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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 19 Oct - 21:28

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Jacob ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte, et la referma aussitôt. Il n’avait pas envisagé une seconde à rester silencieux et à seulement profiter de leur proximité. Il finit donc par avouer « Je n’y avais pas pensé ». Au moins cela avait permis à Victoria de se moquer gentiment de lui, comme elle l’aimait tant. « Oui, ça aussi ! » rétorqua-t-il par la suite avec entrain, mais toujours à voix basse pour ne pas déranger les autres résidents de la maison, et se mit à hocher de la tête en riant presque « Tu n’as pas idée à quel point ! » mentit-il. Non, il n’était pas anxieux à l’idée de sentir les pieds froids de Victoria contre les siens. « Eh bien tu es le genre de femme qui doit aimer avoir raison, tout simplement » et haussa les épaules comme si c’était l’évidence même, alors que son rire trahissait l’état d’esprit taquin du lieutenant. « Alors je te le redis : Tu as raison ! ». Celui-ci était uniquement prononcé pour faire plaisir à la jolie brune allongée face à lui avant qu’elle ne lui rappelle à son bon souvenir qu’il avait évoqué un restaurant en tête-à-tête. Le lieutenant fut agréablement surprit de constater que la jeune femme n’avait pas oublié son invitation à dîner, et se promis silencieusement de programmer cette soirée rien que tous les deux avant leur escapade dans la nature au cours de laquelle il allait apprendre à camper. Ce qu’il n’avait jamais fait, contrairement à la jolie brune dont il était curieux de connaître son ressenti après cette première expérience. Sa question semblait l’avoir interpellé, et à sa justification, Jacob ne put s’empêcher de rire de bon cœur alors qu’il se trouvait à des années lumières de faire ce rapprochement « Tu es épuisée je pense ! » et laissa son rire s’estomper doucement avant de rétorquer « Tu as vraiment des types qui t’ont sorti ça un jour ? ». Oui, il était curieux de savoir maintenant.

La jeune femme n’en oublia pas pour autant de lui répondre, et sa réponse pour le moins limitée interpella cette dernière « Non, mais je connais le principe. Les questions sont rarement discrètes et accès tout public. Ça n’a pas dû être agréable » constata-t-il avec douceur. En ce qui le concernait, il avait été un enfant peureux et discret jusqu’à la moitié de son adolescence. Une confidence qui laissa la jolie brune pour le moins perplexe, et il en comprit les fondements quand elle justifia sa pensée. Un médecin devenu flic. Pour un enfant peureux, c’était pour le moins surprenant. Jacob ne s’en offusqua pas. En réalité, ça le faisait sourire qu’elle pense ainsi, et qu’il soit parvenu à la surprendre avec cette révélation banale « Tu demanderas à mes parents comment j’étais lorsque tu feras leur connaissance, tu verras » et renchérit « J’avais peur du noir et je ne pouvais pas dormir autre part que dans mon lit, avec ma peluche, que je dois toujours avoir dans ma penderie, chez moi, et une veilleuse. J’avais peur des insectes, et même de l’herbe jusqu’à mes quatre ans. Puis mon père m’a forcé à affronter mes peurs, je me suis mis également au sport, et je me suis endurcit ». Il ajouta « Je viens de briser le mythe du flic protecteur et viril là ! » avant de se mettre à rire. Ce qui faisait que pour monter une tente, il ne serait pas le plus à même à relever cette mission « On partage un lit à deux, je pense qu’on peut parvenir à partager une tente minuscule deux nuits ». Simple constat.

Cela faisait bien longtemps que Jacob ne s’était pas retrouvé face à une femme au petit matin, souriante et heureuse d’ouvrir les yeux au levé du jour comme l’étais la jolie brune aujourd’hui. Il fronça les sourcils alors qu’elle lui sortait des arguments qui contredisaient les siens « C’est toujours mieux que ma tête de bon matin, pas coiffé, ou encore rasé ! » finit-il par rétorquer avant de la chatouiller pour la faire rire aux éclats. Il finit par se laisser tomber sur le lit à ses côtés, lui faisant face. Les rires s’estompèrent, les sourires disparurent alors que Victoria évoqua le manque qu’elle éprouvait face à ses matins à deux. Il lui proposa alors de la réveiller ainsi chaque matin alors que sa main caressait sa joue. Il la retira dans une caresse alors qu’elle apprécia sa proposition. Il ne souriait pas pour autant, la laissant simplement se confier sur l’homme qu’elle avait perdu. « C’est parce que tu obliges ton cerveau à s’en souvenir… C’est un peu comme chercher un document, et ne jamais parvenir à mettre la main dessus, jusqu’au jour où tu cesses de le chercher et que tu le retrouves dans le tiroir de ton bureau. C’est un peu pareil pour les souvenirs… ». En tout cas, c’était son raisonnement. Il déposa sa main sur sa joue, et finit par l’attirer à lui, la serrant dans ses bras « Tu ne pourris rien du tout Victoria… Ne dit pas ça » et déposa un baiser sur son front « Il savait que tu l’aimais, il voulait faire de toi sa femme pour la vie. Peu importe les disputes, les éclats de voix, ça n’enlèvent rien à l’amour que deux personnes peuvent se porter lorsque c’est authentique et sincère… », et se recula légèrement pour entrevoir son visage « Ne t’en veux pas pour cette dernière journée, rappelle-toi de vos matins amoureux, de vos moments de complicité, parce que c’est ce qui lui rend le plus hommage ».

