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"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Bien qu’Edward avait toujours apprécié la quiétude que lui offrait ce lieu, préalablement à la venue de la jeune femme, il constatait depuis quelques semaines maintenant, qu’il affectionnait d’autant plus ses retours à l’appartement en la sachant chez eux le soir venu. Pourtant, Angelica ne décela pas le sens caché ses propos, envisageant toutes les raisons qui l’amenait à apprécier de rentrer du travail, excepté elle-même. Il décida donc de clarifier le fond de sa pensée sans détour cette fois-ci pour qu’elle sache que c’était elle qu’il appréciait de retrouver à l’issue d’une longue journée de travail. Le politicien apprécia voir le sourire qu’elle lui adressa « C’est secondaire » précisa-t-il laconiquement, tout en continuant de la fixer avec une certaine intensité « Tu ne devrais pas en douter », et se redressa sur ses jambes pour troquer son costume contre un short de bain, et rejoignit Angelica dans l’eau chlorée, tournant rapidement autour de l’influenceuse « Tu as peur ? » finit-il par demander sur un ton énigmatique, pour finalement s’enfoncer dans l’eau, la projetant un peu plus loin dans la piscine, dans un éclat de rire qui jaillissait de sa propre gorge. La revanche d’Angelica fut sans pitié, alors qu’elle l’enfonçait dans les profondeurs de la piscine, ressortant la tête de l’eau en souriant « Soit plus précise » rétorqua le candidat au Sénat tout en restant sur place, brassant des bras pour ne pas sombrer. Quant à la jeune femme, elle trouva pertinent de s’éloigner de sa personne avant de lui avouer d’avoir utilisé sa femme de ménage pour l’aider à la photographier. Malgré l’inquiétude qui l’avait gagné à ses premiers mots, Edward s’avança jusqu’à cette dernière « Ça ne lui attirera pas d’ennuis ». Sa réponse fut prononcée avec assurance pour qu’elle ne doute aucunement de sa parole « Si elle apprécie de t’aider, peut-être pourrons-nous envisager d’adapter son emploi du temps ». C’était une idée dont il souhaitait discuter avec Yuma. Les sourcils au milieu du front, il interrompit sa nage « Ce n’était pas nécessaire. Ils étaient propres » et se rapprocha de nouveau de l’influenceuse « Tu voulais ôter toute trace de passage dans mon lit ? ». Parce qu’il ne faisait aucun doute que cela venait d’Angelica.

Tandis que la jeune femme venait de prendre place sur les marches menant à l’intérieur de la piscine, le politicien s’avança pour se saisir du rebord de ces mêmes marches, laissant son corps flotté à la surface de l’eau chlorée « Je sais ». Après l’accueil que lui avait réservé Iris, la réponse de l’influenceuse était plus que légitime et ne lui en tenait pas rigueur. « Peut-être dans les intérêts de ma famille, mais pas dans les miens » corrigea Edward, tout en venant préciser « Je suis différent quand je suis auprès de toi, et en tant que petite sœur, elle me préfère heureux que Sénateur. Ce matin tout du moins ». Un point de vue qui ne serait aucunement partagé par ses parents, mais il s’en moquait. Il savait qu’elle avait raison et il ne voulait pas perdre la relation qu’ils parvenaient à construire au fil des jours. « Oui » et tourna machinalement la tête en direction de la cuisine quand ils évoquèrent le dîner de ce soir « Tu as faim ? ». Bien que pour le moment, il appréciait de profiter de la piscine. Son regard se perdit par la suite dans la contemplation du corps pratiquement nu de l’influenceuse, appréciant chacune de ses courbes, de sa poitrine, jusqu’à ses hanches, sans parler de ses jambes… Il était si absorbé que la voix de cette dernière lui parvint en fond, sans parvenir à en comprendre le moindre mot. Sans qu’elle ne s’en doute, il luttait pour faire disparaître son érection avant qu’elle ne le remarque. Pour cela, il engagea de nouveau la conversation « Cela signifie « Ma lumière » en italien ». Parce qu’elle l’était. Sa lumière. « Je suis content pour toi » et poursuivirent la conversation durant une petite-heure, permettant ainsi à sa virilité de se détendre de nouveau. Jusqu’à ce qu’il ne soit témoin de la plus sensuelle des sorties de piscine qui était donné à l’homme de voir … Depuis quand une femme suscitait une telle réaction ?! Bien évidemment, Edward avait d’ores et déjà eu des aventures. Plusieurs. Sa virilité avait toujours su se dresser au moment venu, par l’excitation du moment. Néanmoins, ce n’était en rien comparable à l’effet que produisait Angelica sur lui. Elle l’attirait. Elle ne lui donnait pas envie de répondre seulement à un besoin physiologique. C’était plus profond et plus intense. Ce n’était pas que physique. C’était un tout. Un ensemble. Si singulier qu’il se laissa sombrer au fond de la piscine quelques secondes pour reprendre ses esprits, et sortit ensuite de la piscine non sans hâte, jusqu’à se glisser sous l’eau glacial qui lui tira un petit cri de surprise. Voilà à quoi j’en suis réduit pour ne pas succomber ! pensa-t-il sous l’eau qui mettait un terme à ses ardeurs.

Vêtu d’un bas de pyjama et d’un débardeur, il arriva pieds nus dans la cuisine. Pas de trace d’Angelica qui devait sûrement se trouver sous la douche elle aussi. Il mit le dîner au four, et cela suffit pour que la jeune femme n’apparaisse derrière lui et sourit à son observation « Tu m’as manqué aussi » lui confia-t-il avec douceur. « Il y en a pour un petit quart d’heure » tout en jetant un coup d’œil à la montre autour de son poignet. « Veux-tu faire une photo pour tes followers ? ». La dernière commençait à dater de quelques jours maintenant. Il se pencha pour lui saisir la main, l’attirant à lui. Étrangement proche de l’influenceuse, il déglutit avec lenteur, et souffla « J’ai une idée » en faisant écho à leur conversation de cette nuit. Il la laissa se saisir de son portable, puis sans la quitter des yeux, il glissa ses mains sous ses cuisses et la souleva pour qu’elle prenne place sur l’ilot central, se glissant entre ses jambes, effleurant ses cuisses de ses doigts, pour venir se poser sur ses hanches « Ça te convient ? ». Il nicha son visage dans son cou, humant l’odeur de sa peau qu’il appréciait tant et qui ne recouvrait dorénavant plus ses draps.


