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LE TEMPS D'UN RP

ezekiel ∇ oh take me back to the start.

SUNRISE
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Lune
SUNRISE
Mer 14 Juin - 19:19

Ezekiel Greenwick
J'ai 31 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis rédacteur, journaliste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis forcé de faire semblant de l'aimer, pour nos enfants, et je le vis plutôt mal, très mal.

Tu pensais avoir rencontré l'homme de ta vie, tu pensais avoir trouvé ton âme-sœur. Tu aurais pu tout lui céder, tout lui offrir, mais certainement pas la vie de tes enfants. Ce fut l'erreur de trop, une erreur que tu ne peux pas pardonner. Que tu ne veux pas pardonner. Vous jouez le parfait petit couple, pour le bonheur des petits, pour leur éducation, mais cette comédie te brise un peu plus chaque jour. Tu consoles tes peurs et tes doutes, en allant voir ailleurs, en couchant avec ceux qui te désirent. Rancoeur, tu veux le faire souffrir, alors même que tes sentiments envers lui te jouent des tours. Entre amour et haine, il n'y a qu'un pas.


Richard Madden © SHIYA


Le sommeil vient te quérir alors que tu cogites sur ta misérable vie de famille. Tu as ce maigre espoir que tout s’arrange. Que le fait d’être rester sous ce toit autant de temps passé à souffrir silencieusement de cette séparation ne soit pas vain. Le sommeil vient te quérir alors que tu songes à la séparation que cette cure signifie. Par le miracle qu’elle laisse entrevoir à la fin de ces quelques semaines. Un dernier regard pour cette photo de famille, et tu t’endors profondément jusqu’au lendemain matin, pensant peut-être et sans doute à tord, à une nouvelle vie qui commence.

Les jours passent. Le jour J arrive à grand pas. Assis derrière ton bureau de cet open-space, tu ne parviens pas à écrire le moindre mot. Tu songes trop. Tu cogites encore, sans cesse. Les articles s’entassent sur un coin de ton espace de travail, sans que tu parviennes à écrire la moindre phrase, le moindre groupement de mots. Ton esprit est ailleurs. Ton esprit divague, espère un changement, quel qu’il soit. Ou est-ce simplement toi qui attend beaucoup de cette promesse tacite que Dan a faite ? Tu souhaites qu’il change. Qu’il redevienne l’homme qui partageait ta vie, tes nuits. L’homme responsable qui aimait son boulot, qui s’occupait de ses enfants, les emmenait au parc, faisait le tour de la ville avec eux, installés bien sagement sur la banquette arrière. Tu aimerais retrouver cet homme qui n’a pas sombré dans l’alcool. Tu veux plus que tout retrouver l’homme pour lequel tu as tiré un trait sur ta famille. Te dire que tu n’as pas foutu en l’air sept ans de ta vie. Te dire que les gamins pourront grandir entourés de deux parents aimants. Te dire que par chance ou par miracle, ils n’auront pas eu le temps d’observer la déchéance d’un de leur père. Les jours défilent et l’inquiétude te ronge. Elle te bouffe les tripes. Seras-tu capable de gérer les journées des enfants, ta journée de boulot, les corvées et servir le même mensonge à Milo et Éléonore pendant des mois entiers ? Ils sont loin d’être bêtes, ils se rendront forcément compte que quelque chose cloche entre vous. Des doutes se font déjà sentir, et s’ils savaient déjà que leurs papas dormaient chacun de leur côté, ne s’adressaient plus la parole. Soupir. Ce n’est pas le moment de penser à ça. Il est temps de rentrer à la maison, de passer ce dernier à jour à quatre, cette dernière soirée tous ensemble, dernière soirée avant longtemps.

