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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 2 Oct - 12:04

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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En cet instant, tandis qu’elle riait de bon cœur, Edward l’enveloppait du regard avec un amour infini. L’orage s’était dissipé, emmenant avec lui la douleur éprouvé de ne jamais plus la revoir. Ils ignoraient tous deux les retombées que leur petit secret allait engendrer sur leurs carrières respectives et leur entourage, mais c’était dérisoire comparé à la souffrance qu’ils avaient éprouvé à l’idée de ne plus jamais être ensemble. « Tu es parfaite dans ton imperfection » précisa-t-il avec douceur, sans se départir de ce sourire niais que tous les hommes arboraient quand ils étaient amoureux. Ce fut par la suite un joli rire qui s’extirpa de sa gorge quand Angie décida de rétablir la vérité sur l’homme dont elle s’était éprise « Merveilleux, rien que ça ?! Tu me surestimes mon amour. Je suis bien loin de l’être » déclara-t-il en reprenant sciemment les mots employés par cette dernière quelques instants auparavant. Toutefois, Edward pouvait confirmer qu’il était devenu une meilleure version de lui-même depuis leur rencontre. Elle avait su mettre en évidence l’homme qui se cachait derrière le masque. Elle avait su le voir lui, contrairement au reste du monde qui l’entourait. C’était aussi pour cela qu’il l’aimait d’un amour fou et indescriptible. L’influenceuse avait bouleversé sa vie de la plus belle des manières. « Oui. Une merveilleuse tornade » précisa-t-il avec ce sourire qui n’était destinée à nulle autre qu’à elle. Aux mots qui suivirent, le politicien roula des yeux sans se départir de son rictus, mais rétorqua néanmoins avec un certain sérieux « C’est différent La Mia Luce. Je n’ai pas bouleversé ta vie. Tout au plus, je t’ai fait tomber amoureuse de moi ». À ses yeux, elle avait toujours été parfaite. Pétillante et obstinée, douce et caractérielle, perspicace et délicieuse. Tout ce qui avait changé dans la vie d’Angie, c’était que son cœur avait accepté d’aimer de nouveau. Mais bien qu’il n’ait jamais douté de ses sentiments, il avait toujours pensé qu’il l’aimait plus qu’elle pouvait tenir à lui. Finalement, une fois encore, Angie venait de lui donner tort « Je… Je ne pensais pas que … Comment dire cela… » et émit un petit rire nerveux « Que tu m’aimais aussi fort… » et déposa aussitôt son index sur les lèvres de cette dernière, pour le retirer dans la seconde d’après « Je sais que tu m’aimes, vraiment et sincèrement. Je n’en ai jamais douté. Seulement, je ne pensais pas que tu pouvais m’aimer moi… Eh bien ainsi. Aussi fort ». Comme s’il ne se sentait pas légitime de tels sentiments.

Quand ils évoquèrent la blessure superficielle au pied d’Angie, le politicien prit conscience qu’il ne connaissait toujours pas les raisons qui avait poussé cette dernière à se rendre jusqu’à la terrasse. L’inquiétude. « Je ne voulais pas t’inquiéter » précisa-t-il avec douceur, ses doigts caressant machinalement les cheveux roux de la jeune femme. Un souhait partagé et qui avait contraint Angelica ne pas tout lui dévoiler sur la haine dont elle avait fait l’objet au cours des derniers jours. Cependant, Edward éprouvait le besoin d’en savoir davantage sur l’acharnement de ses détracteurs, sans pour autant s’attendre à ce que cela prenne une telle tournure. La mâchoire brusquement crispée, il pouvait sentir chacun de ses muscles de raidir sous la soudaine animosité qui l’accabla, mais au lieu de mettre un terme à cet échange, il prononça un simple « Oui ». Mais plus l’influenceuse lui confia la nature même des messages reçus, et plus il éprouva une haine indéfectible à l’encontre de ses congénères. Comment pouvaient-ils s’octroyer le droit de s’adresser à elle en ces termes ?! « Je vais les tuer, autant qu’ils sont » rétorqua-t-il d’une voix profonde, presque dangereuse. Son coude contre le dossier du canapé, il blottit son poing fermé avec force tout contre ses lèvres, et inspira profondément, jusqu’à ce qu’Angie reprenne parole, et lui adressa un doux regard malgré ses tourments intérieurs « Tu sais que ce n’est pas ça Angie… Ces hommes sont nostalgiques d’une époque qu’ils n’ont pas connus, où la femme ne disposait pas des mêmes droits. Ils t’ont résumé à un simple objet de plaisir qui n’a ni le droit de penser, ni de parler seulement… » et serra plus encore la mâchoire « Ils ont omis que cette femme, c’est la mienne ». Il aurait toutefois apprécié que la jeune femme lui confie cela avant ce soir, mais sa réponse était légitime. Angie voulait le protéger. Edward inclina légèrement la tête contre sa main et acquiesça « Bien sûr que ça me met en colère Angie… » murmura-t-il à son attention « Je ne veux pas que tu tolères cela parce que ce sont les réseaux sociaux. Si on accepte tout parce que, alors le monde court à sa perte ». C’était trop facile de tout accepter parce que c’était ainsi. Edward ne partageait pas son opinion sur ce point « C’est mal me connaître La Mia Luce » et ajouta « Je vais contacter quelques connaissances au sein de la police de New York, et je peux t’assurer que justice sera rendu. Je peux être un très généreux donateurs quand c’est nécessaire ». L’argent achetait tout, également la justice. L’affaire de la jeune femme ne ferait pas exception.

