J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Jacob n’avait jamais été à l’aise à parler ouvertement de sexualité, rougissant ainsi rapidement lorsque le sujet était abordé. La preuve en était, la teinte de sa peau venait de le trahir une fois encore en imaginant être le protagoniste du rêve de Victoria. Il n’en était rien. Son rôle s’était résumé à venir perturber les ébats de cette dernière avec un inconnu dont elle ne parvenait pas à se souvenir le visage. Cela semblait presque lui poser problème, ce qui leur permis de rire de nouveau en imaginant l’hypothèse où elle aurait croisé ledit amant dans les rues de Miami. « Je reste campé sur mes positions, mais imagine qu’il soit tout simplement gay ?! ». Elle aurait quelques difficultés à réaliser son rêve érotique avec ce dernier dans la réalité. Enfin, dans leur réalité, ça aurait pu être lui son amant d’une nuit s’il s’en référait aux paroles de la jolie brune qui le lui confirma. Elle s’était réveillée excitée, et désireuse de mettre en pratique les désirs de son subconscient « Je pensais que tu avais fait un cauchemar ! » rétorqua-t-il aussitôt avec aplomb. À ce moment-là, il avait été bien loin d’imaginer que c’étaient ces raisons-là qui l’avait fait crier son prénom au beau milieu de la nuit, et qui l’avait poussé hors de la chambre si précipitamment. Il observa quelques secondes son amie qui semblait convaincue qu’il l’aurait repoussé dans de telles circonstances, et souffla un « Tu n’es sûre de rien », avant de se gifler mentalement d’apporter une telle précision. Au fond de lui, il n’était certain de rien non plus. Aurait-il accepté ses caresses, ses lèvres contre les siennes ?! Il préféra couper court au fil de ses pensées pour ne pas commettre d’impair. Enfin, il en fit tout de même un en lui confiant qu’il ne rirait pas le jour où elle ramènerait une conquête d’un soir à leur appartement. Cela avait intrigué Victoria qui avait justifié, d’elle-même, sa remarque et il ne s’y était pas opposé, préférant rire doucement à ce qu’elle sous-entendit « Des boules quies. Désolé de te décevoir ! ».
Ils s’étaient décidé à rejoindre le lit pour poursuivre le reste de la nuit, mais les mots qu’il avait prononcé peu de temps avant de se glisser pleinement sous les draps avaient fait leur cheminement dans l’esprit de Victoria qui avait rallumé la lumière. Cette dernière semblait si sûre d’elle en ce qui concernait leur osmose, si ça venait à se produire. Très bien. Comment pouvait-elle en être si sûre ?! Finalement, elle éteignit de nouveau la lumière, et ce fut le moment choisi par Jacob pour préciser qu’il n’avait jamais prononcé de telles paroles. Seulement, une relation purement physique n’était pas dans les attentes de ce dernier. La tête tournée en direction de Victoria, il répliqua doucement un « Tu vois ce que je veux dire Vic’ ». Il parlait de sexe entre amis. Une relation qu’aucun d’eux ne désirait. Il finit par lui avouer qu’elle lui plaisait aussi, et qu’il l’avait toujours trouvé belle, et tourna la tête en direction du plafond. Un petit sourire étira les lèvres du lieutenant qui tourna à nouveau le visage en sa direction « Tu n’oseras jamais » et fronça les sourcils « À cause de ton rêve ? Tu as peur que j’intervienne encore ? ». Bon, il la taquinait. Il fixa brièvement le plafond jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole pour le remercier « C’était agréable. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ris autant ». C’était sincère. Cela lui avait fait le plus grand bien malgré les interrogations que cette soirée venait de soulever dans son esprit. « Ton rêve ? » répliqua-t-il avec amusement, et répliqua un « Vantarde ! ». Ils n’avaient pas vécu la même expérience tous les deux ce soir apparemment. « Tu pourrais avoir pitié de ma pauvre personne tout de même », et fronça les sourcils sans se départir de son sourire « Pardon ? » et se saisit de son oreiller pour venir le jeter dans le visage de la jolie brune « Tu vas voir si je vais être ronchon ! » et se mit à la chatouiller tout en riant, leur rappelant ce premier matin, rien que tous les deux, au Guatemala.
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Sam 11 Nov - 20:05
Victoria Ruiz
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« -ça serait vraiment pas de bol pour moi ! Me taper la honte et me faire envoyer sur les roses ! » ça lui faisait tellement de bien de prendre tout cela à la légère plutôt que de se faire des nœuds au cerveau parce qu’en réalité c’était Jacob qu’elle avait embrassé dans son rêve et qui l’avait mise dans un tel état. Oui, vraiment c’était presque un moment de pur bonheur que de rire ainsi avec lui. « -ah ba oui je me doute que tu étais à mille lieu de t’imaginer que j’ai pu faire un rêve érotique ! » c’était certain. Et la version qu’elle lui avait donné resterait la version officielle. Même si elle ouvrit de grands yeux en entendant Jacob. Sûr de rien ? ça voulait dire quoi ? Qu’il se serait laissé tenter ? Elle se permettait dans douter forcement. Il lui avait dit ne pas être prêt, ne pas avoir apprécier le baiser de Gail et surtout ne pas avoir envie de ce genre de chose avec elle. Donc… elle restait sur son idée. Il l’aurait gentiment repoussé. « -ah ba oui bien sûr ! » bien sur qu’il n’avait pas de porno dans sa table de nuit.
