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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Hier à 15:19

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Depuis le départ de la jeune femme, les journées étaient devenues brusquement interminable, le contraignant à manœuvrer entre deux eaux. Si ce n’étaient ses obligations politiques qui lui imposaient de réduire ses heures de sommeil, c’était la gérance de l’Elyisum qui exigeait sa présence en ces murs. Ses impératifs professionnels n’avaient pas attendus que les effluves du parfum d’Angie ne se dissipe dans l’air pour se manifester de nouveau, redevenant presque l’essence même de son existence. Par conséquent, il lui avait été plus que difficile de lui accorder la moindre minute de sa présence jusqu’à ce soir, et il le déplorait. Ce n’était pas ainsi qu’il concevait leur relation à distance. Toutefois, il avait parfois l’étrange sensation de ne plus être maître de son temps, et ce, au détriment de celui passé en compagnie de la jeune femme. C’était pour cela que ce soir, à la sortie de la mairie, il s’était hâté pour rejoindre son appartement et ainsi troquer sa tenue de la journée pour un costume tout de noir, omettant sciemment la cravate au profit d’un col ouvert. Edward ne s’était pas pour autant rendu jusqu’à l’appartement de sa moitié les mains vides, mais ce ne fut pas la priorité première d’Angie quand elle ouvrit la porte. Le manque qu’ils avaient éprouvé l’un de l’autre était manifeste et se retentait dans ce baiser passionné qu’ils échangèrent alors qu’il venait tout juste de franchir le pas de sa porte, les mains chargés des chocolats et du vin dont semblait se moquer éperdument la jolie rousse. Il ne s’en offusqua pas le moins du monde, préférant être le centre de toute son attention en cet instant. En croisant son regard d’émeraude, Edward ne put qu’avouer à son tour le manque éprouvé au cours de ces derniers jours, et savoura la caresse de ses doigts sur sa joue.

Renouant avec la réalité, Edward lui tendit la bouteille de vin pour le dîner et sourit à ses mots, qu’il ponctua d’un simple « Oui ». Il s’autorisa ensuite à la contempler, pour en arriver à la conclusion qu’elle était tout simplement belle. Aujourd’hui, à l’instar de tous les autres jours. Un timide sourire étira ses lèvres à son compliment « Ça a été une torture de ne pas pouvoir t’approcher ce matin ». Cela avait été une lutte de tous les instants pour ne pas attarder son regard sur sa personne, et plus encore, pour ne pas la toucher, même dans un effleurement. Mais maintenant, dans l’intimité de son appartement, Angie était de nouveau à lui. Tout du moins, pour les quelques heures qu’elle était disposée à leur octroyer. Un petit rire sous cape s’extirpa du fond de sa gorge, tout en observant la jeune femme s’éloigner momentanément de lui, afin de se délester de ses présents « Je m’attendais à cette réponse ». Il sentit toutefois son cœur se serrer à sa supplique, et tout sourire disparaître de ses lèvres. Edward prit alors conscience en cet instant de l’importance que revêtait dorénavant sa carrière, au détriment de leur relation, et il détestait cette idée. Il détestait plus encore de l’entendre le supplier d’obtenir une nuit en sa présence. « Oui, bien sûr que oui » murmura-t-il avec presque culpabilité, tout en joignant ses mains dans les reins de la jolie rousse.

L’observant en détail, comme si cela faisait une éternité qu’il n’avait pas entrevu son délicat visage, il écouta sa dernière requête, puis se mit à sourire avec douceur. Il retira donc sa main de son dos, pour venir extirper le petit appareil de la poche intérieure de sa veste de costume et éteignit son téléphone, avant de lui montrer l’écran noir « Je suis tout à toi ce soir Mi Amore ». Sans mot dire, le politicien la laissa se détacher de lui pour qu’elle puisse l’imiter, la talonnant jusqu’à l’endroit où se trouvait son portable, et vint se blottir dans son dos, ses bras autour de sa taille et ses lèvres dans son cou « Ton odeur m’a manqué… » et huma son parfum à plein poumon, avant de la laisser lui faire face, sa main sur sa joue dans une douce caresse, il laissa son regard s’ancrer au sien « Angie… » et reprit après un bref silence « Ne me supplie plus jamais de rester avec toi ». La pulpe de son pouce caressant sa pommette, il prit « Et je suis désolé de t’avoir laissé croire que mon travail passait avant toi, parce que ce n’est pas le cas. Enfin si… Ces derniers jours, j’en ai eu l’impression aussi, et ça a été horrible à ressentir parce que j’avais terriblement envie de te voir et on ne me laissait pas le temps d’être avec toi, même pour venir boire juste un café… Juste te voir toi, t’embrasser, te rappeler que je t’aime et repartir ensuite ». Il se laissa porter par ses explications « Benjamin, à l’Elyisum est tombé malade, je n’avais plus personne pour gérer le club… Sans compter mes obligations d’adjoint, la campagne, et ma recherche désespérée d’un remplaçant … Et mon cœur n’arrêtait pas de me dire : Et Angie dans tout ça… Où est sa place ». Il cessa de parler une seconde ou deux, et reprit avec plus de douceur « Alors oui, je reste cette nuit et j’ai très envie de prendre le petit-déjeuner avec toi demain matin ».

