J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Un petit rire résonna dans son salon alors que Jacob enfouit son visage entre ses mains, faisant un signe négatif de la tête pour répondre silencieusement à Victoria, et finit par faire retomber ses bras sur ses genoux « Oui, je rougis ! Contente ?! » et ajouta « C’est un joli compliment, donc bien sûr que ça me touche » tout en souriant avec douceur, même s’il se sentait mal à l’aise vis-à-vis de l’idée que se faisait sa mère de sa personne. Maintenant la jolie brune pouvait être certaine que le trentenaire était d’un naturel sensible. Plus aucun doute ne pouvait subsister à rougir ainsi pour un compliment. Toutefois, il était loin d’être parfait et n’hésita pas à en faire part à Victoria qui ne fut pas surprise. Après tout, il était humain. « Ok… Je voulais être sûr. Je n’aime pas l’idée d’être mis sur un piédestal parce que ta maman risque d’être déçu par la suite ». Les défauts ne manquaient pas chez le lieutenant. Il suffisait d’interroger son ex-femme, elle n’était pas avare d’adjectifs en la matière. Jacob en profita pour rétablir une autre vérité, il l’aimait mais pas de cette manière. La jolie brune n’était qu’une amie et il tenait que ça reste ainsi. Pas après le décès de Mia, pas après son divorce, et encore moins après la disparition de Roberto… Victoria comprit, mais apparemment, ce n’était pas partagé par sa mère « Oui, c’est difficile de leur sortir de la tête ». Sa famille était ainsi. Enfin sa petite-sœur et sa mère tout particulièrement. Eva ne manquait pas d’imagination en la matière non plus « Oui, celle-ci même » confirma-t-il et se mit à rire avec elle « Oui, et elle te trouve charmante ». Ce qui faisait émerger encore plus de scénarios dans l’esprit de cette dernière concernant la relation entre son frère et cette mystérieuse femme qui était arrivée soudainement dans sa vie « Je n’aurais pas dit ça » et se mit à rire de nouveau « Tu as raison. C’est pour ça qu’on les aime ». Même si parfois, c’était pesant. Il existait des moments où Jacob voulait seulement qu’ils acceptent qu’une amitié entre un homme et une femme existe, et qu’il n’était pas prêt à retomber amoureux de si tôt.
« Hum… ça ne te dérange pas si je préfère m’accrocher à l’idée que tu ne saches pas mentir ?! » et baissa son regard sur son assiette dont le goût était savoureux malgré cet arrière-goût de brûlé « Je suis mort de rire ! Tu verras ! Tu vas succomber ! » rétorqua-t-il avec aplomb, convaincu qu’elle appréciera sa cuisine lorsque l’occasion se présentera. Puis le sujet dévia sur la carrière professionnelle de Jacob et l’opportunité de rejoindre la brigade des stups qui s’offrait à lui. Après tout, personne ne l’attendait le soir. Personne ne se soucierai de le savoir absent des mois durant. Enfin, c’était ce qu’il pensait jusqu’à ce que Victoria ne le ramène à la réalité. Silencieux, le lieutenant fixa son écran et peu à peu, un doux sourire vint étirer ses lèvres « Je suis flic Vic, je suis constamment en danger » lui rappela-t-il avant de pousser un soupir « Ne m’en veux pas, mais je veux prendre le temps d’y réfléchir tout de même ». Après tout, ce genre d’opportunité ne se présenterait pas une seconde fois dans sa carrière, et cela, malgré les paroles touchantes de la jeune femme face à lui. Au lieu de poursuivre sur cette conversation particulièrement sensible, Jacob changea diamétralement de sujet en revenant avec une serviette autour du cou « Par chance, le ridicule ne tue pas » et reprit son repas, en finissant par lui avouer qu’il était nul en surf. Il se mit à rire doucement « C’est une idée ! Ou d’éviter de se noyer. Enfin les bases » répliqua-t-il tout en portant sa fourchette à ses lèvres.
Finalement ils passèrent la nuit ensemble… D’une certaine manière. Un sourire s’était immédiatement dessiné sur les lèvres du lieutenant en ouvrant les yeux au petit matin, et constatant qu’il était toujours en ligne avec la jeune femme. Il se saisit de son portable pour lui montrer qu’il portait bel et bien un pyjama « Tu pensais que je dormais nu ?! » et releva son portable à hauteur de visage « Tant mieux alors » et finit par se lever pour servir le café « Alors Madame est servie ! » tout en portant sa propre tasse de café à ses lèvres. Un petit rire de bon matin se répercuta sur les murs de sa cuisine alors qu’il croisa les chevilles, une main sur le comptoir derrière lui, l’autre tenant sa tasse de café « Oui, tu as raison. Quelle idée saugrenue ! » tout en faisant un signe négatif de la tête et rit de nouveau avant de porter sa tasse à ses lèvres « Peut-être un basket avec quelques amis, mais rien d’autres. Et toi ? » avant de froncer les sourcils, tout en souriant, amusé de la scène « Tu n’es pas mieux que moi ! ». Ils faisaient une belle paire de maladroit tous les deux. Ils finirent par raccrocher qu’au bout d’une heure, alors que Victoria décida qu’il était l’heure de la douche. Il en était de même pour lui.
