Parce qu’il avait eu, par le passé, que peu de considération à l’égard de son métier d’influenceuse qu’il avait longtemps considéré comme frivole, Edward savait mieux que quiconque toute la dimension que ce simple compliment pouvait générer chez la jolie rousse. Elle n’était pas qu’une simple adepte des réseaux sociaux, rémunéré à tour de bras pour être simplement elle-même. Angelica avait développé une réelle entreprise grâce à son image et il appréhendait dorénavant ce métier sous un nouveau prisme grâce à elle. Angelica n’était plus une simple influenceuse, elle était une femme d’affaire accomplie qui savait négocier les contrats que les marques lui soumettaient au quotidien. Quant à lui, il ne serait bientôt plus seulement son plus grand adepte, mais également son associé en affaires. Ils deviendraient non seulement un couple dans leur vie privée, mais également des collaborateurs dans la vie professionnelle. Une perspective qui enthousiasmait tout particulièrement Edward qui s’impatientait de ce jour où tout se concrétiserait enfin pour eux deux. Entendre Angelica reporter sa prochaine séance photo pour que le seul disposé à la photographier, ça soit lui, rendait soudainement tout cela plus concret. « Angie, j’espère que tu n’as pas prise cette décision parce que tu craignais ma réaction ». Tant que le photographe restait professionnel et ne s’autorisait ni paroles inconvenantes ou geste déplacé, Edward ne percevait en cette collaboration aucun inconvénient. Bien qu’en toute sincérité, il appréciait la délicatesse de sa moitié et désirait tout autant être celui qui la photographierait dans une telle tenue. « On pourrait programmer le dîner pour vendredi soir. Qu’en penses-tu ? ». Ainsi, ils auraient tout le loisir de veiller tard sans être contraints par des obligations diverses le lendemain. Probablement qu’il cuisinerait également le moment venu. Ce qui attisa sa curiosité sur les goûts culinaires d’Angelica dont elle ne lui avait jamais fait part, dégustant chacun des repas sans la moindre contrariété. Un tendre sourire étira aussitôt ses lèvres en l’écoutant. Il l’aimait tant qu’il n’était jamais certain de pouvoir l’aimer davantage, et chaque jour, elle lui donnait tort. Il n’y avait aucune limite à ce qu’il pouvait éprouver pour cette femme. « Merci mi amore … » réellement touché par ses mots « Si tu as des envies, tu es aussi en droit de me le demander ». Il ferait le nécessaire pour répondre à de soudaines envie de fraises ou bien de frites.

Prononcer ainsi son prénom était annonciateur d’une conversation plus sérieuse que ce qu’il avait pu aborder jusqu’alors. Durant la dernière heure écoulée, Edward avait eu tout le loisir de ressasser ce qui s’était déroulé sur le lieu du shooting photo, et avait eu à cœur de justifier certains de ses propos. Une fois encore, Angelica se montra compréhensive et avait su interpréter ses mots dans le sens qu’il avait désiré leur donner. « Il m’arrive parfois de réfléchir aux conséquences de mes actes ». Leur dernière dispute lui avait permis de tirer des enseignements sur son propre comportement et n’était pas prêt à réitérer une fois encore un tel impair. Edward ne voulait pas la perdre. Elle lui était si précieuse. Angie était son tout, son univers. Elle était également celle qui était parvenue à le faire renouer avec sa passion passée, la photographie. Ce fut pour cela qu’il avait désiré patienter jusqu’à son retour pour découvrir davantage l’appareil qu’il avait acquis un peu plus tôt dans la journée. Pris par l’effervescence du moment, le politicien évoqua les caractéristiques des objectifs, ainsi que de l’appareil en lui-même, avant de prendre conscience qu’elle s’en fichait probablement. À ces mots, il ne put que sourire avec douceur, la caressant de ses prunelles azurées « Et moi, c’est toi que j’aime » souffla-t-il en venant déposer ses lèvres dans son cou, avant de se saisir du paquet trônant sur le parquet depuis son retour. Un cadeau tout en érotisme. Des ensembles de lingerie tout en dentelle noire, mettant en valeur sa silhouette de bien des manières différentes. « Pour la couleur ou la forme… » précisa-t-il alors que son choix semblait parfaitement lui convenir. « Oui. Pour ma femme » précisa-t-il d’une voix plus profonde et se mordit la lèvre inférieure à sa précision « Je m’y attèle dès maintenant ». Il n’avait que deux pas à faire pour brancher ledit appareil et revint à ses côtés, évoquant la seconde surprise. « Tu verras » souffla-t-il, énigmatique. « On peut ». Bien qu’il ait éprouvé d’autres envies maintenant qu’elle avait eu connaissance de son présent. « Tu oublies que je suis grand » précisa-t-il et acquiesça, la laissant prendre notes de leurs différentes exigences pour leur future maison « Tout ce qui importe, c’est qu’il nous trouve notre prochaine maison ». Quant au temps, rien ne pressé. Ils avaient le penthouse et l’appartement d’Angie à disposition.