Charly
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lune 2
Charly
Hier à 21:20

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -si mes souvenirs sont bons, tu t’es permis une caresse sur ma main lorsqu’on s’est salué. » s’amusa Angie qui savait parfaitement ce qu’il voulait dire et ce qu’il avait pu ressentir. « -Je dois t’avoue que j’ai été ravi que la jeune Rory vienne me parler. Je mourrais d’envie de venir te rejoindre, mais… » elle grimaça. Ça aurait sans doute été trop compliqué de vraiment garder leurs distances. Heureusement, c’était terminé. Ici, c’était leur lieu de rendez-vous secret. Le seul endroit où ils pouvaient laisser libre court à leur amour. Et elle espérait de tout cœur qu’Edward allait rester pour la nuit. Elle savait parfaitement qu’il avait un emploi du temps millimétré et peut-être que le lendemain matin, il devait être de très bonne heure au bureau. L trajet de chez elle, était plus long… Lorsqu’elle le vit perdre son sourire, elle cru avoir dit quelque chose qui ne fallait pas. Ou pire qu’il lui annonce que non, il n’allait pas pouvoir rester. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre : « -ouf… » lança Angie en levant les yeux de soulagement. « -j’ai cru que tu allais dire non. » prenant cela en riant, même si elle décelait autres choses chez Edward.

Elle fit sa seconde demande. S’il restait comme il venait de le dire, elle voulait que les téléphone soient en off. Un peu comme pour passer en dessous de radar. Ils disparaissaient du monde pour la soirée et la nuit. Elle rit en se mordant les lèvres : « -j’adore quand tu dis ça… » réflexion accompagnée d’un sourire qui en disait long. Mais elle se détacha de lui, afin de faire exactement la même manipulation. Lorsqu’il vint se blottir contre elle, humant son odeur, le nez dans son cou, Angie aurait été capable de se mettre à ronronner. Comme il lui avait manqué… « -seulement mon odeur ? » le taquina la jeune femme avant de lui faire face. « -ou la… » ajouta elle alors qu’il venait de prononcer son nom avec le plus grand des sérieux. Ce fut son tour de perdre son sourire. « -je sais que tu es occupé… je suis désolée… » commença-t-elle à se justifier. Mais elle comprit qu’elle faisait fausse route et elle pencha la tête pour love sa joue dans sa main. Elle le laissa s’emballer dans ses explications, l’écoutant avec une grande attention. Son regard était doux, son sourire tendre. Un peu comme s’ils lui murmuraient des je t’aime silencieux.

« -je veux les noms de ceux qui te donnent trop de travail. Ils vont avoir affaire à moi je te le garanti. » commença la jeune femme en souriant de plus en plus. « -je crois qu’il faut qu’on fixe des dates… et quant aux remplaçants… tu cherches réellement un remplaçant ? » c’était vraiment sérieux ? Il allait arrêter ? Elle était touchée, véritablement touchée. Mais elle osa demander : « -tu ne le regretteras pas ? Tu es sûr de ça ? » Edward avait fondé sa vie sur sa carrière et son job. Elle ne voulait pas qu’un matin il se lève et lui reproche de l’avoir poussé à changer de vie.