Une fois au lit, elle aurait pu éteindre la lumière et en rester là. Mais elle se lança dans un exposé sur le fait que s’ils passaient ensemble ce genre de nuit, elle était convaincue que les choses seraient parfaite. Elle avait ses arguments. Ils étaient cohérents et véridiques. Sans compter que du côté de Jacob, cela se résumait à coucher avec une femme qu’il connaissait, chose dont il avait besoin. D’après ses dires. « -oui monsieur. » avait elle répliqué tout sourire. « -ne joue pas les provocateurs. » avait elle ensuite répliqué. Même si il avait raison, elle n’oserait pas. Malgré son rêve et les sensations que cela avait fait naitre en elle. Elle pourrait être tenté de vérifier, pour s’assurer qu’elle disait vrai ou que son inconscient avait raison lui aussi. Mais Jacob venait de dire haut et fort qu’il ne voulait pas de ça.
« -non… parce que je suis bien réveillée. » quoi qu’il marquait un point. Si elle se rendormait, est ce que ce rêve referait surface ? Est-ce qu’il y aurait une suite ?! Vic préféra remercier Jacob pour ce moment de détente et de rire qui lui avait fait le plus grand bien. Elle sourit en l’entendant lui répondre que c’était réciproque. « -oui mon rêve. » elle comptait s’en ouvrir à son psy. Il était sous secret professionnel et n’avait pas le droit de se foutre d’elle non plus ! Lui en toucher deux mots pourrait sans doute l’éclairer. « -oui, enfin ce n’était qu’une rêve. » rien de tout cela n’était réel ou n’arriverait vraiment. Elle décida de mettre fin à la conversation, en se foutant de Jacob. Ce qui lança une bataille de chatouille dans les règles de l’art. Elle se tortilla dans tout les sens, cherchant à lui rendre la pareille, riant aux éclats tout en lui demandant d’arrêter encore et encore. Ses passèrent sous le débardeur du lieutenant, cherchant à atteindre sa peau afin que les chatouilles soient des plus efficace. Ils finirent emmêler l’un à l’autre, le souffle court, sourires aux lèvres, s’arrêtant enfin dans leur enfantillage parce qu’elle avait dit : pouce ! . Elle se sentait vraiment vivante à cet instant. Et c’était uniquement grâce à Jacob. Lentement, elle réalisa qu’une de ses mains étaient toujours posée sur le torse de Jacob. Elle décida de la retirer, avec lenteur, mais de la retirer tout de même. Malgré tout, elle eut du mal à déglutir et fut contente que la lumière ne soit plus allumée. « -tu n’as pas répondu à ma question… tu voulais dire quoi par Est-ce que ça serait si malheureux que ça ? » mais pourquoi est ce qu’elle remettait ça sur le tapis ?! Parce que là tout de suite, ses jambes entremêlées au sienne, elle avait envie de l’embrasser ? Parce qu’elle avait soudainement une doute sur ce qu’ils ne cessaient de mettre en avant. Qu’ils n’étaient que des amis…
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Sam 11 Nov - 20:31
Jacob Reyes
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D’un simple rêve érotique, ils en étaient venus à rire aux éclats dans la cuisine de leur appartement, partageant un instant de complicité et de joie, tout simplement. Cela faisait bien longtemps que Jacob n’avait pas éprouvé une telle quiétude. Sa blessure de service, son divorce, le décès de Mia, le baiser de Gail… Tout ça était si loin en cet instant et il en savourait chaque seconde en compagnie de la jeune femme qui l’encourageait en ce sens « Tu n’aurais d’autres choix que de changer de nom et d’État ». C’était sans mal qu’il imaginait cette rencontre avec l’amant choisi par son subconscient, se trouvant à milles lieux de se douter que cet amant-là, n’était nulle autre que lui-même. Comme il l’avait été au réveil de la jeune femme, soupçonnant davantage un cauchemar qu’un rêve érotique « Je te poserais la question la fois prochaine », juste par précaution, évitant ainsi de s’inquiéter pour cette dernière si elle n’avait pas été hantée par de mauvais rêves durant la nuit. La fois prochaine, il resterait en retrait pour qu’elle puisse reprendre ses esprits et apaise le désir qui s’était réveillé brusquement en elle à son réveil. Ce rêve l’avait tant perturbé qu’elle avait même envisagé la possibilité que se trouvait autre chose que des boules quies dans son tiroir de table de chevet « Bien sûr ! » avait-il donc répété avec une pointe de taquinerie dans la voix.
