Whithout the dark we would never see the stars... [feat Lo]
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Horizona
Lun 17 Mai - 17:29
Mise en Situation
Mathias est un vampire sans réelle compassion pour les humains , Willow est une louve qui commence à appréhender son rôle de protectrice dans la meute. . En arrivant à Forks , Matt ne pensait pas faire cette rencontre qui changerait sa vie. Sa nouvelle victime dans les bras comme toujours, il se fait pousser, sa nourriture s'envole , et là il croise le regard de la jeune femme. Elle qui ne l'attendait pas.
Une louve. Une modificatrice qui vient de s'imprégner de lui. Deux ennemis jurés. Horreur. Peur. Attirance. Dispute.
Amour ?
Tout les sépare , tout les mets en danger. Pourront ils y faire face ?
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Lobscure
Mar 18 Mai - 4:50
Willow
Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle manque une année entière d’étude pour travailler et aider son père à payer ses dettes. Ce qui la pousse à redoubler son année scolaire. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - À son grand dam, les tout derniers événements l'ont tenus éloignés des études une nouvelle fois : elle ne graduera pas cette année entourée de ses amis. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie.
- Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
Il s’était écoulé trois mois et deux semaines, entre le moment où Willow avait appris l'existence des vampires et des loups, ainsi que celui de sa première transformation. Elle n’avait pas été en mesure de la provoquer de nouveau depuis. Et malgré l'appui et la bienveillance de la meute pour l’aider dans ce processus éreintant et à mieux s’intégrer, elle avait encore du mal à y trouver sa place.
Willow Olsen avait 19 ans depuis peu et aurait dû aujourd'hui arborer un sourire de fierté en traversant l’allée à l’appel de son nom et recevoir son diplôme d’études secondaires. Mais non. Elle se trouvait à la place assise dans l'estrade, parmi les parents à regarder avec dépit la remise des diplômes de ses camarades dont elle manquait l’expérience. Et pour cause, elle avait été confrontée ces derniers mois à un renouement difficile avec des origines surnaturelles dont elle avait jusqu’alors ignoré l’existence, ainsi qu’un avenir tout tracé où elle devait se dédier à la chasse aux vampires. Disons que les derniers événements avaient rendus difficile pour elle un retour à la normale dans son école et à la première journée de son retour, elle avait préféré s’éclipser. Elle avait pour ainsi dire, de plein gré manqué ses examens finaux dont la passation se voulait déterminante pour le recrutement des universités. Willow était pourtant une étudiante remarquablement brillante et studieuse sous ses airs rebelles et elle avait toujours rêvée intégrer la prestigieuse fac de Cambridge pour partir le plus loin possible d’ici. Et malgré tout, elle avait volontairement décidé de laisser échapper cette opportunité. À quoi bon ? Elle appartenait à la meute désormais. À Alex, cela faisait son affaire qu’elle restait. Il n’avait jamais compris l’intérêt de se barrer de Forks, et encore moins pour fréquenter un établissement pour fiston friqué. Il n’avait jamais eu d’ambition plus glorieuse que de regarder le match de hockey le jeudi soir, assis sur son canapé. Willow sortait avec lui depuis le lycée. C’était une brute qui adorait refouler son égo mal placé sur plus faible que lui. Pas le genre très studieux. Au contraire, souvent à sécher les cours préférant fumer en douce sous la fenêtre du directeur. Un peu con sur les bords, mais son charme de footballeur de l’équipe du lycée compensait pour le coup. Les filles en étaient folles et pourtant, il avait décidé de jeter son dévolu sur Willow, la fille un peu discrète d’à côté et d’une prestance souvent énigmatique. Elle attirait sans le savoir sa petite cohorte de mâle attiré par tant de mystères qu’elle balayait d’un battement de cils aux plus avides. Alex en était fier. De l’effet qu’elle produisait sur les autres et de l’effet de sa bagnole aussi. Et le voilà qu’il se trouvait sur ce podium, à recevoir un diplôme qu’on lui tendait et pour lequel on le félicitait sans doute pour toutes ces dissertations n’ayant jamais vue le jour. S’il s’en sortait aussi bien, c’était assurément grâce à l’équipe de football. « Dolores Fisher ! » qu’on prononça le nom. Et voilà qu’était le tour de Dollie. Sa Dollie. À la voir rayonnante, le diplôme en main, le visage de Willow ne put s’empêcher de se teinter d’un doux sourire pour son amie. Dolores alias Dollie, une belle blonde aux yeux trop vert, était la reine du lycée. Elle signait ses derniers instants en tant que tel sur le podium et avait d’ailleurs eu beaucoup de mal à laisser sa vie de miss popularité derrière elle. Mais de nouveaux horizons s’ouvraient à Dollie et elle quitterait bientôt Forks pour la fac de médecine dans l'État de la Louisiane. Quoique que drastiquement opposée à elle en caractère et en apparence, c’était la seule fille avec laquelle Willow avait tout de suite cliqué le premier jour d’école à la grande surprise de tous. Le coup de foudre, en amitié. Elles avaient depuis vécue toutes les expériences les plus folles ensemble et survécu à l’enfer du lycée. Dollie était pour Willow, semblable à un point de lumière et de repère fixe. Et son départ imminent la chagrinait beaucoup, bien qu’elle se refusât à le lui démontrer. Car elle savait que Dollie serait tout à fait capable de sacrifier sa première année d’université pour rester ici et l’attendre. Et ça, Willow le refusait. Dollie, tout sourire, tendit un bras pour la saluer elle et ses parents, de là où elle se trouvait. Puis elle descendit du podium pour rejoindre la multitude d’élèves. On les félicita pour leur persévérance et leur accomplissement durant ces six dernières années d'acharnement, des cris de joie s'élevèrent de la foule des gradués et ce fut le lancer des chapeaux.
Avant la fin de la cérémonie, Willow avait quitté discrètement les lieux. Elle préférait rentrer chez elle et se retrouver seule. Dollie ne lui en voudrait pas, elle en était certaine. Elle comprendrait. Et de toute façon, demain soir, elles allaient fêter son grand départ loin de ce trou à rats qu’elles s’étaient promis de quitter un jour ensemble. « Et bien ma vieille,» se dit Willow pour elle-même « ce jour n’est pas près d’arriver. »
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Horizona
Jeu 20 Mai - 20:49
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) cosmiclight
1940 , Afrique du Nord
La chaleur devenait insoutenable. Entre les marches qui nous épuisaient et nos uniformes , sans oublier le poids de nos armes , j'avais l'impression d'être dans un état de fatigue constant. À me demander encore pourquoi j'avais dû aller combattre dans une guerre qui n'était pas la mienne , à défendre des conflits presque coloniaux que je ne comprenais pas. Néanmoins , comme dans la plupart des pays , les jeunes hommes étaient mobilisés. Quand bien même , j'aurais pu refuser , la mort de mon père il y a 2 ans forçait déjà mon grand frère à travailler. Nos revenus restent faibles. Je ne pouvais pas le laisser partir au front.
Alors , me voilà. Le front brûlant , la peur de mourir à chaque pas. Il y avait des objets que je gardais toujours sur moi , comme cette lettre de ma mère ou bien cette photo de Maria. Une petite photo en noire et blanc , déjà un peu écornée, de celle qui aurait dû être ma fiancée. Assis sur une petite pierre durant une de nos pauses , j'ai ressorti cette fameuse photo de la poche intérieure de mon uniforme. Un sourire s'était dessiné sur mon visage lorsque j'ai retourné la photo pour lire les quelques mots de Maria au dos : Sois prudent , mon amour. Je t'attendrais. Avec tout mon amour, Maria.
"Alors comme ça, tu as quelqu'un qui t'attend au bercail , gamin ?" , une grosse voix venait juste de ma droite. J'ai tourné le regard pour découvrir le lieutenant Stefan , un grand gaillard dans la trentaine qui s'était décidé à me prendre sous son aile. Il ne donnait jamais l'impression d'avoir chaud ou d'être fatigué , et il était souvent accompagné de 3 ou 4 autres militaires qui semblaient tout aussi endurant.
"Ouais. On s'était fiancé verbalement l'an dernier." , j'ai répondu en rangeant la photo cartonnée dans mon uniforme. "Et toi ? Tu as une femme qui t'attend à la maison ?"
"C'est mal me connaître , gamin." , il avait répondu les yeux dans la vague , en sortant son paquet de cigarette. "Ça fait bien longtemps que je n'ai plus d'attaches. T'en veux une ?" , et je l'ai pris sans oser préciser que je n'avais jamais fumé de ma vie. Forcément , est arrivé une petite quinte de toux qui a fait bien rire Stefan et son groupe.
1941 , Afrique du Nord
1 an de passé , 12 mois à échanger une poignée de lettre avec ses proches.
Un enfer sur Terre.
Voilà dans quelle situation, je me trouvais.
Un carnage , un massacre.
J'essayais vainement de me sortir de cette embuscade. Viser , tirer. Esquiver. Tirer à nouveau. Sans forcément viser. Courir pour sa vie , sans savoir où se trouve les alliés des ennemis.
Douleur brûlante à la jambe. J'ai hurlé.
"MATTHIAS !"
Je n'avais plus l'impression de bien entendre ce qui se passait autour de moi. Des flash lumineux , jaunes ou rouges. Le visage de Stefan devant mes yeux , une expression que je ne lui connaissais pas. Douleur indescriptible dans l'ensemble de mon corps, avant que je ne perde connaissance.
*****
"Tu m'as fais quoi ?" , j'ai soufflé difficilement , alors que je tentais de me contenir. J'avais l'impression de faire une connerie à chacun de mes gestes. Sans oublier cette soif. Cette horrible soif.