Manhattan Redlish
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward laissa s’échapper un petit rire sous cape quand elle lui rappela à son bon souvenir la caresse qu’il s’était autorisé le matin-même « J’avais un besoin viscéral de te toucher » finit-il par avouer sans se départir de son sourire. À défaut de pouvoir l’embrasser, ou ne serait-ce que glisser sa main dans la sienne, jusqu’à ce que leurs doigts ne s’entrelacent naturellement. Simplement parce qu’ils n’avaient d’autres choix que de mener une double-vie. Le politicien espérait que ce sacrifice porterait ses fruits à l’issue, et que l’influenceuse parviendrait à sauver son entreprise du naufrage. « Je sais… J’ai été stupide de t’inviter à rester avec nous … ». Pourtant, ça avait été pour lui un moyen comme un autre de l’avoir à ses côtés l’espace de quelques minutes avant que la réalité ne les rattrape. Une fois encore, la jolie rousse avait fait preuve d’une immense sagesse en ne succombant pas à son cœur. Mais ça n’avait que peu d’importance dorénavant, maintenant qu’ils étaient réunis tous les deux. Durant les prochaines heures, ils seraient un couple comme un autre. Quant au lendemain, il n’existait pas encore. Néanmoins, la réalité le rattrapa soudainement et brutalement en entendant Angie le supplier de rester cette nuit à ses côtés. Sa carrière politique avait prit une telle proportion, occupant la majeure partie de son temps, que la femme qu’il aimait n’avait d’autres choix que de pratiquement l’implorer de lui concéder une nuit en sa présence. C’était donc ainsi qu’Angie percevait dorénavant leur relation… Il ne l’espérait pas, parce que cette perception lui était déplaisante. Pour autant, il répondit à sa question, tandis qu’à ses yeux, ça semblait être une évidence. Son cœur se serra plus encore tandis qu’elle riait, innocente face à la douleur que venait de provoquer ses paroles.

Tout en prenant soin de mémoriser chaque détail de son délicat visage, le politicien répondit à sa requête en éteignant le téléphone devant elle. Dès l’instant où il avait franchi le seuil de son appartement, il lui appartenait entièrement. Rien, ni personne ne pourrait interrompre cette soirée en tête-à-tête. « Alors si tu adores ça, je vais le redire. Je suis tout à toi Mi Amore ». Il la laissa néanmoins se détacher de son étreinte pour l’imiter, et profita de la savoir distraite pour venir se blottir dans son dos, ses bras enserrant de nouveau sa taille, et vint humer les effluves de son parfum qu’il affectionnait tant. Le politicien exprima un petit rire discret tout en venant embrasser sa peau « Non. Il y a aussi tes sourires, ta manière de me regarder, tes doigts dans mes cheveux, nos longues conversations, nos étreintes passionnées, le bruit de tes pieds sur le parquet au petit matin, ton rire… Oh mon dieu, qu’est-ce que ton rire m’a manqué… » et ajouta tout en lui faisant de nouveau face « Tu veux que je continue ? ». Edward n’avait jamais cru être destiné à aimer, et aujourd’hui, devant elle, il se demandait comme il avait pu vivre sans elle jusqu’alors. Toutefois, cette parenthèse de bonheur retrouvé se dissipa dès lors que son sourire se dissipa et qu’il prononça son prénom.

L’entendre le supplier ainsi de rester toute la nuit durant à ses côtés lui avait martelé le cœur à coup de pioche, et il avait détesté cela, parce qu’il se sentait comme l’unique responsable de cette supplique. Il aurait aimé … Non. Il aurait dû trouver le temps pour la retrouver le temps d’un café, de quelques mots, d’un baiser et d’un « je t’aime » lancé inopinément, au cours d’une conversation sur ses projets à venir, ou encore sur cette rude arrière-saison qui laissait deviner la rudesse de l’hiver à venir. Or, il ne l’avait pas fait. Edward n’avait pas été à la hauteur de sa patience, de cet amour qu’elle lui portait, et s’en voulait furieusement. Mais une fois encore, la belle Angie ne lui en tint pas rigueur, lui pardonnant une fois encore ses méfaits, jusqu’à parvenir à le faire sourire avec douceur, tandis que son regard l’enveloppa avec une rare tendresse « T’ai-je dit à quel point je t’aimais aujourd’hui ? Non ?! Eh bien, je t’aime Angelica Gordon. Je suis fou d’amour pour toi, et c’est pour ça qu’il est hors de question que je te donne cette liste pour que tu te retrouves condamnée à perpétuité. Imagine si tu tombes amoureuse de ta codétenue ? Je ne pourrais jamais rivaliser avec Ruth, tatouée jusqu’au cou, un mètre quatre-vingt-dix et quatre-vingt-dix kilos de testostérone. À côté, j’aurais l’impression d’avoir plus d’hormone qu’une femme enceinte » et déposa ses lèvres sur le bout de son nez.

Lentement, Edward retira sa main de sa joue pour venir la glisser dans la sienne, ses doigts s’entrelaçant lentement aux siens, comme ils auraient dû le faire le matin même, puis d’une voix plus sérieuse, répondit par un simple « Oui », avant de l’écouter avec une attention certaine. Ses prunelles azurées rivées sur elle, il finit par demander « De quoi as-tu peur Angie ? ».


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