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LE TEMPS D'UN RP

Au fond du trou

Arthécate
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Arthécate
Ven 22 Sep - 19:04

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

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"J'ai pensé que je ne t'intéressais pas"... Comme si tu m'avais laissé le temps de te répondre. Navrée, mais je ne suis pas du genre à sauter sur une "occasion" sans réfléchir. Je suis beaucoup trop marquée, blessée, détruite pour me laisser aller aussi facilement.

"Je pense que tu ne peux pas piétiner ma sincérité sur un seul mauvais choix"...
Tu l'as piétiné tout seul en réalité et je suis là, à regarder les miettes en hésitant entre colère, tristesse et dégoût.

"Je pense avoir démontré un peu mieux que ça qui j’étais."
Tu utilises beaucoup le verbe "penser" pour un homme qui ne cherche pas à réfléchir. Parce que, si tel était le cas, tu aurais attendu. Tu aurais pris le temps de me regarder, de m'appréhender… Au lieu de ça, tu as sauté sur la première venue. Non, tu ne penses pas…

"A mes yeux, vous n’êtes pas comparables elle et toi…" A-t-il dit en sortant. Évidemment que nous sommes comparables. Tout l'est. La seule chose que tu ne peux pas comparer c'est ce que tu as goûté avec elle…

Je ne trouve pas les mots pour exprimer réellement ce que je ressens à ce moment-là. Tout se bouscule dans ma tête. Tout va beaucoup trop vite, tout est beaucoup trop fort pour que je puisse comprendre ce qui se passe. Je retourne m'allonger, hurlant dans mon oreiller jusqu'à me vider les poumons avant de recommencer. Ça fait mal, putain… Ça fait vraiment mal.

J'aurais dû me douter que Will ne se trouvait pas loin. Il était toujours là, juste derrière, comme une ombre. Sans rien dire, il monta les escaliers et alla rejoindre Max à son poste.

J'espère que tu t'es bien amusé, parce que tu as grave merdé, mon pote, dit-il en souriant avant de s'asseoir sur le fauteuil que j'occupais d'habitude. Est-ce que Lya t'as parlé de moi ?

Malgré son air nonchalant, le jeune homme comptait bien discuter.

Outre le fait que nous sommes sortis ensemble pendant un peu plus de deux ans, bien-sûr.

Ça, c'était un pic volontaire. Il cherchait à faire réagir le capitaine.

J'crois pas qu'elle t'ai dit où on s'est rencontrés. Généralement, elle garde ça pour elle, simplement parce qu'elle en a honte. À la place, elle dit qu'on travaillait ensemble…Mais c'est faux.

Cette fois, son expression se fit plus sérieuse.

Tu as bien regardé ses poignets ? Ou plutôt les belles cicatrices qu'elle s'efforce de cacher ? demanda-t-il en haussant les sourcils.Non, bien-sûr… Figure-toi, que je l'ai connu à l'hôpital psychiatrique, après sa troisième tentative de suicide. J'étais son infirmier… Et puis, je me suis attaché à elle parce que… C'est Lya.

Il soupira, guettant une réaction chez son interlocuteur puis décida de raconter toute mon histoire… Juste comme ça, mon ami livra tous mes secrets à la personne qui venait de me blesser. Il parla de mes agressions. Du dégoût que j'éprouvais envers moi-même. De la dépression qui me rongeait, peu à peu, depuis des années.

Les hommes l'ont énormément blessés. Elle en a peur. Oh, elle peut bien sourire et plaisanter… À l'intérieur, tout est brisé. C'est un animal blessé… Et toi… Bah… Tu viens d'ajouter une nouvelle cicatrice à sa collection. Bravo. Au moins, je n'ai plus vraiment à m'inquiéter. Tu ne me feras plus d'ombre désormais.



Edward
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Edward
Ven 22 Sep - 20:21

Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal.

Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Une ombre imposante s’invite dans la timonerie alors que j’y broie du noir. Je me trouve minable et complètement nul… Rien de bien différent d’avant la catastrophe sur ce point dirons-nous. J’ai toujours été une brèle avec les femmes, ma plus longue relation ayant durée six mois et n’en ayant eu que deux…Trois maintenant, même si cela s’apparente plus à un coup d’un soir qu’à une relation.