"Stefan t'a transformé." , a lancé un de ses acolytes. "Tu fais partie de notre clan , désormais."
Je l'ai regardé avec rage. Et , je me suis jeté sur lui.
Heureusement , qu'ils m'ont retenu.
*****
"Je veux retourner en Italie." , j'ai plus tard dit à Stefan , alors que nous étions seuls , et qu'il m'aidait à m'adapter à ma condition.
"Pourquoi ? Aux yeux de tous , notre régiment a été décimé. Tu es mort , Matthias."
"Je veux revoir Maria."
"Tu ne peux pas , Matt."
"C'est toi qui m'a imposé cette vie." , j'ai répliqué , piqué au vif. "Tu n'as pas à m'imposer la suite de mes décisions."
"Tu es trop jeune. Tu l'as tuerais , au mieux. Au pire , les Volturis nous trouveraient et nous accuseraient de trahison avec tes actes stupides."
"Je pourrais la transformer."
"Tu veux vraiment lui imposé cette vie ?"
Je pensais le haïr ce jour-là. Même si je savais qu'il avait raison. J'aimais Stefan , c'est un fait. Il est devenu , au fils des ans , mon ami le plus proche , mon pillier. Parfois , je me suis dit qu'il aurait pu devenir plus.
Mais , lors de nos débuts , je le détestais de m'avoir sauvé. Il avait volé ma vie , par affection pour moi , certes mais...
J'avais la sensation d'avoir tout perdu.
La photo de Maria , et la dernière lettre de ma mère ne me quittait plus.
1944 , Cimetière de Rome
Et , j'étais pourtant à cet endroit , ce jour-là.
Je regardais ma propre tombe.
Je crois qu'il n'y a pas sensation plus étrange que cela. Une longue veste à capuche , recouvrait mon visage , sait-on jamais , alors que je déchiffrais ces mots :
Matthias Delaglio 1920-1941 Fils , frère, et fiancé bien aimé. Disparu au front.
Fiancé...elle avait demandé à le mettre. Ça ne pouvait être qu'elle. Sa photo me brûlait. Mes joues aussi, alors que je n'étais plus censé pouvoir pleurer. Mais , tout mon corps me le réclamait. L'émotion était bien trop forte. Je me suis baissé , et ai touché la pierre tombale du bout des doigts :
"Adieu cher Matthias que j'étais. Peut être qu'un jour , je trouverais la paix."
Je me suis relevé doucement , avant de me figer en entendant des pas derrière moi. Certes , encore lointain , mais l'odeur m'était tristement familière. Je ne bougeais plus , chacun de mes muscles tendus à l'extrême.
"Bonjour. Vous connaissiez Matthias , Monsieur ?"
Cette voix... Cette douceur... Ma gorge s'est noué si fortement que ma voix s'en est trouvé quelque peu changé , à mon avantage. Il ne fallait pas qu'elle me reconnaisse. Mon visage restait couvert.
"Je l'ai connu , oui." , j'ai repondu vaguement , les yeux fixés sur la tombe. "Nos chemins se sont croisés à l'armée. Et vous ?" , mon regard l'observe en biais alors qu'elle se baisse pour déposer des fleurs , avec la délicatesse et la douceur qui lui est propre.
"Il était mon fiancé." , la jeune femme a soufflé, sa voix tremblant légèrement. "J'étais persuadé qu'il reviendrait."
Le silence s'installe. Moi aussi , j'étais persuadé de revenir. Comment en douter ?
"Il vous manque encore ?" , j'ose finalement demander.
"Toujours....toujours." , la brise soufflait doucement , comme pour ponctuer ses mots.
Puis , Maria s'est éloignée. Je me suis retourné pour la suivre du regard , le cœur brisé. Un flot d'émotions me submergait , comme une vague , comme si on m'écrasait la poitrine et cet organe qui ne battait plus.
"Tu me manques aussi. Je t'aime. Toujours..." , j'ai lâché de ma voix claire.
Elle s'est retournée brusquement, le temps de croiser mon regard.
Mais , je disparaissais déjà.
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Ven 21 Mai - 18:29
Willow
Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elliot, 14 ans, est un adolescent jovial et un peu timide. - Il est le fils de Leah, l’alpha de la meute. - Il a développé au cours des derniers mois un attachement pour Willow, pour laquelle il espère secrètement s’imprégner lorsqu’il aura subi sa première transformation.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
2021, Forks, US, Lendemain de graduation
Willow avait passé l’avant-midi de cette première journée d’été sur la réserve en compagnie d’Elliot. Elle l’aimait bien. Elle voyait en lui un petit bonhomme qui voulait se faire passer pour un homme et elle s’amusait à l’infantiliser pour l’agacer. Ça l’amusait, mais lui visiblement, ça l’énervait royalement. Ils s’étaient rendus sur le bord des falaises de la Push. Assise avec assurance au bord du précipice et les pieds nus pendus dans le vide, Willow ferma les yeux un instant et pencha la tête en arrière pour recevoir sur son visage les rayons du soleil qui ne tarderait pas à atteindre son zénith. Un moment de plénitude, rare, au cours des derniers jours tumultueux qui s’étaient présentés à elle. Elliot, qui l’observait du coin de l’œil avec une attention particulière, vint l’arracher à ce moment de sérénité. - Alors… Comment tu appréhendes la prochaine chasse ? Ça va aller tu crois ? Willow resta comme elle était. Elle lâcha un long soupir. Ce n’était pas vraiment ce à quoi elle voulait penser, là, maintenant. - Ça ne pourra pas être pire que la première. » Répondit-elle avec sarcasme. - Tu sais… Si ça peut aider pour la prochaine fois… Les vampires ne sont plus vraiment humains. Enfin, ils ne le sont pas. Ils ne sont pas comme nous, tu vois ce que je veux dire ? Ils n’ont pas d’empathie. Ils tuent et c’est tout. C’est leur nature et c’est comme ça. On leur rend un service, tu sais. - Mais ils l’ont été. Humains. » Elle se redressa sur ses coudes pour le regarder dans les yeux. « …C’est un argument merdique que tu me lances là. Et puis, tu oublies les Cullen. Ils ne m’ont pas semblé antipathique à moi. Elliot haussa les épaules, il ne voulait pas aller plus loin et risquer de la contrarier. Elle connaissait encore tout juste les vampires et les loups. Il trouva normal plutôt que de les concevoir encore comme une menace, qu'elle les voyait comme un objet de fascination. À la première chasse, alors que Leah avait expressément acculée un nouveau-né dans les bois pour l’occasion, Willow l’avait délibérément laissé filer entre les arbres. Leah avait été furieuse et Willow était butée. Durant la chasse, elle s’était contentée tout simplement de repousser les vampires en dehors du territoire, mais ne daignait pas de les tuer. À ses yeux, ils ne méritaient pas d’être chassé pour être tués. Leah lui avait alors souhaité qu’un de ses proches se fasse bouffer. Le ton était vite monté entre les deux femmes. Bref, il préféra changer de sujet. - Sinon… Seth s’est finalement imprégné d’une fille! - Il s’est imprégné tu dis ? - Bah oui, tu sais, l’imprégnation quoi. - L’imprégnation ? Qu’est-ce s’est censé vouloir dire ça ? » s’enquit-elle en fronçant les sourcils. - C’est un phénomène rependu chez les modificateurs Quileutes. Leah ne t’en a jamais parlé ? Elle répondit par la négative, en secouant la tête. Elliot toussota faussement pour dissimuler sa gêne. - Et bien… c’est un lien qui unit, hum… deux âmes sœurs. C’est un lien intime et profond, apparemment il suffit d’un simple regard, et… Willow lui coupa la parole. Elle venait au même moment de recevoir une notification sur son cellulaire de la part de Dollie. - Ok je vois… Un coup de foudre quoi, ce genre de connerie. » Avait-elle dit en regardant l’écran de son cellulaire qui affichait : « Ce soir, 21h, Port Angeles ?»
Elliot parût déçu. - Si tu le dis. Willow remarqua l’air un peu dépité d’Elliot, qui fixait l’océan devant eux. Elle rangea son téléphone dans la poche de son short et se leva. Elle lui tendit devant lui sa main qu’elle secoua avec insistance et qu’il prit quelque peu perplexe. Willow le tira avec force vers elle pour l’aider à se relever, puis elle se mît nonchalamment à se dévêtir. Elle retira d’abord son haut qu’elle jeta non loin dans les broussailles, puis elle balaya du revers de son pied son short en jean. Elle ne garda sur elle que ses sous-vêtements. Voyant que Elliot était resté figé devant elle et ne l’avait pas joint dans son geste, elle le dévisagea. - T’attends quoi ? » Un petit sourire mutin s’afficha sur le coin de ses lèvres. Répondant comme à un ordre, le gamin sortit de sa stupeur et se déshabilla à son tour avec une rapidité éclair sans trop comprendre pourquoi. Elle lui prit ensuite la main, et le garçon ne put s’empêcher de virer au rouge. Willow lui répondit d’un sourire malicieux. - T’es prêts ? On saute. - D’acco… Attends! Quoi ? On saute ?! Elliot n’eut pas le temps de comprendre la situation qu’elle l’entraîna dans sa chute. Il n’eut pas d’autre choix que de sauter à sa suite. Ils sautèrent de la falaise d’une quelques bonnes quinzaines de mètres. Quand ils remontèrent à la surface, ils riaient à en perdre haleine.
***
En fin d’après-midi, Alex avait accepté de reconduire Willow à Port Angeles dans sa mustang rétro. Elle eut la mauvaise surprise de voir sa fidèle bande de dégénérée qui occupait déjà les sièges arrière quand ils débarquèrent chez elle. Super.
