Whithout the dark we would never see the stars... [feat Lo]
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Horizona
Ven 17 Juin - 22:07
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
Parfois , j'ai des réactions que je ne m'explique pas. Comme le fait de venir rapporter son sac à Willow. C'est certainement pas par galanterie , mais plus par désir de la revoir , encore une fois , craignant de devoir bientôt quitter Forks pour échapper à la meute , qui finira bien par être à mes trousses. L'envie de parler à la louve , je ne la comprends pas. C'est en moi , tout simplement , presque autant que ma condition ou que mon don , une force inexplicable.
Et , je n'ai pas envie de comprendre. Dans le fond , je n'aurais pas dû écouter cette envie , parce que c'est complètement stupide de débarquer chez elle , là où la surprise aurait pu la conduire à m'attaquer , mais surtout en raison de ses amis qui connaissent mon odeur , et doivent probablement veiller sur elle , comme elle me me fait remarquer. C'est con, mais j'ai le bref réflexe de regarder derrière moi.
"J'imagine. Mais , on m'attrape pas si facilement."
Des dizaines d'années d'expérience. Ce ne serait pas la première meute que je fuirais. Le soucis , c'est que je n'ai pas la volonté de partir. Je veux d'abord comprendre les paroles d'Alice Cullen. Lui parler. Est-ce Willow , ou autre chose , qui me retient en ces lieux ?
J'ai besoin de connaître la vérité , même si pour cela , je devrais me mettre en danger. Une petite voix , tout au fond de moi , me dit que ça en vaudra la peine. Cela dit , va falloir que j'y mette du miens. J'ai déjà pensé à éviter de manger le moindre humain à 500km à la ronde. Si l'envie est trop forte , je saignerai un puma , bien que ce soit dégeulasse. Pauvre bête.
"Tu voulais te défendre avec une batte sérieusement ?" , que je la taquine aussitôt. Elle me le rend bien , et je constate avec plaisir qu'elle ne m'en veux pas vraiment, au contraire même et...ça me procure une sensation de bien être que je n'ai plus connu depuis des années , et que je ne sais pas vraiment comment interpréter. "J'avoue que je n'ai plus la notion de l'heure , où même du sommeil. Et...Je voulais partir. Un instant. Mais , j'ai pas pu."
C'est sûrement pire qu'un aveu de faiblesse. Néanmoins , je ne vois pas ce que j'aurai pu inventer comme mensonge. Mes yeux vermeil parcourent distraitement sa chambre , essayant de mieux cerner sa personnalité. Je repense à mon adolescence , au fait que j'avais simplement un lit , une petite pile de livre et deux ou trois bibelots inutiles. Je n'avais clairement pas les moyens d'avoir plein de décorations , ou même les derniers objets à la mode de mon époque. Je faisais très attention à mon budget , serré , car j'espérais offrir à Maria un mariage digne , et un beau voyage de noce , à la hauteur de ce qu'elle méritait et de nos sentiments. Mes maigres économies sont finalement mortes avec moi.
Assez logiquement , mon regard s'attarde sur sa belle collection de livres...Je n'ai pas eu le temps de découvrir toutes les nouveauté de ce siècle , peut être encore moins dans les genres qui l'intéressent , mais je me dis souvent que je devrais prendre le temps. Ça me permettrait sûrement d'essayer de rattrapper la part d'humanité qui s'envole , et s'éloigne toujours plus de moi. La dernière phrase de Willow brise mes réflexions.
"C'est qui Jacko ?"
Plusieurs odeurs humaines harcèlent mes narines , mais je les ignore assez facilement. Très certainement en raison de la puanteur de Willow. Mais , de qui parle-t-elle ? D'un frère , d'un petit ami ? Je suis curieux , tout à coup.
"Je ne toucherai à aucun de tes proches. Je n'ai aucune envie de te faire du mal." , je laisse une petite pause. "Et , je compte pas m'attaquer à des humains de suite." , je ne suis pas suicidaire. "Mais sincèrement , je ne ferais rien à ta famille ou tes amis. Ton odeur est suffisament forte pour que je la sente sur eux. Je ne suis pas sadique ou cruel."
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Lobscure
Sam 25 Juin - 19:53
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
Matthias m’assure qu’il ne se laissera pas attraper si facilement, ce qui me fait bien rire sachant qu’il est venu jusqu’ici de sa propre volonté. C'est-à-dire, tout droit dans la gueule du loup. En l'occurrence le loup pour le coup, c’est moi. Et pourtant, jamais ne me viendrait à l’idée de lui faire le moindre mal, au contraire, je ferais tout pour l’empêcher de tomber sur la meute et la tenir éloignée de lui. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Peut-être parce que dans le fond de mes tripes, je sens que ma survie dépend de la sienne. Je me sens comme... rattaché à son existence. Je n’arrive pas à mettre les mots là-dessus, c’est une sensation étrange que je n’ai jamais ressenti auparavant. Quelle piètre modificatrice je fais… même pas fichu de chasser les vampires du territoire, non, je préfère carrément les inviter chez moi. Tôt ou tard, je devrais rendre des comptes à Leah. Seth ne pourra pas éternellement couvrir mon absence. Déjà, la semaine passée elle m’avait proposé d’emménager sur la réserve. J’aurais pu y reprendre les études avec d'autres Quileutes et cacher ma nature n’aurait pas été un problème. Certes, cela aurait facilité bien des choses, mais je ne peux me résoudre à laisser Jack seul à lui-même et maintenant que j’ai rencontré Matthias… — Tu es sûr de ça ? » Je lui dis, un petit sourire malicieux aux lèvres alors que je referme la fenêtre derrière lui. « Parce que te voilà fait prisonnier de ma chambre. » que j’annonce en plaisantant. Le vampire se moque de moi et de ma batte à son tour, j’hausse tout simplement les épaules. — C’était ça où sortir les canines. Tu te doutes bien que la deuxième option aurait foutu un sacré bordel… plus que ça ne l’est déjà… » Je dit en constatant autour de moi que ma chambre aurait bien besoin d’un petit coup de ménage. Ses yeux parcourent la pièce. Je remarque que ses yeux ont encore changé de couleurs. Cette fois-ci, ils sont couleurs sang… Cela confirme ce que je pensais, il portait bien des lentilles