J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Sa relation avec Victoria attisait la curiosité de leurs proches, faisait émerger des théories sur leur futur. Jacob ne souhaitait pas être poussé dans les bras de la jeune femme, et il savait qu’il en était de même pour elle. Ils avaient bien trop souffert par amour, ou plutôt par la perte de leur amour. Ils devaient laisser du temps au temps pour qu’il puisse faire son œuvre, pour qu’ils puissent accepter la disparition de l’être aimé, des plaies ouvertes qu’elle avait créé. Ils resteront marqués à jamais par cette perte, et en ce qui concernait Jacob, il n’était pas certain de vouloir offrir son cœur à une autre femme à ce jour. C’était pour cela qu’il tenait tout particulièrement à sa relation avec Victoria. Elle le comprenait et n’aspirait pas à plus de sa part. Elle aussi était accablée par la douleur de la perte de l’être aimé, et ne laisserait pas entrer un autre homme dans sa vie aujourd’hui, ni même demain. La jeune femme était sa lumière au bout du tunnel, son phare dans l’obscurité, afin qu’il ne perde pas pieds, qu’il ne sombre pas, et il en était de même pour elle. Et c’était cela que le lieutenant voulait faire comprendre à Greta. Oui, il aimait la jolie brune de l’autre côté de la porte, mais ce n’était pas le même amour destiné à sa moitié. C’était un sentiment différent, mais tout aussi sain et fort. Sa tante le comprit et la conversation se clôtura lorsque Victoria ouvra la porte de la chambre, prête à s’aventurer dans les rues de Guatemala, la capitale du pays du même nom « Parfait ».
Une fois sortie de la maison, Jacob déposa ses lunettes de soleil sur le nez et glissa ses mains dans les poches de son jean tout en observant les alentours. La voix de la jeune femme lui fit tourner la tête en sa direction « Oui, nous avons trois semaines pour découvrir les restaurants du coin ». Après tout, ils n’étaient pas pressés par le temps. Pour une fois, ils en avaient. Un hochement de tête, et un petit rire timide résonna dans la rue « Je ne voulais pas te laisser seule trop longtemps » finit-il par avouer. Un nouvel hochement de tête « Je te propose qu’on se perde dans les rues, et qu’on voit où nos pas nous mène ». Jacob n’avait pas peur de se perdre, il avait pratiquement grandi entre ici et Miami. Il avait arpenté ces rues inlassablement avec ses amis. « Oui, ça me convient ». Il continua d’observer les alentours, de respirer l’air chaud du Guatemala. C’était agréable d’être libre de son temps, sans obligation, sans contrainte. Seulement profiter.
« Pendant ton absence, j’ai précisé à ma tante que nous étions qu’amis… Et pourquoi nous le sommes » et ajouta « Je suis désolé de son sous-entendu. C’est seulement que ma mère a fait des sous-entendus à notre encontre lorsqu’elle l’a appelé hier soir… ». Il fixa un instant la jolie brune marchant à ses côtés « Je vais me montrer moins proche, ça devrait faire taire les commérages ». Moins de gestes à son encontre, moins de proximité. Peu à peu, ils finiraient tous par comprendre. Il posa sa main contre sa bouche alors qu’il bailla et souffla un « Je crois que j’ai besoin d’une bonne nuit de sommeil » et précisa « Tu vois cet immeuble. C’est là que ma mère a grandi avant de venir aux Etats-Unis » et désigna l’épicerie en-dessous « Mes grands-parents tenaient ce magasin jusqu’à leur décès. Ça a été repris par le fils d’un ami à eux, ou un truc du genre ». Ils marchèrent encore quelques rues et tomba sur l’une d’elle bondée de monde « La rue instagrammable » rétorqua-t-il avec amusement « Suis-moi » et glissa sa main dans la sienne, se frayant un chemin dans la foule jusqu’à parvenir à en sortir « On respire mieux ».
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Dim 15 Oct - 21:20
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -donc tu restes les trois semaines. » chantonna Victoria avec un immense sourire. « -on va prendre du temps rien que tous les deux, mais je ne veux pas que ta tante pense qu’elle n’est qu’un logement. En plus ils sont adorables et ça fait du bien de se sentir entouré. » oui, vraiment, c’était ce qui ressortait de sa venue ici. La solitude faisait du bien, mais être choyée par d’autres était également très agréable. Et puis elle avait toujours aimé rencontrer de nouvelles personnes, s’intéresser à leur vie. Elle avait d’ailleurs réalisé qu’elle le faisait bien moins lorsqu’elle était avec Roberto. Sans doute parce que oui, elle avait un peu honte de devoir parler du passé de son conjoint, qu’évoquer la prison mettait mal à l’aise les autres et posait automatiquement une sorte de distance. Aujourd’hui, il n’y avait plus qu’elle. C’était différent. Il y avait une forme de liberté qu’elle n’avait pas eut depuis très longtemps. C’était plaisant et douloureux à la fois. « -donc tu avais dans l’idée de venir ici avec moi dès le départ ? » demanda Vic en l’entendant. « -ça me va. » elle suivait son guide.
