"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
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Ven 27 Sep - 21:39
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Bien qu’au cours de ces derniers mois, Angelica n’avait eu de cesse de lui marteler n’avoir jamais été prisonnière de ses sentiments pour lui, il subsistait des moments où il peinait à le croire pleinement. À l’instar de ce soir. Toutefois, la jolie rousse s’évertua, pour probablement la dernière fois de leur histoire, à lui rappeler à son bon souvenir qu’elle n’appréciait guère qu’il se déprécie de la sorte. Edward parvint néanmoins à murmurer un « Angie… » dans le ton d’une supplique, sans pour autant l’interrompre. Son questionnement le laissa quelque peu pantois, avant de finir par bafouiller un « Je l’ignore… C’était l’impression que tu me donnais quand on s’est rencontrés ». Une entrepreneuse-influenceuse épanouie et ambitieuse, qui aspirait à mener une vie faite de liberté. Mais il en vint à en douter subitement. « Crois-tu que tu aurais eu les mêmes réactions si tu avais annoncé ta relation avec Adam … Ou je-ne-sais-qui d’autres ? J’en doute fortement Angie ». Si certains de ses contrats s’étaient soudainement annulés et qu’elle n’avait eu d’autres choix que de subir les affres de ses détracteurs, c’était parce qu’elle était tombée amoureuse d’un politicien aux idéaux contestables. L’opinion publique n’avait pas attendu leur union pour le décrier dans les médias. Seulement, il avait naïvement pensé pouvoir protéger la jeune femme des conséquences de sa réputation… Il n’en était rien. « La plus belle de toute… » murmura-t-il, tout en retenant le sombre rappel que sans cela, ils ne seraient pas non plus en train de se quitter malgré tout l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre.
Parce que la conversation devenait trop pesante pour celui qui voyait son bonheur s’écroulait sous ses yeux, Edward décida de s’éclipser des draps qu’ils avaient précédemment souillés de par leur étreinte. N’étant plus à même de réprimer l’ensemble de ses ressentiments, il laissa exprimer toute sa rage en jetant son verre contre la baie vitrée, sans envisager une seconde la venue inopinée de la jeune femme dont le cri l’interpella aussitôt. Il la souleva du sol sans force et la déposa délicatement sur le rebord du canapé. Le lieu où leur histoire avait pris un tournant décisif. « Laisse-moi prendre soin de toi… Une dernière fois », avant de formuler l’amer constat qu’il ne savait que la faire souffrir. Un constat qui déplu fortement à Angelica qui ne se retint pas pour le lui faire comprendre. Pour seule réponse, Edward n’esquissa qu’un maigre sourire et se redressa sur ses jambes « On ne sait jamais » précisa-t-il une dernière fois avant de s’éclipser jusqu’à la salle de bain.
Doté de la trousse à pharmacie, il s’agenouilla devant la jeune femme blessée au pied, et se consacra à soigner la plaie ensanglanté de cette dernière. Après un maigre silence, Edward considéra qu’il était pertinent de formuler des excuses. S’il n’avait pas laissé s’exprimer aussi violemment sa colère réprimée, alors elle pourrait marcher sans mal. Toutefois, sa réponse parvint à lui extirper un petit sourire en coin « J’aime quand tu marches pieds nus ». Ça lui rappelait chaque début de journée, depuis qu’elle avait emménagé ici-même, dans cet imposant appartement qui avait été le leur quelques jours seulement. Ce n’était pas ainsi qu’il avait imaginé leur futur… Dans celui-ci qui se dessinait devant eux, il n’y avait pas de jolie maison avec jardin, et moins encore de cérémonie de mariage au cours de laquelle, il prononcerait ses vœux avec tout l’amour qu’il était capable de ressentir pour elle. « Que tu deviennes ma femme sur cette Terre et dans l’au-delà… ». Sa gorge se noua une nouvelle fois à ces mots. Qu’est-ce qu’il aurait aimé les prononcer face à elle, dans une robe blanche, entouré des êtres qui leur étaient chers.
Ses prunelles azurées embuées de larmes posées sur elle, Edward se décida à se renfermer dans son habituel mutisme. Il hocha lentement de la tête, retenant difficilement ses propres larmes et la laissa entourer son visage, venant déposer ses doigts par-dessus les siens « Oui… » et acquiesça, avant de se reculer, maintenant les mains d’Angie dans le creux des siennes « Je ne me serais jamais… » et sourit légèrement « Cela signifie que tu me donnes raison... Il n’y a pas d’issue possible à notre histoire. Il n’y aura pas de « nous » dans cinq ou dix ans… C’est terminé… ». Il avait finalement prononcé ces mots. Terminé. Leur histoire l’était. Pourtant, il avait espéré qu’elle le contredise, et le conforte dans l’idée qu’ils n’étaient pas obligés de se quitter ainsi, pour ces raisons. Il n’en était rien. Parce qu’elle savait aussi que c’était probablement la seule issue à son entreprise.