À leurs arrivées à Port Angeles qui se trouvait à une heure de lieu de Forks, la pénombre s’était déjà installée. Alex s’était parqué non loin de son point de rendez-vous avec Dollie. Willow était appuyée contre la voiture de son copain qui avait passé un bras autour de ses épaules et discutait du dernier match de l’équipe avec ses trois amis sportifs. À ce moment-là, un vélo percuta la précieuse mustang 1964 d’Alex. Le type en tomba lourdement au sol en rigolant. Un garçon, pas plus vieux qu’ils ne l’étaient, stone très certainement à en juger par la réaction de sa chute. Il se releva avec maladresse en titubant. - Maannn… » disait-il en s’adressant à Alex. « Je suis désolé pour ta caisse. Alex l’attrapa de ses deux mains par le col de son t-shirt et le secoua avec colère. - T’es désolé ?! Ta vue ce que tu lui as fait ! Et ça te fais rire ?! Le regard du type et de Willow regardèrent à l’endroit du crime. Il avait en effet laissé sur le premier amour d’Alex une marque, quoique insignifiante, sur le capot de la voiture. La suite, le coup parti tout seul. Le poing droit d’Alex atterri sur le pif du gars qui s’effondra au sol, K.O. Willow se redressa d’un coup, surprise de cette réaction des plus poussées. Ce n’était pas la première fois qu’elle assistait avec la bande à ce genre de scène. D’habitude elle restait en retrait, les autres types savaient se défendre, mais celui-là n’était clairement pas en état de le faire. - Mais qu’est-ce que tu fais ?! » Elle s’était avancée vers Alex dont elle tira l’épaule vers elle pour le forcer à se retourner. « Ta pété les plombs! Elle n’a rien ta bagnole, laisse-le. - On va s’amuser t’inquiète, rien de bien méchant. Tu vas aimer ça tu vas voir… Deux de ses amis interprétèrent cela pour le signal que la fête pouvait commencer, et s’avancèrent à leur tour pour asséner de violents coups de pieds dans l’estomac du gars qui gémissait au sol. Ça allait trop loin, Willow voulue intervenir, mais le plus costaud d’entre eux l’attrapa par derrière. - Qu’est-ce que tu fous toi ?! » Beugla-t-elle. « Lâche-moi! » Elle se débattit furieusement de l’emprise du colosse qui lui se délectait de la scène en riant, mais rien n’y fait. Pas le choix. Elle lui asséna un violent coup de tête par en arrière qui vint frapper le menton du garçon et qui recula aussitôt de douleur. La bande cessèrent de s’acharner sur le môme à terre et regardèrent Willow avec surprise. Alex lâcha un rire puéril tout en applaudissant de ses deux mains. - Eh bien, et bien! Willow la Terreur! Je ne t’avais pas vue comme ça depuis la 3ième. Elle passa devant lui en l’ignorant. Elle fulminait de rage. Willow se plaça à la hauteur du type qui se tortillait de douleur au sol. - Ça va aller ? Tu peux marcher ? Il lui fit signe que oui. Elle l’aida à se relever et s’apercevant qu’il manquait d’équilibre, elle plaça un des bras du jeune homme sur ses épaules pour qu’il ait meilleur appui. Elle alla le faire asseoir sur le trottoir non loin d’eux. Alex râla. - Willow... Qu’est-ce tu fous là ? Viens, on s’en branle de ce type… Sans se retourner, elle lui répondit de son doigt le plus long. Un des sportifs, celui dont elle avait défoncé la mâchoire et fendu la lèvre au passage voulu s’occuper de son cas, le regard mauvais. D’un geste autoritaire, Alex l’en empêcha. - Allez, on se casse. Elle se débrouillera pour rentrer. Il démarra sa voiture, et la bande partie sans elle. À cet instant, le type en face d’elle vomit à ses pieds. Willow leva les yeux au ciel. - Putain, c’est ma soirée... Une notification entra sur son téléphone qu’elle sortit de la poche arrière de son jean. Elle s’aperçut alors qu’elle avait manqué plusieurs textos de Dollie avec toutes ces conneries. Mais lorsqu’elle prit connaissance de leurs contenus, elle fût prise d’effroi.
« Je sui jhg » 21 : 35
« Le mec me suit, je vais tenter de le semer il n’est clairement pas net. T’es où ??? » 21 : 30
« Y a un type louche qui me mate depuis tout à l’heure comme si j’étais son déjeuner. Je bouge. On se rejoint plutôt au Black Mountain ? » 21 : 20
« Je suis aux quais. T’es où ? » 21 : 15
Le dernier texto de sa part n’avait pas été fini. Willow fût prise d’un frisson. Elle tenta de l’appeler, mais la sonnerie sonna dans le vide pendant plusieurs secondes sans que personne ne décroche. Elle réessaya, toujours rien. Elle tomba sur la boîte vocale de Dollie. Willow avait un mauvais pressentiment. Quelque chose était arrivée, autrement elle ne l’aurait pas laissé sans réponse avec ce qu’elle venait de lire.
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Lun 31 Mai - 21:47
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) cosmiclight
Après 1947...
Le temps passe. Les années défilent. Et , je change. Profondément. Le Matthias que j'étais laisse peu à peu place au Matt vampire , qui se laisse dicter par ses instincts. Repregner la soif est un combat permanent. Certes , je ne m'empêche pas de boire en permanence, mais Stefan me fait souvent savoir qu'il serait temps que je sois à nouveau capable de vivre en compagnie des humains.
Parce que c'est ce que son clan fait , ils s'intègrent et vivent un peu partout , choisissant soigneusement leurs victimes et...bref , ils essaient de faire leur vie. Car , la vie de vampire c'est...merdique en fait. T'es livré à tes pulsions. Tu vois les autres mourir autour de toi...
Sérieusement , je commence à haïr ma condition , mais aussi les diverses personnes que j'ai le malheur de croiser. Ya que Stefan que je supporte. Le seul qui m'approche , qui tente de m'aider à vaincre tout ça, à me reprendre en main , à profiter des bons aspects de notre condition...
Des bons aspects ouais... Je suis juste un putain de cœur brisé.
1953 , Canada
Il y avait un monde fou. Des milliers d'odeurs , de senteurs , de tentations...Chaque muscles de mon corps étaient tendus à l'extrême , pour m'éviter de me laisser aller.
"Allez Matt...ta pas de raison de pas y arriver. Puis , c'est juste un test. Si c'est encore trop dur pour toi , on attendra quelques années de plus."
Il était comme ça, Stefan. Diablement compréhensif. Bordel, qu'est ce qu'il me manque.
J'ai tourné la tête vers lui , et il m'a a adressé un grand sourire , avant de faire un signe pour que j'avance. Si j'avais été encore humain , j'aurais pris une grande inspiration avant de me lancer. Me lancer pour chercher le plan de l'Université dans laquelle je suis officiellement inscrit comme étudiant canadien...
C'est la première fois où j'ai pu me maîtriser. Ou l'on a pu vivre parmis les humains , jamais trop longtemps car les meurtres pouvaient alerter. Mais , un certain temps , tout de même... J'en ai vu des pays , des cultures...et à chaque fois , je me suis renfermé un peu plus.
1975 , France
Nous sommes suivis. Depuis plusieurs semaines. Stefan et les autres ne sont pas sereins. Moi , je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Je reste plutôt fixé sur cette affiche de commémoration de la guerre. 30 ans qu'elle est finie déjà...35 que je suis mort...
Et , j'ai toujours l'impression d'être ce gamin de 20 ans...enfermé dans une âme obscure et brisée.
"Ce sont des vampires. Pas des loups." , je relève la tête à cette remarque de mon créateur qui croise d'ailleurs mon regard. Je ne l'ai jamais vu aussi inquiet. "Dégageons d'ici."
Pas besoin de se le faire dire , deux fois. Pourtant , ça nous empêche pas d'être attaqué. Par le Clan d'Amber , une vampire aux cheveux roux. On s'en sort. Cette fois.
1998 , Rome
Stefan n'était pas très serein de me laisser seul , loin du clan. Alors , on a tous débarqué à Rome , assez discrètement. On a vécu longtemps au Japon , avant que Amber ne retrouve notre trace. Elle a une dent contre Stefan , pour une raison qu'il a refusé de me confier. Bref , ça fait déjà trop de temps qu'on les fuit.
Je me suis habitué à ce que je suis devenu , finalement. Un certain enfoiré pour la plupart des humains que j'ai côtoyé ces dernières années. On ne peut pas dire que je fais dans la dentelle. Le gentil petit Matt est mort depuis longtemps.
Pourtant , j'ai eu l'impression de me retrouver tandis je foulais les rues de Rome. La ville a tellement changé. Je ne reconnaissais presque rien. Mon ancienne maison avait disparue , remplacé par un immeuble immense , aux fenêtres minuscules. Mais , ce n'était pas dans mon ancienne rue que je me rendais.
Je me faisais le plus discret possible , ce qui n'est pas si compliqué avec ma condition et l'obscurité du soir , et je suis finalement parvenu à trouver la chambre de l'hôpital que je cherchais. J'ai poussé la porte doucement , pour découvrir une femme , pas si vieille que cela , mais branché à des tas de câbles , à des machines. La lumière de la chambre était toujours allumée , et la femme avait les yeux plongés dans un livre , la respiration bien trop sifflante à mes oreilles.
"J'espère que la nourriture sera meilleure qu'hier..." , qu'elle a plaisanté doucement en relevant les yeux , alors que je fermais doucement la porte derrière nous.