Edward parvint toutefois à retrouver un semblant de calme, le rire de la jeune femme l’aidant en ce sens quand il déposa ses lèvres dans son cou. Pour autant, ils avaient encore quelques détails à résoudre, notamment l’annonce de leur rupture. En ce qui le concernait, la chargée des relations publiques du parti se chargerait de l’annonce dans les médias. « Tu peux prétendre que j’ai été infidèle, que j’ai eu une aventure avec une collaboratrice. Tu auras ainsi tout le soutien de ta communauté ». Il n’avait que faire des retombées sur son image publique, si ça pouvait aider la jeune femme à renouer avec sa communauté. « Oh… Eh bien… Des désaccords irréconciliables » et finit par sourire « Tu peux aussi leur révéler que je suis un véritable connard, et que cette médiatisation de notre relation t’a ouvert les yeux ». Ce qui ne serait pas un mensonge si conséquent que cela.

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Jeu 3 Oct - 19:02

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Elle pencha la tête sur le côté. « -c’est plutôt mignon dit comme ça… » ça lui convenait mieux d’ailleurs. Ça lui mettait moins de pression. Un léger rire s’échappa des lèvres de la jeune femme, et elle lui répondit : « -comment veux tu que j’accepte tes compliments et ta manière de me voir, alors que tu n’es pas capable de le faire non plus. » elle lui sourit avec douceur : « -tu es un homme merveilleux Edward. Tu dois juste t’en rendre compte. » il s’était enfermé durant tant d’années derrière sa partie sombre… qu’aujourd’hui cela lui semblait impossible d’être décrit ou vu de cette manière. Pourtant Angie était sincère. Il n’était pas non plus d’accord avec l’idée qu’il ait pu créer des bouleversements dans son existence. « -Eddy… Eddy… Eddy… » commença la jolie rousse en posant une main sur sa cuisse. « -avant de te rencontrer, j’avais classé l’amour, les hommes et… le sexe dans une dossier : vie passée. J’avais trop souffert. L’amour m’a détruire et j’ai trop travaillé pour me reconstruire après. Mais… » elle haussa les épaules en même temps : « -mais petit à petit, je me suis laissée séduire par ton caractère pourri, ton regard froid, ton côté sombre et également par l’homme qui se dissimule si bien derrière tout cela. » elle caressa sa cuisse et ajouta : « -à ta manière tu as bouleversé ma vie Eddy. Tu m’as appris à aimer et surtout être aimer à nouveau. Être réellement aimée… » et il allait devoir l’accepter. « -je ne sais pas exactement pourquoi tu t’obstines à croire que tu n’as pas digne d’amour, mais… on va trouver et travailler là-dessus. » il voulait qu’elle travaille sur ses problèmes, et bien il allait devoir le faire également.

« -loupé… » le taquina Angie en roulant des yeux. La blessure n’était pas profonde, ça allait passer rapidement. Plus rapidement que les connards qui passaient leur temps à cracher sur Angie. Edward voulait savoir. Alors la belle rousse cita certains message qu’elle avait reçu. Elle baissa les yeux en souriant avec tendresse en entendant sa réaction. Elle n’allait pas lui dire qu’il ne devrait pas penser ainsi. Sa réaction était une preuve d’amour. Et elle n’aimait pas lui dicter sa façon d’être ou ce qu’il devait ressentir. « -je sais… » souffla la jeune femme tout en le laissant poursuivre. « -non, je pense qu’ils en sont parfaitement conscients. » précisa la jeune femme, en ne pouvant s’empêcher de le trouver terriblement sexy. « -ça fait déjà un moment que le monde part en couilles… » précisa la jeune femme un brun défaitiste. « -fais pas ça Eddy… » souligna Angie. « -tu vas le faire pour moi, parce que je suis ta femme, mais des tonnes de jeunes femmes sont victimes de ce harcèlement et personne ne fait rien. Ce n’est pas l’argent qui résoudra les choses, mais prendre la parole. » cela faisait peu à peu son chemin dans l’esprit d’Angie.

« -hors de question. » non, elle ne voulait pas le faire passer pour un salaud. Un salaud qu’il n’était pas. De plus elle passerait pour une cruche ou une naïve et elle ne tenait pas du tout à avoir cette image. « -non ! » râla Angie. « -il est hors de question que je te dénigre. » elle était claire là-dessus. « -je pense plutôt axer cela sur une incompatibilité de carrières. Mon monde, ton monde… » elle regarda l’intérieur de sa tasse qui était encore à moitié pleine. Elle osa la porter à sa lèvre, grimaça parce que c’était froid et reprit : « -je ne donnerais pas raison à tous ces… » elle grimaça de nouveau : « -j’ai du mal à ne pas les insulter pour les désigner… »