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie apprécia qu’Edward décide de la rejoindre dans la piscine. Elle apprécia encore plus qu’il retrouve son âme d’enfant durant quelques minutes. Et l’entendre rire… elle y prenait gout aussi. Elle avait comme la sensation de le voir revivre un peu plus à chaque fois. Au début c’était léger, presque invisible. Aujourd’hui, elle l’entendait clairement. Ça faisait du bien. Et ça devait également lui faire beaucoup de bien à lui. Il venait de lui dire clairement et sans détour qu’il appréciait la savoir ici le soir, et de pouvoir la retrouver. Elle aima cette idée. Vraiment. Ça l’aidait à se dire que même si ce n’était pas chez elle ici, elle était la bienvenue. Angie confia à Edward qu’elle avait demandé à Yuma un peu d’aide cet après-midi, précisant que son travail était à jour et qu’il n’avait pas de souci à se faire là-dessus. « -oh… oui… pourquoi pas. Enfin, je pense qu’il faudra qu’on en discute avec elle directement. Après je peux très bien lui faire un contrat de quelques heures… » sous entendant que c’était à elle de rémunérer la femme de ménage. « -je crois que ça l’amuse et lui change un peu son quotidien. » et puis elle précisa que les draps de la chambre d’Edward avait été changé. « -oui, enfin j’ai dormi dedans… » répondit Angie « -c’est pour ton bien-être, pour éviter de troubler ton sommeil avec mon parfum. » elle lui sourit taquine, avant d’en rire.

Comment ne pas sourire en entendant ce genre de chose : « -tu pourrais parfaitement être heureux ET sénateur. Ça dois pouvoir se conjuguer non ? La vie politique ne rime pas avec solitude non ? » elle le fixa du regard et ajouta : « -tu sais… une fois élu, même si le contrat prends fin, j’espère qu’on pourra continuer de se voir, passer du temps ensemble. » bon, elle ne vivrait plus ici, mais ils pourraient continuer d’entretenir cette relation. « -oui, mais on va attendre un peu. » cela ne faisait pas très longtemps qu’Edward était dans la piscine, alors le repas serait pour plus tard. « -je suis allée voir sur internet… » avoua Angie en grimaçant légèrement, au sujet de la traduction du surnom. « -ça sonne encore mieux à l’oral… avec ta voix, ton accent italien… j’adore. » et elle était en train de se mettre dans la merde… parce que c’était la vérité. Lorsqu’il l’avait dit tout à l’heure, en arrivant, cela lui avait fait… comme des picotements dans le ventre. Ce n’était pas un banal ma chérie. C’était bien plus que ça.

Bon d’accord, lorsqu’elle sortie de la piscine, elle joua des hanches exprès. Elle n’allait pas faire ça à l’arrache. C’était seulement pour s’amuser. Même si une petite voix dans sa tête lui disait de ne pas trop jouer… Elle n’avait pas peur de ce qui pouvait se passer. Si jamais ils franchissaient une limite, ils serraient consentant l’un comme l’autre. Il faudrait être aveugle pour ne pas le constater. C’était le après qui risquait d’être différent… Depuis le départ ils faisaient les choses dans les désordre. Et il y avait autre chose qu’une attirance physique.

Après la douche, elle fut de retour dans la cuisine, et confia à Edward que son petit déjeuner avait été différent sans sa présence. « - j’imagine que ce n’était pas la même compagnie oui… » sous entendant que ça devait être moins agréable de déjeuner avec sa sœur. « -parfait. » la question qui suivit la surprit. La main d’Edward saisissant la sienne un peu plus encore. Pratiquement coller à lui, elle sourit : « -si tu veux oui… » un haussement de sourcils sans que son sourire ne s’envole et elle récupéra son téléphone. En quelques secondes, elle se retrouva assise sur l’ilot de la cuisine, Edward entre ses cuisses. « -heum… oui… » souffla Angie un brun déstabilisée. Lorsqu’il nicha son visage dans son cou, elle se pinça les lèvres avec force. Est-ce que c’était une vengeance silencieuse ? Pourvu qu’il n’entende pas son cœur qui s’emballait dans sa poitrine… Angie calme toi… « -ok… » elle leva son bras en tenant le téléphone, pencha la tête en arrière, fermant les yeux. Elle prit la photo avant de dire : « -attends bouges pas. » elle remonta ses cuisses pour les nouer autour de la taille d’Edward, et reprit une photo. « -attends… » elle le laissa reculer le visage, alors qu’elle se penchait pour mettre un minuteur, calant son portable un peu plus loin. Puis elle glissa une main dans les cheveux d’Edward, l’autre s’aventurant sous son débardeur, sur le côté. Lentement, elle retira sa main dans une caresse, l’autre également, avant de laisser glisser ses jambes afin de libérer Edward. Elle prit son téléphone et demanda : « -laquelle tu préfères ? » en osant enfin lever ses yeux sur lui, toujours assise au même endroit.


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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Probablement que sans la proposition d’Angelica de venir la rejoindre dans la piscine, il n’en aurait pas eu l’initiative. Edward aurait sûrement prit place sur l’un des transats pour consulter ses mails tout en échangeant de temps à autre avec la jeune femme. Pourtant, l’idée l’avait rapidement séduit et il avait apprécié l’insouciance qui l’avait assaillit en se retrouvant dans l’eau chlorée. L’observation d’Iris était juste. Il était un homme différent avec elle… Il n’était pas un politicien, et encore moins un acteur. Il était lui-même. L’homme qu’il pensait définitivement mort dans cet accident de voiture, et il aimait se sentir revivre de cette manière grâce à Angelica. Cela ne faisait que la rendre un peu plus spéciale encore à ses yeux. Peu à peu, ses dogmes s’effritaient, et il percevait la vie sous un nouveau prisme. Sa femme de ménage prenait goût à aider la jeune femme dans son travail, et bien que cette révélation l’avait extirpé de ses gongs quelques semaines auparavant, il percevait son aveu sous un nouveau jour ce soir. Entretenir un penthouse n’était pas une vocation. Yuma exerçait ce métier uniquement pour permettre à ses deux enfants d’intégrer une université et obtenir un diplôme qui les empêcheront d’emprunter la même route sinueuse que leurs parents. En apprenant son goût pour le travail de l’influenceuse, Edward n’avait pas cœur à faire obstacle au tant soit peu de plaisir qu’elle pouvait obtenir dans son quotidien professionnel. Il lui en parlerait. Une décision qui sembla surprendre la jeune femme « Angie, je peux assurer ses frais » avait-il aussitôt déclaré le politicien en souriant avec douceur. Il n’était pas à quelques centaine de dollars supplémentaire près par mois. Sa fortune s’estimait à plusieurs millions. « Je lui en parlerais mardi ». Quant à ses draps, il fut surprit de la demande formulée par Angelica. Ce n’était qu’une nuit, et ils n’avaient que dormis. « Je sais. J’étais présent » lui rappela-t-il non sans une ébauche de sourire espiègle « Oh » réitéra-t-il « Je comprends », se délectant du rire qui résonna ensuite.