« -non mais le pire c’est qu’elle n’en a pas fait. De sous-entendu. » renchérit Vic. « -c’est moi qui est comprit de travers. Parce qu’à chaque fois que les gens croient que… Mais ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait dire. » une légère grimace. « -comme tu veux. Mais en finalité, on s’en fou. Nous sommes deux adultes et on sais ce qu’on est l’un pour l’autre. Ce qu’on veut aussi. » un haussement d’épaules. Ils connaissaient la partie douloureuse du passé de l’un et de l’autre. Ils savaient qu’il n’ y avait pas de place pour ce genre de sentiments pour l’instant, et sans doute pour encore un bon moment. « -ah tu vois que tu aurai dû dormir plus ! » renchérit Vic en le pointant du doigt. « -on est pas obligé de se balader toute la journée tu sais. Il fait chaud et tu es encore bien fatiguée. Les vacances c’est fait aussi pour ne rien faire ! » elle tenait à ça ! A ce qu’il prenne le temps de recharger ses batteries. C’était important.
Elle regarda ensuite l’immeuble : « -ils sont arrivés quand ? » demanda la jeune femme en se montrant curieuse. Dans le fond ça n’avait pas d’importance, mais ça faisait partie de l’histoire de Jacob. Lorsqu’ils débouchèrent sur une rue pleine de monde, Vic s’immobilisa. Elle avait du mal quand il y avait trop de monde. Alors elle apprécia que Jacob lui demande de la suivre, s’accrochant à sa main qui avait saisit la sienne. Une fois le bain de foule terminée, elle sourit : « -je suis d’accord… je ne sais pas pourquoi je me sens… comme oppressée dans ce genre de lieu bondé. Pourtant, avant ça ne me posait pas problème… » heureusement il n’y avait pas lâché sa main. Ce fut elle qui lui rendit d’ailleurs pour remettre ses lunettes sur les yeux, et glisser ses cheveux derrière son oreille. « -je trouve ça bien que ta mère n’est pas perdue le lien avec ta tante. Malgré la distance je veux dire. » ce n’était pas facile.
Ils s’étaient baladés durant quelques heures, et puis la chaleur et la fatigue avait eut raison d’eux. Ils étaient rentrés pour se reposer. Vic avait laissé Jacob prendre une douche en premier, puis elle avait prit sa place. Elle était réapparue dans la chambre silencieusement, au cas où il s’était endormi. Un sourire en voyant que ce n’était pas le cas. Sans un mot, elle se sécha les cheveux à l’aide d’une serviette, avant de les attacher. Ils finiraient par sécher tout seul. Puis elle vint prendre place de son côté du lit. « -pas trop épuisé ? » demanda-t-elle en penchant la tête vers lui. « -tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu avais eu droit à trois semaines de vacances… »
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Dim 15 Oct - 21:54
Jacob Reyes
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En prenant l’avion durant la nuit, Jacob ne connaissait pas la durée de son séjour au Guatemala, mais face à l’enthousiasme de la jolie brune, il décida qu’il passerait toute la durée de ses vacances à ses côtés. Elle semblait réellement heureuse d’entendre qu’il serait présent durant les trois prochaines semaines, alors il resterait. Il ne put s’empêcher de sourire face à son enthousiasme sincère « Oui, oui. Je reste trois semaines ». Ainsi, ils auraient le temps de profiter des trésors locaux sans empressement, d’apprendre également à se connaître qu’au travers d’un téléphone, comme ils le faisaient depuis quelques semaines. Le lieutenant fut touché d’entendre la jeune femme se soucier ainsi de son oncle et de sa tante. Elle voulait qu’ils sachent qu’ils n’étaient pas qu’un logement pour elle, et elle appréciait leur compagnie. Ce fut donc un sourire tendre qui vint étirer les lèvres du latino « C’est ce que je souhaite aussi ». Une fois encore, ils étaient sur la même longueur d’ondes. Jacob souhaitait passer du temps notamment avec ses proches qu’il n’avait pas vu depuis deux ans maintenant. Il posa son regard sur la jeune femme « C’était dans mes projets. Il me fallait seulement le temps pour traverser le continent ». Mais oui, le trentenaire avait plus d’une fois envisagé de venir la rejoindre sur un coup de tête. Pas qu’il se souciait de son bien-être, mais davantage parce qu’ils se manquaient mutuellement. Il le comprenait aujourd’hui alors qu’il était à ses côtés. Elle lui avait manqué, et les visio ne pouvaient pas pallier la proximité physique.
Alors qu’ils arpentaient les rues de Guatemala, Jacob évoqua leur réaction face au sous-entendu de Greta, qui n’en était finalement pas un. Il finit par rire face au constat de Victoria. En effet, elle n’en avait fait aucun, mais ses mots avaient laissé une trop grande marge d’interprétation « Vous êtes mignons tous les deux… Pour moi, ça n’a pas un million de signification » releva-t-il tout de même « J’ai compris de travers également » renchérit-il « Je pense que nous sommes trop conditionnés par nos familles qui aimeraient nous voir ensemble ». Ce qui n’arrivera pas. Ils étaient amis et bien trop abimés pour espérer faire entrer une autre personne dans leur vie. Il finit par hocher de la tête face aux paroles de Victoria « J’aime notre relation telle qu’elle est. Tu es importante pour moi, et je n’ai pas envie que ça change ». Jacob finit par bailler à gorge déployé, cachant sa bouche de sa main, et souffla un « Je sais ». Oui, il était épuisé et manquait de sommeil « Ne t’inquiète pas pour moi, d’accord. On peut se promener autant de temps qu’on veut, je dormirais mieux ce soir ». Il voulait la rassurer, il n’allait pas s’effondrer de fatigue à même le sol.