Le soir venu, Jacob envoya un message pour lui demander si sa journée s’était bien passée, mais aucune réponse. Il se dit qu’elle était fatiguée, rien de grave. Elle l’appellerait le lendemain. Néanmoins, aucune réponse le jour suivant, ni les autres qui se succédèrent. Il avait fini par appeler sa famille au Guatemala, leur demandant s’ils avaient un proche à Rio de Janeiro, pour seulement s’assurer qu’elle allait bien. Ils lui dirent qu’ils allaient se renseigner. Les nuits furent courtes, les tentatives d’appels répétées et les messages furent rédigés les uns après les autres. Son cousin avait fini par le rappeler en lui confiant que la seule personne qu’il connaissait à Rio avait déménagé trois mois auparavant… Il l’avait remercié, avait raccroché, puis s’était laissé tombé sur le canapé, posant son portable aux côtés de son ordinateur sur lequel il faisait défiler les vols pour Rio de Janeiro en partance de Miami, jusqu’à ce qu’un numéro ne s’affiche. Il finit par répondre « Allô ? » et la voix de Victoria retentit et un soupir de soulagement s’échappa de la bouche du trentenaire qui se laissa choir au fond du canapé « Victoria ! Mon dieu, tu es toujours en vie ! » et ajouta « Maintenant, oui. Je me suis fait un sang d’encre ! J’ai appelé mes proches au Guatemala, et j’étais en train de regarder les vols pour Rio … J’ai cru qu’il t’était arrivé un malheur… Comment vas-tu ? ».
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Sam 7 Oct - 22:25
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -j’ai cru que tu allais nier ! » elle trouva ça adorable que cela le touche autant. Ce n’était que l’avis d’une maman qui souhaitait voir sa fille trouver un homme attentionné et droit. Si il y avait lieu de faire une comparaison, Jacob remplissait bien plus de cases que Roberto. Déjà il était flic. Avant ça médecin. Roberto lui trainait un passé de prisonnier et de trafiquant. Sans compter que les parents de Vic appréciait vraiment Jacob alors que ça n’avait jamais été le cas pour Roberto. La jeune femme avait des rapports bien plus posés avec son nouvel ami. Lorsque Roberto était en vie, leur relation était passionnelle. Ils se prenaient la tête et de criaient dessus aussi vite qu’ils étaient capable de se faire l’amour pour se réconcilier et se pardonner. Avec Jacob les choses étaient simples. Avec Roberto, ça n’avait jamais été le cas. Et pourtant, Vic n’était pas prête à tomber amoureuse. Même si l’homme en face d’elle, de l’autre côté de son téléphone, avait tout pour plaire. « -pourquoi déçue ? Parce que tu ne comptes pas tomber amoureux de sa fille ? Elle s’en remettra tu sais. » oui, petit à petit l’idée d’une amitié pure et simple allait faire son chemin dans l’esprit de sa mère. En tout cas, Vic le souhaitait. Pour éviter les sous-entendu, et aussi de venir entacher l’amitié qu’elle avait avec Jacob. « -oh elle me trouve charmante… » reprit Vic avec un sourire en coin. « -je l’aime déjà beaucoup ! » elle était certaine de s’entendre avec Eva, et pas seulement parce que la jeune femme avait une bonne opinion d’elle.
« -ce n’est pas une habitude, rassure toi. » elle n’aimait pas les mensonges, mais parfois, il était impossible de faire autrement. « -j’attends de voir. » elle se foutait de lui, mais étrangement, n’avait aucun doute sur ses capacités en cuisine. La jeune femme s’autorisa le droit de donner son avis quant aux choix de carrières du flic. Egoïstement. « -je le sais ça. » elle n’était pas débile. Elle savait parfaitement qu’il évoluait dans un environnement dangereux. Mais elle n’était pas prête à faire une croix sur ses appels, ses sourires et leur complicité, tout ça parce qu’il devait poursuivre des méchants. « -je t’en voudrais le moment venu. » avait elle répondu avec aplomb, avant de lui adresser un sourire tendre. Bien sur qu’il était libre de son choix. Même si elle serait contrariée s’il lui annonçait avoir pris cette décision.
La fin de soirée se passa dans la bonne humeur, tout comme le réveil, puisqu’il n’avait pas raccroché même si elle s’était endormie. « -heu… et bien si c’était le cas, j’espère que tu aurais fait un petit effort pour cette nuit. » elle se mordit les lèvres pour éviter un fou rire en s’imaginant en tête à tête avec les parties intimes de Jacob au petit matin. « -la vue aurait été différente. » s’amusa la jeune femme avant qu’il ne lui serve un café à distance. « -elle finira par y penser d’elle-même tôt ou tard, fait lui confiance là-dessus ! » bien sur que sa mère rêvait de la voir faire un beau mariage. Comme ses frères et sœurs. « -j’en sais rien, un café, un vrai pour commencer. Je verrais ensuite. » elle n’avait toujours pas d’idée précise. « -j’ai jamais dit le contraire ! » avait elle répondu la bouche pleine.