Elle a eu un mouvement brusque. Un bref instant de panique. Puis...une lueur s'était allumée dans son regard , ce regard qui malgré les ans et la maladie , n'avait pas tant changé que ça...
"Mat...Matthias ?" , juste un souffle , alors que ses yeux ne me lâchaient plus. J'ai souris , en m'approchant pour m'assoir sur la chaise à côté de son lit. "Je ne sais pas ce qu'ils ont fouttu dans mes médicaments, mais l'hallucination est plutôt perturbante..."
"C'est vraiment moi , Maria." , je la coupe. "Je sais que ça va te paraître étrange , et peut être vaut-il mieux que tu ne me crois pas mais...j'avais besoin de te voir. Encore une fois."
"Une dernière , tu veux dire ?" , elle aussi sourit. "J'ai toujours su que tu n'étais pas mort dans cette stupide bataille mais...c'était il y a presque 60 ans...et tu as exactement la même apparence...que ce jour au cimetière. J'ai attendu ton retour , bien longtemps..." , ainsi elle m'avait bel et bien reconnu ce jour-là.
"Ce serait trop long à expliquer...Je ne peux pas. Je ne pouvais pas revenir , malgré mon amour intact." , je souffle en serrant doucement sa main , alors qu'elle tousse.
"Oh...tu n'es sans sans doute que la conséquence des délires d'une pauvre femme malade. Mais , je m'en fiche. Ça me va. Je n'en demande pas plus. Te revoir...c'est déjà inestimable."
Et , je suis resté là , à lui tenir la main , à plaisanter , comme si nous avions toujours 20 ans , que je n'étais jamais parti , jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
Elle s'est éteinte quelques jours plus tard , et quand je l'ai appris , quand je l'ai ressenti , j'ai compris qu'être vampire ne m'empêcherait pas de ressentir un intense chagrin à chaque perte.
2008 , Los Angeles
Je me savais rapide. Mais , peut être ne le serais-je pas assez. Une nouvelle bataille. Les coups pleuvaient. Le surnombre. La peur. Les visons de 40.
Les bûchers. Les hurlements.
"STEFAN !!"
Mon cœur acheva de se briser , cette nuit là. Massacrés. Mon Clan, mon créateur, mes amis...Massacrés. Seul , j'étais désormais seul. Et , je courais. La haine avait remplacé toute traces de sentiments en moi.
Inutile d'en décrire davantage.
Un jour peut être, je serai capable d'expliquer ce qui s'est passé entre le Clan d'Amber et le mien.
2012 , Rio , Brésil
"Qu'est ce que vous me voulez ?"
Je n'avais aucune envie d'être poli. J'étais tendu , perché sur un toit , le regard fixé sur le couple de vampire qui m'observait. Je n'aimais pas qu'on me suive. Je n'aimais pas qu'on me parle. Et , j'étais putain d'affamé , alors ce n'était clairement pas le moment.
"Tu es bien Matthias ?" , insista la brune. "On cherche le Clan de Stefan."
"Ça fait longtemps qu'il est mort. Stefan comme le Clan. Vous êtes qui , bordel ?" , je crache de plus en plus angoissé , à l'idée de m'être fait piéger bêtement , et de crever à mon tour.
"Je suis désolée de l'apprendre . Je m'appelle Alice. Et mon compagnon , Jasper. Nous faisons partie des Cullen." , à la mention de ces noms , je me détends immédiatement. Stefan m'avait parlé d'eux. En bien.
"Vous êtes les végétariens ?" , je descends de mon perchoir , bien que je reste sur mes gardes. "Vous me voulez quoi ?" , et c'est la qu'ils ont commencé à me parler des Volturis , que je cherchais à éviter depuis que j'avais appris leur existence. Les Cullen étaient menacés à cause d'une histoire d'enfants hybrides.
"Sans vouloir vous vexer , j'en ai pas grand chose à foutre de votre sort. Mon Clan a bien été détruit. J'irai pas risquer ma vie pour un que je connais à peine. Puis...une folle me poursuit depuis des année. Je vous mettrais davantage danger."
"Je comprends...merci pour..." , la vampire , compréhensive , s'était brusquement arrêtée de parler , les yeux dans la vague. Agacé , j'ai interrogé du regard son compagnon qui m'a fait signe d'attendre. "On...on dirait bien qu'on se reverra Matthias...à Forks."
"Je compte pas y aller , je t'ai dis."
Elle m'avait simplement répondu d'un sourire.
2021 , Environs de Forks
Si mes pas ont finit par me mener ici , je n'ai absolument aucune intention de rester. Je passe quelques jours , tout au plus. J'ai envisagé de rester plus longtemps , pour me fondre dans la masse , demander des conseils aux Cullen...Amber m'ayant presque rattrapée il y a un an. Mais , l'idée de demander la charité à des inconnus... Même pas en rêve.
Cela dit , je vole une veste en cuir , et jean presque neuf à un type du coin. Je le vide aussi. De son liquide vital , pour être plus précis.
Ça fait des semaines que je cours sans arrêt, alors je suis plutôt assoiffé. Genre vraiment. J'ai suivi les odeurs et mon instinct. Je ne sais même pas exactement où est ce que je me trouve , mais ce que je sais , c'est qu'il y a une putain d'odeur alléchante par là. Une jeune femme , qui semble m'avoir repéré. Je devrais être plus discret. Mais non. Je m'amuse un peu , en fait. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve dos au mur.
"Franchement , c'était pas malin d'aller ici." , je remarque , les mains dans les poches , un sourire en coin. Elle ne répond pas , tétanisée. En une fraction de secondes , je suis devant elle. "Finissons-en..." , je souffle dans son cou , me préparant à planter mes crocs dans son cou.
Qui sait. Peut être que je parviendrait à me retenir de la tuer ?
Je sens brusquement une lourde forme me frapper , et je me retrouve projeté un peu plus loin de ma victime , qui en profite pour s'échapper . Je me relève rapidement , mon regard de braises en furie pour croiser celui du sauveur , mes crocs encore dehors. Puis , je sens l'odeur , l'immonde odeur de merde. Un putain de loup.
"T'étais obligé de t'en mêler sac à puce ? Vous pouvez pas vous en empêcher hein ? M'approche pas , sale cabot ! Surtout , me touche pas , ou je te promets que tu vas le regretter. Et , arrête de me regarder comme ça !"
J'ai changé de pseudo anciennement Elsy.
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Lobscure
Mar 1 Juin - 23:40
Willow
Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle manque une année entière d’étude pour travailler et aider son père à payer ses dettes. Ce qui la pousse à redoubler son année scolaire. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - À son grand dam, les tout derniers événements l'ont tenus éloignés des études une nouvelle fois : elle ne graduera pas cette année entourée de ses amis. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
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J’inspire profondément. Ok pas de panique. Pas de panique. Il n’y a pas moyen de prendre le risque de muter ici, c’est une rue assez passante et puis, il y a toujours assis devant moi le mec qui après-coup je réalise, doit être un clodo. Il me dévisage d’un air abruti, probablement défoncé par la quantité de beuh qu’il a dû fumer où je ne sais pas quel autre narcotique. Le clodo… mais oui! Je me dirige dans la rue pour y retrouver le vélo qui avait été laissé là en plan. Je le ramasse pour m’assurer de son état. Surprenament, comparé à la petite égratignure de la mustang à Alex, celui-ci n’a rien. Je tourne un regard vers le gars toujours assis sur le trottoir qui doit se mettre à voir des choses parce qu’il me pointe un point invisible devant lui et lâche de petits rires idiots. J’enfourche le vélo et adresse un petit sourire gêné à son propriétaire. Je me doute que ce doit être sa seule possession… Il va vraiment penser qu’on est des connards. - Désolé! Y a urgence. » Je lui dis en m’élançant, pour déculpabiliser de mon geste. Du coin de l’œil je l’aperçois se lever et gesticuler dans tous les sens à en perdre l’équilibre. Il hurle, il m’insulte. Ouai. Faut croire que la copine ne vaut pas mieux que son copain. Comme quoi dans la vie, faut se fier à personne. Mais les remords étant le dernier de mes soucis, je fonce dans les rues, pédalant aussi vite que mes jambes me le permettent.