Tu déposes tes affaires dans l’entrée alors que vient le moment des adieux avec les enfants. Tu te rends compte à quel point il est difficile pour eux de faire leurs adieux à leur père, à Dan. Tu te rends compte à quel point c’est important pour toi qu’il quitte la maison et qu’il ne revienne qu’une fois guéri de cette saloperie. Si tant est que ce soit réellement possible… Tu doutes mais tu y crois. Tu y crois mais tu doutes. Est-ce que tu pourras à nouveau lui faire confiance ? Tu mimes un baiser à tes enfants, avant de quitter leur chambre pour les laisser avec cet homme. Un mensonge, encore un. Tu n’as jamais été doué pour mentir, c’est une chose que tu as appris sur le tas, une chose que tu as appris parce que tu ne souhaites que leur bonheur, que leur protection et leur sécurité. Tu donnerais ta vie pour ces deux bouilles d’anges. Ils t’apportent la force et le courage de poursuivre ce combat perpétuel contre toi, contre Dan, contre toute cette merde qui s’acharne à polluer ce que tu as construit. Pourtant ce soir, tu ne luttes pas. Tu laisses le sommeil te prendre et te bercer. Tu le laisses t’emmener loin, tu le laisses te plonger dans des souvenirs où tout était encore parfait. Votre couple, vos carrières, votre famille. Vous. Tu laisses le sommeil t’emmener pour trouver la force nécessaire d’espérer encore quelques semaines. Parce que tu dois tenir, pour eux, pour lui. Tu dois tenir.

Et cette nuit, cette seule et unique nuit, tu laisses ton ancien amant rejoindre la chambre conjugale. Tu le laisses serrer ton corps fatigué contre le sien. Tu laisses son bras t’offrir cette protection qui te manquait tant. Tu te perds dans son étreinte chaleureuse, les larmes roulant silencieusement sur tes joues.
Anonymous
Invité
Mer 14 Juin - 20:28

Dan
Rosebury

J'ai 33 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors absolument pas. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mi-célibataire mi-en couple et je le vis plutôt mal aussi.

Dan a toujours été un père modèle. Ses enfants, il les a toujours gâtés. Mais tout a déraillé quand il a perdu coup sur coup son boulot de chef cuisinier qu'il aimait tout particulièrement, et sa mère. Au lieu de chercher du réconfort chez son homme, il a préféré choisir l'alcool... Pour ne pas l'ennuyer avec toute sa peine. Grossière erreur.
Pour lui, ça n'est pas fini. Il est toujours amoureux d'Ezekiel et fera tout pour le reconquérir. Mais ça semble mal barré... Depuis peu, il croit savoir que son amoureux se tape d'autres hommes, et ça c'est juste inconcevable. Ca le met tellement en rogne... Lui il est incapable d'aller voir ailleurs.
Il passe tout son temps chez eux. Parfois dans un bar.


Boyd Holbrook © lux aeterna
Ce n’était pas la première fois que Dan tentait de s’incruster dans son ancien lit. Mais ç’avait toujours fini de la même façon : une baffe et quelques insultes. Allez savoir pourquoi il avait voulu retenter sa chance ce soir… Peut-être parce qu’il avait peur qu’un autre ne prenne définitivement cette place, peut-être pour avoir un dernier contact, peu importait la durée ou la tendresse de celui-ci… Limite, une claque ferait l’affaire. Juste histoire de se dire au revoir, à leur façon. Ce fut un vrai bonheur de pouvoir à nouveau glisser son bras autour de lui, de pouvoir sentir la chaleur de son corps contre le sien. Ce ne serait que de courte durée car la seule raison pour laquelle il ne l’avait pas encore viré du lit, c’est qu’il était en train de dormir. C’est toutefois ce qu’avait cru Dan, avant de s’apercevoir des quelques sanglots de son amoureux. Ca lui déchirait le cœur… Ezeckiel était un homme fort, il ne pleurait pas souvent. Et là, c’était de sa faute. Tout était de sa faute.

Dan resta un moment silencieux. Il avait tellement de choses à lui dire, mais aussi tellement peur de gâcher ce petit moment rien qu’à eux. Ils étaient devenus trop rares que pour vouloir les écourter. Et pourtant… Il resserra son étreinte et murmura doucement : « J’suis désolé chaton. J’voulais pas que ça se termine comme ça entre nous. J’voulais pas que ça se termine tout court. » Il déposa un petit bisou sur l’épaule dénudée de son amoureux avant de soupirer doucement. « Quand ma mère est partie j’ai voulu gérer tout seul… C’est la plus grosse erreur de ma vie. » A ne pas vouloir devenir un fardeau pour Ezeckiel, il était devenu pire que ça. Sa bête noire. Son ennemi. Il caressa distraitement le bras de son homme, s’attendant à tout moment à ce que les choses tournent mal et à ce qu’il se fasse virer à coup de pied dans le cul.

