon père.
Ce qui n’était pas normal, on s’entend bien. Il le sait… mais comme il était incapable d’être autre chose que ce qu’il a connu, il avait recopié les comportements. L’humiliation en moins. En quelque sorte. Il avait été aussi naze que son paternel ? Possible. Il avait été exactement comme son père… mais un peu mieux, non ? Hizashi détestait leur père. Hiashi aussi. Mais ses filles ne le détestaient pas… n’est-ce pas ? Il attrape le doigt de la jeune femme et le garde entre ses mains.
- Je …, commença-t-il avant de se stopper pour essayer de refaire le passer en ordre, je n’ai jamais laissé personne m’approcher. Physiquement ou Là-dedans…
Il répète les mots mais sans réellement montrer sa tempe, elle comprendrait. Il ne s’était pas enfermé, il était à sa place dans le noir. Coincé entre la réalité et ses devoirs. Et il avait tout oublié. Il avait perdu Umi, pour le sortir de ses pensées. Pour le pousser vers les autres. Même Hizashi n’avait pas réussi à le tenir hors de la famille. Hizashi avait fini par le haïr une partie de sa vie. Et Hiashi prenait son frère pour un dû. Et il n’y avait eu personne pour le sortir de force de son esprit par la suite, plus d’Umi, plus d’Hiashi. Il ne restait que la terrible solitude et les devoirs. Il connaissait ses devoirs. Il cache sa tête dans son épaule et frissonne. Ouais. Umi était réellement son âme sœur.