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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 17 Oct - 15:19

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Depuis le départ de la jeune femme, les journées étaient devenues brusquement interminable, le contraignant à manœuvrer entre deux eaux. Si ce n’étaient ses obligations politiques qui lui imposaient de réduire ses heures de sommeil, c’était la gérance de l’Elyisum qui exigeait sa présence en ces murs. Ses impératifs professionnels n’avaient pas attendus que les effluves du parfum d’Angie ne se dissipe dans l’air pour se manifester de nouveau, redevenant presque l’essence même de son existence. Par conséquent, il lui avait été plus que difficile de lui accorder la moindre minute de sa présence jusqu’à ce soir, et il le déplorait. Ce n’était pas ainsi qu’il concevait leur relation à distance. Toutefois, il avait parfois l’étrange sensation de ne plus être maître de son temps, et ce, au détriment de celui passé en compagnie de la jeune femme. C’était pour cela que ce soir, à la sortie de la mairie, il s’était hâté pour rejoindre son appartement et ainsi troquer sa tenue de la journée pour un costume tout de noir, omettant sciemment la cravate au profit d’un col ouvert. Edward ne s’était pas pour autant rendu jusqu’à l’appartement de sa moitié les mains vides, mais ce ne fut pas la priorité première d’Angie quand elle ouvrit la porte. Le manque qu’ils avaient éprouvé l’un de l’autre était manifeste et se retentait dans ce baiser passionné qu’ils échangèrent alors qu’il venait tout juste de franchir le pas de sa porte, les mains chargés des chocolats et du vin dont semblait se moquer éperdument la jolie rousse. Il ne s’en offusqua pas le moins du monde, préférant être le centre de toute son attention en cet instant. En croisant son regard d’émeraude, Edward ne put qu’avouer à son tour le manque éprouvé au cours de ces derniers jours, et savoura la caresse de ses doigts sur sa joue.

Renouant avec la réalité, Edward lui tendit la bouteille de vin pour le dîner et sourit à ses mots, qu’il ponctua d’un simple « Oui ». Il s’autorisa ensuite à la contempler, pour en arriver à la conclusion qu’elle était tout simplement belle. Aujourd’hui, à l’instar de tous les autres jours. Un timide sourire étira ses lèvres à son compliment « Ça a été une torture de ne pas pouvoir t’approcher ce matin ». Cela avait été une lutte de tous les instants pour ne pas attarder son regard sur sa personne, et plus encore, pour ne pas la toucher, même dans un effleurement. Mais maintenant, dans l’intimité de son appartement, Angie était de nouveau à lui. Tout du moins, pour les quelques heures qu’elle était disposée à leur octroyer. Un petit rire sous cape s’extirpa du fond de sa gorge, tout en observant la jeune femme s’éloigner momentanément de lui, afin de se délester de ses présents « Je m’attendais à cette réponse ». Il sentit toutefois son cœur se serrer à sa supplique, et tout sourire disparaître de ses lèvres. Edward prit alors conscience en cet instant de l’importance que revêtait dorénavant sa carrière, au détriment de leur relation, et il détestait cette idée. Il détestait plus encore de l’entendre le supplier d’obtenir une nuit en sa présence. « Oui, bien sûr que oui » murmura-t-il avec presque culpabilité, tout en joignant ses mains dans les reins de la jolie rousse.

L’observant en détail, comme si cela faisait une éternité qu’il n’avait pas entrevu son délicat visage, il écouta sa dernière requête, puis se mit à sourire avec douceur. Il retira donc sa main de son dos, pour venir extirper le petit appareil de la poche intérieure de sa veste de costume et éteignit son téléphone, avant de lui montrer l’écran noir « Je suis tout à toi ce soir Mi Amore ». Sans mot dire, le politicien la laissa se détacher de lui pour qu’elle puisse l’imiter, la talonnant jusqu’à l’endroit où se trouvait son portable, et vint se blottir dans son dos, ses bras autour de sa taille et ses lèvres dans son cou « Ton odeur m’a manqué… » et huma son parfum à plein poumon, avant de la laisser lui faire face, sa main sur sa joue dans une douce caresse, il laissa son regard s’ancrer au sien « Angie… » et reprit après un bref silence « Ne me supplie plus jamais de rester avec toi ». La pulpe de son pouce caressant sa pommette, il prit « Et je suis désolé de t’avoir laissé croire que mon travail passait avant toi, parce que ce n’est pas le cas. Enfin si… Ces derniers jours, j’en ai eu l’impression aussi, et ça a été horrible à ressentir parce que j’avais terriblement envie de te voir et on ne me laissait pas le temps d’être avec toi, même pour venir boire juste un café… Juste te voir toi, t’embrasser, te rappeler que je t’aime et repartir ensuite ». Il se laissa porter par ses explications « Benjamin, à l’Elyisum est tombé malade, je n’avais plus personne pour gérer le club… Sans compter mes obligations d’adjoint, la campagne, et ma recherche désespérée d’un remplaçant … Et mon cœur n’arrêtait pas de me dire : Et Angie dans tout ça… Où est sa place ». Il cessa de parler une seconde ou deux, et reprit avec plus de douceur « Alors oui, je reste cette nuit et j’ai très envie de prendre le petit-déjeuner avec toi demain matin ».