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Sam 28 Sep - 14:16
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -tu sais pourtant parfaitement ce que c’est de jouer un rôle non ? » oui lorsqu’elle l’avait rencontré, elle était heureuse. Pleinement… non. Elle avait toujours de chose à soigner chez elle. Et elle se butait à se dire que l’amour n’était plus pour elle. Leur rencontre lui avait prouvé qu’elle était capable d’aimer à nouveau. De faire confiance à un homme, tellement confiance qu’elle s’était donnée corps et âme à lui. « -en quoi cela est il utile d’imaginer des vies parallèles ou hypothétique. » elle soupira et ajouta : « -peut-être qu’il n’y aurait pas eu d’impact sur mon entreprise mais que je ne serais pas pleinement heureuse dans ma relation, avec un autre homme que toi. » ils ne pouvaient pas savoir. Même si elle était certaine qu’une relation de couple avec Adam n’aurait mené à rien. Mais elle ne souhaitait pas parler plus encore de l’écrivain. Ce n’était pas le sujet.
Elle le laissa fuir la chambre et cette conversation douloureuse. Puis elle se précipita pieds nus et en fit le frais. Le pied en sang, elle souffla un : « -arrête… » remplie de douceur alors qu’il la déposait sur le canapé. Les tournures de phrases d’Edward étaient douloureuse. Elle lui demanda ensuite de se taire. Elle ne voulait plus entendre ce genre de chose. Il n’était pas le monstre de l’histoire. Lorsqu’il revint avec le nécessaire pour la soigner, elle le laissa faire avant de prendre à sa charge l’accident. Elle passait la majeure partie de son temps pieds nus dans la maison. Si elle avait porté des chaussons, ils n’en seraient pas là. Elle lui sourit avec tendresse à sa réponse. « -mariée ou non, je resterais toujours cette femme, ta femme. Et je ferais mon possible pour que nous puissions de nouveau être ensemble. » c’était une sorte de promesse. Non, elle n’était pas décidée à lâcher définitivement l’affaire. Hors de question.
« -Eddy… » souffla-t-elle à nouveau, alors qu’il reculait son visage. « -qu’est ce que tu veux que je te dise ? Tu es résigné. Je l’entends dans chacune de tes phrases. Et je te connais assez pour savoir que si je te dis que je ne suis pas d’accord, tu feras tout pour me convaincre que j’ai tore. » elle le regarda avec tristesse. « -j’ai envie de te dire tout ça, que je ne souhaite pas qu’on se quitte. Parce que je t’aime, parce que l’amour est plus fort que tout. Mais tu n’es pas d’accord avec ça. Dans ton esprit tu es le cœur du problème et tu estimes qu’en te retirant de l’équation, cela va tout arranger. Je n’ai pas la moindre envie de te quitter. Mais je n’ai pas non plus envie qu’on se fasse du mal. » elle aurait voulu se lever, mais c’était impossible avec son pied blessé. « -la seule… la seule alternative que je puisse te proposer, c’est de laisser le temps faire son œuvre, et de voir dans quelques mois… » elle plongea son regard dans le sien : « -je ne peux pas me résigner à me dire que c’est terminé, pour toujours. » c’était trop douloureux.
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Sam 28 Sep - 15:09
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Une fois encore, la jeune femme lui prouva que ses aprioris étaient pour le moins infondés lorsque ça la concernait. Son métier, par le passé. Maintenant, son épanouissement qu’il croyait plein et entier avant son immixtion dans sa vie. Finalement, il n’en était rien. Angelica était une influenceuse, laissant paraître aux yeux de tous ce que le monde attendait d’elle. Edward était familier de ces interprétations pour convenir au plus grand nombre. Il ne pouvait donc que confirmer l’interrogation de la jeune femme par un « Oui… » et renchérit avec douceur « Tu es la seule avec qui je n’y suis jamais parvenu ». Dès les prémices de leur cohabitation, il avait été pour le moins incapable d’interpréter le moindre rôle, à l’exception du sien. Angie avait su discerner rapidement l’homme derrière le masque. C’était la raison pour laquelle, en autre, il s’était épris de cette dernière. Seulement, la jolie rousse n’aurait probablement pas mené la même existence si elle avait succombé à ses sentiments pour un autre homme que lui. Adam ne défrayait pas la chronique. Apprécié de tous, il aurait sans nul doute fait l’unanimité. Une réflexion que condamna quelque peu l’intéressée « J’étayais simplement mes propos », et finit par esquisser un maigre sourire « J’aurais aimé que tu puisses avoir les deux… ». Malheureusement, il n’en était rien. Leur notoriété respective les contraignait à faire un choix, aussi douloureux puisse-t-il être. Bien trop même qu’il contraint Edward à mettre subitement un terme à leur échange.