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Jeu 3 Oct - 20:54

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Si Edward s’obstinait à lui rappeler sans cesse qu’elle était parfaite, c’était parce qu’elle l’était au regard de sa propre conception de la perfection. Elle était imparfaite. Il affectionnait l’ambivalence de sa personnalité, la complexité de son caractère. Il se plaisait à la découvrir un peu plus chaque jour, se dévoilant au fil des adversités qu’ils affrontaient ensemble, mais aussi au cours de ces instants de quiétude qu’ils chérissaient tant. Le politicien ne pouvait donc que sourire quand Angie lui confirma apprécier cette manière de définir la perfection selon son propre regard, et ne lui concéda pour seule réponse qu’un « Oui » convaincu qui s’étaya par le sourire qu’il arbora. Toutefois, bien qu’Edward martelait à la jeune femme de cesser de se déprécier de la sorte, il peinait à appliquer à son tour ses propres conseils lorsque cela le concernait. Se percevoir comme un homme merveilleux lui était difficile, mais Angie ne faillit pas pour autant face à son obstination à ne pas accepter ses éloges « Ça n’a rien à voir La Mia Luce. Tu as oublié que tu étais merveilleuse par la faute d’un homme qui n’a pas su chérir le présent que tu es. Quant à moi, je ne le suis que parce que c’est toi. Au quotidien, je suis celui dont tu n’aurais jamais envisagé tomber amoureuse, celui qui n’a pas su accueillir Flynn le premier jour, qui t’as fait du mal parce que je me suis montré pour la première fois vulnérable en ta présence… C’est l’homme que je suis véritablement ». Il caressa sa joue du bout de ses doigts tout en souriant avec douceur « Il me faudra du temps pour l’accepter », et laissa sa main retomber délicatement sur la cuisse de cette dernière. Ce n’était pas aujourd’hui qu’Edward se considérerait comme un homme merveilleux. Il peinait déjà à croire qu’elle puisse l’aimer aussi intensément… Mais il su qu’il avait commis un impair en évoquant ce qu’il pensait être une réalité dès lors qu’elle prononça son nom à maintes reprises. Après un bref regard sur sa main qu’elle venait de déposer sur sa cuisse, il ancra ses prunelles azurées aux siennes, et la laissa poursuivre sans mot dire. Il ne put néanmoins retenir un sourire amusé quand elle évoqua sa sombre personnalité qui avait finit par la séduire avec le temps. Un frisson le parcourut sous la caresse d’Angie. Peu importe le temps qui s’écoulait, ces quelques gestes qu’elle avait à son attention produisait toujours le même effet sur lui. Mais plus encore, ce fut ses mots qui eurent un impact sur le politicien qui déglutit avec difficulté avant de parvenir à prendre parole « Les gens disent souvent qu’ils s’aiment comme au premier jour. Ce n’est pas mon cas. Je t’aime plus encore chaque jour qui s’écoule. Aujourd’hui y compris… » et vint poser sa main sur la sienne « J’ignorais que tu m’aimais ainsi, et que j’avais eu un tel impact dans ta vie Angie… », et finit par esquisser un sourire dès plus timide « Probablement parce que je continue à croire que tu peux trouver mieux qu’un homme qui t’a fait autant de mal que de bien au cours des derniers mois », et posa son index sur ses lèvres « Mais… » et reprit après un bref suspens « J’ai envie de te croire quand tu me dis que je te rends pleinement heureuse, alors laisse-moi juste un peu de temps pour accepter que je te suis tout autant destiné, que tu l’es pour moi », et retira son doigt qu’il remplaça par ses lèvres dans un doux baiser.

La jeune femme parvint à le faire sourire par sa réaction, de ce verre brisé qui lui avait entaillé le pied. Mais son sourire fut bref et se dissipa dès qu’elle se confia à lui sur les messages haineux et malsain qu’elle avait reçu de la part de certains de ses congénères. Face à cette révélation soudaine et inattendue, ce n’était plus de la simple colère qu’il éprouvait vis-à-vis de ces individus, mais bel et bien de la haine. Une rage si profonde qu’elle pourrait lui faire commettre l’irréparable si nécessaire. Edward n’avait jamais admis un tel comportement, mais plus encore lorsque la victime était sa femme. « Je n’aime pas l’idée qu’ils puissent s’en prendre ainsi à toi parce que tu es avec moi Angie ». Ça ne faisait que croître son envie de les anéantir, l’un après l’autre. « J’en ai conscience, mais ça ne justifie pas tout ». Il n’aimait pas que la jeune femme accepte tout par simple défaitisme. C’était leur donner raison. Ce qui n’était pas envisageable pour le politicien qui était prêt à tout mettre en œuvre pour parvenir à ses fins. Ce que ne désirait pas Angie qui reprit parole pour s’opposer à lui. « Ce que tu me demandes, ça m’ait impossible. Je suis désolé, mais parce que tu es ma femme, je me dois te protéger d’une manière ou d’une autre. Je veux que ces salopards paient pour les messages qu’ils t’ont envoyé » et le ton de sa voix laissait à penser que sa position était ferme et définitive « Quant aux autres femmes, je pourrais peut-être envisager un travail en ce sens, peut-être soumettre une proposition de loi pour les protéger contre le harcèlement en ligne en punissant sévèrement les individus responsables… ». C’était une idée à la hauteur de ses prérogatives.