Charly
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Charly
Jeu 17 Oct - 21:20

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -si mes souvenirs sont bons, tu t’es permis une caresse sur ma main lorsqu’on s’est salué. » s’amusa Angie qui savait parfaitement ce qu’il voulait dire et ce qu’il avait pu ressentir. « -Je dois t’avoue que j’ai été ravi que la jeune Rory vienne me parler. Je mourrais d’envie de venir te rejoindre, mais… » elle grimaça. Ça aurait sans doute été trop compliqué de vraiment garder leurs distances. Heureusement, c’était terminé. Ici, c’était leur lieu de rendez-vous secret. Le seul endroit où ils pouvaient laisser libre court à leur amour. Et elle espérait de tout cœur qu’Edward allait rester pour la nuit. Elle savait parfaitement qu’il avait un emploi du temps millimétré et peut-être que le lendemain matin, il devait être de très bonne heure au bureau. L trajet de chez elle, était plus long… Lorsqu’elle le vit perdre son sourire, elle cru avoir dit quelque chose qui ne fallait pas. Ou pire qu’il lui annonce que non, il n’allait pas pouvoir rester. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre : « -ouf… » lança Angie en levant les yeux de soulagement. « -j’ai cru que tu allais dire non. » prenant cela en riant, même si elle décelait autres choses chez Edward.

Elle fit sa seconde demande. S’il restait comme il venait de le dire, elle voulait que les téléphone soient en off. Un peu comme pour passer en dessous de radar. Ils disparaissaient du monde pour la soirée et la nuit. Elle rit en se mordant les lèvres : « -j’adore quand tu dis ça… » réflexion accompagnée d’un sourire qui en disait long. Mais elle se détacha de lui, afin de faire exactement la même manipulation. Lorsqu’il vint se blottir contre elle, humant son odeur, le nez dans son cou, Angie aurait été capable de se mettre à ronronner. Comme il lui avait manqué… « -seulement mon odeur ? » le taquina la jeune femme avant de lui faire face. « -ou la… » ajouta elle alors qu’il venait de prononcer son nom avec le plus grand des sérieux. Ce fut son tour de perdre son sourire. « -je sais que tu es occupé… je suis désolée… » commença-t-elle à se justifier. Mais elle comprit qu’elle faisait fausse route et elle pencha la tête pour love sa joue dans sa main. Elle le laissa s’emballer dans ses explications, l’écoutant avec une grande attention. Son regard était doux, son sourire tendre. Un peu comme s’ils lui murmuraient des je t’aime silencieux.

« -je veux les noms de ceux qui te donnent trop de travail. Ils vont avoir affaire à moi je te le garanti. » commença la jeune femme en souriant de plus en plus. « -je crois qu’il faut qu’on fixe des dates… et quant aux remplaçants… tu cherches réellement un remplaçant ? » c’était vraiment sérieux ? Il allait arrêter ? Elle était touchée, véritablement touchée. Mais elle osa demander : « -tu ne le regretteras pas ? Tu es sûr de ça ? » Edward avait fondé sa vie sur sa carrière et son job. Elle ne voulait pas qu’un matin il se lève et lui reproche de l’avoir poussé à changer de vie.



Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 17 Oct - 22:11

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward laissa s’échapper un petit rire sous cape quand elle lui rappela à son bon souvenir la caresse qu’il s’était autorisé le matin-même « J’avais un besoin viscéral de te toucher » finit-il par avouer sans se départir de son sourire. À défaut de pouvoir l’embrasser, ou ne serait-ce que glisser sa main dans la sienne, jusqu’à ce que leurs doigts ne s’entrelacent naturellement. Simplement parce qu’ils n’avaient d’autres choix que de mener une double-vie. Le politicien espérait que ce sacrifice porterait ses fruits à l’issue, et que l’influenceuse parviendrait à sauver son entreprise du naufrage. « Je sais… J’ai été stupide de t’inviter à rester avec nous … ». Pourtant, ça avait été pour lui un moyen comme un autre de l’avoir à ses côtés l’espace de quelques minutes avant que la réalité ne les rattrape. Une fois encore, la jolie rousse avait fait preuve d’une immense sagesse en ne succombant pas à son cœur. Mais ça n’avait que peu d’importance dorénavant, maintenant qu’ils étaient réunis tous les deux. Durant les prochaines heures, ils seraient un couple comme un autre. Quant au lendemain, il n’existait pas encore. Néanmoins, la réalité le rattrapa soudainement et brutalement en entendant Angie le supplier de rester cette nuit à ses côtés. Sa carrière politique avait prit une telle proportion, occupant la majeure partie de son temps, que la femme qu’il aimait n’avait d’autres choix que de pratiquement l’implorer de lui concéder une nuit en sa présence. C’était donc ainsi qu’Angie percevait dorénavant leur relation… Il ne l’espérait pas, parce que cette perception lui était déplaisante. Pour autant, il répondit à sa question, tandis qu’à ses yeux, ça semblait être une évidence. Son cœur se serra plus encore tandis qu’elle riait, innocente face à la douleur que venait de provoquer ses paroles.