Après un baiser, Edward la laissa s’éclipser et porta sa tisane à ses lèvres, tout en songeant au lieu qui serait plus adéquate, mais elle revint soudainement sur ses pas, l’interrompant dans le fil de ses pensées. Il émit un petit rire « Pourquoi crois-tu que je t’ai offert la lingerie mon amour ? ». Il ne faisait aucun doute que le lendemain serait une longue journée. Il n’envisageait pas de délaisser l’étreinte d’Angie pour celle de Morphée toute la nuit durant. Ils avaient trop à expérimenter pour perdre du temps à dormir au cours des heures prochaines. La voix de sa moitié l’extirpa de ses pensées, et releva lentement son regard devenu brusquement plus ardent quand il constata qu’elle était entièrement vêtue de la lingerie qu’il venait de lui offrir. Il la déshabilla du regard avec une certaine sensualité dans le regard, se délectant de la vue qu’elle lui offrait ainsi vêtue et ne put que gronder un « Oh Angie… » en constatant qu’elle avait gardé ses talons hauts « Tu es … époustouflante » déclara-t-il en se redressant sur ses jambes pour venir combler d’un pas trainant l’espace entre eux deux « Tu es magnifique… belle… sensuelle aussi … Tu es… parfaite » et déglutit avec difficulté, submergé par le trouble qu’elle engendrait sur lui « Wouah… » et émit un petit rire nerveux. Il bafouilla un « Il… L’appareil… L’appareil est bientôt… chargé et j’avais pensé à … ton … ton bureau pour les photos ».

« -pas du tout. J’ai pris cette décision parce que je veux que ce soit toi qui prennent ces photos. Je veux ton talent, ton regard d’artiste. Et je sais parfaitement que je serais bien plus à l’aise si je les fais avec toi. » trop à l’aise peut-être… « -on rediscutera de tout cela le moment venu. » pour l’instant, Edward n’avait pas encore quitté son job actuel. Elle ne pouvait pas l’engager. Tout cela devait être officiel. « -je lui demande demain. » ainsi la date du repas serait fixé et les deux hommes de sa vie pourrait faire connaissance. Pour ce qui était de la sa cuisine, elle le laissait libre de la surprendre parce qu’elle aimait cela. « -d’accord, je te le ferais savoir, mais j’aime vraiment cette partie découverte des menus et de ce que tu es capable de faire en cuisine… » elle ne souhaitait pas que cela change. Elle lui faisait entièrement confiance là-dessus, tout comme sur l’enseignement qu’il avait pu tiré de leurs disputes passées.

