Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis)
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Lexis
Dim 7 Juil - 17:05
Léo Collins
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Ethan ne réagit pas lorsque Léo lui rétorque que se battre fait partie de ce qu’il est. Les deux garçons ont beau être jumeaux, leurs vies diffèrent tellement que Léo redoute un peu de ne jamais pouvoir franchir le gouffre qui les séparent...
Il n’avait jamais pensé au fait d’avoir un frère avant qu’on ne lui annonce l’existence d’Ethan. Il ignore tout de lui, même s’il n’est clairement pas difficile à comprendre, vu qu’il lui est impossible de dissimuler ses émotions... que son jumeau peine d’ailleurs parfois à comprendre... Son frère semble parfois en colère sans qu’il ne sache pourquoi, et il aimerait parfois pouvoir lire dans ses pensées, histoire de faire un peu le point...
En parlant de l’orange, Ethan n’est à nouveau pas d’accord avec son frère. Celui-ci à un petit sourire en coin à sa remarque concernant Lydia.
"Je m’en suis toujours bien tiré jusqu’à maintenant. Quand ta vie est en jeu, tu te découvres des ressources inattendues. Estomac vide ou pas, je saurai m’en sortir dans un round amical.”
Léo a déjà craint pour sa vie plus d’une fois, ça fait partie du jeu de la rue, et de son quotidien avec son père... Même s’il ne compte pas sous-estimer Lydia, elle est très loin de lui faire peur comparée à ce à quoi il a déjà dû faire face...
A la question de Léo sur où son jumeau stock tout ce qu’il mange, il répond qu’il dépense beaucoup d’énergie en s’énervant. Le garçon rit, mais pas d’un rire moqueur.
”Ouai, ça j’ai cru comprendre...”
La rousse finit par débarquer et c’est elle qui explique le pourquoi du prénom “Quinton”. Léo rit de nouveau, cette fois clairement moqueur par contre.
"T’as échappé au pire, mais ouai t’es pas gâté ma parole...”
Kingdom... sérieusement... Plus ça va, et plus le garçon est heureux d’avoir été laissé à son père. Certes, il n’a pas eu une vie facile, mais au moins il a pu faire face à la réalité des choses, contrairement à ici où les riches vivent dans leur petit univers au-dessus du commun des mortels...
Léo termine sa cigarette alors que Lydia lui affirme que les pompoms girls pourraient lacérer son âme à en pleurer. La formulation qu’elle utilise fait éclater le garçon de rire.
"T’es mignonnes, tu crois que j’ai encore une âme.”
Elle l’a plutôt bien cerné en soi. Contrairement à ce qu’il montre, Léo est humain et a des sentiments, comme tout le monde. Mais il le cache bien derrière ses airs de dur à cuire que rien n’atteint.
Ethan ayant rappelé la rousse à l’ordre, les voilà tous les trois partis pour le lycée. Dans la voiture, Léo remarque bien qu’Ethan cogite sur quelque chose. Et il finit par avoir l’explication lorsque son jumeau précise ses orientations, répondant enfin à sa question. Léo grimace en même temps que les deux autres à l’idée du droit. Même pour ça les gosses de riches n’ont pas leurs mots à dire... Une prison dorée, voilà dans quoi Léo est tombé...
Arrivé devant le château, les deux autres semblent plutôt amusés par la réaction de Léo. Celui-ci grimace de dégoût à la remarque de Lydia, mais leur attention est vite détournée lorsque la rousse sort de la voiture en marche pour aller rejoindre... Malia...
Les deux jeunes femmes s’étreignent (ou plutôt Lydia serre Malia contre elle...) au moment où Léo sort à son tour de la voiture, et il doit admettre que la scène ne le laisse pas indifférent...
Les deux garçons s’approchent et Malia les saluent. Léo sourit, trouvant son naturel craquant.
"Salut Malia. J’te comprend de préférer le vélo. Si un jour tu veux tester la moto, n’hésites pas à demander. J’te donnerai mon numéro.”
Le garçon glisse un regard vers son frère qui n’a pas dit un mot puis secoue doucement la tête alors que Lydia entraine la brune pour la visite.
"Je t’laisse une chance d’être son chauffeur si elle demande pour la moto. Si tu te débine, je tente ma chance.”
Il souffle ces mots à son jumeau avant de suivre les deux filles. Il surprend alors la question de Malia à la rousse, et le malaise devient clairement palpable. Lydia hésite un instant avant de répondre, et Léo lève les yeux au ciel en soupirant bruyamment, montrant clairement son mécontentent face à cette logique débile. Et lorsqu’elle le met à nouveau en garde, il pince les lèvres et serre légèrement les poings.
"Super. Ben je vais donc être le parfait stéréotype du nouveau qui traine avec la fille rejetée du lycée parce qu’il n’arrive pas à se faire d’amis. Tu en penses quoi Malia ?”
S’il sourit, son ton est clairement empli de sarcasme. L’idée de passer son temps avec la brune n’est pas pour lui déplaire, loin de là, mais savoir que la réputation de quelqu’un dépend de ses fréquentations lui hérisse le poil... Ce monde le dégoute vraiment...
Le groupe avancent dans une ambiance plus lourde malgré Lydia qui présente les lieux comme s’il s’agissait d’un hôtel de luxe...
Léo prend note de la situation de la salle de musique, mais pour le reste, il fait surtout la conversation à Malia, lui demandant ce qu’elle aime faire en dehors des cours et du travail, ses plats préférés, etc.
Au fur et à mesure du temps, le lycée commence peu à peu à se remplir, et Lydia abandonne Léo au secrétariat pour qu’il y récupère son emploi du temps, le code de son casier, le plan du lycée, le règlement... bref, une quantité de paperasse à laquelle il ne s’attendait pas...
En le voyant arriver, la secrétaire le regarde de haut en bas avec une moue mécontente.
- Vous êtes prié d’arrangez votre tenue, jeune homme. Il serait dommage de faire mauvaise impression dès votre premier jour, n’est-ce pas ?
Le garçon affiche son plus beau sourire, une flamme revêche dans le regard.
"Autant que tout le monde sache à quoi s’attendre plutôt que d’avoir une mauvaise surprise par la suite, non ? Je ne veux pas être ici, vous aller vite ne plus vouloir de moi, mais nous n’avons pas le choix ni l’un ni l’autre... Alors on va chacun faire un effort, moi en évitant de foutre le feu au lycée et vous en fermant les yeux sur mon uniforme. Vous en pensez quoi ?”
La secrétaire reste bouche-bée un instant avant de se lever d’un bond.
- Chez le directeur, immédiatement !
Un record, probablement...
La matinée de Léo se déroule donc avec une première mise en garde, une cravate nouée n’importe comment autour du cou, une pile de documents remis sans explications, un cours de math où il n’adresse la parole ni à Lydia, ni à Ethan, et deux heures de psycho où il manque de s’endormir.
A la pause déjeunée, le garçon est en manque de nicotine, fatigué, et il a faim...
Malgré sa forte envie de fumer, il décide de commencer par le repas. Il se sait observé depuis que les premiers élèves sont arrivés. Ça discute sur son passage, on se demande qui il est et comment il est arrivé là, on le regarde avec curiosité ou avec dégout... Il ne lui a pas fallu 5 minutes pour repérer les pompoms girls. Il a même croisé Gordon, dont il a royalement ignoré la présence, comme s’il ne l’avait jamais vu.