Vic galéra pendant quelques jours avant de parvenir à retrouver un téléphone et les numéros de ses proches. Elle n’avait cessé de penser à ses parents et à Jacob qui devaient se faire du souci de ne pas avoir la moindre nouvelle. Lorsqu’elle avait enfin récupéré sa ligne, elle n’avait pas prit le temps de lire ou d’écouter la tonne de message qui s’étaient affichés. Elle avait appelé sa mère, l’avait rassuré et lui avait raconter ses mésaventures. Puis elle avait appelé Jacob. Entendre sa voix lui fit un bien fou. Elle passa rapidement en mode caméra lorsqu’elle l’entendit soupirer de soulagement. « -je vais bien ! Je vais bien je te jure ! » s’emballa la jeune femme. « -je suis désolée… » gémis la jeune femme en l’écoutant lui raconter ce qu’il avait mit en œuvre. « -je vais bien. J’ai fais tomber mon téléphone dans les toilettes. Et je te raconte pas la misère pour en trouver un nouveau pas trop cher et quelqu’un qui puisse me récupérer mes données. Mais j’ai noté les numéros sur un carnet, histoire de pouvoir vous joindre soit toi soit mes parents si jamais je suis de nouveau injoignable. » oui, elle avait retenu la leçon. « -excuses moi… je suis vraiment désolée… mais tu sais, tu peux quand même regarder les vols pour Rio… » après tout, c’était une idée.
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Dim 8 Oct - 11:05
Jacob Reyes
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Sans se départir de son sourire, il rétorqua « C’est inutile de mentir, mon visage m’a trahi ». La jeune femme l’avait constaté par elle-même de l’autre côté de l’écran. Les mots de sa mère l’avait touché. Toutefois, à vouloir le mettre ainsi sur un piédestal, cette dernière finirait par être déçue d’apprendre que celui qu’elle considérait comme le gendre idéal, ne l’était guère. Il se mit à rire discrètement tout en faisant un signe négatif de la tête « Je n’en doute pas, mais non. Elle saura tôt ou tard que je ne suis pas si parfait, et ça la décevra ». Après tout, il était dorénavant considéré comme un homme infidèle. La mère de Victoria ignorait sûrement cette partie de là de sa vie, mais elle faisait dorénavant partie intégrante de lui. C’était ce qui avait mené son mariage au divorce. Néanmoins, il ne pouvait pas empêcher cette dernière d’espérer de les voir unis par un amour sincère, différent de celui qu’ils avaient l’un pour l’autre, sa famille en faisait de même, et davantage depuis qu’Eva avait constaté à quel point Victoria était jolie et charmante. « Comme si tu en doutais ! » renchérit-il en penchant la tête et se mit à rire « Comme je suis surpris ! » alors qu’il l’avait deviné dès les premiers jours de leur rencontre. Les deux femmes allaient s’entendre à merveilles, il n’avait aucun doute là-dessus.
« Si tu peux le faire, promets-moi de ne jamais me mentir, même si ça peut me faire mal ». Jacob avait toujours préféré les mensonges qui dérange, plutôt qu’une vérité qui arrange. Si ça faisait mal, que ça le faisait souffrir, tant pis. Au moins, la jeune femme se serait montrée sincère envers lui, et ça serait le plus important à ses yeux. En tout cas, il ne mentait pas quant à ses talents culinaires, même si jusqu’à aujourd’hui, elle ne l’avait constaté par elle-même. Entre le traiteur chinois, la pizza et maintenant son dîner brûlé, il ne se montrait pas sous son plus beau jour « Tu verras ! » fit-il avec une légère intonation de défi qu’il était prêt à relever. Le sujet fut soudainement moins léger alors que Jacob envisageait de changer de service et de rejoindre les stups. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas qu’il soit constamment en danger, qu’il disparaisse des semaines, des mois entiers pour son travail. Il le comprenait, mais il voulait aussi envisager sa carrière autrement. Il avait besoin de renouveau après les derniers évènements, et en profita pour lui rappeler que le danger était permanent dans son travail « Le danger sera seulement différent… ». Être à la criminelle n’avait pas empêché Mia de se faire tuer sur une scène de crime mal inspecté par les officiers en uniforme. Que craignait-il de plus aux stups ?! « Je saurais me faire pardonner » souffla-t-il avec douceur alors qu’il savait pertinemment que Victoria lui en voudrait s’il faisait un tel choix.
