Whithout the dark we would never see the stars... [feat Lo]
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Dim 5 Sep - 21:07
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
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Cette louve ne m'impressionne pas. Elle ne me fait en rien peur. J'ai connu un brin d'ennemis plus effrayant que cette simple grande gueule. Je lui souris d'ailleurs , je ne me départis pas de ce rictus moqueur , un peu provocateur. Elle est jeune , cela se sent. En combat singulier, ses chances sont bien trop minces pour réellement m'inquiéter. Cela dit , elle a un certain répondant , je dois bien l'avouer.
"Dis moi Willow , quel serait l'intérêt de perdre ta vie , simplement pour pouvoir me donner du fil à retordre comme tu le dis si bien ? À quoi cela t'avance ? À avoir un petit pedigree pour l'au-delà ?" , je réplique moqueur , cherchant à croiser son regard pour distinguer l'expression de ses sentiments, pouvoir voir ce qu'elle ressent réellement , chercher à la déstabiliser. "Rester à l'écart de Forks , ce sera ma décisions. Je ne vais pas me laisser dicter ma conduite par une chienne." , bien qu'il soit certain que je ferai le nécessaire pour éviter de croiser sa meute , comme je lui explique ensuite , faut dire que je ne suis pas totalement con non plus.
Je retire ma capuche , croisant enfin me regard de la louve. Elle est...déroutante. Ses yeux me semblent plus...profonds que ceux de n'importe quel être humain que j'ai pu croiser , rencontrer. Elle a l'air...comme perdue , en même temps subjugué. Ça m'amuse. Je ne me connaissais pas cet effet là. Elle est marrante , à jurer , à essayer d'éviter mon regard. Malgré cela...Je dois avoue qu'elle a un côté diablement attirant.
"C'est quoi ton problème ?" , je lâche finalement.
Mon regard est sûrement trop lumineux pour sa personne...Si elle m'évite , moi je ne me fais pas prier pour la détailler de long en large , d'assouvir le désir un peu étrange et pressant de découvrir chaque aspect de sa personne. L'effet que je semble lui procurer , pour une raison que je ne m'explique pas , flatte mon égo. Ouais , c'est ridicule. C'est juste une louve à l'odeur insupportable qui m'empêche de tourner en rond.
Alors , je reprends le fil de notre discussion, lui expliquant les raisons de ma venue , et ma soif qui me pousse à attaquer les humains. Je suis un vampire. Lutter contre notre condition , comme le font les Cullen , est stupide et contre nature. Ça n'a pas grand sens pour moi. Ah tiens. J'ai l'honneur de revoir ses sombres prunelles , à nouveau peu accueillantes. Eh ben. Mon instant de gloire n'aura pas duré longtemps. Dommage. Je commençais à prendre goût à l'idée d'être admiré. J'en profite pour lui rappeler que je serai prêt à la tuer pour assurer ma sécurité. Ça devrait lui remettre les idées en place.
"T'en fais pas , je te sens très bien. Tu pue la mort à des kilomètres. Mais , j'avais soif. Très soif. Tu peux pas comprendre. T'inquiète pas , je toucherai plus à ta petite copine." , petit sourire en coin , toujours moqueur , alors que je l'écoute me proposer son plan , son marché.
Je croyais que c'était moi qui posait les conditions ? Enfin , peu importe. Je vais la laisser terminer. C'est ça ou lui arracher sa tignasse , de toute manière. Je ris. Doucement , pour ne pas alerter le quartier , mais je ris quand même.
"T'es quelqu'un de drôle pour un loup , Willow. J'apprécie." , je plante volontairement mon regard dans le sien , reprenant de ma voix grave. "Ça marche pour moi. Mais , je ne suis pas dupe , ma chère. Tu meurs de savoir quel nom porte l'être magnifique qui se tient devant toi." , je lâche un nouveau petit ricanement , avant de commencer à me diriger vers là ou se repose ma dernière victime.
Willow a pris la tête , sûrement a-t-elle senti l'odeur. J'attends qu'elle soit perdue , avant de prendre la tête , brisant enfin le silence après une longue minute. Je pourrais aller plus vite , mais elle me ralentit , dans sa forme humaine :
"Ça fait pas longtemps que tu te transforme , hein ? Ton odeur est moins forte que les autres."
On arrive un peu plus tard à la ruelle où j'ai mangé. Le type est toujours là. Je reste en retrait , le temps que Willow fasse ce qu'elle a envie. Il est toujours vivant. Je le sens. Son sang m'appelle furieusement , et je me contrôle , jusqu'à ce que la louve se soit occupée de lui , ou de faire venir des secours , je n'en sais rien. Ce n'est pas mon problème , actuellement. Contrôle toi , Matthias. Je suis plus fort que ça.
Willow revient vers moi , et on s'éloigne pour reprendre notre discussion quelques rues plus loin. Je me rend alors compte que si mon attirance pour le sang a diminué , elle est toujours là. Pour la louve , cette fois-ci. C'est étrange. C'est diffus , presque imperceptible, et la sensation disparaît bien vite , pour laisser place à la traditionnelle odeur de chien mouillé mêlé à de la merde.
"Le marché tient toujours alors ?"
Première chose que je lui demande , croisant à nouveau son regard. Je ne la lâche pas cette fois-ci. Je me rapproche même d'elle , doucement , pour me retrouver à moins d'un centimètre d'elle , sentant son souffle chaud , alors que moi , je n'ai plus besoin de respirer. Je ne veux pas qu'elle détourne le regard. Si elle le fait , je la forcerait à me regarder de nouveau. Comme si une force inexpliquée m'y poussait.
"Vu que tu ne voulais pas l'entendre , je vais te le dire : je m'appelle Matthias. Matthias Delaglio. Je suis italien. Je suis né en 1920 à Rome. Officiellement , je suis mort pendant la seconde guerre mondiale , en Afrique du Nord. Je vais où la vie me porte , et Forks semble bien attirant..." , léger moment de pause , après que j'ai débité ces quelques phrases, avant de reprendre d'une voix curieusement plus suave : "Et toi , Willow ? Dis moi...qui es-tu ?"
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Mer 22 Sep - 19:23
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
Le vampire me toise de cet air moqueur qui ne le quitte pas. Cette lueur de malice dans l’oeil ne s’éteint-elle jamais ? Il m’agace à un point... Je me contient pour ne pas l’envoyer bouler, mais s’il me cherche, il va finir par me trouver. - Il faut bien mourir de quelque chose… tu ne crois pas ? » je le raille, faisant allusion à sa condition. « Et ose me traiter de chienne à nouveau, je t’exploses les burnes!! »
- Mon… problème ? » Je lâche un petit rire amer. Je ne vais certainement pas lui dire que mon problème justement, c’est que je viens de m’éprendre pour sa “modeste” personne - alors que je n’ai rien demandée - et qui pour l’instant m’apparaît en tout point comme un vrai salopard. - Je ne sais pas si tu es au courant, mais pour nous modificateurs, vous nous apparaissez comme des ampoules ambulantes.»