Charly
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Ven 20 Oct - 18:56

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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« -le genre de femme ? » interrogea Vic. « -j’aime pas vraiment cette phrase… » marmonna la jeune femme pour elle-même. « -mais merci. » vu qu’il soulignait à nouveau le fait qu’elle ait raison justement. Et puis elle bloqua sur les mot qu’employa Jacob et se retrouva à justifier son petit bug. « -oui… » souffla la jeune femme en cachant quelques secondes son visage contre l’épaule du flic, riant nerveusement. « -oui… je suis pas sortie qu’avec des lumières ou des gentleman… » rétorqua Victoria. « -t’as jamais demandé à une nana si c’était bien ou si elle avait aimé ? » ou là ils rentraient dans des sujets assez particulier. « -tu sais quoi, réponds pas. » elle n’était pas toute à fait prête à parler de sexe avec lui. Pas là, allongé l’un contre l’autre.

Elle revint sur le camping et l’expérience vécu dans son enfance. « -pas vraiment non, surtout que je faisais pas partie du club des populaires. Je sais même pas pourquoi j’avais accepté d’aller à ce truc d’ailleurs en y repensant… » elle médita la chose en fixant le plafond. « -je crois que c’est à partir de là que je me suis dis que ça servait de savoir mentir de temps à autre… » un sourire en coin, elle jeta un regard à Jacob, avant de se pincer les lèvres. Il se confia sur son enfance et Vic eut bien du mal à la croire. Lui, peureux ? Comment un gamin peureux pouvait il choisir de devenir flic ? « -oh ba oui, je me vois bien poser ce genre de question à ta mère ! » s’amusa la jeune femme avant de l’écouter. « -quoi ?! Non pourquoi tu dis ça ! Je trouve ça trop chou. Et en soit je crois que n’importe quel gamin à ce genre de peur. Bon pas sur que tout le monde conserve son doudou chéri… » encore une fois, ça faisait du bien de pouvoir parler ainsi, rire aussi facilement. « -et qui t’as dit que je te trouvais viril d’abord ? » autant de foutre de lui à nouveau. « -sincèrement j’adore ta sensibilité. Je trouve ça… je sais pas plus vivant… plutôt que de jouer les durs tout le temps comme la plus part des hommes. » elle ajouta cependant : « -le prends pas mal hein, c’est pas du tout défavorisant ou je ne sais quoi. Et oui je te trouve viril. Parce que je suis sur que la question trotte dans ta tête. » elle posa sa tempe sur l’épaules de Jacob, alors qu’ils évoquaient leur compétences en camping. Ça allait leur faire du bien. « -ouais ba on va surement finir coller l’un à l’autre. Avec les bruits de la jungle… » ouais le camping était peut-être pas la meilleure de option… à réfléchir…

Le réveil fut sur le même ton joyeux. Et Vic adora commencer la journée en riant. « -mais t’es bien pas rasé, j’aime bien moi. » elle ébouriffa de nouveau les cheveux de Jacob : « -tout comme tes cheveux en pétard ! » elle ne devait pas être bien plus présentable. Et puis… comme une vague qui vient tout recouvrir, le chagrin l’envahit de nouveau alors que les souvenirs remontaient à la surface. « -c’est un collègue neurologue qui t’as expliqué ça ? » demanda la jolie brune en s’en voulant d’avoir assombrit l’ambiance. Elle détourna les yeux lorsqu’il caressa sa joue, mais elle le laissa la blottir contre lui. Ça avait été plus fort quelle. C’était arrivé d’un coup sans prévenir. Et ça l’avait assombrit du dedans. Ce qu’il ajouta lui fit se morde les lèvres. Elle sentit sa gorge se serrer à l’évocation du mariage. Puis elle ferma les yeux pour éviter de pleurer. Puis elle regarda à nouveau Jacob : « -et ce sont aussi ceux qui me font le plus mal… » parce qu’ils sonnaient comme des plus jamais… pour l’instant, elle avait encore du mal à sourire à la pensées de souvenirs, même heureux. C’était encore trop tôt… Elle renifla et marmonna un : « -je suis désolée… » oui, elle l’était. « -je… je vais aller prendre une douche… » marmonna Vic qui avait besoin d’être un peu seul. « -je te rejoins pour déjeuner… » elle n’en avait pas pour très longtemps.


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 20 Oct - 19:49

Jacob Reyes
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Jacob n’était pas uniquement maladroit avec la nourriture, il pouvait également l’être avec les mots. Il avait senti que ses mots l’avait blessé, et s’en voulu tout aussi tôt en rétorquant « Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que tu étais une femme avec un caractère imposant, et qui devait sûrement apprécier avoir raison, mais je me trompe peut-être… » et poussa un soupir « Ne m’écoute pas. Parfois je suis maladroit et un peu idiot ». Elle s’en rendrait compte par elle-même. Un peu comme ce soir. Au lieu de poursuivre sur cette pente savonneuse, le lieutenant s’intéressa à cette première nuit qu’elle avait passé dans le jardin d’une amie, sans envisager une seconde qu’elle pourrait interprété sa question de la sorte. Cela amusa le trentenaire qui ne s’en cacha pas, et sans se départir de son sourire, l’interrogea sur savoir si elle avait déjà rencontre ce genre d’homme qui interrogeait sa partenaire à l’issue de leurs ébats. Sûrement une manière comme une autre de flatter leur égo. Un peu comme lorsque les femmes simulaient pour que les ébats s’écourtent au plus vite et qu’elle puisse poursuivre la liste des courses ou le livre sur le coin de la table de chevet. « C’est ce que je constate » rétorqua-t-il donc avec amusement, puis s’apprêta à répondre à la question, mais elle lui demanda de s’abstenir, ce qui le fit rire un peu plus « Pourquoi ça ? » et ajouta « Pour te répondre, non. Je n’ai jamais demandé. Je pense que si on est un peu attentif à sa partenaire, on le sait ». Lorsqu’il faisait encore l’amour à sa femme, il n’avait pas besoin de lui demander si elle avait aimé. Il s’en rendait compte par lui-même lorsqu’il avait été mauvais, lorsqu’il avait été le seul à prendre du plaisir parce qu’il avait été trop rapide à venir, ou encore lorsqu’elle avait aimé. Son jugement avait sûrement été faussé avec ses premières aventures, entre les simulations et les paroles rassurantes alors qu’en réalité, il avait été le seul à apprécier.