Je m’en veux d’avoir cédé, de n’avoir pas pris le temps de réfléchir. À présent, je m’en veux aussi des derniers mots que j’ai lancés à Lya. Je lui avais presque reproché de ressentir ce qu’elle ressentait… Merde, mais quel blaireau !

L’ombre, donc, s’avère être Will, le grand balèze taciturne qui, depuis le début, me donne l’impression d’avoir le béguin pour Lya.
Je le laisse approcher avant de siffler ma réponse à sa première réplique.

Je sais, merci ! Comprendre par là que je l’invite gentiment à me foutre la paix. Sauf qu’il en décide autrement, me confirmant que Lya et lui étaient en couple, deux ans durant. Je garde le regard rivé sur le fleuve.
Il enchaine en me dévoilant des parts intimes de la vie de la jeune-femme, datant d’avant le bordel actuel. Je n’avais pas remarqué ses poignets, non, car j’avais gardé une certaine décence. Pourtant, dès le premier jour, j’aurais pu l’observer sous tous les angles, me rincer l’oeil, mais non. Je ne dévisage pas les gens et je ne prête pas attention à ce genre de choses, plus depuis longtemps. Aujourd’hui, tellement de monde arbore des cicatrices…

Il me balance qu’il était son infirmier à l’hôpital psychiatrique, qu’elle est depuis longtemps souffrante d’une lourde dépression. Il me dévoila les agressions qu’elle avait subies alors qu’elle-même ne les avait que suggérée. Je n’avais pas demandé à en savoir plus, jugeant que c’était à elle de m’en parler si elle le souhaitait…
J’étais outré que ce type me balance tout cela comme ça, aussi, lorsqu’il concluait qu’il n’avait plus à s’inquiéter de la potentielle concurrence que je pouvais représenter, je me tournais enfin vers lui pour lui lancer un regard noir.

Tu n’avais aucun droit de me raconter tout cela ! Je n’ai aucune leçon à recevoir d’un infirmier qui profite de la faiblesse de ses patientes pour les conquérir ! Quant à ta vision du secret médical… Fabuleux ! Lançais-je en maitrisant ma voix pour ne pas exploser. J’étais furieux que ce type, à peine embarqué, joue des mécaniques et balance gratuitement les secrets de ma rescapée dans l’unique objectif de la récupérer.

J’en ai connu des connards arrogants à l’armée, mais toi, t’es un champion ! Crachais-je alors qu’il se tenait toujours sur le fauteuil de Lya. Maintenant, retourne à tes pompes et lâche-moi ! Concluais-je. Je coupais le moteur diesel qui tournait depuis le début de l'après-midi, remettant des gaz sur les électriques. Il avait beau être balèze, il ne me faisait pas peur.
Arthécate
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Sam 23 Sep - 8:46

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

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Il voulait le provoquer, l'énerver et probablement lui faire payer le mal qu'il venait de me faire. Et, quelque part, il avait réussi. Oh, évidemment, Will aurait préféré le voir sortir de ses gonds pour de bon, mais il saurait se satisfaire de cette réaction. Il se fichait bien de ce prétendu secret médical derrière lequel Mad Max semblait se cacher. S'il lui avait parlé de tout ceci, ce n'était certainement pas sans raison et puis… Heureusement pour moi, il n'avait pas tout dit non plus. Max pouvait bien penser que Will avait profité de mes faiblesses pour me séduire, ça ne s'était pas passé comme ça du tout. Mais ça, l'ancien infirmier le garderait précieusement pour lui. C'est un secret entre lui et moi.

Derrière ses grands airs, Will était un homme bien. Un homme droit qui préférait généralement cacher ses nombreuses qualités derrière une attitude désinvolte. Je l'ai connu, au pire moment. À l'époque où il me semblait plus facile de disparaître plutôt que de me battre. J'étais plutôt maline, il le savait. Lui ne croyait pas à mes mensonges et ne se faisait pas avoir quand je cherchais à le manipuler pour qu'il pense que j'allais mieux. Ce qui fonctionnait avec les psy n'avait aucun effet sur lui. Il n'a, en réalité, jamais cherché à me séduire.