Lorsqu'il mentionne les Cullens, mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines. Si je ne les connait pas tous personnellement, je sais que je dois ma vie au docteur Carlisle par le passé. - Ce que font les Cullens est admirable. Cela prouve qu'ils se souviennent d'avoir été humain autrefois... Ce qui ne semble pas être ton cas. » Je réplique sèchement. Je ne comprends pas tout à fait ce qu’il veut dire par là quand il dit que je pue la mort. Est-ce qu’il fait allusion à l’odeur d’alcool que je dégage ? Ou de sueur ? Un peu gênée, je me renifle discrètement, mais ne perçoit rien de flagrant. Il m’assure qu’il ne touchera pas à Dolores, c’est déjà ça. Nous marchons de ruelles en ruelles, sans s'échanger le moindre mot. Et puis, il la ramène encore au sujet de l'odeur. - J’ai découvert que j’étais modificatrice il y a de cela pas loin de 3 mois maintenant. » que je lui dis en omettant expressément de mentionner que je n’en suis - et grâce à lui - qu’à ma deuxième mutation seulement. Je lève les yeux au ciel pour me réfugier un instant dans mes souvenirs d’avant la première mutation. J’avais un plan. Un plan pour sortir de Forks, d’aspirer à autre chose qu’une garde malade pour Jack, mon père adoptif, une copine désabusée et une amie sur laquelle on ne peut pas compter. La transformation à tout changé. Et pourtant quand je le regarde lui, du coin de l'œil, j’ai comme l’impression que plus rien de tout ça ne compte vraiment désormais. L’odeur du sang de l’homme que nous recherchons me monte soudainement aux narines et vient me dérober à mes pensées. D’un pas pressé je le rejoins. Il est inerte au sol, mais toujours vivant. Je peux entendre son pouls, quoique faible. C’est la première fois que je suis confronté à ce genre de scène, observant l'œuvre d’un vampire. Et c’est beaucoup moins glamour que ce que l’on voit dans les films. C’est tout à fait glauque en réalité. Je tourne la tête en direction du vampire qui se tient à l’écart derrière moi et je réalise qu’il est vraiment un tueur. Que sa victime ait survécue n’était pas dans ses plans et il s’en fout. Je le comprends rien qu’à le voir par son attitude nonchalante. Et cette idée ne me plait pas. Surtout s’il compte traîner dans les parages pour un temps. Combien d’autres laissera-t-il comme celui-là derrière lui ? Heureusement qu’une cabine téléphonique se trouve non loin. Avec un peu de chance, je trouverai quelques pièces par terre et… Bingo. Je compose le numéro pour appeler les urgences, car le type ne survivra pas à la nuit. Il a perdu trop de sang.
Lorsque je rejoins le vampire, il me demande si le marché tient toujours. Je lui réponds que oui, l’air un peu renfrogné, et pensive je croise les bras. Je regrette déjà ma décision. J’ai l’impression d’être sa complice, car au fond, je n’arrive même pas à lui en vouloir. Peut-être que si ça avait été Dolores là par terre et livide, les choses auraient étés différentes. Mais il ne me laisse pas le temps d’y penser que je le vois se rapprocher suffisamment de moi pour que je doive relever légèrement la tête afin de le regarder en face. Son regard est si perçant que je n’arrive pas à l’éviter. Ça m’en trouble tant que je manque de vaciller par en arrière. Et puis, il me balance qui il est, d’où il vient. Ma respiration s’accélère, je suis déconcertée de réaliser qu’il a traversé autant d'années et connu ces événements terribles dont nous n’avons entendu les horreurs que par le biais du cours d’histoire du lycée. Bien que je sais pertinemment que les vampires sont des cadavres ambulants, de se le faire confirmer par l’intéressé est accablant. Je suis même tenté de poser une main sur son cœur pour vérifier la chose. C’est difficile d’imaginer que depuis longtemps ses organes ne lui sont plus d’aucune utilité… Je reste là un instant sans rien dire, perplexe et à la fois subjugué par ce court récit. Je veux en savoir plus. Et lui, que veut-il savoir sur moi exactement ? Et surtout, en quoi cela l’intéresse ? S’il a un million de trucs à raconter très certainement, je ne suis pas certaine de pouvoir en dire autant sur ma propre personne et j’ai du mal à penser normalement à l’instant. L’alcool doit y être pour quelque chose je me dis. Quoique… quelque chose est en train de se produire. Je le sens, même si je ne suis pas encore tout à fait certaine de ce que sais. Il est si proche que je devrais pouvoir sentir son souffle, entendre son coeur battre et pourtant il n’en est rien. Je ne sens qu’un froid glacial et cette aura pesante et meurtrière. Mais alors, qu’est-ce qui m'attire tant chez lui ? Ce n’est pas tant dans l’apparence ou l’attitude. C’est plus qu’une simple attirance. C’est quelque chose de plus profond et d’imperceptible, je le sens, jusque dans mes os, mais ne parviens pas à mettre le doigt dessus. Alors, c’est ça l’imprégnation ? Mes yeux s'égarent un court instant sur ses lèvres. Eh Merde. Je m’empresse alors de lui répondre pour dissimuler ma gêne, plus sèchement que je ne le voulais cependant. - Willow Olsen. Mais ça tu le sais déjà. Une autre fille paumée d’ici, probablement pas la dernière que tu croiseras. » Je lui lance à la dérision. J’ai un moment d’hésitation. Je devrais m’en tenir là et me barrer d’ici au plus vite. Mais… son regard me pousse à vouloir continuer. Et puis finalement, je finis par lâcher ce que je n’ai jamais vraiment dit à personne, car je m’en sens que plus proche de lui ce faisant : - Je suis morte aussi. Une fois… mais il n’ont pas voulu de moi là-haut. » Quoique qu’il s’agisse d’une vérité pesante, je le dis à la blague en levant les yeux au ciel. Tiens… Les étoiles ne sont pas visibles… Au même moment, une goutte d’eau me glisse sur la joue et j’entends gronder le tonnerre au loin. Je n’avais même pas réalisé que le temps s’était couvert. C’est qu’il me fait perdre de mes sens. - Alors me voilà coincé ici. À faire la conversation avec le mec qui pourrait y remédier, mais qui préfères me répéter à tours de bras qu’il est prêt à me tuer mais ne le fais pas.» Je le dévisage, cherchant à savoir précisément pourquoi. J’ignore si ce que je ressens à l’instant est réciproque du côté du vampire. Est-ce qu’il flirte ou est-ce seulement de la provocation ? Par défis je m’approche à mon tour sans détacher mes yeux des siens. Je pourrais l’embrasser en vue de la proximité, mais plutôt, je soutiens son regard avec force. Je ne suis plus une gamine de treize ans, bon sang, je peux contrôler ce que je ressens. Il ne m’aura pas dans son petit jeu, malgré cette attirance folle… - Quoi qu’il en soit, méfie-toi Matthias Delaglio. De Forks… De moi…» Si je lui ai promis de ne pas alerter ma meute, je n’ai jamais dit que je ne me mettrais pas en travers de sa route. Et étrangement, ce n’est pas l’envie qui manque. « Parce que si tu restes, je ne te lâcherai pas. » Et alors qu’il se met à pleuvoir doucement, je ne bouge pas d’un cil.