à la librairie. J’inspecte en un coup d'œil ma chambre pour m'assurer qu’il ne s’y trouve rien de trop embarrassant. Hormis quelques photos de mes années de lycée, ça va. Et voir sur l’une d’elle la tronche d’Alex ne réprime en rien l’étrange chaleur qui est montée en moi avec les paroles de Matthias. Je réalise à travers cette confession de sa part, que ce qui se passe de mon côté et que je croyais seule à vivre est peut-être réciproque du côté du vampire. Sinon, que fait-il là ? Je pense que l’imprégnation a plus grand pouvoir d’attraction que je ne veux le croire. Voir Matthias dans ma chambre installe une tension que je redoutais et dont je ne peux jeter le blâme sur l’alcool cette fois-ci. La vérité est que je me sens irrépressiblement attiré par lui, mais pas seulement, je me sens attirée vers lui, c’est comme… magnétique. Je suis terriblement attirée comme je ne l’ai jamais été pour personne. Pas même pour Alex. Et davantage encore que la veille dans cette ruelle, qu’à la librairie plus tôt... Je sens que ça grandit en moi et j’aime pas du tout ça. Je mord alors nerveusement ma lippe et croise les bras devant moi, comme si cela allait remédier au problème. Là pour le coup, je commence à penser sincèrement que le chasser de ma chambre ne serait pas une mauvaise idée, mais une curiosité déplacée me retient d’en faire autant. — Parce que… parce qu’il fallait que tu me ramènes mon sac. En bon gentleman, cela dit. » Je lance avec sarcasme. Les gentlemans ont passé leurs heures d’opérations et n'entre pas dans la chambre des filles aux petits heures de la nuit. J’ai hésité un instant à lui parler de l’imprégnation, ça a failli m’échapper. Je ne suis pas tout à fait certaine toutefois qu’aborder le sujet soit une bonne idée. J’ignore moi-même exactement ce dont il s’agit. Je sais que c’est réel cependant, aussi imperceptible que cela puisse être, j'en suis convaincu. Et que c’est puissant. Plus puissant encore que ce que je ressens pour Alex, pour Jack, pour Dollie… Si ça se trouve, c’est vraiment qu’un stupide coup de foudre. Au fond de moi, je l’espère. Et puis, si c’est bien ça, je passerai pour une dingue qui essaie de faire passer son crush tordu pour quelque chose auquel ma condition de louve ne peut échapper. À coup sûr, il va me prendre pour une tarée. Alors, je mesure chacune de mes paroles, ce je que peux lui dire et ce que je dois taire. Pour son bien, comme pour le mien. — Jacko. C’est mon père. Il doit s’être endormi devant la télé… » Je suis quelque peu surprise qu’il n’ait pas remarqué sa présence plus tôt. Il m’explique alors que mon odeur est suffisamment forte pour recouvrir celle des gens se trouvant à proximité. Ce qui est intéressant et fort rassurant. De plus, je le sens sincère dans ses propos. Toutefois, ce n’est pas ce qui a retenu mon attention. Le vampire m’affirme que me faire du mal n’est pas dans ses intentions. Et je le crois sur parole, seulement, je n’oublie pas non plus les menaces de mort qu’il me lançait il y a peu. Cela me confirme quelque peu mes doutes. À ce point-ci, j’aurai de la difficulté à croire que le vampire me porte tout simplement une curiosité bizarre. Car après tout, il se met en danger à rester près de moi. — C’est marrant. Tu ne me tenais pas le même discours hier, dans la ruelle… » Je plonge mes yeux inquiets dans les siens. « …Qu’est-ce qui a changé depuis ? Mon ton s’est fait plus nerveux que je ne le souhaitait et je regrette aussitôt ma question. Il a fallu que je lui balance une colle. Je n’ai aucun contrôle sur ce qui est en train de se passer, la curiosité me dévore de l’intérieur tout comme ce mélange de sentiments confus que je tente de taire au mieux. Il n’y a qu’une chose que l’on sait tous deux avec certitude, c’est que c’est mal. Une modificatrice et un vampire, en premier lieu, ne devraient même pas se retrouver dans la même pièce à faire la conversation et sympathiser.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Préférence de jeu : Les deux
Horizona
Dim 31 Juil - 11:44
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
Malgré notre différence , la certaine animosité qu'il y a entre nous , j'apprécie discuter avec Willow. Sans doute trop. J'apprécie qu'elle me lance des piques , d'y répondre. En fait , je crois que j'ai l'impression de redevenir...normal ? Sans doute pas humain. Mais retrouver une part de normalité , de plaisirs simples.
Ouais , je me sens juste bien avec elle (même si elle pue toujours autant) , mais je ne saurai pas l'expliquer. Ça n'a pas vraiment de sens , et je n'en cherche plus un. La peur de tomber sur sa meute s'éloigne lentement de mon esprit. Je n'ai pas envie d'y penser. Presque comme si je savais , pour une obscure raison , que je ne risque rien avec elle.
"Me voilà vaincu !" , je réplique avec un sourire en levant brièvement les mains au ciel quand elle ferme la fenêtre. "Ça aurait été dommage d'abîmer ta belle chambre , effectivement."
Je ne me gêne pas pour observer du reste. La pièce en dit sûrement long sur elle , même si je n'ai pas l'esprit à analyser en ce moment. Il y a une tension dans l'air. Je sens son regard sur moi. Elle me porte une trop grande attention , et ce depuis notre rencontre. Je ne sens aucun danger. Juste cette...tension électrique , mais qui n'est pas négative . Je comprends que je suis l'objet de ses pensées , bien que je n'en comprenne pas la raison.
Et , je me rends compte que c'est sans doute cela qui me plaît. Être important à ses yeux. Alors , je lui lance quelques regards , sourire en coin. Pensée fugace qu'elle est belle . Très fugace.
"Pour le sac , ouais. Et , te moque pas. Je suis un gentleman. J'ai grandit dans une époque où les hommes se conduisaient en parfait gentleman justement , attentionné et séducteur..." , je lâche un petit rire. "L'époque où l'on offrait même des roses , et on envoyait des lettres aux personne de nos cœurs. C'est dépassé , je sais." , je ne me rend même pas vraiment compte des sous-entendus perceptible dans mes propos. Peut être est-ce dû à ce magnétisme. "Crois le ou non , mais ouais quelque chose m'a poussé à te ramener tes affaires."