Tout en prenant soin de mémoriser chaque détail de son délicat visage, le politicien répondit à sa requête en éteignant le téléphone devant elle. Dès l’instant où il avait franchi le seuil de son appartement, il lui appartenait entièrement. Rien, ni personne ne pourrait interrompre cette soirée en tête-à-tête. « Alors si tu adores ça, je vais le redire. Je suis tout à toi Mi Amore ». Il la laissa néanmoins se détacher de son étreinte pour l’imiter, et profita de la savoir distraite pour venir se blottir dans son dos, ses bras enserrant de nouveau sa taille, et vint humer les effluves de son parfum qu’il affectionnait tant. Le politicien exprima un petit rire discret tout en venant embrasser sa peau « Non. Il y a aussi tes sourires, ta manière de me regarder, tes doigts dans mes cheveux, nos longues conversations, nos étreintes passionnées, le bruit de tes pieds sur le parquet au petit matin, ton rire… Oh mon dieu, qu’est-ce que ton rire m’a manqué… » et ajouta tout en lui faisant de nouveau face « Tu veux que je continue ? ». Edward n’avait jamais cru être destiné à aimer, et aujourd’hui, devant elle, il se demandait comme il avait pu vivre sans elle jusqu’alors. Toutefois, cette parenthèse de bonheur retrouvé se dissipa dès lors que son sourire se dissipa et qu’il prononça son prénom.

L’entendre le supplier ainsi de rester toute la nuit durant à ses côtés lui avait martelé le cœur à coup de pioche, et il avait détesté cela, parce qu’il se sentait comme l’unique responsable de cette supplique. Il aurait aimé … Non. Il aurait dû trouver le temps pour la retrouver le temps d’un café, de quelques mots, d’un baiser et d’un « je t’aime » lancé inopinément, au cours d’une conversation sur ses projets à venir, ou encore sur cette rude arrière-saison qui laissait deviner la rudesse de l’hiver à venir. Or, il ne l’avait pas fait. Edward n’avait pas été à la hauteur de sa patience, de cet amour qu’elle lui portait, et s’en voulait furieusement. Mais une fois encore, la belle Angie ne lui en tint pas rigueur, lui pardonnant une fois encore ses méfaits, jusqu’à parvenir à le faire sourire avec douceur, tandis que son regard l’enveloppa avec une rare tendresse « T’ai-je dit à quel point je t’aimais aujourd’hui ? Non ?! Eh bien, je t’aime Angelica Gordon. Je suis fou d’amour pour toi, et c’est pour ça qu’il est hors de question que je te donne cette liste pour que tu te retrouves condamnée à perpétuité. Imagine si tu tombes amoureuse de ta codétenue ? Je ne pourrais jamais rivaliser avec Ruth, tatouée jusqu’au cou, un mètre quatre-vingt-dix et quatre-vingt-dix kilos de testostérone. À côté, j’aurais l’impression d’avoir plus d’hormone qu’une femme enceinte » et déposa ses lèvres sur le bout de son nez.

Lentement, Edward retira sa main de sa joue pour venir la glisser dans la sienne, ses doigts s’entrelaçant lentement aux siens, comme ils auraient dû le faire le matin même, puis d’une voix plus sérieuse, répondit par un simple « Oui », avant de l’écouter avec une attention certaine. Ses prunelles azurées rivées sur elle, il finit par demander « De quoi as-tu peur Angie ? ».


Charly
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Ven 18 Oct - 18:17

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -crois moi, j’avais bien plus envie qu’envie de te toucher… » souligna la jeune femme. « -ne te traite pas de stupide. Il y a déjà bien trop de gens qui disent du mal de tout le monde. Pas la peine d’en rajouter. Traite toi avec tolérance. » ça n’avait pas été stupide, seulement dictée par cette envie d’être proche l’un de l’autre. Angie souhaitait qu’il reste cette nuit. Et un véritablement soulagement, et un légère sensation d’euphorie s’installa en elle en entendant la réponse d’Edward. Il restait. Ils allaient passer plus d’heure ensemble en une soirée, que ce qu’il leur avait été donné durant presque trois semaines… Angie était déterminée à faire une nuit blanche pour ne pas perdre une seule seconde de lui.

« oh oui encore une fois… » le taquina Angie alors qu’il venait de répéter sa phrase et qu’elle s’éloignait pour éteindre à son tour son téléphone. Lorsqu’il vint se blottir contre elle, elle joua à nouveau et elle savoura la petite liste qu’il lui fit, autant que la caresse de ses lèvres dans son cou et la puissance de ses bras autour de sa taille. « -non… je risquerais de prendre la grosse tête… » souligna Angie toujours sur ce ton amusée et amoureux. Elle l’écouta avec attention, cherchant presque où il voulait en venir. Elle se mit à rire joyeusement. « -je ferais ça discrètement… » se justifia la jeune femme avant de rire de plus belle. « -n’importe quoi ! Mais où tu vas chercher tout ça ? » elle ajouta : « -il lui manquera des attribues pour me séduire… et je suis pas très tatouage… » comme si c’était l’unique raison importante.

Elle demanda si il cherchait vraiment un remplaçant. Non pas qu’elle doutait de lui. Mais elle avait un peu de mal à croire cela réel. Angie se pinça les lèvres, avant de baisser les yeux sur leurs mains. Puis elle regarda de nouveau Edward et répondit : « -que tu réalises un jour que ce changement de vie, ce n’était pas vraiment ce que tu voulais. Que c’était l’idée que j’ai fais germer dans ta tête. Et que finalement tu ne t 'épanouisses pas autant que je l’imagine dans la photographie. Que tu en viennes à regretter ton poste actuel, tes responsabilités… » ce qu’elle hésita à ajouter lui fit mal, mais ils avaient toujours été franc : « -j’ai peur qu’un jour tu m’en veuilles. » elle posa les doigts de sa main libre sur sa bouche : « -je sais que tu vas me dire que je délire, que tu m’aimes… je veux vraiment que tu fasses ce choix pour toi, et non parce que c’est potentiellement le seul moyen pour que l’on puisse être ensemble. »
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Ven 18 Oct - 20:22