Rejoindre le lit qu’ils partageaient depuis quelques semaines n’avaient pas eu raison de leur conversation, et encore bien moins des interrogations qui s’éveillaient peu à peu dans l’esprit du trentenaire. Aux yeux de la jeune femme, s’ils se laissaient tenter, ça serait une nuit parfaite. Comment pouvait-elle savoir ?! Ils étaient amis. Cela ne signifiait pas pour autant qu’ils étaient compatibles dans l’intimité, et pourtant, aucun doute ne subsistait en entendant Victoria en parler sans le moindre tabou. Un petit sourire avait finit par étirer les lèvres du lieutenant alors qu’il répondait un « J’arrête », mettant sous silence son côté nouvellement provocateur. De toute manière, il n’était pas assez téméraire pour poursuivre sur cette lancée. « Ferme les yeux et compte les moutons. Tu ne tarderas pas à t’endormir ». C’était son rituel lorsqu’il était frappé d’insomnie. Cela ne fonctionnait pas toujours, mais peut-être que ça ferait exception pour la jolie brune à ses côtés. « Tu n’as pas peur qu’il rit aux éclats comme nous ce soir ? » finit-il par demander alors qu’elle lui confia vouloir aborder le sujet de son rêve érotique avec son thérapeute au cours du prochain rendez-vous. Il acquiesça ensuite lentement de la tête « Tu as tout de même apprécié le baiser ». Il renchérissait de la sorte uniquement pour la taquiner encore un peu avant de rejoindre les bras de Morphée. Enfin, c’était dans ses projets, mais finalement, il lui jeta son oreiller sur le visage et s’était décidé à venir la chatouiller, la faisant ainsi rire aux éclats.
Victoria se montra plus téméraire que la première fois alors qu’elle glissa ses mains sous son débardeur à son tour, le faisant rire tout en se débattant, tentant de se dérober de son emprise. Toutefois, ce fut elle qui abdiqua en première en demandant une pause. Ses jambes entremêlées aux siennes, allongé à moitié au-dessus d’elle, Jacob avait accepté cette trêve. Ça lui permettait de reprendre son souffle également. Un frisson le parcouru en sentant la main de cette dernière se glisser hors de son t-shirt, et apprécia la pénombre de leur chambre en cet instant. Appuyé sur son coude, il observa le visage de Victoria grâce au peu de lumière extérieure filtrant à travers la fenêtre de sa chambre. À sa question, il dégagea du bout de son index une mèche de cheveux retombant sur ses yeux et après une brève hésitation de quelques secondes, se confia sur cette réponse qu’il n’était pas parvenue à lui apporter quelques minutes auparavant « Cela signifie que si c’était toi qui m’avait embrassé ce soir, je ne t’aurais pas repoussée… ».
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Sam 11 Nov - 20:54
Victoria Ruiz
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Compter les moutons ? « -t’es sérieux ? » ça fonctionnait vraiment ce genre de truc ? Elle se remit à rire : « -imagine je m’endors et ça revient ! Et là genre le mec t’invite à participer ! » elle rit de plus belle. Elle avait vraiment mais alors vraiment déformé son rêve. Parce qu’en réalité, il n’y avait pas eut d’intervention… C’était le réveil en sursaut qui l’avait tiré de tout ça. Peut-être pour semer le doute dans son esprit. L’embrouiller un peu plus encore. « -il a pas le droit de faire ça ! Si ? » demanda Vic au sujet de son psy comme si Jacob était un expert en la matière. « -ne mais je vais replacer les choses dans le contexte tu vois. La soirée, l’alcool, ton baiser romantique avec Gail, notre conversation surtout ! » c’était ça la clé ! Elle en était presque certaine. Mais l’avis d’un expert ne serait pas de trop. Simplement parce qu’elle ne voulait pas gâcher son amitié avec Jacob. Ils avaient trop à perdre si jamais ils empruntaient ce chemin. Et surtout si ça ne fonctionnait pas ! Ils étaient devenu des constantes dans la vie de l’un et de l’autre. Et ils n’étaient pas prêt à rompre l’équilibre. « -le baiser, le frisson des caresses… » elle sourit. « -j’arrête là ! » sinon elle allait s’échauffer toute seule.
Un bonne nuit provocateur, et elle déclencha une belle bataille de chatouille. Leurs rires résonnèrent dans la chambre, alors qu’ils se débattaient pour échapper aux mains de l’autre. La couette fut mise en pagaille et leurs corps s’en dessus dessous. Vic réclama une pause. Elle avait le souffle court. Mais elle avait tellement apprécié cela. C’était sans aucun doute une des meilleures soirée de sa vie. Elle aurait pu lui souhaiter une bonne nuit à nouveau, mais au lieu de ça, elle revint sur le sujet, posant à nouveau cette question. Elle avait besoin de savoir le font de la pensée de Jacob. Ce qu’il avait vraiment voulu dire. Elle prit soin de baisser les yeux quelques secondes, ne souhaitant pas se sentir plus troublée encore, alors qu’il déplaçait une mèche de ses cheveux. Geste anodin peut-être… mais pas dans un lit, leurs corps coller ainsi l’un à l’autre, et surtout pas après cette question et tout le reste. Elle sourit. « -parce que tu sais que je ne bave pas ? » elle finit par soupirer en regardant le plafond. Et elle ajouta avec bien plus de sérieux. « -merci pour ta réponse… » elle en prenait bonne note. « -si j’avais été à la place de Gail, je ne l’aurai pas joué comme ça… Pas avec toi. » avait elle ajouté en le regardant à nouveau. « -je sais que tu n’es pas prêt. Et je ne le suis pas non plus. Alors… ne gâchons pas tout… » elle espérait vraiment ne pas le blesser en disant cela. Elle n’était pas en train de le repousser. Parce qu’il n’avait pas l’intention de l’embrasser là maintenant. Seulement dans l’hypothèse où cela devrait arriver, ça ne serait pas maintenant. Elle vint nicher son visage dans le cou de Jacob, comme pour sceller leur amitié. « -je ne veux pas qu’on se réveille avec des regrets ou incapable de se regarder. Tu comptes beaucoup trop pour moi. » vraiment, elle espérait qu’il comprenait ce qu’elle était en train de dire.