Mais Jacob ne comptait pas exposer davantage son point de vue sur les hommes qui osaient poser une telle question à leur partenaire après s’être envoyé en l’air. Ils devaient pertinemment se douter que peu se montrer sincère en la matière, pour des questions d’égo masculin. Mais bref. Il se concentra davantage sur l’anecdote que lui livra la jolie brune sur cette soirée entre filles « Comme sur la première fois, le premier baiser, et tout ce qui va avec ? » osa-t-il demander. Puis ce fut à son tour de se livrer sur l’enfant peureux qu’il avait été avant de devenir flic. Ses parents n’auront aucun mal à confirmer ses dires « Elle le fera par elle-même de toute manière » en lui montrant l’album de photos de famille au cours d’un dîner. Il haussa les sourcils alors que Victoria trouva cela adorable, et se mit à rire « Il est dans un piteux état pour tout t’avouer », mais il ne parvenait pas à s’en détacher. Cette image devait impacter celle de l’homme viril qu’elle se faisait peut-être de lui en raison de son choix de carrière professionnel. Enfin, elle mit rapidement fin en sa théorie en sous-entendant qu’elle n’avait jamais pensé cela. Cela le fit rire doucement alors qu’elle lui confia qu’elle appréciait sa sensibilité « C’est sûrement le fait d’avoir grandi avec deux sœurs qui m’a rendu plus sensible ». Il n’avait jamais vu l’intérêt de se battre, de jouer des mécaniques pour impressionner les filles. Il se mit de nouveau à rire doucement « Oui, j’avoue que ça m’a trotté dans la tête ». Mais il appréciait la manière dont Victoria le percevait. « Oui, sûrement ! » finit-il par confirmer alors qu’ils n’allaient être en rien rassuré dans cette jungle.

Le réveil se fut dans les rires et les taquineries. Jacob aimait ce genre de matin et se passa une main sur ses joues mal rasées « Je vais arrêter de me raser alors tous les jours » et leva les yeux vers ses cheveux « En ce qui concerne les cheveux, j’ai horreur de les avoir en bataille comme ça, donc désolé, mais je vais les coiffer tout à l’heure » répliqua-t-il avec amusement. Mais ce moment de quiétude laissa place à une atmosphère différente alors que Victoria fut frappé par le chagrin en repensant à ces matins partagés avec l’homme qu’elle aimait. Il se mit à sourire avec douceur « Non. J’en ai fait le constat par moi-même » souffla-t-il et caressa sa joue avant de l’attirer à lui, la serrant dans ses bras. Jacob n’aimait pas lorsqu’elle était ainsi, il se sentait impuissant vis-à-vis de la peine qu’elle éprouvait. Il murmura un « Je sais… » et la laissa se reculer de son étreinte « Ne le sois pas » et finit par ôter ses bras d’autour de sa silhouette, la laissant quitter le lit alors qu’il murmura son prénom. Il observa la porte quelques secondes, et se décida à se lever pour préparer le petit-déjeuner dans le calme encore omniprésent de la maison. C’était le week-end pour tout le monde qui en profitait pour rattraper les heures de sommeil perdue de la semaine. Il releva son regard sur Victoria qui entra dans la cuisine, alors qu’il apportait les verres de jus d’orange sur la table. Il déposa un baiser sur sa tempe en chemin « Tu te sens mieux ? » et ajouta « Installe-toi ».


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« -imposant ?! » il comptait s’enfoncer longtemps comme ça. Elle jouait les offusquée mais elle se foutait surtout de lui. « -tout le monde apprécie d’avoir raison Jacob. Et je n’ai pas un caractère imposant, j’ai du caractère. C’est différent. » elle lui sourit : « -mais prends pas l’habitude de me dire que j’ai raison juste pour me faire plaisir. Surtout quand c’est pas le cas. Je sais aussi me remettre en question et avouer quand j’ai tors. » enfin… elle faisait au mieux. « -dis pas ça. » elle leva les yeux vers lui : « -les gens disent assez du mal. Pas la peine de le faire pour toi-même. » souffla Vic. « -et tu es loin d’être tout ça. » oh que oui, ça elle en était certaine. « -roh ba ça va, on a tous des erreurs de parcours dans notre tableau de chasse non ? » ironisa Victoria. « -attends tu as eu d’autres femmes dans ta vie avant ta femme ? Ton ex-femme… » c’était possible après tout. « -parce que ! » une réponse sans en être une. Elle l’écouta et sourit. Normal que son ex-femme ait été jalouse… le mec était adorable, prévenant, sensible, et en plus il assurait au pieds et était capable de se remettre en question… surtout là-dessus. Wahou ! Mais il sortait d’où sérieusement ?

« -ouais ce genre de question intime auxquelles tu n’as pas du tout envie de répondre. Surtout qu’à quinze ans… franchement les mecs ça m’intéressait pas du tout. » elle avait d’autres passetemps à l’époque de que faire les yeux doux. « -oh et il faudra que j’ai l’air surprise du coup ? » demanda Vic alors qu’il semblait déjà avoir prévu un rendez vous découverte familiale, sans l’en avoir informé. « -je me doute oui qu’il n’est plus tout jeune… » c’était mignon, vraiment. Elle décida de lui confié qu’elle aimait cette partie sensible de sa personnalité. C’était nouveau. Différent des autres hommes qu’elle connaissait. Roberto n’était pas du tout dans ce genre-là. Peut-être un peu à l’ancienne, comme si c’était à lui de tout gérer pour sa princesse. Elle n’avait jamais aimé ça.