Par la suite, Edward lui fit part des mots prononcés par sa jeune sœur. « Oui… Oui, bien sûr » sans être particulièrement convaincu par sa propre réponse. Le Sénat lui importait peu. Toutefois, le contrat qui les liait tout les deux était également intrinsèquement lié à sa candidature au Sénat. S’il prenait la décision de tout interrompre, il perdait Angelica et leur relation. Une pensée qui ne le séduisait aucunement, bien au contraire. Il ne voulait pas y songer davantage, et se concentra de nouveau sur sa conversation avec la jeune femme. Comme si elle avait lu dans ses pensées, Angelica évoqua ce contrat et à l’issue de ce dernier. Elle ne voulait pas que la fin de leur accord signe la fin de leur relation. « Je n’envisage plus ma vie sans toi. Donc oui, bien sûr ». Cela atténuait la pression qui venait de peser sur sa poitrine. Elle ne voulait pas le voir quitter son existence, elle non plus. Mais ils disposaient encore de temps, et c’était le plus important. Ils devaient en savourer chaque instant, comme ce soir dans cette piscine. Le dîner attendra. Le regard d’Edward devint ensuite quelque peu indéchiffrable, se faisant brusquement plus profond, tout en étant si doux. On pouvait presque y déceler notamment une légère lueur d’amusement aux mots que prononça Angelica « Raison de plus de t’appeler ainsi dorénavant. La Mia Luce ». Il ne jouait pas avec elle. Seulement, maintenant qu’il connaissait l’effet que cela produisait sur la jeune femme, il ne souhaitait pas l’en priver. Ce surnom avait été créé pour elle. Il lui appartenait.

Quant à lui, ce qu’adorait particulièrement Edward tout autant qu’il pouvait détester, c’était de contempler la silhouette affriolante d’Angelica dans ce maillot de bain que la jeune femme mettait particulièrement en valeur. Chaque courbe. Il n’avait pu ôter son regard de son corps lorsqu’elle avait quitté la piscine avec une élégance qui avait su faire réagir aussi son intimité. Il y avait des moments comme celui-ci où Edward était passé maître dans le contrôle de soi, malgré la trahison de son corps. Parce qu’elle lui appartenait autant qu’il lui appartenait, et que rien ne les retenait de succomber, si ce n’était le après… Et la simple idée qu’elle puisse balayer tout d’un revers de main, considérant une nuit comme une simple étreinte sans lendemain… La douche froide lui permit de remettre l’ordre nécessaire dans ses pensées et de se concentrer pleinement sur le repas qu’il laissa réchauffer dans le four. « C’était différent » confirma-t-il alors qu’ils engageaient la conversation sur le petit-déjeuner qu’ils n’avaient pas partagé ensemble ce matin. C’était devenu leur rituel avec le temps. Il aurait pu poursuivre en ce sens, évoquer un sujet léger. Mais non. Edward avait proposé d’utiliser ce temps pour une photographie. Il l’attira à lui avec douceur et ne la soulève pour qu’elle prenne place sur l’ilot central, son corps entre ses jambes. Ses doigts caressèrent ses cuisses jusqu’à ses hanches, tandis que son visage se nicha dans son cou. Il resta blottit tout contre elle à sa demande, ses mains glissant dans le creux de ses reins alors qu’elle nouait ses jambes autour de sa taille. Edward lutta pour ne pas déposer ses lèvres sur sa peau, et recula légèrement le visage. Cette fois-ci, ses prunelles azurées trahissaient pleinement l’attirance qu’il éprouvait pour elle. Son iris était dilatée et il l’enveloppait avec une profondeur certaine. Contrôle-toi, lui martela la petite voix intérieure. Mais quelle torture ! Les doigts d’Angelica se glissèrent dans ses cheveux, tandis que l’autre s’aventurer sous son débardeur, caressant son torse. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, ne sachant plus vraiment si c’était une invitation à l’embrasser ou pour mieux happer l’air qui lui semblait se rarifier dans ses poumons soudainement. Il réprima un frisson en sentant sa main se retirer en une caresse. Ses propres mains n’avaient pas quitté sa peau, comme si son corps ne répondait plus. Pourtant, dans une ultime tentative, il parvint à tourner la tête en direction du portable, sa main se posant sur la sienne, tenant le téléphone avec elle « Les trois », et releva lentement ses yeux sur elle. Elle était plus belle encore que le jour de leur rencontre. Comment faisait-elle ? La sonnerie du four le fit sursauter, et ne put réprimer un petit rire nerveux, venant poser son front contre son épaule jusqu’à ce que son rire s’estompe, et déclara « Les burgers frites sont réchauffés », et se recula, aidant la jeune femme à descendre de l’ilot.


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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -oui je sais, mais moi aussi je peux la rémunérer. Et ça serait légitime vu que ça serait des heures pour m’aider moi et non entretenir ta maison. » elle ne voulait pas la charité, mais elle doutait d’avance de parvenir à le faire changer d’avis. « -ok très bien, je serais là. » assura Angie qui souhaitait prendre part à cette conversation. Pour ce qui était des draps, elle lui adressa un grimace, avant de le charrier gentiment et de rire de tout ça. Lorsqu’il parla de la réaction d’Iris au matin, Angie n’était pas totalement convaincue du bien fondé de ces excuses. C’était à croire qu’Edward n’avait pas le droit d’être heureux et d’avoir cette carrière politique. « -tu n’as pas l’air convaincu… mais tu peux aussi être heureux et changer de carrière… » elle leva les yeux en signe d’innocence. Lorsque le contrat toucherait à sa fin, la belle rousse ne souhaitait pas s’éloigner de lui ou mettre leur relation à la poubelle. Alors oui, elle serait moins présente, puisqu’elle reprendrait le court de sa vie, retournant chez elle aussi… mais elle ne souhaitait pas voir disparaitre Edward. Il y avait quelque chose entre eux. Pour le moment, elle voulait croire que c’était une sorte de belle amitié. Envisager autre chose était prématuré et un peu irréaliste. Elle ne cherchait pas l’amour ou partager sa vie avec un homme. Il aimait sa solitude et son célibat. Donc, elle préférait ne rien projeter, pour ne pas se faire de fausses idées, même si elle avait conscience qu’il y avait un truc entre eux… En riant elle clama un : « -épouse moi ! » en retour à sa déclaration. « -juste quand on est tous les deux si tu le veux bien… un peu comme un mot doux secret… » elle n’avait pas envie que les autres posent des questions sur la signification de ces mots.