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Sam 11 Nov - 21:21
Jacob Reyes
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1…2…3…4… À force de compter les moutons dans ce petit champ qu’il s’était imaginé, Jacob finissait par s’endormir profondément, et bien souvent jusqu’au petit matin, alors il s’autorisa à confirmer à la jeune femme qui semblait perplexe face à son idée « Oui. Ça ne fonctionne pas toujours, mais parfois, oui ». Il y eut ensuite cet éclat de rire qui résonna dans la chambre et qui fit aussitôt sourire le lieutenant « Tu sais quoi, ne te rendors pas. Ou sinon, ne m’en parle pas demain au petit-déjeuner ». Si cela venait à se produire, il n’était pas certain de vouloir connaître le déroulé du rêve de la jeune femme. Elle pourrait toujours le confier à son thérapeute a contrario. Le lieutenant n’y voyait pas la moindre objection. Il émit un petit rire en constatant qu’il était parvenu à faire douter Victoria concernant la réaction de son psychothérapeute, et la rassura sur ce point, lui évitant ainsi d’angoisser le jour de son rendez-vous avec lui « Non, il n’a pas le droit » et précisa « Ça m’est réservé ». Le professionnel se chargerait seulement d’analyser ledit rêve par le prisme des théories de Freud ou de ses compagnons philosophes. « On évitera d’aborder ce genre de sujets avant d’aller se coucher alors, si ce n’est que ça » répliqua-t-il sur un ton taquin, et la fixa dans la pénombre. S’il aurait pu pencher la tête, il l’aurait fait, parce qu’en cet instant précis, il savait pertinemment que la jolie brune s’amusait de lui « Chut ! » avait-il finit par demander.
Un silence qui ne perdura pas dans le long terme, tout simplement parce qu’ils se mirent à se chatouiller mutuellement, dans les éclats de rires, jusqu’à ce qu’elle abdique et ne lui demande de s’arrêter. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas rit ainsi. En fait, en y réfléchissant, cela remontait à bien avant le décès de Mia ou son divorce. Cela faisait sûrement des années qu’il n’avait pas rit à en avoir mal aux côtes, et c’était uniquement grâce à la femme qui se trouvait à ses côtés. Elle n’avait pas idée du bien qu’elle lui faisait au quotidien, par sa seule présence. Mais apparemment, Victoria avait gardé dans un coin de son esprit la question à laquelle il n’était pas parvenu à répondre précédemment. Il resta silencieux quelques instants, le temps de glisser une mèche hors de son visage avec délicatesse, et finit par répondre avec sincérité. Si c’était elle qui avait déposé ses lèvres sur les siennes ce soir, il ne l’aurait pas repoussé. Cela signifiait beaucoup comme aveu. Toutefois, il comprit que ce n’était pas la réponse qu’elle avait souhaité entendre lorsqu’elle tourna cela à la dérision pour éviter tout malaise « Parce que tu es toi » souffla-t-il pour seule réponse, tout en baissant les yeux sur les draps.
Jacob releva lentement son regard sur elle en l’entendant le remercier pour sa réponse. Pour sa sincérité sûrement aussi. Ce qu’elle ajouta le toucha tout particulièrement. Elle le connaissait sûrement mieux que quiconque aujourd’hui, et elle le lui prouva « Je sais… », et c’était important à ses yeux qu’elle le respecte de la sorte. Il l’observa sans mot dire quelques secondes, peut-être une minute tout au plus, et souffla « Je sais ». Ils étaient abimés tous les deux par la vie, et peinaient encore à se reconstruire. Ils n’étaient pas prêt. Il le savait tout autant qu’elle, et il le regretta. En sentant son visage se nicher dans son cou, Jacob laissa sa tête reposer contre la sienne, tout en passant ses bras autour d’elle « Je ne le souhaite pas non plus, je tiens à toi également...» et ajouta « Dans une autre vie… » en murmurant avec douceur « Dans celle-ci, nous sommes voués à être des amis ». Il se recula légèrement et embrassa son front, avant de la serrer de nouveau tout contre lui « Pendant une soirée, une nuit, tu m’as fait oublier tout ce que j’ai vécu ces derniers temps, et je t’en suis reconnaissant. Merci… ». Oui, cette soirée était sûrement l’une de ces plus belles, malgré le difficile retour à la réalité qu’ils venaient de faire tous les deux.