A la cafet-resto, il se fige un instant devant le menu, se demandant s’il est bien à un diner scolaire et non pas à un resto d’entreprise...
Serrant son nouveau couteau dans sa poche, il prend une grande inspiration et se décide pour le menu le plus simple : un sandwiche jambon Deluxe et fromage blanc aux légumes de saison dans son pain multi-céréale, accompagné d’un potage froid. Il regrette presqu’aussitôt son choix... Il ne mangera probablement pas encore beaucoup cette fois...
Son plateau dans les mains, il observe un instant la salle et repère Malia assise dans un coin. Tout sourire, il s’approche d’elle d’un pas rapide.
"Je peux ?”
Elle sursaute en sortant son nez du manuel dans lequel elle était plongée et, les joues roses, elle hoche lentement la tête, faute de savoir comment réagir autrement.
"Merci. Puisqu’apparemment je ne peux pas trainer avec les deux autres non plus, autant qu’on se serre les coudes, non ?”
Il sourit de nouveau, conscient des regards sur eux qui ne semblent pas mettre Malia très à l’aise. En tournant les yeux, Léo croise le regard de son frère et lui lance un clin d’œil moqueur. Il n’aura qu’à s’en prendre à Lydia...
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Clionestra
Mar 9 Juil - 20:01
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan envoie un regard très clairement meurtrier à son frère. S’il le cherche il allait le trouver à travers les poings. Pourquoi devait-il lui mettre dans la tête son incapacité à être la femme qui faisait battre son cœur ainsi ? Il ne pouvait pas être avec Malia, tout comme Lydia et lui ne pouvaient pas être ouvertement leur ami dans cette école de merde. Il ne faut pas croire la vie de l’élite se faisait de faux semblant et d’alliance dont ils ne peuvent rien. Il pensa un instant à la sensation d’avoir le corps chaud de la jeune femme contre le sien, alors qu’il fend la route pour rejoindre un monde plus beau. La jeune femme avait son casque qui ne pourrait empêcher ses cheveux de bouger dans le vent. Il secoua la tête.
- Tu m’emmerdes, fut sa seule réponse sur ça.
L’idée de voir son frère en train de promener Malia le dérange… mais il allait devoir l’accepter, non ? Son amie flamboyante finit par mettre des mots sur l’interrogation de Malia, et Ethan détourna les yeux pour rougir, mal à l’aise. Il sait. Il sait que ce n’est pas normal… mais déjà, l’élitisme avait le droit à ses niveaux dans ce lycée. Lui et Lydia étaient les plus haut. Son père était le plus grand mécène de l’école pendant que les parents de Lydia, les deux, étaient les deux plus grandes figures de l’école. On connaissait de nom… et si Léo faisait réellement attention, il verrait que le nom Maguire se retrouve souvent sur les plaques d’hommage pendant que le nom Martin se retrouve sur les trophées misent à l’honneur, voir même la preuve d’honneur qui se trouvait au-dessus de l’escalier principal. Certes, sur la photo se trouvait toute la promotion des parents de Lydia, mais on ne pouvait pas rater la ressemblance entre sa meilleure amie avec sa mère, qui se trouvait comme par hasard en plein milieu de la peinture. Parce qu’ici, on ne fait pas une photo pour louer les plus émérites mais des peintures que l’on retrouve ensuite dans les couloirs du lycée.
Malgré le côté pet-sec de l’histoire, Ethan aimerait que son visage se retrouve dans le couloire A-F5, celui qui mène jusqu’à la piscine universitaire. Celui qui regorge de visages des plus grands sportifs que l’école avait porté. S’il était prit aux jeux olympiques, il aurait sa tête ici… et il pourrait sortir avec Malia sans risque pour elle de se faire voir avec « l’élite de l’élite » de cette école… parce qu’il n’aura plus de compte à rendre. Ils finirent le tour alors qu’Ethan voulu faire la conversation à Malia qui parti de son côté. Ouais. Il sait. Il partit faire les cours, ne recevant qu’un message de son père disant de « tenir son frère en laisse s’il le faut, mais qu’il ne soit plus dérangé ». Mais oui… Comme s’il pouvait faire ça.
Pour la cafeteria, il finit par avancer. Voyant au loin Malia en train de parler avec Léo, il tourna les talons et se rends dans le couloir A-F5. Il finit en maillot de bain, et sans demander l’autorisation à quiconque, il se jeta dans l’eau. Son entraineur le remarqua et prit simplement en compte son temps, remarquant encore une fois que plus Ethan était en colère contre le monde, plus son temps atteignait des records. Il fallait le frustré pour avoir le meilleur de lui, pour qu’il ne pense à rien d’autres qu’à arriver au bout et recommencer jusqu’à avoir plus d’espoir. Ethan finit par enlever tout l’air de ses poumons pour rejoindre le fond de la piscine. S’il pouvait mourir ainsi, il aurait la belle vie. Mais il ne le pouvait pas. Il finit par sortir de la piscine, bien décidé à protéger son frère, même s’il ne veut pas de lui, et Malia, même si elle ignore ses pensées pour elle, de cette situation étouffante.
Lydia Corvay
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien (sauf que j'aime pas les gens de mon lycée). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car je n'ai pas le temps à consacré à l'amour. → Fille unique d'une mère célibataire et serveuse comme elle → Très intelligente, surtout en mathématique, physique et chimie → Assez discrète, elle parle peu aux gens du lycée → Elle apprécie son travail de serveuse qui, rien qu'en pourboire, lui rapporte ce dont elle a besoin et peut même aider sa mère → Elle adore chanter mais chante comme une casserole
Malia avait médité longtemps les paroles de Lydia après l’avoir quitter. La jeune femme était indécise si elle devait trouver cela logique ou triste. Elle décida que c’était un peu les deux. Si Lydia était toujours gentille avec elle, elle ne pouvait le montrer… et en réalité, cela expliquait beaucoup de choses. Lydia ne pouvait jamais montrer ses véritables pensées. Elle ne pouvait pas rester avec elle, naturellement. Dès que des personnes étaient apparus, on avait parlé d’elle et de sa manière de marcher, de se maquiller, de lever la tête comme si le monde lui était dû. Et Malia avait alors réalisé que jamais elle n’avait vue Lydia sourire comme elle le faisait au café. Jamais elle n’avait vue Ethan sourire, non plus. Comme si à partir du moment où il y avait des témoins, leur capacité à la joie était soufflé.
Elle pouvait le comprendre. Chaque fois qu’elle venait à l’école, son cœur se serrait et elle jouait un rôle d’indifférente. Elle pensa au pompon girl… Elles avaient déjà fait en sorte de choper la brune dans un coin pour lui faire tomber de l’eau croupi sur les cheveux. Parce qu’elle avait osé sourire à un garçon qui avait fait une blague, qui n’était autre qu’un membre de l’élite. Elle avait eu le droit à son lot de croche-patte et de crachat. Parfois, on faisait couler des choses dans son casier pour lui rappeler sa place. Elle ne disait rien, parce que derrière tout ça elle avait les meilleurs cours du monde, prodigués par des pontes dans leur domaine… mais… elle aurait voulu avoir une amie. C’était aussi dans cette habitude d’être seule qu’elle sursauta à l’approche de Léo. Elle rougit mais son sourire se fit claire, bien que timide. Elle observa autour d’elle.