Quant à eux et à la politique de communication qu’ils allaient devoir mettre en place pour justifier leur séparation, Edward proposa quelques idées. Aucune d’elles ne trouva grâce aux yeux de la jolie rousse qui ne désirait aucunement qu’il soit dénigré dans cette séparation purement officielle « D’accord ! C’est non, j’ai compris » répliqua-t-il dans un petit rire, puis la laissa faire à son tour une suggestion. La grimace qui suivit l’interpella tout autant que sa proposition « Est-ce que c’est ce que tu penses ? » et précisa sa question « Que nos mondes sont incompatibles ? ». Après tout, ils n’avaient pas évolués dans le même monde l’un et l’autre, et n’avaient pas construit leurs vies sur les mêmes fondements. « Alors ne n’abstient pas de les définir comme ils sont, parce qu'ils nuisent à notre bonheur, à notre histoire » et ajouta ensuite « Tu souhaites avertir Flynn dès demain ? »

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Ven 4 Oct - 9:38

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie l’écouta avec attention, et ne chercha pas à la contredire. Parce qu’elle pensait qu’il avait raison. Seulement parce qu’il n’était pas prêt à se voir comme elle, elle le voyait. A quoi bon forcer ? Edward prononça lui-même les mots qu’il fallait, juste après. Il lui fallait du temps pour accepter qu’elle le voit de cette manière. Angie hocha lentement la tête, lui souriant avec tendresse. Cette fois-ci, elle décida de prendre la parole et de mettre les choses au claire. Il n’avait pas conscience de l’impact qu’il avait eu dans sa vie. Alors elle prit le temps de lui expliquer, toujours avec cette même douceur dans la voix. « -je garde un peu de mystère… » s’amusa la jeune femme, même si le sujet de la conversation était sérieux. Lorsqu’il s’obstina encore et encore à se dénigré et à croire qu’il lui avait fait du mal, elle ouvrit la bouche. Mais il la connaissait tellement… il posa ses doigts sur ses lèvres, l’obligeant à se taire et le laisser finir. Elle lui rendit son baiser en souriant et souffla un : « -d’accord… » dans un murmure, tel un secret, preuve qu’elle acceptait de lui donner du temps pour qu’il se fasse à cette idée.

« -je pense que l’annonce de notre relation n’a fait que catalyser leur haine. Je recevais déjà quelques messages de ce genre avant. Avant même de te connaitre. Les hommes qui détestent les femmes, qui ont peur des femmes qui osent se montrer et s’affirmer… il y en a plein les rues malheureusement… » Angie lui demanda ensuite de ne pas intervenir financièrement pour régler le problème. Ça n’allait rien solutionner selon elle. Parce qu’elle était loin d’être seule à subir ce genre de chose. Elle pencha la tête sur le côté en l’écoutant émettre une idée pour soutenir et aider les autres femmes. « -cela peut faire partie de ta campagne. » s’il restait vraiment en politique, autant que cela serve à quelque chose. S’il se lançait dans un tel combat, cela lui rapporterait sans doute des voix, du soutien, mais elle savait surtout qu’il irait au bout des choses, ferait en sorte que ça bouge.

Pour ce qui était de l’annonce officiel de rupture, il était impensable pour Angie de faire passer Edward pour un homme qu’il n’était pas. Il était hors de question qu’elle parle d’infidélité. « -en partie oui. Ce n’est pas une histoire de toi ou moi, mais bien des deux milieux dans lesquels nous évoluons. Jusqu’à présent pour ton entourage proche, notre relation était à condamner. Et aujourd’hui, ton père m’a pratiquement félicité pour cela, sous entendant que c’était une belle magouille et que j’avais bien réussi mon coup. » comportement qui lui donnait la nausée. Comme s’ils avaient calculé quelque chose. Oui, c’était la base de l’idée, du contrat qu’ils avaient signé ensemble. Mais cela faisait déjà bien longtemps qu’il n’était plus question de ça. Elle allait réfléchir à comment annoncer leur séparation, avec Flynn. « -j’ai pas envie de l’appeler maintenant si c’est ça ta question. » s’amusa Angie. « -je verrais demain avec lui. » un point de vu extérieur était toujours bon à prendre.

Deux jours plus tard, elle annonçait sur ses réseaux, dans une vidéo, qu’elle avait mit fin à sa relation avec Edward Wyler. Que ce n’était pas une question de sentiments ou d’amour, mais plus une question de condition de vie. Que la carrière politique d’Edward n’était pas réellement compatible avec sa propre carrière. Qu’ils s’étaient quittés d’un commun accord, après une longue conversation. Que oui, c’était douloureux, extrêmement douloureux mais qu’ils avaient fait le choix de se rendre leur liberté plutôt que de s’enfermer dans des rôles qui n’étaient pas les leurs. Son audiences avaient explosés… elle avait été touché par les tonnes de messages de soutiens. Deux jours plus tard, elle réinvestissait son propre appartement. Edward avait tenu à l’accompagné. Ainsi elle pouvait lui faire visiter pour la première fois, l’appartement qui avait été à sa grand-mère. « -et voilà… viens entre, ne fait pas ton timide. » s’amusa Angie en l’invitant à passer le seuil de la porte


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Ven 4 Oct - 14:19

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward avait encore besoin de temps pour accepter pleinement les sentiments de la jeune femme à son encontre, ou plutôt l’intensité de ces derniers, parce qu’il ne se sentait pas légitime d’un tel amour. Angelica aurait pu le contredire, mais n’en fit rien. Comme à son habitude, elle se montra compréhensive et bienveillante. Il savait qu’il parviendrait à accepter l’idée qu’elle l’ait choisi lui pour l’homme qu’il était, malgré sa part d’ombre omniprésente. Il avait seulement besoin de temps pour y parvenir. Mais cela ne l’empêchait de croire qu’elle lui était destinée. Un amour ne pouvait être aussi si fort sans raison. Néanmoins, ses sentiments à son encontre n’étaient pas sans conséquences, et lui faisait éprouver un besoin viscéral de la protéger envers et contre tout, notamment ses congénères qui se considéraient légitimes à adresser de tels messages à sa moitié « Je le sais tout ça Angie, mais comprends-moi. J’ai envie de te protéger aussi… ». C’était la raison pour laquelle il n’abdiquerait pas devant sa demande de ne pas soudoyer la police afin de traduire en justice les responsables. Le politicien allait tout mettre en œuvre pour les débusquer et afficher leurs visages dans les médias locaux, afin que la honte change de camp. Quant aux autres femmes victimes de ces agissements, il avait à cœur de légiférer en ce sens « C’est ce à quoi je pensais, et je veux que tu deviennes le visage de ce combat. Après tout, qui d’autres pourraient mieux parler du harcèlement à l’encontre des femmes, qu’une femme qui en a été victime… Si tu es d’accord ». Leur rupture officielle ne devait pas être une entrave aux combats qu’ils désiraient mener pour tenter d’améliorer la condition des citoyens.

