J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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L’esprit encore embrumé, Jacob eut besoin de quelques instants pour comprendre l’idée de sa meilleure amie. Sa main se glissant sous son débardeur pour venir caresser sa peau nue le mit rapidement sur le bon chemin. Victoria avait décidé de faire croire à sa petite sœur qu’ils avaient franchi le pas et qu’ils étaient dorénavant ensemble. Cela contrastait radicalement avec la décision qu’ils avaient pris cette nuit concernant leur relation. Mais au moins, ça leur permettrait d’obtenir un peu de répit. Eva ne chercherait plus à lui présenter des femmes qui lui convenait aucunement, et ils pourraient ainsi poursuivre leur amitié en toute quiétude. Toutefois, il était hors de question de prévenir ses parents ou sa sœur ainée. Ce n’étaient pas eux qui tentait de le pousser dans les bras d’une autre alors qu’il était encore brisé. Il opta donc pour le seul argument en sa possession : Son escapade à Las Vegas. C’était le point faible de sa jeune sœur, et il le gardait au chaud dans les cas d’urgence, comme en cet instant. Victoria appuya son point de vue avec davantage de sérieux « Oui, d’autant plus. C’est notre histoire et elle nous appartient. On a envie de prendre notre temps » renchérit-il pour dissuader Eva de prévenir la terre entière de leur relation naissante, qui n’existait pas « D’accord ! » finit-elle par abdiquer à contrecœur, levant les mains « Je ne dirais rien, mais sachez qu’ils n’attendent que ça eux aussi » « On sait » finit-il par souffler Jacob tout en prenant place aux côtés de celle qui se faisait passer pour sa petite amie en ce début de journée. Un doux sourire, avant de reporter son attention sur Eva qui ne parvenait pas à apaiser sa joie immense face à cette bonne nouvelle de bon matin. Il jeta ensuite un coup d’œil à Victoria qu’il avait entendu réagir aux quelques mots employés par sa sœur, et esquissa un petit sourire en coin alors que son regard trahissait sa pensée. Il ne démentit pas, parce que ça ruinerait leur mensonge.
Au lieu de ça, Jacob s’éclipsa quelques instants pour revenir aux côtés de la jolie brune, déposant son pull sur les épaules de cette dernière, souriant au contact de sa main « C’est normal » souffla-t-il tout en reprenant place sur le tabouret pour poursuivre son petit-déjeuner « Eva, s’il te plaît… » répliqua-t-il alors que cela semblait amuser grandement la jeune femme à ses côtés. Il termina sa tartine peu de temps après Victoria et l’imita ensuite « On va se charger du rangement tous les deux » rétorqua-t-il à l’attention de sa sœur qui terminait son café « Oh ! Vous voulez être seuls, je comprends » d’un ton emplit de sous-entendu, tout en haussant plusieurs fois les sourcils « Allez je vous laisse les amoureux, vous avez beaucoup d’occupation pour la journée, n’est-ce pas ?! » alors que Jacob la poussait presque de la main pour rejoindre la porte d’entrée « Pensez à vous hydratez, c’est important » « Dehors ! » finit-il par répliquer en la poussant hors de son appartement, refermant la porte derrière elle, et s’appuya contre celle-ci « Elle épuiserait un expresso », et se redressa dans un soupir pour se rapprocher de la jeune femme « Contente de ton joli mensonge ?! » et ajouta « Si tu n’avais pas glissé ta main sous mon débardeur, j’aurais mis du temps à comprendre ton petit manège ». Il resservit deux cafés « On a toute la journée pour ranger, on peut prendre notre temps », et précisa « Je ne veux pas dire comme l’a suggéré Eva » et bafouilla un « Je veux dire, on ne va pas s’envoyer en l’air », et finit par rire nerveusement « Je vais me taire maintenant » et prit une gorgée de café. Il resta silencieux une seconde, pour finalement demander « Que voulait-elle dire en parlant de ce baiser avec Gail ? Elle a dit que ça t’avait fait quelque chose ».
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Charly
Dim 12 Nov - 17:28
Victoria Ruiz
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Prendre leur temps… C’était exactement l’idée. La vraie. Le temps de guérir, d’apprendre à revivre vraiment avant quoi que se soit d’autre. Peut-être que ça n’arriverait jamais. Cette pensée attrista Victoria, qui réalisa qu’elle était tout de même bien déstabilisée par ce qui s’était passé durant la nuit. Simplement parce qu’elle savait qu’avec lui, elle ne souffrirait pas. Comme elle le lui avait dit, il était le seul à vraiment la connaitre. Sans la juger. « -on sait ! » avait répondu Vic en même temps que Jacob. Ce qui la fit rire. Ils étaient bien au courant que le monde entier voulait les voir ensemble autrement qu’en tant qu’amis. Sauf qu’ils en avaient décidé autrement. Pour ne pas se faire souffrir. Pour leur amitié.