Sans la venue d’Angelica, il aurait probablement passé les prochaines heures à s’enivrer jusqu’à plus soif, dans le seul espoir de ne plus ressentir cette souffrance qui le consumait de l’intérieur. Toutefois, elle était venue jusqu’à lui, sûrement interpellée par le bruit de fracas, et s’était finalement blessée sur les éclats de verres disséminés au sol. Ce soir, la jeune femme n’était pas encline à prêter une oreille attentive à ses mots qui le décrivaient comme l’homme néfaste à sa vie. Ce à quoi il croyait sincèrement en cet instant. Parce que sans sa réputation qui le précédait depuis tant d’années maintenant, ils auraient pu poursuivre cette histoire qu’ils mettaient du cœur à écrire un peu plus chaque jour. Elle aurait pu devenir sa femme, celle qui porterait son nom. Edward se laissa surprendre par les mots de sa moitié, restant un moment interdit à ses paroles. Angelica ne perdait pas espoir pour l’avenir. Ils sauraient se retrouver l’un et l’autre. « Ma femme… » murmura-t-il « Tu es mienne, et je suis tiens ». Bien qu’il voulait croire à la promesse implicite de la jeune femme, il savait également que la Vie était faite de mystères. Aucun d’eux ne savait de quoi serait fait l’avenir. Elle l’aimait aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il de Demain ? Elle avait déjà aimé par le passé. Elle saurait le faire de nouveau, dès qu’elle serait guérie de lui. Ce n’était plus qu’au Temps de faire son œuvre.
Edward n’était plus certain d’être prêt à mettre un terme à leur union. La seule pensée qu’elle puisse en aimer un autre et l’oublier lui, lui était insoutenable… Savoir que ce n’était pas un choix du cœur, mais uniquement de raison, le faisait tout autant souffrir. Pour autant, quand il émit l’hypothèse à voix haute qu’il était incapable de la laisser, elle ne le lui confirma pas. Ses mots furent quelque peu abruptes, mais elle était coutumière de ses brusques changement d’humeur. Ce soir ne faisait pas exception. « Je suis résigné parce que ça fait des jours que j’y songe. Des journées entières à me torturer l’esprit et le cœur pour tenter de trouver une alternative, et il n’y en a aucune. Soit tu perds ton entreprise, soit tu me perds moi… » et poussa un soupir tout en se redressant sur ses jambes, leur imposant une certaine distance. Dans un geste las, le politicien passa ses deux mains sur son visage, et terminèrent dans son épaisse chevelure brune, pour finalement laisser retomber ses bras le long du corps « Je n’ai pas envie de te quitter Angie ! Tu es et resteras l’amour de ma vie. Seulement… » et poussa un soupir « Que crois-tu qu’il se passera quand tu diras à Flynn que tu as préféré me choisir moi, plutôt que votre entreprise, votre collaboration ? Il est ta famille depuis toujours. Moi… Uniquement depuis quelques mois. Le choix est impossible à faire ». Il en avait conscience. Des jours durant, il avait retourné la situation dans tous les sens, et Angie ne pouvait obtenir les deux. Se rapprochant de la jeune femme, il esquissa un triste sourire à son attention « Si je suis élu Angie, je partirais pour Washington pour six ans… ». Sa main caressa délicatement sa joue « Parce que c’est aujourd’hui… Tu guériras de moi. Tu es forte. Plus forte que quiconque, ne laisse personne prétendre le contraire ». Il déposa ses lèvres sur son front, et reprit « Je serais toujours le même dans quelques mois, et si tu parviens à sauver ton entreprise, ta collaboration avec Flynn, alors tu n'auras pas le droit de tout mettre en péril une nouvelle fois pour moi. Avance, et ne te retourne pas ». Oh qu’est-ce qu’il avait mal de formuler une telle demande. La douleur était insupportable. Mais son bonheur était primordial, et si ça signifiait que cela soit au détriment du sien, qu’il en soit ainsi. « Ne crois pas La Mia Luce, j’ai mal. Je pourrais me jeter de la terrasse que l’atterrissage serait moins douloureux que ce que j’éprouve en ce moment… Tu es mon univers et tu le seras toujours ».
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Charly
Sam 28 Sep - 19:02
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Pourquoi est ce qu’il était impossible de tout avoir ? Est-ce que c’était si compliqué d’être heureux ? Angie ne pouvait pas dire que ce qui arrivait à son entreprise ne l’affectait pas. C’était faux. Bien sur qu’elle souffrait de voir son empire s’effondrer peu à peu. Elle aimait son travail, elle aimait ce qu’elle faisait chaque jour. Et aujourd’hui, petit à petit on ternissait son image simplement parce qu’elle était amoureuse. Pourquoi tant de sacrifices ? Assise sur le canapé, elle avait bien plus mal au cœur qu’à la blessure qu’elle venait de s’infliger au pied. Il n’y aurait pas d’avenir pour leur relation et leur amour. Pas dans ces conditions. C’était impossible à concilier. Et c’était un constat qui était tellement douloureux.