Quant à leur rupture, Angelica n’était aucunement encline à le discréditer aux yeux de tous en prétendant qu’il ait été un homme infidèle. Il n’insista pas outre-mesure, la laissant lui faire part de ses suggestions. Quand elle évoqua l’incompatibilité de leurs professions respectives, cela engendra aussitôt des interrogations dans l’esprit d’Edward, qu’il décida d’exprimer à voix haute. Edward apprécia son habituelle sincérité en son encontre, et le fait qu’elle ne le ménage nullement lorsque cela n’était pas primordial « Je l’ignorais… » souffla-t-il avec une certaine déception dans la voix « Lorsque je quitterais la vie politique, est-ce que tu penseras toujours ainsi ? ». Ils seraient toujours issus de deux mondes diamétralement opposés. Sa famille serait toujours présente, s’autorisant à émettre des jugements de valeurs à quiconque était disposé à l’entendre, ne faisant peu de cas de son bonheur, ou de celui de sa moitié. À savoir maintenant si elle était prête à endurer cela par amour pour lui… « Je veux seulement mettre tout cela de côté pour le reste de la soirée » lui confit-il tout en passant son bras autour de ses épaules, pour la maintenir blottit contre son torse nu.

Dès le lendemain matin, Edward convoqua la chargée des relations publiques dans son bureau, ainsi qu’Ava son assistante, qui ne put réprimer son désarroi vis-à-vis de l’annonce de sa séparation avec Angie. Son chagrin n’était pas simulé, mais bel et bien sincère. « Nous avons pris la décision ensemble, en adultes. Nos carrières sont incompatibles… » amorça-t-il tout en restant pour le moins factuel dans ses explications. L’article parut dès le lendemain dans les kiosques, et les médias locaux évoquèrent que brièvement sa rupture, non sans aller de leur commentaire acerbe « Je n’en crois pas un piètre mot Dean. Cette jeune femme s’est juste rendue compte de l’homme avec qui elle partageait sa vie et a pris ses jambes à son cou » « Ce n’est pas nous qui allons… » leurs visages disparurent derrière un écran noir, et accompagna la jolie rousse jusqu’à son appartement, non sans le cœur lourd. Les mains dans les poches de son pantalon de costume, Edward se montra particulièrement réservé et silencieux devant l’entrée de l’appartement d’Angie. Tout devenait soudainement trop concret pour lui… La jeune femme parvint cependant à lui tirer un sourire, et se décida à franchir le seuil d’un pas trainant « Ça ne te fait pas étrange de revenir ici après tout ce temps ? ».

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Dim 6 Oct - 21:35

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je sais Eddy… » bien sur qu’elle avait comprit que tout ceci reposait sur sa protection. La distance qu’il leur avait imposé. La décision prise sans la concerter. Cette conversation si douloureuse… Bien sûr qu’elle savait et qu’elle avait compris. Quant à devenir le visage de la campagne à ce sujet, Angie fut contrainte d’écarquiller les yeux. « -oh… » elle n’avait pas penser entendre cela. « -heu… je… » elle prit quelques secondes. « -je ne sais pas… je ne sais pas si j’ai les épaules pour ça… » bredouilla la jeune femme qui n’avait pas imaginer que l’idée prendrait cette tournure. « -laisses moi quelques jours pour y réfléchir d’accord ? » demanda Angie. Ce n’était pas une décision à prendre à la légère. Et il allait falloir concilier cela avec leur soit disant rupture. Et comme chaque décision prise pour son entreprise, elle devait en parler avec Flynn. Elle savait d’avance qu’Edward comprenait qu’elle ait besoin d’un peu de temps pour réfléchir à l’idée. Cela ne ferait que la mettre sur le devant de la scène, alors qu’ils tentaient de la faire oublier avec l’annonce d’une rupture. « -est ce que ça va véritablement coller avec l’annonce de notre rupture ? » demanda alors la jeune femme avec le plus grand des sérieux.

Pour ce qui était de cette annonce justement, il était hors de question pour elle de dépeindre Edward comme un homme qu’il n’était pas. Elle mettrait en avant ce qui était vrai. Leurs carrières n’étaient pas compatibles. Cela sembla déstabiliser Edward qui lui demanda plus d’explications. « -si tu quittes un jour la vie politique, les choses seront complètements différentes. Tu n’auras plus aucun compte à rendre à personne. » sa famille lui en voudrait surement, mais il serait enfin libre. Fallait-il encore qu’il parvienne à renoncer véritablement à la politique. S’il était élu, les choses allaient de nouveaux changer. Il l’avait dit, il allait devoir partir… Au vu des sondages, c’était bien parti pour que ça fonctionne. Ils s’adapteraient à tout cela. « -j’ai toujours envie de rencontrer ta grand-mère. Pour ce qui est du reste de ta famille, je les emmerde. » précisa Angie en se lovant dans ses bras.