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les mains jointes dans le creux de ses reins, Edward l’enveloppa avec le plus transit des regards, tandis que son rire ricocha sur les murs de l’appartement, pendant qu’elle lui confiait à demi-mot que l’envie ne suffisait pas à elle seule pour définir ce qu’elle avait éprouvé en le rencontrant le matin même « Tu es libre de me toucher autant que tu le souhaites maintenant ». À l’abri entre ces murs, Angelica pouvait laisser libre cours à son envie de le caresser autant de fois qu’elle le désirait. « Que veux-tu que je dise d’autres ? » parce qu’à son sens, il avait été stupide de croire qu’ils pourraient partager des moments d’intimité à la lueur des projecteurs rivés sur eux. Mais ce sentiment fut rapidement balayé par une immense culpabilité qui l’accabla aussitôt qu’Angie le supplia de rester à ses côtés jusqu’au levé du jour. Jamais jusqu’alors, Edward n’aurait envisagé que la femme qu’il aimait n’ait d’autres choix que de le conjurer à rester auprès d’elle pour quelques heures de plus, parce qu’il était incapable de libérer du temps pour elle dans son emploi du temps de candidat au Sénat. Ce n’était pas ainsi qu’il avait imaginé leur relation à distance…

Pourtant, Angie ne semblait pas lui en tenir rigueur, et c’était ce qui lui serrait plus encore le cœur, tandis qu’il tentait de réprimer le moindre de ses ressentiments pour ne pas nuire à leur premier tête-à-tête depuis son départ de l’appartement. Auprès de la jolie rousse, il lui était aisé de retrouver le sourire, comme en cet instant, alors qu’elle l’encourageait à lui marteler qu’il était tout à elle pour les prochaines heures. Toutefois, Edward la laissa délaisser ses bras pour éteindre son portable à son tour, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il la laissait s’éloigner de lui. Il vint rapidement blottir son torse contre son dos, et tout en apposant de temps à autre ses lèvres dans son cou, énuméra tout ce qui lui manquait au quotidien. Le quadragénaire n’était pas avare de compliments en ce qui la concernait, et était tout disposé à poursuivre dans son élan quand Angie décida d’y mettre un terme sur ce ton léger qu’il affectionnait tant « Hum… Je ne vois pas cela ainsi » et la laissa lui faire face, disposant sa main sur sa joue « Je veux juste te rappeler à quel point tu es exceptionnelle à mes yeux ». Bien qu’il n’ait pas su le lui prouver au cours de ces derniers jours.

Ce rire … Edward était tout aussi épris de son rire que de la femme. Tandis qu’elle riait sous sa plaisanterie, lui continuait de tomber amoureux. Son sourire amusé contrastait avec le regard entiché qu’il posait sur elle en cet instant, alors qu’elle s’interrogeait sur comment il était parvenu à une idée, et que lui répondait par un simple « Je l’ignore ». Soudainement, les sourcils du politicien se haussèrent, dégageant ainsi ses prunelles azurées « Dois-je comprendre que c’est la seule différence notable qui te retiens de tomber amoureuse de Ruth et de me délaisser ? ». Il n’était pas certain que sa peau vierge de tout tatouage et son sexe aient été ses seuls atouts pour la séduire, mais il se plaisait à la taquiner gentiment.

Toutefois, c’était comme si Angie venait soudainement de prendre conscience du fond de ses paroles. Oui, il cherchait un remplaçant avant les élections sénatoriales. Une décision qui ne semblait pas convaincre la jolie rousse qui s’avérait presque effrayée par cette nouvelle. Ses doigts entrelacés aux siens, Edward attendait à ce qu’elle se confie à lui sur ses craintes les plus profondes concernant son choix de quitter la vie politique. Parce qu’il ne faisait nul doute que ses soudaines réserves à ce sujet étaient alimentées par ses peurs. Silencieux, le politicien la laissa prendre parole et se confier à lui. Bien qu’impassible devant l’influenceuse, son cœur avait mal à ses mots. Angie parvint toutefois à étirer ses lèvres dans un sourire tandis que son index s’apposa contre sa bouche pour le faire taire. Sa main libre enserra délicatement son poignet, et après un baiser sur son doigt, le retira pour être libre de prendre la parole « Je nous sers un verre de vin, et on va s’asseoir dans le canapé ». Ce n’était pas une proposition. Il ne lui laissait guère le choix. « Va t’asseoir, je m’occupe de tout », et avant qu’elle ne s’éloigne, déposa un baiser tout contre son front.