Encore quelques pas et le lieutenant marqua un arrêt pour lui montrer un immeuble et un magasin qui étaient liés à son histoire personnelle « Quand ma sœur avait trois ans, peu de temps après le décès de mes grands-parents ». Lui, était né sur le territoire américain, mais il savait également d’où il venait et de la chance qu’il avait d’avoir pu échapper aux gangs, à la criminalité et à la pauvreté de son pays d’origine. Ils reprirent leurs marches jusqu’à une rue bondée de monde, et glissa sa main aussitôt dans celle de Victoria, se frayant un chemin parmi la foule jusqu’à la fin et se retourna en direction de la jeune femme « C’est depuis… » sans prononcer le nom de Roberto. Il laissa la jolie brune lui lâcher la main qu’il glissa dans la poche de son jean « Je pense que ma mère aurait aimé continuer à vivre ici… Elle a été une seconde mère pour ma tante Greta, elle l’a presque élevée » alors que les deux femmes avaient pratiquement une vingtaine d’année de différence.
Ils continuèrent de marcher dans les rues de Guatemala encore quelques heures, puis finirent par rentrer à la maison de sa tante. Jacob prit une douche en premier et rejoignit le lit, serrant son oreiller tout contre sa tête. Les paupières closes, il finit par les rouvrir en entendant la porte s’ouvrir et sourit à l’attention de Victoria qui le rejoignit sous les draps « Si, complètement » alors qu’il referma les yeux quelques secondes. Il croisa ensuite les prunelles de la jolie brune « Tu es obstinée, tu le sais ? ». IL se tourna sur le côté, son coude sur l’oreiller et sa tête posée dans la paume de sa main, légèrement surélevé par rapport à Victoria « Les stups m’ont proposé le poste. Ils m’ont laissé trois semaines pour me reposer et réfléchir à leur proposition. Si j’accepte, je partirais sur une mission aussitôt revenu à Miami… Une infiltration de trois mois a minima… ». Il savait que la nouvelle ne serait pas au goût de la jeune femme. Il finit par reposer sa tête contre l’oreiller, son bras sous sa joue, face au visage de Victoria « Je sais ce que tu penses de tout ça… Et crois-moi, je le prends aussi en considération ».
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Lun 16 Oct - 18:26
Victoria Ruiz
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Pas la peine de renchérir, il restait trois semaines et le sourire qu’affichait Vic en disait long sur son état de penser. Elle était heureuse. Vraiment. Heureuse qu’il soit là, qu’il puisse prendre du temps pour se poser un peu, se reposer aussi. Prendre du temps également ensemble, pour vivre ce petit morceau d’aventure que leur offrait ces vacances. Ils allaient pouvoir apprendre à mieux se connaitre, autrement que par écran interposé. Ils étaient en accord sur leur façon de voir ce séjour dans la famille de Jacob. C’était parfait. Et Vic était convaincu que ça allait bien se dérouler.
Lorsque Jacob reprit les mots de sa tante, Victoria grimaça. « -ouais… tu as raison. J’ai pas sur réagit en fait… » cette phrase laissait place à peu de chose finalement. « -elle a joué sur le mot en fait… » ajouta la jeune femme en plissant les yeux, comme si elle menait une enquête. « -ils veulent notre bonheur, c’est certain… mais ça va finir par devenir lourd je crois… » elle ne voulait surtout pas que ça interfère dans leur relation actuelle. « -pareil ! » s’emballa Victoria avant d’ajouter : « -on change rien, ils vont finir par comprendre. Ta tante a compris visiblement. » en tout cas en apparence. « -ils le font tous exprès pour voir nos réactions et si ça va changer quelque chose. » il fallait seulement qu’ils évitent de tomber dans les pièges, l’un comme l’autre. Ou alors qu’ils se montrent plus ferme sur tout ça. Même si Vic n’avait pas la moindre envie de se fâcher avec sa mère pour si peu. « -je m’inquiète si je veux. Mais d’accord. » il était assez grand pour savoir où était ses limites après tout.
« -ça n’a pas dû être facile pour eux de débarquer comme ça, surtout avec une enfant en bas âge… » l’intégration n’était pas forcement évidente. « -je trouve ça bien aussi qu’ils aient pu te transmettre enfin vous transmettre cette identité culturelle. Dans ma famille elle est importante. Et c’est en partie ce qui fait d’eux une famille en or. Solidaire, généreux mais parfois borné aussi il faut le reconnaitre. » des traits de caractères dont elle avait hérité. Un léger mouvement de recule pour la jeune femme lorsqu’ils furent face à une rue bondée. Mais Jacob lui saisit la main et la guida pour traverser. « -ouais… » souffla la jeune femme en baissant les yeux. « -me demande pas pourquoi, j’en sais rien… » c’était la stricte vérité. Et elle n’avait pas non plus prit le temps d’analyser cela. Ce n’était pas vraiment sa priorité. « -je comprends. Après les conditions de vie sont bien différentes. Tu ne serais peut-être pas devenu médecin ou flic… » en choisissant de partir, ils avaient offert de meilleur avenir à leurs enfants. C’était certain.