- Tout le monde se demande qui tu es, fit-elle la voix baissé avant de mettre son poing devant la bouche pour cacher un petit sourire moqueur, je crois que personne n’ose croire les bruits de couloir.
Le frère jumeau d’Ethan. Qui aurait pu le dire ? Pas elle en tout cas. Elle prend un morceau de son cahier pour le mettre au milieu de son livre. Elle observe le plateau de Léo avant de sourire de manière compatissante. Il est vrai qu’ils étaient tous les deux dans la même panade. Elle se penche, fait tomber des mèches de cheveux le long du bras de ce garçon qui semble s’intéresser à elle… au moins, il ne risquait pas de l’attaquer, savait-elle. Si elle avait une certitude sur Lydia et Ethan, c’est qu’ils ne souriaient pas à tout le monde.
- Moi aussi je prenais ça au début… mais avec l’aide de la bourse tu peux te permettre des choses meilleures et moins… étranges. Je te conseille les repas qui sont toujours écrit en troisième, dans les plats du jour. Ou simplement ceux qui sont végétariens. Sinon, c’est trop… élitiste ?
La viande était de très très bonne qualité, pas un burger au Mcdo quoi. C’était toujours trop pour elle. Elle préférait prendre des choses simples. Et les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Elle lui sourit. Au loin, elle voit Lydia arriver, elle regarde autour d’elle et se met dans un coin. Un homme à la carrure imposante s’assit en face d’elle et ils commencèrent à bouger des objets sur la table en silence. Ethan était apparu au début, avant de disparaître. Malia entendu glousser à proximité d’elle. Une femme, à l’apparence adulte alors qu’elle était encore mineure, était en train de glousser fortement.
- On savait que Lydia avait des goûts étranges, gloussa-t-elle, mais là… se taper les deux frères… - N’oublies pas, murmura une autre, elle a toujours été une chaudasse.
Malia observa Lydia qui avait le droit à un commentaire déplacé d’un autre alors qu’elle l’ignora superbement. Puis, une femme s’approcha d’elle pour lui montrer une déférence, comme si Lydia était une princesse ou une reine. Les médisantes se turent avant de critiquer cette nouvelle arrivée. Malia se penche.
- Lydia a les meilleures notes de l’école, expliqua-t-elle, et elle est vraiment belle, ce qui fait qu’elle est souvent critiquée comme ça. Je préfère être invisible…
Plus d’eau croupie, plus de coups en douce, plus de colle dans sa trousse ou de chewing-gum dans ses cheveux… Depuis que Lydia avait arrêté de lui parler en classe, elle n’avait plus rien eu… La logique était triste. C’était la réponse. Elle observa la main de Léo, et elle savait que Lydia aurait attrapé la main de l’homme pour lui montrer son soutien. Malia rougit.
- J’aimerais être aussi forte qu’elle, soupira-t-elle avant de replonger son regard vers Léo, tu fais vraiment de la boxe avec eux ?
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Le jumeau de Léo le fusille du regard lorsque ce dernier lui fait remarquer qu’il ne lui laisse qu’une chance avec Malia. Le garçon souris à la réponse acide qu’il reçois.
"Je sais.”
Les deux frères n’échangeront plus un mot après ça.
A la cafétaria, il s’installe à côté de Malia. Celle-ci dissimule un sourire des plus craquant en faisant la réflexion que tout le monde se demandent qui peut bien être Léo. Celui-ci a en effet pu entendre les murmures, pas toujours discrets, le concernant. - Ils ne se ressemblent pas. En fait si. Ils n’auraient pas le même nom de famille. Il ressemble à un délinquant. Il est plutôt mignon... -
Si les messes-basses vont bon train, personne n’a encore osé venir lui parler. On le jauge toujours... et Léo ne s’en formalise pas. Faignant parfaitement l’indifférence, il vaque à ses occupations comme si de rien n’était. Mais en réalité, être le centre de l’attention lui déplait fortement... Il se sent beaucoup trop vulnérable dans ce monde qu’il ne connait pas, et qu’il ne veut pas connaitre...
On a beau dire qu’il faut apprendre son environnement afin d’y survivre, il n’a qu’une envie c’est de devenir invisible... Et quoi de mieux pour ça que de trainer avec celle que personne ne regarde vraiment ? La seule personne qui semble valoir réellement le coup dans ce fichu lycée... Avec peut-être Ethan et Lydia, mais puisqu’ils lui ont bien fait comprendre qu’ils ne pourraient pas se fréquenter en ces lieux, ne reste que la mignonne petite brune a l’air tellement innocente...
Lorsqu’elle se penche et que quelques mèches de ses cheveux viennent chatouillées le bras du garçon, il doit faire appel à une bonne partie de sa volonté pour ne pas rentrer dans un jeu de charme qui risquerait de la faire fuir...
Il se contente donc d’un sourire mi-reconnaissant, mi-pincé lorsqu’elle le conseil sur le choix du menu. Il attrape le potage, le renifle, grimace, et le repose sur le plateau.
”Merci du tuyau. Je déteste jeter la nourriture, mais là j’ai peur qu’avaler ça soit au-d'ssus de mes forces...”
Il prend tout de même une petite bouchée du sandwich, qui n’est pas mauvais en soi mais auquel il aurait tout de même préféré un hamburger ou un hot-dog...
Le reposant sur le plateau, il suit le regard de Malia vers la rousse qui vient d’arriver. Elle s’installe à une table et est rapidement rejoins par un type, ce qui lance les ragots autour d’eux.
Léo tourne malgré lui un regard assassin vers les deux filles. Elles ont dû le sentir, car elles tournèrent les yeux vers lui pour les baisser aussitôt avant d’a nouveau cracher leur venin sur une autre fille. Léo repousse son plateau dont il n’a pris qu’une bouchée et reporte son attention sur Lydia.
"C’est qui ce gars ? Et... qu’est-ce qu’ils font ?”
Même si ce ne sont que des médisances, entendre les filles parler des relations de Lydia ont quelque peu assombri l’humeur du brun sans qu’il ne sache vraiment pourquoi...
La voix de Malia le ramène à elle. Elle rougit sans qu’il ne comprenne pourquoi, le regard détourné. Léo se redresse alors sur sa chaise et souris.
"Tu arrives à survivre dans ce lycée en ayant, de c’que j’ai entendu, des notes impressionnantes alors que tu bosses en plus des cours... Si ça ce n’est pas de la force, il va falloir qu’on m’explique c’que c’est...”
Aux yeux de Léo, Malia est forte, oui. Ils viennent du même monde, il la comprend parfaitement... ou presque...
Lorsqu’elle lui demande s’il fait vraiment de la boxe avec les deux autres, le garçon soupire en se passant une main dans les cheveux.
"Pas encore... mais Lydia aimerait bien que j'm’y mette...”
Il s’abstient de préciser que son style de combat est moins... conventionnel...
Son téléphone vibre dans sa poche. Il jette y jette un rapide coup d’œil pour y voir le nom de Catherine s’afficher. Serrant les dents, il ouvre le message : ”Ton père a reçu un appel de l’école. Je sais que c’est difficile pour toi, mais essaie de faire un effort stp... Nous en discuterons ce soir. Biz. Maman”
C’en est trop. Ça plus les murmures, tant envers Lydia qu’envers lui-même, Léo sature. Il se lève brusquement, les poings serrés.