Forcément , elle flippe pour les gens dans la maison. Je ne les avais même pas senti...Je met cela sur le compte de son odeur , mais peut être que j'étais simplement trop...distrait ? C'est plutôt stressant. Flippant. Je rejette cette pensée , loin de moi , essayant de me re concentrer sur mes sens , notamment pour sentir l'éventuelle arrivée de la meute.
"Devant la télé avec une bière ?" , je lance cela pour la taquiner. J'ai pas l'intention de bouffer son père. La suite de ma conversation prend une tournure que je n'aime pas vraiment. Je me fige , mordant brièvement ma lèvre de mes canines.
"Hier soir , j'avais faim."
Mes yeux sont irrémédiablement attirés vers les siens. Si j'avais un cœur , je sais que je le sentirai battre à tout rompre. Je n'ai jamais aimé être confronté à des...sensations si personnelles , si fortes , et je suis clairement pris de court. L'image de Maria qui me revient en mémoire. Pourquoi maintenant ?
"Mais même si j'avais faim , je ne leur ferais rien." , j'ai lâché dans un souffle , en me rapprochant légèrement.
Pourquoi ? Parce que je sens quelque chose nous pousser l'un vers l'autre ? Parce qu'il y a les paroles d'Alice ? Parce que j'aime la putain de façon que t'a de me dévorer du regard ? Parce que tu m'as sauvé de ta meute ?
Tu lis tout cela dans mes yeux rouges sang ?
"Je n'ai plus envie de te faire du mal. Ni à toi , ni à ta famille." , je finis par murmurer , avant de secouer la tête. "Il y a un truc pas net , putain..."
Nous sommes ennemis. On se déteste. Pas qu'un peu. Alors , pourquoi on se retrouve sans cesse ? Pourquoi , je n'arrive pas à quitter cette fouttue pièce Pourquoi aimais-je tant l'attention qu'elle m'offre ?
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Lobscure
Mar 13 Sep - 2:51
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
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Effigie : Kendall Jenner
♫
Je jette un bref coup d’oeil sur le cadran de mon bureau. Il est tard. Enfin, tôt, mais je ne suis pas fatiguée.
Matthias me fait le portrait des gens de son époque et essaie de me convaincre plutôt maladroitement qu’il en fait bien partie. Je ne peux m’empêcher de lui lâcher à la figure un petit rire taquin. Mais surtout, j’ai de la difficulté à m’imaginer Matthias s’être prêté à ce genre de chose par le passé. Déjà, car d’apparence il ne fait pas ses décennies et aussi parce qu’il me semble beaucoup trop renfermé. Il ne m'a pas l'air du genre à déballer ses sentiments. Et puis, les vampires peuvent-ils vraiment être romantiques ? Vivre d’éternité doit rendre fades bien des choses, surtout lorsqu’elles ne sont pas dues pour perdurer. Même chez le commun mortel, ce sont là de petits détails qui ne se font plus de nos jours. Le geste le plus romantique auquel j’ai eu droit c’est sans doute la soirée cinéma classique, avec le coup du « Ah merde Olsen, je crois que j’ai oublié mon portefeuille… ». Alex me fait encore le coup le deux tiers du temps. Cependant, penser à l’idée que peut-être, Matthias ait pris avec lui mon sac pour me retrouver chasse mon air moqueur par un sourire en coin un peu gêné. Je me contente de lui lancer un franc « Merci » et m’évite de me perdre dans ses yeux en m’efforçant de temps à autre de fixer un point invisible par-dessus son épaule. Et puis… Il a vue juste pour Jack. Il ignore que son commentaire est criant de vérité.
— Devant la télé… Tu as bien deviné. » Je balaie des yeux le sol, quelque peu honteusement. Jack doit s’en être enfilé au moins une caisse puisque je n’ai rien entendu en bas à part le bruit de la télé depuis quelques heures déjà. Quand je rencontre à nouveau ses yeux, je remarque que quelque chose dans son regard a changé. Le vampire n’est plus du tout hostile ou menaçant. Ses paroles tentent tout aussi bien de m’en convaincre. Malgré la froideur de son être qui se répand dans ma chambre et dont je peux en sentir jusqu’à l’émanation sur ma peau, il s’échappe de ses pupilles une étrange et douce chaleur. Il y a un truc qui est en train de se passer, une sorte de connexion, je ne sais pas. Je n’ai pas les mots pour le décrire… Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l’âme aussi ? Je le regarde et j’ai l’impression de la voir. Et le sentiment avec qu’elle ne m’est pas inconnue. Bien au contraire. Je te vois, Matthias. Et toi, est-ce que tu me vois ?
— … Et si ce n’était pas si étrange justement ? » Je comble d’un pas puis d’un autre la distance qui nous sépare. Pour une fois je ne me dérobe pas et mon regard est droit. Je suis possédée par une force en moi que je ne me soupçonnais pas avoir. Il n’y a rien d’autre dans mon esprit qui vagabonde à l’instant pour me détourner de lui. « Je veux te connaitre Matthias, et en même temps j’ai l’impression que je te connais depuis toujours. » Mes yeux descendent lentement sur ses lèvres avant de remonter jusqu’à ses yeux. « Tu le sens toi aussi ? » Ma voix est devenue un murmure par crainte que l’émotion ne la brise. Je suis si près de lui que je pourrais sentir son souffle, peut-être même le battement de son cœur, mais il n’y a rien de plus que le silence. Tout mon être vibre. C’est une sensation qui transcende tout ce à quoi j’ai pu ressentir jusqu’à présent. Alors sans peur, aucune, je me soulève à sa hauteur du bout des pieds et approche doucement mes lèvres des siennes. Une envie irrépressible me pousse à en faire autant ou plutôt, un besoin viscéral de ce contact. C’est le fracas à l’étage du bas d’une bouteille qui se brise qui rompt avec l’instant et me ramène à la réalité avant même d’avoir pu été au bout du geste. Je me recule d’un mouvement brusque en réalisant l’énorme bêtise que j'étais sur le point de commettre. L’étrange sensation enivrante s’évanouit du même coup, comme lorsqu’on se réveille doucereusement à la suite d’un long rêve. Je regarde le vampire perplexe, ne sachant comment lui expliquer ce qui m’a pris. Moi même je l’ignore. Enfin non, je sais exactement ce dont il s'agit, mais j'ignorait alors l’étendue de sa portée. De l'imprégnation je veux dire. Mes lèvres s’entrouvrent dans une vaine tentative de lui donner une explication, mais je ne parviens qu’à lui bafouiller des mots sans propos et vide de sens. La pensée confuse et tortueuse de savoir tout au fond de moi que ce visage puisse me hanter pour toujours me tord les tripes. Un mal-être a vite fait de remplacer ce que je ressentais quelques secondes plus tôt. Je n’ose m’imaginer la suite. Lorsque la meute l'apprendra. Je n’ose imaginer ce qu’elle pourrait lui faire. D'un pas décidé, je m’approche donc de la fenêtre et la laisse grande ouverte.