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Mer 6 Oct - 11:44
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
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Il faut bien mourir de quelque chose. Hum. Je ne suis pas vraiment d'accord. Je crois que la plupart des gens préfèrent ne pas mourir du tout. J'aurais préféré ne pas mourir , d'ailleurs , j'aurais préféré rentrer chez moi à la fin de la guerre , retrouver la femme que j'aimais , et ne pas être sans cesse tirailler par la soif qui m'habite. Elle a de la répartie. Je ne prends pas la peine de répondre à tout, sinon je crois que nous n'en finirons jamais. Peut être qu'elle en dit trop d'ailleurs , qu'elle aboie plus qu'elle ne mords... Sache que si j'ai envie de t'insulter , je le ferais autant qu'il me plaira.
"Étant donné qu'on brille au soleil , ouais le coup de l'ampoule c'est bien trouvé." , je la raille sans me départir de mon air moqueur , celui qui me suit en tout temps. Sa remarque à ma provocation sur les Cullen me fait d'ailleurs bien rire. "Va dire ça aux vegans. Je suis un tueur , je ne vais pas faire semblant pour plaire à une catégorie de personnes."
Je n'ai pas oublié que j'ai été un humain. Ce serait assez ridicule. Je sais qui j'ai été , qui j'ai aimé. Certaines sensations sont toujours là. Je ne hais pas vraiment les humains , de fait. C'est simplement qu'ils ressemblent désormais davantage à un apericube appétissant qu'à un être vivant à mes yeux. Je la conduis ensuite à l'endroit où se trouve ma dernière victime pour respecter ma part de son stupide marché. Je n'aime pas que l'on dicte ma conduite , qu'on me mette un ultimatum ou que sais-je encore. Et puis quoi encore ?
Cela dit , je garde en mémoire l'information qu'elle me donne : cela ne fait pas longtemps qu'elle se transforme , seulement 3 mois , comme je m'en suis douté.
Je la laisse ensuite s'occuper de ma victime. Elle est vivante , et ca m'arrange , car notre accord sera entendu. Pour le reste...eh bien , c'est la vie. Il faut bien mourir de quelque chose , n'est-ce pas Willow ? Ironie hypocrite quand tu nous tiens.
Je suppose qu'elle s'arrange pour que le type reçoive de l'aide , et à son retour , je veux savoir si sa proposition tient toujours. Voyant qu'elle ne réponds pas encore , qu'elle a cet air sceptique , je m'avance vers elle , sûrement un peu trop au vu de son odeur plus que prenante , et je lui dis tout ce qu'elle ne voulait pas savoir sur moi , la regardant bien dans les yeux.
Malgré moi , je veux en apprendre plus sur elle. Je ne saurais dire pourquoi. Une curiosité mal placée au vu de sa condition , sans aucun doute. Elle ne se comporte pas comme la plupart des loups , impulsifs , agressifs. Elle aboie certes , mais ça reste du domaine du supportable. Elle a probablement davantage de cerveau que la plupart de ceux que j'ai croisé. Une plus belle apparence aussi , un regard accrocheur. Je ne la connais pas encore suffisamment pour le décider , c'est bien pour cela que je lui pose la question. Une réponse pour ainsi dire intéressante. Je ne la quitte pas des yeux , la laissant parler , cherchant à comprendre , à décrypter le sens de ses phrases. Elle me perd , curieusement. Il n'y a que la menace qui me semble parfaitement claire , alors que ses yeux restent fermes, plus sombres encore.
"Tu n'as pas l'air si paumée que cela." , je dis d'abord en haussant un sourcil , avant de continuer. "On dirait presque que tu voudrais que je te tue. Ta vie est tellement merdique ? Dommage pour toi , je n'en ai pas vraiment envie. Je suis peut être un tueur , mais pas au point d'arracher la tête à tous ceux que je croise. Faut croire que tu ne m'as pas assez énervé." , je le dis presque sur le ton de la plaisanterie , presque pas ironique , comme il m'arrive plutôt rarement. En réalité , son discours m'a vraiment perturbé.
Peut-on réellement souhaiter mourir , à son âge , dans sa condition ?
"Qu'est ce qui t'es arrivé ?" , je demande finalement, d'un ton légèrement plus doux , sans la quitter des yeux , remarquant qu'il pleut désormais. Je m'en fiche de la pluie. Mais , ça va sentir le chien mouillé. L'espace d'un instant , je pourrais presque lui avouer que moi aussi , je trouvais la mort plus douce que ma condition actuelle. "Dailleurs , je pense rester ici , oui. Quelques temps. Tu pourras me suivre comme un parfait petit chiot , sans problème." , ça c'est davantage ironique. Mais , à choisir , je préfère elle qu'un autre loup puant. "Je veillerai à ne pas tuer n'importe qui."
J'ai changé de pseudo anciennement Elsy.
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Ven 8 Oct - 5:10
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle vit avec un père adoptif alcoolique au tempérament violent. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
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Je croise les bras, embêtée. Contente que cela te plaise Matthias, le coup de l’ampoule. Parce que oui, je suis là pour amuser la galerie faut croire. Il me laisse amer. C’est qu’il ne me prend pas au sérieux, en rien en fait. Je ne lui fais pas peur ? Bien, lui non plus. Affaire classée. - Elle n’est pas merdique… » Je lui dis sur la défensive. « Juste compliquée et tu viens en ajouter pour beaucoup, Matthias… toi et tes crocs. » Et il ignore à quel point.
Je le vois cogiter, dans ces longs silences qu’il laisse. Je me demande à quoi il pense. Et puis il me demande ce qui m’est arrivé. Je me braque. Cela fait 6 ans maintenant et je n’ai jamais voulu en parler. Avec qui que ce soit d’ailleurs. Quelques souvenirs fragmentés de l’accident remontent en ma mémoire de façon incontrôlée. En un instant, je revois la route enneigée. Elena au volant et moi à sa droite à lui gueuler dessus pour une histoire à la con. On n’y voyait pas à plus de deux mètres devant soi, c’était en pleine tempête. Le genre d’histoire classique de fait divers que l’on écoute le soir à la télé, sauf que… c’est la mienne. Et la seule tâche au tableau à cette tragédie, c’est que je l’ai provoquée et devrai vivre avec ce poids là toute ma vie. Je revois encore parfois en rêve le moment où j’ai posé fatidiquement une main sur le volant, inconsciente que j’étais, avant que tout ne dérape. Avant ce noir total. Avant ce froid brûlant. Je ne pourrais jamais oublier cette sensation, je n’ai jamais eu aussi froid de toute ma vie. Parfois au réveil, j’entends la voix d’Elena hurler de terreur mon nom dans ses derniers instants. Si ces souvenirs n’ont plus d’impact sur la valve des larmes, la culpabilité est toujours bien présente et me ronge de l’intérieur. Et puis merde. C’est quoi ce ton de pseudo-psychothérapeute qu’il prend avec moi ? Il se prend pour mon psy maintenant ? Un picotement me parcourt l’échine, l’envie de quitter forme humaine pour évacuer toute cette colère qui monte en moi me tend irrépressiblement, mais je n’y cède pas. Elle n’est pas dirigée contre lui, non, mais envers moi. Je crois que ça y est. Je pense que j’ai trouvé le déclencheur qui me manquait pour la mutation. J’évite donc de répondre à sa question, pour ne pas pousser à celle-ci. Malgré la douceur que je crois avoir déceler dans sa façon de me le demander, je me renferme davantage.