"J’ai vraiment besoin d’une... de prendre l’air... Tu ne saurai pas où il y aurait un coin tranquille dehors par hasard ? Tu peux m’accompagner si tu veux, évidemment.”
Il en serait même ravi, mais il ne peut pas lui imposer de le suivre...
Heureusement, elle accepte de lui montrer un endroit extérieur relativement calme. Léo emballe le sandwich dans une serviette et le fourre dans son sac à dos mais laisse le potage. Il faudra qu’il mange un peu quand même aujourd’hui...
Malia et lui quittent la cafétaria, non sans qu’il ne jette un dernier regard à Lydia. Il se laisse guider par la brune. En chemin, ils croisent Ethan, les cheveux encore humides. Légèrement à cran du fait de n’avoir eu qu’une cigarette depuis le matin, Léo hésite un instant à juste l’ignorer en passant à côté de lui. Mais les regards sur eux le décide à s’arrêter en face de son frère.
"Je n’compte pas rentrer tout de suite après les cours. Tu peux venir avec moi si tu veux...”
Il ne sait pas pourquoi il propose ça à son jumeau... Il ne sait même pas où il compte aller. Il aimerait trouver de quoi renflouer son stock de weed en plus, et si son frère est là ça compliquera les choses... Mais c’est trop tard maintenant, la proposition est faite...
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Ven 26 Juil - 1:15
Lydia Corvay
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien (sauf que j'aime pas les gens de mon lycée). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car je n'ai pas le temps à consacré à l'amour. → Fille unique d'une mère célibataire et serveuse comme elle → Très intelligente, surtout en mathématique, physique et chimie → Assez discrète, elle parle peu aux gens du lycée → Elle apprécie son travail de serveuse qui, rien qu'en pourboire, lui rapporte ce dont elle a besoin et peut même aider sa mère → Elle adore chanter mais chante comme une casserole
Malia le regarde, penche la tête adorablement et sourit. Elle observe la nourriture du garçon avant d’étirer ses lèvres et elle laisse ses yeux plissés de malice.
- De rien, entre personnes OVNI de cette école, il faut bien se serrer les coudes.
Elle rit de cette image, un peu. Mais, quand elle regarde autour d’elle, c’était réellement ainsi qu’elle se sentait. Elle se sentait comme une inconnue, comme un crapaud parmi les cygnes, ou bien une pierre parmi les montagnes. La jeune femme savait n’être pas à sa place. Léo aussi devait se sentir ainsi. Malia reporte son attention sur Lydia et l’homme à la carrure imposante qui se trouver en face d’elle.
- C’est Malik Spencer. Et ils jouent aux échecs. Malik… il est un peu comme nous, en réalité. Il est mis à part des autres. Il a des troubles autistiques. Cependant, il est terriblement intelligent et fait parti du groupe d’échec national avec Lydia.
Malia n’avait, pour tout avouer, jamais compris avant que Lydia ne lui explique au café. Elle lui avait tout dit, ce jour là. Elle lui avait expliqué que Malik était une personne douce, imposante par le physique mais enfantin. Il était tranquille à cause de l’argent que ses parents mettaient dans l’école. La mère de Malik était une actrice célèbre qui n’hésitait pas à crier si quiconque oser s’en prendre à son fils. Son père.. C’était une autre histoire. Mais l’un dans l’autre, Malik était protégé par sa « renommée ». Et il n’était pas mis à l’écart parce qu’il avait le droit à cette place. Une femme s’approcha d’ailleurs de Lydia et Malik, touchant le bras du garçon avant que ce dernier ne fasse un grand écart. Lydia se leva tout de suite pour se mettre entre la femme arrivait et Malik. Puis, elle s’assit à côté de Malik, sans le toucher. Elle le calme doucement pour reprendre la partie d’échec. Malia l’observe et se dit qu’elle aimerait être Lydia, tout simplement. Elle tourne la tête vers Léo et rougit encore un peu avant de secouer la tête.
- C’est une opportunité que je ne peux pas perdre. Je travaille pour ne pas perdre cette chance. Sortir de cette école, ça ouvre des portes. Même si on est des parias. Je ne pense pas forte, juste un peu déterminée.
Elle voulait aider la médecine. Elle voulait faire avancer le monde. Et pour ça, elle avait besoin de travailler, et elle avait besoin d’avoir de bonne note. Elle sourit calmement.
- J’aimerais faire de la boxe avec eux. Lydia et Ethan. Chaque fois j’avais l’impression d’être mal à cause de cette différence entre l’école et le café… j’aimerais les voir ailleurs. Et avec toi. Cela pourrait être cool.
Malia sursaute quand il voit Léo se relevait d’un bon. Elle essaie de le rassurer. Elle sait bien que ce n’était pas idéal. Que c’est même tout l’inverse, en réalité. Elle le suit en attrapant ses affaires, après lui avoir proposé de lui montrer le toit. Elle s’arrêta devant un Ethan qui sentait le chlore à plein nez.
Ethan observa l’un, puis l’autre. Son passage dans l’eau n’avait pas aidé… Il était toujours aussi perdu. Il n’avait pas comprit les bonnes choses à faire. Il regarda son frère, puis Malia, et fit un petit sourire, qui voulait tant dire « j’ai besoin de compagnie » et « désolé ». Il fit un signe de tête, qui se fit commenter par toutes les personnes qui pouvaient les voir. Il eut du grabuge dans la cafeteria, mais Ethan ne préféra pas savoir. Il suivit son frère et Malia doucement. Ethan ne savait pas quoi dire, et là encore, cela pouvait se lire sur son visage. Il était incapable de savoir quoi dire. Malia faisait des petites conversations de temps en temps. Ethan parla peu, mais il se concentra plus à son frère qu’à Malia. On voyait un effort claire à parler avec son jumeau, sans trouver des mots qui allaient bien. Malia ouvrit la porte vers le toit et profita de l’air qui s’engouffrait dans les cheveux. Elle montra le lieu.
- Alors, c’est parfait pour prendre l’air, fit-elle avec un regard vers les deux frères et entendre le gargouillis venant d’Ethan. Je vais chercher des en-cas, maintenant que tu es caché, Ethan.
Ce dernier allait répondre mais elle parti en coup de vent. Disparaissant dans les ombres de l’escalier. Il s’approcha de la rambarde, à l’inverse du vent si son frère se décider à fumer, encore. Il s’assoit. Respire doucement.
- Tu penses que Malia va revenir avec assez de nourriture pour me combler ? Je crois que j’ai faim. J’ai fais un entrainement et j’ai oublié de manger.
Ce qui arrivait souvent, quand il était en colère. Raison de plus pour manger trois à six fois plus quand il en avait le temps. Logique, non ?
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
La brune accepte les remerciements de Léo en ajoutant qu’entre OVNI, il faut se serrer les coudes. Cette expression fait rire le garçon.
"Ouai. Ça m’parle bien, comme image”
Des OVNI... des objets non-identifiés parmi l’élite...
”Au moins, maintenant, tu n’es plus toute seule.”
Le garçon sourit alors que Malia reporte son attention sur Lydia et l’autre gars, lui expliquant qui il est et ce qu’ils font. Ah oui, à y regarder de plus près, c’est bien un jeu d’échec... Léo siffle lorsque la brune lui indique que Lydia et Malik font tous les deux parties de l’équipe nationale d’échec.