« -ba après tu vas plus passer les aéroports si tu laisses trop pousser… » une barbe de quelques jours, elle aimait bien. Enfin ce n’était pas choquant en soi. « -j’aime bien aussi quand tu es coiffé. » avait elle ajouté avec un sourire complice. Une vague de chagrin envahit soudainement Victoria, et elle lutta pour ne pas pleurer. Pour faire bonne figure. Plus il la prenait dans ses bras, plus c’était compliqué de ne pas pleurer. Bien sur qu’il savait. Il était également passé par là. Même si la relation qu’il avait avec Mia n’était pas tout à fait comparable à celle qu’elle avait avec Roberto, cela ne changeait en rien la douleur et le chagrin. La belle brune décida de se détacher, elle avait besoin d’un moment seule. Et se fut sous la douche qu’elle laissa ses larmes couler. Lorsque cela se produisait, elle avait la sensation de n’avoir pas avancer d’un centimètre.

Habillée, les cheveux encore humide, elle gagna la cuisine. « -ça va… » souffla la jeune femme en prenant une tartine, encore debout. « -on prends le café dehors ? » demanda-t-elle en tournant la tête vers Jacob. « -merci pour… pour tout ça… » il n’était pas obligé de tout préparer. « -et pour le reste… » encore un merci. Encore une fois il lui dirait surement qu’elle n’avait pas à le remercier. Mais pourtant, son aide était si précieuse. Sa tasse de café entre les mains, ainsi qu’une tartine dans la bouche, elle gagna la terrasse. Le soleil brillait déjà fort dans le ciel.

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Ven 20 Oct - 21:54

Jacob Reyes
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Jacob ouvrit la bouche sans qu’aucun son ne s’en extirpe, puis la referma, avant de bafouiller un « Oui, je veux dire que tu as du caractère… Et… Je suis désolé. Je n’aurais pas dû dire ça ». Il avait parfois d’une pelle pour creuser son trou tout seul, un peu comme en cet instant, alors qu’il avait la sensation d’avoir commis un impair dans le choix de ses mots. Un sourire mal à l’aise étira ses lèvres alors que Victoria le reprit sur la manière de décrire sa personnalité « Oui… Tu as du caractère. C’était ce que je voulais dire », mais à sa manière, maladroitement. Il émit un petit rire discret et souffla un « Ait confiance en moi, je suis gentil, mais pas jusqu’à te dire que tu as raison… sans raison ». Il était gentil, mais pas soumis pour autant. Il n’irait pas lui donner raison alors qu’elle avait tort. Il saurait s’affirmer lorsque ça se produirait. Néanmoins, il s’en voulu de s’être montré aussi maladroit, et lui demanda de ne pas prendre en considération ses propos. Il fronça légèrement les sourcils lorsque Victoria le reprit sur l’emploi de ces termes, et se mit à sourire avec douceur, soufflant un « D’accord… » tout juste inaudible. Le trentenaire se montra davantage loquace concernant la question qu’avait pu lui poser certains hommes après leurs ébats « Je n’ai pas dit le contraire ! » répliqua-t-il en levant sa main libre en l’air, puis la reposant sur les draps, avant de se plier au jeu à son tour. Il n’avait jamais posé la question. Il partait du principe que c’était un moment de partage et qu’il devait se montrer attentif à sa partenaire, même si parfois son jugement n’était infaillible et qu’il avait pensé être à la hauteur alors qu’il n’en était rien. Ce qui surprit toutefois Victoria, c’était le fait qu’il avait connu d’autres femmes avant celle qui était devenue à ce jour son ex-femme. Cela l’amusa et le fit même rire « Oui, bien sûr ! Je ne l’ai pas rencontré à 16 ans. J’ai connu d’autres femmes entre temps. J’ai eu des relations d’un soir, d’autres de quelques mois, puis après je me suis marié », puis ajouta à son argument pertinent « Ce n’est pas une réponse ça ! » répliqua-t-il à sa réponse qui n’en était pas une.

Lorsqu’ils évoquèrent ce jeu auquel avait joué les amies de la jeune femme face à lui, Jacob ne fut guère étonné de l’indiscrétion des questions posées, se doutant qu’à quinze ans, elle avait d’autres centres d’intérêts que les garçons « Oui, tu avais sûrement d’autres centres d’intérêts que les garçons… C’est dommage que votre soirée ait pris une telle tournure ». Finalement, de ne jamais avoir fait de soirée pyjama avec ses amis avait du bon en entendant le retour d’expérience de Victoria. Parce que oui, il n’était pas le garçon populaire, mais plutôt l’enfant peureux, réservé et timide. Il se mit à sourire à la question de la jolie brune « Euh… Je n’en sais rien moi. Tu verras le jour où tu les rencontreras ». Elle ferait peut-être leur connaissance en passant à son appartement ou en faisant ses courses. Mais maintenant, elle savait qu’il avait toujours son doudou à proximité dans sa chambre, et qu’il ne correspondait à l’image viril des latinos, comme avait pu être son fiancé, par exemple. Il n’aimait pas particulièrement les conflits physiques, et ne voyait pas l’intérêt de faire un concours de celui qui avait la plus grande pour dominer les autres hommes. Mais c’était sûrement dû au fait qu’il avait grandi entouré d’une présence féminine, et qu’il n’avait jamais apprécié que ses sœurs côtoient ce genre de type.