De retour dans la cuisine, elle avait faim. Mais il fallait patienter un peu avant de manger et visiblement Edward avait réfléchit à comment leur faire passer le temps. Il semblait avoir réfléchit à des idées de photos de couple. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva assise sur l’ilot central, ses jambes de part et d’autre des hanches d’Edward. Elle fit un effort sur humain pour ne pas laisser son esprit s’emballer. La séance photo prenait des airs de délicieuses tortures… en glissant ses mains sous son débardeur, elle eut envie d’en découvrir plus encore… à nouveau elle se fit violence pour se détacher, laisser ses jambes retomber, retirer ses mains. Elle regarda les photos sans vraiment les regarder. Lui demanda son avis. « -merci de ton aide… » ironisa la jeune femme avant de lever les yeux sur lui et de s’y perdre quelques instants. Elle était incapable de dire quoi que se soit de plus. Elle se demandait seulement quand il allait se décidé à l’embrasser, quel gout avait ses lèvres… Elle sursauta en même temps que lui et se mit à rire également. Sauver par le gong… « -merveilleux… j’ai faim… » faim de lui oui… Angie le laissa reculer pour s’occuper du repas, et elle sauta de son perchoir, mettant en ligne rapidement la photo numéro deux. La troisième allait faire faire une crise cardiaque à Ava. En légende, elle nota : des soirées comme celle-ci, j’en veux tous les jours…

Angie s’installa de l’autre côté de l’ilot, et lança la conversation tout en servant deux verres d’eau : « -je tenais à te présenter mes excuses pour l’autre soir. J’étais dans ma bulle de stress, et l’appel d’Ava n’a pas du tout aider. J’étais pas réceptive et j’en suis désolée. » elle avala une gorgée d’eau avant de frotter les mains en voyant arriver son assiette. « -ça à l’air délicieux ! » elle prit une frite, se brûla la langue sans la moindre élégance, mais parvint à en rire : « -c’est chaud… » elle souffla sur son assiette et ajouta : « -et je tenais vraiment à te dire merci, d’être venu sur la plage, d’avoir accepté les photos. Et aussi te dire que si la femme dans l’appartement n’avait pas été ta sœur et bien je… enfin j’ai rien à dire… »



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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Pour seule réponse, Edward lui adressa un simple sourire qui signifiait qu’il ne débattrait pas davantage concernant la rémunération de son personnel. L’argent n’avait jamais manqué à la famille Wyler, et le politicien avait eu la sagesse de diversifier ses placements pour ne pas dépendre pécuniairement de ses parents. Il était à ce jour suffisamment riche pour ne pas être contraint de travailler toute sa vie durant, et également la prochaine. Toutefois, il ne s’opposa pas à la présence d’Angelica lorsqu’il ferait part de ses nouvelles obligations à Yuma « Je sais ». Tout en continuant de flotter dans l’eau chlorée, il ne put s’abstenir d’émettre un rire discret à la grimace de la jeune femme dont il se moquait gentiment. Bien sûr qu’il savait qu’elle avait dormi dans ses draps cette nuit, et il avait apprécié cette proximité, tout autant de la voir encore endormie à ses côtés au petit matin. C’était également pour ces moments-ci qu’Edward s’obstinait à poursuivre la campagne sénatoriale. Parce que c’était le cœur même de son contrat. Sa présence à ses côtés devait lui permettre d’obtenir suffisamment de voix pour obtenir un siège au Sénat et ainsi représenter l’État de New York. « Non » fut la première réponse qu’il donna, et après un bref silence, comme réfléchissant au bien fondé des paroles qui allaient suivre, il reprit « Je ne peux pas changer de carrière. Je me suis engagé envers tout le monde ». Y compris elle. Il ne lui mentait pas. Seulement, il omettait la principale raison qui l’empêchait de revenir à ses rêves d’enfant de devenir photographe, ou de se limiter uniquement à être l’adjoint du maire de New York. Il connaissait suffisamment Angelica pour qu’elle envisage de mettre un terme à leur contrat si cela pouvait lui permettre d’être pleinement heureux. Or, c’était à ses côtés qu’il l’était … Et bien qu’elle n’était pas prête à le laisser partir, elle aussi, il savait également qu’en cas de nomination au poste de Sénateur, il n’aurait d’autres choix que de partir à Washington… Il n’avait donc d’autres choix que d’échouer aux élections sénatoriales. Mais pour le moment, il préférait oublier toute pensée déplaisante pour rire avec Angelica « Il y a plus romantique pour une demande en mariage qu'une piscine, tout de même ». Il y avait plus romantique. « J’aime beaucoup cette idée ». Pour les autres, elle serait Mi Amore.

Cette soirée n’avait de cesse que de mettre son corps en émoi, et bien que la douche froideur ait finit par annihiler ses ardeurs, Edward avait décidé de prendre une photo pour le compte Instagram d’Angelica. Une idée peu judicieuse au vu du tourment qui l’assaillit intérieurement, menant une lutte de tous les instants pour ne pas succomber. Ce trouble ne résultait pas uniquement d’une attirance physique. C’était un tout. C’était elle dans son entièreté qui le perturbait au plus haut point, et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de la toucher, de l’envelopper de ce regard si profond, qu’il n’existait plus que eux deux sur cette Terre en cet instant précis. Sa main sur sa peau le fit frissonner de la manière la plus délicieuse qui soit et se détacher d’elle n’était plus une option, mais une contrainte à laquelle il devait se soumettre. Il était si décontenancée par leur proximité, par cette envie de goûter ses lèvres, qu’il fut incapable de formuler une réponse concernant les photographies. Elle ne semblait pas avoir conscience de l’effet qu’elle produisait sur lui, de tout le contrôle dont il devait faire preuve pour ne pas enfin l’embrasser. Et lorsqu’elle croisa son regard, il sut. Angelica était dans le même état de tension que lui en cet instant, et sans la sonnerie du four qui les firent sursauter l’un et l’autre, ils se seraient laissés tenter par un baiser, peut-être deux. Peut-être bien plus. « Moi aussi » murmura-t-il en reculant, mais pas de burgers et de frites, mais d’elle toute entière… Il sortit le plat du four et déposa les légumes frais dans le burger dorénavant chaud. Il n’avait pas souhaité altérer la qualité du repas en enfournant le tout dans le four. Il releva ses prunelles azurées sur la jeune femme tandis qu’il s’afférait à sa tâche de reconstituer le burger « Ava n’aurait pas dû te contacter » répliqua-t-il avec une certaine dureté dans la voix, prouvant à quel point il condamnait l’initiative de son assistante et reprit avec la douceur qui le caractérisait lorsqu’il s’adressait à Angelica « Tu n’as pas à être désolée » et délaissa ses burgers un court instant pour poser ses mains à plat sur le marbre, fixant réellement la jeune femme cette fois-ci et reprit « Je n’avais pas à minimiser tes sentiments. Tu avais le droit d’être angoissée pour ta séance photo. J’ai agi sans réfléchir. Rien ne m’empêcher de t’expliquer que ma journée avait été éprouvante, que j’avais besoin d’un instant pour me reprendre et ensuite qu’on parlerait de toi, et de moi ». C’était ainsi qu’il aurait dû raisonner. Il le savait maintenant. Il baissa les yeux sur le burger en reprenant la reconstitution de ses derniers avec lenteur « Je suis désolé ».