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Dim 12 Nov - 12:02
Victoria Ruiz
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Si jamais cela arrivait, c’était certain qu’elle ne lui en parlerait pas. Même s’ils avaient été capable d’en rire, ce rêve dérangeait tout de même la jeune femme. Cela soulevait une tonne de question dans son esprit. La seule chose dont elle était certaine, c’était qu’elle ne voulait pas perdre Jacob. Jamais. Elle tenait vraiment à lui. A leur amitié si complice. Elle tenait également à cette sorte d’équilibre qu’ils étaient parvenu à mettre en place. Cela l’aidait à avancer. Et elle avait la sensation que c’était la même chose pour lui. Alors, elle ne souhaitait pas tout bousculer pour pas grand-chose. Un besoin physique qui refaisait surface… rien de plus. Ça passerait… si ce n’était pas le cas, elle aviserait. Mais elle en parlerait avec son psy, histoire d’y voir un peu plus claire. « -je pense que ça serait plus sage oui… même si ça nous a conduit à un beau fou rire. » finalement elle ne regrettait pas. Parce qu’ils avaient bien rigolé.
Et ce fut un nouveau fou rire qui résonna dans la chambre de Vic alors qu’ils s’adonnèrent à une bataille de chatouille. La jeune femme abdiqua. A bout de souffle, ses hanches contre celle de Jacob, ses jambes mêlées aux siennes, elle se sentait tellement bien. Son sourire en témoignait. A ce moment précis, elle eut envie de l’embrasser. De laisser tomber cette idée de protection d’amitié… La vie était courte non ? Ils le savaient l’un comme l’autre… Et pourtant… Pourtant elle avait fermé les paupières. Si ça ne marchait pas, elle le perdrait. Et c’était tout simplement impossible. Elle avait entendu ce qu’il avait dit dans la salle de bain. Il n’était pas prêt. Et de son côté, même si sa libido semblait se réveiller, il en était tout autre de son cœur. Alors elle vint se blottir dans son cou. « -tout ce que je veux c’est te garder prêt de moi… » rien de plus, rien de moins. « -je promets que ça ne sera pas la seule fois… » elle voulait qu’ils surmontent ensemble tout ce qui leur était arrivé. Elle voulait à nouveau se sentir vivante. Comme ce soir. Pouvoir rire aux éclats sans avoir mal au cœur. Elle embrassa son cou, avant de se blottir un peu plus encore contre lui. Le silence les entoura et lentement, bercé par les battement de cœur de Jacob, Vic glissant dans le sommeil.
Elle eut du mal à ouvrir les yeux. Est-ce qu’on venait de sonner à la porte ? La jeune femme se redressa lentement. Un sourire tendre étira ses lèvres en sentant les bras de Jacob toujours autour de son corps. Elle l’observa dormir quelques instants, avant qu’on ne sonne à nouveau. « -mince… » pour une fois que Jacob dormait paisiblement. Vic s’extirpa des draps, et gagna l’entrer, non sans se tacler le pieds dans le meuble comme durant la nuit. Elle jura, et c’était en se frottant les yeux, qu’elle avait ouvert la porte.. Elle se retrouva nez à nez avec une Eva pleine d’entrain. « -bonjour ma belle ! » Vic fronça les sourcils, toujours pas totalement réveillée. « -qu’est-ce que… qu’est ce que tu fais là ? » demanda-t-elle en la laissant cependant entrer. « -je viens vous donner un coup de main à ranger voyons. Jacob n’est pas encore levé ? »« -non… il dors encore. » elle pointa sa chambre du doigt, la porte étant grande ouverte. On voyant les pieds de Jacob dépasser du lit. Victoria rabattit la porte avec lenteur tout en baillant. « -t’étais pas obligé de venir tu sais, on allait s’en occuper… quoi ? » Eva la regardait avec des yeux tous ronds, la bouche ouverte elle finit par porter ses deux mains devant. « -pourquoi… pourquoi est ce que mon frère est dans ton… dans ton lit ?! » Vic fronça à nouveau les sourcils alors qu’elle s’occupait du café. Et puis elle capta. « -et c’est un t-shirt à lui ça ! » roh mais qu’est ce qu’elles avaient toutes avec ce t-shirt ! « -on a pas mal discuté après la soirée et on a finit par s’endormir. Va pas te faire des… »« -tu crois vraiment que je vais gober ça ?! » Eva venait de passer en mode surexitée. « -je savais ! Je savais que voir Gail l’embrasser ça t’avait fait quelque chose ! » et voilà qu’elle dansais sur place. « -je suis tellement contente ! » Vic soupira et lui laissa son moment de joie. Elle adressa un petit signe de main à Jacob qui venait de se lever, sourire aux lèvres devant le spectacle qu’offrait la joie d’Eva.