Vic n’avait pas vraiment envie de supporter Eva durant des heures. Elle savait que la jeune femme reviendrait encore et encore sur le sujet. Ils risquaient de griller leur couverture à un moment ou à un autre. Heureusement Jacob encouragea sa sœur à s’en aller. La belle brune leva les yeux au ciel. Clairement, elle ne voulait pas supporter ça. Alors elle lui fit un petit signe de la main et soupira en même temps que Jacob lorsque la porte fut refermée. « -une tornade ! » de bon matin, c’était presque comme si elle lui avait volé toute son énergie. « -assez oui. » il fallait bien l’avouer. « -je voyais pas vraiment comment te faire comprendre le truc autrement. » elle n’allait pas l’embrasser ! « -et sincèrement, je ne voyais pas non plus comment lui répondre lorsqu’elle m’a demandé ce que tu faisais dans mon lit… » insistant sur le mon ! « -et puis elle était bien trop ravie. » ça aurait été cruelle de lui retirer ça. « -elle allait me prendre la tête. Et puis ça règle ton problème de rendez-vous. » et c’était sans doute ce qui était le plus gratifiant dans tout ça.
Un merci pour le café et elle se mit à sourire, puis rire en le voyant s’enfoncer. « -je pense que c’est mieux oui… » petit sourire taquin sur les lèvres, avant de porter sa tasse à ses lèvres. « -mais on va s’y mettre parce que ça m’oppresse tout ce… » elle fit bouger un doigt pour définir le bordel ambiant. « -sans compter le meuble là que je me suis encore manger en me levant ! Je finir par perdre un doigt de pieds ! » elle posa sa tasse à moitié pleine et prit un grand sac poubelle. Elle ralentit ses gestes en entendant la question de Jacob. « -tu as des oreilles de lynx ? » question posé en plissant les yeux. « -quand c’est arrivé… elle était à côté de moi. Et elle m’a demandé ce que ça me faisait de voir ça. » elle précisa : « -enfin de te voir en embrasser une autre. » non en fait pourquoi elle avait précisé ?! « -je me suis levée pour aller remplir mon verre. » oui, ça avait été sa réponse. « -je ne voyais pas ce que je pouvais lui répondre. Si je lui disais que ça me dérangeait, elle allait encore partir dans ses délires. » ses épuisants délires. « -je suis certaine qu’elle ne va pas tenir sa langue. Ou alors on va se retrouver invité chez tes parents… sous peu. » et ainsi prit à leur propre piège… Merde…
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Dim 12 Nov - 18:20
Jacob Reyes
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Tous les deux avaient mentis ouvertement à Eva. Ils s’étaient amusés à le faire. Toutefois, Jacob ne souhaitait pas faire perdurer cette situation et n’avoir d’autres choix que de se montrer plus démonstratif dans ses gestes pour la convaincre. Ils étaient tous les deux en paix avec la décision qu’ils avaient pris cette nuit pour préserver leur amitié, mais il savait aussi qu’il n’était pas prêt à jouer avec le feu, au risque de se brûler les ailes. Il décida donc de pousser sa sœur jusqu’à la sortie, afin de retrouver un certain calme au sein de leur appartement. La porte enfin close, il sourit en entendant le commentaire de Victoria. C’était peu dire ! Il revint auprès de cette dernière et se mit à rire discrètement « Je ne sais pas. En m’appelant « bébé » ou « chéri », mais la main sous le t-shirt, c’était très bien aussi ». Cela l’avait seulement surprit sur l’instant, puis sa peau avait réagi à cette caresse. Il se concentra un bref instant sur le café qu’il préparait, et releva son regard sur la jolie brune « Lui dire que je fais des cauchemars depuis que je me suis fait tirer dessus ». La vérité, en d’autres termes. Il émit un petit rire tout en acquiesçant « Oui ! J’ai vu ça ! ». Le lieutenant était loin d’imaginer que cette nouvelle puisse l’extasier de joie à ce point. Eva souhaitait réellement qu’ils vivent une belle histoire d’amour. Néanmoins, ça n’était qu’un mensonge, et tôt ou tard, elle l’apprendra. « Oui, je t’en remercie. Et maintenant que j’ai mon vendredi soir de libre, on pourrait dîner en ville pour une fois ». C’était ainsi l’occasion de tester le nouveau restaurant de tapas qui avait ouvert dans le quartier.