Un sourire étira par la suite les lèvres du candidat au Sénat « Ça sort du four Angie » avec une évidence dans la voix, tandis qu’elle riait de son impair. Elle était si douce au quotidien, que s’en était apaisant. Il déposa les assiettes sur le comptoir, mais ne prit pas immédiatement place sur le comptoir. Au lieu de ça, il déposa ses mains sur les épaules de l’influenceuse, puis l’une de ses mains caressa par la suite sa joue et lui sourit « Tu parles trop La Mia Luce » murmura-t-il en reprenant « La soirée nous appartient. Prenons notre temps » et caressa sa peau de la pulpe de son pouce, avant de retirer ses mains de sur elle « Viens t’asseoir » et tira le tabouret pour elle, tout en prenant place à ses côtés, ses épaules s’effleurant « Tu as tort sur un point. Tu as ton mot à dire, pas tant que tu sois ma petite-amie fictive, mais parce qu’elle a été désagréable à ton encontre, et qu’il est légitime que tu la déteste pour cela. Être ma sœur ne lui offre pas une certaine immunité » et lui adressa un sourire, tout en prenant quelques frites « J’ai apprécié cette fin d’après-midi aussi. J’aurais aimé venir plus tôt. Vraiment », mais il avait été retenu par ses obligations. Son visage se ferma par la suite, et se retourna légèrement vers Angelica « Tu es en droit de ne pas me répondre mais… Pourquoi tu as changé de comportement à la suite de la séance photo, et que tu m’as demandé de partir ? ».


Charly
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Charly
Lun 3 Juin - 12:56

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -non ? Pourquoi non ? » il devait avoir un argumentaire en plus de ce petit mot. « -et… tu n’as pas envie de les décevoir ? Tout le monde c’est qui ? Ta famille principalement j’imagine… » Angie mettait les pieds dans un débat qui n’était pas le sien. Edward menait sa vie comme il le souhaitait. « -ok très bien… de toute manière, à la base, je suis là pour t’aider à atteindre ton but… pour le moment j’ai pas fait grand-chose pour ça… » non, elle s’était concentrée sur l’homme derrière le masque. Ils s’étaient un peu enfermés dans une bulle tous les deux. Sauf qu’il était un personnage public. Elle allait devoir réfléchir à tout ça, à comment parvenir à l’aider. Son beau sourire durant les galas, n’allait pas suffire. Un joli rire et elle approuva : « -c’est vrai. Et puis ça serait prématuré ! » de nouveau ce rire, avant de préciser qu’elle souhaitait garder ce petit surnom qu’il avait choisi de lui donner, secret.

Dans la piscine, elle avait prit ses distances rapidement, pour éviter de ressentir à nouveau cette attirance pour lui. Lors de la séance photo, elle avait été plus que troublé par leur proximité. Parce qu’elle avait parfaitement conscience qu’Edward était capable de faire naitre des envies chez elle, rien qu’en posant une main sur elle… Sauf qu’encore une fois, se laisser envahir par cette envie de lui, c’était tout faire à l’envers. Elle ne voulait pas franchir cette limite. Elle ne voulait pas que ça arrive ainsi, si cela devait arriver. Ils se connaissaient trop peu. Et voilà qu’Edward décidait d’une photo pour les réseaux sociaux d’Angie, et que son cerveau partait en vrille ! Il y avait une telle osmose entre leurs deux corps… Alors qu’il avait son visage dans son cou, elle s’imagina ses lèvres sur sa peau, ses mains s’aventurant plus loin sur son corps… Elle dut faire preuve d’un contrôle monstrueux pour se détacher de lui et revenir sur le sujet des photos. Encore plus lorsqu’elle croisa son regard et qu’elle réalisa qu’il luttait de la même façon. Embrasse-moi… hurlait la voix dans sa tête. Au lieu de ça, elle déclara avoir faim. Puis elle eut envie de le supplier d’arrêter de la regarder comme ça… et elle préféra sauter de l’ilot.

Lancer un autre sujet, juste après avoir mit la photo en ligne. Un peu de distance physique. « -oui ba je pense qu’elle l’a compris… » même si elle savait que l’assistante l’avait fait seulement pour prendre soin d’Edward. Encore une fois. « -et tu n’as pas à me dire de ne pas être désolée. Je le suis. On a mal réagit l’un comme l’autre pour le coup. » voilà les tords étaient partagés. Elle l’écouta tout en fixant son verre d’eau, et finit par répondre : « -on fera mieux la prochaine fois… » avec un petit sourire tendre. Ils se l’étaient déjà dit la veille, alors qu’ils partageaient le même lit. Elle se brûla la langue avec la première frite et se mit à rire à la réflexion qu’il lui fit.

Lorsqu’Edward se posta devant elle en posant ses mains sur ses épaules, elle cru mourir. A nouveau cette douceur, cette proximité. Et cette main sur sa joue. Elle fut incapable de dire quoi que se soit. Si elle ouvrait la bouche, c’était pour lui dire de l’embrasser ou pour se penché et prendre possession de ses lèvres. Alors elle ne bougea pas, et baissa les yeux comme si elle était prise en faute devant le constat d’Edward. C’était surtout pour fuir ce regard qui la troublait bien trop ce soir. La soirée nous appartient… si il savait à quoi elle aurait aimé l’occuper cette soirée… orh Angie… Un hochement de tête et elle s’installa à côté de lui. Au moins elle regarderait ses frites, c’était bien mieux.