Ce fut un rire franc qui résonna dans la pièce « Je parlais de laisser juste une petite barbe naissante comme aujourd’hui ». Il ne comptait pas se laissait pousser une barbe abondant et négligée. Il laissait ça aux autres. Un sourire étira ensuite ses lèvres alors qu’elle lui confia aimer le voir coiffer également « Je sais, tu me trouves beau ». Mais ce moment de légèreté ne dura qu’un temps et se retrouva à la serrer dans ses bras pour tenter d’apaiser sa peine. Un bref moment avant que Victoria ne quitte ses bras et la chambre pour s’isoler sous la douche. Il respecta son choix et se leva pour préparer le petit-déjeuner pour toute la famille en silence. À son retour, il déposa un baiser sur sa tempe en s’assurant qu’elle allait bien. Un sourire alors que sa réponse était peu convaincante « Oui, si tu le veux » et se saisit d’une tartine entre ses dents, le jus d’orange dans une main et son café dans l’autre, la rejoignant sur la terrasse « Tu n’as pas à me remercier, tu sais… » et prit place sur l’une des chaises « C’est normal, tu sais, que tu le pleures encore. Tu as le droit de le faire devant moi, je ne vais pas te juger parce qu’il te manque… On est amis » et prit une gorgée de café avant de reposer sa tasse sur la table « On ira se promener ensuite. Ça te fera le plus grand bien ».



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« -non c’est rien je te taquine Jacob, c’est bon. » encore une fois, ils avaient la preuve qu’ils devaient prendre le temps de s’apprivoiser et mieux se connaitre. Elle n’était pas vexée, elle ne faisait pas la gueule. Elle le charriait tout simplement et s’amusait beaucoup de le voir s’enfoncer. « -j’ai confiance en toi… » avait elle répondu en le regardant droit dans les yeux. Et pas seulement pour lui dire qu’elle avait tort. Il était l’homme qui lui avait sauver deux fois là vie. Celui à qui elle s’était raccrochée pour éviter de sauter de plusieurs mètre du haut un parking. Alors oui, elle avait confiance en lui. Alors savoir ils se mirent à parler de sexe. Enfin de relation sexuelle. Tout ça parce qu’elle avait bloqué sur les paroles de Jacob. Vic l’écouta lui répondre et lui parler des femmes qui étaient passées dans sa vie avant Sharron. Shanon ? Elle avait du mal à se souvenir du prénom de l’ex femme. Mais elle n’osa surtout pas demander. Il pourrait croire qu’elle n’écoutait pas, ou n’était pas attentive à lui. Ce n’était pas le cas. « -mais quoi ?! Je trouvais ça un peu étrange de se mettre à parler de ça, là allongé dans le même lit, c’est tout. Voilà t’es content ? » elle termina sa phrase en riant, sourire aux lèvres.

« -à l’époque je passais beaucoup de temps au skate par cet à peindre des murs… » elle adorait l’art de rue, et elle était plutôt douée. Elle avait commencé par des petits graffitis, et puis elle s’était améliorée… ça faisait tellement longtemps qu’elle n’y avait pas pensé. « -c’était gênant mais c’était pas non plus insurmontable. Il y a bien pire dans une vie d’ado. » genre la tâche aux fesses durant une période de règles… « -en soit j’ai pas de trop mauvais souvenir de ma scolarité. Même si je n’ai pas fait de grandes études. On était un bon groupe, on se marrait bien. » qu’est ce qu’ils étaient tous devenu aujourd’hui ? Elle repensa à son meilleur ami de l’époque. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pensé à lui non plus. Et voilà que Jacob avouait avoir été un petit garçon peureux, accroché à son doudou. Un petit garçon qu’on avait forcé à s’endurcir afin de faire de lui un homme. A en juger par l’homme qu’elle avait à côté d’elle, ça avait plutôt bien marché. Parce qu’il était devenu courageux, tout en gardant cette part de sensibilité rassurante et attachante. « -c’est drôle ça me fait presque stresser d’avance. » avoua Victoria. Mais elle le rassura sur le fait que malgré cette confidence, elle le trouvait viril. Même si le mot en soit ne lui avait jamais vraiment plu. Jacob avait cette sorte d’aura protectrice et rassurante. Elle n’était sans doute pas la seule à l’avoir remarqué. Mais elle était la seule à vraiment en bénéficier actuellement.

Rires joyeux au réveil, suivit pourtant d’un vague à l’âme horrible qui la força à s’isoler, coupant court à ce moment pourtant si agréablement partagé. Lorsqu’elle fut prête, autant physiquement que mentalement, elle rejoignit la cuisine. Elle ferma les paupières quand il embrassa sa tempe, puis proposa de déjeuner dehors. Un peu à l’arrache, pas vraiment organisé, elle se retrouva assise sur cette petite marche, son café entre les jambes, Jacob en face, les fesses sur une chaise. « -je sais tout ça Jacob… » souffla Victoria. « -quand ça monte comme ça… c’est… c’est tellement douloureux. » pourquoi est ce qu’elle précisait. Il le savait. Il le vivait aussi. « -d’accord… » avait elle répondu en hochant la tête. Puis elle avait fixé son café quelques minutes, avant de sourire en coin et de dire : « -tu sais… il t’aurai détesté. » un nouveau sourire : « -enfin, je ne suis pas certaine qu’on aurai noué cette amitié s’il n’était pas… » non, elle ne parvenait toujours pas à le dire. « -il n’aimait pas vraiment me voir discuter avec d’autres hommes. » enfin, elle n’aurait jamais eu cette proximité physique avec Jacob si la vie n’avait pas joué à la conne.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 21 Oct - 12:31