Elle encaissa assez mal qu’Edward régisse ainsi. Il aurait aimé qu’elle se batte, qu’elle le contredise mais elle le connaissait assez pour savoir qu’il allait démonter un par un chaque argument qu’elle serait capable de lui donner. Alors à quoi bon faire éclater une dispute. Elle ne voulait pas qu’ils se quittent ainsi. Des jours qu’il y pensait. Qu’il gardait le silence sur tout ça, sans prendre la peine de la concerter. Pourtant ils étaient deux dans cette histoire. Elle ne trouva rien à répondre, chose qu’elle détestait, le laissant se redresser et s’éloigner quelque peu. Elle soupira à son tour. « -je n’ai pas envie de choisir. J’aimerais avoir les deux. » mais ce n’était que des mots, une envie qui n’était pas réalisable. « -une rupture ne solutionnera sans doute rien au problème. » oui, c’était fortement probable. Elle savait qu’elle allait devoir se réinventer. Flynn aussi. Malgré ce qui se déroulait, ils restaient solidaires et unis face à cela. Et son meilleur ami n'éprouvait pas d’amertume envers Edward. Il avait été témoin de leur histoire, de leur amour. Ils savaient qu’ils s’aimaient. Que c’était quelque chose de fort.
Cependant, la jeune femme voulait croire qu’un autre avenir était possible. Qu’ils se retrouveraient dans quelques temps. « -alors ne soit pas élu… » souffla Angie la gorge nouée de l’imaginer si loin, coincé dans un rôle qui ne lui plaisait pas. Dans une vie qui n’était qu’une prison dorée. « -je ne suis pas malade Eddy. » contra la jolie rousse. Elle n’avait pas besoin de guérir de lui. Avance et ne te retourne pas. Elle se mit à pleurer. Non, elle ne voulait pas l’abandonner sur le bord de la route. Elle souffla lentement par la bouche, ravalant ses larmes. « -on va faire ça comment ? » demanda-t-elle. Est-ce qu’il souhaitait qu’elle disparaisse ? Qu’elle efface son numéro ? Pouvaient ils rester en contact ?
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Sam 28 Sep - 20:29
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Des jours durant, enfermé dans son antre, Edward avait songé à leur relation. Une longue introspection qui n’avait eu de cesse de mener continuellement à la même issue… Leur relation ne pourrait pas subsister aux aléas de la vie. Pas cette fois-ci. S’il ne partait pas, elle perdrait inéluctablement son entreprise, son œuvre, ce qu’elle s’était évertuée à construire avec son meilleur ami et qui symbolisait tant pour la jeune femme. Un choix s’imposait à eux, et il ne souhaitait pas qu’Angie en porte la responsabilité. De ce fait, il lui imposait sa décision murement réfléchie, mais pas indolore pour autant. Le silence de la jolie rousse était une réponse. Elle abdiquait devant son argumentaire, parce qu’elle aussi, savait que son entreprise ne pourrait subsister en sa présence. « J’aimerais t’offrir les deux… ». Tout aurait été si simple à une époque différente de la leur. Seulement, dans le siècle d’aujourd’hui, ceux qui avaient dorénavant le pouvoir étaient l’opinion publique qui se dissimulait derrière des écrans, et qui se sentaient légitimes de juger à tout va la vie d’autrui, peu importe que l’issue soit désastreuse. Pour tous ces hommes et ces femmes, Angelica n’était qu’une image publique qui leur était redevable au quotidien pour la célébrité dont elle bénéficiait. Sans eux, elle n’était rien. C’était ainsi que le monde résonnait aujourd’hui, alors qu’il n’en était rien… Seulement, ils n’en faisaient que de cas de tout cela, de savoir que leur réaction face à leur relation avait un coût, celui de leur bonheur… « Si tu es convaincue de cela, alors ne me laisse pas te quitter » déclara-t-il dans un premier temps, avant de poursuivre « Mais si un semblant de doute subsiste… » alors tout était terminé entre eux à compter de ce soir. Une réalité qui le détruisait de l’intérieur un peu plus à chaque seconde.