Le café enfin prêt, Jacob lui tendit la tasse et se mit à s’enfoncer dans ses propres explications. Au moins, cela eut l’effet de faire rire la jolie brune qui considéra, elle aussi, qu’il serait pertinent qu’il se taise dorénavant. Il laissa dévier son regard sur son appartement, qui ne ressemblait plus vraiment à son appartement « Moi aussi ! » rétorqua-t-il aussitôt, et jeta un coup d’œil aux pieds de Victoria, suivit du meuble qui avait causé sûrement un joli hématome « On va commencer par lui, alors ». Il prit une gorgée de café, son dos contre le comptoir de leur cuisine, et laissa passer un bref instant alors que la jeune femme s’attelait déjà à la tâche. Il avait une question. Une dernière et unique question, et osa la poser. « L’appartement n’est pas si grand et la voix d’Eva porte » expliqua-t-il tout en continuant de déguster le doux breuvage au fond de sa tasse. Il laissa sa meilleure amie justifier la remarque que ça sœur avait formulé un peu plus tôt dans la matinée, quand elles le pensaient encore endormi. « Tu aurais pu lui donner les mêmes explications que tu m’as donné hier, elle aurait compris », à moins que ça ne soit pas la version officielle qu’elle lui ait livré la veille au soir dans la salle de bain. Il déposa sa tasse vide dans le fond de l’évier, et s’avança dans le salon pour commencer à ranger le désordre. Un sourire tout en tournant la tête en sa direction « Elle est sûrement déjà au téléphone avec eux » et ajouta « On devra bien rétablir la vérité tôt ou tard. On ne peut pas lui mentir indéfiniment. Je veux dire, un jour ou l’autre, tu vas rencontrer quelqu’un dont tu vas tomber amoureuse, qui te … qui te rendra pleinement heureuse et avec qui tu souhaiteras construire ta vie, avoir peut-être des enfants. Ils se rendront bien vite compte que tu n’es pas présente pour fêter les fêtes de fin d’année avec nous, ou encore à occuper mon lit » expliqua-t-il sans regarder Victoria, continuant de mettre les déchets dans le sac poubelle.
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Charly
Dim 12 Nov - 19:14
Victoria Ruiz
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« -ou la non… » avait répondu Vic en grimaçant légèrement. « -je suis pas une grande fan des petits surnoms comme ça… alors… » elle fit son constat : « -ça m’est pas du tout venu à l’esprit… » et sur l’instant, elle avait encore envie de se sentir proche de lui, comme lorsqu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre, encore dans son lit. « -tu t’es demandé ce qui se passait trois secondes n’est-ce pas ?! » elle s’amusait de tout cela. « -non… j’allais pas lui dire ça… parce que…. » elle se pinça les lèvres en réfléchissant trois secondes : « -parce que même si c’est ta sœur, ces… ces cauchemars sont… tes problèmes personnels. Et que tu n’as peut-être pas envie que ta famille le sache ou que t’as sœur s’en mêle… » ça non plus ça ne lui était pas venu trois secondes à l’esprit. Parce que c’était de l’ordre du privé. Quoi qu’il en soit, ça avait fait plus que plaisir à Eva. Elle allait surement leur en vouloir en apprenant la vérité et leur mensonge. Mais tant pis. « -ça me va ! » restaurant vendredi soir. Parfait.
Mais pour le moment, il y avait comme une urgence vitale à ranger l’appartement. Donc finit le blabla et place au sac poubelle et serpillère. Elle se mit à la tâche mais Jacob avait une question. Et pas des moindre. « -oui… c’est pas faux… » mais quand même. Elle aurait préféré qu’il n’entende pas ça. Enfin, elle se justifia comme elle put. « -oui enfin sur le coup, je savais pas vraiment pourquoi ça me déplaisait. C’était… soudain et… et je te l’ai dit, je voulais pas qu’elle en rajoute encore et encore. » ou comment stopper la conversation.
« -vraiment tu crois ? Alors qu’on lui a dit de tenir sa langue et que tu as joué la carte du chantage ? » quoi que… c’était Eva… Jacob avait peut-être raison. Dos à Jacob, elle s’occupa de mettre dans le sac poubelle, tout ce qui trainait ça et là. A mesure qu’il parlait, les gestes de Victoria était de plus en plus lent. Elle s’immobilisa et se tourna pour le regarder. Chose qu’il ne faisait pas de son côté. « -c’est bon t’as fini ? » demanda Vic qui n’avait pas la moindre envie d’entendre tout ça. « -on va rétablir la vérité mais pas pour ce genre de raison. » simplement parce qu’ils allaient devoir mentir à tout le monde et que ce n’était pas correct. Sans compter que ça allait les obligé à bien des choses qu’ils ne souhaitaient pas. « -le futur que tu décris là, pour le moment j’en veux pas. Tout ce que je veux c’est trouvé un boulot, continuer d’avancer et d’aller mieux. Et surtout, qu’on reste ensemble toi et moi. Même si c’est à notre façon et pas comme les autres le souhaitent. » elle mit plusieurs assiette en cartons dans la poubelle et ajouta : « -je te libère des rendez vous pourri alors me pousse pas vers d’autres hommes de ton côté. » elle n’allait pas à nouveau lui répéter qu’elle n’était pas prête. « -ça te plais pas de dire tout ça, ça s’entends dans ta voix. Et ça me plait pas non plus. Ok ? » son petit ok était plein de tendresse. Puis elle ajouta un : « -chéri ! » avant de sourire un peu plus. « -viens là, je vais t’aider pour le meuble. »
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Dim 12 Nov - 19:50
Jacob Reyes
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Peut-être qu’avec un surnom, il aurait compris plus tôt l’idée de Victoria. Enfin, c’était ce qu’il pensait, mais elle le contredit aussitôt. Elle n’aimait pas les surnoms, et pourtant, depuis plusieurs mois maintenant, il lui avait attribué naturellement un surnom « Tu n’aimes pas quand je t’appelle Bonito Corazòn ? ». Si tel était le cas, il s’abstiendrait de le prononcer à nouveau. Un petit rire résonna dans la cuisine « Oui, un peu ». D’autant plus que le trentenaire avait imaginé un autre type de réveil, et sa sœur ne faisait pas partie du tableau dans son esprit. Mais voilà, elle était venue et ils s’étaient retrouvés à lui mentir pour justifier sa présence dans le lit de la jolie brune. Il s’interrogea. Pourquoi n’avait-elle pas tout simplement dit la vérité ?! Il faisait des cauchemars depuis qu’il avait reçu cette balle dans l’abdomen, et la présence de Victoria à ses côtés durant la nuit avait un effet apaisant sur son esprit, comme si elle veillait sur ses rêves. Il apprécia la sollicitude de la jolie brune à son encontre, ce qui le fit sourire avec douceur « Je te remercie… » et précisa « En effet, je n’ai pas envie qu’ils le sachent. Je sais qu’ils ne me jugeront pas, mais… Je n’ai pas envie de leur en parler ». Parce qu’ils risquaient de lui poser des questions, de lui demander d’expliquer son traumatisme, d’envisager de consulter, et tout cela, il ne le souhaitait pas encore. Victoria comprenait, et c’était tout ce qui lui importait. Elle faisait preuve de patience à son encontre, parvenait à lui faire oublier ses traumatismes par sa seule présence à ses côtés. Puis son mensonge de ce matin lui avait permis de se libérer la soirée de vendredi, alors il lui proposa de l’accompagner au restaurant. Une sortie qui leur ferait le plus grand bien.