"Et ben... ”
Léo observe les deux joueurs, impressionné malgré lui par l’habilité de Lydia à comprendre et gérer les gens... Cette idée le fait soupirer et détourner les yeux. Il ne veut pas d’une psy, et quelque chose lui dit que la rousse lui imposera cela quoi qu’il ne dise...
Reportant son attention sur Malia et ses pommettes rougissantes, Léo doit serrer un peu les poings pour ravaler un compliment qui lui semble plutôt mal venu : elle est trop mignonne... plus encore par sa modestie. Le garçon secoue doucement la tête de gauche à droite.
"Crois moi, c’est plus que d’la détermination.”
Son sourire est... doux... Malia n’est pas comme les autres filles... Lydia non plus, en soi... mais quoi qu’il pense de la rousse, il est content de les avoir rencontrées, toutes les deux. Même si cela le change fortement de New-York, pour le coup, c’est plutôt positif...
A la question de la boxe, la jeune femme indique qu’elle aimerait en faire, avec Lydia et Ethan, mais aussi avec Léo. Elle voudrait les voir en dehors du café. Bordel, Lydia savait ce qu’elle faisait en lui proposant de participer...
"Ça pourrait être cool, oui... On pourra tester... faudra s’arranger avec eux...”
Piéger... Comment refuser face à la brune ? Mais qu’ils ne viennent pas pleurer s’il ne respecte pas les règles...
La jeune femme sursaute lorsque Léo se lève d’un bond après avoir regardé son téléphone. Pourtant, elle ne part pas en courant. Au contraire, elle lui propose de lui montrer le toit, sur le chemin duquel ils croisent Ethan. Un Ethan à l’air complètement paumé qui les suit relativement en silence. Relativement, car il fait quand même l’effort d’essayer d’échanger quelques mots avec Léo. Ce dernier ignore les commentaires sur leur passage, qui s’éteignent alors qui atteignent le toit. Là, Malia abandonne les deux frères, et sa réflexion sur le fait d’être caché arrache un sourire amer à Léo. Ils sont cachés, oui... Cela va déjà assez médire de les avoir vu discuter ensemble dans les couloirs, il ne faudrait pas qu’on les voit trainer ensemble plus que de raison...
Ethan s’approche de la rambarde et Léo l’y suis, se plaçant de façon à éviter d’envoyer la fumer de la cigarette qu’il n’a pas tardé à allumer dans la figure de son jumeau. Ce dernier lui demande si Malia compte revenir avec de quoi le nourrir en suffisance. Léo ricane entre deux bouffées.
"T’es pas croyable ma parole...”
Il farfouille dans son sac de sa main libre et en sort le sandwich emballé qu’il tend à son frère.
"Tiens, mange déjà ça. Tu peux laisser le morceau où j’ai mordu, si ça t’dérange.”
Il comptait manger après sa clope, mais il a l’habitude d’avoir faim. Son frère pas, probablement...
"Elle est cool, Malia. Bien trop innocente pour cette école, à tous les coups... mais elle est gentille, et mignonne. J’comprends qu’tu l’aimes bien.”
Un peu calmé par la nicotine, il tourne les yeux, jusque-là rivé vers l’horizon, sur son frère.
"Et du coup, tu viens avec moi après les cours ou pas ? J’vais me faire ramasser par Catherine et ton père en rentrant donc j'préfère reculer l’échéance au max...”
Et s’il ne rentrait même pas du tout... Chez lui, il savait où passer la nuit lorsqu’il ne pouvait pas rester à l’appart, mais ici... il ne connait rien... ce qui complique assez la chose...
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Clionestra
Ven 26 Juil - 17:07
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan soupira, laissant dans ce simple geste toute la lassitude qu’il pouvait ressentir au fond de lui. Quand il était au fond de la piscine, noyer dans le liquide qui le prenait la gorge, les poumons et le nez, il se sentait plus à l’aise qu’ici. Parfois, il aimerait être en réalité Percy Jackson, œuvre que Lydia lui avait conseillé pour l’amour de la flotte que la jeune personne et lui avaient en commun… Et bien sûr, Lydia se considérait comme une fille d’Athéna. Fille de la sagesse et de la raison, moins que de la stratégie militaire bien qu’Ethan ne laisserait pas Lydia gouverner une armée… alors même qu’elle veut devenir présidente d’Amérique. Ethan ne donnait pas long feu à certaines pratiques avec elle au pouvoir. Elle pourrait obliger un aveugle à retrouver la vue, avec simplement un peu de persuasion.
Ethan était un gouffre de nourriture, qu’il dépensait allégrement en sport. Il ne prenait pas de gras, que du muscle, à force de faire des séances intensives dans l’eau ou contre les sacs de frappe. Il n’avait pas conscience que même son entraineur entretenait sa colère pour le faire aller plus vite. Pour lui, les deux sports étaient un exutoire bien pratique. Et dans lequel il était parfaitement à l’aise. Il remercie son frère silencieusement, coupe avec sa main le sandwich en deux… et lui pose la seconde partie sur un mouchoir entre eux. Il avait bien compris, Ethan, que son frère était son envers en bien des points. Léo ne mangeait pas assez.
- J’ai envie de te nourrir comme un petit oisillon, fit-il remarqué alors qu’il croqua sans honte dans la nourriture pendant que son ventre fit un bruit de contentement.
L’inverse. Des jumeaux avec deux pères différents. Des jumeaux qui n’avaient presque rien en commun, même pas leur appetit. Trouveraient-ils des points communs entre eux ? Ethan aimait dessiner. Léo aimait la musique. Ethan aimait le calme et la solitude, et Léo semblait plus à l’aise au milieu des gens à se montrer plus puissant.
- Et ça me dérange pas, précisa-t-il, bien que la moitié qu’il avala été celle amputé d’une partie déjà pour en laisser plus à son frère. Je ne suis pas le genre à me formaliser de ça. Enfin, tu serais en sueur, fiévreux et à tousser à t’en arracher les poumons, je ne dis pas… mais pour le moment tu sembles sain.
Il n’était pas le genre à faire très attention. Cependant, si quelqu’un venait à tousser à côté de lui, surtout avant un examen de natation, il pouvait faire un bon et se retrouver de l’autre côté de la pièce sans la moindre honte. Il n’avait été malade qu’une fois pour un examen de natation, quand il avait eu douze ans. Il avait été obligé de suivre sa mère dans une de ses étrangetés. Elle avait voulu montrer les capacités de son petit et l’avait fait nager dans une piscine gelé. Il était resté fiévreux mais avait un examen le lendemain à l’école. Il avait bu la tasse et avait failli se noyer. La seule raison pour laquelle ce ne fut pas le cas était son désespoir de perdre la seule chose qui lui importait, déjà, à l’école. Ethan observe vers la porte. Il pense à Malia, puisque son frère lui en parle, et il laisse échapper un petit soupir.
- Elle est cool. Et elle apaise la colère, avoua-t-il. Elle semble tellement… hors de tout ça. Comme une pommade après une brûlure qui calmerait le feu. J’aime beaucoup l’écouter parler. Mais heureusement, pour le moment elle se doute de rien vis-à-vis de moi, et c’est mieux ainsi.