Pour autant, la jeune femme continuait à croire qu’un avenir à deux pouvait encore s’offrir à eux. Un espoir qu’Edward s’évertua à anéantir aussitôt formulé. Si leur relation cessait ce soir, ça serait pour tout jamais. Les élections approchaient à grand pas, et son départ également s’il parvenait à être élu. Sa carrière le mènerait à Washington d’ici peu, où il construirait une nouvelle vie, loin de ses proches. Loin d’elle. Sa main toujours sur sa joue, il avait si mal « C’est tout ce qui me restera … Je ne peux pas… ». C’était la seule constante de son existence après son départ qui parviendrait à le tenir en vie. « Tu m’as compris Angie… Tu dois m’oublier… Tu dois avancer sans moi. Tu dois t’épanouir, aimer de nouveau… Je veux que tu sois heureuse… » et clôtura sa phrase dans une murmure, telle une confidence pour elle seule. Les paroles prononcées eurent raison de ses larmes. Depuis leur rencontre, c’était la première fois qu’il la voyait pleurer en sa présence et il eut plus mal que jamais. Sans attendre, Edward la blottit tout contre lui, déposant ses lèvres au sommet de son crâne « Je ne veux que ton bonheur La Mia Luce. Je veux que tu redeviennes une Lumière pour les autres ». Sa gorge se noua à son tour, et laissa les larmes perler aux coins de ses yeux tout en la berçant légèrement dans ses bras. Il amorça néanmoins un léger recul à sa question afin d’entrevoir son visage. D’un geste, il entoura son visage de ses mains et essuya ses larmes d’une caresse de ses pouces « Je … Je l’ignore… » et après un bref silence, reprit « J’ai envie que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve », mais tout était bien réel. Leurs mots, tout autant que leurs larmes et la douleur qui en découlait « Disparaît. Oublie-moi. Je ne veux être plus qu’une parenthèse dans ton existence. Une belle histoire avant la prochaine… ». Un mensonge parmi tant d’autres. Il ne voulait pas qu’elle disparaisse. Il avait imaginé sa vie à ses côtés, et non sans elle. Et pourtant, il voulait qu’elle soit de nouveau heureuse après lui. Ainsi, il saurait que leur histoire n’aurait pas été vaine. Qu’elle lui avait appris à aimer de nouveau. « Tout ça pour une photo… » une photo volée. Il déposa ses lèvres tout contre son front, et souffla « Je serais prêt à vivre cacher jusqu’à la mort, si ça me permettait d’être avec toi ».
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Sam 28 Sep - 21:40
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Angie ne savait pas de quoi demain serait fait. Pour l’instant, ça serait la douleur de ne plus être avec lui, de ne plus partager sa vie. Est-ce que son entreprise survivrait ? Elle n’en avait pas la moindre certitude. C’était impossible à deviner. Mais ce qu’elle venait de dire n’était pas faux. La rupture qu’ils étaient en train de prononcer peu à peu, ne résoudrait pas le problème. C’était donner raisons à tous ces gens, et c’était encore plus douloureux. Elle n’avait pas la moindre envie de rendre cela publique, d’expliquer pourquoi, comment ils en étaient arrivés là. Là tout de suite, elle était incapable d’imaginer quoi que se soit à ce sujet dans sa com. Elle verrait cela avec Flynn. Dans quelques jours. « -je n’ai aucune assurance là-dessus. Peut-être que c’est ton image à toi et le sondage qui vont maintenant dégringoler parce que tu ne seras plus en couple avec une influenceuse… » elle soupira : « -j’aimerais être capable de lire l’avenir. De pouvoir évaluer ces différentes versions de notre avenir. » mais c’était impossible. Ce n’était que des probabilité. Non, elle n’avait aucune affirmation à lui donner. « -tu ne seras jamais pleinement heureux si je reste. » il s’en voudrait toujours et elle le lirait sur son visage chaque jour.
S’il était élu, il allait partir. Loin. Dans une autre ville. Il se reconstruirait une vie. Une vie à l’image de l’homme qu’il était avant elle. Il barricadait à nouveau son cœur, laisserait sa part sombre contrôler sa vie. Elle ferma les paupières en entendant sa réponse. « -tu as aussi ton talent pour la photo Eddy… » osa la jolie rousse, comme si elle avait l’espoir secret qu’il pourrait oublier et délaisser la politique. « -non… non… je ne pourrais jamais t’oublier, oublier notre histoire. Tout comme je ne pourrais jamais plu tomber amoureuse. Mon cœur t’appartient, que nous soyons ensemble ou non. » il ne pouvait pas lui demander ça. C’était impossible, bien au-dessus de ses forces. Angie pleura de plus belle lorsqu’il a prit dans ses bras. C’était si dur.
Comment devaient il procéder ? Est-ce qu’il voulait la voir partir maintenant ? Ce soir ? Tout de suite ? Est-ce qu’ils pourraient encore rester en contact ? Edward ne semblait pas avoir pensé à cela. « -malheureusement ce n’est pas le cas… » ça ne ferait pas si mal si ce n’était qu’un simple cauchemar. Mais la douleur qu’elle ressentait, était bien réelle. « -non… je peux pas… j’y arriverais pas Eddy. » souffla Angie en larmes. L’oublier, passer à autre chose… non… impossible. En entendant sa dernière phrase, elle releva le visage vers lui et déclara : « -alors faisons ça ! Vivons caché ! » c’était sans doute de la folie mais elle cherchait désespérément un moyen de ne pas le voir disparaitre de sa vie.