Alors, tout ce que Max lui dit ne le touche absolument pas. Il avait entendu bien pire.

Pense ce que tu veux, Rambo, dit-il en se relevant. Tu peux bien me cracher dessus et me reprocher tous les maux du monde, ça ne changera rien à ce que, toi, tu as fait.

Un nouveau sourire satisfait étira ses lèvres tandis qu'il lui tourna le dos pour sortir et venir me rejoindre. Je passais la nuit à dormir dans ses bras protecteurs et rassurants…

*****

Si la veille a été une journée ensoleillée, on ne peut pas vraiment espérer la même chose aujourd'hui. Au fond, je trouve que le ciel a pris la couleur de mon humeur. Il est gris et morne. Jen chantonne dans son coin, tandis qu'elle astique le pont. Charly s'est déjà mis au travail, visiblement ravi de pouvoir ses anciens talents. Pour ma part, je m'occupe de ranger l'infirmerie, Will me donne un coup de main.

Et du coup…. tu comptes l'éviter ?
Pour l'instant, oui.
Et cet "instant" va durer longtemps ?
Je ne sais pas, soupiré-je, agacée.
Non parce que… Je ne sais pas si tu as remarqué, mais nous sommes sur un bateau… Tu ne vas pas pouvoir le fuir bien longtemps.
Je dois juste attendre que cette saloperie de jambe guérisse. Après je n'aurais plus qu'à partir.

J'observe avec attention la bande de tissus que je tiens dans les mains. Je l'inspecte soigneusement avant de la juger trop sale pour rester dans le placard.
À laver, dis-je en la lançant à Will qui s'empresse de la placer dans le panier où attendent plusieurs autres pièces de tissus.
C'est quoi le problème au juste ?
Je t'ai déjà tout raconté, Will…
Oui, mais je ne comprends pas pourquoi tu ne passes simplement pas à autre chose.
Parce que, pour l'instant, je suis en colère. Je pensais que je lui plaisais. C'était ce qu'il m'avait dit alors je l'ai cru… Et quelques heures plus tard, il se tape Jen.
C'est un mec…
Toi aussi. Pourtant, tu n'as pas couché avec elle.
Certes, mais moi, c'est pas pareil.

J'entasse tout un tas de carrés de tissus destinés à devenir des compresses. Ils ne sont pas particulièrement sales mais je les jette quand même dans le panier. Je fuis simplement le regard intense de Will. Je sais très bien ce qu'il insinue par ce "moi, c'est pas pareil".

Pourquoi tu ne me regardes pas, Lya ?
Tu le sais… Tu sais tout.

J'agrippe le panier et quitte l'infirmerie en boitillant.

J'ai besoin de me retrouver un peu seule. Tu veux bien rejoindre les autres?
À vos ordres, madame.





Edward
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Edward
Sam 23 Sep - 12:37

Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal.

Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Ouai, venir me casser les burnes et me provoquer, ça ne change rien à ce que j’ai fait. Lya est toujours autant blessée après que tu m’as balancé tout ça, donc ça ne servait à rien à part à me foutre en rogne. Et si c’était ton objectif, c’est encore plus stupide. Maintenant, tire-toi ! Grognais-je avant de verrouiller la porte derrière lui.

Je ne sais pas à quoi il joue, mais je suis outré qu’il se soit ainsi permis de me dévoiler ce que Lya n’avait pas voulu me raconter. Merde, ça ne se fait pas ! Surtout qu’elle semble avoir de l’estime pour lui, elle le considère comme un ami et, de mon point de vue, un ami n’a pas à divulguer ainsi l’intimité de ceux qui lui font confiance.
J’avais gardé mon calme, mais l’envie de lui péter les dents m’avait titillée. J’étais hors de moi ! Contre Will, contre moi…Surtout contre moi.
Mais l’intervention de ce connard n’avait aucune raison d’être.