Une fois de retour et douchée, elle vint prendre place sur le lit, juste à côté de Jacob. Elle allongea ses jambes et posa sa tête sur l’oreiller avant de sourire. « -ça ira mieux demain. » après une bonne nuit de sommeil, il serait en bien meilleure forme. « -pourquoi tu dis ça ? » demanda Vic. « -t’es pas obligé de me répondre tu sais, et laisser encore le suspens pendant trois jours ! » c’était une simple question. « -mais j’imagine que la réponse va pas me plaire vu que tu ne veux pas la donner. » elle tourna la visage vers le sien, attendant de voir s’il allait se décider ou non. Mais elle baissa peu à peu le regard, assimilant les informations. Normal qu’il ait gardé le secret jusqu’à présent. « -non… non… tu… » elle se redressa pour changer de position, croisant ses jambes en tailleur. « -tu n’as pas à prendre mon avis en considération Jacob. C’est de ta carrière dont il s’agit. Donc c’est ta décision, ton choix. Je veux pas être un frein à ça. Surtout pas ! » après tout elle n’était pas grand-chose. « -tu me diras seulement ce que tu as décidé, histoire que je ne m’inquiète pas d’un silence radio ensuite. » elle savait mentir, elle lui avait dit. Mais pour le coup, elle avait bien du mal à assimiler les choses. Peut-être parce que cela tapait en plein dans une blessure non cicatrisé d’abandon. Cela fit naitre cette idée qu’elle comptait trop sur lui. Qu’elle s’accrochait sans doute trop à cette amitié naissante et qu’en réalité, elle était seule face à son vécue, face à sa tristesse et qu’elle devait faire son deuil seule. Même si il n'était pas une bouée de sauvetage. Il était devenu un ami, quelqu'un qui compte vraiment. Ce n'était pas seulement parce qu'il avait été présent. Il y avait plus que ça.
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Lun 16 Oct - 19:14
Jacob Reyes
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Sa tante avait beau le contredire, les mots qu’elle avait prononcé ne laissait qu’une maigre marge d’interprétation. Ils avaient tenté de se raisonner, prétextant le poids des sous-entendus de leurs proches, mais il n’en était rien. En prononçant de nouveau les mots de cette dernière, ils constatèrent l’un comme l’autre que le sous-entendu était bel et bien présent. Comme le confirma Victoria, elle n’avait pas surréagit. Elle laissait sous-entendre qu’ils étaient liés par davantage qu’une amitié. Elle s’était laissée endoctriner par sa propre sœur, au détriment du lieutenant et de la jolie brune « Elle est maline ! » finit-il par rétorquer en éprouvant cette sensation d’avoir été bernée par sa tante. Jacob tourna la tête en direction de la jeune femme qui craignait d’être lassé par le comportement de leurs familles respectives « Il suffit seulement de faire une mise au point ». Qui était nécessaire aux yeux du trentenaire. Il tenait réellement et sincèrement à la femme à ses côtés, mais pas de la manière dont tout le monde l’envisageait. Il voulait maintenir cette amitié qui était arrivée soudainement, brusquement dans leur vie, mais également au moment le plus opportun qui soit, afin qu’aucun d’eux deux ne sombre. Un petit sourire étira les lèvres de l’officier de police face à l’entrain de la jeune femme « Je pense, oui. Pour le moment ». Il préférait rester sur ses gardes. Ce n’était peut-être qu’un écran de fumée pour le satisfaire, alors qu’intérieurement, elle nourrissait les mêmes aspirations que leurs proches. « Tu as peur que ça change nos sentiments ? » osa-t-il demander, intrigué par les paroles de Victoria. Il finit par émettre un petit rire « J’irais dormir en rentrant. Ça te conviens ? ».
Au détour d’une rue, Jacob fit découvrir un pan de sa vie à la jeune femme et acquiesça aux mots de cette dernière « Dans un pays dont il ne connaissait même pas la langue, mais ils ont réussi ». Ses parents leur avaient permis d’avoir un bel avenir, d’intégrer l’Université, de pratiquer de beaux métiers en adéquation avec leurs centres d’intérêt. Ils reprirent leur marche jusqu’à la rue bondée qu’ils traversèrent main dans la main. Arrivée au bout de cette avenue, il reporta son attention sur Victoria et souffla un « Certaines peurs ne s’expliquent pas. Ce n’est rien. Regarde, on a réussi à franchir cette foule sans mal tous les deux » et lui adressa un sourire rassurant avant d’acquiescer « Oui. Parfois des sacrifices sont nécessaires pour une vie meilleure ». Il en était conscient. Il avait pleinement conscience et remercier ses parents silencieusement pour ce sacrifice qu’ils avaient fait afin de leur offrir une vie différente.
Au retour à la maison de sa tante, Jacob prit une nouvelle douche et se glissa sous les draps, enlaçant un moment son oreiller jusqu’à l’arrivée de la jeune femme qui se montra curieuse « Parce que tu m’as posé la question un peu plus tôt dans la journée et que j’espérais que tu finirais par l’oublier » rétorqua-t-il avec douceur. Il l’observa sans mot dire quelques secondes et finit par faire un signe négatif de la tête. Non, la raison n’allait pas lui plaire. C’était une évidence. Il finit par avouer que ce lapse de temps lui avait été octroyé pour qu’il puisse réfléchir à la proposition des stups sur le poste qu’ils lui offrait. Toutefois, il prenait en considération que Victoria n’était pas enthousiaste à cette pensée. Il le comprit davantage en la voyant se redresser. Il prit appui sur son coude, observant son épaule de là où il était. Il hocha lentement de la tête, n’était pas particulièrement convaincu du discours antinomique de celui qu’elle lui avait tenu quelques semaines auparavant. Jacob finit par se redresser à son tour, et passa son bras autour des épaules, l’attirant à lui, son menton posé sur sa chevelure brune « Tu m’as dis que tu n’aimais pas cette proposition la dernière fois… » murmura-t-il et ajouta « Tu es mon amie et ton avis compte pour moi, même si tu n’aimes pas cette idée… ». Il savait également que s’il venait à périr en exercice, elle ne s’en remettrait peut-être pas, que ça serait la perte de trop après Roberto. « Je te promets de ne pas faire ce choix uniquement pour toi. C’est pour ça que j’ai trois semaines » et se recula légèrement « Tu n’es pas un frein, d’accord. Et puis, ma décision n’est pas encore prise de toute manière ».