En arrivant dans la cuisine, Edward s’attela à partir en quête de deux verres de vin, ainsi qu’un limonadier afin de débouchonner la bouteille de vin millésimé qu’il avait ramené avec lui. Il retint un « Eurêka ! » entre ses lèvres quand il parvint à trouver tout ce dont il désirait, et rejoignit Angie jusqu’à la pièce de vie, et versa le liquide bordeaux dans le premier verre qu’il lui tendit, et réitéra son geste avant de prendre place à ses côtés, son bras entourant aussitôt sa taille afin qu’elle vienne se blottir dos contre ses côtes « Tu as raison sur un point Angie… Je t’aime » et sourit. Il s’autorisa une gorgée de vin, appréciant tout autant les effluves que les arômes de fruits perceptibles dès la première gorgée, puis se délesta de son verre sur le rebord de la table basse. « Si tu n’étais jamais entrée dans ma vie, jamais je n’aurais quitté la vie politique pour vivre de la photographie ». Edward ne lui avait jamais mentit. Ce n’était pas ce soir qu’il allait commencer « Mais si on part de ce postulat-ci, alors jamais je n’aurais pensé aimer, et moins encore avec une telle intensité, jusqu’à ta venue dans ma vie. Parce que c’est ainsi. Tu m’as montré qu’une autre vie était possible. Je ne la trouve pas moins attrayante et palpitante pour autant », et posa son regard sur elle en lui souriant avec douceur « Alors oui, c’est toi qui a fait germer cette idée dans mon esprit, et c’est potentiellement le seul moyen pour que l’on reste ensemble, mais j’aime aussi à penser que c’est notre destinée de travailler ensemble, de s’épanouir tous les deux dans notre vie personnelle et professionnelle ». Il embrassa le bout de son nez et reprit « Oh ! Et encore une dernière chose : Jamais. Tu m’entends bien ? Jamais et ô grand jamais je ne t’en voudrais pour les décisions que je prends, que ça soit dans ton intérêt ou le nôtre. Ai-je été clair sur ce point Mademoiselle Gordon ? ».


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Ven 18 Oct - 21:12

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je sais pas, je te demande seulement de ne pas dire du mal de toi. Parce que l’esprit imprime ce genre de penser bien plus facilement qu’on ne le pense. » Edward avait une opinion trop sombre de sa personne. Le prise de tête avec Iris n’avait pas aidé. Angie tenait toujours à ce qu’il parvienne à changer ce regard qu’il avait sur lui. Oui, il y avait cette part d’ombre, oui elle faisait partie de lui. Mais cela ne faisait pas de lui quelqu’un de mauvais. Elle l’avait encore vu ce matin, alors qu’il parlait à cette enfant, avec une douceur incroyable. Lui qui ne voulait pas d’enfant… Repenser à ce moment fit ressurgir une sensation qu’elle avait mise de côté le matin même. En le voyant assis sur cette petite chaise, à discuter du dessin de la petite avec cette dernière, Angie s’était que le rôle de papa lui irait parfaitement bien… une idée qui l’avait troublé mais bien moins que celle qui était apparu juste après. Avoir un enfant avec lui. Un enfant de lui… heureusement Rory était venue interrompre le fil de ses pensées. Le sujet avait déjà été évoqué, et Edward avait été catégorique. C’était déjà bien assez compliqué pour le moment, sans qu’elle lui annonce qu’elle avait une idée soudaine de bébé… C’était sans doute le manque, les hormones ou encore l’âge….

La jolie rousse souhaitait profiter de leur soirée, et donc ne pas tout gâcher. Elle le laissa faire une liste de ce qui lui avait manqué et se mit à rire joyeusement. Exceptionnelle, parfaite… il disait peut-être trop souvent ces mots. Même si elle appréciait les entendre. Elle n’en avait seulement, toujours pas l’habitude. Il le fit rire de plus belle avec ses histoires de prisons et de co-détenue. « -bien sur que non. Mais de base je suis trop intelligente pour aller en prison. Je te l’ai dit, je ferais ça de manière discrète. » renchérit Angie.

La suite de la conversation fut bien moins joyeuse. Le sérieux avait reprit sa place. Angie soupira en fermant les paupières. « -d’accord… » cela voulait dire conversation des plus sérieuse. Elle voulait seulement passer une belle soirée… Elle s’en voulait presque d’avoir ouvert sa bouche. La jeune femme se massa le front et finit par dire alors qu’elle l’entendait fouiller dans la cuisine : « -tiroir de droite. » elle remonta ses jambes sur le canapé, ses pieds sous ses fesses. Lorsqu’Edward arriva, elle n’avait plus vraiment le même sourire. Un merci à peine audible pour le vin, et elle l’écouta commencer. Il l’aimait. Ce qui voulait dire quoi ? Qu’elle avait tout faux pour le reste ? Ou bien que ça allait la sauver qu’il soit amoureux ? Elle ne le quitta pas des yeux alors qu’il prenait une gorgée de vin.

Doucement, elle se mit à sourire avec toujours cette tendresse folle. Il lui tira un petit rire sur sa précision. « -très clair. » répondit elle. « -je veux seulement qu’on soit heureux et ensemble. Finalement, c’est tout ce qui compte pour moi. » ils n’avaient pas besoin d’argent. S’ils le désiraient ils pouvaient partir faire le tour du monde en emmerdant la terre entière. « -très bien… et donc ce remplaçant, tu n’as vraiment personne en tête ? » parce que au plus tôt serait le mieux au final.