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Un « Oh ! » s’échappa de la bouche du lieutenant au moment où Victoria lui avoua qu’elle le charriait. Elle n’était en rien vexé de sa maladresse « On doit encore s’accorder ». Parce qu’il ne parvenait pas encore à discerner les traits d’humour de la jolie brune. Mais ce n’était qu’une question de temps. Ces trois semaines allaient les rapprocher et ils avaient ainsi le temps nécessaire pour apprendre à se connaître mutuellement. Ce qui était certain, c’était que Victoria se sentait bien avec lui, en confiance, et il en eut la confirmation à voix haute. Il compris à son regard qu’elle ne parlait pas uniquement du sujet abordé. Un doux sourire étira alors les lèvres du lieutenant sans mot dire. Il se sentait touché par cette confiance qu’elle éprouvait à son encontre, et qui était réciproque, sinon il ne se serait pas confié sur sa vie sexuelle, même s’il n’entrait pas dans les détails. Il lui confia avoir connu d’autres femmes avant son épouse, sans pour autant faire l’impair de poser cette question à l’issue de leurs ébats. Néanmoins, le trentenaire fut curieux de connaître les raisons qui avaient poussé Victoria à lui demander de ne pas répondre. Sa première réponse ne fut pas particulièrement pertinente et la taquina sur ce point, avant qu’elle n’abdique et avoue les véritables raisons. Jacob se mit à rire de bon cœur, puis rétorqua « Oui, oui tu as raison. Ça pourrait éveiller une tension sexuelle inexplicable et qui est totalement inexistante ». Oui, le lieutenant se moquait gentiment de la jolie brune.

Jacob découvrit une autre facette de la jeune femme lors de sa période d’adolescence, plus garçon-manqué. Cela ne l’étonna guère au vu du caractère affirmé de l’intéressée « Tu sais que c’est illégal de faire des graffitis sur les murs ? » lui rappela-t-il avec légèreté « Pourquoi tu n’as pas continué dans l’art ? » finit-il par demander par pure curiosité. « Comme être enfermé dans son casier pour avoir choisi le club d’échec plutôt que le club de sport » et se mit à sourire tout en demandant « Pourquoi tu n’as pas fait de grandes études ? ». Pourtant il ne doutait pas qu’elle en avait les capacités. Pour sa part, il avait été un enfant peureux qui avait grandi et s’était endurcit. Il n’en avait pas pour autant perdu sa sensibilité, mais avait appris à surmonter certaines de ses peurs pour pouvoir affronter la vie et ses difficultés. « De ? Rencontrer mes parents ? » et se mit à rire « Je ne présente pas ma fiancée, mais une amie. Ils vont t’adorer. Eva t’aime déjà ! ». En fait, toute sa famille l’adorait déjà du peu qu’il avait pu parler d’elle. C’était pour cela qu’ils imaginaient sûrement d’ores et déjà à grand mariage pour eux deux.

Le réveil fut joyeux, la suite un peu moins. Les souvenirs douloureux revinrent en mémoire de la jolie brune qui décida de s’isoler un temps avant de le rejoindre dans la cuisine. Finalement, ils prendraient le petit-déjeuner à l’extérieur. Victoria opta pour la petite marche devant la porte d’entrée alors qu’il prit place sur une vieille chaise en plastique qui trainait dans un coin du jardin. Il lui rappela qu’elle n’avait pas à lui dire merci dès que sa bouche fut libérée de sa tartine, et qu’elle avait le droit de pleurer la disparition de l’homme qu’elle aimait. « Je sais… Et tu as le droit d’exprimer cette douleur. Tu as le droit de prendre ton temps pour guérir » souffla-t-il. Aucun compte à rebours n’était lancé jusqu’à sa guérison. Certains ne parvenaient jamais réellement à cicatriser. Il mordit dans sa tartine quand Victoria évoqua Roberto. Il l’aurait détesté. Il macha tranquillement, avala et rétorqua « Parce que je suis flic ? » demanda-t-il avec intérêt. « On ne se serait jamais rencontré… » répliqua-t-il doucement. S’il n’avait pas disparu, elle ne serait jamais entrée dans le commissariat. « Parler à d’autres hommes ne veut pas dire que tu vas coucher avec par la suite ». Il ne comprenait pas réellement cette manière de penser. Sa femme avait longtemps pensé ainsi, et finalement il lui avait donné raison. Pour autant, des mois durant, il avait subi ses craintes sans succomber à l’appel du corps d’une autre femme « Il n’aurait pas supporter que je sois si tactile ou qu’on dorme dans le même lit au Guatemala alors » répliqua-t-il avec amusement.