« Ez je… On va pas se revoir avant plusieurs mois et… je sais que d’autres vont très certainement attirer ton attention… » Il se mordit la lèvre. « La dernière fois qu’on l’a fait, je savais pas que ce serait la dernière. J’arrive pas à clôturer l’histoire… J’me sens con de pas avoir assez profité de tes gémissements, de ton corps contre moi, de tes mots doux plutôt que des insultes… » Il voulait clairement remettre le couvert, oui. Pour se donner la force d’y aller, de réussir et parce qu’il lui manquait vraiment. C’était trop dur sans lui. « S’il te plaît… Accorde-moi au moins ça… »
SUNRISE
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Lune
SUNRISE
Dim 18 Juin - 23:54

Ezekiel Greenwick
J'ai 31 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis rédacteur, journaliste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis forcé de faire semblant de l'aimer, pour nos enfants, et je le vis plutôt mal, très mal.

Tu pensais avoir rencontré l'homme de ta vie, tu pensais avoir trouvé ton âme-sœur. Tu aurais pu tout lui céder, tout lui offrir, mais certainement pas la vie de tes enfants. Ce fut l'erreur de trop, une erreur que tu ne peux pas pardonner. Que tu ne veux pas pardonner. Vous jouez le parfait petit couple, pour le bonheur des petits, pour leur éducation, mais cette comédie te brise un peu plus chaque jour. Tu consoles tes peurs et tes doutes, en allant voir ailleurs, en couchant avec ceux qui te désirent. Rancoeur, tu veux le faire souffrir, alors même que tes sentiments envers lui te jouent des tours. Entre amour et haine, il n'y a qu'un pas.


Richard Madden © SHIYA


Les larmes s’échappent de tes yeux et roulent sur tes joues, alors que tu tentes tant bien que mal de les contenir en fermant les paupières. Tu ne peux pas lutter contre les émotions contraires qui habitent ton esprit, ce soir. Tu n’as plus la force de te battre contre ce que tu ne peux plus repousser. Alors, tu ne cherches pas à le repousser comme tant de fois auparavant. Tu ne lui hurles pas dessus, tu ne l’insultes pas, seul le son de ta respiration saccadée résonne dans la pièce. Tu te doutais que ce ne serait pas éternel, tu te doutais que tu finirais par lâcher prise, mais jamais tu n’aurais pensé que ce serait si soudain, que ce serait dans ses bras. Tu agrippes sa main et le tires un peu plus contre toi. Dieu, qu’il t’avait manqué. Dieu, que c’est bon de sentir son torse contre ton dos, de sentir son bras t’enlacer. Les sanglots agitent tes épaules, et tu ne tentes même plus de les dissimuler. À quoi bon de toute manière ? Qu’il sache que tu souffres. Que tu ne peux plus supporter cette situation délicate et destructrice. Le silence t’emprisonne, les mots incapables de franchir le seuil de tes lèvres. Tu écoutes ses excuses, ses regrets, comme si Dan était le seul à en avoir, comme s’il n’avait pas eu l’occasion d’arrêter ses conneries lorsqu’il était encore temps d’y mettre fin. Tes doigts finissent par s’emmêler aux siens, n’étant qu’une preuve parmi tant d’autres de la tempête qui s’éveille dans ton esprit.

Sa voix résonne dans ta tête. La peur de ne pas le voir pendant des mois te percute de plein fouet. Et s’il trouvait quelqu’un d’autre, là-bas ? S’il ne guérissait jamais de son addiction ? S’il finissait par s’en aller, te laissant, les laissant les enfants. Pire, te les enlevant, te les arrachant de force. Chaque fois que tu montes dans ce lit, tu te souviens de cette décision d’adopter des enfants, de remplir les dossiers, tu te souviens aussi des angoisses de ne pas être apte à leur offrir une belle vie, d’échouer. Chaque fois que tu te hisses dans ce lit, que tu te faufiles sous les draps, tu revois les nuits blanches à vous embrasser, à redécouvrir le corps nu de l’autre, défiler devant tes yeux. Tu fermes les yeux. Tu sais ce qu’il te demande. Tu en rêves depuis des semaines. Des semaines que tu essayes de coucher avec des inconnus pour tenter de l’oublier, de tourner la page pour de bon. Des semaines d’échec permanent.