Elle prit son burger à deux mains, si elle avait la bouche pleine, elle éviterait de dire des conneries… Et si elle avait trop mangé, cela lui couperait tout envie ! Voilà c’était le plan. Elle avala et répliqua : « -je la déteste pas. Je suis pas quelqu’un qui déteste les gens. J’ai été surprise de la voir là. En plus de base, j’ai même pas envisagé que c’était… une conquête ? » c’était plus joli que plan Q. « -c’est toi en débarquant en serviette… » pourquoi tu penses à ça ! « -en clamant que c’était pas ce que je croyais qui à fait monter l’idée dans mon cerveau. » roh non cette image… Et voilà qu’il parlait de la plage… « -c’est rien. » non, c’était même très bien qu’il n’ait pas débarqué plus tôt. Parce que si la séance avait été plus longue avec lui à ses côtés… trois photos de couples enlacés avaient suffit à faire monter une envie en elle… alors si ça avait été plus…

Roh merde… il n’avait pas oublié sa question. Angie trempa une frite dans la sauce et finit par répondre : « -tu l’as mal prit hein ? » une question par une question ! Parfait ! Belle pirouette ! il allait revenir dessus. « -alors déjà, je voulais pas que tu prennes froid. Ensuite… » c’était le moment de l’aveu. Pas de lui dire qu’elle avait envie de lui. Non, d’un aveu moins sympa qui n’allait sans doute pas plaire à Edward. « -je voulais pas me retrouver entre toi et Flynn… et c’est pour ça aussi que pour le moment ton invitation à diner… »

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Lun 3 Juin - 13:37

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Angie… Je t’en prie, cesse de poser toutes ces questions … pensa Edward tandis qu’il lui mentait par omission sur les raisons sous-jacente qui le poussait à poursuivre sa candidature au Sénat, alors qu’il n’en éprouvait pas la moindre envie. Sa campagne était la raison même de l’existence de ce contrat. Prendre la décision de tout arrêter signifiait notamment qu’Angelica n’aurait plus de raisons d’être présente dans sa vie au quotidien, et qu’elle reprendrait le cours de sa vie comme. Une réalité que ne souhaitait pas affronter le politicien qui comptait sur sa personnalité antipathique pour échouer aux élections sénatoriales qui auraient lieu d’ici quelques mois à peine. En attendant, il devait maintenir l’illusion de sa campagne, dissimulant la vérité derrière de faux prétextes, tout en se promettant de rétablir toute la vérité le moment venu « Oui. Ma famille ». Ses proches étaient une raison qui le poussait à continuer sa carrière en politique, mais elle n’était pas aussi viscérale que d’imaginer un quotidien sans Angelica à ses côtés. Un doux sourire étira ses lèvres « Peut-être pas pour mes électeurs, mais tu fais énormément pour moi », et c’était tout ce qui importait à ses yeux. En réalité, son inaction en ce sens servait ses intérêts. Il ne voulait pas devenir Sénateur, et lorsqu’il aurait perdu les élections, il prendrait la décision de se consacrer à sa véritable passion qu’était la photographie. « Oui. Attendons encore un petit mois ou deux » rétorqua Edward, de son humour pince-sans-rire, que trahissait son regard rieur.

Sans la sonnerie du four, ils n’auraient sans aucun doute rejoint l’une des nombreuses chambre à coucher qui composaient ce penthouse, et se plairait à découvrir chaque parcelle de sa peau, chaque recoin de sa bouche, de ses lèvres et de ses mains, sans parvenir à mettre un terme à cet élan de folie qui les aurait assaillit. Parce que c’était tout ce qu’il désirait en cet instant précis, son corps blottit au sien, tandis qu’il l’enveloppait du regard avec une intensité certaine. La lutte intérieure que menait l’un et l’autre était redoutable. Elle se percevait dans la manière qu’ils avaient de se regarder. Puis la sonnerie du four retentit, les faisant sursauter, et entraînant avec elle ce moment de flottement qui aurait pu durer indéfiniment sans son intervention. Edward se recula pour leur laisser l’espace nécessaire pour reprendre contenance, puis s’occupa de réassembler les burgers avec les légumes qu’il avait gardé à côtés. « Oui » précisa-t-il ensuite concernant Ava. La menace de son licenciement lui avait permis de se souvenir quelle était sa place dans la hiérarchie et leur amitié. Sa froideur se dissipa dès lors qu’ils évoquèrent leur précédente dispute. Il se mit à sourire de nouveau « On a mal agit tous les deux » confirma-t-il pour donner raison à Angelica qui semblait vouloir garder sa part de responsabilité dans cette histoire. Qu’il en soit ainsi. « Oui » acquiesça le politicien en lui adressant un petit regard complice, et s’essuya les mains avec le torchon après avoir délaissé les burgers enfin prêts à être dégusté.

Le candidat au Sénat se rapprocha de la jeune femme, déposant ses mains sur ses épaules, puis décida de venir caresser sa joue. Elle évitait sciemment de croiser son regard, et il n’eut pas besoin de s’attarder sur les raisons plus longtemps. La tension entre eux était étrangement palpable ce soir, et il ne semblait pas parvenir à maintenir la distance plus de quelques minutes entre leurs deux corps. Il se recula donc de nouveau à la suite de son petit laïus et déposa les assiettes sur le comptoir, prenant place à ses côtés. Il fronça les sourcils qui contrastait bel et bien avec le petit sourire en coin qu’il arborait « Je suis désolé ». En fait, il ne l’était peut-être pas tant que ça. « Je ne tromperais pas. Tu le sais ». Il avala une frite et reprit « Si une femme est entièrement nue dans notre appartement, c’est qu’il y a une raison rationnelle derrière et ce n’est pas le sexe ». Si elle savait. Angelica était la seule femme capable de mettre son corps en émoi ainsi, de le faire la désirer avec autant d’ardeur, pas seulement physiquement, mais sur tous les plans, de telle sorte qu’il était incapable de réprimer quoi que ce soit qui la concernait. La veille, sur cette plage, le lui avait confirmé.

Et parce qu’ils évoquèrent la plage, Edward n’avait toujours pas obtenu de réponse à la question qu’il avait posé la veille au soir, dans sa chambre. Il releva ses prunelles azurées sur Angelica et répondit d’un « Oui » avec aplomb, pour lui confirmer qu’il n’avait pas été insensible à sa demande. Ça l’avait blessé. Ce qui ne se produisait pas souvent le concernant. Jamais, même. « Angie… » murmura-t-il pour lui signifier qu’il n’en croyait pas un traitre mot. Il sut enfin la vérité. Flynn. Il appuya son dos contre le dossier du tabouret « Angie… » et leva son regard sur elle « J’ai conscience d’avoir mal agi la première fois, mais laisse-moi une chance de faire la différence. S’il te plaît. C’est ton ami et … J’ai envie que tu te sentes libres de le faire venir ici. Je veux également faire sa connaissance. C’est aussi apprendre à te connaître … » et posa sa main dans son dos « Tu as encore peur de moi ? ». De sa réaction vis-à-vis de Flynn, qu’il se montre odieux à son égard.