— Il faut que tu quittes Forks. » que je lui dis sans détour. Je croise les bras devant moi et attends de lui qu’il comprenne le message de lui-même. « Ma meute risque de te faire la peau, c'est une petite ville... » J'essai de me convaincre que c'est pour le mieux et crois même parvenir à esquisser un faible sourire. « C’était sympa de voir que tous les vampires ne sont pas "des monstres sanguinaires". »
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
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Horizona
Ven 23 Sep - 22:00
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
Humain , j'étais romantique. J'aimais préparer tout un tas de petites attentions pour Maria. Elle adorait les fleurs , alors je lui en faisais régulièrement livrer, chez elle , ce qui a finit par rendre dingue son père. Il m'avait personnellement pris à partie , pour que j'arrête mes bêtises , selon ses propres termes. J'ai continué.
J'ai économisé pour lui acheter des petits bijoux , l'inviter à manger quelque chose , jamais seul , pour la bienséance bien sûr. Oui , je savais être doux , romantique , prévenant...
Néanmoins , tout a changé avec ma transformation. Les premières années , j'étais bien trop irritable , et en lutte constante avec moi même, pour penser à me montrer gentil avec les femmes que je croisais. J'en ai surtout bouffé la plupart . J'en suis pas tellement fier , car c'était fait sans maîtrise . Du reste...eh bien , vivre autant d'années , ça vous change , c'est tout.
Son père est un alcoolique , accro aux programmes télévisés abrutissants. Magnifique. Pas vraiment étonnant pour un américain , ceci dit. Un sang plein de bière , ce n'est pas ce qui m'ouvre l'appétit , qu'elle se rassure...
C'est l'heure des confessions. Quelque chose est en train de se passer. Entre nous. Un truc fort , qui me prend aux tripes. Son regard , ce n'est plus seulement la Couleur de ses yeux. Non , c'est plus profond. Comme un miroir.
Comme si je voyais plus loin...plus loin que sa condition , son odeur que je ne sens quasiment plus. Je vois la douleur , la joie , la peine. Je la vois , elle. Je ne comprends pas. Je sentirai presque à nouveau cette agréable chaleur se reprendre dans mon corps. Mais , ce n'est qu'une vague impression, un de ses artifices , peut être ? Je ne lâche pas son regard , tandis qu'elle de rapproche de moi , plus tendu qu'un arc.
"Je le sens." , je souffle , hypnotisé par sa personne toute entière , cet étrange sentiment d'appartenance , d'être à ma place à ses côtés , d'être désiré. "Je crois...que c'est pour toi que je suis venu ici." , les paroles d'Alice , il y a des années . Que je viendrais à Forks pour une raison particulière. Ça ne concernait pas les Cullens. Mais bien Willow , j'en suis certain , maintenant.
Si j'étais humain , mon cœur battrait à tout rompre.
Je veux la louve. Je la veux pour moi. Je veux être le centre de ses attentions. Je veux la connaître. Je veux ses lèvres.
Je vois son mouvement , son regard , l'y encourage , approchant légèrement ma bouche...Et l'instant se brise , à l'instar de cette bouteille.
J'ai le réflexe de cligner des yeux , comme si je me réveillait d'un beau, mais tragique rêve. Pourtant , je ne crois pas que je me réveille totalement. Une partie de la sensation reste. L'odeur écoeurante de la louve agresse de nouveau mes sens , néanmoins...
Je la fixe encore. Intrigué. Blessé. Je ne saurai dire. Je ne me sens toujours pas moi même .
"Non."
Je ne vais pas partir , maintenant. Pas après ça. Hors de question. Je secoue la tête. Elle peut croiser ses bras , me balancer par la fenêtre même si ça lui chante.
"Je m'en tape de ta meute. Je peux arrêter de manger des humains , si c'est le problème." , je peux immiter les Cullens. Juste un temps , le temps de comprendre ce merdier , et pourquoi je devais rencontrer cette louve. Je vais perdre ma belle couleur rouge sang ceci dit...
"Tu ne me dis pas tout. Tu ne peux pas juste fuir , et me dire qu'il ne s'est rien passé , là, à l'instant." , je me montre plus ferme , retrouvant mes sens , ma personnalité , mon ombre . "Parce que toute cette merde me concerne aussi , je crois bien. Je ne veux pas partir. Ok ? Je ne veux pas passer cette fenêtre et..." , je m'arrête.
Je ne veux pas que ce soit notre dernière rencontre.
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Ven 21 Oct - 21:53
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
Cet étrange instant rompu nous ramène au nœud de notre étrange attirance. Notre différence est un frein qui parvient à me faire garder mes distances. Je me recule vers la fenêtre, croisant les bras comme ultime barrière. La honte aussi me submerge. Je ne suis pas ce genre de fille. À m’abandonner à ce sentiment pour un type que je ne connais pas. Je pense un instant à Alex, mais d’autant plus à Matthias lorsque dans ce moment de transi, il m’a lâché une phrase qui continue de me tourmenter car elle conforte tout ce qui est en train de se passer. Il est venu ici, à Forks, poussé par… L'imprégnation ? Avant qu’elle se manifeste en moi ? Je me sens dépassé par tout ça, par cette information qui s’ancre dans mon esprit pour ne plus le quitter.