Le lendemain matin, Jacob n’avait pas raccroché et ils avaient finalement passé la nuit ensemble à plusieurs milliers de kilomètres de distance, et lui prouva de bon matin qu’il ne dormait pas nu « Bien sûr que non ! Pas de chichi entre nous ! » rétorqua-t-il avec aplomb avant de rire, imaginant la scène « Oui, peut-être moins agréable pour toi » et finit par se lever pour servir deux tasses de café, partageant ainsi le petit-déjeuner ensemble « Tu n’as qu’à lui dire comment s’est terminé mon précédent mariage, et tu verras, je serais immédiatement rayé de la liste des prétendants probables », et ainsi, elle aurait la paix, tout autant que lui. « Tu n’as qu’à dire que mon café est dégueulasse ! » rétorqua-t-il faussement vexé, tout sourire derrière sa propre tasse de café qu’il porta à ses lèvres, et se mit à rire « On ira acheter un lot de bavoir à ton retour ». Lorsqu’il raccrocha ce matin-là, Jacob était bien loin de se douter que ça serait leur dernier échange avant plusieurs jours. Le trentenaire imagina le pire face au silence de cette dernière, et s’était même rendu chez les parents de Victoria pour savoir s’ils avaient des nouvelles. Face à eux, il s’était montré rassurant, et avait même menti en expliquant que le réseau était parfois capricieux, mais au fond de lui, il était terrorisé par l’idée qu’il lui soit arrivé malheur.
Il était face à la liste des vols pour Rio lorsqu’un numéro inconnu l’appela et un soupir de soulagement s’échappa en entendant la voix de Victoria. Il recula le téléphone quand elle passa en visioconférence « Tu m’as fait peur ! » avoua-t-il avec aplomb et acquiesça « Ce n’est rien, je m’en remettrais… ». Il finit par sourire « L’eau des toilettes ?! Glamour » commenta-t-il avec taquinerie « Plus jamais, tu m’entends ! » tout en tendant son index en sa direction, signe d’avertissement, et lui montra son écran « Regarde, je ne t’ai pas menti » et marqua ensuite un silence en entendant sa proposition, remettant la caméra en sa direction « Tu aimerais que je te rejoignes à Rio ? » et l’observa quelques secondes en silence, la cala dans un coin et fit un premier clic, puis un deuxième, pianota sur son clavier, et récupéra de nouveau son portable entre les mains « Ok… J’ai pris un vol pour Rio… ». Il n’en revenait pas lui-même.
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« -Jacob… » souffla Victoria pour lui faire comprendre qu’il devait arrêter de se faire du mal tout seul. « -ma mère n’a pas à savoir ce qui c’est passé. On en a déjà parlé, tu allais divorcé même si tu n’avais pas fait un écart de conduite. » elle pencha légèrement la tête et ajouta : « -elle ne te jugera pas, même si un jour elle est mise au courant de ça. » elle en était certaine. Sa mère, en bonne catholique accordait le pardon, comme Jesus l’avait fait. Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre. « -et depuis quand tu accordes de l’importance à ce que peut penser ma mère ? » qui prenait en compte l’avis des parents d’un ami ? Sérieux ? La plus part des gens adultes ne connaissaient pas les parents de leurs amis. « -enfin bref, arrête. Ça ne te définit pas. » elle voulait que ça soit claire. Et elle ne voulait plus l’entendre dire ça. Au moins, il avait eu l’honnêteté de le dire à sa femme, plutôt que de la prendre pour une conne encore dix années de plus.
« -je viens de te dire que ça ne faisait pas partie de mes habitudes Jacob. » avait répondu la jeune femme alors qu’il semblait soudainement en panique face au fait qu’elle puisse être capable de mentir. Ce qui était certain, c’était qu’elle ne lui mentait face à cette idée de rejoindre les stups. Elle n’ était pas du tout d’accord avec ça. Vraiment pas. Ça l’angoissait presque d’avance. Même si elle était consciente qu’elle n’avait pas vraiment mot à dire, elle lui signifia tout de même qu’elle n’était pas d’accord. Voilà, il le savait comme ça. « -tu parles… » avait elle soupiré, de mauvaise foi.
Le lendemain, ils s’étaient réveillés ensemble, sans l’être vraiment. Ils avaient déjeuner ensemble, sans pouvoir réellement déjeuner. Mais Vic avait vraiment adoré ce moment étrange et un peu hors du temps. Elle avait commencé sa journée de merveilleuse humeur, même si la chute de son téléphone dans les toilettes avait quelque peu assombrit tout ça. Lorsqu’elle put, elle téléphone rapidement à ses parents, puis enfin à Jacob. « -ça va m’engueule pas ! Je me doute bien que tu as dû te faire des films. » parce qu’il était flic et qu’il envisageait toujours le pire assez vite. « -oui ba j’avais mon téléphone dans la poche arrière tu vois et quand j’ai baissé mon… » mais elle se pinça les lèvres. « -ouais enfin t’as compris quoi. Plouf ! Merde ! » elle rajouta quelques jurons en espagnol avant d’ajouter : « -ah ba crois moi j’ai retenu la leçon ! J’ai pris les mesures préventives. Je mets plus mon téléphone dans ma poche arrière, j’ai acheter un cordon tu sais pour mettre autour du cou. Et puis comme je t’ai dit, j’ai écrit tout mes numéros sur papiers. » elle ne se ferait plus avoir.