****

J’avais passé la nuit dans la timonerie, seul, à scruter le fleuve et la berge, jusqu’à voir une aube brumeuse et grise se lever. Je ne quittais mon poste que vers onze heure, coupant les moteurs et descendant rapidement à ma cabine. Là, je pris ma tenue de survie, mon sac, mon masque. Je passais ensuite par la salle des machines pour retirer une pièce de chaque moteur, comme à chaque fois que je quittais le navire et, j’enclenchais à distance le coupe-circuit caché dans le navire.
Cela n’empêchait pas Charly de continuer à travailler ni aux machines internes au bateau à fonctionner, Lya pouvait donc continuer de s’occuper du linge.

L’ingénieur ne leva pas un regard sur moi, trop occupé à jouer. Jen, que je croisais dans la coursive, me fit un grand sourire auquel je ne répondais pas et je me plantais, habillé de ma tenue de survie, devant Lya, occupée à trier du linge. Je tendais une radio à la jeune femme.

On est à l’arrêt devant un port. J’ai des choses à récupérer. Si vous avez un souci, tu peux m’appeler. Dis-je d’un ton neutre avant de tourner les talons pour m’arrêter presque immédiatement.
Je tournais alors la tête vers elle.

Je voulais que tu saches que je suis vraiment désolé. Ça ne changera peut-être rien, ça ne suffit surement pas à soigner la blessure que je t’ai infligée, mais… T’es une nana super, je n'avais pas à te faire ça…! Concluais-je avant de me diriger vers le pont.

En marchant dans la coursive, je plaçais mon masque respiratoire sur mon nez avant de baisser mon masque fumé sur mes yeux et d’enfiler ma capuche. Sac sur le dos, j’ai mon flingue à la cuisse et mon fusil d’assaut à l’épaule. Je croisais Will, sortant d’une cabine, juste après avoir dissimulé mon visage, aussi ne pouvait-il pas voir la larme de rage et de tristesse que je sentais couler.

Une fois sur le pont, je ramenais la barque avec le treuil, observant ce port que j’allais visiter. Je quittais le navire, de fait tout était verrouillé, y compris l’armurerie, la timonerie, la réserve, ma cabine. Ils avaient deux fusils d’assaut et des chargeurs dans la cuisine, au cas où.

Arthécate
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Sam 23 Sep - 13:31

Lya
J'ai 28 ans et j'erre à travers l'Europe de l'ouest Dans la vie, je suis débrouillarde et je m'en sors la plupart du temps. Sinon, grâce à la fin du monde, je suis seule et je le vis plutôt mal.

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Je le regarde partir sans rien dire… Je suis beaucoup trop en colère pour articuler quoi que ce soit. La confiance que j'avais placé en lui a bel et bien disparu, si bien qu'il m'est totalement impossible de croire à ses excuses et encore moins de les accepter.

"T'es une nana super, je n'avais pas à te faire ça."

Merde, c'est quoi ça ? On dirait qu'il s'excuse pour m'avoir piqué un stylo. C'est grotesque bon sang… J'ai l'impression de faire la gueule à un gamin… Honnêtement, j'en ai marre. Tout ça me gonfle copieusement. Je laisse mon linge là où il est et demande à J'en de s'en charger pour moi. Elle n'a rien de mieux à faire de toute façon. Ensuite, je n'ai plus qu'à m'enfermer dans ma cabine pour le reste de la journée.

Je ressasse encore et toujours… Je déteste ça. Le plus simple pour moi serait de partir. En tout cas, c'est ce que j'ai envie de faire, mais c'est probablement mon côté suicidaire qui parle. Parce que, bon… Faut pas se leurrer non plus, si je quitte ce foutu bateau, je ne survivrai pas deux jours dehors. En tout cas, dans mon état…

Will frappe plusieurs fois à ma porte, je lui demande de dégager avant de ne plus répondre du tout. Jen passe également, bredouille quelques excuses et je l'envoie au diable. Charly vient me proposer du whisky… Je lui ouvre pour prendre la bouteille et l'envoie bouler à son tour. Voilà, je reste seule avec mon whisky de merde à broyer du noir jusqu'à tomber de sommeil… ou dans le coma, au choix.