Le vampire refuse de quitter ma chambre lui aussi. Je lâche un soupir consterné et lève les yeux aux plafonds, mais ce n’est rien comparé à la suite. Lorsqu’il suggère de soi-disant cesser de se nourrir de sang humain. Hors de moi, je m’approche aussi proche que plus tôt, mais cette fois-ci hallucinée par ses propos. Je le rejoins en moins de deux dans son coin de la pièce. À quelques centimètres de son visage, j’hurle presque.
— Tu plaisantes!? Le problème ne va pas se régler avec une simple "diète" Matthias! Ta buté quelqu’un hier, merde! Et je ne sais pas combien d’autres! » Je me suspends soudain à ma phrase, l’émotion me prend à la gorge lorsque je réalise que j’ai abandonné ce pauvre type à son sort, crever tout seul dans cette ruelle. Et je n’arrive pas à comprendre que cette culpabilité manque à Matthias. Je me sens trahie par la nature de mes sentiments, pour lui. «Et moi... je n'ai rien fait pour t’en empêcher... »
J’ai les nerfs à vif et l’envie de fumer me prend, immanquablement. Je me détourne de lui et reviens sur mes pas pour soutirer de mon sac mon paquet de clopes et mon briquet. J’en pince une entre mes lèvres et m’installe dans le cadre de ma fenêtre. Pensive, je repense à la meute qui a dû tomber sur les restes de son dernier repas. Autrement, elle n’aurait pas débarqué dans la bibliothèque comme par hasard. Maintenant qu’elle a son odeur, retrouvée sûrement sur celui de plusieurs cadavres, Matthias ne pourra pas rester dans Forks comme il l’entend. Elle ne lui laissera aucune chance. Je ne sais pas si j’aurais la force de me soulever contre les miens, surtout que ma place auprès d’eux n’est pas encore gagnée. Tout un tas de sentiments qui ne vont pas ensemble m’assaillent. J’ai peur, je suis en colère, en colère contre moi-même. Et quand je le regarde, je sens tout autre chose qui se superpose au reste. Cet attachement intense et cette affection subite qui ne connaît pourtant aucun fondement. Ce sentiment n’est pas légitime et je refuse d’y sombrer, même s’il m’en coûte… cette putain de boule au ventre. Néanmoins, au vampire, je lui dois bien la vérité. En connaissance de cause, peut-être acceptera-t-il de composer avec cette connexion et trouver de son côté un moyen d’y échapper.
— On appelle ça l’imprégnation. Ça se produit chez les loups. Et je crois, que je me suis imprégné de toi, Matthias. » Je lui tend un regard désolé. « Je n’en sais pas plus. » Et c’est vrai dans un sens. Elliot m’en avait brièvement parlé l’autre jour. Je me souviens lui avoir rit au nez, croyant qu’on parlait là de simple coup de foudre. Je réalise maintenant que ça n’a rien à voir. Je n’ai pas le cœur de le chasser, je veux qu’il reste. Je ne veux pas qu’il quitte Forks, je ne veux pas qu’il quitte cette chambre. Mais plus que tout, je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose de grave. Qu’il disparaissent de ma vie sans préavis, comme Elena est partie. Je ne veux plus que ce genre de choses… se reproduisent encore par ma faute. Alors…
— Maintenant, s’il te plaît, je t’en prie, sors de ma chambre. Et pour ton bien, comme le mien... quitte la ville.
Je préfère détourner le regard pour ne plus me perdre dans le sien, les yeux rivés sur un ciel dénué d’étoiles.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Horizona
Ven 18 Nov - 22:48
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
.Je me déteste.
Oh , soyons honnêtes , ce n'est pas nouveau. Je me hais depuis que je suis devenu vampire. Je hais l'être que je suis devenu , froid , prêt à tuer les autres dans l'interêt de sa seule survie. Alors ouais , les mots de la louve font terriblement mal. Comme un pieux planté dans le coeur , parce qu'elle a raison.
Je ne suis qu'un assassin. Un type qui a tué quelqu'un hier , et je recommencerai sans doute. Ou peut être pas.
Je me sens perdu , en train de balancer d'un coin à l'autre comme sur un bateau. Je suis con. Evidémment que je vais recommencer. Je ne peux pas m'arrêter comme cela , sur un coup de tête , adopté un régime végétarien qui me fait horreur tout cela pour...
Pour une louve ?
Ça n'a aucun putain de sens. Pourtant , je sens une douleur familière dans ma poitrine. Je ne veux pas partir. Ce qu'elle vient de me balancer avec colère , projetant son odeur fétide en plein dans mes sens , n'y changent pas grand chose. J'ai eu un mouvement de recul , surpris par sa réaction brutale.
"C'est pas ce que je voulais dire...T'es pas dans mon corps , tu comprends pas ce que ça implique de ressentir cette soif constante." , je passe une main dans mes cheveux , me sentant presque fatigué. "Je ne le fais pas par pur plaisir. T'es pas obligé de me croire , mais c'est la vérité."
Je ne peux m'empêcher d'afficher un air dégoûtté lorsqu'elle allume sa clope. Elle ne le voit pas , parce qu'elle me tourne le dos , envoyant la fumée par sa fenêtre. L'odeur m'agresse quand même. Je n'aime pas du tout cette senteur , mes narines en brûlerait presque. C'est comparable à l'odeur de mort , un truc dont tu veux rester le plus loin possible.
Je m'arrête donc de respirer. Je n'ai pas besoin de le faire de toute manière , mes poumons étant aussi morts que tout le reste , mais c'est une habitude que Stefan m'avait encouragé à garder pour me faufiler plus facilement aux côtés des humains.
"J'imagine bien que t'es en colère , mais c'est pas une raison pour aller crame tes poumons."
Modificatrice ou pas , elle le regrettera cette connerie. Oh , san doute qu'elle n'en a rien à foutre. Mais , pas moi. Encore cette sensation bizarre. Je veux son attention , je veux que mon avis soit important à ses yeux. Et surtout , je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose.
Ses dernières révélations me clouent sur place. L'imprégnation. Je la regarde avec des yeux tout ronds. J'en ai entendu parler , effectivement. Vaguement. Et cela expliquerait bien des choses. Néanmoins...Je fronce les sourcils.