Tant qu’il ne serait pas une « ponte » pour l’école, elle pouvait se faire emmerder par les connasses à pompon. Ethan avait déjà eu assez de soucis avec elle. Lydia et lui, c’était une amitié qui durer depuis l’enfance, et personne ne comprenait pourquoi Ethan ne regardait pas une fille de cette école plus longtemps que trois secondes. C’était parce que tout s’écrit sur son visage. L’amitié qu’il porte à Lydia se lit, mais aussi le dégout de celle qui ressemble à sa mère… et l’amour tendre qu’il porte à Malia. Il ne pouvait même pas regarder son frère trop longtemps, sinon on pourrait y lire l’envie d’être réellement son frère et le désespoir qu’il ressentait en sachant que ça ne serait jamais le cas. Après tout, Léo n’avait jamais répondu à sa lettre. Léo ne voulait pas d’un frère, ni de cette endroit comme école. Léo ne voulait pas de lui. Alors, il n’avait pas envie d’être le pathétique et le misérable dans cette relation.
- Je viens avec toi. Je peux leur dire que je t’ai déjà disputé, si ça t’arrange. Même si j’ai foutrement aucune idée de ce que tu as fait, et que je ne suis pas sûr d’avoir réellement envie de le savoir.
S’il ne le sait pas, il peut dire être innocent, et donc ça ne lui retomberait peut-être pas dessus. Il se renfonça contre le grillage en regardant le ciel cette fois. Et après tout, même s’il savait les pensées de son frère (//PAS DU TOUT !), il avait vraiment envie de le comprendre.
- On pourrait aussi passer pour aller te chercher des instruments d’étude. Comme ça, ça rajoutera dans la note et nous fera passer pour des bons étudiants.
Puisqu’il avait appris ce matin que son frère s’était spécialisé en musique… Ce qu’Ethan n’aurait jamais pensé faire… Donc, il lui faudra peut-être ses propres instruments, bien que la salle de musique lui soit ouverte. Ethan, lui, préfère très clairement avoir un espace rien qu’à lui avec ses propres affaires que de devoir risquer la présence de sa famille. Enfin. De ses parents. Il réfléchit à cette petite précision…
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Ethan prend le sandwich avec un remerciement silencieux et le partage, laissant la partie non-entamée à Léo. Celui-ci regarde un instant le morceau posé entre eux sur une serviette puis relève les yeux sur son jumeau alors qu’il fait remarquer qu’il voudrait le nourrir comme un oisillon. Le garçon grimace avant de rire.
"Ca s’rait dégoutant...”
Il mange peu, oui. Ça a toujours été ainsi... et il s’en contente bien...
Son jumeau affirme qu’il n’a pas de soucis à manger là où Léo a déjà mordu. En fait, il a déjà presque fini... Il pourrait faire des concours de bouffe et les remporter haut la main, en y pensant...
Le brun termine sa cigarette, l’écrase au bord du toit et fourre le mégot dans le paquet avant d’attraper le demi-sandwich.
”Merci. Je n’sais pas si je suis sain, mais je n’pense pas avoir quoi que ce soit de contagieux...”
On ne peut pas dire que la nicotine et l’herbe soit des substances très saines à inhaler... l’alcool non plus, d’ailleurs, même si sa consommation se limite tant que maintenant principalement à de la bière... et au moins il ne touche pas aux drogues dures...
Il existe en effet une sorte de règle tacite chez les revendeurs : on ne touche pas à sa propre came. C’est bien trop risqué, a beaucoup de niveaux...
Léo attaque son diner à petite bouchées alors que son frère confirme que Malia est cool. Il la compare à une pommade qui calme la douleur, mais il affirme que c’est mieux qu’elle ne sache pas qu’il l’apprécie. Le garçon lève les yeux au ciel.
"Je n’te comprend pas... T’as pas l’air d’être comme les autres abrutits de ce bahut. Si y a bien un mec qui pourrait être bien pour elle, je parierais sur toi, alors pourquoi tu ne lui dis rien ? T’as peur ?”
Ils ne se connaissent pas, pourtant, et si les émotions d’Ethan se lisent sans soucis sur son visage ça n’en reste pas moins difficile de savoir ce qu’il pense derrière... Qu’est-ce qui provoque ses colères soudaines, par exemple ?
En tout cas, pour l’instant, alors qu’ils sont seuls tous les deux sur le toit, loin des regards et des ragots, les choses se passent plutôt bien. Ethan assure qu’il trainera avec son jumeau après les cours et lui propose même de faire croire à ses parents qu’il lui a déjà remonté les bretelles si cela peut l’aider. Léo lui lance un regard surpris. La veille il a voulus lui foutre un poing au centre commercial et là il lui propose de l’aider ? Non, vraiment, ils ont beau être jumeaux, Léo ne le comprend vraiment pas...
Il affiche un petit sourire en coin avant de répondre.
"J’ai juste dit la vérité. Faut croire que ça n’a pas plu...”
La secrétaire doit surement encore marmonner dans sa barbe qu’il est inconcevable qu’un délinquant pareil puisse rester dans cette école d’élite... et le directeur doit compter ses saints billets verts pour faire passer la pilule... Cette idée fait rire le garçon intérieurement.
Ethan reprend en ajoutant qu’ils pourraient en profiter pour acheter des instruments d’étude pour Léo, ce qui pourraient les faire passer pour de bons étudiants. Le brun manque de s’étouffer avec la bouchée qu’il vient de prendre. Il se frappe la poitrine du poing en toussant et se rend compte qu’il n’a rien à boire pour faire passer. Malia y aura peut-être pensé, elle... qui sait...
Après s’être un peu repris, il finit par répondre, la voix rauque.
"Ca s’rait bien une première, tiens... Puis il y a ce qu’il faut dans la salle de musique, non ?”
Avant d’investir, il faudrait déjà qu’il sache s’il est un minimum doué ou non... et surtout de quel instrument il voudrait jouer exactement...
Heureusement pour lui, il n’a pas cours de musique ce jour-là, ce qui lui évitera de se retrouver comme un con face au prof au moment de donner sa spécialité... ou son niveau...
Il tourne les yeux vers la porte, espérant voir Malia revenir. C’est sympa comme endroit, le toit. Il pourrait peut-être y rester l’après-midi ? Quitte à se faire engueuler le soir, autant que ça en vaille vraiment la peine...
Le garçon laisse échapper un long soupire. Cet endroit le fatigue déjà... New-York lui manque, le gang lui manque... Il appuie sa tête contre le grillage et ferme les yeux.
"Il fait trop calme, ici...”
Habitué aux bruits de la ville, le silence des lieux à presque quelque chose de dérangeant... Il ne parle pas du toit, mais bien de la ville en générale : la maison, le lycée... même le centre commercial... Tout est calme et aseptisé...
La bruit de la porte s’ouvrant fait se redresser le garçon qui se lève aussitôt pour aller aider Malia qui revient les bras chargés de snacks et de boissons.
"Elle a bien cerné ton appétit d’ogre, Ethan.”
Léo rit on lui lançant un paquet de biscuits.
"Merci beaucoup Malia. T’es un ange.”
Un agneau parmi les loups...