Bien qu’Edward n’ait eu de cesse de marteler qu’il ne s’interposerait jamais entre la jeune femme et sa carrière, il pouvait toutefois concéder que la perspective d’Angelica posant en lingerie fine devant un autre homme que lui, ne lui était pas particulièrement plaisante, d’autant plus si le professionnel s’autorisait quelques familiarités à son encontre. Pour autant, le politicien tiendrait parole. Il ne serait jamais une entrave à son épanouissement professionnel, peu importe ses ressentiments personnels vis-à-vis de cette pensée. Mais contre toute attente, la jeune femme avait pris la décision unilatérale de reporter ladite séance, non pas en raison de son intervention de cet après-midi, mais parce qu’elle avait tout autant confiance en lui qu’en son talent. L’intimité qui les liait dorénavant offrait une certaine aisance qu’elle n’aurait probablement pas auprès d’un professionnel. « Ton opinion compte beaucoup pour moi La Mia Luce… » souffla-t-il avec douceur, appréciant qu’elle porte un tel jugement sur son travail « Toutefois, as-tu envisagé que si c’est moi qui photographie, la séance risquait de durer plus que les deux ou trois heures habituellement nécessaire ? ». Parce qu’il ne faisait nul doute qu’ils succomberaient l’un à l’autre au moment venu. Cependant, pour qu’Edward occupe officiellement ce poste de photographe attitré, il devait préalablement mettre un terme à sa carrière politique, et cela, à la veille des élections sénatoriales, rebattant ainsi les cartes de la course au Sénat. Sa démission était d’ores et déjà inscrite dans son agenda privé et elle se concrétiserait dans environ deux semaines. Dans l’attente de ce moment, il vacillait entre vie professionnelle et vie personnelle. Le politicien désirait que ses deux existences cohabitent et depuis quelques jours, il y parvenait sans mal, prenant ainsi le temps de s’affairer en cuisine au contentement d’Angie qui appréciait de découvrir le menu au moment venu « Tu seras surprise encore de longues années dans ce cas mi amore » parce qu’il ne manquait ni d’imagination, ni de livres de recettes.

Edward espérait également parvenir à la surprendre autrement qu’en matière culinaire. Ce fut la raison pour laquelle ses pas l’avait conduit un peu plus tôt jusqu’au sein d’une célèbre enseigne de lingerie et qu’il avait pris plaisir à choisir quelques pièces parmi tant d’autres, en songeant au corps de sa moitié dans chacune d’entre elles « Tu vas être comblée dans ce cas » et la laissa prendre connaissance des différentes tenues sur lesquelles il avait jeté préalablement son dévolu. « Je dois t’avouer que j’ai une préférence pour celui-ci également ». Edward avait choisi un body à bonnets triangles et culotte fendue, laissant tout autant ses côtes que son dos nu. Quant aux lacets sur le devant apportait une touche de sensualité qui n’avait pas été pour lui déplaire au moment de faire son choix. « Si ma femme est heureuse, alors je suis un homme comblé » précisa-t-il par la suite tout en lui rendant son baiser. Le politicien avait envisagé la possibilité qu’évoquer les différentes caractéristiques de leur future maison ait raison de l’enivrement du moment, mais ce ne fut aucunement le cas. D’autant plus lorsqu’Angelica revint sur ses pas, la pochette cadeau entre les mains, pour lui rappeler à son bon souvenir qu’ils avaient également un colis à découvrir un peu plus tard au cours de la soirée. Edward n’avait pas omis cette information et le justifia par le présent qu’il lui avait fait. Son choix était raisonné et en adéquation avec le thème de la soirée. « Je suis un très vilain garçon » renchérit-il sur le ton de la provocation tout en observant sa conjointe s’éclipser, jusqu’à ce qu’elle disparaisse au détour du couloir. Son absence ne fut que de courte durée et il resta pratiquement sans voix à son retour. La jolie rousse avait l’habitude de le troubler au quotidien, mais ce soir … C’était indescriptible. Hissé sur ses hauts talons dans une tenue pour le moins affriolante qui mettait chacune de ses courbes en valeur, elle était plus proche de la divagation que de la femme réelle. Edward était confus devant une vision si parfaite de sa moitié. Il n’était pas avare en compliment, et pourtant, les mots lui manquaient. « Oui… Tu es tout à moi… » souffla-t-il péniblement de sa voix profonde. Déglutissant avec difficulté, il finit par émettre un petit rire nerveux, sa main caressant maladroitement sa nuque « Pardon… Mais tu es si … Si… » et la désigna de la main comme si ce geste valait tous les mots « Je te veux toi… » finit-il par articuler alors qu’elle se blottissait tout contre son corps « Oui… J’ai envie de séduction, de sensualité… J’ai envie de t’offrir une nuit exceptionnelle… » et s’éloigna d’un pas sur ses mots, non sans laisser glisser son regard de nouveau sur son corps drapé de dentelle noire « Tu es si belle… » et en vint à se cogner contre la table basse « Aïe ! Bordel !» et se frotta le mollet tout en continuant de la fixer avec intensité « J’arrive » et se saisit de l’appareil photo ainsi que des différents objectifs, puis la talonna jusqu’à l’antre d’Angie.