Je roule à une de ses vitesses, c’est hallucinant. Ce doit être en partie dû à l’amélioration de certaines de mes capacités physiques depuis ma première mutation. Plus d’agilité et plus de rapidité, mais jamais à l’égal de nos opposants les sang-froid tant que l’on demeure sous forme humaine. Je perçois soudain une odeur assez forte pour qu’elle attire mon attention. Et à force de me concentrer sur celle-ci, je constate avec effroi que c’est celle d’un vampire, exactement là où je me dirige. J’accélère, j’ai peur car je redoute le pire et qu’aussi, je n’ai encore jamais eu à me battre avec un vampire. Et pire, je suis sans meute. Et sans la meute, comme Leah adore me le rappeler sans cesse avec son air de gourou, nous ne sommes rien. Je débouche dans une ruelle, toujours sur la trace de l’odeur qui devient de plus en plus forte. Le sang monte dans ma tête et mon cœur bat à toute allure. Où est-il ? La crainte de découvrir un vampire se nourrir de mon amie fait monter en moi une angoisse terrible. Et c’est là que je vois au loin la tête blonde de Dollie avec un type dont je sais tout de suite la nature par l’odeur qu’il dégage, la tête enfouie dans son cou. Je m’aperçois qu’heureusement il vient seulement de sortir les crocs, mais je sais aussi qu’il n’est question que de quelques secondes, qu’il suffit que d’une morsure pour changer le cour des choses. Alors je saute de mon vélo en pleine course et lorsque je retombe au sol, c’est à quatre pattes que j'atterris. Jusqu’ici, j’ai épargné les vampires par pitié de leur condition, mais la rage qui m’habite à voir celui-ci prendre Dollie pour son repas… je suis déterminée à lui faire la peau s’il le faut. C’est Leah qui va être contente. Je m’élance et le bouscule d’une force violente qui le projette à quelques mètres plus loin. Je me retourne vers Dollie pour constater qu’elle est sauve et pas de trace de morsure sur son cou. Celle-ci me regarde, les yeux grands écarquillés. Ah oui, pour le coup c’est bête, mais elle ne va rien comprendre. Je tente quand même de la truffe de lui faire signe de dégager de là, mais je la sens se figer sur place. Ça doit être la taille je me dis, parce qu’autrement tout le monde adore les canins. Je grogne et montre même les crocs pour la sortir de sa torpeur et elle y répond assez rapidement. Je la vois prendre ses jambes à son cou. Rassurée, je me retourne vers le vampire pour m’assurer que celui-ci ne tenterait pas d’aller à sa poursuite et c’est là que je vois ses yeux qui me clouent sur place. Son regard de ce rouge à glacer le sang, lance des flammes. Il m’insulte, mais je ne l’écoute pas. Je sens monter en moi une attraction incontrôlable, une familiarité pour cette apparence que je découvre pourtant que pour la première fois. Leah m’avait mise en garde. Sur les vampires, mais aussi sur certains d’entre eux qui pouvaient être munis de quelques capacités et dons qui les démarquent des autres. J’avais entendu parler de l’un d’entre eux, un Cullen qui pouvait lire dans les pensées des gens. Peut-être que celui-là avait la faculté de désorienté les sens ou d’émaner une sorte d’aura pour attirer plus facilement ses victimes ? Pourtant, j’ai de la difficulté à le croire. J’ai vraiment l’impression que ce que je ressens à l’instant est réel, quoique je me refuse de mettre les mots dessus. C’est absurde. Ça ne se peut pas. Je gronde sévèrement, la gueule entrouverte pour laisser entrevoir mes canines et je m’avance tout doucement vers lui en me faisant la plus menaçante possible pour finalement me poster, tout muscles tendus, à deux centimètres de son visage. En réalité, j’avance à contre-courant. Une petite voix en moi m’intime de ne pas le faire, me supplie même de ne rien faire. Me chuchote que si je lui porte le coup fatal, je commettrais là une erreur irrémédiable. Une erreur qui causerait ma propre perte. Et à cet instant, alors que mon souffle chaud soulève quelques mèches de cheveux du vampire dont j’imprègne en ma mémoire tous les traits de son visage jusqu’au moindre détails, je comprends que ce n’est pas un quelconque don de celui-ci qui fait effet sur moi, mais mon instinct au plus profond de ma personne qui se manifeste. Mes oreilles s’abaissent alors, mes muscles se détendent, hésitante et honteuse, je me détourne du vampire dont le visage animé par la haine me perturbe à un plus haut point et m’élance dans la direction qu’avait prise Dollie. C’est un bordel dans ma tête. Le visage du vampire s’y trouve comme d’une trace laissée au fer rouge. Je secoue la tête pour chasser cette vision, mais elle est persistante. Puis au tournant de la ruelle, je reprends forme humaine. Pas trop le choix. Je préfère être perçu nue comme un ver que comme une bête poilue et menaçante. Heureusement, il commence à se faire tard et déjà les rues sont désertées. Ô joie de la transformation que d’à chaque fois dire adieu à ce joli haut dénicher la veille. La mode, on peut oublier dorénavant. Tout comme l’université et les quelques rêves que je portais. Je me maudis intérieurement, moi et mes origines. J’aperçois non loin un dépanneur et je m’y dirige le pas pressé en me cachant de mes mains du mieux que je peux. Quand j’entre, il n’y a personne. Sauf exception, le caissier qui me regarde béat. Je le toise de mon regard le plus noir. - Tu veux ma photo ?! Puis je me faufile entre les rayons jusqu’à trouver devant moi une petite sélection de tenues d’été pour dépanner les voyageurs. Je m’empare au hasard d’une chemise hawaïenne aux couleurs criardes, d’une paire de sandales et d’un bas de maillot pour homme dont je me revête sans gêne sur place. À force d’être à poil devant la meute, on finit par être habitué et puis à s’en foutre carrément. Par souci d’apparence tout même, je me regarde dans le reflet de la vitre d’un des frigos. Putain. Faire plus débile, j’aurais pas pu. Je flotte carrément dans cette tenue. Je perçois aussi en coin le reflet du caissier qui me mate. Puis sans attendre un mot de sa part, je me barre en courant car bien sûr, avec toute cette agitation j’ai aussi perdu mon portefeuille. Et mon cellulaire. Génial. Le caissier à son tour me hurle dessus toutes sortes d’insultes. C’est vraiment ma soirée faut croire. Je cours à la hâte en direction du Black Mountain dans l’espoir que Dollie s’y soit rendue. Je soupire de soulagement lorsque je l’aperçois devant l’entrée. Je la rejoins et lui fais signe de la main. Elle semble complètement perturbée la pauvre. - Willow! Tu vas pas me cr… » Elle me regarde de la tête aux pieds. « C’est quoi cette tenue…? » Elle me dit en grimaçant. Vraiment Dollie ? Tu viens de faire ta première rencontre avec un vampire puis un loup géant, et la première chose que tu me sors c’est une critique sur ce que je porte ? J’essaie alors d’articuler tant bien que mal ma meilleure excuse tout en tentant de reprendre mon souffle. - On a décidé de se baigner à cette chouette plage pas loin, tu sais… Cet idiot d’Alex m’a poussé dans l’eau toute habillé et mes vêtements étaient trempé alors… » Je m’impatiente sentant que mon histoire n’ira pas bien loin. « Bref! On s’en fout! Dollie, tu vas bien ? J’ai vu tes textos… Elle semble finalement se rappeler les derniers évènements car je vois soudain son regard se voiler. Puis elle plonge ses yeux dans les miens avec une de ces intensités. Je retiens mon souffle. - Tu ne me croiras jamais. Je déglutis. Est-ce qu’elle se doute que le loup c’était moi ? Impossible. Du moins je l’espère. Je ne dis rien, dans l’attente de ce qu’elle va me dire. - Je crois qu’on subit une attaque, une invasion! Je me suis fait attaquer par un gars qui se déplaçait à une vitesse surhumaine et puis au moment où il s’est penché vers moi je le vois se faire projeter en l’air par un loup géant! Ce truc était plus gros qu’une voiture et… et… Je l’arrête net. - Tu déconnes Dollie. T'es sûre que ça va ? Pour son propre bien, vaut mieux que je parvienne à lui faire dénier ce qui est arrivé. Elle me regarde interloqué. - Viens, faut pas rester là. » Je lui dis. Elle acquiesce et j’entre dans le bar la première, Dollie à ma suite. L’ambiance est électrique et tamisée, des gens de tous âges s’y trouvent, mais on est les seules jeunes Dollie et moi. On se fait d’ailleurs reluquer et dévisager à plusieurs reprises. Reluquer pour Dollie surement, dévisagé pour moi assurément. Je me dirige dans le fond de la salle, pour me placer à une table un peu à l’écart et j’y prend place avec Dollie. Un quinquagénaire nous aborde aussitôt beaucoup trop confiant. Il s’appuie sur la table autour de laquelle on avait pris place et nous regarde, le sourire gras. Je le renvoie aussitôt d’un regard noir d’où il vient. - Dégage! Il ne se fait pas prier et s’éloigne en lâchant un râle. Je m’étale sur ma chaise, épuisée, ferme les yeux un instant pour prendre le temps de reprendre mes esprits. Le visage du vampire me revient alors en mémoire, je le chasse d’un coup de tête et en me redressant droite comme un piquet sur ma chaise. C’est pas possible. Reprends-toi Willow. Reprends-toi. Dollie remarque que je suis tendu, elle me regarde drôlement et me lance : - Faut croire que je suis pas la seule givrée dans la place apparemment… J’étouffe un rire. Elle n’a pas l’air plus chamboulée que ça. Tant mieux. Je reconnais là mon amie. On se change les idées, parlons de tout et de rien, mais pas des vampires, pas de ce vampire-là, et certainement pas des loups.
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Horizona
Ven 25 Juin - 20:57
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) cosmiclight
Ma bouffe vient de me filer entre les doigts. Son odeur s'éloigne irrémédiablement à cause de ce loup puant qui m'empêche de me lancer à la poursuite de humaine. Bordel. J'ai l'impression que je vais exploser de rage , alors que je hurle des insultes à mon ennemi par nature. Je n'ose pas l'attaquer. Non que j'ai peur , j'ai connu pire qu'un chiot , mais je veux voir ses actions , ses réactions , ses motivations. Certains n'osent pas nous attaquer de plein fouet , et si je peux m'éviter de m'épuiser dans une bataille...même si je sais que les modificateurs de Forks sont particulièrement agressifs envers les vampires , excepté le Clan des Cullen dont je n'ai rencontré que deux membres , il y a presque 10 ans. Il a un regard bizarre , alors qu'il , ou elle , s'avance lentement vers moi. Malgré moi , son odeur s'imprègne dans mon esprit. Je ne recule pas. Je soutiens so' regard , ces yeux qui ont une lueur si...Je n'ai pas l'impression qu'il me regarde comme un ennemi. C'est plus que perturbant , alors que je me mets sur mes appuis. Prêts à riposter s'il le faut. J'ai déjà tué un loup , une fois , au Canada. Les modificateurs ne sont pas aussi forts que leurs légendes veut le faire croire. Les enfants de la lune , par exemple , sont bien plus puissants.