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Clionestra
Jeu 1 Aoû - 11:33
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan hausse les épaules. Pas si répugnant. Enfin, pas pour lui. Il aurait eu le goût de la nourriture et le plaisir de mastiquer, et il n’aurait eu qu’à donner le reste de la bouffe prémâché à un autre. Ce n’était pas le genre de truc qui dégoûte notre brun. En réalité, sur la nourriture, pas grand-chose le répugne alors il n’y faisait même plus attention. Ethan écoute l’information sur la contagion. Il hausse les épaules.
- Tu es sain. Assez pour que je mange après toi. Sinon, s’il y avait un risque pour que je tombe malade, je t’aurais jeté du haut de ce toit. Je ne peux pas me permettre d’être malade.
Malade = pas de piscine. On en a déjà parlé. Mais pour lui, c’était une raison vitale de sa survie. Sans, il ne sait pas comment il pourrait faire… cela serait même un calvaire. Il écoute la réponse de son jumeau sur la jeune femme, en plus de son opinion sur les autres du bahut et il lâche un respire.
- Je suis pire. Je suis un garçon dont la seule manière de contrôler sa colère et sa violence et de la passer à frapper un sac de boxe ou une piscine. J’ai des piques de mauvaises humeurs qui débarquent et j’ai envie de faire du mal aux autres. Elle mérite mieux que moi.
Il fit un regard vers son frère.
- On va dire, quelqu’un qui montre plus ses sentiments que toi, et moins que moi.
Et ça ne l’énerve pas réellement. En faite, il laisse un soupir de lassitude s’extirpait de ses lèvres. Il se demande parfois pourquoi il continue de vivre. Et cette lassitude se lit aussi sur son visage. Il avait souvent l’impression de n’être que ça. Lassitude et colère. Il observe un nuage qui glisse le long de la ligne bleu de l’infini. Il se demande s’il se sentirait mieux mort. Il ne vivait que pour être nageur olympique… mais ensuite ? Quand il sera trop vieux et ne pourra pas faire parti des majeurs. Il ne se croit pas capable d’être au-dessus. Il préfère penser à remplir la chambre de son frère pour ne pas y penser. C’était aussi pour ça, qu’il vivait bien le fait de vivre chez ses parents, dans la pression qu’ils lui mettaient. Parce que les deux l’autorisaient, et l’incitaient, à remplir sa vie de choses matériels pour ne pas penser au vide de son cœur.
- Il y a tout ce qu’il faut, concéda Ethan, mais je me suis dis que tu préfèrerais avoir tes propres instruments que ceux de la famille. Tu as le droit de les utiliser, bien sûr. Mais avoir quelque chose « à soi » c’est différent.
Comme « SA » piscine… bien qu’elle n’était pas réellement à lui. Ce n’était pas sa piscine. Il aurait préféré. Il aurait dû demander à la faire plus loin. Là où sa mère ne pourrait pas inviter ses copines à venir, là où son père ne l’utiliserait pas parfois pour un rendez-vous. Non… Clairement, sa piscine n’était pas la sienne… et ça le faisait chier. Là. Il était en colère à l’idée qu’on puisse lui prendre. Mais donc, il ne le dit pas. Son frère pourrait juste voir qu’il avait pensé à quelque chose de désagréable et qui le mettait en colère, encore. Ethan souffla.
- J’aime bien le calme, avoua-t-il avant d’entendre la jeune femme revenir.
Avec de la nourriture. Une autre raison qu’il fait qu’il l’aime. Il regarde son frère pour éviter de la regarder.
- J’arrête de manger si tu apprends à manger un peu plus, répondit-il en leva un sourcil. Merci Malia.
La jeune femme rougit et elle regarda les deux frères. Elle pense aux paroles qu’elle avait entendues en allant chercher de la nourriture. Les gens qui se disaient que les frères ne l’étaient pas, ou étaient bizarres. Ainsi, avec leurs doux sourires, elle se dit que si, ils avaient plus en commun que ce que les yeux pouvaient voir. Elle se laissa choir contre le mur et elle regarde les yeux ébahis d’Ethan quand il attrapa de la nourriture pour se nourrir. Elle tendit aussi une bouteille d’eau aromatisée à la fraise. Elle avait oublié de demander ce qu’il prenait.
- On a court ensemble en chimie après, fit-elle savoir aux deux frères. Avec Lydia. J’aimerais vraiment pouvoir être ami avec vous. - Tu es déjà notre ami, fit-il savoir. En tout cas dans la tête de Lydia, mais elle te protège en faisant ainsi. - Je sais, j’ai compris. On a court ensemble, mais si on faisait un groupe de recherche ensemble ? Cela pourrait être sympas.
Ethan lança un regard à son frère et haussa les épaules.
- Cela ne me dérange pas, tant qu’on ne me demande pas de faire des mathématiques. Je vous laisse ça aux gens intelligents.
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Le jumeau de Léo se contente de hausser les épaules lorsque ce dernier fait remarquer qu’il serait dégoutant d’être nourrit comme un oisillon. Et à la remarque du garçon sur le fait d’être sain, Ethan lui rétorque qu’il l’est, sinon il serait déjà passé par-dessus la rambarde.
"A ouai, carrément...”
Son frère semble avoir une sérieuse répugnance des microbes... et pour lui-même...
En effet, lorsque Léo lui demande pourquoi il n’avoue pas ses sentiments à Malia, Ethan lui rétorque qu’elle mérite mieux qu’un gars colérique et qui a des sautes d’humeurs lui donnant des envies de meurtres... Bon, le garçon exagère un peu les paroles de son frère, mais c’est l’idée qu’il en retiens... Ca, et le fait qu’apparemment lui-même n’est pas assez bien pour la brune non plus...
”Merci bien...”
Il répond avec un sourire sarcastique. Oui, il ne montre pas ses sentiments, et ce pour sa propre survie... et si cet endroit est loin d’être comme New-York, les règles n’en reste pas moins dans le style “marche ou crève”... Le garçon n’a donc pas le droit de montrer à quel point il est largué...
Léo observe un instant son frère, se rendant compte qu’il est aussi largué que lui alors même qu’il baigne dans cet univers depuis toujours...
Laissant échapper un léger soupire, il a envie de lui dire qu’il est désolé pour lui, mais il se retient. Faudrait pas que ça tourne au gnangnan non plus...
Alors la conversation va vers les instruments, et Ethan confirme que la salle de musique contient tout ce qu’il faut, mais que ce n’est pas la même chose que d’avoir quelque chose “à soi”.
"Seul ce que j’ai acheté avec mon argent m’appartient...”
Son argent, celui gagner plus ou moins salement avec la drogue ou les vols... mais au moins l’a-t-il mérité, d’une certaine manière...
Ethan semble alors en colère, et son jumeau met ça sur le fait qu’il n’apprécie pas ses paroles... Il sent qu’il s’y habituera vite, à ces fameuses sautes d’humeurs inexpliquées...
Sautes d’humeurs qui contrastent avec le fait qu’il aime le calme... Ou plutôt non, au contraire... cela peut se comprendre... Ethan a besoin de calme pour éviter de se mettre en colère, au contraire de Léo qui a besoin d’être entouré, même si pas de n’importe qui... et qu’il aime aussi ses moments de solitude...
Lorsque Malia revient, le garçon remarque bien que son frère évite le regard de la brune. Il se concentre sur son jumeau, la remerciant tout de même.
"J’ai pas besoin d’manger plus... j’veux pas être malade...”