Pendant que Victoria s’attelait à la tâche de nettoyer leur appartement, Jacob décida de poser une dernière question au sujet de ce qu’il avait entendu avant de quitter la chambre « Je comprends. Je voulais juste savoir » avait-il finit par rétorquer, comprenant que la jeune femme voulait mettre fin à cette conversation. Il l’accepta et s’attela à la tâche tout en poursuivant la conversation sur leur petit mensonge de ce matin « Elle a dû réfléchir et se dire qu’il y avait prescription maintenant » répliqua-t-il avec un petit sourire. De toute manière, Eva n’avait jamais fait d’études supérieures, alors cet argent lui revenait d’une certaine manière. Puis, elle avait sûrement les moyens de les rembourser aujourd’hui. Ce n’était en rien comparable à cette nouvelle qu’elle mourrait d’envie de crier sur tous les toits. Enfin, de toute manière, tôt ou tard, ils n’auraient d’autres choix que de rétablir la vérité, comme il le confia à Victoria. Un jour ou l’autre, elle finirait par tomber amoureuse, et voudra écrire un nouveau chapitre de sa vie avec ce dernier… Ces mots lui étaient difficiles à prononcer, mais c’était la vérité. Il finit par tourner la tête vers cette dernière qui ne semblait pas particulièrement encline à l’écouter davantage déblatérer sur cette vie qu’il imaginait pour elle. Un simple hochement de tête pour seule réponse.
Il continua de ramasser les déchets éparpillés un peu partout dans l’appartement au moment où la jeune femme reprit parole, condamnant sa manière de voir son avenir sentimental. Il s’arrêta donc de ranger pour l’observer, ou plutôt pour baisser le regard tel un enfant prit en faute. Sans mot dire, il reprit le rangement et finit par lâcher le sac au sol, la suivant pour déplacer le meuble en question, et lorsque ce fut chose faite, retourna auprès du sac noir, jetant les gobelets en plastique, les guirlandes en papier, puis finit par se redresser « Ça devrait me plaire pourtant ! » et poussa un soupir tout en laissant tomber le sac au sol « Que tu sois heureuse avec un autre homme, que tu tombes amoureuse, que tu ais des enfants, une jolie maison, un travail qui te plaît ! Je veux dire, c’est mon rôle d’ami d’être heureux d’imaginer ce futur pour toi et je n’y parviens pas ! ». Il prit place sur des chaises qui trônait au milieu du salon sans raison « Je crois que j’ai peur que tu m’oublies, que tu me délaisses si tu rencontres un autre homme et que … j’appartiennes à un passé que tu veux oublier parce que je te rappellerais constamment la perte de Roberto ». Entre autre. Il posa son regard sur la jeune femme « Une part de moi veut réellement que tu ais cette vie-là, que tu sois pleinement heureuse ». Un soupir et finit par se relever pour poursuivre le rangement, et souleva un string entre son index et son pouce « Comment est-ce que ça a pu arriver là ?! » et jeta le bout de tissu à la poubelle tout en réprimant un frisson de dégout.