"Ce n'est pas possible. Vous ne vous imprégnez pas de vampires." , je lâche , encore confus. "Je ne crois pas que ce soit déjà arrivé , en tout cas." , à moins que ce ne soit un secret très bien gardé , ce qui n'est pas impossible non plus. Je n'arrive pas à me détacher de Willow , toujours pas , alors que je me rapproche d'elle. Près de la fénêtre. Une fuite rapide. La sortie également. "Je n'ai pas croisé beaucoup de modificateurs dans ma vie , Willow , mais il y a une chose dont je suis presque certain."[.b] , presque par réflexe , je viens caresser l'une de ses mèches de cheveux. [b]"Si tu dis vrai...Ta meute le saura quand tu seras à nouveau transformée. Et , je sais que vous n'avez pas le droit de vous en prendre à l'imprégnation de vos semblables. Réfléchis-y."
C'est ce que les Cullens m'avaient expliqué dans notre brève entrevue , alors que je ne comprenais pas pourquoi les loups les avaient rejoints dans leur quête stupide contre les Volturis. Ce Jacob s'est imprégné d'une hybride , et si sa meute voulait au départ tuer l'enfant , ils ne l'ont plus jamais touché par la suite...
"Je vais partir. Tu as raison , c'est sans doute mieux..." , je sursaute en sentant l'odeur d'autres loups. Sa meute n'est pas loin. La colère et la haine que je ressens en eux me font douter de ma théorie précédente , et je ne suis pas suicidaire. "Ne m'oublie pas Willow. Parce que moi...Je ne risque pas de t'oublier." , je lui lance avec un dernier sourire triste , avant de m'enfuir dans la nuit , son odeur m'accompagnant durant tous mes kilomètres....
Ce n'est pas la fin. Ça ne peut pas être la fin.
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Mer 30 Nov - 4:40
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
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Les phares d’une voiture éblouissent la fenêtre de ma chambre et je reconnais aussitôt l’odeur d’Alex envahir les lieux. Je m’approche de la vitre. Il sort alors de sa mustang, s’appuie nonchalamment sur le capot de la voiture, un salut de la main et me tend ce sourire pour lequel je suis tombé dans le panneau trois ans plus tôt. J’ai décidé de faire un trait sur notre différend de l’autre soir. Peut-être parce que j’ai besoin de me convaincre que je l’aime toujours. Et aussi parce que cela fait quatre jours que Matthias s’est volatilisé dans la nature et son départ fait un mal de chien. J’ai besoin de distractions ou je vais finir folle de cette sensation. Cet effet second à l’imprégnation. Il n’existe aucun mot pour décrire le manque qui s’est créé en moi depuis son départ. Je me suis toujours sentie seule dans la multitude, qu’importe, mais ça, je n’avais jamais ressenti un truc aussi déchirant. Je me suis réveillé au matin et son odeur avait entièrement disparu. Les rues étaient vides de sa trace aussi. Et pourtant, je n’avais encore jamais vraiment réalisé cette odeur qui était sienne avant ce matin-là. Avant qu’elle ne disparaisse de ma chambre, avant qu’elle ne disparaisse de Forks. Cette odeur sucrée et atrocement âcre qu’il émanait, presque imperceptible des causes de l’imprégnation je présume. Elle s’est fait ressentir d’autant plus par son absence. Mon cerveau s’est même mis à l’imaginer. Imaginer une odeur c’est pour dire. Et aussi idiot que cela puisse paraître, c’est comme si on m’avait retiré mon oxygène. C’est une agonie que même l’affection d’Alex ne parvient à apaiser lorsqu’il me tire vers lui. Alors, je truque mon esprit, parce qu’il a tort. Non ? Que ce soit avec Alex ou ces merdes de narcotiques, je tente de convaincre ma cervelle que Matthias n’était qu’une obsession passagère. Non pas que cela soit vrai, mais parce qu’il le faut. Je demande à mon copain de me refiler ce qu’il a pris pour la soirée, parce que je vois bien à ses pupilles dilatés qu’il est clairement dans un autre monde et il a fallu que je le lui demande plus de deux fois pour qu’il m’y laisse entrer à mon tour. « Aller! 'fait pas ton radin ! » J’ai fait mes yeux de biche et j’ai fini avec deux timbres d’acides sur la langue ainsi qu’en bonus un comprimé d’ecstasy échangé au cours d’un baiser volé. Je m’étais juré ne jamais retoucher à ces merdes, mais bon. Ce n’est pas grand-chose. Surtout sachant que mon organisme depuis la première mutation semble rapidement se débarrasser de la moindre substance dans mon sang. Si je veux sentir le moindre truc, il faut bien tripler la dose. Alex recule un peu au contact de ce baiser, sa main glisse sur ma joue aussi et ses paroles m’en rappellent la raison. « t’es brûlante Willow. » Je ne lui réponds que d’un petit sourire.