Malade de trop manger... ou pas assez... Léo connait ses limites... Il les dépasse, parfois, mais il a toujours mangé suffisamment que pour ne pas mourir de faim...
Du moins c’est ce qu’il pense... C’est plus une habitude qu’il a prise, son estomac n’étant pas très gros il est vite rempli... cela ne signifie pas spécialement qu’il mange en suffisance...
Le garçon observe un instant ce que Malia a apporté avant de reporter sur son attention sur elle alors qu’elle parle du prochain cours, leur proposant de faire un groupe de recherche tous les quatre. Il pince les lèvres, se retenant de dire qu’il comptait sécher les cours de l’après-midi...
"J’préviens déjà que je n’risque pas d’être d’une grande aide...”
Ce n’est ni un refus, ni vraiment un oui... Il ira en cours, mais il n’a jamais été bosseur... Il s’en est sorti jusque-là parce que ses anciennes écoles n’étaient pas très regardantes... Ici, ça ne sera pas pareil, il le sait, mais ce n’est pas ça qui va le motiver à bosser...
Voulant éviter de devoir s’expliquer, il affiche un sourire railleur en se tournant vers son frère.
"J’te remercie de me considérer comme intelligent.”
C’est de l’auto-dérision, bien sûr. Malia ne peut retenir un petit sourire, les joues toujours un peu rouges.
"Tu bosses aujourd’hui, Malia ?”
Il pose cette question en observant son jumeau du coin de l’œil, voulant voir sa réaction.
"On compte faire un tour après les cours. Tu veux venir avec nous ? On demandera à Lydia aussi, j’suis sûr qu’elle sera ravie.”
Ca fout en l’air tous ses plans, mais qu’importe... il a encore de quoi tenir un peu...
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
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Clionestra
Mar 6 Aoû - 15:56
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
- Ne le prends pas pour toi. Je ne pense pas que je trouve quiconque digne d’elle, et que je crois capable de protéger, même dans son cœur.
Il haussa les épaules en laissant refluer la colère comme une vague entre deux déferlements de tsunami. Sa colère était ainsi. Elle était une mer qui se déverse de plusieurs vagues destructrices. Elle pouvait parfois s’apaiser mais elle revenait par moment, et parfois, un nouveau tsunami reprenait le chemin de danger de l’ancien, laissant encore plus de souffrance dans son propre corps. Ethan soupire et secoue la tête. Il ne préférait pas répondre sur ça. Il comprenait. Mais là encore, Ethan séparait l’opportunité et la réalité. Certes sa piscine n’était pas à lui, elle ne le serait jamais. Elle avait été payée par l’argent de ses parents… mais le temps qu’il avait le droit avec elle était d’or. A la place de son frère, il prendrait cette possibilité… Et il tricherait un peu, ce qu’il faisait parfois. Ethan avait un peu d’argent « à lui » qui n’était que de l’argent officiellement dépensé mais gardé pour son bien. Ainsi, si un jour il prend le courage de partir avec un père qui lui coupe les vivres, il aurait toujours ça pour lui. Lydia l’avait aidé pour ça. Il avait appris cela quand il était enfant, qu’il devait faire attention à tout. Surtout à l’avenir qu’il ne pouvait définir avec exactitude. Après tout, il avait passé un bon mois à espérer le retour de la lettre de son frère, en vain. Alors il avait appris à espérer le meilleur en s’attendant au pire, et à cogner pour déverser la haine de ce qu’il ne se passe pas comme prévue. Et il avait appris, à force, que l’espoir était vain.
C’était la même chose pour l’amour. Même si Malia était adorable et pourrait l’aider, cela se terminerait mal pour lui. Cela finirait par elle, souffrant par sa faute, il ne voulait même pas essayer. Il ne pouvait pas essayer. Faire du mal à la jeune femme le toucherait en plein cœur, profondément et longtemps. Il valait mieux parler de bouffe.
- Il y a un juste milieu entre un moineau et moi, fit remarquer Ethan simplement avant de reporter son attention sur Malia et le cours qu’elle annonce vouloir faire avec eux. Si on est entre Lydia et Malia, on ne servira à rien de toute façon.
Ce qui faisait peur, la plupart du temps… c’était que les deux femmes n’avaient même pas compris être intelligente. Elles ne se vantaient pas en les écrasant… mais dans un groupe ou pour un exposé, il était malin de laisser celles qui gèrent parler pendant qu’on se faisait tout petit en arrière. Depuis toujours, pendant les travaux en groupe, il avait appris à faire bête et méchant ce que Lydia demandait pour avoir une bonne note. Pratique. Sauf quand on lui pose une question directement et qu’il ne connait pas du tout la réponse, bien sûr. Après, il ne connaissait pas assez son frère pour le croire bête. Après tout, ça faisait moins de soixante-douze heures qu’il avait vu la carcasse de son jumeau sortir de la voiture… Malia fit un hochement de tête.
- Je travaille tous les soirs, sauf le dimanche et le lundi, et le samedi je travaille toute la journée.
Ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps pour s’amuser, entre les cours et les devoirs… mais elle avait appris à s’y faire. Ethan détourna les yeux. Il le savait, lui aussi… Surtout parce que Lydia lui avait balancé l’information pour essayer de le réveiller un peu. La brune fit un large sourire. Après les cours, la règle d’ignorance pendant les cours n’aura plus lieu d’être… n’est-ce pas ?
- J’ai un service à 18h30, mais entre je suis libre et je peux flâner dans le centre alors c’est avec plaisir.
Ethan avait pris son téléphone, il valait mieux qu’il se concentre sur autre chose et envoya un message à la rousse, qui répondu d’un pouce pour les deux propositions. De travail en groupe cet après midi et pour la suite dans le centre commercial.
- Elle rajoute juste qu’elle déposera Malik chez elle avant de venir, qu’elle n’a pas envie de le laisser alors qu’il semble un peu sur les nerfs en ce moment.
Ethan n’avait pas de grande relation avec Malik. Personne n’en avait. Il n’y avait que Lydia pour avoir une relation, et les membres de l’équipe d’échec. Lydia avait essayé d’expliquer qu’ils arrivaient à communiquer avec lui, à travers les pièces de l’échéquier, mais ça dépasser tellement Ethan qu’il ne préférait pas y penser. Il y un son de cloche, une sonnerie de bourge qui n’était pas un son enregistrer mais bien la main de quelqu’un frappant contre une cloche tel quasimodo dans le dessin animé. Il se leva de sa place, ayant mangé au moins trois paquets de ce qu’avait apporté la jeune femme, et tendit la main à son frère et à Malia en même temps pour les faire se relever.
- Allons-y, ce n’est que la fin de la première matinée.
Et sur son visage il pouvait y lire la lassitude, encore, de la journée. La première heure de cours était séparée, ainsi n’avait-il pas besoin de se voir. La seconde était pareil, mais Ethan du se faire violence pour ne pas piquer du nez sous la fatigue, émotionnelle et physique qu’il ressentait. Puis, il eut le cours en commun. Les quatre finissent autour de la paillasse alors que Lydia, sans la moindre honte, s’approcha pour tapoter les épaules des deux. Dans leur coin de classe, personne ne prêtait réellement attention à eux, conscience qu’ils étaient tous noté à la fin de ce TP.
HRP – Je te laisse passer le TPE si tu veux ou le faire en discutant comme tu le sens.