Tu te tournes alors vers lui, dévoilant ton visage sillonné par tes pleurs silencieux et incessants. Ton corps se blottit tout contre cet homme qui hante tes pensées à chaque instant de la journée. Qui te blesse à chaque insulte, à chaque regard empli de larmes. Que tu blesses à chaque rejet, à chaque provocation. Des mois à t’enfermer dans une bulle, installant minutieusement une barrière impénétrable entre vous deux. Pourtant, ce soir, tu veux qu’elle tombe, qu’elle s’effondre. C’est pour cela que tes lèvres sèches viennent trouver les siennes, se posant avec une timidité nouvelle. Comme un premier baiser. Toi non plus, tu n’as pas profité de ces instants précieux, de ses murmures au creux de ton oreille, de ses bisous volés, de ses caresses. Tu n’as pas profité des nombreux actes charnels. Tombés dans une routine où plus rien n’avait de saveurs. Tu as oublié de savourer chaque seconde de sa présence à tes côtés. Alors ce soir, cette nuit, tu lui accorderas tout.
Anonymous
Invité
Mar 27 Juin - 20:16

Dan
Rosebury

J'ai 33 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors absolument pas. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mi-célibataire mi-en couple et je le vis plutôt mal aussi.

Dan a toujours été un père modèle. Ses enfants, il les a toujours gâtés. Mais tout a déraillé quand il a perdu coup sur coup son boulot de chef cuisinier qu'il aimait tout particulièrement, et sa mère. Au lieu de chercher du réconfort chez son homme, il a préféré choisir l'alcool... Pour ne pas l'ennuyer avec toute sa peine. Grossière erreur.
Pour lui, ça n'est pas fini. Il est toujours amoureux d'Ezekiel et fera tout pour le reconquérir. Mais ça semble mal barré... Depuis peu, il croit savoir que son amoureux se tape d'autres hommes, et ça c'est juste inconcevable. Ca le met tellement en rogne... Lui il est incapable d'aller voir ailleurs.
Il passe tout son temps chez eux. Parfois dans un bar.


Boyd Holbrook © lux aeterna
Ses gestes parlaient pour lui. Le corps d’Ezekiel se rapprochait de celui du blond, brisant autant de distances réelles qu’imaginaires pour lier une nouvelle fois leurs lèvres ensemble. Depuis combien de temps n’avait-il pas ressenti un tel soulagement, un tel bonheur ? Celui de savoir qu’il aurait le droit de goûter à son corps une dernière fois, de quoi lui donner du courage pour aller se soigner au Centre. De quoi lui donner l’envie de guérir et la certitude que les sentiments d’Ez n’avaient pas totalement disparu. Car il se l’était demandé plusieurs fois ! Et il avait eu raison de le faire. Contrairement à lui, le brun avait eu des aventures entre temps. Avait rencontré d’autres hommes. Etait peut-être tombé sous le charme de l’un d’eux… Mais ce soir, il lui confirmait que tout n’était pas fini. Ca ne voulait pas dire qu’ils arriveraient forcément à se remettre ensemble, que c’était gagné d’avance. Mais au moins qu’il ne partirait pas pour rien, qu’il ne se battrait pas pour rien.

Lui aussi il se montra timide. Comme si c’était leur première fois, comme s’il avait peur de tout casser au moindre geste en trop. C’était trop beau pour être vrai, Dan n’arrivait pas à réaliser ce qui était en train de se passer. Pourtant, ses mains reprirent tout naturellement le chemin qu’elles adoraient, celui qui les menait jusqu’à ses fesses, tout en prenant le temps de profiter de son torse nu au passage.
Et cette nuit fut peut-être la plus belle, plus belle encore que leur nuit de noces. Ce soir-là, il laissa Ezekiel le posséder, ce qui était assez rare. Il avait voulu le sentir en lui, l’entourer de ses bras en espérant que ce ne serait pas la dernière fois. Et cette fois il profita, il tenta de mémoriser chaque mouvement de son corps, chaque sensation que lui procuraient ses coups de reins. Il resta silencieux tout le long, ne laissant que des gémissements sortir de ses lèvres, par peur de tout gâcher.

Mais cette nuit avait-elle était une si bonne idée ? Le lendemain, au moment de partir, ce fut un vrai déchirement. Il n’avait pas voulu attendre son réveil, s’était éclipsé du lit en douce et avait laissé un mot sur la table de nuit. Lui dire au revoir aurait été trop difficile après ça, il n’aurait plus voulu partir.
Par contre il fit un détour par la chambre de ses enfants pour embrasser leurs fronts et les regarder dormir un moment. Le petit Milo ouvrit un œil, Dan sourit. « Rendors-toi mon cœur… On se voit bientôt. J’vous aime fort. On s’appellera. » Un autre baiser. Ravale tes larmes. Ne pleure pas devant tes enfants Dan.