Nous roulons dans la nuit jusqu’à l’extérieur de la ville pour rejoindre la maison d’un ami où se tient une fête pour marquer le début de l’été, mais aussi cette fin d’année pour notre cohorte. Nous voilà donc à débarquer au milieu d’une jungle d’adolescents aussi ivres que nous. On lève nos verres de shots aux deux trois têtes que l’on ne reverra plus, parties pour d’autres lieux. La majorité d’entre nous restera ici où étudiera à l’université Peninsula de Port Angeles. Quant à moi et bien… Je compte bien me défoncer ce soir, histoire de cesser de souffrir de cette séparation, même si ce sera momentané. Et je ne parle pas d’Alex parti nous chercher de quoi étancher notre soif. Je parle de cette putain d’imprégnation. Alex ne le sait pas, mais je lui ai piqué deux autres comprimés que je ne reconnais pas et que j’avale sur le coup. Se livrer à une vie de sexe, de drogues et de monotonie teintée de moments de légèreté insoutenables est parfois préférable à toutes ces autres vérités incisives qui guettent mon esprit. La musique tambourine dans ma tête, je crois perdre la notion du temps et de l’espace, car je vois apparaître Dolores devant moi et sa voix pénètre mon crâne douloureusement « Pour être honnête Willow, je m’en fous avec qui tu étais l’autre soir. C’est juste que… je ne te reconnais plus. Tu es distante, froide… Bordel Willow ! Ta disparue pendant deux mois. T’étais où tout ce temps ? Et ne me dis pas à Portland, je sais très bien que cette histoire là, c’est du baratin. » À courir nue à travers la forêt, si pas avec une secte de loups géants que j’ai envie de lui balancer en toute franchise. Je ne me rappelle pas avoir commencé cette conversation, mais un clignement d’yeux suffit. Dolores a disparu de mon champ de vision et Alex n’est pas revenu. Je me fraie un chemin à travers les corps en mouvance tandis qu’à chaque pas, j’ai l’impression de me liquéfier. Putain, mais qu’est-ce que j’ai pris ? Je n’arrive pas à placer un pas devant l’autre sans devoir m’appuyer sur quelqu’un ou un mur. Et là soudain, une odeur m’interpelle derrière moi. Si le reste de mes sens m’ont lâché, je reconnais parfaitement cette odeur. Je me retourne et Matthias se tient là devant moi, m’observe à travers la marée humaine qui se presse autour de nous au rythme saccadé de la musique. Je n’ai ni les mots ni la force de quoi que ce soit, mais en moi se répand de nouveau cette sensation. Il s’approche doucement, je perds l’équilibre, mais il me rattrape de justesse et me redresse. Là, entre ses bras, on se découvre de nouveau comme dans cette ruelle. Ses lèvres s’étirent d’un sourire insolent. Perplexe et profondément émue de le voir là, je souffle. « Tu es revenu... » À peine inaudible, le reste de la phrase est emporté par un baiser déposé sur mes lèvres. En rouvrant les yeux, je découvre le visage d’Alex collé au mien. Et alors que je réalise la cruauté du tour, celle-ci s’accompagne de la sensation que mes joues se liquéfient elles aussi. Ou peut-être est-ce simplement des larmes. Quoiqu’il en soit, c’est assurément la pire soirée de ma vie.
*
19h51. Je finis mon service au diner dans quelques minutes et je ressens encore les effets de cette drogue dans mon organisme. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’ai pourtant pas oublié les événements de la veille. Et pour tout dire, j’aurais préféré, car les sensations restent et me collent désagréablement à la peau. Mélange de honte, de culpabilité de m'être réveillé aux côtés d'Alex. Pire. Je sens encore l’odeur du vampire malgré celle du café qui me monte aux narines alors que je verse le liquide brûlant dans la tasse d’un client et celle de mon copain sur moi. Elle persiste. Je l’ignore. Mais une chose que je ne peux ignorer aussi facilement, c’est mon instinct. Et interpellé par cette force invisible, tournant la tête et plongeant mon regard par-delà la fenêtre du diner le plus morne et terne des États-Unis, sa silhouette se dessine. Matthias est là, et cette fois-ci, ce n’est pas un tour de mon imagination.
Le dernier acte est sanglant
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Horizona
Lun 16 Jan - 20:17
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt moyen , je ne sais plus où j'en suis.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
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Durant les jours qui ont suivit ma fuite de Forks , j'ai été soulagé de constater que la meute de Willow n'a pas cherché à me suivre. Perdu dans toutes ses révélations , je n'avais pas la tête à mettre de la distance entre ces chiens enragés et moi. J'avais plutôt besoin de me trouver un endroit calme , pour réfléchir , essayer de comprendre ce qui m'arrivait.
L'imprégnation...Qu'elle en souffre , que ça l'a rende un peu dingue , je pouvais le comprendre .
Mais , pourquoi est-ce que moi je devais tant souffrir de son absence ? Je ne suis pas censé ressentir la même attirance pour elle aussi rapidement , non ?
Et pourtant...Son absence durant ces derniers jours , fut plus dur à combattre que ma soif. J'avais l'impression de sentir son odeur sur chaque mur de New-York que je rasais. Eh ouais , j'ai eu le temps de venir jusqu'à la grande ville. Je connais quelques vampires dans le coin , et j'avais besoin de leurs conseils , de leur expertise , face à l'incompréhension qui ne cesse de m'habiter.
L'imprégnation est plus forte que tout. Néanmoins...Elle n'a jamais considéré l'union de deux ennemis. Pour Edmund , un vieil ami qe j'ai intérrogé , l'imprégnation n'a toujours été qu'un moyen pour les modificateurs de s'accoupler , et de perpétuer l'espèce , l'imprégnation les guidant vers le meilleur partenaire reproductif possible.
Ouais , dit comme cela , ça fait très animal.
Je ne suis pas d'accord avec sa théorie , je lui ai fais savoir. Pas en ce qui nous concerne , en tout cas. Willow et moi , ce n'est pas que physique. Parce que je ne peux pas avoir envie , juste comme ça de coucher avec une louve , alors que je ne suis même plus capable de lui donner des descendants.
Foutaises...
Je dois trouver une autre explication.
Je ne me nourris toujours pas , passant de longues heures dans l'immense bibliothèque de New-York. Et , je ne trouve toujours pas d'informations sur un précédent à notre histoire.
La voix , l'odeur , les moqueries , son sarcasme...Tout mon être ressent le manque de Willow , encore plus profondément que celui du sang , et je suis en train de perdre la boule.
Une nuit , j'ai même l'impression de revoir Stefan , au creux d'un arbre de Central Park. Quelle connerie. Mort , il l'est bel et bien. Pourtant , il me persuade de retourner à Forks , me montrant simplement une photo de Willow. C'est con , je sais que j'invente tout cela , parce que je n'ai aucune putain de photo d'elle , je ne sais même pas comment je peux l'imaginer , et Stefan encore moins...
Je reviens à Forks , comme le grand imbécile que je suis. Avec un peu de chance , la meute aura oublié mon odeur après ces quelques jours , ou même Willow les aura informé de... Non le mieux , ce serait qu'elle me repousse , m'avoue qu'elle a complètement pêté un plomb , et que cette histoire d'imprégnation est parfaitement ridicule.
Il ne me faut pas longtemps pour repérer son odeur dans les petites rues de la ville pluvieuses. Je gagne le dîner miteux où elle travaille , sans savoir réellement comment l'aborder.
Je reste un long moment devant la vitre , les mains dans les poches , à l'observer travailler.
Est-ce qu'elle va bien ? Est-ce que je lui ai manqué ?