⁃ Ce qui nous arrive à tous. » Je réponds quelque peu sèchement. « On vit, et parfois quand on merde, on en paie le prix fort. » Et on meurt. Enfin pas tous faut croire… Mais ça je me retiens de l’ajouter. Il ne mérite pas ma haine.
Bien. Voilà au moins une bonne nouvelle. Le vampire m’assure qu’il sera plus sélectif à l’avenir. S’il pouvait me débarrasser de ce con de Barne au passage, ce shérif est une vraie enflure… Forks à bien besoin d’un petit coup de ménage. Je suis presque tentée de lui donner une liste pour tout dire.
Je finis par me calmer et abandonner ce jeu de regard. Il est venu chercher en moi avec sa question un truc pas beau et sombre que je ne veux pas lui montrer. Je ne sais pas pourquoi, mais je veux préserver encore un peu sa façon qu’il a de me regarder, malgré ce petit air moqueur agaçant. Ses yeux sont des rares à ne pas me porter encore de jugements ou de pitié au contraire des autres ici, et ce regard m’apaise profondément. Je recule toutefois d’un pas pour reprendre une distance respectable. Les vêtements que j’ai piquée me colle à la peau avec toute cette pluie. Il faut que je songe à comment rentrer aussi. Si je ne veux pas le griller auprès de la meute, la transformation n’est pas une option. De toute façon, je doute pouvoir la déclencher comme de rien, ça semble fonctionner sous l’effet de la colère ce truc là et à l’instant c’est surtout la honte qui m’habite. Misère. J’ai le don pour me mettre dans de sacrées bonnes situations.
- C’est pas qu’on se fait chier, mais j’ai d’autres choses à faire qu’être aux prises avec un vampire. Et… Je ne devrais pas être là. » Enfin, je reprends mes esprits! Dégager de là en vitesse, étouffer dans l’œuf cette putain de sensation abrutissante de “papillons dans le ventre” qui me fait vomir. J’ignore ce que je vais faire pour la suite. Je ne suis même pas certaine que de parler de ce qui vient de se passer avec qui que ce soit de la meute, même Elliot, soit une super bonne idée… Pour son bien, comme pour le mien. De toute façon, l’imprégnation c’est juste passager non ? Si c’est comme un coup de foudre, ça va et ça vient. Faut juste que je me change les idées. Et c’est ce que je vais faire. Je me détourne de lui, pour prendre direction vers la ruelle par laquelle nous étions arrivée :
- À plus tard, Matthias. Fais pas trop de conneries, je le saurai sinon.
Le timing est parfait, car au même moment j’entends non loin les sirènes d’une ambulance qui approche et les lumières bleutées ne tardent pas à nous éclairer. La soirée est bel et bien terminée. En jetant un dernier regard à la dérobée au vampire, je finis par me détourner complètement et prendre mes distances avec lui et la scène de crime, le plus loin possible. La séparation est étrangement difficile. Ça n’a pas de sens, pour quelle raison exactement ? Je n’en sais fichtrement rien, mais il y a clairement un truc qui déconne chez moi. Une nuit de sommeil devrait me remettre les idées en place.
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Mar 9 Nov - 17:37
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
En général , quand on veut mourir , c'est que l'on trouve que son existence n'en vaut plus la peine. Qu'elle est merdique , en somme. Comme la mienne. Car oui , l'éternité n'a rien d'enviable , encore plus quand elle est rythmée par la solitude. Pourtant , Willow , m'assure que sa vie est simplement compliquée. Davantage encore par mon arrivée. Hum. Ça , c'est une phrase qui me plaît.
"La vie vaut encore la peine d'être vécue quand elle est juste compliquée. Et sache que je suis très heureux d'y ajouter mon grain de sel." , je lui rétorque avec un sourire qui dévoile mes canines.
Elle me plaît bien. Elle est intéressante. Je ne vais donc pas la lâcher , comme cela. Du reste , j'essaie d'en apprendre davantage sur elle , de savoir quel événement a pu lui faire frôler la mort. Ce n'est sûrement pas comparable avec les champs de bataille que j'ai pu brièvement connaître. Quoique. Les américains aiment toujours se tirer dessus , après tout , pour la moindre petite broutille.
La chienne ne veut rien me dire. Elle se renferme davantage. Dans un sens , je la comprends. Je ne suis certainement pas le type qui te met le plus en confiance pour parler de tes vagues à l'âme. Pourtant , je le demandais sincèrement , loin de la moquerie que je lui ai manifesté par ailleurs.
Quand on merde , on en paie le prix fort... Wahou. Je ne pensais pas qu'une simple phrase me mettrait une telle claque. Une simple vérité , balancée comme si de rien n'était , avec son cynisme qui semble habituel. Je vois très bien ce qu'elle veut dire. J'ai merdé. Souvent. Encore plus durant ma vie vampirique. Mais , je ne sais pas quoi dire , alors je ne réponds pas sur ce sujet , préférant "plaisanter" sur le fait que je choisirai convenablement mes prochaines victimes.
"Tu peux pas avoir autre chose à faire. C'est ton rôle d'être aux prises avec un vampire." , je fais remarquer , retrouvant mon sourire moqueur.
Je dois avouer être déçu , au moment où elle file dans la nuit noire. J'ai quelques peu du mal à détacher mes yeux de son corps , mais je dois bien , pour éviter d'être remarqué par les ambulanciers. Même si je possède une vitesse hors du commun mieux vaut éviter de trop se faire remarquer dès mon arrivée. Finalement , rencontrer cette Willow , cette louve n'avait rien de désagréable...
***
Il a plu quasiment toute la nuit , gardant avec moi cette odeur de chien mouillé , si reconnaissable , si dégoûtante...Peut être que ce n'est que dans ma tête. Après tout , les odeurs ne peuvent pas rester si longtemps , surtout quand il pleut nan ? J'en sais rien. Alors , j'arrête d'avoir le réflexe de faire semblant de respirer , réflexe qui me sauve la mise quand je dois côtoyé les humains.
Sauf que là, je suis seul. Seul , en pleine nuit , sur l'un des toits de Forks , la pluie ruisselant sur mon corps de marbre. Je n'ai plus soif. Je n'ai pas envie de faire quelque chose en particulier. Donc , de manière presque cliché , je me retrouve ici , à regarder les étoiles. À penser à tout ce que j'ai vécu , comme une sorte de mémoire sélective. Ma vie d'avant , Stefan...et maintenant Willow.
Je pourrais partir comme elle me l'a gentiment conseillé, histoire d'éviter de l'avoir constamment aux basques , elle et les autres loups. Le truc , c'est que je n'en ai pas envie. J'ai cette étrange sensation qui me pousse à vouloir en apprendre davantage sur elle , à essayer de la comprendre. Savoir ce qui s'est passé pour elle. Alors , je vais rester , quitte à me nourrir dans d'autres villes plus loin. Car , il n'y a pas seulement cette conversation avec Willow qui m'a perturbé. Je ne peux pas m'empêcher de repenser à ce que m'a dit cette Cullen , il y a des années. Elle m'a vu venir à Forks , un jour.
Pour qu'elles raisons ? Est-ce que Willow n'aurait pas quelque chose à voir là-dedans ?
