Quelques jours de vacances lui feraient le plus grand bien. Elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire de toute façon, dans l’immédiat, puisqu’elle était en arrêt maladie et ne pouvait pas mettre un pied au travail pour le moment, le temps de se remettre. Ce qu’elle avait traversé était difficile et, forcément, le chemin de la guérison était long. Elle ne pouvait pas brûler les étapes. Il était évident qu’elle retrouverait le chemin du travail avant d’être remise, mais pour l’instant… Pour l’instant elle avait besoin de soins aussi bien physiques que émotionnels. Besoin de se changer les idées.

Alors ce séjour dans ce chalet, loin de tout, coupée de toutes ses préoccupations habituelles, lui ferait sans aucun doute du bien au moral comme au cœur, tout en lui permettant de se reposer et prendre l’air. Michael avait eu une bonne idée de l’emmener ici. Elle pourrait prendre du temps pour elle. Elle pourrait espérer aller mieux.

Enveloppée dans son peignoir, elle le retrouve bientôt au niveau du jacuzzi comme prévu, sans s’être attendue cependant à le voir retirer complètement son peignoir, s’exposer nu devant elle. Tournant la tête rapidement, la jeune femme évite soigneusement de le regarder, ne sachant plus où se mettre alors. Elle n’avait pas prévu ça, pas envisagé ça, même si c’était la coutume par endroit d’être entièrement dévêtu pour aller aux bains. Elle, elle avait toutefois mis un maillot de bain, pour couvrir ce qu’elle avait à couvrir, histoire de ne pas s’exposer devant lui. D’autant plus qu’elle avait encore des marques par endroit qu’elle n’assumait pas totalement, même s’il en avait connaissance, évidemment.

"- Tu… euh… Tu es dans l’eau, c’est bon ?" demande-t-elle après un instant, ayant attendu pour être sûre qu’il soit entré et ne soit plus visible.

Jetant un coup d’œil rapide, elle retire son propre peignoir, l’accrochant au même endroit que lui avant de le rejoindre, se glissant dans l’eau chaude avec plaisir, fixant un point face à elle qui ne soit pas lui, histoire que ses épaules nues ne lui rappellent pas qu’il l’était entièrement.

"- C'est agréable..."