« -ça semble t’étonner. » commenta la jeune femme qui arrivait à la plage. « -regard toi ! Ce que tu pourrais voir en vrai ! » puis elle tourna le téléphone vers elle à nouveau. « -sans compter ma merveilleuse personne. » un grand sourire et elle ouvrit de grands yeux : « -t’es sérieux ? Quand ? Enfin pour quand ? » elle rit : « -enfin c’est pas comme si fallait que je m’organise en même temps. Je viens te chercher à l’aéroport et on partagera ma chambre. » un froncement de sourcils : « -enfin si ça te va. Je dors aussi en pyjama. » avant de laissé passer un petit rire. Elle était vraiment contente qu’il ait prit cette décision, même si c’était sur un coup de tête.
Pourtant une semaine plus tard, alors qu’il devait arrivé dans deux jours, elle avait râlé : « -vu t’as tête, j’imagine que c’est pas une bonne nouvelle que tu dois m’annoncer. J’imagine que tu viens plus… » ça faisait quelques jours qu’il était sur une affaire compliqué. Vic était plus que déçue.
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Dim 8 Oct - 16:43
Jacob Reyes
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Rien qu’entendre son prénom lui fit baisser les yeux sur son assiette. Il ne parvenait pas à se pardonner son écart de conduite, et à ses yeux, c’était dorénavant ce qui le définissait… Peut-être à tort, mais c’était ainsi. Il finit par relever son regard sur Victoria qui tenta de le rassurer. Oui, peu importe son aventure avec Mia, il aurait mis à ce mariage tôt ou tard. Ça n’aurait été qu’une question de temps « Je sais » souffla-t-il simplement. À ses yeux, sa mère ne le jugerait pas d’avoir succombé à l’appel de la chair. Il en doutait. « J’en doute fortement » avant de hausser les épaules à la question qui suivit « Parce que je suis ton ami, et que je ne souhaite pas qu’elle voit notre amitié d’un mauvais œil, et qu’elle me considère comme néfaste pour toi ». Tout simplement. Apprendre que sa mère le considérait comme l’homme parfait était touchant, mais aussi difficile à accepter après ce qu’il avait fait subir à sa propre famille. Il eut un petit rictus nerveux tout en baissant les yeux « Tu es sûre de ça ? ». Parce que pour sa part, ce n’était pas la sensation qu’il avait. Il avait encore du chemin à faire pour accepter les évènements des derniers mois, pour guérir et se pardonner également. Avec le temps, il finirait peut-être par l’accepter, et arrêter de se punir lui-même… « Ok ! Ok ! » finit-il par dire tout en levant les mains avec un sourire. Sourire qui ne persista pas alors qu’il lui confia envisager rejoindre la brigade des stups pour travailler sous couverture des semaines durant. Une idée qui n’était pas au goût de la jolie brune qui ne souhaitait pas le perdre. C’était compréhensible. Pour autant, ça ne pesait pas dans la balance du choix qu’il souhaitait faire. « De toute manière, ç’en ait qu’au stade de la réflexion » finit-il par conclure.
Les jours qui suivirent furent synonyme d’anxiété pour Jacob qui n’avait plus eu de nouvelles de Victoria jusqu’à ce soir, lorsque son portable sonna enfin et qu’il put entendre la voix de cette dernière. Il recula le petit appareil entre ses mains alors qu’elle venait d’enclencher la caméra « Tu n’as pas idée ! » et poussa un soupir « Je ne t’engueule pas, j’exprime seulement mon inquiétude ». Il en avait bien le droit après tout. Il finit par se mordre la lèvre inférieure avant de rire de bon cœur devant les explications de Victoria. Son absence était uniquement dû à une maladresse stupide dont il n’eut aucun mal à imaginer la scène « Je vois très bien ! » et acquiesça, alors que cette dernière avait compris la leçon de son erreur « Bien. Tu as appelé tes parents ? Ils étaient également bien inquiets. Je leur ai mentit en leur disant que le réseau était capricieux… ». Lorsqu’ils sauront la vérité… Il espérait seulement qu’ils leur pardonneront ce petit mensonge de convenance qui était là seulement pour ne pas les inquiéter outre mesure.
La solution serait de la rejoindre à Rio de Janeiro. Une proposition qui le surprit et il hocha de la tête pour seule réponse, et finit par sourire en contemplant la vue que lui montra la jeune femme « Tu me vends du rêve ! » et finit par prendre son billet d’avion pour la fin de semaine prochaine « A l’instant. Tu regrettes déjà ?! » rétorqua-t-il avec taquinerie et se mit à rire « Si ça ne te dérange pas de partager ton lit, moi non plus, et j’ai également des pyjamas » tout en désignant du pouce la pièce derrière lui qui était sa chambre, comme pour confirmer ses dires implicitement. Toutefois, ses plans furent quelque peu changé lorsqu’il fut appeler sur une overdose. La troisième cette semaine d’après Wendy qui avait récupéré le dossier, en collaboration avec la brigade des stups. Ce fut une quatrième overdose qui le réveilla au beau milieu de la nuit dans le courant de la semaine. Un nouveau dealer vendait apparemment de la cocaïne coupée avec de la mort au rat à un prix modique, attirant les drogués les plus désespérés. Peu dormi durant la semaine, il était parvenu à rejoindre son canapé en cette fin de semaine pour appeler Victoria. Les traits tirés, la barbe de quelques jours recouvrant sa mâchoire, son apparence trahissait quelque peu son état d’esprit « Non… » et poussa un soupir « Je suis désolé Vic’. Crois-moi, je préfèrerais mille fois être avec toi et profiter de la plage… Ce n’est que partie remise, je te le promets » et ajouta « Raconte-moi ta journée, s’il te plaît ».