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Charly
Dim 12 Nov - 20:42
Victoria Ruiz
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« -je n’ai pas dit ça. » avait elle répliqué avec un léger froncement de sourcils. « -j’aime bien t’entendre le dire, ou ta façon de le dire… enfin les deux. Ce n’est pas classique. Pas comme chéri. C’est ça que je veux dire. » elle avait été surprise la première fois qu’il l’avait appelé ainsi, mais ça ne l’avait jamais dérangé. Elle le lui aurait dit sinon. Et comme elle venait de le préciser, elle aimait beaucoup sa façon de prononcer ces mots, surtout dans leur langue natale. Vic avait ensuite sourit. Il avait été surpris… normal. Mais il avait vite comprit. Ce qui leur avait permis de joliment mentir à Eva tout en lui procurant de la joie. Elle s’était redressée et à nouveau elle avait sourit à Jacob. « -donc ! Je n’avais pas d’autre façon de justifier ta présence dans mon lit. » d’où le mensonge. « -enfin tu n’étais pas nu donc bon… à la base en plus j’ai dis la vérité, qu’on avait longtemps discuté et qu’on avait fini par s’endormir là. Mais elle n’a pas voulu me croire. » alors elle était rentrée dans son jeu. Tout simplement.
La suite de la conversation ne fut pas des plus apprécié par Victoria. Elle n’aimait pas l’entendre faire des projets de cette sorte pour elle. Elle n’aimait surtout pas le ton de sa voix. C’était… c’était presque comme si ça lui faisait mal. Alors elle fut assez claire dans sa réponse. Elle ne voulait pas qu’il parle ainsi. Parce qu’elle sentait bien que ça ne lui plaisait pas. Ils déplacèrent le maudit meuble qui lui avait ruiné un orteil deux fois, avant de reprendre chacun leur sac poubelle. A nouveau un froncement de sourcils, des gestes plus lents. Puis elle l’avait regardé et avait haussé les épaules. Qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Elle l’écouta et son cœur se gonfla de tendresse. Son sourire doux en témoignait. Pourtant elle n’eut pas le temps de répondre que Jacob brandissait un string. Elle clama : « -non attends, je crois que c’est le mien ! » juste pour le faire rire. « -je plaisante ! Je porte pas ce genre de truc. » elle déposa son sac poubelle et poussa le canapé d’un coup de genoux afin de lui faire reprendre sa place. Elle ne perdait pas de vu que Jacob avait besoin de se ménager. Il devait reprendre le travail bientôt… ils n’avaient pas reparler de ça d’ailleurs. Est-ce qu’il avait fait son choix ? Est-ce qu’il y voyait plus claire sur sa carrière ?
Elle tapota les oreillers du canapé et répondit en en gardant un blottit contre elle : « -tu sais… il y a déjà des cases de cochés dans ce que tu as dit. J’habite dans un bel appartement, et je suis heureuse… avec un homme que j’aime. » elle sourit pleine de tendresse et d’amusement à la fois. « -le boulot, ça devrait bientôt arriver. Enfin je l’espère… » elle allait devoir se remettre activement à ses recherches, qu’elle avait laissé tomber le temps que Jacob se remette de ses blessures. Elle déposa enfin l’oreiller sur le canapé et ajouta sans le regarder « -et je sais que tu veux le meilleur pour moi. » puis elle fit trois pas vers lui et reprit : « -et mets toi bien dans la tête que je serais incapable de t’oublier. Et que si tu étais un rappel constant de la mort de Roberto, nous n’aurions pas développé cette amitié. Je serais incapable de faire autre chose que pleurer en ta compagnie. » elle haussa les épaules : « -ce qui est loin d’être le cas. » elle se dirigea vers la cuisine pour prendre un chiffon et du produit nettoyant, puis ajouta : « -je ressens la même chose. J’ai envie que tu sois heureux et pourtant je n’ai pas la moindre envie de te voir partir diner avec une autre femme. » elle fit un pchit sur la table basse et ajouta : « -chaque chose en son temps… tout ce qui compte c’est maintenant. Et on est plutôt bien en ce moment non ? »
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Dim 12 Nov - 21:05
Jacob Reyes
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Jacob n’avait jamais réellement réfléchi au surnom qu’il lui avait attribué. Cela s’était fait naturellement et avait toujours trouvé qu’il lui correspondait parfaitement. Mais maintenant qu’elle évoquait l’absence d’appétence pour les surnoms, il s’interrogea sur celui-ci. Un sourire se glissa sur ses lèvres quand elle le rassura sur ce point. Elle l’aimait. « C’est tout ce que je voulais entendre » souffla-t-il avec douceur et s’affairèrent à faire le ménage dans l’appartement. Ils évoquèrent la manière dont elle était venue à mentir à Eva, et tout cela, pour le protéger lui. Il apprécia cette délicatesse à son encontre, parce qu’en effet, il ne souhaitait pas se confier sur son traumatisme à ses proches. À l’exception de Victoria qui faisait preuve d’une grande compréhension et patience à son encontre. Comme toujours. Sans elle, il ne dormirait sûrement toujours pas. Elle était parvenue à apaiser son esprit par sa seule présence à ses côtés chaque nuit. Il haussa ensuite les sourcils en entendant que sa jeune sœur n’avait pas accepté la version, pourtant honnête de Victoria, préférant celle qui s’était dessinée dans son esprit en apprenant qu’ils étaient ensemble « Je vois… Elle n’en fait qu’à sa tête cette gamine ! ». Il comprenait qu’elle veuille les voir heureux, et ensemble de surcroît, mais le lieutenant aurait préféré pouvoir être amie avec la jeune femme sans devoir se justifier de tout auprès de son entourage… Et il en était sûrement ainsi pour Victoria.