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Lun 3 Juin - 15:30

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie ne pouvait pas lui imposer sa vision des choses. Edward était acteur de sa vie. Ce n’était pas à elle de prendre des décisions pour lui, même si elle faisait la triste constat qu’il n’était pas heureux dans sa carrière. Il occupait un poste qu’il n’avait pas désiré, et cela l’obligeait à se renfermer sur lui-même. Secrètement, elle aurait aimé que le monde puisse voir la vérité derrière le masque. Il pouvait être quelqu’un d’attentionné, de doux, de chaleureux. Des qualités qu’il pourrait mettre en avant avec un autre choix de métier, tel que la photographie. Mais elle comprenait que cela pouvait appartenir au passé. A ce passé douloureux sur lequel il s’était confié hier soir. S’il voulait gagner cette élection, elle ferait en sorte de l’aider dans ce sens. Elle lui répondit seulement par un doux sourire. Tant mieux si elle était capable de lui apporter quelque chose, même si elle ne savait pas vraiment comment le mesurer ou l’importance que cela pouvait avoir.

Sans la minuterie du four, il y aurait certainement eut un dérapage. Une violation du contrat qu’ils avaient signé l’un comme l’autre. Peut-être que la prochaine fois, ils feraient une photo de dispute… ça serait moins horrible de résister… Cela faisait des années qu’Angie n’avait pas ressentit cela pour un homme ou plutôt à cause d’un homme. Depuis sa rupture douloureuse, elle évoluait dans la vie en tant que célibataire et cela lui convenait parfaitement. Le sexe n’était pas nécessaire à sa vie et son bien-être. Elle ne collectionnait pas les amants et les aventures d’un soir n’était pas du tout son truc. Mais avec Edward, elle le savait, ce n’était pas qu’une histoire de sexe. Et elle ne voulait surtout pas que ça le devienne. Pas comme ça. Elle avait vu son regard, il a lu dans le sien… et pourtant voilà qu’il posait de nouveau ses mains sur elle. Comme seul barrière, elle garda les yeux baissés. Elle savait que c’était une trop grande tentation que de le regarder dans les yeux, là tout de suite.

« -je le sais, mais techniquement ça n’aurait pas été me tromper. Tu comprends ce que je veux dire ? C’était ici, à l’abri des regards… » oui, il pouvait parfaitement avoir des envies et des besoins et pour cela trouver un moment dans les bras d’une autre. Même si là tout de suite, elle réalisait qu’elle n’avait pas du tout envie que cela se produise. Elle plissa les yeux pour tenter de comprendre : « -et ça peut être quoi la raison rationnelle ? Ses vêtements ont pris feu ? » un léger rire avant de reprendre des frites en évitant avec soin de souligner que ce n’était pas leur appartement mais le sien. La ligne entre la réalité et la fiction se brouillait de plus en plus. « -et puis un homme ça a des besoins… je sais pas, après la séance photo sur la plage peut-être que… » ferme la Angie ! « -bref… ok, c’était ta sœur et je la déteste pas. C’est sans doute plutôt l’inverse. » comment revenir au sujet de base.

Edward revint sur la manière dont c’était terminée la séance photo. « -je suis désolée… » souffla la jeune femme avant d’attraper son verre d’eau et jeta un regard à Edward qui venait de dire son nom. Oui ba ça va ! Elle allait le dire. Voilà… elle évoqua Flynn. Sans pour autant vraiment tout avouer. Si elle exposait les faits, elle avait peur de voir Edward s’énerver ou s’emporter. Pire, lui en vouloir… C’était soit elle lui mentait à lui, soit elle mentait à Flynn… et les deux lui faisait mal. « -j’ai surtout peur que tu m’en veuilles… » avoua Angie en reculant son assiette de quelques centimètres. Elle poussa un soupire et se lança : « -il est… il est au courant. Depuis le début. » elle n’osa même pas regarder Edward. « -je te l’ai dit, c’est mon meilleur ami, mon manager, mon associé. Je pouvais pas signer ce contrat ou me lancer dans cette histoire sans lui en avoir parler. » elle se sentait très mal, là tout de suite. « -j’ai pas… j’ai pas réussit à te le dire. Mais sur cette plage, je… je voulais pas te mentir, alors j’ai préféré t’éloigner. » elle osa un regard, puis fixa de nouveau son assiette : « -je peux pas le faire venir ici comme ça. Sans que tu sois au courant. Parce que j’ai du respect pour toi. » un léger silence et elle ajouta : « -j’imagine que tu m’en veux, et je comprendrais… mais notre relation a évolué depuis les premières semaines… et je… je suis désolée, j’aurai dû t’en parler plus tôt. »

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Lun 3 Juin - 16:23

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La barrière entre la fiction et le réel s’effritait au fil des jours. Edward n’était plus certain de jouer un rôle, ou ne serait-ce que de le vouloir. Quant à Angelica, la lueur qu’il avait perçu dans son regard d’émeraude ne résultait pas d’une quelconque interprétation d’acteur. Elle était tout autant attirée par lui qu’il l’était par elle. Elle avait éprouvé cette même envie de goûter ses lèvres, que lui de découvrir son corps. Ce n’était pas une envie soudaine de combler un besoin physiologique, c’était plus profond que cela, et il n’était pas certain d’être capable de mettre des mots sur ce qu’elle lui faisait éprouver, ou de simple en éprouver l’envie pour le moment. Il affectionnait leur relation telle qu’elle était, sans les interrogations inéluctables qui en découlaient. Pour autant, bien qu’il était incapable de définir l’affection qu’il lui portait, il lui restait fidèle. Des paroles qu’Angelica s’efforça de remettre dans le contexte de leur relation actuelle. Inexistante et illusoire. « Pourtant, lorsque nous en avons parlé la fois dernière, ce sont les mots que tu as employé » argumenta-t-il avec conviction tout en posant son regard sur elle. « Je ne désires pas d’autres femmes » renchérit-il. Puis après une brève hésitation, lui demanda « Tu as envie de me voir avec une autre femme ? ». Est-ce qu’elle envisageait qu’en côtoyant d’autres femmes, ils parviendraient à mettre un terme à cette attirance qui naissait peu à peu entre eux ?! Il émit un petit rire silencieux « Elle a chuté dans la piscine toute habillée » proposa-t-il comme seconde hypothèse tout en haussant les épaules nonchalamment, portant son burger à ses lèvres. Il prit le temps d’avaler sa bouchée, non sans laisser ses yeux bleus s’attarder sur la femme à ses côtés. Il ne put réprimer un sourire qu’il cacha derrière le coin de sa serviette qu’il déposa aux côtés de son assiette « Je me moque d’Iris pour le moment » déclara Edward avec assurance, et reprit « Si tu veux savoir si la séance photo m’a troublé, la réponse est oui. Si la question est de savoir si je suis incapable de contrôler mes besoins parce que je suis un homme, la réponse est non ». Le candidat au Sénat était capable de contrôler ses besoins primaires, même s’il n’était qu’un homme. Il devenait même Maître en la matière depuis quelques temps… Il se saisit du verre d’eau pour se désaltérer au cours d’une simple gorgée, et le reposa devant son assiette. Bien que la tournure de la phrase employée par Angelica laissait envisager qu’elle n’était pas restée insensible à la suite de la séance photo, il décida de ne pas lui faire l’affront de l’interroger à ce sujet en retour.