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J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Jusqu’à ce que la jeune femme ne fasse référence aux retombées désastreuses sur sa campagne électorale, Edward n’avait pas envisagé les conséquences de leur rupture sur sa carrière politique. Probablement parce que ses ambitions politiques n’étaient dorénavant plus une priorité à ses yeux. Ce soir, plus encore. Sa carrière n’était pas mise en péril par leur relation, qu’elle soit effective ou non. Il resterait toujours adjoint au maire de New-York en cas de défaite aux élections sénatoriales. L’opinion publique était coutumière de sa personnalité rustre et acariâtre, et cela ne l’avait pas empêché de maintenir une certaine position dans les sondages. Puis, ce n’était pas comme si l’idée même de devenir Sénateur le rendait heureux. Il s’accommodait uniquement de ce que la vie souhaitait bien lui offrir. Son bonheur résultait uniquement de son amour pour Angelica, et de la vie qu’ils menaient à deux. Si leur relation cessait ce soir, alors le bonheur se dissiperait à son tour et à tout jamais. « Je m’en contrefiche. La politique ne m’a jamais rendu heureux. Toi… si… ». Il finit par esquisser un triste sourire aux paroles qui suivirent « Je sais… ». Lui aussi aimerait connaître l’avenir pour s’assurer qu’ils étaient en train de faire le bon choix en cet instant, qu’ils ne mettaient pas un terme à leur relation pour apprendre, dans quelques mois, que son entreprise avait poursuivi sa déchéance jusqu’à son terme, sans que leur séparation n’ait pu influencer d’une quelconque manière. « Je ne le serais pas, si tu ne l’es pas également ». La culpabilité finirait par lui peser s’il constatait que sa présence à ses côtés continuait de nuire à son empire.
Alors ce soir, tout serait terminé, et dans quelques mois, Edward quitterait probablement New York pour Washington, apposant le point final à leur histoire. Sans nul doute qu’il redeviendrait l’homme qu’elle avait rencontré quelques mois auparavant, et qu’il se conforterait dans ce rôle de mâle alpha antipathique et solitaire qu’il avait toujours été. À la seule différence, que cette fois-ci, il serait véritablement seul et isolé de tout, notamment de son entourage. Toutefois, Angelica parvint à lui extirper un doux sourire « Pas sans toi, et tu le sais ». Sa passion pour la photographie, qui avait disparu cette nuit-là avec Tommy, avait ressurgit peu à peu au contact d’Angie. Elle était un pan entier de leur histoire, des prémices à aujourd’hui. Sans elle à ses côtés pour l’encourager dans cette entreprise, il n’avait plus de raison d’amorcer une telle reconversion. Ça serait bien trop douloureux. Il n’aurait de cesse de penser à elle à chaque fois qu’il se saisirait de l’appareil. À l’instar de celui de son passé, l’appareil photo trônerait sur son étagère pour les prochaines décennies, sans qu’il n’ose le prendre en main de nouveau. Parce que bien qu’il exigeait de la jolie rousse de l’oublier, et de tomber amoureuse à nouveau, il s’en sentait pour le moins incapable le concernant. « Ne dit pas ça Angie… Tu as aimé par le passé, tu aimeras à nouveau… Seulement, trouve un homme bien, qui saura prendre soin de toi et qui t’aimeras à ta juste valeur, d’accord ? » murmura-t-il, la gorge serrée par les sanglots « Parce que c’est important qu’il te respecte et … t’aime un tant soit peu aussi fort que moi, bien que ça soit impossible ». Il l’aimait bien trop pour qu’un autre homme puisse éprouver un tel amour pour elle à son tour. C’était unique et n’appartenait qu’à eux.
Quand les larmes surgirent des prunelles d’émeraudes de la jeune femme, Edward lutta pour retenir les siennes, tandis qu’il tenait le corps chaud de cette dernière tout contre le sien. Il aurait aimé que tout cela ne soit qu’un rêve, que ça ne soit qu’illusoire, mais ce n’était nullement le cas. « Je sais… » souffla-t-il avant d’entourer son visage de ses mains et d’essuyer les larmes de ses pouces « Tu dis ça ce soir, mais tout ira bien. Je te le promets ». Un jour, elle se réveillera et constatera que la douleur aura disparu et qu’elle était prête à avancer de nouveau, avec un autre homme ou seule, peu importe, tant qu’elle était heureuse. Cependant, il aurait préféré qu’elle le soit avec lui, même si c’était pour mener une vie cachée aux yeux de tous. Devant le soudain enthousiasme d’Angie, il ne put que froncer les sourcils, quelque peu perplexe, mais non sans un sourire en soin empreint d’espoir « Tu… Vraiment ? » et sourit davantage « Tu serais prête à vivre cacher ? » parce que lui, l’était « Ça signifierait mentir à tes followers et prendre le risque d’un véritable scandale si ça venait à être dévoilé un jour ? ». Il l’observa en détail, soudain remplit d’espoir et reprit « Tu es sûre ? ».