Charly
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Sam 21 Oct - 16:23

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Vic avait finit par avoué qu’elle n’était pas certaine que ça soit une conversation très adaptée au lieu dans lequel ils se trouvaient. Forcement il se mit à rire. A rire de bon cœur en plus de ça. « -oui ok c’était débile de penser ça ! Oh va s’y moque toi ! » elle râlait mais elle souriait, amusée de tout cela. Elle se fit également la réflexion qu’elle aimait l’entendre rire ainsi. C’était presque comme une boule de joie qui illuminait toute la pièce. « -oui ba justement, à l’époque c’était ce qui avait de l’intérêt. Le petit frisson de l’interdit. » il avait toujours tout fait la légalité ? Elle se posa la question. « -je taguais pas fuck la police non plus tu sais… » non, loin de là. C’était du dessin qu’elle faisait. Pas de gribouillis pour exprimer une frustration face à la société. « -et bien c’est une bonne question… » souligna Vic avant de répondre : « -parce que je suis issue d’une famille qui considère ce n’est pas un vrai métier. Qu’on ne peut pas gagner sa vie avec ça. Et puis à l’époque, c’était moins tendance qu’aujourd’hui. Mais tu sais, quand je sers un café enfin servait un café… » elle évoquait ainsi son ancien boulot. « -j’aime bien dessiner un petit cœur ou d’autre truc avec la mousse. » on était loin de le bombe de peinture mais ça restait une forme d’art pour Vic, et ça faisait sourire les gens. « -tu parles de vécu en disant ça ? » demanda la jeune femme en le regardant avec douceur. Elle espérait que non. « -oh et bien… parce que j’aimais pas vraiment l’école. Enfin.. être enfermée toute la journée surtout. Et puis mon père a perdu son job, et comme j’étais l’ainée, ba j’ai décidé de prendre un petit boulot pour aider mes parents. Petit boulot qui force c’est transformé en plein temps et qui m’a obligé à arrêter. » un haussement d’épaules. « -je regrette pas. Mes parents avaient vraiment besoin d’argent à ce moment-là. J’ai fait le bon choix. » elle était en paix avec ça. Même si aujourd’hui elle n’était pas avocate ou médecin, elle aimait les jobs simples, sans prise de tête. Même si il était parfois compliqué de joindre les deux bouts. « -oui. » oui, elle stressait légèrement de rencontrer ses parents. Ou le reste de sa famille. « -sérieux ? Elle m’a vu quoi trois minutes de l’autre côté d’un téléphone. Leur parle pas trop de moi, je veux pas qu’ils soient déçu. » elle était sérieuse.

« -je sais pas pourquoi je te dis ça. Parce que je sais que tu sais ce que ça fait. Là »
elle montra son cœur. « -et je sais que j’ai le droit de l’exprimer mais… généralement j’aime pas vraiment me montrer vulnérable et avec toi je l’ai déjà tellement été… Tu connais que la Vic déprimée… mais avant j’étais… enfin je suis pas comme ça à la base… » non, elle était celle qu’il avait entre aperçue ce matin au réveil. Elle lui confia après un instant de silence, que Roberto l’aurait détesté. « -j’avais même pas pensé à ça. » non, elle n’avait pas pensé à son job. « -non parce qu’on est proche. » un hochement de tête. « -ouais… » comme quoi après un malheur, de belles choses pouvaient encore arriver. « -dans son esprit c’était un peu différent. Il avait surtout peur que je rencontre quelqu’un de… de mieux que lui. Il était conscient que son passé apportait une grosse part d’ombre. Il avait toujours peur que je sois séduite par un autre. » un léger rire : « -non clairement. » en même temps, si Roberto était encore en vie, elle ne serait pas ici à dormir dans le même lit que Jacob, ni à vivre cette amitié. "-le plus pénible, c'était que l'inverse ne semblait pas lui poser de problème."
 

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Sam 21 Oct - 16:53

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Alors que Victoria semblait gênée d’évoquer leur vie sexuelle réciproque en partageant le même lit, le lieutenant se mettait à rire de bon cœur. Pour lui, aucune ambigüité n’existait dans leur relation, et aucune tension sexuelle ne se ressentait à l’heure actuelle entre eux deux, et cela, même après avoir évoqué ses expériences passées avec d’autres femmes que son ex-épouse « C’est ce que je fais ! » confirma-t-il alors qu’il laissa son rire s’estomper peu à peu. Il découvrit au fil de la conversation une jeune femme différente de celle d’aujourd’hui, qui aimait le skateboard et l’art « C’est grisant ». Il comprenait que la jeune femme avait apprécié de jouer les rebelles face à la loi. Cet interdit, c’était grisant. Cette adrénaline qui se découlait dans les veines en craignant de se faire arrêter par la police à tout moment. « Ça aurait été ironique en y pensant » alors que maintenant, elle était amie avec un représentant de la loi. Face à l’amour qu’éprouvait Victoria pour l’art, il l’interrogea sur les raisons qui avaient fait qu’elle ne s’était jamais dirigée vers cette voie. Les arguments qu’elle lui avança étaient pertinents. Pour la génération de leurs parents, et peut-être un peu la leur, le travail ne se définissait pas ainsi. Un sourire tendre étira les lèvres de Jacob quand elle lui confia le dessin qu’elle dessinait dans les tasses de café de ses clients « J’aimerais beaucoup voir un de tes dessins un jour » souffla-t-il avant d’ajouter « Et maintenant que l’accord de tes parents n’est plus nécessaire, pourquoi tu ne te lances pas ? ». Après tout, il n’était jamais trop tard pour se trouver une vocation, pour reprendre une scolarité ou encore changer diamétralement de vie. Il fit un signe négatif de la tête « C’est arrivé à un ami à moi », et ça ne s’était produit qu’une fois. Il avait rapidement fait barrage, et avec le temps, ils avaient décidé de laisser tranquille son ami. Et en parlant d’école, Jacob était curieux de connaitre les raisons qui avaient fait que la jeune femme n’avait jamais fait d’études supérieures. Ces confidences dans la pénombre de leur chambre étaient agréables. Ainsi, ils apprenaient à se connaître mutuellement et naturellement. Il appréciait que Victoria se confie à lui ainsi, sur ses choix, sa famille. « C’est tout à ton honneur. Peu de gamin aurait fait ce choix d’eux-mêmes » et ajouta « Avoir une belle carrière n’apporte pas le bonheur pour autant », alors elle avait raison de ne rien regretter. « Il n’en faut pas davantage pour Eva, tu sais » et ajouta en fixant la jeune femme « Tiens… Ces mots me semblent familier » et se mit à sourire. Il les avait prononcé quelques semaines auparavant « Arrête, tu as tout pour plaire. Tu es jolie, intelligente, drôle, perspicace, et sensible. Je ne vois pas en quoi ils pourraient être déçus » précisa-t-il avec sincérité.