En fait, il souhaitait davantage connaître les raisons qui avait poussé Angelica à le repousser, d’une certaine manière, à l’issue du shooting. Même si elle venait de soumettre une théorie plausible à ce changement de comportement qui l’avait blessé. « Ce n’est rien » répondit-il simplement, avant de prêter une oreille attentive à la véritable raison. Flynn. Angelica appréhendait leur rencontre et la manière dont il allait se comporter à son égard. Appréhendait-elle encore ses réactions ? Sa main dans le dos de la jeune femme, il retira lentement sa main aux paroles qui suivirent « Pourquoi ça ? » finit-il par demander, non sans appréhension, tandis qu’il se rapprochait du comptoir pour discerner son visage. Impassible, Edward la laissa poursuivre sans mot dire. « Tu peux toujours l’inviter à dîner » déclara-t-il tout en portant quelques frites à ses lèvres. Il savait que sa remarque ne lui suffirait pas. Il poussa donc un soupir, s’essuya les mains et reprit parole « Je sais que je suis imprévisible dans mes réactions et que ça a engendré un climat de méfiance entre toi et moi, et je suis désolé de penser que tu as pu appréhender ma réaction tout ce temps ». Il se tourna face à elle « C’est pour cela que je ne t’en veux pas de m’avoir mentit. Il est ton univers. Le contraire aurait pu davantage me surprendre ». Il l’observa un instant et reprit « Ne me mens plus à l’avenir Angelica. J’ai envie que tu te sentes en sécurité avec moi, autant que je le suis avec toi ». Il lui vola quelques frites « Qu’en a-t-il pensé ? Flynn. De notre contrat ». Sûrement que du mauvais après l’accueil qu’il avait pu lui réserver le jour de leur rencontre. Il déposa quelques-unes de ses frites dans l’assiette de la jeune femme sans un mot et continua de dîner.


Charly
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Charly
Lun 3 Juin - 17:08

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Edward ne désirait pas d’autres femmes… Est-ce qu’elle devait comprendre que c’était elle qu’il désirait ? Ou est ce que c’était son esprit qui voulait interpréter cette phrase ainsi… « -ok… » A la question suivant elle répondit à la manière d’Edward, par un simple petit mot : « -non. » Puis elle d’évoqua une raison rationnelle de trouver une femme nue ici. « -et tu aurais sauté dans l’eau pour venir à son secours… ça se tiens… » elle sourit devant tout ça. A la base, ils parlaient de sa sœur, pas d’une aventure d’un soir. Entendre à voix haute que le shooting photo avait créer chez Edward un trouble, n’aidait en rien Angie. Mais cela la rassurait également. Elle n’était pas seule. Elle ne s’était pas trompée quelques minutes plus tôt en lisant dans son regard du désir pour elle. « -ok… » souffla de nouveau la jeune femme. Et elle enchaina : « -je suis désolée que le shooting t’ai mis dans l’embarras. Tu aurais dû dire non… » mais à quoi tu joues Angie !! A connaitre la vérité ? A lui tirer les vers du nez ?! Et si la réponse ne lui plaisait pas ?!

Quant à son attitude à la fin de ce fameux shooting, Angie finit par avouer la vérité. Elle n’avait pas voulu que la rencontre entre Flynn et Edward soit trop longue. Pour ne pas mentir. Pour ne pas devoir jouer ce rôle devant Flynn qui était au courant pour le contrat. Si elle avait éloigné Edward, c’était par respect pour sa personne. Elle ne voulait pas se moquer de lui. Alors elle finit par tout lui dire, devançant son aveu par sa crainte qu’il ne lui en veuille d’avoir mentit. Lorsqu’il insista sur l’invitation, elle tourna la tête et son regard était rempli d’interrogation. Il n’était pas en colère ? Lorsqu’il se tourna pour lui faire face, elle en fit de même, ses genoux entre les siens. Elle était désolée de ce mensonge, d’avoir eut peur de sa réaction, d’avoir surtout manqué de courage pour lui expliquer. « -plus de mensonge… » souffla la jeune femme. Est-ce que ne rien dire sur ce qu’il était capable de lui faire éprouver c’était mentir ? Parce que ça, elle était incapable de lui dire là, en le regardant dans les yeux. Elle ne fit pas attention aux frites qu’il prit dans son assiette, déstabilisé parce qu’il venait de dire. Il se sentait en sécurité avec elle… ce n’était pas rien. Elle ferma les yeux avant de répondre un : « -hum… » comme si elle venait de revenir sur terre. Elle se tourna de nouveau vers son assiette et reprit : « -au départ, il n’était pas pour. Encore moins lorsque je lui ai raconté notre rencontre… » Edward ne voulait plus de mensonge alors… « -quand tu as rappelé, j’en ai discuté avec lui, et on a décidé de tenter le truc. De toute manière, je peux stopper le contrat quand je le souhaite. » même si cela voulait dire renoncer à l’argent. Aujourd’hui, elle s’en fichait éperdument de l’argent. « -lorsqu’il t’a rencontré, il a eu peur pour moi. Il m’a surtout dit de me protéger, que je pouvais encore changer d’avis. » elle haussa les épaules. « -je… je ne lui parle pas de ce qui se passe entre toi et moi. Je lui ai simplement dit que tu n’étais pas celui que je pensais au départ et que finalement, j’appréciais vraiment notre relation. » Elle l’avait déjà dit, ce qui se passait ici, entre eux, leur conversation, les moments de faiblesses… ce n’était qu’entre eux. Elle prit une frite et recommença enfin à manger, avec lenteur. « -ça te gênes si on attends encore un peu avant de faire ce fameux diner ? »

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