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Charly
Dim 29 Sep - 16:58
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -et pourtant c’est moi que tu es en train d’exclure de ta vie. » et non la politique. Cette conversation était insupportable. Angie avait le cœur serré, la gorge nouée. Et petit à petit, elle fut incapable de se retenir de pleurer. Elle tenta de lui faire changer d’avis. De le convaincre de penser à la photo, à ce talent qu’il avait et qu’il n’exploitait pas. Sa réponse la fut pleurer un peu plus encore. Elle avait tant souhaiter le voir heureux… le voir changer de vie afin qu’il puisse se libérer de tout cela. Ce qu’il ajouta l’énerva : « -arrêtes ! » s’emporta la jeune femme : « -arrêtes de vouloir me pousser dans les bras d’un autre ! Je n’ai pas la moindre envie de t’oublier ! Pas la moindre envie d’aimer un autre homme que toi ! Je ne veux que toi Eddy ! Toi et uniquement toi ! » merde ! est ce qu’elle avait été assez claire ? Elle n’avait pas l’intention d’aimer un autre homme que lui.
« -non Eddy ! Non tout n’ira pas bien ! » s’emporta de nouveau Angie. « -parce qu’on ne sera pas ensemble, parce qu’on va en souffrir tous les deux, parce que… parce que… parce que je veux pas… » elle pleurait en même temps. Lorsqu’il évoqua cette idée un peu folle de vivre cacher, la jeune femme saisit l’opportunité, avec une sorte de folie désespérée dans la voix. Un peu comme si c’était la solution miracle. « -oui ! » répondit la jeune femme. « -oui ! vraiment ! » après tout, c’était ce qu’ils avaient fait jusqu’à ce jour. « -pas jusqu’à la fin des temps. Non. » ça elle était catégorique là-dessus. Mais juste le temps qu’elle se réinvente, qu’elle trouve des solutions pour son job. « -mais là, maintenant, je suis prête à tout pour qu’on reste ensemble. » et il savait parfaitement qu’elle était sincère. « -oui ! Je m’en fou. Je m’en fou complètement de ce que cela pourra engendrer. Je veux être avec toi, vivre avec toi. » elle entoura le visage d’Edward, souriant malgré les larmes toujours présentes sur ses joues. « -quand il y aura scandale, on leur fera un doigt d’honneur et on partira loin de tout ça. On le peut… On devrait déjà le faire d’ailleurs. » ils ne devaient rien à personne et ils avaient l’argent pour vivre sans se prendre la tête avec tout ça. « -oui, et toi ? »
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Dim 29 Sep - 18:46
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Après plus de vingt années à articuler toute son existence autour de la politique, avouait aujourd’hui qu’il n’éprouvait plus aucun intérêt pour ce monde dans lequel il avait évolué tout ce temps durant. Au cours des derniers mois, Edward avait appris à concevoir son futur sous un nouveau prisme, et c’était grâce à la femme qui se tenait devant lui en cet instant. Sans elle, il n’aurait jamais renoué avec la photographie, il n’aurait jamais réappris à rire, mais surtout, il n’aurait jamais appréhender ce que c’était réellement l’amour. Elle était son tout, son univers, comme il se plaisait à le penser. Et pourtant, ce soir, il avait décidé d’y mettre un terme au cours d’une conversation de plus en plus difficile. « Parce qu’il y avait un choix à faire et que je l’ai fait » pour qu’elle n’ait pas à le faire. Pour qu’elle ne se retrouve pas face à l’ultimatum entre son entreprise ou l’amour. Ainsi, il lui ôtait toute responsabilité, toute culpabilité qui pouvait en découler. Maintenant, il fallait seulement que le temps fasse son œuvre et puisse guérir ce cœur qu’il avait meurtris malgré lui en mettant un terme à cette belle histoire qu’ils prenaient plaisir à écrire chaque jour. Seulement, Angelica ne se sentait pas disposée à entendre un tel discours de celui qu’elle aimait aujourd’hui, de celui qu’elle désirait pour maintenant et après. « Tu ne peux pas ! » déclara Edward en haussant le ton pour la première fois depuis bien des années. Il ferma alors les paupières avec force, puis reprit sur un ton plus posé, et ouvert à la discussion « Tu ne peux pas… Pourtant, je serais prêt à faire tous les sacrifices pour te garder auprès de moi, mais c’est impossible… Et l’idée que tu puisses vivre dans le passé, alors que tu mérites d’être heureuse… Ça m’est insupportable Angie… ». L’entendre crier son amour avec tant de véhémence le touchait en plein cœur, tout autant que ça faisait croître la douleur qu’il éprouvait.