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Dim 12 Nov - 12:49
Jacob Reyes
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Les éclats de rires qui avaient résonnés dans l’appartement s’étaient finalement estompés peu à peu à la question que lui avait posé Victoria. Il aurait pu lui mentir, prétextant que ce n’était que de l’humour, et qu’il n’en pensait rien, mais n’en fit rien. Il n’avait jamais mentir, et encore moins lui mentir. Il s’accrochait à l’idée que leur relation était basée également sur la sincérité. Donc il s’était confié à cœur ouvert sur le sens caché de ses mots. Pour la première fois depuis le début de leur amitié, Jacob éprouvait des doutes sur les sentiments qu’il pouvait porter à l’attention de la femme blottie tout contre lui. Cette soirée avait soulevé bien plus d’interrogations sur eux deux qu’elle n’avait apporté de réponses. Dans la pénombre de cette chambre, il venait de lui avouer que si ses lèvres s’étaient posées contre les siennes, il ne l’aurait pas repoussé. Cela signifiait beaucoup pour le lieutenant, et il savait qu’il n’était pas le seul à éprouver cela… Mais leur amitié leur était sacrée, elle était leur phare dans les moments les plus obscures, leur équilibre à tous les deux. Tenter d’aller plus loin dans leur relation, c’était également de prendre le risque de ne jamais se relever si tout ne se déroulait pas comme ils l’auraient souhaités. Jacob comprenait les craintes de la jeune femme qui venait de nicher son visage dans son cou, parce qu’il éprouvait les mêmes. Leur amitié lui était trop chère, la femme qui se tenait dorénavant dans ses bras comptait bien trop pour lui, pour prendre le risque de tout balayer cela d’un revers de main parce qu’ils s’étaient laissés tenter à davantage que ce dont ils étaient capables de s’offrir mutuellement. Ses bras se resserrant autour de son corps, il vint posa sa tête contre la sienne tout en soufflant un « C’est tout ce qui m’importe aussi ». Et pour apporter une note positive à ce dernier échange, il la remercia pour cette nuit, pour ses éclats de rires qui avaient estompés sa douleur, et sourit avec douceur « Je n’en doute pas », et la garda ainsi dans ses bras jusqu’à sombrer, avec elle, dans un sommeil profond.
Un petit gémissement s’échappa de sa gorge en sentant un vide se créer au creux de ses bras, se rapprochant machinalement du côté du lit de la jeune femme pour venir humer son odeur sur l’oreiller. Une légère grimace tordit le visage de ce dernier en entendant la voix des deux femmes, l’extirpant des bras de Morphée de bon matin. Un soupir et se décida à se lever en reconnaissant la voix de sa jeune sœur. Il capta qu’une partie de la conversation alors qu’il s’avançait à pas lent jusqu’à la cuisine, rendant le signe de main de Victoria, alors que sa sœur semblait avoir abusé de la caféine de bon matin. Il déposa un baiser sur la joue de cette dernière « Bonjour hermana menor » et s’approcha de la jolie brune, embrassant sa tempe chaude « Bonjour bonito corazòn ». Un dernier regard pour Eva qui ne parvenait pas à se défaire d’une joie intense en les observant tour à tour, fronça les sourcils, interrogea silencieusement son amie du regard tout en se servant un café, et finit par demander « Tu as gagné à la loterie et tu viens nous l’annoncer à… » et jeta un coup d’œil à sa montre « Dix heures, le lendemain de soirée ». Son dos contre l’établi, il prit une première gorgée de café au moment où Eva lui répondit « C’est tout comme ! » tout en les désignant du doigt tour à tour. Il se frotta les yeux, et croisa le regard de Victoria « Tu peux m’expliquer, s’il te plaît ? ».
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Dim 12 Nov - 14:17
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Finalement, ils étaient parvenu à se rendormir l’un comme l’autre. Sans se détacher, sans bouger. Vic le constata lorsqu’elle ouvrit les yeux au matin. Elle avait souri, de ce sourire plein de tendresse et de douceur qu’elle lui réservait. Elle le trouva beau, à dormir ainsi paisiblement au milieu de ses draps. Elle n’avait pas la moindre envie de bouger, mais elle n’avait pas rêver, on avait frapper à la porte. Alors, c’était à contre cœur qu’elle s’était glissée hors des draps, déliassant Jacob afin de rejoindre la porte d’entrer. Les yeux encore plein de sommeil, elle eut droit à une Eva en grande forme, qui souhaitait apporter son aide pour le rangement et le ménage de l’appartement. La suite, Vic n’était pas assez réveillé pour y avoir pensé. Elle avait répondu tout simplement à la question. Oui, Jacob dormait encore. D’ailleurs elle avait prit soin de fermer la porte de sa propre chambre pour lui éviter un réveil trop brusque. Mais Eva s’emballa, comme souvent, décidant de voir ce qu’elle voulait. En gardant son calme, Vic avait répondu, avec sincérité. Ils s’étaient endormi après avoir discuté. Rien d’interdit non ?