Lorsqu’Edward avait éteint la télé, elle lui avait sourit avec douceur. « -nous on connait la vérité. » et c’était tout ce qui importait. Ils s’aimaient et avaient décidé de poursuivre leur histoire en se cachant. Pour mieux pouvoir la vivre justement. Une fois chez elle, enfin à son appartement, elle l’invita à rentrer et le laissa refermer la porte derrière lui. « -si… si totalement ! » s’amusa la jeune femme en déposant son sac à main. « -je te fais visiter ? » demanda Angie en venant de blottir contre lui. « -ne fait pas cette tête s’il te plais… » elle lui saisit la main et l’entraina avec elle. Il pu ainsi avoir le loisir de découvrir son univers. C’était totalement différent de chez lui. L’appartement avait un certain âge. Ambiance cosy un peu bohème. Il y avait des livres et des plantes de partout. « -qu’est ce que tu en penses ? » demanda Angie alors qu’ils étaient dans le salon. « -tu es seulement le 2eme hommes à venir ici. » l’autre bien entendu, c’était Flynn.

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Mer 9 Oct - 21:03

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La jeune femme avait raison, elle n’était pas la seule à être victime de ces agissements. Par conséquent, Edward décida de mettre à profit sa position politique pour entreprendre de légiférer en ce sens. Toutefois, il n’était pas convaincu que d’être un homme puisse jouer en sa faveur, et avait par conséquent besoin d’une femme pour les convaincre. Et qui de mieux qu’une victime pour évoquer le traumatisme ressenti face à de tels propos ?! Néanmoins, il constata que sa proposition la laissa quelque peu au dépourvu et qu’elle ne sut quoi répondre aux premiers abords. Edward ne put que sourire avec tendresse devant son manque soudain d’assurance. Il porta sa main à son visage, caressant sa joue du dos de ses doigts “Crois en toi, comme moi je crois en toi” et acquiesça sans se départir de son sourire “Prends le temps qu’il te faut. Rien ne presse”. D’autant plus que la soirée avait été particulièrement éprouvante pour l’un et l’autre. Il délaissa son visage pour venir se saisir de sa tasse, afin d’en ingurgiter le fond de thé froid. Tout en reposant le récipient sur le bord de table, il écouta l’interrogation que formula à voix haute la jeune femme. Rupture. Ce mot lui déplaisait un peu plus à chaque instant. “Cela dépend de comment nous allons justifier notre séparation”. S’ils optaient sur une trahison, comme le suggéra Edward, il avait peu de doute que l’opinion publique soit convaincue de les voir mener ensemble un tel projet, mais avec une simple incompatibilité professionnelle, il n’y aurait aucun obstacle à collaborer tous deux sur cette idée de nouvelle législation.

Aux mots d’Angelica, le politicien posa sur elle un regard intrigué parce qu’il l’était, par la tournure de ses dires “Qu’entends-tu par “si tu quittes la politique” ? Tu penses que ça ne se produira jamais ?”. N’avait-elle pas compris que son choix de poursuivre, était une décision de survie si jamais ils en étaient venus à se séparer. Avec la jeune femme à ses côtés, il n’avait plus de raison de poursuivre cette destinée, et se laissait le libre de choix de décider la voie qui le rendait heureux, et ce n’était nullement la politique. C’était la photographie. C’était eux. C’était leur histoire et leurs projets qui le comblait de bonheur au quotidien. Son bras autour de son corps chaud, il ne put réprimer un petit rire sous cape “Nonna est différente” et déposa ses lèvres contre sa chevelure de feu.

L’annonce de leur relation effectuée, le politicien ne se laissa pas surprendre par les propos tenus par les journalistes locaux, n’hésitant pas chacun à aller de leur propre opinion sur la véritable raison de leur fausse rupture. Quand il décida de mettre un terme à cet échange navrant, il fut surpris de constater qu’Angie était à proximité, et lui adressa un maigre sourire “ Heureusement... Parce qu’à les écouter, c’est insensé que tu puisses m’aimer”. Eh bien qu’il ne prêtait que rarement attention à leurs boniments, Angie devait comprendre plus encore en cet instant les raisons qui le poussait à croire qu’elle pouvait trouver un homme bien mieux que lui. Quand ils arrivèrent dans l’appartement de cette dernière, Edward s’avéra soudainement plus réservé et silencieux qu’à son accoutumé. Finalement, il se décida à franchir le seuil du lieu à la demande de la jeune femme qui s’approcha de lui pour venir se blottir dans ses bras qu’il noua aussitôt autour de son corps “Je veux bien” puis lui adressa un sourire “C’est juste que je pensais à quel point tu allais me manquer” et se décida à lui adresser un sourire, sa main se glissant dans la sienne, pour se laisser conduire dans l’appartement décoré chaleureusement. Il observa en détail chaque élément de décoration, et finit par reporter son attention sur sa petite-amie après un long silence “Je bénéficie d’un laisser-passer spécial petit-ami ?”, avant de répondre à sa question précédente “J’aime beaucoup” et observa plus en détail les lieux, avant de préciser “Tu sais, je t’ai demandé de venir vivre avec moi... Mais je peux aussi venir vivre avec toi quand tout ça sera fini” et précisa sa pensée “Cet appartement t’es cher, c’était celui de ta grand-mère, et je ne veux pas que tu t’en sépares ... Donc je me disais que si tu avais une place pour mon piano, et deux-trois cartons... Enfin, c’est une idée” et haussa les épaules sur ces mots. “Tu aimes les plantes dis-moi".