Edward s’autorisa alors à lui promettre que tout irait bien pour l’avenir. Le sien, tout particulièrement. Peut-être pas demain, ni dans une semaine, ou même un mois. Mais un jour, oui. Elle se sentirait plus légère et plus encline à être de nouveau cette femme douce et pétillante qu’elle avait été lors de leur rencontre. Celle dont il était tombé éperdument amoureux. Toutefois, l’intéressée ne partageait pas son optimisme pour l’avenir. Les mots furent dur à entendre, parce qu’ils décrivaient son propre ressenti également « Je ne veux pas non plus… Te perdre, me tue… ». Mais quel autre choix s’offrait à eux ?! Vivre caché aux yeux de tous durant les prochaines décennies ?! Une idée qu’il jugea saugrenu sur l’instant, mais qui prit un tout autre sens soudainement dans la bouche d’Angie. Était-ce celle-ci, l’alternative tant désirée ?! Soudainement, un sourire étira ses lèvres tandis que son regard s’illumina d’une lueur d’espoir. Devant la conviction de la jeune femme, Edward ne pouvait qu’abdiquait devait cette idée folle. Après tout, ils avaient vécu leur relation cachée aux yeux du monde durant des semaines. « Jusqu’à quand ? » finit-il par demander pour s’assurer de la faisabilité de cette idée, de cet espoir qui se dessinait devant eux. Les mains d’Angie sur ses joues, il l’imita aussitôt en entourant son délicat visage, essuyant les larmes d’un geste du pouce « C’est tout ce dont je désire aussi La Mia Luce ». Être avec elle, aussi longtemps que possible. Il émit un petit rire, teinté de ce soulagement « Tout ce que tu voudras. On ira où tu voudras, tant qu’on est ensemble, je m’en contrefiche ». Il était prêt à vivre reclus dans les montagnes du Montana si nécessaire. « Oui, bien sûr que oui ! » et vint déposer ses lèvres tout contre les siennes, dans un baiser plein d’émotions, et finit par poser son front contre le sien « Je n’ai jamais eu envie de te quitter Angie… Tu le sais, j’espère ? ». Edward avait besoin qu’elle le sache, que ça soit imprégné dans son esprit.
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Charly
Dim 29 Sep - 20:58
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -sans m’en parler. » ouh… ça sonnait comme un reproche. Alors elle se passa les deux mains dans les cheveux en soupirant. « -je comprends Edward. Je sais pourquoi tu as fait ça, seulement tu aurais pu m’en parler, plutôt que de ruminer tout cela seul. » c’était lui pourtant qui lui avait demandé de lui parler de ses soucis, de s’ouvrir à lui et de pouvoir s’appuyer sur lui. Comment pouvait elle le faire alors qu’il en était incapable ? Ce fut au tour d’Edward d’élever la voix. Elle ferma les paupières pour encaisser ce qu’il venait de dire, serrant des dents au passage. Elle avait furieusement envie de se lever et d’aller se servir un verre de vin. « -tu ne peux pas m’y obliger Edward. » répondit la jeune femme d’une petite voix. Non, elle ne pouvait lui promettre de refaire sa vie après lui. C’était impossible. Pas comme ça. S’il avait voulu vraiment cela, ils seraient en train de se quitter d’une manière bien différente. « -mais sans toi je… » elle se pinça les lèvres. « -comment être pleinement heureuse ? » s’il avait une réponse ou une solution, elle voulait qu’il lui donne.
C’était une situation incroyablement douloureuse, de s’aimer à ce point et d’être en train de se quitter. Ils en souffraient autant l’un que l’autre. Jusqu’à ce qu’Edward évoque cette idée folle de vivre cacher. Et pourquoi pas ?! L’idée fit rapidement son chemin dans l’esprit d’Angie, et elle s’emballa. Oui, c’était leur solution. Ça n’était pas idéal, mais si cela leur permettait de rester ensemble, alors elle disait oui. « -j’en sais rien. Jusqu’à ce qu’on change de vie. » ça ne serait pas indéfini. Un jour ou l’autre, quelque chose changerait, et ils pourraient réellement vivre ensemble, heureux et se foutre du regard des autres. Edward était partant, ils étaient d’accord. Cela engendra un incroyable soulagement chez la jolie rousse. Elle ne souhaitait pas penser aux conséquences. Seulement à cette idée qu’ils pourraient encore être ensemble. Elle lui rendit son baiser avec tout autant de passion. « -je le sais Eddy. Je vois bien combien cela te fait souffrir. » elle savait que c’était un choix de raison et non de cœur.
« -on va… on va s’organiser. » elle sourit : « -je suis à la limite de trouver cela incroyablement romantique. » il y avait une note de folie dans cette idée. « -si on s’embarque là-dedans… on doit réfléchir à qui on va dire la vérité. » il savait d’avance ce qu’elle allait dire : « -je ne peux pas mentir à Flynn. Tu le sais… » et de son côté, elle imaginait qu’il mettrait sans doute Ava dans la confidence.
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