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« -oh wow Jacob ! J’ai plus dix ans tu sais. Je sais me faire ma propre opinion sur quelqu’un. Mes parents n'ont pas réussi à me dissuadé de vivre et d'aimer Roberto, alors sincèrement, même si ma mère change d'avis sur toi, ce qui m’étonnerait, ça changera rien pour moi. Pour nous enfin notre amitié. Tu sais ce que je pense de tout ça, ça ne m’empêche pas de t’apprécier. Donc arrête. » qu'est ce que ça pouvait bien lui faire de décevoir sa mère !
Quelques jours. Seulement quelques jours de silence mais qui n’était pas programmé. Simplement parce qu’elle avait fait tomber son portable dans les toilettes. « -je l’ai fait tomber avant hein… » pourquoi elle précisait ? « -bien sur que j’ai appelé mes parents ! » Répliqua la jeune femme en n’appréciant que moyennement cette demande qui l’infentilisiait un peu. « -et oui je me suis doutée qu’ils étaient inquiets. J’ai pensé qu’à ça pendant les 3 jours. » et ce n’était pas une blague. Elle n’avait cessé de se dire qu’ils devaient se faire un sang d’encre. Et tout ça parce qu’elle avait débile. Même pas imprudente assez débile pour laisser son téléphone dans sa poche arrière. Bref… Jacob lui balança d’un coup qu’il venait de prendre un vol pour la rejoindre. « -quoi ? Non ! Pas du tout ! Je suis super contente ! » Pourquoi est ce qu’elle regretterait ? « -pas du tout. On va juste devoir se serrer parce que j’ai un lit une place, mais ça va le faire. » étrangement ça ne la faisait pas du tout stresser.
Mais ils n’eurent pas besoin de se serrer dans son lit puisque leur plan tombèrent à l’eau. « -c’est pas grave. On décale, c’est tout. » bon elle était déçue forcément mais elle comprenait qu’il ait d’autres choses plus urgentes à faire. « -c’est que ça ne devait pas se faire. » avait elle ajouter avant de lui parler de sa journée. Deux semaines plus tard, elle lui demanda : « - du coup, tu as demandé pour le Guatemala ? j’ai envie de bouger. Mais si t’as famille peut pas, je vais me débrouiller. »
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Mer 11 Oct - 19:06
Jacob Reyes
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Jacob baissa presque les yeux en entendant la mise au point opérée par la jeune femme à son encontre. Elle trouva pertinent de lui rappeler qu’elle était adulte et qu’elle savait s’émanciper des choix de ses parents. Il finit par relever la tête en direction de l’écran de son téléphone pour enfin croiser les prunelles de la jolie brune « Tu as souffert des reproches de tes parents à l’encontre de Roberto… » et poussa un soupir « S’ils acceptent que je continue de prendre mon goûter avec toi à la sortie de l’école, alors d’accord » rétorqua-t-il tout en esquissant un sourire en coin. Seulement, ils espéraient qu’elle ne souffriraient pas des probables reproches de ses proches concernant leur amitié.
En l’absence de nouvelles de la part de Victoria, le lieutenant s’était sait un sang d’encre et il n’était pas le seul. Ses parents également. Toutefois, il avait imaginé le pire ces derniers jours, mais il avait été bien loin d’envisager la possibilité qu’elle avait fait tomber son téléphone dans les toilettes… Une légère moue déforma légèrement le visage de Jacob devant sa précision « Passe-moi les détails, je te prie » avant de rire discrètement en imaginant la scène. Il reprit un peu son sérieux pour lui demander si elle avait prévenu ses parents. Une question qui ne semblait pas particulièrement au goût de cette dernière « OK ! OK ! Désolé » pour sa question saugrenue. « Tu n’as pas pensé à moi ?! » rétorqua-t-il faussement vexé par cette précision.
Puis, sans vraiment réfléchir, Jacob pris la décision d’acheter son billet d’avion pour Rio sur un coup de tête, sans réfléchir. Il se mit ensuite à douter. Peut-être que la jeune femme le lui avait proposé par simple politesse, mais elle éloigna ses interrogations en une phrase, ce qui le fit sourire « Tu n’as pas intérêt à prendre toute la place ». Mais la veille de son départ, la question du couchage ne se posa plus. Il avait une enquête difficile sur les bras et il ne pouvait pas partir ainsi. Victoria se montra compréhensive et il l’en remercia. Ce n’était que partie remise. Il se le promit. Deux semaines plus tard, le flic infiltré des stups avait réussi un coup de maître et avait fait démanteler le petit gang qui coupait la drogue avec la mort au rat avant de la revendre dans les rues de Miami. Leur capitaine lui avait proposé le poste libre et Jacob avait demandé un temps pour y réfléchir, il avait pris son billet pour le Guatemala sans prévenir Victoria, et avait seulement avertie sa famille qui devait les accueillir tous les deux « Ils sont d’accord. Ils ont une chambre. Ce n’est pas le grand luxe, mais ils ont un lit à te proposer pour toute la durée de ton séjour ». Un lit qu’ils allaient devoir partager et il espérait qu’elle ne remuait pas trop !