C’était le moment de partir.

Sur le petit mot était simplement inscrit « je t’aime ».
SUNRISE
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SUNRISE
Lun 10 Juil - 1:46

Ezekiel Greenwick
J'ai 31 ans et je vis à Chicago, Etats-Unis. Dans la vie, je suis rédacteur, journaliste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis forcé de faire semblant de l'aimer, pour nos enfants, et je le vis plutôt mal, très mal.

Tu pensais avoir rencontré l'homme de ta vie, tu pensais avoir trouvé ton âme-sœur. Tu aurais pu tout lui céder, tout lui offrir, mais certainement pas la vie de tes enfants. Ce fut l'erreur de trop, une erreur que tu ne peux pas pardonner. Que tu ne veux pas pardonner. Vous jouez le parfait petit couple, pour le bonheur des petits, pour leur éducation, mais cette comédie te brise un peu plus chaque jour. Tu consoles tes peurs et tes doutes, en allant voir ailleurs, en couchant avec ceux qui te désirent. Rancoeur, tu veux le faire souffrir, alors même que tes sentiments envers lui te jouent des tours. Entre amour et haine, il n'y a qu'un pas.


Richard Madden © SHIYA


Tu te tournes alors vers lui, cherchant la chaleur de ses bras, le réconfort de son étreinte, le besoin de proximité avec l’homme que tu aimerais tant guérir de tous ces maux. Tu fais tomber le mur de pierre qui s’était alors construit entre vous, que tu as construit, brique par brique, insulte par insulte, avec ce sentiment de colère et de rancœur intarissable. Jusqu’à ce soir. Tes lèvres se posent sur les tiennes, avec une douceur que tu avais oublié, que tu ne pensais jamais retrouver. Premier baiser depuis trop longtemps. Baiser te rappelant à quel point tu aimais ses lèvres, à quel point tu les aimes encore. Cet instant faisait parti des rêves auxquels tu ne croyais plus, des gestes de tendresse que tu ne pensais plus recevoir. Yeux clos, tu profites de la saveur de sa bouche, de son goût sucré. Tes mains viennent encadrer son visage pour l’attirer davantage contre toi, refusant de mettre fin à ce baiser, pas même pour reprendre ton souffle.

Cette nuit est différente de toutes celles passées à ses côtés. Ses caresses éveillent en toi des choses que tu n’avais jamais ressenti auparavant, des sentiments contradictoires. Et tu sais. Tu sais que tu l’aimes encore. Tu sais que tu veux lui donner une autre chance, espérer reconstruire quelque chose avec lui. Tu ne lui avoueras sans doute jamais que c’est cette nuit là, que tout a retrouvé sa place dans ton esprit, mais c’est bien à ce moment que tu as su qu’il était impensable que vous soyez définitivement séparés. Impossible.
La plus merveilleuse des soirées. Celle qui possède le plus de signification. Il te laisse maître de la situation après tant d’années, il te laisse le droit de décider, de choisir de la suite des événements. Acte silencieux. Silence lourd de sens, parfois entrecoupés par vos gémissements. Respirations mêlées. Mémorisant ses courbes, ses mouvements, le son de son plaisir.

« Papa ! Papa ! Réveilles-toi ! Papa est parti ! » crie la voix cristalline de ton petit garçon à tes oreilles, alors que ses petites mains malhabiles te secouent brusquement. Tu tires le drap sur toi et te redresses en ouvrant les yeux. « Qu’est-ce qu’il y a mon ange ? » demandes-tu à ton fils, te frottant les yeux et attirant l’enfant dans le creux de tes bras. « Papa est parti... » A cette révélation, tu tournes la tête vers l’autre côté du lit. Vide. « Pourquoi tu pleures ? » Revers de la main pour essuyer ta peine et afficher un sourire rassurant sur ton visage. « Parce que Papa va me manquer, à moi aussi. Mais il ne faudra pas lui dire, sinon, lui aussi sera triste. Il faut que tu me le promettes, d’accord ? » Le garçon acquiesce avant d’attraper un petit bout de papier entre ses petits doigts, te demandant ce qu’il y a dessus. Tu fronces les sourcils et regardes les trois mots. Trois mots. Tu récupères le papier et le plies minutieusement, avant de le glisser dans ton portefeuille, retiré de la poche de ton jean traînant sur le sol. « Vas t’habiller, mon ange. Je vais vous emmener à l’école... » Je t’aime.

FIN.
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