Mais Eva explosa de joie, alors Vic décida de ne rien ajouter, se contentant de sourire. Un signe de main pour Jacob, avant de sourire avec douceur en sentant ses lèvres sur sa tempe. Qu’est-ce qu’il était attirant le matin comme ça, avec sa petite mine chiffonnée et ses boucles en bataille… Elle trouvait la situation drôle. Même si elle se fit la réflexion que c’était peut-être mieux qu’Eva l’ai tiré du lit. Cela faisait un petit moment qu’elle avait décidé de ne plus justifier quoi que se soit de leur amitié. Quoi qu’ils pouvaient dire, leur proche avaient cette idée dans la tête… Pourquoi gâcher la joie d’Eva tout de suite. Vic colla ses fesses contre l’établi, juste à côté de Jacob. Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire. Puis elle tourna la tête, sourit à Jacob et se décida : « -elle est folle de joie parce que tu étais dans mon lit… et que son esprit s'imagine que nous avons couché ensemble.» elle avait détaché ses derniers mots les uns des autres, levant légèrement le menton, toujours amusé du comportement d’Eva. Vic décida de jouer. Ils en avaient parlé la veille. Faire croire que c’était vrai, pour que tout le monde les lâche. Et puis si cela pouvait éviter à Jacob de se rendre à ce diner avec Gail… en vérité ça allait très bien à la jeune femme.
Elle glissa alors sa main dans le dos de Jacob, passant sous son débardeur, se collant un peu plus à lui. « -je ne pensais pas qu’on se ferait démasquer si rapidement mais bon… » une légère grimace avant de sourire à nouveau à Jacob, espérant qu’il rentrerait dans le jeu. Juste pour se débarrasser d’Eva et de Gail au passage. « -c’est bon maintenant ? ou tu vas nous faire une danse de la joie au milieu du salon ? » elle se décolla de Jacob, et sortie quelque chose à manger. D’accord il était peut-être déjà tard pour Eva, mais pour Vic s’était l’heure du petit déjeuner. Elle récupéra des tranches de brioches et les mis à griller dans le grille-pain. Un sourire à Jacob en sortant de la pâte à tartiné. « -t’es veux une ? » demanda-t-elle avec un sourire en coin, amusée et complice à la fois.
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Dim 12 Nov - 14:40
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Jacob aurait préféré un réveil plus en douceur pour se lendemain de soirée, aux côtés de la jeune femme, profitant d’une grasse matinée au lit. Mais il en fut tout autre. Eva était arrivée à une heure plutôt matinale, si ça ne tenait qu’au lieutenant qui avait fini par s’extirper des draps à son tour, rejoignant ainsi les deux femmes qu’il salua tour à tour dans sa langue natale. L’enthousiasme débordant de sa jeune sœur ne lui échappa pas, mais ne l’interrogea qu’après une gorgée de café noir. Cela semblait les concernait, mais la subtilité de cet échangea lui échappait en cet instant, alors il interrogea Victoria qui lui apporta les réponses à ses interrogations. Il exprima un « Oooh ! » tout en hochant d’un signe de tête, et reporta sa tasse de café à ses lèvres, et alors qu’il s’apprêtait à répondre qu’elle se méprenait sur leur relation, comme depuis le début, il sentit les doigts de Victoria se faufiler en douceur sous son débardeur, venant ainsi caresser son dos. Un frisson le parcourra aussitôt alors qu’il posait un regard interrogateur sur la jeune femme à ses côtés, pratiquement blottie à lui. L’esprit encore embrumé par sa courte nuit, il prit quelques secondes pour comprendre l’idée de cette dernière, et un petit sourire étira le coin de ses lèvres « Ils l’auraient su tôt ou tard de toute manière ». Il la laissa se décoller à contrecœur et observa Eva sautiller sur place, répondant à l’effervescence qu’elle éprouvait face à cette révélation, aussi fausse soit-elle. « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mais depuis quand ?! », ce à quoi le trentenaire répondit « Le baiser de Gail a été le déclencheur ». De ce qu’il avait pu comprendre l’échange entre les deux femmes en arrivant dans la pièce principale, ce baiser n’avait pas été au goût de la jolie brune, et pas seulement pour les raisons qu’elle lui avait énoncé dans la salle de bain en fin de soirée.