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Sam 23 Sep - 14:46

Max
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Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Les premières heures se déroulèrent sans problème. Je trouvais différentes pièces mécaniques et électroniques nécessaires au bateau, notamment pour la pompe. Je trouvais même un filtre pour le système de filtration qui me permettrait de remettre en état le système pour avoir de l’eau potable à “profusion”.

Ainsi, je passais un long moment à écumer les environs, ramassant diverses choses. Je trouvais même un paquet de clopes entamées que je préférais laisser sur place. Pas le moment de retomber dans de vieux démons même si, après les évènements récents avec Lya et Jen, la tentation était grande.

Les bruits de moteurs de motos me firent me redresser brusquement. Je fourrais la boite de graisse dans mon sac avant d’empoigner mon fusil pour courir me cacher. Je tournais au coin d’un bâtiment pour me retrouver nez-à-nez avec deux d’entre eux. Ils tirèrent, moi également, l’un s’effondra tandis que l’autre fut blessé. Je repartis alors en sens inverse alors que mon épaule me lançait. J’en croisais un autre qui me tira dessus avec son pistolet, la balle ricochant sur ma tenue, avant que je ne riposte et lui tire deux balles en pleine poitrine.

Je trouvais refuge dans une remise surélevée d’où je contactais Lya.

Lya ! Ici Max ! J’ai des emmerdes sur le port ! Lya ? LYA !!!

Putain de merde ! Soit l’une des deux radios est fichue, soit-elle l’a posé quelque part, mais en tout cas, personne ne semble m’entendre. Je prends une balle dans le sac avant de descendre le tireur puis, j’arrose copieusement l’espace entre moi et la barque avant de lancer une grenade fumigène. En plus de la brume qui ne s’est pas levée de la journée et de l’heure un peu tardive, j’ai une bonne couverture.

C’est après une course effrénée et après avoir poussé le moteur de la barque à fond que j’arrive enfin à remonter sur le bateau. Je descends en trombe, donnant à Charly les deux composants à réinstaller sur les moteurs électriques. Je replace la pièce sur le moteur diesel avant de rouvrir les circuits depuis le coupe-circuit, caché dans ma cabine. Arrivé dans la timonerie, je démarre le diesel et pousse le moteur. Lorsque Charly me signale que les groupes électriques sont prêts, je les lance et on s’arrache de la zone. Après quelques minutes, je demande à Charly de me remplacer et descends aux cabines. J’ai besoin de savoir pourquoi je n’ai pas eu de réponse, car l’idée de lui laisser une radio, c’était justement pour pouvoir communiquer. Naturellement, la cabine de la blonde est verrouillée. Aussi, je sors mon passe, déverrouille et entre…

Et merde ! Lachais-je en trouvant la jeune femme visiblement endormie, une bouteille de whisky presque vide dans les mains.

Lya ! Appelais-je à voix haute… Mais rien.

Je referme la porte pour venir m’asseoir sur la couchette à côté de la jeune femme, posant la bouteille sur la tablette.

Hey ! Lya ! Essayais-je de nouveau en lui tapotant la joue. Je retire mon masque, mes lunettes et ma capuche, je m’envoie la dernière gorgée de whisky qu’il restait dans la bouteille. Alors je penche sur elle mon visage en nage. Je dois sentir la poudre et la fumée à plein nez.

Lya ! Réveille-toi bon sang ! Dis-je plus fort en lui secouant l’épaule.

Arthécate
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Sam 23 Sep - 14:59

Lya
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Tu peux arrêter de crier s'il te plaît, bredouillé-je de ma voix pâteuse. J'ai sommeil … Laisse-moi dormir…

Je peine à ouvrir les yeux… J'ai la tête qui tourne méchamment. Puis cette odeur… C'est juste infect.

Hey, il se passe quoi là-dedans, gronde Will derrière la porte. Tout va bien ?