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Ven 11 Oct - 12:01

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie avait souri et baissé les yeux. C’était tellement appréciable d’avoir quelqu’un capable de la voir ainsi. Bien sûr elle avait Flynn, mais avec lui c’était une habitude. Ils étaient liés comme les doigts de la main depuis tant d’année… Aujourd’hui, elle avait à ses côtés un homme qui l’aimait, qui l’aimait véritablement et que la voyait d’une façon si merveilleuse. Elle apprécia qu’il lui laisse du temps pour réfléchir à l’idée, mais aussi qu’il ne se lance pas dans un argumentaires. Elle en aurait peut-être besoin mais pas maintenant. Ce qu’ils venaient d’évoquer était une idée et non le cœur de la conversation douloureuse qu’ils venaient d’avoir. Ils étaient éprouvés, fatigués autant l’un que l’autre. Ils avaient besoin de douceur et d’un peu de répit. Ils allaient déjà devoir annoncer au monde qu’ils se séparaient. Et Angie voulait faire cela convenablement, sans porter atteinte à l’image et à la personne qu’était Edward.
« -je… j’en sais rien. » avoua la jeune femme. « -que feras tu si tu es élu ? Est-ce que tu laisseras tout tomber au dernier moment ? Qui prendra ta place ? Est-ce que tu as quelqu’un sous la main capable de défendre les mêmes idées que toi ? Quelqu’un de confiance… » elle ajouta : « -je sais que tu en as envi, je n’en doute pas Eddy. Mais comment sauter le pas alors que tu viens de leur dire que tu poursuivais… » c’était lui qui détenait ces réponses.

Quelques jours plus tard, l’annonce avait été faite, et cela semblait donner du grain à moudre aux médias. Ils se plaisaient toujours à transformer les choses et cela navrait la jolie rousse. Elle espérait qu’Edward ne se laisserait pas atteindre par tout cela. « -c’est exactement le discours que tu te faisais dans ta tête il y a encore quelques temps… » simple constat, accompagné d’un sourire. Mais il savait aujourd’hui, que c’était faux. Qu’elle était amoureuse de lui et que c’était avec lui qu’elle souhaitait passer le reste de sa vie.

Une fois chez elle, dans l’appartement qui avait été à sa grand-mère durant de nombreuse année et dont Angie avait fait son petit refuge aujourd’hui, la jeune femme s’approcha d’un Edward bien silencieux. « -ça va bien se passer… et ce n’est que temporaire. » elle lui sourit : « -cela ne veut pas dire que tu ne vas pas me manquer. » bien au contraire, mais elle ne souhaitait pas y penser. Elle l’entraina avec elle pour une petite visite des lieux. « -c’est un peu ça oui. Disons que sont autoriser à rentrer chez moi uniquement les personnes de confiance. » un sourire tendre et elle poursuivit la visite. Cuisine, salon… puis elle se retourna pour le regarder. Elle plissa les yeux et sourit avec tendresse à mesure qu’il précisait sa pensée. Puis elle ouvrit de grands yeux. « -pour ton piano… oh heu… et bien… on devrait pouvoir lui trouver un place. » Angie aimait le changement et elle n’était contre réaménager son espace pour faire de la place à Edward. Vivre ensemble, c’était ce qu’elle voulait autant que lui. « -mais j’aime cette idée. » précisa la jolie rousse, avant de rire : « -oui, j’aime les plantes… ça me donne la sensation de ne jamais être enfermée. » elle se rapprocha et entoura la taille d’Edward de ses bras. « -et je t’aime toi aussi. » avant de se hisser sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser.


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Ven 11 Oct - 13:21

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Au moment où Ava l’avait encouragé à poursuivre sa campagne sénatoriale, lui promettant presque une élection facile à l’issue, Edward avait accepté. Non pas parce qu’il désirait de nouveau embrasser une ambitieuse carrière politique, mais parce que ça lui offrait un nouvel argument pour encourager Angelica à accepter leur rupture. Seulement, cette séparation n’était dorénavant plus à l’ordre du jour, et il se retrouvait pieds et poings liés par les élections à venir, alors que ce n’était nullement une vie qu’il désirait à ce jour. Toutefois, il ne pouvait pas revenir sur sa parole aussitôt, pas maintenant qu’il s’était engagé à poursuivre sa campagne jusqu’aux élections de novembre... Pourtant, il allait devoir tôt ou tard prendre une décision qui risquait de remettre en perspective bien des choses, notamment leur histoire. De sorte que même Angie n’était plus certaine que ce dernier démissionne à l’issue. “Je sais...” souffla-t-il tout en grattant son sourcil de son pouce, quelque peu songeur “La question est aussi de savoir si tu serais prête à me suivre jusqu’à Washington ou faut-il d’ores et déjà envisager une relation à distance”. Ce n’était pas ainsi qu’ils avaient envisagé leur futur. “Nous avons encore quelques semaines pour réfléchir à un remplaçant” bien qu’il avait une personne à l’esprit, mais il n’était pas certain que la jolie rousse apprécie qu’il prenne Bethany sous son aile et la conduise dans les plus hautes sphères de l’État. Il restait également Ava, dont il ignorait les limites de son ambition. Mais ce soir, Edward n’avait aucunement envie de s’aventurer dans un tel débat avec la jeune femme. Ils avaient suffisamment enduré d’émotions en quelques heures, qu’il aspirait dorénavant à retrouver une certaine quiétude pour la fin de la soirée.