Le loup s'en va...sans explications. Comme ça. Et , je reste plantés là comme un piquet. Je crois que si j'avais été encore un humain , mon cœur batterait à tout rompre. Ok , peut être que j'ai quand même eu un brin de peur. Juste un peu. Pas tellement.
Le truc le plus étrange , c'est mon envie de retrouver cette créature de malheur. Je devrais me casser de Forks , le plus vite possible. Au lieu de ça, une fois le choc passé, je me dirige vers le centre ville. Il fait nuit noire , mais ça ne me retient pas. Je dois faire quelque chose. Retrouver ce loup ? Ou bouffer aussi accesoirement , sinon je ne tiendrais pas en compagnie d'humains. Je trouve rapidement une nouvelle victime, mais que je ne vide pas totalement. Si quelqu'un passe par là dans l'heure , peut être survivra-t-il.
Je vole de nouveaux vêtements , les miens étant tâchés de sang , que je brûle pour éviter toutes preuves , quand bien même je n'ai plus d'empreintes. J'ai pourtant une fausse carte d'identité , au nom de Matthias Callum , le premier nom que j'avais trouvé sur Internet en cherchant un patronyme américain. Bref.
"Eh , t'es perdu mec ?" , je tourne la tête pour croiser le regard d'un type , visiblement emmêché dans la vingtaine maximum, peut être encore adolescent. Deux autres gars , et une fille se trouve avec eux.
"Fous lui la paix , Curtis." , dit alors la fille en retenant le type par le bras. Je ne réponds pas et continue mon chemin sans les regarder. Je résiste à l'envie de fuir en quatrième vitesse , mais mieux vaut éviter d'attirer leur attention.
"RÉPONDS MOI ESPECE DE SOUS MERDE !" , qu'hurle le fameux Curtis. J'entends des bruits de pas , derrière moi , comprenant que le petit groupe s'est mis à courir pour me rattraper. Je pourrais les éviter aisément , mais je me laisse faire quand Curtis , le blond du groupe m'attrape par le col , et me plaque contre un mur.
"Qu'est ce que tu fais dans notre quartier , hein , salaud ? T'es venu voler ma came ?" , ah c'est donc ça. Un pauvre type consummé par la drogue.
"Putain Curtis laisse-le ! Il sait même pas qui on est. Partons d'ici." , insiste la fille tandis qu'un des autres gars n'est pas de son avis.
"Je dirais qu'on devrait plutôt lui donner une bonnet correction..." , Curtis rit à l'idée de son compère , visiblement ravi.
"Vous faites ça, je me tire." , balance la fille qui commence déjà à s'éloigner alors que je m'adresse enfin au débile de service.
"Lâche moi. Je te le demanderai qu'une fois. Sinon t'es mort." , je dis du ton le plus calme possible.
"Ah ouais ? Et comment un gringalet comme toi pourrait me faire peur , hein ? File moi ton portable , et le fric que t'a sur toi , et peut-être qu'on pourra s'arranger."
Je crois que le temps de la rigolade est finie. Je projette violemment Curtis contre le mur d'en face , et le type semble assommer. J'ai suffisament contrôlé ma force pour ne pas le tuer , bien qu'il l'aurait mérité. Les deux autres types , visiblement bien lâches n'en demandent pas plus et sont déjà partis , en courant. Seule la fille est restée. Elle me fixe , avec un mélange de peur et d'admiration. Je l'ignore pour rejoindre Curtis , le relevant sans ménagement , encerclant son cou de mon bras puissant.
"Et maintenant , fils de pute, qu'est ce qui m'empêche de te briser la nuque ?" , je serre tellement fort que le type ne peux plus parler. Je vois qu'il a déjà des soucis pour respirer et tente de se dégager de mon bras. "Où je pourrais rester là, à t'étouffer pendant une dizaine de minutes. Mais , t'a de la chance , je suis miséricordieux ce soir." , et je relâche le type qui s'éloigne rapidement.
"La prochaine fois que je te verrais t'es mort !" , qu'il lance en toussant avant de se barrer à une vitesse folle.
"T'aurais mieux fait de le tuer. Où t'a appris à faire tout ça ?" , la fille est encore là et se rapproche visiblement peu impressionné par moi.
"Peut être. On verra la prochaine fois. J'ai fais des arts martiaux pendant plusieurs années."
"Intéressant. Je m'appelle Sonja et toi ?"
"Matthias."
Je reste sur mes gardes en la voyant s'approcher. Le teint basané , elle est plus que séduisante. Le corps fin , sa poitrine généreuse illuminée par le lampadaire situé quelques mètres plus loin. Même si je n'ai pas besoin de lumières pour entrevoir chaque galbe de son corps. La jeune femme s'appuie doucement contre le mur , me prenant la main pour que je me retrouve devant elle.
"Dis-moi, mon cher Matthias , tu n'es pas contre...certaines expériences ?"
"Ça dépend des expériences." , je réplique , commençant à comprendre ce que la jeune femme essaie de faire. Que je lui ai tapé dans l'œil, je le saisis aisément , par contre qu'elle veuille déjà allé plus loin alors qu'on se connait depuis 3 minutes et que j'ai tabassé son pote...Lentement , elle sort un préservatif de sa poche qu'elle me tend :
"Je réservait ça pour cet idiot de Curtis mais...tu me semble bien plus...intéressant." , j'hausse un sourcil , presque amusé.
"Tu n'y va pas par 4 chemins...ici en plus ?"
"Bien sûr. Dis moi , Matthias tu es nouveau dans le coin n'est ce pas ?" , elle me demande rapidement mon numéro de portable et je le lui donne , heureusement que j'en ai acheté un récemment, un tout pourri cela dit , histoire de me tenir informé de certaines choses sur Internet notamment.
"Tu m'as envoyé quoi ?"
"L'adresse de la pizzeria où je travaille. Je pourrais t'aider à trouver un emploi..."
J'éclate de rire tant la scène devient ridicule. Sonja s'en vexe visiblement mais...ok , je compte bien rester quelques temps à Forks en raison d'une force étrange. J'ai comme l'impression que le loup m'a fait quelque chose et faut que je le retrouve. Cela dit , coucher avec la première venue n'est pas dans mes priorités , sans oublier qu'avec ma force , je pourrais la tuer pendant l'acte.
"Tu ne vaux pas mieux que celles qui vendent leur corps." , je réplique plus joliment que je ne l'aurais dû.
"Tu aurais pu simplement refuser que de m'insulter." , elle boude presque , chercher clairement à m'amadouer. J'en déduis qu'elle n'est pas si fâchée que ça.
"Eh bien , je refuse. Une autre fois , peut être." , que je réponds avant d'enfin me détourner pour reprendre mon chemin.
"Mes deux offres tiennent encore !" , je l'entend me dire dans mon dos.
"Tes deux offres ?"
"Celle pour la nuit et celle pour le boulot."
***
Je suis obsédé par le fait de retrouver ce loup. Pour la principale raison que si sa meute décide de me pourchasser , ça me fera deux groupes à mes trousses , le clan d'Amber et celui des Quileutes. Et , clairement , j'ai pas besoin de me rajouter ça sur les épaules. Le soucis , c'est que je n'ai pas l'odorat des modificateurs. Certes , ce sens est plus développé chez moi que chez un humain , mais l'odeur de chien mouillé de mon ennemi , bien que très reconnaissable , se fond dans la masse de celles humaines , qui me donnent faim. Je fais l'effort, néanmoins , de continuer mes recherches , malgré l'heure avancée , et le peu de gens qui sont encore dehors à Forks.
Mes pas me conduisent jusqu'à un bar , visiblement encore animé. Les mains dans les poches de mon jean , je m'avance doucement vers l'entrée , restant sur le côté , pour ne pas me faire repérer tout de suite. L'odeur est forte ici , et encore plus lorsque deux jeunes femmes sortent du dit bar. Je reconnais instantanément celle que j'ai tenté de vider. Quand à celle qui l'accompagne , son odeur me donne envie de vomir. Je me rapproche quelques peu , espérant attirer l'attention de la louve , et que celle-ci quitte son amie. Alors , j'y vais au culot.
"Eh ! Faut qu'on parle."
Elle me reconnaîtra forcément quand nos regards vont se croiser. L'odeur , l'apparence...l'humaine en pleine nuit n'a pas pu discerner mes traits , mais j'ai remonté la capuche de mon sweat sur mon visage , sait-on jamais.
"Et , j'ai pas toute la nuit. Alors , ne fais pas genre que tu ne sais pas qui je suis."
J'ai changé de pseudo anciennement Elsy.