***
Pour me fondre dans la masse des habitants de Forks , je dois opérer quelques ajustements sur ma personne. Le plus évident consiste à cacher mes prunelles rouges sang , trop reconnaissable et qui pourrait faire flipper la plupart des humains. Sauf que bien entendu , rien que pour me faire chier , il n'y a pas de boutiques de lentilles à Forks.
Je rejoins donc Seattle , la ville la plus proche , pour trouver un magasin. Les gens me regardent déjà étrangement. Normal : il fait gris , et je porte des lunettes de soleil. Rien de mieux pour se faire remarquer. Le vendeur me tend les 3 boîtes que je lui ai commandé d'un drôle d'air. Si j'ai pris plusieurs boîtes d'un seul coup , c'est parce que le venin à tendance à dissoudre les lentilles en seulement 24h. Je les ai pris en teinte brune , marron. Autrement dit , de ma couleure d'origine.
Je les paie en liquide , avec de l'argent que j'ai récupéré sur mes différentes victimes ces derniers mois. Je me disais bien que ça pourrai servir. Mes faux comptes en banques ne sont plus actifs depuis longtemps , même si j'ai conservé certains faux passeports.
Grâce à l'air dégoutée du vendeur , j'ai aussi compris que je ne devais pas sentir la rose , du moins les vêtements. Mon corps ne produit plus d'odeurs. Du moins , pas d'odeurs perceptibles pour les humains.
Je m'achète un sac à dos, avant d'y mettre mes autres achats : 2 jeans , 3 t-shirt (simple : 1 noir , 1 blanc , 1 rouge). Je me suis pris une veste en cuir , histoire d'avoir un certain style (je sais c'est immature) que je porte déjà. Je mets le haut blanc et un nouveau jean en rentrant sur Forks. Je cache mon sac à dos avec les habits , et le reste de l'argent sur l'un des plus haut toits de Forks.
Prochaine étape ? Retrouver Willow , bien sûr. Ça ne devrait pas être bien compliqué du reste. Je parie qu'elle ne pourra pas s'empêcher de m'épier.
C'est finalement dans la petite bibliothèque de Forks que je vais me perdre. Un endroit paisible , sans trop de tentations. J'ai toujours aimé lire , même après être devenu un vampire. Ici , la collection est plutôt petite , mais je me trouve un petit ouvrage sur les légendes de Forks et des alentours. Je m'assois à une table , me plongeant dans le bouquin , ce qui n'empêche pas mes autres sens d'être actifs...
"Je savais que tu pourrais pas t'empêcher de me suivre à la trace." , je souffle , amusé alors que l'odeur de chiot de Willow parvient à mes narines. Je ferme le bouquin , relève la tête pour croiser son regard. Contrairement au mien , la teinte du sien n'a pas changé. "Allez assied toi. T'en fais pas , j'ai buté personne , aujourd'hui."
[hrp=j'espère que ça te va hésite pas si tu veux que je change un truc]
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Jeu 2 Déc - 21:12
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
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Il est 8h27. Je verse du café brûlant dans la tasse de Mr. Hauven, un habitué un peu sénile du diner où je travaille et qui me parle trop souvent de ses problèmes d’hémorroïdes dès les premières heures du matin. Je suis brûlée de la soirée d’hier et je me sens à fleur de peau à cause de cette matinée qui a très mal commencée. J’ai du aller chercher Jack au commissariat aux petites heures du matin. Celui qui est censé me faire office de figure paternel. Et encore et toujours pour la même histoire. Sauf que cette fois, ils l’ont retrouvé ivre mort traînant dans les vidanges d’un des bars de la ville, le visage couvert d’hématomes. Il a dû se battre, encore une fois. J’ai dû me taper les remontrances de Barne, notre cher shérif, sur le chemin du retour qui n’a même pas daigné m'aider à le porter jusqu’au perron. Je sais que je suis dans son collimateur parce qu’il me tient responsable d’avoir mis le feu aux vestiaires de l’école. En vérité, il n’est pas le seul. Tout le monde en est convaincu. Même Alex putain. J’en ai fait des conneries, mais je suis pas pyromane et encore moins une balance. Je ne suis pas certaine qu’il apprécierait de savoir que c’est sa précieuse nièce qui en est responsable pour le coup.
— Hum. Voilà qui donne faim Mr. Hauven! Faites moi signe lorsque vous serez prêt à commander. Je ne serais pas très loin de toute façon.
Je prétexte sortir les poubelles à l’arrière du diner sous le regard suspicieux de mon patron, dans l’intention de me filer une clope en douce. Je suis à cran et il faut que je m’en enfile une maintenant sinon je sens que je vais exploser. Après avoir vérifié que j’étais bien seule dans la ruelle, je sors de ma poche une Rothman que je glisse entre mes lèvres. J’abuse de cette saloperie, mais comme je le disais si bien à Matthias hier, il faut bien mourir de quelque chose. Quel merdier. Je repense à notre rencontre qui doit me perturber à un point parce que je me bat depuis une bonne minute avec mon briquet pour parvenir à en sortir la moindre flamme. Et lorsque j’y parviens, une mère qui pousse son berceau passe par là se permet de m’envoyer un air fort réprobateur.
— Moi aussi j’attends mon premier. J’en suis à trois mois... » Je lui lance avec insolence, en plaçant une main sur mon ventre sans la quitter des yeux.
J’ai dû la mettre mal à l’aise comme il faut car elle détourne le regard aussitôt et je la voie vite détaler. Tant mieux. Je suis d’une humeur massacrante, il faut que je me calme. Un picotement me parcourt la peau et l’échine, je me retiens, dois y mettre toute ma concentration pour ne pas y céder. C’est idiot. Je ne fais que retarder l’inévitable. La meute finira bien par remarquer sa présence. Je ferme les yeux un long moment après avoir inspiré une large bouffée de cigarette, vaine tentative d’y trouver la paix car le visage de Matthias vient me hanter. Putain, je suis maudite. Pourquoi lui ? Pourquoi pas Alex, je l’aime déjà. Enfin, je crois. Je sais plus. J’aimerais bien pouvoir comprendre les mécanismes de l’imprégnation. S’il y en a. Mais vu l’état actuel des choses, il n'y a personne vers qui je peux me tourner, vers qui je peux me confier. Faut que je me calme. Je retourne à l’intérieur pour finir les quelques heures de service qu’il me reste. Ensuite, c’est mission babysitting. Pas le choix. Même si d'autres motivations personnelles m’y poussent, je ne peux pas laisser Matthias faire ce qu’il veut dans Forks.