Un regard pour la jolie brune qui venait de lui demander s’il désirait des toasts grillés « Je veux bien, merci » tout en lui adressant un sourire et un clin d'oeil « Tu veux prendre ton petit-déjeuner avec nous ? » « Seulement un café. Oh mon dieu ! Je suis tellement contente pour vous deux ! Quand maman et papa vont savoir, et Teresa ! », ce à quoi Jacob rétorqua aussitôt « Oh que non ! Tu ne vas rien dire du tout pour le moment ! On a envie de vivre cela un peu enfermé dans notre bulle, donc tu as intérêt à te taire » tout en tendant son index en sa direction alors qu’il contournait le comptoir de la cuisine pour se rapprocher de sa sœur « Sinon je leur raconte ta petite escapade à Las Vegas quand tu avais dix-sept ans, et l’argent de tes études que tu as dépensée et perdue là-bas ». Sa sœur plissa les yeux avec un ton de défiance « Tu n’oserais pas ?! » « Tu veux parier ?! », et il vit le regard de sa sœur dévier sur Victoria « Tu peux me dire ce que tu lui trouves à mon frère, ce traitre ! », ce qui fit rire doucement Jacob qui versa une tasse de café à sa jeune sœur et la lui tendit, avant de sortir le jus d’orange, servant deux verres, et prit place aux côtés de Victoria « Merci pour les tartines » tout en venant caresser son dos « Je vais devoir appeler Gail. C’est la première fois que je suis aussi heureuse d’annuler un rancard ! ». Jacob leva les yeux au ciel et porta son verre de jus d’orange à ses lèvres, tout en échangeant un regard complice avec son amie. Il fronça ensuite les sourcils « Qu’est-ce que tu fais là au fait ? » « Je suis venue aider pour ranger, mais on s’en fout maintenant ! » « Oh non ! On ne s’en fout pas ! Mon appartement est une porcherie, tu vas aider jeune fille ! » « Je vois que t’envoyer en l’air ne t’as pas rendu plus sympa avec ta sœur qui a tout manigancé ! ». Il pencha la tête sur le côté tout en la fixant « On y serait parvenu sans ton aide » « Pfff ! Mais bien sûr ! ». Eva n’y croyait pas un mot. Il reporta son attention sur Victoria à ses côtés, et se leva pour s’éclipser dans la chambre, ramenant son pull qu’il déposa sur ses épaules, et reprit son petit-déjeuner.
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Charly
Dim 12 Nov - 16:45
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Vic avait décidé de jouer le jeu. De faire plaisir à Eva, juste histoire qu’elle les lâche avec tout ça. Si elle croyait dur comme fer qu’ils étaient ensemble, elle arrêterait de présenter d’autres femmes à Jacob et de faire des allusions toutes les cinq minutes. Ils auraient la paix. Enfin dans l’idée. Jacob ne sembla pas comprendre tout de suite, alors elle se colla un peu plus à lui. Un sourire étira les lèvres de Vic lorsqu’il joua le jeu. Elle se détacha de Jacob pour faire un petit déjeuner. Elle souriait encore en écoutant la joue d’Eva. Un léger regard pour le beau brun lorsqu’il évoqua son baiser avec Gail. Ce n’était pas tout à fait faux. Même si ça n’avait pas conduit à la conclusion qui faisait danser Eva au milieu du salon. Un hochement de tête, un nouveau sourire doux et elle s’occupa du petit déj’ tout en écoutant le frère et la sœur. Elle écarquilla les yeux et ne put faire autrement que de se retourner brusquement. Mais Jacob prit les devant. Ouf… Elle finit par sourire de nouveau devant l’échange. Un haussement de sourcils devant la menace convainquant. Elle osa également avec plus de sérieux : « -je ne suis pas certaine que ça soit ton rôle d’annoncer ça… » un pincement de lèvres comme si elle était gênée, avant de se retourner pour récupérer les tartines.
« -de rien. » avait elle répondu toujours avec ce sourire complice. Puis elle prit place à côté de lui, saisissant sa tasse de café afin d’en prendre une gorgée. Son sourire s’élargit contre sa tasse. Le petit manège allait fonctionner, il n’aurait pas besoin de se rendre à ce rendez-vous. Vic était vraiment fière d’elle. Même si c’était une petite comédie. Quand Eva lança les mots : s’envoyer en l’air, Vic manqua de cracher dans sa tasse. Les images de son rêve lui revenaient en tête. Puis les paroles qu’ils avaient échangé… enfin ce bien-être de se retrouver à se réveiller dans les bras de Jacob ce matin. Elle prit sa brioche et en avala un morceau, histoire de regarder ailleurs. Puis elle haussa les sourcils en regardant Jacob. Vraiment ? Il semblait bien convaincu de ça. Elle sourit de nouveau.
Lorsque Jacob s’éloigna, Vic fit l’erreur de lever les yeux sur Eva. « -alors ! Raconte ! C’était comment ?! » murmura la garagiste. « -non… non… je vais pas faire ça… » avait répondu Vic en levant une main : « -roh mais aller ! » « -non ! C’est ton frère ! » Eva ouvrit de grands yeux. « -oui non tu as raison… mais c’était… » elle bougea la tête de gauche à droite. Victoria sourit. « -c’était parfait… » finit elle par avouer presque en rougissant. Demi mensonge. Ils avaient passé une très belle soirée à rire et à parler. Même si ils n’avaient pas couché ensemble. Mais ça, Eva n’avait pas à le savoir. Un sourire pour Jacob qui revenait, puis elle posa sa main sur la sienne alors qu’il déposait son pull sur ses épaules : « -merci… » en laissant glisser sa main. « -roh vous êtes tellement chou… » soupira Eva. « -tu sais quoi, on va se passer d’elle ! » avait alors lancé Victoria en riant. Elle termina sa tartine en se levant et déposa sa tasse dans l’évier. Ils avaient du travail. Et elle détestait voir l’appartement dans un tel état. Ça devenait urgent.