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Writing ▬ L'écritue est la seule forme parfaite du temps ! | ️ Vent Parisien
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Lobscure
Mer 30 Juin - 17:13
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle manque une année entière d’étude pour travailler et aider son père à payer ses dettes. Ce qui la pousse à redoubler son année scolaire. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - À son grand dam, les tout derniers événements l'ont tenus éloignés des études une nouvelle fois : elle ne graduera pas cette année entourée de ses amis. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
La soirée est pas mal avancée et elle fut aussi pas mal arrosée. Le pub commence peu à peu à se vider, il ne reste bientôt plus que moi, Dollie et un autre type au bar. - Alors, tu viens à la fête mercredi ? » me demande Dolores le regard brillant. Ah, merde! Mercredi soir, c’est la chasse, j’avais complètement oublié. La meute à perçue l’odeur de vampires sur le territoire il y a peu et je me doute que celui que j’ai confronté plus tôt devait en faire partie. Si je n’y vais pas, Leah va me faire une de ces têtes et je risque de le payer cher. D’un autre côté, son emportement de la dernière fois me donne bien envie de me rebeller contre son autorité. Que je puisse être une fille normale, rien qu’une dernière fois et le temps d’une soirée, elle devrait pouvoir le comprendre. Ce n’est pas comme si apprendre l’existence de vampires qui en ont après tout ce qui bouge dans la petite ville où vivent les seules personnes auxquelles je tiens n’allait pas bouleverser mon quotidien. Sans oublier la mutation en loup qui m’est tombé dessus du jour au lendemain sans crier garde. Je suis en pleine crise existentielle et c’est pire que la crise d’adolescence ce truc, alors je n’ai aucun remords à défouler mon anxiété en en faisant qu’à ma tête. Je suis sûre d’avoir l’appui de Seth là-dessus, qui a bien dû remarquer la sévérité de Leah à mon égard. Elle ne me traite clairement pas comme les autres loups. J’en ai déduit que c’est parce que je suis la seule femme avec elle à être modificatrice. Je vais finir par le prendre personnel si elle continue. - Évidemment que je serai là! Sans moi, il n’y pas de fête. Je ne vous abandonnerai pas. Pas cette fois. » Je finis par dire comme pour m’excuser de mon comportement déserteur ces derniers mois. Dollie, visiblement heureuse de me l’entendre dire, met un bras autour de mon cou pour me donner une étreinte amicale, nos fronts se touchent et on glousse, complètement bourrées. Il est proche de deux heures du matin, le dernier bus pour le retour à Forks passe dans quelques minutes. On décide de quitter les lieux pour ne pas le manquer. Ça serait la cerise sur le gâteau que de devoir faire du pouce à cette heure de la nuit.
On sort du bar et je remarque sur ma droite un type qui se tient là, appuyé contre le mur du pub. Je n’y porte pas plus attention, trop concentrée à descendre les marches sans chuter. J’ai peut-être légèrement exagéré sur le rye ce soir et je sens les effets de l’ivresse prendre doucement contrôle sur mon corps. Ce n’est pas désagréable, quoique j'avoue que c’est insouciant de ma part sachant qu’il y a des vampires dans les parages en ce moment et tout particulièrement un qui ne laisse pas mon esprit tranquille. D’ailleurs, la providence semble vouloir me le faire rappeler quand une odeur familière finit par éveiller mes sens de loup. Je me retourne brusquement au même moment où une voix derrière moi s’élevait pour attirer mon attention. Je lève de grands yeux vers celui qui m’interpelle et c’est là que je le vois. Je le reconnais immédiatement. Une nouvelle fois encore, son regard me fige sur place. Visiblement, il a suivi ma trace ou celle de Dollie. Pourtant, c’est à moi qu’il s’adresse. Il me semblait avoir perçu son odeur un peu plus tôt aussi, mais l’alcool commençait déjà à me faire douter de mes sens à ce moment-là. Je le fixe de mes yeux ébènes, ne le détache pas du regard. Je n’ose pas lui faire dos de peur qu’il m’attaque à ce moment-là. Mon cœur devrait battre la chamade. À la place, je me sens étrangement sereine malgré la situation qui n'a pourtant rien de rassurant. Ce n’est que lorsque je perçois, autre que son odeur particulière à sa race, provenir de son haleine l’odeur de sang frais que je sors de ma transe. Oh non… Merde! Étrangement, c’est cette odeur de mort qui me rappelle la réalité. Je reprends ce regard noir pour lequel probablement peu n’osait m’approcher au lycée. Ce regard perçant que je sais être suffisamment persuasif pour faire comprendre à quiconque qui ose tenter de le percer que je ne rigole pas. Dolores lui ayant échappé, il a dû chercher une autre victime. Je me rappelle finalement à qui j’ai affaire et je plonge dans ses yeux, pour tenter d’y trouver une quelconque intention me permettant d’anticiper la suite des choses. - Willow ? C’est qui ? Dollie revient sur ses pas, son regard se pose dans mon dos, mais je ne me retourne pas. Je ne pense pas qu’elle l’ait reconnu. De plus, il semble s’être changé. - Rentre Dollie. Je me débrouillerais pour rentrer, t’inquiètes pas pour moi. » Je lui dit avec calme. Je reste là, à soutenir le regard du vampire. Malgré ce calme qui m’habite malgré moi, je ne lui fais pas confiance. Je n’ose pas me retourner par peur qu’il ne décide à ce moment-là de sauter sur Dollie ou de m’attaquer pour se venger de tout à l’heure. - Voyons! T'es pas sérieuse? C’est le dernier bus qui va passer et on est à une heure de Forks! Tu vas faire comment pour rentrer ? Tu ne vas pas embarquer avec le premier venu quand même! - Je le connais ne t’en fais pas, c’est un cousin à Alex, il devait venir me chercher mais ça m’était complètement sortie de la tête. Désolé. - Tu veux rire! Il m’a pas l’air d’être venu pour te chercher "le cousin d'Alex"! D’ailleurs je ne vois pas sa voiture... Je la fustige du regard, me retournant de demi pour la confronter du coin de l'oeil. Son insistance me gonfle et la situation est plus délicate qu’elle n’y paraît, mais ça, elle n’en sait rien et je ne peux pas lui en vouloir. - Pour une fois, fais-moi confiance un peu et barre-toi de là! J’ai des trucs à régler et ça ne te concerne pas! » Elle me dévisage, visiblement blessée du ton que j’ai employé. De plus, je passe quand même pour celle qui la largue en pleine soirée pour un mec. J’ignore ce que me veut le vampire et la peur qu’il décide de me faire payer sur place devant Dollie pour tout à l’heure et ensuite reprendre où il en était avec elle me fait perdre mon sang froid. - C’est ça, démerde toi comme tu l’as toujours fait! Tu t’en sors bien mieux toute seule de toute façon, n’est-ce pas Willow ? Éclate-toi! Je ne manque pas son ton empreint de colère. On dirait que la vérité sort enfin. Mes absences répétées au lycée et dans la vie de mes proches n’ont pas été tant sans conséquences que ça finalement. Mes mensonges finiront par me rattraper, et même s’ils le sont pour les protéger, ironiquement je sens qu’ils leur causeront plus de mal que de bien tôt ou tard. Dolores s’éloigne enfin, me laissant seule. Je replace mon attention sur le vampire et lui répond d’un ton égal à celui qu’il a employé. Je suis irritée et ça doit se sentir. - À part le fait que je sais très bien ce que tu es, je devrais en plus savoir qui tu es ? C’est beaucoup demandé… » Je lui lance sur un ton moqueur pour le narguer, mais surtout pour dissimuler l’effet qu’il a sur moi. Je soutiens son regard, mais finis par céder à sa demande. - Très bien. Parlons. Commence par me donner une seule bonne raison de ne pas me changer en loup et de t’arracher la tête, là, tout de suite ? Je te laisse 30 secondes. » Je croise les bras, le regard plein de défis. J’espère surtout qu’il me permettra d’y voir plus clair. Dans tous les cas, c’est vraiment une menace lancée en l’air. Je sais très bien qu’en concours de rapidité et de force, je ne peux rien contre lui en ce moment sous forme humaine. Ça ne m’empêche pas de lui tenir tête. Je suis probablement folle de penser pouvoir faire le poids pourtant, ce n’est pas l’idée de la mort qui occupe mes pensées à l’instant. Je réalise que c’est la première fois que je me retrouve aussi proche de l’un d’eux. Un vampire. C’est assez perturbant, ils sont d’une beauté froide, difficile de ne pas les remarquer. J’observe à travers le capuchon relevé sur sa tête, cette créature morbide et figée à jamais dans ce corps de jeune adulte. Je suppose que n’importe qui se trouverait ravi d’être éternel sous l’apparence de leur plus belle année. Pourtant, je n’arrive qu’à voir le côté pessimiste de leur condition. À vrai dire, je les plains surtout. Si le temps nous permet de panser les plaies, il n’y a que la mort qui puisse véritablement nous permettre de les effacer. Je n’ose même pas imaginer quel doit être le fardeau que porte celui-là et depuis combien de temps. Des décennies ou des siècles peut-être même ? Cette pensée vient rappeler en ma mémoire quelques drames personnels que je chasse en un battement de cil. Le visage d’Elena, celle qui devait être ma mère à une époque, apparait un court instant, mais je la chasse, intruse fugace et dangereuse à la tranquillité de mon esprit. Je regarde les yeux rouges du vampire, m’imaginant la couleur qu’ils auraient pu être autrefois. Brun, vert, noisette ou bleu peut-être ? Bref, je divague. Et je ne sais pas précisément pourquoi je pense à ça maintenant. On dirait que mon instinct de survie m’a complètement lâché pour le coup.
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Horizona
Dim 25 Juil - 0:09
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) cosmiclight
Je ne la quitte pas des yeux. Je ne pense pas qu'elle aurait la folie de m'attaquer en pleine rue , quand bien même il fait nuit , mais je me méfie . Je me méfie d'elle , de sa nature , de la tendance à s'emporter des loups. Stefan me disait qu'ils gèrent mal leur colère. Eh bien , c'est ce que nous allons découvrir.
Rester sur ses gardes , mais calme et confiant. J'ai probablement plus d'expérience qu'elle. Je me sens bien moins en danger que toute à l'heure , dans cette ruelle sombre où elle a sauvé l'humaine qui se trouve à ses côtés.