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Lun 16 Oct - 21:27
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« -mais oui ! Totalement ! » ajouta Vic en souriant. C’était exactement ça ! Greta avait finement joué son rôle. Et ils s’étaient fait avoir en beauté. « -je croyais que tu avais déjà fait le mise au point avec ta mère non ? Si c’est le cas, ça n’a pas vraiment fonctionné. » elle ne voulait pas se retrouver prisonnière de tout ça. Et surtout que ça change quoi que se soit entre eux. Si cela devait arriver, cela se ferait naturellement, pas parce qu’on les avait poussé l’un vers l’autre. « -je ne veux pas que ça nous éloigne. » répondit la jeune femme en regardant Jacob. Elle osa ajouter avec franchise et sincérité : « -je ne suis pas folle tu sais… je suis consciente que tu es le genre d’homme qui peut me plaire. Seulement… » elle se pinça les lèvres tout en regardant ses pieds quelques secondes : « -seulement mon cœur est un champ de ruines et je ne suis pas prête à ça pour le moment. Toi non plus d’ailleurs… » elle ne doutait pas de ce qu’elle venait d’avancer. Oui, Jacob avait bien des atouts pour lui, mais pour l’instant, elle devait se reconstruire. Tomber amoureuse de quelqu’un d’autre était prématuré. « -je crois que… je crois que si ça arrivait, je le vivrais assez mal… j’aurais la sensation de le trahir ou d’être comme infidèle. Ce qui est peut-être stupide bien sur… mais… enfin voilà quoi… » elle ne savait pas trop quoi dire d’autre. Elle en avait peut-être déjà trop dit d’ailleurs.
Un hochement de tête au sujet du repos de Jacob, et elle le suivit pour le début de la visite. Elle aima découvrir les lieux à travers son passé. « -ça parait dingue quand même… c’était un pari osé et ils ont réussi. Je suis admirative. Vraiment. » un léger moment de stress et d’appréhension suivit alors qu’ils devaient affronter la foule. Heureusement, il avait saisit sa main. Un sourire doux alors qu’il tentait de la déculpabilisé et de se montrer compréhensif. S’il n’avait pas été là, elle aurait contournée ou fait demi-tour. « -ça fait prendre conscience de notre chance… » souffla la jeune femme. Elle n’était pas née dans une famille pleine d’argent, mais pleine d’amour. Et c’était bien mieux. Même si ça n’avait pas été rose tous les jours.
« -oublier ? » elle haussa les sourcils. Il ne la connaissait pas encore assez. Elle n’avait pas forcement voulu abordé un sujet merdique. Seulement savoir d’où sortaient ces vacances qui n’étaient pas prévues à la base. Rien de plus. Cependant, la révélation qui suivit ne lui plu pas vraiment. Elle tenta de faire bonne figure, mais clairement, elle n’avait pas envie qu’il accepte cette proposition. Elle le laissa la rapprocher de lui. « -je n’ai pas dit qu’elle me plaisait plus aujourd’hui. Seulement que tu es maitre de ta décision. » non, elle n’avait pas envie de se faire du souci pour lui, ni de subir un silence prolongé. Parce que ça faisait écho à la disparition de Roberto, parce qu’elle avait besoin de cette amitié naissante. Besoin de lui, de sa présence, de sa voix rassurante. Elle leva les yeux vers Jacob. « -oui mais l’idée te tente non ? » s’il prenait le temps d’y penser, c’était bien qu’il envisageait possiblement de dire oui. Sinon, il aurait déjà refusé.
Ils furent interrompu. On venait de frapper à la porte. Vic se redressa et Dino passa le bout de son nez. Il voulait savoir si quelqu’un pouvait l’aider pour ses devoirs et ensuite faire un jeu. « -j’arrive. » souffla Vic en espagnol. « -toi tu te reposes. » ordonna la jeune femme en pointant Jacob du doigt. Elle s’extirpa du lit et quitta la pièce pour aller donner un cours de math. Heureusement que ce n’était pas très compliqué. Elle n’avait jamais vraiment aimé ça. Lorsque se fut chose faite, Dino lui demanda s’il voulait l’aider à avancer sur son puzzle. La jeune femme l’accompagna dans sa chambre et s’installa avec l’enfant afin de se mettre au travail, tout en discutant de la journée d’école.