La presse politique locale n’était pas particulièrement convaincue de leur version des faits relative à leur relation, n’hésitant pas à émettre leurs propres théories, à son détriment. Une fois encore, il était critiqué pour sa personne et non pour ses actes. Un regard pour Angie tandis qu’il reposait la télécommande sur la table basse, et esquissa un sourire “Je continue à croire que tu mérites mieux que moi... Je te l’ai dit, j’ai encore besoin de toi pour assimiler l’idée que tu m’aimes pour l’homme que je suis, avec ma part d’ombre” et glissa sa main dans la sienne, quittant le penthouse pour l’appartement de feu la grand-mère de la jolie rousse. Se retrouver dans ce lieu après leur rupture officielle obscurcissait quelque peu le moral du politicien qui acquiesça d’un simple “Oui” comme à son accoutumé et lui rendit son sourire “Rien ne nous empêchera de nous voir de temps à autre. Je viendrais me faufiler jusqu’à chez toi à la nuit tombée”, tout en évitant d’alerter le voisinage. Edward se laissa par la suite conduire dans l’appartement, les pièces se dévoilant les unes après les autres, toutes décorées avec un goût certain. Savoir qu’il avait été le seul homme avec Flynn à franchir le seuil de cet appartement ne laissa pas insensible le beau brun qui fut particulièrement touchée par les mots prononcés “Dois-je comprendre que ton ex-petit-ami n’est jamais venu ici ?”. Observant plus en détail les lieux, une idée traversa l’esprit d’Edward qui décida d’en faire part à la jeune femme qui se tenait à proximité.



Ils n’avaient pas probablement pas besoin d’acquérir une maison. L’appartement d’Angie était suffisamment grand pour eux deux et il était chargé d’histoire. De son histoire. “Enfin, si tu en as envie” précisa-t-il devant la soudaine hésitation de la jeune femme, et finit par lui sourire avec douceur “J’espérais t’entendre dire ça” et s’enivra de ce rire qui s’extirpa de sa gorge “Tu préfèrerais peut-être une maison avec un jardin alors” suggéra le politicien qui imita la jeune femme par la suite, nouant ses bras autour de sa taille “Je t’aime aussi La Mia Luce” et lui rendit son baiser. “On sera vite réunis de nouveau. Ce n’est qu’une question de quelques semaines...” et finit par sourire timidement “Je crois que je tente plus de me rassurer moi que toi” et embrassa son front avec douceur “Tu as eu des retours de ta vidéo ?” après tout, leurs détracteurs avaient dû être satisfait d’apprendre leur rupture anticipée.

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Dim 13 Oct - 21:17

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -évidement ! » répliqua Angie comme s’il venait pratiquement de l’insulter. « -évidement que je te suivrais ! Comme si j’allais te laisser affronter ça seul. Tu ne tiendras pas deux jours sans moi. » elle arborait un sourire moqueur et taquin à la fois. « -on en est pas encore là. Je crois qu’on avisera le moment venu… » oui, elle n’allait pas faire des promesses à l’avance. Il y avait beaucoup de facteur d’incertitude. Edward allait-il être élu ? Est-ce que l’entreprise d’Angie allait survivre ? Est-ce que leur couple allait survivre à tout cela ? Oui, parce que malgré l’amour qu’elle pouvait lui porter, forcement la question était là, quelque part dans son esprit. Dans celui d’Edward également, elle en était certaine. C’était l’avenir qui allait dicter la suite. C’était un peu comme s’ils étaient impuissants face à leur destin et la jolie rousse n’aimait pas vraiment cela.

Même si quelques jours plus tard, elle faisait de son mieux pour garder le sourire et faire en sorte de revoir celui d’Edward illuminer son visage. L’annonce avait été faite, maintenant ils devaient reprendre chacun une vie sans habiter sous le même toit. C’était douloureux… faire ses valises avaient été une véritable torture pour Angie. Même si elle savait que ce n’était que pour une période, qu’en réalité ils étaient toujours en couple, la distance allait faire changer ce quotidien auquel ils s’étaient habitués et qui les avaient fait tomber amoureux l’un de l’autre. Une fois blottit contre lui, elle sourit et répondit : « -mais j’espère bien. » ils n’étaient plus au moyen âge. Ils avaient chacun un téléphone et ils parviendraient à se donner des rendez-vous et à se voir de façon régulière. Angie lui fit une petite visite des lieux, afin qu’il découvre son univers. « -non, lorsque j’ai hérité de l’appartement, nous étions déjà séparé. » depuis aucun homme n’était entré dans la vie d’Angie.

Edward fit une proposition, et elle l’accepta à sa manière. C’était plus petit que chez lui, mais il avait raison, elle tenait beaucoup à ce lieu. Alors il faudrait repenser la disposition mais ils trouveraient de la place pour le piano. Tout comme pour les affaires d’Edward. « -peu m’importe où nous vivons, tant qu’on parvient à être ensemble. » appartement, maison, dans cette ville ou une autre. Angie était capable de s’adapter. Ils devaient seulement attendre de voir comment les choses allaient se dérouler par la suite. « -ça va aller… » avait elle soufflé alors qu’il avouait chercher à se rassurer sur ce qui était en train de se dérouler. « -énormément de message de soutien de la part de ma communauté. » quant aux autres, forcement ils étaient comme les médias… toujours là.



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