La ferme ! grogné-je en essayant de me relever… Sauf que j'ai les yeux fermés et que l'alcool m'a rendu un peu trop brusque. Du coup, mon front rencontre une surface dure… Merdeuh ! Rambo, qu'est-ce que tu fout là ? Ça fait mal bordel !

Will semble s'être éloigné… ou juste silencieux puisque je ne l'entend plus. Je pousse le militaire et m'assied plus ou moins correctement sur la couchette.

Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Si c'est pour une pipe, je te conseille de voir avec Jen, c'est pas mon truc.

Ok, j'ai l'alcool mauvais. Chacun ses défauts, ok.


Edward
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Sam 23 Sep - 15:49

Max
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Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Bon, elle bouge et baragouine, elle n’est pas dans le coma, ce qui est déjà une bonne chose. Évidemment, Will tambourine à la porte mais il se fait clouer le bec par la blonde qui essaye alors de se relever, percutant ma tête de son front.

Fait gaffe ! Protestais-je alors qu’elle me repousse pour s’asseoir. Je me déplace pour lui laisser de la place alors qu’elle me demande ce que je veux, me proposant d’aller voir Jen pour toute gâterie.

Non, je venais te voir pour savoir pourquoi tu n’as pas répondu à mes appels radio… Dis-je en regardant les étagères devant moi.

Je me suis retrouvé sacrément dans la merde là-bas et je comptais sur toi… Je t’ai appelé, plusieurs fois, mais rien. Je pense que les gars ont entendu les coups de feu, parce qu’il me semble avoir entendu tirer depuis le bateau…

Je soupirais, serrant les poings sur mes genoux.

Je ne pensais pas que tu m’en voulais au point de me laisser crever pendant que tu picolais ! Alors, ouai, j’ai merdé avec Jen, mais vu le contexte, je ne pensais pas que tu m’abandonnerais comme ça. Je me bats pour toi depuis deux semaines, pour te sauver, pour te soigner, pour essayer de t’offrir un peu de meilleur, pour sauver tes amis… Je t’ai écouté quand tu m’as raconté ton histoire, je reste là si tu veux m’en dire plus et… Je fais une connerie et tu m’abandonnes…

Je me levais alors de la couchette, me dirigeant vers les étagères.

Tes peurs, tes craintes, tes doutes, tes traumatismes… Je suis prêt à tout prendre Lya, parce que c’est ce qui fait qui tu es. On n’aime pas les gens pour une partie d’eux-mêmes, mais pour ce qu’ils sont.


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Sam 23 Sep - 16:17

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Malgré le nuage alcoolique qui brouille mon cerveau, j'écoute ce qu'il me raconte.

J'ai laissé la radio à Jen. Elle a dû t'entendre et dire aux autres que tu avais des problèmes. J'ai délégué, mais je ne t'ai pas "abandonné" comme tu sembles le croire.

Oh que si, je l'ai abandonné. Totalement même. Je l'entends ensuite énumérer tout ce qu'il a fait pour moi et mes amis depuis mon sauvetage… Je lui en suis reconnaissante, c'est un fait. En revanche, cela ne pèse aucunement dans la balance pour moi. La blessure qu'il m'a infligée se place à un tout autre niveau.

Navrée d'être devenue un poids pour toi… soufflé-je en détournant le regard. Et non, je ne t'aurai pas laissé crever. Jamais je ne me serais enfermée ici s'ils n'avaient pas été là pour te couvrir au besoin.

Le sourire que je lui sers est totalement sardonique. Je veux bien reconnaître mes torts, mais il ne faudrait pas abuser non plus. Puis bon, je suis plus du genre à me blesser moi-même que de m'en prendre aux autres.

Laisse mes traumatismes où ils sont. Je ne suis certainement pas prête à les partager avec toi, craché-je en me levant pour mieux lui faire face. Mon regard se fait noir et mes mâchoires se reserrent. Et ne me parle pas d'amour ou d'amitié. Tu sais pas plus que moi ce que ça signifie, alors ferme-la, Max.