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Lun 16 Oct - 22:05
Jacob Reyes
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Jacob pencha la tête sur le côté alors que la jeune femme n’était pas vraiment certaine qu’il ait fait une mise au point sur leur relation avec ses proches, lui signifiant ainsi que sa remarque était inepte. Il était peut-être fatigué, mais sa mémoire ne lui faisait pas défaut pour autant, et il se souvenait pertinemment d’avoir répété à maintes reprises qu’ils n’étaient que des amis. Toutefois, il avait bien compris qu’il n’était pas parvenu à convaincre pleinement sa mère qui espérait toujours que son fils rencontre l’amour, comme si c’était le dernier maillon de la chaine pour le rendre pleinement heureux. « Oui, bien sûr que j’ai fais une mise au point avec ma mère ! Je me suis presque tué à la tâche, et elle n’a rien voulu entendre ! ». Un entêtement héréditaire dont avait hérité ses deux sœurs qui se plaisaient à accompagner leur mère dans ses théories saugrenue sur sa relation avec Victoria. Il posa son regard sur la jeune femme qui émit ses craintes, et souffla alors un « Eh ! Vic’, ça ne nous éloignera pas. Tu m’entends ?! ». Jacob comptait sur la lassitude de ses proches sur le sujet, mais rien ne le pousserait à s’éloigner de la jolie brune dont l’amitié était réellement importante à ses yeux. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à une telle révélation par la suite, et resta interdit quelques secondes, à seulement la fixer. Le lieutenant finit par se saisir du bras de Victoria tout en stoppant sa marche, et cela, afin qu’elle lui fasse face un instant « Ce n’est pas stupide, arrête de dévaloriser ce que tu éprouves. C’est normal, tu as perdu l’homme que tu aimais… » et se pencha dans l’espoir de croiser son regard « Je n’ai pas envie de tomber amoureux, et si je veux être réellement sincère avec toi, j’espère que tu parviendras à trouver mieux que moi. Tu le mérites » rétorqua-t-il tout en souriant avec douceur à l’attention de la jeune femme, puis reprit sa marche à ses côtés « Et je suis conscient que tu peux être le genre de femme qui pourrait me plaire également » finit-il par ajouter en observant les alentours « Mais je reste convaincu que tu mérites mieux qu’un type brisé », et lui donna un coup d’épaule en renchérissant sur un ton taquin « Même si tu me trouves beau ».
« Je pense que si ça n’avait pas fonctionné, ils seraient revenus ici et auraient fait de leur mieux pour qu’on s’en sorte tout de même » avoua-t-il en observant l’immeuble dans lequel sa mère avait grandi, puis reprit le chemin, jusqu’à leur retour à la maison de sa tante. Jacob avait fini par abdiquer face à l’accablante fatigue qu’il éprouvait et se glissa sous les draps du lit qu’il allait partager avec Victoria durant le séjour. Elle ne mit pas longtemps avant de revenir sur les raisons qui l’avait poussé à prendre ces trois semaines de vacances, et se mit à rire de bon cœur « Ok ! Ok ! Je vois ! ». Son rire s’estompa bien vite finalement lorsqu’il dut se justifier sur ce qui l’avait poussé à prendre ces trois semaines au Guatemala. Il réfléchissait à son avenir professionnel, et plus précisément à la proposition que les stups avaient formulés à son encontre. Jacob la rapprocha de lui, la serrant contre son torse « Je ne suis pas certain de parvenir à prendre la décision seul » finit-il par souffler et se recula légèrement, croisant les prunelles de la jolie latine « Je crois que… J’ai besoin de me sentir utile et vivant… De tourner la page… ». Mais il savait que la décision serait difficile à prendre, et que ce temps que son capitaine lui avait octroyé allait être nécessaire.
Ils finirent par être interrompus par la visite inopinée de son petit cousin de huit ans qui était rentré de l’école. Il laissa Victoria s’éloigner de lui et poussa un soupir alors que la jolie brune quittait le lit pour rejoindre l’enfant. Il fixa quelques secondes la porte de la chambre, et finit par se laisser retomber dans les draps, se pinçant l’arête du nez tout en fixant le plafond. Sans vraiment s’en rendre compte, il s’endormit et ne se réveilla qu’à la tombée de la nuit, alors qu’une voix masculine se fit entendre. Son oncle était semblablement rentré de sa journée de travail. Jacob se frotta les yeux et finit par s’extirper des draps, enfilant rapidement un jean et sortit de la chambre, serrant son oncle dans les draps « Je suis content de te voir ici ! Tu as une sale tête ! » « Je viens de me réveiller » « Je vois ça ». Jacob se frotta les yeux tout en s’avançant jusqu’à Victoria, lui adressant un sourire « Je sors quelques minutes » et récupéra un paquet de cigarette dans son sac à dos laissé dans la pièce principale, sortant dans l’entrée pour en fumer une à la fraiche.
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Charly
Mar 17 Oct - 21:21
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -tu dis ça, alors que y’a cinq secondes tu viens de que tu allais prendre la distance physique. » répliqua Victoria. Bien sur que si ça continuait, ça allait finir par impacter leur relation. Parce que ça deviendrait lourd. Parce que ça devenait lassant de devoir justifier leur amitié. Elle lui exposa ensuite sa façon de voir les choses. Oui, sa mère avait raison, tout comme celle de Jacob. Peut-être qu’ils seraient plutôt bien assorti, peut-être qu’entre eux ça pouvait donner autre chose. Seulement elle n’était pas du tout prête à vivre ça. Avec lui, ou n’importe quel autre homme d’ailleurs. Parce que la mort de Roberto était encore trop récente, parce qu’elle souffrait toujours autant de son absence. « -et après ça, c’est moi qui me dévalorise… » marmonna la jeune femme avant de le regarder. « -ne t’y mets pas. Je ne veux personne d’autre. Peut-être qu’un jour je dirais l’inverse, mais actuellement, c’est hors sujet. Impossible. » ça faisait trop mal. Elle était certaine de très mal vivre d’éprouver un jour ce genre de sentiments à nouveau. Elle avait besoin de temps. Il faudrait beaucoup de temps. Parce qu’elle avait été éperdument amoureuse de Roberto. Elle sourit à son coup d’épaule. « -je suis brisée pas aveugle. » bien sur qu’il était beau.