Depuis qu’elle avait reçu le fameux colis, Angie avait des idées peu chastes en tête. Alors bien sûr, si Edward avait été préoccupé ou bien peu d’humeur à s’amuser ensemble ce soir, elle aurait rangé tout cela pour quelques jours encore, dans un coin de son esprit. Seulement, ils étaient bien sur la même longueur d’onde. Il lui prouva en avouant que le colis avait été l’une des motivations pour lui offrir de lingerie, qu’il avait choisi lui-même. Peut importait que ce soir un soir de semaine. Ils se désiraient. Ils avaient envie de poursuivre cette exploration. Poser pour lui, prendre la pause en lingerie, devenir son modèle… c’était à la fois une sorte d’entrainement et un jeu auxquels ils pouvaient rapidement se brûler les ailes. C’était également un moyen de voir jusqu’où pouvait aller cette collaboration. Est-ce qu’ils sauraient rester professionnels alors qu’ils se désiraient plus que tout ?

Angie n’avait pas imaginé produire un tel effet sur Edward. Il semblait presque incapable de dire une phrase complète. Angie avait terriblement envie de jouer. Alors elle commença à se moquer gentiment de lui. « -pas tout de suite… il va te falloir encore un peu de patience… » ajouta Angie en glissant un doigt sur les lèvres d’Edward, son corps moulé au sien. « -hum… séduction et sensualité… je devrais pouvoir te donner ce que tu désires… » elle jouait avec les mots, elle jouait surtout avec lui. Un léger rire en portant une main devant ses lèvres. « -ça va ? » demanda la jolie rousse alors qu’il venait de se cogner. Un sourire et elle passa devant lui pour les guider jusqu’à son bureau. Edward avait raison, c’était le lieu parfait pour ces photos. C’était également en face de leur chambre, elle pourrait se changer facilement ensuite.

« -installe toi comme tu le souhaites… » commença la jeune femme, avant de lancer une playlist de musique qui pouvait coller avec l’ambiance qu’ils souhaitaient. Lorsque se fut chose faites, elle se retourna vers lui et lui demanda : « -très bien… par quoi veux-tu commencer ? » c’était à lui de donner les directives. Elle avait envie de lui laisser prendre sa place, de laisser également son imagination prendre le dessus. Elle le lui avait dit, elle était tout à lui. Ils commencèrent par quelques photos relativement sages. Puis Angie passa la seconde tenue et revint dans son bureau : « -la nuisette, je la garde pour cette nuit… elle est… un peu trop sage… » elle avait gardé le body qu’elle préférait pour la fin. Celui qu’elle portait là, était tout aussi beau, mais moins provoquant. Elle décida de s’allonger sur le tapis, pour voir ce que ça pouvait donner en improvisant. Eddy aimait les photos prises au naturel. Alors elle décida de fermer les yeux, et de continuer de jouer avec lui. Elle glissa ses mains dans ses cheveux, le visage légèrement en arrière. Puis elle descendit une main, jusqu’à l’un de ses seins, mordant ses lèvres.