16h. Je me change dans les toilettes, range dans mon sac ma petite robe noire de service du diner, puis je libère mes cheveux de mon chignon relevé mal coiffé. J’enfile des shorts troués et un t-shirt gris trop large pour moi qui appartient sûrement à Alex du coup et qui couvre mal mes épaules. Mes affaires dans mon sac en bandoulière, je quitte le diner aux allures rétro. Je vais pouvoir retrouver Matthias (si je parviens à le trouver) et m’assurer qu’il n’a pas fait d’autre victime d’ici là. Je ne tarde pourtant pas à retrouver la trace de son odeur. Celle-ci me mène jusqu’à la bibliothèque de Forks. Pietre établissement qui ne compte que peu d’ouvrages. Mais qu’est-ce qu’il fout ici ? Je me le demande. C’est là que je le retrouve. Je le vois lire un livre. Non, mais est-ce qu’il plaisante ? Il ne lui en prend pas non plus longtemps pour sentir ma présence dans son dos puisqu’il est le premier à rompre le silence. Ça ne m'étonne pas plus que ça, je suppose qu’il a dû me sentir depuis dehors. Je prend une longue inspiration, je m'avance et glisse mes mains dans les poches arrière de mon short pour paraître tout ce qu’il y a de plus détendu. Même si je ne le suis clairement pas. De toute façon, ce ne doit pas être un buffet des saveurs ici lorsque je regarde autour de nous les potentiels victimes. À cette heure-ci on a surtout affaire à quelques retraités et la bibliothécaire qui doit au moins faire trois quart de siècle. Quand le vampire daigne finalement de lever le regard vers moi, je me braque un instant, embêtée de constater que l’effet qu’il a sur moi est toujours là, mais je ne laisse rien paraître. La couleur de ses yeux a changée aussi. Il doit porter des contacts, j’imagine. Ça lui donne presque un air plus humain, si sa peau ne m’apparaissait pas aussi livide.
— Et toi, tu m’attendais ou quoi ? » Je lui réponds sur le même ton, quoi qu’un peu plus sérieuse. « Tu ne me laisse pas le choix non plus. C’est moi ou la meute. Vu que tu ne veux pas partir d’ici, tu me forces à jouer les baby-sitter, Matthias.
Il m’enjoint à m'asseoir. J’hésite un moment, puis je finis par m’appuyer plutôt sur le rebord de la table en face de lui, bras croisés. Je guette un instant les alentours, cherchant à savoir si on peut parler ouvertement sans se soucier d’oreilles indiscrètes. Il n’y a que la bibliothécaire qui jette de temps à autre de furtifs coups d’oeil, comme si on préparait un mauvais coup. Et elle a raison, en vrai, de se méfier. À tout moment, ça pourrait dégénérer. Je ne connais pas assez bien les vampires et je ne le connais pas lui suffisamment, mais il me semble être capable de contrôler sa soif. Tout du moins, pour l’instant. Pour cette raison, je ne peux pas le laisser vagabonder comme ça, sans surveillance. La meute serait intransigeante à son égard si elle apprenait sa présence. Ça serait la mort, directe. Leah s’occuperait de son cas en moins de deux. Heureusement, Leah, Seth et les autres passent le plus clair de leur temps sur la réserve, mais tout de même. Je ne prendrais pas ce risque et le meilleur moyen pour lui de se griller à l’instant, c’est bien de mordre dans quelqu’un. Je vais donc m’assurer que cela n’arrive pas et quand il crèvera suffisamment de faim, et bien, il n’aura qu’à quitter la ville. Mais est-ce vraiment ce que je veux ? Qu’il quitte la ville ? C’est absurde. La raison me dit oui, mon égoïsme me dit non. Et lui, il est là, à me regarder avec son petit sourire narquois qui n’aide pas. Non mais il est complètement inconscient ou quoi ? Je soupire, fais l’impasse pour le moment sur toutes ces appréhensions. Sa présence suffit à me mettre de meilleure humeur en réalité, plus que je ne veux me l’avouer. Je remarque finalement l’ouvrage qu’il tient et j’en oublie un instant mes dilemmes. Mes yeux lisent rapidement la couverture avant de se replacer dans les siens, rieurs.
— Sympa tes petites vacances Matthias. T’a l’air de bien apprécier en tout cas l’air morne des gens d’ici, notre immense collection de livres et ce temps qui n’a rien à envier au reste du pays...
Puis je reprends mon sérieux, me penche un peu en avant vers lui, chuchotant presque oubliant un instant qu’il peut entendre à des kilomètres à la ronde. Mais en vrai, c’est que je ne veux pas que l’on nous entende.
— Non mais vraiment, dis moi, qu’est ce que tu fous ici ? C’est une petite ville. Tout le monde se connaît. Tu ne passeras pas longtemps inaperçu, même en te faisant passer pour un rat de bibliothèque! Tu pouvais pas rester à Port Angeles ?
Un vampire dans une bibliothèque, on aura tout vu! Je ne les ai jamais vues en dehors de leur état de chasse si l’on peut dire. Affamé et sanguinaire. Pourtant, avant qu’il ne décide de remarquer ma présence, il semblait réellement pris par sa lecture. Qu'est-ce que c'est ? Un recueil des légendes de Forks ? Je lui arrache l’ouvrage des mains, fait défiler plusieurs pages sous mes yeux pour me faire une idée du contenu. Le hasard fait que mon regard se pose sur le mot « loup-garou » sur l’une des pages. Je retiens un rire.
— Et puis ne lis pas ça, c’est plein de conneries… Les loups-garous, tout le monde sait que ça n’existe pas, pas plus que les vampires… nan ? » Je lui dis en levant mon regard vers lui complice, une mèche de cheveux me tombe sur les yeux, je la replace derrière mon oreille alors que sur mes lèvres se dessine un sourire franc.
Un des rares qui m’est sincère en réalité. C’est plus fort que moi. Autant que je préférerais le détester foncièrement - les choses en seraient tellement plus simple! - je n’y parviens tout simplement pas.
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Horizona
Lun 10 Jan - 21:16
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
L'odeur de la louve m'a attaqué les narines depuis plusieurs minutes déjà. Même sans la chercher , la senteur m'atteint immédiatement , presque comme une agression. Non que ça me dérange réellement , au fond. Je veux dire , ouais la senteur me dérange on va pas se le cacher, mais pas sa présence. Je l'attendais. Façon , on sait tous les deux qu'elle va me coller , par peur que je fasse une grosse connerie. Le truc dont elle n'a visiblement pas conscience , c'est que je sais que j'ai intérêt à ne pas me faire remarquer. J'ai pas envie que les gens se posent des questions , et attirent l'attention des Volturis , nos saints maîtres vampirique. De parfaits enfoirés, plutôt. C'est eux qui étaient prêt à décimer les Cullen. Des Clans , ils en ont détruit , pas qu'un seul. Un bon paquet. Pas le mien heureusement. Stefan entretenait des relations cordiales avec Aro, pour une raison qui m'échappe. Ce n'était pas mon cas. Ce type , avec tous ses siècles au compteur , m'a toujours mis profondément mal à l'aise.
Willow a cet avantage de ne pas me mettre mal à l'aise . Pas dans le même sens , du moins. Elle n'a pas l'air d'une folle psychopathe. Juste d'une chienne. Quand je daigne lever mon nouveau regard vers elle , je la sens tendue. Est-ce la couleur de mes yeux ? Ou ma beauté infinie ?
Aucun , je l'avoue , j'y crois pas moi même. Par contre , on dirait qu'elle a décidément du mal à se départir de son ton agressif. Se détendre...va falloir dresser le toutou.