« -ce sont des parents. Généralement c’est ce qui arrive quand on a des enfants. On fait de son mieux pour eux. » en tout cas, l’exemple des parents de Jacob était inspirant. Si elle avait été mère, elle aurait fait en sorte de donner le meilleur à ses enfants. Chose qui n’arriverait pas. La vie en avait décidé autrement. Aujourd’hui, elle savait que cette fausse couche avait été une bonne chose. Elle n’aurait pas été capable de soulever des montagnes pour ce bébé, alors que Roberto était mort. Elle tenait à peine debout toute seule, alors avec un enfant sur les bras…
Lorsque Jacob lui annonça enfin pourquoi il avait obtenu ces congés, Vic s’était redressée, et avait changé son discours. « -quand on en a parlé la dernière fois, j’ai été égoïste. Mais il s’agit de ta carrière, de ton avenir alors… » elle remonta ses épaules devant l’évidence. « -tu vas devoir le faire seul. » elle n’avait pas son mot à dire. Et elle ne voulait pas qu’un jour il regrette son choix parce qu’elle était parvenue à le dissuader. Il était flic. Il était un bon flic. Alors il serrait sans doute d’une aide précieuse pour les stups. Si on lui avait proposé le poste, c’était pour des raisons précises. Il avait le profil pour, les compétences également. « -tu penses pouvoir le faire en restant dans la police ? » demanda la jeune femme. Même si il changeait de département, il gardait son arme, il y aurait toujours du danger, et la mort. Sauf qu’en plus de ça, il serait seul et isolé.
La conversation prit fin alors que Dino demandait de l’aide pour ses devoirs. Vic se porta volontaire et ordonna à Jacob de prendre du repos. Elle prit plaisir à jouer à nouveau ce rôle de grande sœur. Le rire du petit garçon lui fit du bien. Elle aima la conversation légère et ce retour en enfance. Lorsque Jacob lui signifia qu’il sortait quelques minutes, elle hocha la tête. Mais elle ne résista pas longtemps. Vic demanda à Dino de poursuivre sans elle quelques minutes. Puis elle rejoignit le lieutenant. « -tu fumes depuis quand ? » demanda la jeune femme en collant son épaule contre le montant de la porte. Elle récupéra le paquet dans la poche arrière de Jacob et en prit une également. Elle l’alluma en silence, et tira une première bouffée. C’était occasionnel chez elle. Rare même. « -ça faisait une éternité que je n’avais pas passé du temps à faire un puzzle. » elle prit une nouvelle bouffée. « -c’est assez reposant… »
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Mar 17 Oct - 21:44
Jacob Reyes
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Jacob détourna le regard tout en poussant un soupir, puis se passa une main lasse sur le bas du visage tout en reportant son attention sur Victoria « Ce n’est pas parce que je serais plus distant physiquement, que notre relation en sera changée… ». Il ne voulait plus que leur comportement puisse conduire à des suppositions ou des théories saugrenues sur l’avenir de leur relation. La jeune femme venait de perdre l’homme qui s’apprêtait à devenir son époux, et il avait perdu la femme dont il avait commencé à tomber amoureux, le menant tout droit au divorce avec son épouse. Aucun d’eux n’était prêt à aimer à nouveau, et ce, peu importe si dans une autre vie, ils n’auraient eu aucun mal à se séduire mutuellement. Mais dans cette existence-là, Jacob espérait qu’elle trouverait mieux qu’un homme infidèle et brisé comme il pouvait l’être aujourd’hui. Il ignora volontairement la remarque de la jeune femme. Il ne se dévalorisait pas, il portait uniquement un regard pragmatique sur sa propre personne. « Je… » et poussa un soupir tout en posant ses mains à hauteur de sa ceinture « Je ne m’y mets pas Vic’… Seulement, un jour tu seras prête à aimer de nouveau, et j’espère que tu trouveras un gentil garçon qui saura te faire sourire à nouveau ». Le trentenaire finit par pencher la tête en lui souriant avec douceur « Je pense que tu n’auras mal à les faire succomber ». Elle était jolie et intelligente, elle saurait séduire l’élu de son cœur sans mal. Il émit un petit rire tout en reprenant leur marche « Oh ! Je prends note ! » rétorqua-t-il sur un ton taquin. Ils finirent par tomber face à l’ancien immeuble de sa mère, et évoqua son histoire, uniquement pour l’anecdote. Jacob tourna la tête en direction de Victoria, la fixant un instant sans mot dire, et finit par acquiescer en reportant son attention sur ledit bâtiment « Ils y sont parvenus ».
La conversation fut moins plaisante lorsqu’ils se retrouvèrent l’un et l’autre dans la chambre à coucher. Jacob avait fini par étreindre la jeune femme après lui avoir avoué les raisons de sa venue au Guatemala, et plus précisément ces trois semaines de congés qu’il venait de prendre. Il avait une décision à prendre, et il savait que selon le choix qu’il ferait, ça impacterait implicitement sa relation avec la jolie brune blottie dans ses bras. Il finit par reculer légèrement, et resta sans mot dire face aux paroles prononcées par Victoria. Il allait devoir faire ce choix seul. Il en avait conscience. Il connaissait le point de vue de Victoria face à cette nouvelle carrière qui s’offrait à lui, c’était dorénavant de son ressort de savoir s’il le prenait en considération ou non… Toutefois, il avait besoin de tourner la page, de se sentir vivant, comme il le confia à la jeune femme « J’ai envisagé de redevenir chirurgien… Seulement, ça ne serait pas pour maintenant, et si j’avais perdu la main après tout ce temps… J’ai fais ce choix parce que j’avais des croyances, je voulais changer les choses et… » rien n’avait changé en finalité « Tu comprends pourquoi j’ai besoin de temps pour réfléchir » finit-il par souffler avec un sourire, avant qu’ils ne soient interrompus par Dino.