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Charly
Mer 11 Oct - 19:58
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -tu es loin d’être… » elle se pinça les lèvres. La douleur revenait d’un seul coup. Elle parvint tout de même à terminer sa phrase « -d’être comme lui. » elle adressa un léger sourire à Jacob. Plus le temps passait et plus elle prenait conscience que l’homme dont elle était tombée amoureuse, éperdument amoureuse, avait eu un impacte sur le lien qu’elle avait avec sa famille. Même s’ils respectaient sa douleur et son chagrin, elle savait aussi que pour son père en tout cas, c’était une sorte de soulagement. Comme si la vie avait décidé de libérer sa fille chérie. De lui accorder une autre chance d’aimer un jour un homme bien. Même si aujourd’hui elle était loin d’eux, ils étaient pourtant bien plus présent que lorsqu’elle était en couple avec Roberto. Et pas seulement pour la soutenir dans son deuil.
Elle s’était reprit puis elle avait raconté son histoire de téléphone dans les toilettes. Un sourire bien plus amusé cette fois-ci lorsque Jacob répliqua qu’il ne voulait pas les détails. Elle n’allait pas en dire plus. C’était certain. Elle se vexa légèrement quant il se prit pour son père. « -non. Pas une seconde. » renchérit Vic pour le faire chier. Elle ajouta à cela une petite grimace enfantine. « -bien sur que j’ai pensé à toi aussi ! » finit elle par avouer. « -je t’imaginais déjà débarquer pour faire ton enquête en solo. » la preuve, il était en train de regarder les vols pour Rio. Vol qu’il réserva contre toute attente. Elle s’était réjouit de le voir débarquer pour une petite semaine, histoire de prendre quelques vacances en sa compagnie. Malheureusement, ces plans furent annulé assez rapidement. « -oh super ! Merci beaucoup, vraiment. » petit à petit ses économies partaient en fumée, et pouvoir visiter le Guatemala sans trop se ruiner lui retirait une épine du pieds.
Il lui avait donné le contact de sa tante, et à la date prévue, elle avait retrouvé une femme souriante à l’aéroport, qui brandissait une pancarte avec son prénom dessus. Vic eut droit à une étreinte chaleureuse, puis à une montagne de question. Elle avait répondu à chacune d’elle appréciant la générosité et la bonté de cette femme qui voulait bien accueillir une parfaite étrangère chez elle. La famille de Jacob la reçue comme si elle était une princesse. Simplement mais si généreusement. La chambre était petite mais parfaite. Le repas du soir copieux et délicieux. Sans compter qu’ils lui avaient préparé une sorte de petit journal de bord avec tout ce qu’elle devait voir. En allant se coucher, elle envoya un message à Jacob : ta famille est merveilleuse. Encore merci. J’espère que de ton côté ça va. Bonne nuit. Bisous.
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Manhattan Redlish
Mer 11 Oct - 20:25
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Si pour Victoria, l’opinion de ses parents n’avait aucune espèce d’importance quant à l’affection qu’elle lui portait, il en était différemment pour le lieutenant. Une certaine distance s’était créée en raison de sa relation avec l’homme qu’elle aimait et qui ne faisait pas l’unanimité auprès des siens, et maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, Jacob ne souhaitait pas être l’objet d’une nouvelle discorde entre eux. L’amitié de la jeune femme lui était sacrée, et il ne voulait pas que son erreur de parcours puisse la mettre en péril d’une manière ou d’une autre. Toutefois, il resta complètement interdit à ce qu’elle ajouta, surprit par la comparaison qu’elle fit entre Roberto et lui. Il lui rendit son sourire sans réelle conviction, encore perturbé par cette analogie. Il n’était pas comme lui… Cela signifiait beaucoup. Le temps faisait son œuvre, ce voyage également, et elle prenait conscience que l’homme dont elle était tombée amoureuse n’était peut-être pas celui qu’espérait ses parents pour elle, pour son avenir. Il resta silencieux, ne trouvant aucune réponse pertinente à formuler sur l’instant. Il n’avait pas eu le temps non plus d’y réfléchir davantage durant les jours qui suivirent, bien plus préoccupé par l’absence de nouvelles de Victoria qui se justifia à sa manière. Il lui demanda de l’épargner des détails, et il s’excusa ensuite en sentant que sa remarque pour le moins paternaliste la dérangea. Bien sûr qu’elle avait appelé ses parents pour les rassurer. C’était une évidence… Il pencha ensuite la tête sur le côté, tout en soufflant un « Ok ! C’est mérité, j’ai compris » tout en levant les mains, et se mit à rire doucement tout en relevant son regard sur elle « C’était prévu, pour tout t’avouer ».