Ils profitèrent d’être les premiers levés le lendemain matin pour partager un petit-déjeuner sur la terrasse de la maison, profitant du début de chaleur et des rayons du soleil. Il baissa les yeux sur le verre de jus d’orange posé entre ses cuisses, et souffla « C’est différent… Je n’allais pas épouser Mia. C’était le début entre nous ». Ce n’était pas pour autant indolore, mais il souffrait sûrement moins que la jeune femme. Il releva son regard sur elle après une gorgée de café « Et alors ?! » finit-il par demander « Je connais aussi la femme qui rit aux éclats quand je la chatouille. J’ai fais sa connaissance ce matin, et elle me plait aussi beaucoup. J’ai rencontré aussi celle qui se fout de ma gueule. Elle est très gentille aussi. Puis celle qui adore passer du temps avec les enfants, la femme douce et prévenante aussi. Et en ce qui concerne celle qui déprime, je m’y suis attaché également, et je l’aime tout autant » avant de lui faire un clin d’œil et de lui adresser un sourire sincère. Il mordit ensuite dans sa tartine quand elle évoqua Roberto. Il ne l’aurait pas apprécié, et pas en raison de son travail. « Oh… Nous ne sommes que des amis. Je ne vois pas le souci » alors qu’il ne voyait rien de mal à être proche lorsqu’il n’y avait aucun sous-entendu. « Il n’avait pas conscience de l’amour que tu lui portais… C’est triste… ça a dû compliquer votre relation », puis fronça les sourcils « Tu veux dire qu’il t’a déjà trompé ? », puis précisa « Je ne veux pas dire du mal de Roberto, mais… Tu ne peux pas empêcher quelqu’un d’agir de telle ou de telle manière, et de te sentir libre d’avoir le même comportement ». Il n’y avait aucune espèce de logique là-dedans. Victoria avait dû en souffrir.



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Sam 21 Oct - 17:46

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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« -ba à l’époque t’étais pas encore flic, tu as commencé par la médecine, alors tu n’aurais pas eu le plaisir de me passer des menottes. » s’amusa la jeune femme. Ils avaient également quelques années d’écart. « -sur un café ? » demanda Vic avec un sourire. « je te ferais ça. » elle ajouta : « -pour le dessin dessin, ça fait bien longtemps que je n’ai rien fait. Enfin.. rien fait de vraiment bon ou intéressant. » elle griffonnait parfois, mais ça n’avait rien avoir. « -enfin j’ai quelques trucs que j’ai gardé. Je te montrerais ça à mon retour, ça doit être dans un carton, dans le garde meuble. » il allait falloir qu’elle cherche un peu. « -oh heu… » elle marqua un temps de silence. « -j’en sais rien. Je crois que… jusqu’à présent je cherchais surtout à pouvoir payer le loyer. » aujourd’hui, c’était différent. Elle voulait se reconstruire. La mort de Roberto remettait toute sa vie en question. Ils n’étaient plus à deux, elle devait avancer seule. Faire ses choix pour elle. La jeune femme éprouva une sorte de soulagement en apprenant que ce n’était pas lui qui avait subi ce genre d’agression. « -merci. » elle ne regrettait pas son choix d’avoir lâché ses études pour aider ses parents. « -je suis d’accord… » elle n’avait jamais eu de grands rêves professionnels. Elle était même assez papillon dans le domaine. Elle était capable de s’adapter à pas mal de chose. Elle aimait aussi le changement. Bosser dans un café était amusant. Enfin de son point de vue. Un léger rire : « -peut-être que finalement elle va trouver barbante en vrai de vrai ! » même si Vic était convaincue qu’elles deviendraient amies assez rapidement. « -ils le seront vu que je veux pas t’épouser ! » elle sourit en riant à demi.

« -on va pas faire un concours de qui souffre le plus… » souffla la jeune femme avec un sourire tendre. Il avait raison, c’était différent. Mais il y avait tout de même de la douleur, du manque, de la souffrance… Elle s’en voulait de se montrer fragile face à lui. Elle avait cette sensation qu’il ne connaissait que cette facette d’elle. Pourtant, avant, elle était rarement triste. Elle faisait partie des battantes, des femmes qui brillent par leur présence et leur rire. A nouveau elle eut les yeux humides de l’entendre lui dire de si bels choses. Elle se mordit la lèvre inférieure en levant les yeux sur lui. « -merci… » articula la jeune femme avant de prendre une gorgée de café, avalant avec lenteur. Un léger silence et elle évoqua Roberto et l’idée qu’il n’aurait pas apprécié Jacob, ni leur amitié. « -si on était en couple l’un comme l’autre, on serait pas aussi proche physiquement. » c’était un fait. Une vérité. Ils se permettaient cette proximité parce qu’ils avaient des vides à combler. Un léger sourire en coin en entendant Jacob qualifier sa relation de triste et compliqué. « -parfois oui… » puis elle avoua que Roberto ne voyait pas les choses du même œil lorsque c’était une femme qui lui tournait autour. « -non. Je ne pense pas. » elle regarda son café et reprit : « -seulement que lorsqu’une femme l’approchait d’un peu trop prêt, il… enfin c’était moi la possessive ou celle qui voyait le mal partout. » elle marqua un temps de silence. A nouveau elle fixa son café en écoutant Jacob. La tête légèrement penchée, elle releva seulement ses yeux pour le regarder. « -il était loin d’être parfait… je le sais… » un sourire plus franc : « -mais l’amour ça rends con il parait… » elle regarda sa tartine avant d’enfin mordre dedans. « -c’est… c’est assez compliqué de porter ce nouveau regard sur ma vie. Sur cette vie de couple qui petit à petit m’a… enfermé… » ça faisait mal à dire, mais c’était la vérité.


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