De toute manière, ce mensonge n’avait pas vocation à perdurer dans le temps, tout simplement parce que la jeune femme finirait par faire son deuil et aspirait à tomber amoureuse de nouveau. Enfin, c’était la version officielle, parce que comme il le lui confia, il n’avait pas envie qu’elle rencontre un autre homme, qu’elle tombe amoureuse et qu’elle vienne à l’oublier… Et tout cela était en contradiction avec son désir profond de la voir enfin heureuse, prête à croquer la vie à pleine dents, parce qu’elle le méritait, tout simplement. Son monologue cessa au moment où il souleva un string de la table, ne comprenant pas comment il était parvenu à arriver jusqu’ici. Un haussement de sourcils, réellement interloqué par les paroles de Victoria, et se retrouva à bafouiller un « Toi… Tu… C’est… » mais se tut en comprenant par la suite qu’elle se moquait seulement de lui. Sourire aux lèvres, il pencha la tête sur le côté « Très drôle ! » et jeta le bout de tissu à la poubelle avec une grimace de dégout. Son appartement était réellement un dépotoir en cet instant. Il continua de ranger en silence, considérant qu’il avait dit ce qu’il éprouvait et qu’il ne souhaitait pas poursuivre sur sa lancée, au risque de créer peut-être une dispute avec la jeune femme. Contre toute attente, ce fut elle qui prit l’initiative de revenir sur le sujet.
Jacob releva son regard sur cette dernière qui maintenait un oreiller au creux de ses bras, et se mit à la couver du regard avec tendresse. Elle parvenait toujours à trouver les mots pour apaiser ses craintes, mais il décida de rétablir la vérité sur un point « Je ne parlais pas de ce genre d’amour quand je te parlais d’aimer un homme, Vic ». Elle l’aimait parce qu’il était son meilleur ami, pas comme l’homme avec qui elle était prête à construire sa vie. Mais il aimait sa perception de la situation actuelle. Il l’observa ranger les coussins sur le canapé alors qu’il ne la quittait plus des yeux, la laissant se rapprocher tout en lui souriant avec douceur « C’était ma crainte… » et hocha lentement de la tête « Alors si je te rends un peu heureuse, c’est tout ce qui compte ». Il la laissa ensuite s’éloigner pour récupérer produits et chiffon afin de nettoyer la table basse. Il resta un instant interdit lorsqu’elle lui confia ne pas vouloir qu’il rencontre une autre femme, il souffla alors « Je n’ai pas envie de rencontrer quelqu’un d’autre Vic ». Elle ne devait pas s’inquiéter sur ce point. Il ne comptait pas refaire sa vie avec une autre femme. Il reprit en main son sac poubelle et se mit à sourire « Je te dirais ça quand on aura fini le ménage ». Ce qu’ils parvinrent à faire après trois heures à astiquer chaque recoin de l’appartement, étagères et sols. Jacob se laissa tomber sur le canapé et tourna le visage en direction de la jolie brune « On retourne au lit maintenant et on passe cette grasse matinée qu’on a amplement mérité ? ».
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Elle avait éclaté de rire. C’était trop bon de le faire bafouiller comme ça. « -si ! Si ! c’était drôle ! » elle en souriait encore jusqu’aux oreilles. « -c’est parce que tu n’as pas vu ta tête. » généralement c’était elle qui pliait le linge. Elle ne tenait pas à ce que Jacob soit obligé de plier sa lingerie. Au moins, elle l’avait détendu cinq petites secondes avec ses conneries. Mais elle voulait revenir sur ce qu’il avait dit juste avant. Parce que c’était important. Pour le rassurer. Alors, elle tenta de trouver les mots, au mieux pour lui faire comprendre qu’actuellement elle était heureuse et qu’il n’avait pas de souci à se faire. « -j’avais saisi. Et je me dis que c’est peut-être mieux. Que c’est peut-être un amour plein sain. » avait elle répliqué. Bien sur qu’elle avait comprit qu’il parlait de tomber amoureuse. Elle en était incapable pour le moment. Parce que Roberto était toujours logé dans un coin de son cœur. Parce que ça voulait dire s’ouvrir à quelqu’un d’autre, lui raconter sa vie, son parcours, sa douleur. Actuellement, elle ne voulait pas de ça. Elle appréciait la tendresse et la complicité qu’elle avait avec Jacob. Ça comblait son bonheur. Pas de besoin de plus.
« -parles moi de ce genre de craintes. Tu peux tout entendre, c’est pareil pour moi. » avait elle reprit. « -sans toi, je n’aurais probablement jamais retrouver le sourire, ou apprécié d’avoir mal au ventre cette nuit à force de rire. » elle lui souriait toujours avec toute sa tendresse. « -sans toi, je serais plus là… » ce n’était pas une histoire de lui devoir la vie. Non, c’était une histoire d’homme. De l’homme bien qu’il était, celui qui était parvenu à l’accompagner malgré tout cela. A la comprendre sans la juger. A encaisser les coups bas et les paroles déplacées. Des comme lui, elle n’en croiserait pas à tout les coins de rue. C’était une certitude. Et même si il en existait d’autre, c’était avec lui qu’elle voulait partager ces moments. Uniquement lui.