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Ven 18 Oct - 22:01

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne formulait jamais de vaines promesses. Par conséquent, quand il n’était pas assuré de tenir parole, il se contentait d’un simple « Je vais essayer » comme ce soir, quand Angie le priait de ne plus employer de tels termes pour se désigner. Après plus de deux décennies à être considéré comme un suppo de Satan par l’opinion publique en raison de son comportement condescendant et abject, il lui était dorénavant difficile de s’abstraire à cette image qui s’était insinuée jusque dans son esprit. Toutefois, le politicien avait conscience que ça déplaisait grandement à sa moitié, et comptait donc tout mettre en œuvre pour remédier à ce malheureux défaut pourtant si ancré en lui. Probablement parce qu’Edward avait envie de croire qu’il n’était pas seulement cette part d’ombre décrite par tous, mais qu’il pouvait aussi être pleinement l’homme dont elle était tombée amoureuse. Un homme bien. Comme celui qui parvenait à la faire rire en évoquant son attirance pour son hypothétique codétenue avec qui elle partagera sa cellule après avoir commis un acte irréparable à l’encontre des hommes et des femmes qui accaparaient tout son temps. Bien qu’elle prétendait ne pas succomber à son charme pour des raisons qui lui étaient propres, et à propos desquelles il décida de la taquiner « Hum… Je t’imagine déjà en tueuse de la nuit, sanguinaire pour venir délivrer ton beau prince de la nuit afin qu’il ne soit qu’à toi » et émit un petit rire « J’ai probablement passé trop de temps avec les enfants ce matin. Voilà que je me transforme en conteur ».

Mais cet aparté légère ne fut que de courte durée. En envisageant de nommer un remplaçant à son poste, Edward n’avait pas envisagé un instant que cela puisse faire émerger des craintes plus profondes chez la jeune femme. Des peurs qu’elle s’autorisa à lui confier à sa demande, et auxquelles il ne répondit pas dans l’instant. Pas ainsi, debout à proximité de l’entrée. Et bien qu’il se rendit compte que sa demande ne la rassura pas le moins du monde, il la laissa obtempérer sans mot dire et se rendit dans la cuisine pour servir deux verres de vin. Un sourire étira tout de même le coin de ses lèvres quand elle désigna le tiroir de droite. C’était par le biais de ces infimes détails qu’Edward était convaincu qu’elle lui était destinée. Il revint quelques minutes plus tard, et lui tendit son verre à demi-plein, avant de prendre place à ses côtés, son bras se glissant instinctivement autour de sa taille pour la blottir contre lui.

Ce ne fut qu’à ce moment que le politicien prit alors parole. Dans un premier temps, il lui confirma qu’il l’aimait bel et bien. Aucun doute ne devait subsister à ce sujet. Puis, dans un second temps, lui dévoila sa perception de la situation sous un prisme nouveau. Bien sûr que sans elle, il n’aurait jamais mis un terme à s, et carrière politique. Toutefois, cela ne signifiait pas pour autant qu’il regrettait sa décision d’y mettre un terme. Bien au contraire. Angie lui avait dévoilé une autre manière de mener son existence, et il en savourait chaque instant. Jamais il ne lui reprochait ses choix, quels qu’il soit et sourit quand elle lui donna raison, et ce, non sans ce sourire qu’il affectionnait tant. « C’est tout ce que je désire dans la vie La Mia Luce » murmura-t-il tout en passant ses doigts dans ses cheveux roux « Je n’ai jamais été aussi heureux qu’à compter du jour où j’ai compris que je t’aimais ». Avant elle, il ne s’était jamais interrogé sur savoir s’il était heureux ou non. Maintenant, il en était convaincu, et c’était grâce à elle. « Si…J’envisage Bethany Winthrop » rétorqua-t-il sans la moindre assurance dans la voix, et se racla la gorge en espérant reprendre un tant soit peu contenance, et ajouta « Ava est également une candidate probable ». Son assistance connaissait les rouages de la politique mieux que l’actuel habitant de la Maison-Blanche. Elle serait parfaite pour ce poste. Toutefois, il n’était pas certain qu’elle nourrissait ce genre d’ambition, contrairement à la sulfureuse Bethany. « Si mon choix se porte sur Bethany, cela signifie que je devrais la prendre sous mon aile et qu’elle m’accompagnera partout où je me rendrais… Et je vais avoir besoin que tu me concède une confiance aveugle la concernant », et après le baiser qu’elle avait osé poser sur ses lèvres, engendrant des tensions au sein de leur couple, il n’était pas certain qu’Angie souhaite la laisser se pavaner au bras de son conjoint, sans rien dire, d’autant plus qu’aux yeux de tous, leur couple n’était plus…


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Lun 21 Oct - 19:27

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -sanguinaire ?! Oh non ! je ferais ça tout en délicatesse et en subtilité. Mais en les faisant atrocement souffrir. » elle rit avec lui : « -j’aime bien… et c’était attendrissant et trop mignon de te voir avec ces enfants. Tu avais l’air tellement immense sur cette petite chaise. » elle se moquait légèrement et pourtant c’était la vérité. Elle l’avait trop attendrissant et cela avait véritablement réveiller quelque chose en elle. Une envie d’enfant qu’elle savait devoir réprimer parce qu’Edward ne souhaitait pas devenir père. Angie savait qu’elle y parviendrait. Ce n’était pas comme la maternité était quelque chose de fondamentale pour elle. La jolie rousse aimait sa vie actuelle.

La suite de la conversation fut étrange et Angie fut presque contrainte à rejoindre le canapé sans savoir ce qui allait se dérouler par la suite. Elle détestait quand Edward faisait du suspens ainsi. Cela créait une sorte d’angoisse chez elle. Au creux de son ventre. Comme un malaise. Comme un vieille écho d’avant… lorsque son ex s’apprêtait à la descendre plus bas que terre. Pourtant Angie savait que ça n’arriverait pas avec Edward. Mais c’était comme si ses souvenirs étaient toujours là et lançaient une alerte. Finalement, ce qui fut dit n’était pas si atroce que cela. Ils désiraient la même chose. Être heureux. Il confirma qu’il souhaitait arrêter la politique. Pas pour elle, mais bien pour lui. Et ainsi, il parvint à lui faire éprouver du soulagement.