Ces questions me brûlent les lèvres , et je me retiens de passer le pas de la porte. Je l'ai revu , maintenant , je ferai mieux de m'enfuir à nouveau. Mais , je n'y parviens tout simplement pas... Et , quand son regard croise le mien , je ne peux plus me contrôler , et pousse la porte d'entrée , me dirigeant immédiatement vers elle.
"Pardonne moi." , je souffle en arrivant à sa hauteur. "Je n'ai pas pu m'empêcher de venir te voir. Je ne peux pas rester dans cette situation , il faut qu'on parle." , je jette des coups d'oeil anxieux derrière moi , craignant de voir débarquer les autres petits chiots. "Tu travailles jusqu'à quand ?"
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Dim 22 Jan - 22:13
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
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L’imprégnation fait de nouveau des siennes, comme l’attraction d’un amant, nous voici de nouveau au point de départ. Menés l’un à l’autre malgré tout les impossibles. Un frisson me parcours l’échine. Savoir Matthias là m’empli de nouveau de cette vibration étrange, mais aussi d’une peur qui me tord les tripes. Je n’ai pas envie de le voir se faire déchiqueter par la meute comme cela est arrivée à la dernière chasse. Mauvais souvenir où je n’ai pu m’empêcher de m’imaginer que la tête qu’ils ont arraché était celle de Matthias. J’hésite à le rejoindre, continuant mes tâches, quoique trop perturbé pour bien faire les choses. Il fait le premier pas en passant la porte du diner. Je me retourne déposer la cafetière au comptoir, et dès lors qu’il arrive à ma hauteur, je me saisis discrètement de son poignet dans l’intention de le tirer à l’extérieur avant qu’il n’aille plus loin. Qu’un cours instant cependant. Prise au dépourvu par la froideur extrême de sa peau, je le relâche presqu’aussitôt. Je me retourne, un peu stupéfaite, braqué un cours moment sur la réalisation de toutes ces oppositions qui nous font abstraction. Puis, je l’attrape de nouveau, même si le contact de sa peau m’en brûlerai presque la main. Ce n’est qu’une fois dehors que je le lâche et lui fait face.
— Pas ici. » que je lui dit tout bas en regardant furtivement les environs. Je réfléchis un instant sachant que plus le temps passe à rester planté ici au beau milieu du centre-ville de Forks, plus sont les chances qu’un membre de la meute se ramène alerté par son odeur. « Longe la route qui mène à la sortie de la ville, passé le pont, tu trouveras un hangar à bateau en suivant le cours d’eau… vers le Nord… » Je chuchote ne souhaitant pas que l’information tombe dans l’oreille poilue d’un de mes congénères s’ils sont dans les parages. « Je ne peux pas prendre le risque de muter ici, mes pensées alerteront les autres loups. Je te rejoins las-bas dès que tu seras sorti du territoire Quileute. » Aucune habitation à la ronde et complètement abandonné, c’est le seul endroit qui me soit venu à l’esprit pour continuer cette discussion sans se soucier d’être dérangé. Le hangar était mon repère pendant des jours. La première transformation n’a pas été une expérience disons très agréable. J’étais désorienté et je n’ai réussi à reprendre forme humaine qu’après une semaine galérant par la suite à remarcher sur mes deux jambes. J’ai tellement crains me retransformer sans préavis et me mettre à bouffer des gens croyant m’être transformée en une sorte de loup-garou que j’y suis resté planqué un mois, et non à Portland comme je l’ai dit à Dolores. C’est Seth qui m’y a trouvé et m’a fait sortir de mon trou. Je serai peut-être encore là-bas s’il n’avait pas été là pour m’aider à traverser tout ça. En espérant que le vampire soit doté d’un bon sens de l’orientation, je ne m’attarde pas plus par vigileance et retourne à l’intérieur finir mon quart d’heure sans vraiment m’appliquer, l’esprit trop égaré par son retour. En sentant son odeur peu à peu se dissiper et m’assurant de la distance entre lui et la ville, je me sens quelque peu rassuré. D’ailleurs, je n’attends pas la fin de mon shift pour déserter les lieux, profitant qu’il n’y ai plus de clients pour fermer plus tôt que d’accoutumé. Je me rend jusqu’à la lisière de la forêt et me met à marcher un peu histoire de mettre le plus de distance entre moi et Forks, préférant repousser le moment où l’intégralité de mes pensées iront à Leah. Et lorsque je me sais suffisamment loin du territoire Quileute, je laisse la robe du diner derrière moi, pense un instant à Elena et me transforme aussitôt. Une fois que tu saisis le mécanisme, c’est plutôt simple en fait la mutation.
Je parcours les bois sans m’arrêter, guidé par l’odeur du vampire qui semble s’être retrouvé malgré le peu d’indication que je lui ai donné. Et enfin, à travers les arbres je peux percevoir au loin Matthias devant le hangar. Je ralentis le pas, appréhendant cette rencontre sachant qu’en nous quelque chose a changé. Quelque chose d’irrémédiables auquel on ne pourra échapper et qui me coutera tout ce que j’ai. Je ne peux l’expliquer, mais je sais que cette rencontre viendra avec de lourdes conséquences. Je me demande s’il saisit lui aussi l’impact de cette réunion. Il n’y aura plus de retour en arrière possible au premier pas posé hors de ces bois... Et pourtant me voici. Peut-être était-ce inévitable. J’émerge enfin entre deux arbres et m’avance tranquillement vers lui, m’arrête à moins d’un mètre du vampire. Avec cette hauteur je le surplombe tout à fait. La truffe tout près de lui, mes yeux détaille les traits de son visage qui a hanté mes pensées ces derniers jours. Tout mes efforts pour l'oublier auront été vains. Je remarque qu'il ne semble pas être dans son état normal et ses yeux se sont assombris. Cela ne peut que vouloir dire que le vampire s'est abstenu de sang depuis notre dernière rencontre si je me souviens ce que m'a dit Seth à cet égard. Je ne peux m'empêcher de penser si ce ne sont pas mes paroles cinglantes de l'autres soir qui y sont pour quelques choses... Mon coeur se serre, considérant que peut-être l'aurai-je blessé de mes mots et en résulterait que le vampire soit affamé. Dans l’attente qu’il parle le premier et n’étant pas dans l’état de le faire, je m’assoie, la queue enroulée autour de mes pattes.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.