"Évidemment que je t'attendais." , je réplique tout d'abord , un sourire en coin. "Comme tu le dis , je savais que tu viendrais me coller aux basques. Et , je ne suis pas d'humeur à jouer au chat et à la souris , donc je me suis dis que le plus simple serait encore de me poser gentiment ici. Ils ont des ouvrages sympathique , et la bibliothécaire est adorable." , je finis en reposant mon livre , quelques peu ironique . "D'ailleurs, personne ne t'oblige à jouer les baby sitter. Surtout que je suis plus âgé que toi , l'oublie pas ma grande...Votre espèce...vous en faites toujours des caisses. Tu sais que je ne mange pas tous les humains qui passent à ma portée ? J'ai un certain self-control. J'ai vécu des décennies parmis les humains." , je ne sais pas pourquoi , mais j'ai éprouvé le besoin de me justifier. Peut être parce que ses piques me touchent un peu trop , malgré mon apparente distance.
Malgré cela , j'attend du coin de l'œil qu'elle accepte mon invitation à prendre place. Elle ne le fait pas. Est-ce qu'elle est vraiment à l'aise comme ça ? J'en doute. Bon. Comme elle veut. Elle a l'air suspecte à tout observer.
"Tu sais que si tu continue à épier tout le monde comme cela , de manière extrêmement discrète , on va vraiment paraître suspect ?"
C'est le meilleur moyen de se faire remarquer. À vrai dire , le seul danger qui court actuellement , c'est qu'une des personne présente se blesse et saigne. Auquel cas , ma soif deviendra très dure à contrôler. Pas impossible car j'ai déjà vécu cette situation, mais c'est une véritable souffrance. Mais , de toute manière , il y a peu de risques que ça arrive dans une bibliothèque , à moins qu'un type se décide à découper un livre , en ne faisant attention à rien.
Ok. Voilà que ça commence. L'interrogatoire. C'est vrai , qu'est ce que je fous ici ? Pourquoi je reste ? Pas pour elle , quand même. À moins que ? Puis il y a les anciennes paroles d'Alice qui ne quittent pas mon esprit.
"Les gens d'ici ne sont effectivement pas très aimable , mais le climat est parfait pour cacher ma condition. Demande aux Cullen. Plus il pleut , moins notre peau a de chances de briller. Puis , je n'ai qu'à dire que je suis de passage. Je serai la petite attraction touristique pendant quelques temps. Rassure toi, je ne vais pas rester pour toujours. Et , je ne me fais pas passer pour un rat de bibliothèque. J'aime vraiment lire. Le concept te dépasse très certainement." , j'ajoute en levant les yeux au ciel , faisant mine de me replonger dans mon bouquin , brièvement , mais elle n'en m'en laisse pas le temps. "Plus sérieusement , je me suis senti poussé à venir ici pour plein de raisons et...j'essaie de comprendre pourquoi maintenant." , je me sens con d'avoir dit ça , et j'en viens à espérer qu'elle n'y a pas trop fait attention , tandis qu'elle m'arrache mon livre des mains.
C'est étrange. Elle est beaucoup plus avenante , taquine , tout d'un coup. Et , son sourire est effectivement contagieux , alors que je reprends le bouquin , un sourire au bord des lèvres , le posant sur le rebord de la table , regardant la page concernant les loups-garous qu'elle vient de trouver. Il est vrai , peu de choses correspondent vraiment à la réalité que nous connaissons.
"Eh bien...Les loups-garous n'existent pas en tant que tels , c'est vrai." , je dis finalement en la regardant droit dans les yeux , sentant de drôle de sensations en moi. "Car tu n'es pas une louve , non ? Comment vous vous appelez déjà ? Les modificateurs , non ?" , les quileutes sont , en effet , une espèce bien particulière. "Cela dit , les vrais loups ne correspondent pas à ces description. Mais , je te rejoins. Les vampires n'existent pas. Regarde moi ? J'ai l'air d'un monstre sanguinaire ?" , ok là, j'en conviens , je laisse parler mon côté provocateur. "Tu ne sais pas vraiment qui nous sommes. Et si tu me laissais une chance sans me juger ?" , mais une chance de quoi ? C'est cela , la véritable question...
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Mar 8 Mar - 18:42
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
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Matthias m’assure qu’il sait se retenir. Je ne sais pas si je peux le croire sur paroles la-dessus. Si je reprends ses propos d’hier, c’est une soif insatiable… — Malheureusement, je n’ai pas le luxe de te laisser le bénéfice du doute… Je vais devoir te surveiller que tu le veuille ou non. Tu me l’as dis toi-même hier, c’est mon rôle. » J’hausse les épaules.
Il a raison sur ce point, je suis beaucoup trop tendu. Et ce n’est pas sans raison. Il n’a pas l’air de saisir l’enjeu dans lequel je me trouve. En vérité, comment pourrait-t-il savoir ? Je finis par jeter mon sac à terre et m’asseoir sur le fauteuil d’en face. J’arque simplement un sourcil à sa moquerie sur les plaisirs de la lecture, lui glissant même un regard faussement hébété. En vérité, si les derniers évènements… je veux dire, découvrir mes origines quileutes au milieu de ma scolarité n’avait pas foutu tout ce bordel, je ne serais pas coincé ici à subir ses piques. Je serai en train de préparer mon entrée à l’université de Cambridge en lettres anglaises. Bon d'accord. Rêve irréaliste je le reconnais. Les notes étaient là jusqu'à maintenant, mais pas l'argent. On a néanmoins ça en commun faut croire. Il semble alors échapper une phrase qu’il ne semble pas tout à fait assumer. Du coup, je ne me gêne pas à rebondir dessus, pousser par la curiosité :
— Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Je me sens proche de lui à cet instant, mais je ne sais pas exactement pourquoi. Je préfère rester dans le sarcasme, éternelle défensive dont je n’arrive pas à me départir avec lui, avec quiconque en fait. « Toi aussi tu traverses une crise existentielle ? Tu cherches réponses à tes questionnements le plus profonds ?» Je lui dis avec une petite once de moquerie tandis que je parcours brièvement le bouquin que je lui ai piqué.
Il me questionne sur la nature des quileutes, mais je n’en ai foutrement aucune idée. Et je crois que Leah ne m’a pas tout dit, notamment sur ce concept chez les loups d’imprégnation. — Louve, loup-garou, modificateurs… je sais pas ce qu’on est. Je n’ai pas encore eu droit au cours 101 d’histoires des quileute. » Je dis à la blague. « Et… je ne vis pas sur la réserve. »
Je n’ai pas encore eu de réelle occasion d’épouser vraiment ma seconde nature, d’aimer être louve je veux dire. Ce n’est pas un truc que je m’imaginais pour l’avenir, pouvoir prendre la forme d’une bête poilue sous l’effet de la colère, plus énorme encore qu’une bagnole et devoir réinvestir dans une nouvelle garde-robe aux trois mois. Faut dire les choses comme elles sont, je le vis salement. Et je n’ai pas de bons rapports avec Leah qui me voit hostilement, je ne sais pour quelles raisons. À sa demande, je le regarde, droit dans les yeux sans m’y dérober cette fois. Le mien a dû perdre de son éclat parce que la blague autour du monstre sanguinaire ne passe pas. Des flashs de ce qui s’est passé la veille dans cette ruelle resurgissent, et de ce fait, mon sourire s’évanoui du même coup. Je n’ai jamais vue de cadavre, et le mec d’hier était ce qui s’en rapprochait le plus. C’est pas le genre d’image qu’on oubli facilement. Je soupire doucement et me lève.