À l'évidence, il ne comprend toujours pas ce que je lui reproche. C'est franchement agaçant…

Tu as couché avec elle seulement quelques heures après m'avoir affirmé que je te plaisais…Après m'avoir embrassé. Merde, tu as couché avec elle parce que tu n'as pas eu la réponse que tu voulais dans le temps que tu avais toi-même imparti, Max ! Que veux-tu que je pense de ça ? Mis à part que finalement, je ne te plaisais pas tant que ça, que tu avais juste envie de baiser avec n'importe qui…

Je boue. De mes os jusqu'à la peau, je sens la chaleur se répandre. Mes muscles se tendent… J'ai envie de cogner… de briser quelque chose… Mais je ne peux pas. Rien ne m'appartient ici… Rien du tout.

Tu n'as pas idée d'à quel point ça peut être blessant. J'étais trop compliquée pour toi, du coup tu as pris l'option la plus simple ? Quoi qu'il en soit, tu as fait ton choix, alors maintenant assumes-en les conséquences.

Je serre les dents, les poings. Je me retiens. Mais bordel, ça fait mal. À ce stade, ce n'est plus du sang qui coule dans mes veines, mais de l'acide.

Alors, dis-moi, si tu préfères céder à la facilité, comment peux-tu simplement imaginer que tu as les épaules pour supporter tout ce je suis ?

J'en ai assez… Je n'en peux vraiment plus. Puis en plus s'il en vient à penser que je rêve de le voir crever … Non merci. Je ne veux pas être un poids pour lui. Je ne veux plus avoir à supporter tout ça, j'en ai clairement pas la force.

Tu sais quoi, ramène-moi à quai. Ça suffit.



Edward
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Edward
Sam 23 Sep - 17:22

Max
J'ai 26 ans et je survis où je peuxen Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis survivant solitaire et je m'en sors puisque je suis vivant. Sinon, je suis seul et je le vis plutôt mal.

Avant que tout nous pète à la gueule, j’étais mécano et réserviste de l’armée. Aujourd’hui, ces deux activités me permettent de survivre.

Sa “délégation” ressemblait toujours beaucoup à un abandon pour moi, mais ne voyant pas la radio à ses côtés, j’imagine qu’elle disait vrai.
Par la suite, elle s’excuse d’être devenu un poids, certifiant qu’elle ne se serait pas enfermée ici si les autres n’avaient pas été à bord. Je voulus réagir, mais je sentais son ton monter et préférais la laisser terminer.
Alors, elle se mit à me cracher ce qu’elle avait sur le cœur avec le courage de l’alcool, venant jusqu’à me faire face, chancelante, debout.

Alors, enfin, je comprenais vraiment ce qui l’avait blessé. Au delà même du fait que j’ai couché avec Jen, c’était le fait que je l’avais, le jour même, convaincu qu’elle me plaisait. Là où je pensais que je ne lui plaisais pas, où je croyais qu’il n’y avait rien, il y avait réellement quelque chose. Je le comprenais, car, pour qu’elle se sente aussi blessée par mon choix, c’était qu’elle avait tissé un espoir d’avoir trouvé quelqu’un.
Je m’étais donc réellement complètement planté.

Finalement, alors qu’elle semble bouillir sur place, serrant continuellement les poings, elle me demande de la ramener à quai, elle en à marre.
Je soutenais son regard depuis le début, prenant acte de mes erreurs et de la souffrance que je lui avais infligée. Aussi, je lui pris le menton pour bien ancrer mon regard dans le sien.

Non, il est hors de question que je te débarque ! Tu n'es pas en état du tout.

Je scrutais ses pupilles.

Tu n’es pas un poids pour moi, pas plus que je n’ai choisi la facilité. Je n’ai pas compris ce que tu voulais me faire comprendre et je n’ai pas réfléchi autant que j’aurais dû ! Du coup, je t’ai affreusement blessé. Ca c’est un fait et pour ça je m’en veux terriblement !

Je prenais alors sa tête dans mes mains, sans quitter son regard.

Et je n’imagine pas avoir les épaules pour supporter celle que tu es ! Je les ai !

Alors, je la prends dans mes bras, la serrant contre moi en prenant garde de ne pas serrer trop fort, gaffe à l’alcool tout de même.

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