Jusqu’alors, aucune femme n’était parvenue à le troubler de telle manière que les mots lui manquent pour exprimer sa pensée. Ainsi vêtue, avec cette élégance et cette sensualité qui la caractérisait tant, Angelica était la quintessence du fantasme à ses yeux. Bien que cette dernière semblait s’amuser de sa soudaine confusion tandis qu’elle vint blottir son corps – ce corps qu’il désirait déjà tant – tout contre le sien, n’hésitant pas à jouer les tentatrices à son encontre, son doigt sur ses lèvres alors qu’elles n’aspiraient qu’à rencontrer les siennes « Ça n’en sera que plus délectable… » murmura-t-il en tentant de faire abstraction de leur soudaine proximité. Ils n’avaient aucunement le droit de succomber dans l’immédiat. Edward aspirait à une soirée exceptionnelle, tout en séduction et sensualité. Ils voulaient qu’ils s’envoûtent l’un et l’autre avant de s’abandonner au plaisir charnel « Je n’en doutais pas un instant… » murmura-t-il d’une voix chaude avant de se détacher de son amante. Encore subjugué par cette dernière, il ne porta nullement attention à son environnement, résultant de quoi, il se cogna la jambe tout contre la table basse dont il avait soudainement omis la présence à proximité « Oui. J’avais juste… Peu importe » et balaya la suite de ses explications d’un revers de main. Ça n’avait que peu d’importance ce soir. Il se saisit de l’appareil photo et des différents objectifs, puis talonna sa muse jusqu’à l’antre de cette dernière. Le lieu était parfait et offrait le décor parfait pour la séance à venir.

Sans mot dire, Edward s’isola dans une bulle soudainement hermétique au monde extérieur, programmant l’appareil qu’il détenait entre ses doigts, et quand il fut disposé à travailler, se positionna de manière à obtenir une perspective parfaite sur la jeune femme. La musique de I See Red reprise par Corvyx ne le laissait pas le moins du monde impassible, d’autant plus face à une femme qui incarnait un véritable fantasme à ses yeux, d’autant plus lorsqu’elle était ainsi vêtue. Angelica était pour le moins envoutante en cet instant. « Prend place sur le canapé et fais-moi face », à l’image de Rose dans le célèbre film Titanic. Excepté qu’elle n’était pas nue, mais le trouble qu’il éprouvait lui était similaire. Pour autant, Edward parvint à prendre les clichés qu’il désirait et convia cette dernière à prendre place par la suite sur la balancelle. Les photographies étaient prudes et mettaient tout autant en valeur la femme que la tenue. Satisfait d’être parvenu à rester le professionnel qu’il espérait être dans de telles circonstances, il la laissa s’éclipser momentanément pour troquer sa première tenue pour une deuxième. Cependant, il comprit que le professionnalisme dont il avait su faire preuve jusqu’alors risquait bel et bien d’être compromis quand elle pénétra de nouveau dans la pièce. Il se sentit l’observer avec concupiscence, appréciant la vue qu’elle lui offrait ainsi peu vêtue. Après avoir déglutit avec lenteur, Edward parvint à fixer de nouveau le regard d’Angie qui venait de prendre parole, sans qu’il parvienne à assimiler les mots prononcés dans l’immédiat « Hum… Tu disais ? », puis réfléchit et acquiesça « Oh la nuisette, oui… ». Il se racla la gorge tout en tentant de river son attention sur son appareil, mais il ne convainc personne, pas même lui, alors qu’il s’autorisa un nouveau regard sur les courbes de sa moitié tandis qu’elle prenait place sur le tapis dans une posture séductrice… Tentatrice.

Debout devant elle, l’appareil entre les mains, Edward menait une lutte de tous les instants pour maintenir un certain professionnalisme et porta l’objectif à son regard, photographiant sa femme sous différentes perspectives, puis d’une voix peu assurée, il lui demanda « Glisse… Glisse ta main jusqu’à ton … entrejambes et … l’autre… dans ton cou… Oui… Comme ça… ». Un genou à terre, il reprit la posture du photographe qu’il était ce soir, et immortalisa l’instant à maintes reprises « Est-ce que tu … pourrais … te mettre à genoux, et glisser un doigt entre tes lèvres…tout en relevant tes cheveux… » et pressa le bouton de son appareil de nouveau, remplissant peu à peu la carte mémoire du hybride qu’il tenait fermement entre ses mains « Séduis-moi … Joue... Rends toi désirable et inaccessible à la fois ... ».