Des amies ? C'est bien ma veine. Elle va forcément encore plus m'en vouloir , cette imbécile. Le vrai problème, c'est qu'il faut que cette femme dégage. Et , la louve semble l'avoir compris. Je n'interviens pas dans les discussions , qui plus est. C'est assez drôle à regarder. À la voir mentir , tandis que l'autre s'énerve. Quelle idiote cette humaine. Inconsciente visiblement, qu'elle ne respire que grâce à la jeune femme contre laquelle elle s'emporte.
Mon côté terre à terre a du mal à comprendre pourquoi l'humaine s'énerve tellement d'être mise à l'écart. Après tout , si son amie lui dit que tout va bien , pourquoi chercher plus loin ?
J'apprend une information qui aura peut être son importance cela dit : la louve s'appelle Willow. Je m'en contrefiche de son prénom, mais si un jour je dois la retrouver , il pourra m'être utile. Elle se croit maligne en plus ? Petit sourire en coin de ma part , laissant apparaître brièvement mes canines.
"Ça n'a pas l'air d'être beaucoup demandé pour toi." , je fais remarquer , avant d'exploser de rire à la suite de ses paroles. Nan , franchement elle est bien bonne celle-là . "La bonne raison , c'est que si tu voulais vraiment le faire , nous serions déjà en train de nous battre."
Sitôt son amie partie , elle m'aurait attaqué. Mais , ce n'est pas son intention. Je le sens , j'en suis persuadé , aussi bien par son attitude que par l'odeur immonde qu'elle dégage. Je retire finalement ma capuche, laissant apparaître mon visage de marbre , mes yeux rouges sanglants , si différents de ceux des Cullen.
Je l'observe. Attentivement. Je soutiens son regard de défi. J'essaie d'en apprendre plus sur elle. Elle a une drôle façon de me regarder. Curieusement , ça ne me dérange pas. J'ai moins envie de lui arracher la tête...
"Sans oublier le fait que tu sais sûrement que même sous ta forme de loup , tu es loin d'être assurée de me vaincre. Pourquoi prendrais-tu un tel risque maintenant , alors que ton amie est sauvée ?"
Une logique qui pourrait paraître implacable mais pas nécessairement. Après tout , les modificateurs protègent les humains dans leur ensemble . Pas seulement ceux qui leurs sont chers.
"J'avais besoin de me nourrir , et je ne pensais pas que des loups seraient dans la région. Quoique , j'aurai dû m'en rappeler à cause des Cullen..." , je fais une petite pause, penchant ma tête sur le côté. "La seule chose qui m'importe , c'est de savoir si tu vas envoyé ta meute à mes trousses. Je sais que vous communiquez par la pensée . Je suis prêt à te tuer pour assurer ma sécurité. J'ai déjà des fous à ma recherche , pas besoin d'en rajouter. Alors dis-moi simplement ce que je dois faire pour éviter que les autres cabots essaient de me buter , ou de me fatiguer à me débarrasser de toi."
Je n'ai pas envie de la tuer. Je le comprends véritablement , maintenant. Pourquoi ? Je ne saurais dire. Peut être à cause de son attitude qui me plaît bien . Ou parce qu'elle ne ressemble pas autant à un loup que les autres que j'ai pu rencontré . Que va-t-elle me dire ? Quitter la région ? Arrêter de bouffer des humains ?
"Alors Willow ?"
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Mer 4 Aoû - 1:17
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle manque une année entière d’étude pour travailler et aider son père à payer ses dettes. Ce qui la pousse à redoubler son année scolaire. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - À son grand dam, les tout derniers événements l'ont tenus éloignés des études une nouvelle fois : elle ne graduera pas cette année entourée de ses amis. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
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Le vampire répond à ma pique comme de rien. J’aurais dû me douter qu’avec une éternité devant soit, on doit avoir réplique à tout. Il a aussi vue clair dans ma menace, du vent, rien de plus. Et bien alors ? Que me veut-il ? Cela ne m’empêche pas de me poster devant lui fière et sûre de moi, même s’il s’agit de ma deuxième mutation et que mon expérience avec les vampires est moindre. - Quand bien même je ne réussis pas à t’arracher la tête, je te causerai du fil à retorde crois moi. Et ça, ça ne serait rien comparer à ce qui t’attends face aux autres loups. De quoi te donner suffisamment envie de garder tes distances de Forks, ne crois-tu pas ? » Je lui lance un sourire narquois. Il retire sa capuche. Puis plus je le regarde, plus je comprends. Sans même qu’Elliot n’ait pu finir de m’expliquer, sans même n’avoir auparavant rencontrer le vampire et malgré les circonstances, je me sens à l’instant suspendu à ses lèvres, à l’affût du moindre de ses dires et de ses gestes. Et pour cette dépendance qui se créer en moi subitement, je me dégoute de ma personne et refoule rageusement et honteusement ce mélange de sentiment que je lui tiens malgré moi et d’aversion pour ma propre personne. Je me déteste de l’aimer aussi facilement qu’un enfant s’extasie pour le chocolat qu’il ne goute que pour la première fois, de l’aimer aussi facilement qu’aimer sa mère au premier regard… Elena. Je bats des cils. Façon demi-inconsciente de ma part je crois pour chasser mes pensées les plus sombres afin de ne pas sombrer avec elles. Pourquoi me fait-il penser à elle ? Malgré le fait qu’il aurait pu tuer Dolores, ça non plus je n’arrive pas à lui en vouloir. Non, mais quelle idiote! Est-ce que c’est la mutation qui nous réduit à cet état instinctif animal ? Est-ce cela l’imprégnation dont tentait de me prévenir Elliot ? J’en suis certaine maintenant. Plus je le regarde, plus je comprends ce que je ressentais tout à l’heure dans la ruelle. - Bordel!! » Je lâche sans m’en rendre compte. Ça m’a échappé, mais la frustration qui m’habite me met en rogne. Contre les vampires, les loups, cette connerie de rivalité, mais contre moi-même surtout. Pourquoi faut-il que je sois toujours à côté de la plaque ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit sur un vampire ? J’évite le moins possible de le regarder dans les yeux. Je feins être sans cesse à l’affût autour de nous, de la moindre âme qui pourrait circuler. Je ne veux pas recroiser ses yeux… Tout m’est une excuse pour éviter son regard. Il m’explique alors la raison de sa présence dans les environs de Forks et de son attaque envers Dolores. Mais, il ne me doit d’explications en rien. C’était légitime. Je suis convaincue que sa condition lui a été imposé, tout comme cette soif insatiable. Et pour cela, je le comprends et ne lui en veut nullement d’avoir simplement cherché à se nourrir. Chacun survit comme il peut. Enfin, j’ai du mal à discerner si c’est l’attrait que je lui porte qui me fait penser ça, quoi que je n’aie jamais été totalement adhérente à la méthode de chasse des loups. Le monde est nuancé, tout n’est pas noir ou blanc putain. Je finis par reprendre mes esprits et le toise hostile. Même si pénétrer son regard avec dureté m’est difficile, il faut qu’il comprenne qu’il n’ait pas le bienvenu ici. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’un autre loup de la meute s’aperçoive de sa présence et qui sait comment ça pourrait se terminer s’il n’a pas de clan pour défendre ses arrières… - Ça je m’en fout. Arrange-toi pour ne pas faire ça à proximité d’un loup. Tu devrais pouvoir me sentir non ? Alors garde tes distances. Avec moi et les autres loups. Et surtout la blonde que tu as vue à l’instant. » Je fais signe du pouce par en arrière dans la direction où est partie Dolores. Il me dit qu’il est prêt à me tuer ? Sa posture n’en a pas l’air. Alors que je réfléchis à ce merdier, je l’entends m’appeler par mon prénom. Je me fige, déconcertée. Je n’ai jamais autant aimé que l’on m’appelle par mon prénom qu’à l’instant, que de cette bouche et que par cette voix. Pour une fille qui ne croyait pas en le coup de foudre, voilà que je me mange en pleine tronche un sacré coup du destin! Du destin… oh non. Et me voilà à devenir déterministe. - Alors… » Je suspends ma phrase, pensive, me rappelant de l’odeur de sang frais que j’ai senti émanant de sa bouche. Quelqu’un a dû remplacer Dollie et à quelque part, je m’en sens coupable. Il faut que je retrouve cette personne, avec un peu de chance, peut-être qu’il ne l’a pas entièrement vidé de son sang ? « Faisons un marché. Tu me mènes jusqu’à l’homme qui t'a fait office de dîner à la place de mon amie et on est quitte. Je ferais comme si on ne s’était jamais croisé. Enfin, seulement si je le retrouve encore vivant, sinon tu peux oublier! Oh et aussi, ne me dit pas comment tu t’appelles, je ne veux rien savoir de toi, ni d’où tu viens. Je m’en fous comme de l’an 1 000. » Je lui dit de mon ton le plus arrogant pour cacher en réalité tout l’inverse. Je m’inquiète même un peu pour lui lorsqu’il m’annonce qu’il a des fous à ses trousses. Des loups ? Des vampires ? J’ouvre la marche en faisant un premier pas vers la ruelle, guidé juste assez par mon odorat pour savoir la direction avant même qu’il ne me la montre. Mais il devra me guider par la suite, l’odeur n’est pas aussi fraîche que tout à l’heure et je finis par perdre sa trace. L’envie de connaître son nom me brûle de l’intérieur et c’est pour cette raison tout particulièrement que j’ai inclus son omission dans le marché. Ne vaut mieux pas aggraver les choses et son nom est une folie dont je ne peux me permettre. Si la meute parvient à lire mes pensées, ils sauront qui il est et je veux lui épargner de rencontrer ma famille adoptive poilues.
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