Le lieutenant avait fini par sombrer dans les bras de Morphée durant quelques heures, n’ouvrant les yeux qu’en fin de journée, alors que la pénombre avait enveloppé la ville. Jacob avait brièvement échangé avec son oncle qui était rentré de sa journée de labeur, puis avait fait signe à la jeune femme qu’il était réveillé. Il s’était ensuite saisit de son paquet de cigarette, de son briquet, avait franchi la première porte, et la seconde en métal qui servait de garde-fou, puis avait pris appui contre le mur coloré de cette maison, cigarette aux lèvres. Il tira une ou deux taffes en solitaire avant d’être rejoint par Victoria « Depuis quelques années. J’ai arrêté le temps de mon mariage, Sharon déteste ça. J’ai repris le jour où Mia… » et tira sur sa cigarette « On en fumait une de temps en temps, quand la journée avait été trop difficile. On l’a partageait tous les deux, sur le trottoir du commissariat », et se mit à sourire tristement à ce sourire, avant de froncer les sourcils en sentant les doigts de la jolie brune se glisser dans la poche de son jean « Je te retourne la question ». Il se mit ensuite à sourire avec tendresse quand elle évoqua les quelques heures passées avec l’enfant « Oui. Ce gamin est agréable » et ajouta « Ecoute, pour tout à l’heure… Je vais prendre la décision seul. Je n’avais pas à faire peser ce choix sur tes épaules, d’une manière ou d’une autre… ». Et posa sa tête contre le mur « Tu n’as pas intérêt à prendre toute la couverture cette nuit » et se mit à rire.
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Mer 18 Oct - 19:22
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -on est déjà tout le temps en distance physique. Je m’étais dit que ça c’était cool pour une fois qu’on soit ensemble et qu’on puisse être proche. Mais ok… » affaire classée. Elle avait eu envie de retrouver cette proximité qui avait vu le jour peu à peu. Jacob avait été l’épaule sur laquelle Vic avait pleuré. Il avait été les bras réconfortant, la main caressante dans le dos pour faire disparaitre les pleures… Elle avait aimé pouvoir le serrer dans ses bras lorsqu’elle l’avait vu dans la cuisine. Elle avait aussi aimé ce baiser dans ses cheveux tout à l’heure. Pour eux, il n’y avait rien de déplacé. Pour le reste du monde, cela cachait des sentiments visiblement. Jacob avait fait son choix, très bien, ils seraient plus distant. Vic avait sans doute été un peu tranchante. Mais c’était souvent le cas. Surtout lorsqu’elle n’était pas en accord avec les décisions. Jacob en rajouta une couche lorsqu’il insinua qu’elle trouverait un jour, à nouveau quelqu’un pour refaire sa vie. Quelqu’un de mieux que lieu. « -tu sais quoi, le jour où ça arrivera, tu sera sans doute le premier au courant. Donc tu me diras en toute sincérité si c’est un gentil ou un mieux que toi. » elle ne pourrait pas faire pire que Roberto… cette idée lui passa la tête, et son sourire s’envola et elle porta ses doigts à ses lèvres. « -si tu le dis… » avait elle répondu avec un léger sourire, avant de rire : « -ba j’y peux rien si tu te balades à moitié à poil quand on s’appelle. » appuya la jeune femme, heureuse que la conversation prenne cette tournure.
Celle qu’ils eurent dans la petite chambre qu’ils partageaient ne fut pas des plus plaisante. Vic fit de son mieux pour éviter d’influencer Jacob. Si elle avait son mot à dire : un grand non ! Hors de question ! Pas les stups ! « -si tu décides de reprendre la médecine, il te faudra sans doute une petite mise à niveau. » c’était logique. Elle le couva du regard avec douceur. « -je sais… mais peut-être qu’il existe d’autres métiers capables de combler cette envie de faire bouger les choses. » c’était une hypothèse. Mais peut-être qu’il pouvait envisager autre chose que la chirurgie ou la police. Un hochement de tête. Oui, elle comprenait. Et elle lui laisserait ce temps. Comme là tout de suite, alors que Dino avait besoin de quelqu’un pour l’aider.
Vic apprécia ce retour en arrière, jouer les grandes sœurs et plonger dans cet univers d’enfant simple et sans douleur. Elle aimait entendre son rire innocent, et chercher où allait les pièces du puzzle. La jolie brune décida de rejoindre Jacob qui fumait une cigarette. Elle sourit avec tendresse lorsqu’il lui expliqua pourquoi il avait reprit la clope. Elle se permit d’en prendre une, juste pour avoir une raison de rester ici, avec lui. « -je fume pas. » avait-elle répondu en posant ses fesses sur la petite marche devant le jardin. « -c’est occasionnel. » ajouta-t-elle. « -en soirée, ou quand l’occasion se présente. » elle évoqua Dino et le moment reposant qu’elle avait passé avec lui. Un sourire pour Jacob avant de détourner les yeux. « -non attends… » souffla Vic. « -je… je pense que c’est important que tu prennes la décision seul. J’ai pas été franche. Je suis terrifiée à l’idée que tu acceptes. » elle regarda le bout de la cigarette. « -je sais qu’il peut t’arriver tout et rien même en dehors du boulot… mais… » elle remonta ses épaules et soupira : « -je veux pas te perdre aussi… » c’était trop tôt là. Forcement elle ne voyait que le pire, que le négatif. « -mais je veux aussi que tu prennes ta décision pour toi. Parce que tu as besoin aussi d’avancer, et que je veux pas qu’un jour tu m’en veuilles et me dise qu’à cause de moi tu as loupé une opportunité de carrière. » elle tira une grande bouffée, avant de faire tomber la cendre dans le cendrier.