Elle récupéra de quoi laver la table basse, et continua sur le ton des confidences. Ce qu’il venait d’exprimé était réciproque. « -mais ça arrivera peut-être un jour. Sans que tu t’y attendes. Sans que tu le veuilles. » c’était la vérité même si ça sonnait roman à l’eau de rose. « -mets de la musique. » ça allait les aider à travailler. La tâche fut longue mais elle poussa un soupir de soulagement lorsque l’appartement fut enfin cleen. « -je me sens beaucoup mieux. » oui, c’était bien bien mieux ! Elle recula le menton en entendant la tournure de phrase de Jacob. Cela la fit même sourire. « -t’es fatigué ? » demanda-t-elle avec sérieux. « -on aurait pu aller prendre l’air… histoire d’arrêter de respirer les produits ménager. » Et finalement, ils étaient allés marcher le long de la plage. Le téléphone de Jacob avait sonné. Invitation de sa mère. Repas de famille. Victoria était conviée bien entendu. Repas qui avait lieu quatre jours plus tard… le fameux jeudi… « -et on fait quoi maintenant ? On leur dit la vérité au repas ? On en parle à Eva avant ? Elle va nous maudire… » elle était venue se coller à Jacob qui était en train de cuisiner : « -t’as vraiment un souci avec la ratatouille quand même ! » oui elle se moquait. « -j’ai un rendez vous pour du travail jeudi après-midi. J’espère que ça va marcher, le type avait l’air sympa au téléphone. » Et hop elle s’était hissé sur le plan de travail de la cuisine, récupérant son verre de vin servit quelques minutes plus tôt. « -et toi d’ailleurs, tu en es où de ce côté-là ? » elle avait du mal à abordé le sujet de la reprise du travail de Jacob.
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Manhattan Redlish
Dim 12 Nov - 21:57
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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La tête toujours légèrement penchée, il s’était mit à plisser les yeux pendant que Victoria continuait de se moquer gentiment de lui au sujet de ce string qu’il venait tout juste de jeter au fond de son sac poubelle « À moins d’un miroir… ». À son tour de la taquiner, et tira ensuite la langue avant de poursuivre le rangement de l’appartement qui était dans un état pitoyable. Au vu de la conversation, il avait bien fait de mettre sa petite sœur dehors un peu plus tôt dans la matinée. Cela permettait d’évoquer à voix haute des sujets délicats dont eux seuls pouvaient aborder. Aujourd’hui, Victoria était heureuse de la vie qu’elle menait avec lui, entre ces murs. Elle l’aimait et tenait aux moments qu’ils partageaient tous les deux. Toutefois, ce n’était pas de cet amour-là auquel il avait fait référence un peu plus tôt, et elle le savait. Il sourit à sa réponse et acquiesça lentement « C’est un amour réciproque qui ne te fera aucun mal ». Jacob tenait à elle tout autant qu’elle à lui. Ça n’avait pas toujours été parfait, mais ils avaient su surmonter l’adversité ensemble, resserrant cette amitié qui leur tenait tant à cœur. Et ça ne serait pas lui qui lui causerait la moindre douleur, tout du moins pas volontairement. Elle pouvait vivre sa vie en toute quiétude avec lui. Seulement, il viendrait un moment où elle succomberait aux charmes d’un autre homme, et ce jour-là, Jacob avait peur qu’elle l’oublie pour se concentrer sur ce nouveau chapitre de sa vie. Il n’en était rien. Elle ne l’oublierait pas, et il en éprouva un profond soulagement en l’entendant prononcer ces quelques mots. Un sourire étira ensuite les lèvres de ce dernier alors qu’il souffla « Je n’ai pas trouvé le moment opportun pour le faire… » et fit un pas vers elle, posant sa main sur sa joue « Crois-moi, sans toi, je ne serais plus là non plus… ». Il aurait sûrement finit par sombrer à son tour. Comme il avait dit à Greta, au Guatemala, Victoria était son phare dans l’obscurité qu’était sa vie, et il en serait toujours ainsi.
Finalement, cette conversation permis également à Victoria d’exposer ses propres craintes. Elle n’était pas prête à ce qu’il rencontre une autre femme. Sur ce point, il la rassura. Il ne voulait pas partager à nouveau sa vie avec une autre femme que celle qui se trouvait à ses côtés en cet instant. Un sourire tout en relevant son regard sur la jolie brune qui nettoyait la table basse « Ça n’arrivera pas » rétorqua-t-il avec conviction « Je n’ai pas envie de raconter mon histoire, je n’ai pas envie de souffrir à nouveau à cause de l’amour… Je ne veux plus de tout cela Victoria » renchérit-il avec une certaine supplique dans la voix. Il voulait que la vie le préserve d’un tel sentiment. Aujourd’hui, la seule femme qu’il aimait se trouvait à quelques mètres de lui, et ça lui suffisait. Cette amitié participait à son bonheur. Ils finirent par terminer d’astiquer tout l’appartement et c’était épuisé que Jacob se laissa tomber sur le canapé « Moi aussi » et proposa de rejoindre la chambre à coucher pour poursuivre la nuit « Oui… ». En finalité, Jacob avait accepté la proposition de la jolie brune, profitant de l’air doux de ce début d’automne et du sable fin sous leurs pieds. Lorsque son téléphone avait sonné, il avait désigné l’écran du doigt pour signifier que c’était sa mère et qu’Eva avait parlé ! Repas de famille tous ensemble. Victoria était compris dans ce tous ensemble.