Maintenant restait à trouver un remplaçant. Lorsqu’il lui donna un nom, elle laissa son verre de vin en suspens devant ses lèvres. Angie tourna uniquement les yeux en direction d’Edward. Il était sérieux. « -ça va ruiner son couple. » souffla Angelica au sujet d’Ava. Son couple battait déjà de l’aile à cause de sa relation étroite avec Edward, tout comme les heures qu’elle passait à s’investir dans son job. Angie décida de se lever lorsqu’il revint sur Bethany. Elle gagna la cuisine non loin, son verre à la main et répondit : « -si tu choisi Bethany comme remplaçante. » elle posa son verre sur le comptoir pour prendre ce qu’elle avait préparé pour faire un petit apéro dinatoire. « -tu as plutôt intérêt à lui faire comprendre que si elle te touche… » elle referma le frigo. « -voir même se rapproche trop de toi, elle risque d’avoir des problèmes. » elle fixa Edward du regard quelques secondes. « -cette femme s’imagine qu’on est séparé. Comme le reste du monde. Alors forcément, elle tentera quelque chose. » des images commençaient à arriver dans l’esprit de la jeune femme. « -je t’interdis de travailler tard le soir avec elle. Tout comme de la laisser passer son bras sous le tien. » elle réalisa qu’elle avait les dents serrées. « -je ne l’aime pas. Même si je ne la connais pas. Et je déteste juger sans connaitre. Mais elle… » Angie grogna, avant de soupirer. « -tu n’as vraiment personne d’autre en tête ? » finit elle par marmonner.


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Lun 21 Oct - 20:49

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La distance imposée durant ces deux dernières semaines ne résultait aucunement de la volonté du politicien qui était tributaire de l’emploi du temps qu’on lui affectait, tout autant que des responsabilités inhérentes à sa fonction. Sans ce monde politique qui gravitait constamment autour de lui, il ne faisait nul doute qu’il aurait mis à profit son temps libre pour le vouer uniquement à la jeune femme. Malheureusement, il n’était que rarement décisionnaire, et leur relation en subissait le lourd tribu. Toutefois, Angie détourna la situation à la dérision, l’appréhendant avec sa bienveillance naturelle qui ne pouvait qu’extorquer un joli rire discret au quadragénaire « Tu me fait peur des fois. Délicieusement peur, mais peur quand même ». Ce n’était que facétie. Il n’avait nullement peur de sa dulcinée qui se plaisait à se moquer gentiment de sa personne « Je me sentais immense », et songea un instant à la matinée qui s’était déroulée dans les entrailles du service pédiatrique de l’hôpital New-yorkais, et plus précisément à sa rencontre avec la petite Alicia « Elle m’a fait un dessin, tu sais » répliqua-t-il avec douceur. Pour autant, Edward décida de ne pas amorcer la moindre conversation relative à la parentalité. Aux prémices de leur relation, ils avaient déjà évoqués ce rôle et le politicien avait été pour le moins catégorique dans sa prise de position. Il n’était pas certain que d’aborder de nouveau le sujet avec une posture plus mitigée aujourd’hui serait bénéfique pour leur relation. Pas alors qu’officiellement, ils n’étaient plus deux… Par ailleurs, il avait souvenir de cette pression qu’avait subi Angie pour offrir un bébé à son ex-petit-ami, de cette responsabilité qu’elle n’était pas prête à assumer à cette époque, et aujourd’hui encore. Edward ne désirait pas être cet homme pour elle. Il ne souhaitait nullement la placer dans une situation où elle pourrait penser que ne pas lui offrir un enfant, signifiait la fin de leur relation, parce qu’il n’en était rien. Ce n’était pas un besoin viscéral. Simplement une envie, probablement éphémère. Il décida donc de ne jamais lui confier ce fébrile désir d’être père de son enfant qui émergeait en lui peu à peu…

Parce que son bonheur était intrinsèquement lié à la jeune femme. La perdre signifiait qu’elle emportait avec lui tout once de joie qu’il était capable d’éprouver. Toutefois, il se produisait de temps à autre des moments dans leur relation au cours desquels Angelica ressentait de profonde craintes sur les hypothétiques regrets qu’il pourrait un jour ressentir. Edward décida donc de démanteler chacune de ses peurs avec une sérénité qui était le plus souvent propre à la jeune femme. Sa décision de mettre un terme à sa carrière politique ne résultait pas d’une lubie passagère, mais bel et bien d’une longue réflexion jalonnait sur ces derniers mois. Mais pour pouvoir disparaître ainsi du paysage politique, il n’avait d’autres choix que de jeter son dévolu sur un remplaçant et le former aux rouages de ce monde intransigeant. En évoquant à voix haute le nom de Bethany Winthrop, le quadragénaire n’avait nul besoin de mot pour comprendre qu’Angie s’opposait d’ores et déjà à ce premier choix. Cette dernière s’avéra plus loquace quand il lui confia le nom de son assistante, mais elle désapprouva une nouvelle fois. À ces mots, Edward se pencha pour se saisir du récipient dans lequel dansait la robe rougeâtre du vin millésimé dont il avait fait l’acquisition quelques heures auparavant, et le porta à ses lèvres pour se délecter des différents arômes. « Doug ne peut pas continuellement s’opposer à son épanouissement professionnel » déclara-t-il avec conviction.