Finalement, il avait pris ce billet pour Rio de Janeiro, juste avant d’annuler son vol au dernier moment en raison d’une enquête pour le moins prenante. Ses nuits s’étaient raccourcie, il avait grise mine à la suite de la fatigue accumulée et à l’inquiétude d’entendre son portable sonner une nouvelle fois pour annoncer une nouvelle overdose dans les rues de Miami. Ce qui lui permettait de garder la tête hors de l’eau, c’étaient ses appels réguliers avec Victoria dont il avait parlé à sa famille du Guatemala, prête à l’accueillir le temps de son séjour. Il avait vanté les qualités de cette dernière, et avait souri à son remerciement « Je t’avais dis que je pourrais t’aider si besoin ». Et il était heureux qu’elle puisse découvrir sa ville natale qui portait le même nom que le pays, en finalité. Il lui avait communiqué les coordonnées de sa tante, qui se faisait une joie d’accueillir l’amie de son neveu.
Un sourire étira les lèvres du lieutenant en lisant le message de la jolie brune, et releva son regard au-dessus de lui « Le décollage est imminent. Veuillez attacher votre ceinture… ». Il éteignit son portable le temps du décollage, et lorsqu’il put, lui envoya un message : Je suis content qu’elle te plaise. Dors bien Victoria. Et glissa le petit appareil dans la poche de son blaser, et se pencha pour observer la vue du hublot. Le vol dura quelques heures, et arriva aux aurores au Guatemala, capitale du Guatemala, et prit un taxi jusqu’à la maison de sa tante. Il accrocha sa paire de lunette à son t-shirt d’une main, alors que l’autre tenait le sac de voyage, et finit par frapper à la porte. Un sourire lorsqu’il vit Greta, sa tante venir lui ouvrir « Jacob ! Mon neveu ! Que je suis heureuse de te voir ! » rétorqua-t-elle dans sa langue natale « Moi aussi ! » et la serra dans ses bras, avant d’être convié à entrer « Chut, ton amie dors encore » et lui prépara un café tout en lui demandant « Que fais-tu ici ? Tu ne travailles plus dans la police ? » « Si, si. Mais je suis venu lui faire une surprise » « C’est une très gentille fille » « Oui. Je te l’avais dit » et la remercia, portant sa tasse de café à ses lèvres « Tout le monde dors ? » « Francesco est déjà au travail, et je dois aller réveiller Dino, il va bientôt avoir école ». Il acquiesça, la serra de nouveau dans ses bras, la remerciant et profita de son café jusqu'au réveil de la jeune femme.
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Charly
Jeu 12 Oct - 17:41
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Vic était partie en voyage pour se retrouver. Pour être seule face à elle-même, mais lorsqu’elle rencontra la tente de Jacob, elle dû se rendre à l’évidence que cette bonne humeur et cette gentillesse venant d’une autre personne, lui manquait. Le contact humain aussi. Pas facile d’être une étrangère. De ne connaitre personne. Même si elle avait les appels réguliers de ses proches et surtout de Jacob, se retrouver dans cette maison chaleureuse lui fit du bien. Elle apprécia de pouvoir parler, de tout de rien, d’apprendre à connaitre de nouvelles personnes. La tante de Jacob lui rappelait beaucoup sa mère. Vic réalisa qu’elle lui manquait. Alors forcément, lorsqu’elle se coucha dans cette petite chambre qui avait été mise à sa disposition, rien que pour elle, elle était heureuse, mais avait le cœur légèrement lourd. Un dernier message à Jacob pour lui dire à nouveau merci, et elle s’était endormie d’un sommeil lourd.
Au petit matin, elle réalisa qu’elle avait réellement dormi paisiblement. Ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Elle avait pris son téléphone, sourit en voyant le message de Jacob. Puis elle avait prit le temps de prendre une douche et de s’habillée avant de rejoindre le reste de la maisonnée. Elle croisa son hôtesse, lui adressa un large sourire, lui confiant qu’elle avait vraiment bien dormi. La remerciant encore une fois pour son accueil. « -il y a du café dans la cuisine ma belle, je t’en prie, fait comme si tu étais chez toi. » un sourire un peu gênée, puis un hochement de tête en soufflant un : « -d’accord. » Elle rejoignit la cuisine et ouvrit de grands yeux en voyant l’homme qui se tenait là. Vic cligna des yeux, comme pour sortir d’un rêve. Puis elle se pinça les lèvres en souriant. « -qu’est ce que tu… » mais elle ne termina pas sa phrase et se précipita vers Jacob pour passer ses bras autour de son cou et le serrer contre elle. La jeune femme avait presque les larmes aux yeux. En reculant légèrement elle le détailla du regard en demandant enfin : « -qu’est ce que tu fais là ? » c’était une si belle surprise. Elle avait été tellement déçue qu’il ait dû annuler son vol pour Rio quelques semaines plus tôt. Vic recula d’un pas, son sourire illuminant son visage. « -je suis tellement contente de te voir. » elle avait presque du mal à réaliser. « -pourquoi tu m’as rien dit ? » demanda-t-elle alors même si à l’évidence c’était pour l’effet de surprise.