Tournant la cuillère en bois dans le fond de la casserole, perdu dans ses pensées, il se reconnecta à la réalité en entendant la voix de la jolie brune qui venait de se coller à lui « Hum… Oh... Si on en parle à Eva, il faudra également le dire à mes parents et à mon autre sœur… On pourrait faire un coup d’un seul en l’avouant devant eux le soir du dîner. Qu’est-ce que tu en penses ? », et fronça les sourcils, accompagné d’un petit sourire en coin alors qu’il tourna légèrement la tête vers elle « Tu n’aimes pas les légumes ? ». Il posa le couvercle sur la casserole, la cuillère à côté et observa Victoria prendre place sur le comptoir de la cuisine, à ses côtés « Pour quel poste ? ». Il imita la jeune femme et prit une gorgée de son verre de vin, qu’il déposa ensuite à côté de sa cuillère en bois qui attendait patiemment le prochain tour dans la casserole « Ma convalescence prend fin dans un mois environ ». Il n’y avait rien à dire de plus. « Ils voudront sûrement que je consulte afin qu’un psy atteste que je peux reprendre du service ». C’était souvent ainsi, pour éviter les stress-post traumatiques. Il releva son regard sur Victoria « Tu as peur que je reprenne ? ».
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Charly
Lun 13 Nov - 11:14
Victoria Ruiz
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Un amour réciproque. Elle avait souri en lova sa joue dans sa main. Il avait compris. Il y avait plusieurs forme d’amour dans ce monde, et ce qu’ils partageaient, c’était bel et bien de l’amour. Pas celui qu’attendait leur proche avec insistance. Mais celui qui leur faisait du bien à l’un comme à l’autre. Celui qui apaisait, rassurait, adoucissait les journées et les nuits, sans les compliqués. Mais peut-être qu’un jour ou l’autre, Jacob tomberait également sous le charme d’une autre femme. Sa réponse fut sans appel. Il était convaincu que c’était impossible. Simplement parce qu’il ne le voulait pas. Victoria avait simplement soufflé un petit : « -d’accord… » il savait parfaitement qu’elle n’allait pas chercher à la pousser dans les bras d’une autre. Et Eva non plus grâce à leur petit manège.
Enfin… quelques jours plus tard, ils étaient bien obligé de se rendre à l’évidence que ça ne pouvait fonctionner ainsi longtemps. Déjà parce que c’était moche de mentir. Ensuite parce qu’ils s’agissaient des proches de Jacob. « -je pense qu’on va gâcher le diner… » faire une annonce publique de cette façon, avouer ouvertement qu’ils s’étaient bien foutu d’Eva… Vic n’était pas certaine que la jeune femme allait apprécier. Et l’idée n’était pas de se fâcher avec elle. Loin de là. « -elle va nous détesté si on balance la bombe à l’apéro. Vous faites l’apéro ? » doucement Vic réalisait qu’elle allait participer à ce diner en famille. De la famille Reyes. « -je m’imagine mal lui faire entendre raison devant tout le monde. Lui faire comprendre que c’était pour qu’elle nous lâche. C’est un peu moche… « -c’est ta sœur… à toi de décider. » puis elle le taquina au sujet de la ratatouille. « -si, et j’adore aussi me foutre de toi au cas ou tu ne l’aurai pas encore remarqué. »
Elle prit place sur le comptoir, les deux jambes dans le vide, son verre à la main. « -exactement ce que je cherchais… c’est une boutique qui vends du café et du thé de haute qualité. Il y a une partie où les clients peuvent consommer. L’autre acheter. » elle prit une gorgée et ajouta en regarda quelques instants le sol : « -ça corresponds à mon profil. J’ai les compétences pour. Et surtout ça ferme à 18h. » elle ne voulait pas reprendre un poste qui lui donnait des horaires de soirée. Pas tout de suite en tout cas. Avec quelques difficultés, elle aborda le sujet quelle redoutait. Le retour au poste de Jacob. « -ça je le sais… » avait elle marmonné avant de relever les yeux sur lui, pour qu’il en dise plus. « -tu sais très bien que oui. » elle n’avait pas envie de lui mentir. « -mais je… tu devais faire le point… je pensais que tu avais prit le temps de réfléchir à ton choix de carrière. » clairement elle ne voulait pas qu’il retourne là-bas. Un pincement de lèvres en fixant son verre entre ses cuisses. « -ça ne te… » elle releva le visage : « -ça ne t’angoisse pas toi ? » elle avait besoin d’entendre la vérité. A nouveau c’était une conversation à cœur ouvert qui s’ouvrait…