Cela ne laissait plus que Bethany Winthrop en lice pour devenir la prochaine candidate du parti dans la course au Sénat. Un choix qui déplaisait considérablement à la jeune femme, et il le constata dès lors qu’elle s’éloigna de sa personne pour venir trouver refuge dans la cuisine, à quelques mètres de lui. Sans mot dire, le politicien se délesta de son verre de vin sur le rebord de la table basse après s’être autorisé une dernière gorgée, et releva ses prunelles azurées sur Angie. Edward aurait pu s’impatienter devant son manque implicite de confiance en lui, mais n’en fit rien. Ses jambes élégamment croisée, il laissa son bras s’étendre de tout son long sur le dossier du canapé. Un doux sourire teinté d’amusement étira, par la suite, lentement ses lèvres, tandis que son regard l’enveloppa avec une tendresse certaine. Angie percevait cette sulfureuse blonde comme une probable rivale, et son comportement passif par le passé avait sûrement participé à lui insuffler cette ineptie dans l’esprit. Mais plus la jeune femme énumérait les prohibitions auxquelles il devrait se soumettre, et plus le sourire d’Edward se dissipa. Cela ne résultait pas d’une certaine frustration qu’il pourrait éprouver vis-à-vis de ces différentes proscriptions, mais parce qu’il pressentait que c’était plus complexe et douloureux. Muré dans son habituel mutisme, le politicien délaissa momentanément le canapé, ainsi que son verre de vin, et s’avança jusqu’à sa moitié sans un bruit.

En arrivant à sa hauteur, il s’avisa de sa mâchoire serrée, et son cœur se serra sans délai devant ce constat. Edward enserra délicatement la taille de la jolie rousse, son torse blottit contre son dos, tandis que son visage se nicha dans son cou parfumé « Je te demande pardon Angie… » et après un maigre silence, reprit « Je te demande de me pardonner d’être resté passif lorsqu’elle m’a embrassé, d’avoir insinué des craintes dans ton esprit… » et se recula, ses mains sur ses hanches, l’enjoignant de lui faire face « As-tu peur que je cède à ses avances si je suis seul avec elle ? ». Cette interrogation le taraudait. En n’agissant pas devant les avances de Bethany, il avait laissé le droit à Angie de douter de lui, et de sa fidélité, et il avait mal à cette pensée. Non pas parce qu’elle n’avait pas entièrement confiance en lui, mais parce qu’elle souffrait des images qui accablaient sans nul doute son esprit en pensant à elle et lui… « J'aime te voir jalouse, mais je déteste te savoir souffrante, et ce soir... tu souffres à cause de moi, je suis désolé.». Il imprima les courbes de sa joue du bout de ses doigts « Je vais réfléchir à d’autres prétendants au poste de sénateur ». Ses lèvres se posèrent sur son front, puis sur ses lèvres avec douceur, et reprit dans un murmure « Est-ce que je peux savoir quels sont les tourments que ton cerveau t’a affligé en pensant à Bethany et moi ? ».  


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Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Mer 23 Oct - 11:13

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -j’ai eu plusieurs vies avant toi… » ajouta Angie juste histoire d'en rajouter un peu. « -non je plaisante, j’ai jamais tuer personne, ni même songé à tuer quelqu’un. » aller savoir pourquoi elle se justifiait. « -mais tu étais immense. » de base il était grand. Elle était obligée de se hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Et lui de légèrement se pencher. Alors oui, au milieu du mobilier de petite taille, il avait semblé encore plus immense que d’habitude. Mais elle l'avait trouvé tellement attendrissant ainsi. Tellement doux aussi avec cette petite fille… mais comment lui dire que soudain elle avait envie d’un enfant avec lui… leur situation de couple actuelle était bien trop complexe pour qu’elle ose le perdre de cette manière. « -adorable. Tu l’as affiché dans ton bureau ? » demanda Angie, avant que le sujet de la conversation ne change et devienne plus pesant.

Edward avait véritablement envie de quitter le monde politique. Et pour cela il devait trouver un ou une remplaçante. En entendant le premier prénom, Angie se renferma. Préférant se lever et parler d’Ava. « -tu penses réellement qu’elle aimerait prendre ta place ? » Angelica avait des doutes. Mais elle aurait préféré ne pas en avoir, cela permettant d’évincer cette Bethany qu’elle ne portait pas dans son cœur. Elle se laissa quelque peu emporter par son imagination qui trouvait sa source dans les romans d’Adam… cette femme avait déjà osé embrasser Edward. Aujourd’hui il était censé être célibataire. Qu’est ce qui pourrait la retenir ?!

Lorsqu’Edward se blottit contre elle, Angie apprécia qu’il ne traite pas cela avec légèreté. Elle ne comprit cependant pas pourquoi il lui demandait pardon. Ce fut les sourcils froncés qu’elle se retourna pour lui faire face. « -je n’ai pas peur de ce que tu pourrais faire toi. C’est elle le problème. » elle soupira et ajouta : « -j’ai confiance en toi, pas en elle. »Angie n’avait plus aucun poids. Ils étaient techniquement séparés. Bethany ne mettrait pas longtemps à revenir à la charge. Un nouveau soupire. « -Et si tu n’as qu'elle… ça serait laisser passer notre chance d’être enfin ensemble librement ? » Angie fit non de la tête. « -j’ai peur qu’elle s’imagine que tu es revenue sur ta décision. Qu’elle voit une opportunité. Qu’elle tente de nouveau sa chance… et moi je serais seulement impuissante. »



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