— Tu as raison. Je ne sais pas qui tu es. Tout ce que je vois c’est un buveur de sang qui déambule les rues au hasard, guidé par sa soif et qui laisse des cadavres sur son passage. Alors une chance de quoi ? De justifier tes meurtres ? Parce que tu es sous l’emprise d’une soif insatiable, d’une malédiction ? Parce que c’est ta nature ? C’est une belle connerie faut dire, encore plus que l’invention des loups garous. T’a jamais essayé… je sais pas, une alternative à tout ça ?
Les Cullen l’ont bien fait eux, par souci de leurs « semblables » du temps où ils étaient encore humains. Alors pourquoi pas lui ? Il a bien eu des décennies pour y penser… Pourquoi ça me prend tant à cœur ? Peut-être parce que cela rend impossible toute affinité entre nous, je suppose. C’est comme savoir l’identité d’un tueur en série et de le cacher foncièrement à la police. Alors évidemment que je suis tiraillé par la culpabilité de ne pas l’avoir déjà dénoncé à la meute.
— Tu sais, Matthias, quand je vous vois… Je ne vous vois pas comme des monstres. Vous êtes différents des humains, mais vous avez toujours cette part d’humanité… ça j’en suis convaincu. Autrement, tu ne serai pas ici… » un faible sourire outrepasse mes lèvres alors que je glisse mes yeux sur l’ouvrage «…à lire.» Carlisle me l’a bien prouvé par le passé. Les Cullen en sont la preuve.
— Mais si hier est ta réalité, alors peut-être l’a tu déjà abandonnée ? Je me suspends à cette phrase, un peu dépité de me battre contre l’impossible. Je suis tout de même en train de demander à un vampire que je ne connais que depuis hier, de changer sa nature. J’ai un sacré culot. Soudain, mes sens en alerte, je sens me monter au nez l’odeur bien familière d’un membre de la meute, puis d’un autre… et d’un un troisième. Une drôle de sensation me parcours l’échine. Paniquée, je croise le regard du vampire, il a dû le sentir lui aussi. Je me redresse subitement, le laisse en plan pour me précipiter dehors. Et une fois passer la porte principale, la présence se confirme… Seth est là, accompagné de deux autres quileutes au bas des escaliers qui regardent fixement la librairie. Dans ma tête passe en boucle tous les scénarios possibles tandis que je descends les rejoindre. Est-ce qu’ils savent ? Pour Matthias ? Leurs yeux ne se dérobent pas un instant de l’établissement même en me voyant arriver. J’en déduis ; ils savent.
— Je venais t’informer qu’un vampire rôde dans les parages. Il y a déjà eu deux morts hier à Port Angeles. Mais j’ai comme l’impression que je ne t’apprends rien là.
Le regard de Seth finit par se poser sur moi, sévère. C’est une première. Je me fige sur place. Seth a toujours été du genre chaleureux et doux avec moi. Le frère que je n’ai jamais eu. De le voir arborer cet air si grave, me déstabilise un peu. Mais c’est lorsqu’il m’indique qu’il y a eu plus d’une victime que je me braque. Non. Ce n’est pas possible. J’imagine bien que Matthias ne s’est pas contenté d’une seule victime pour se rassasier avant que je ne le rencontre… Mais celui que j’ai vue hier… Il était encore vivant lorsque je…
— L’un d’eux a perdu trop de sang et est mort à l’hôpital ce matin. C’est le docteur Cullen qui m’a averti de la chose. Seth tend un regard indéchiffrable vers moi, il semble avoir lu dans mes pensées. Je suis figé, prise d’effroi d’un retour de conscience terrible. — Willow. J’ai tout de suite reconnu l’odeur du vampire… » Il pointe du menton en direction de la librairie, mes yeux tout écarquillés ne se détache pas des siens. « …sur le cadavre de l’homme, mais pas seulement. La tienne s’y trouvait aussi. Tu m’expliques ? » J’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Mes lèvres remuent vainement, je n’arrive pas à penser à une excuse censée et suffisamment crédible. — Je ne sais pas ce que tu y faisais, si c’était une coïncidence, mais il va falloir s’occuper de son cas… » Il fait signe au deux autres qui se dirigent chacun vers une entrée tandis que Seth me dépasse et avance vers la porte principale. Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Sans y penser deux fois, je me jette entre lui et la librairie. Je dois avoir l’air complètement tarée.
— Non! Attend! — Comment ça, "non" ?
Seth me dévisage, perplexe, attendant que je lui donne une explication. Ce n’est pas la réaction qu’ai censé avoir un modificateur, j’en convient, je paraît plus que suspecte. Je n’arrive pas à formuler la chose. Je glisse un regard derrière moi. À ce point-ci, je tente juste de faire gagner du temps au vampire, qu’il déguerpisse de là tant qu’il le peut. Seth me regarde longuement impassible, il semble me sonder, j’évite son regard. — Willow… écarte toi. Mais à travers l’obstination, je perçois soudain son regard se teinter de la douceur habituelle qui l’habite en temps normal et un faible sourire étire ses lèvres. — …Tu t’es imprégné. De lui, je me trompe ? Je ne m’attendais pas à ça, prise au dépourvu je me contente de me perdre dans son regard. Mon mutisme lui sert de confirmation. — On bouge. » Il fait signe aux autres. « Ne reste pas là, je te raccompagne chez toi. — Je peux marcher, merci bi… — Ce n’était pas une suggestion. Tu viens avec nous.
Seth m’a déposé chez moi. Je n’ai pas eu le choix que de lui déballer ce qui s’était passé dans cette ruelle. On a convenu que je ne participerai pas à la prochaine chasse qui doit avoir lieu demain d’ailleurs, le temps que l’on trouve une façon d’aborder… cet étrange lien à Leah. Dans ma chambre, je fais les cent pas avant de réaliser que j’ai oublié mon sac à la librairie. Je lâche un râle avant de me laisser tomber sur mon lit, espérant parvenir à m’endormir malgré le tourment qui semble s’être logé en moi pour y rester.
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Horizona
Mer 25 Mai - 0:34
Matthias Delaglio
J'ai 101 ans et je vis là où mes sens me portent. Dans la vie, je suis un vampire et accessoirement ce qu'il m'arrange d'être et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma ma nature et ma volonté, je suis célibataire, et je le vis plutôt bien.
◇ Né à Rome en 1920 , transformé en 1941 durant la guerre. ◇ Il a vécu ses premières années avec le clan de son Créateur. Depuis la destruction de ce groupe, il vogue sans autre but que de fuir ceux qui cherchent à le tuer. Malgré sa soif , il aime se faire passer pour un humain. ◇ Il aime lire. Il a même pillé plusieurs bibliothèques. ◇ Il est méfiant, froid et souvent sarcastique. La vie l'a brisé, la perte de son créateur et ami notamment , blessure qui ne s'est jamais refermé. Malgré cela, c'est quelqu'un de fidèle et de dévoué. A ses amis tout du moins. Mais étant donné qu'ils sont morts...
Dylan O'Brien(c) corleone-avatars
Willow prend son rôle trop au sérieux. Comme elle me l'indique , elle ne va pas me lâcher. Pourquoi ? Parce que c'est son devoir ? La bonne blague.
Je me défend, bien sûr . Je n'ai pas l'intention de saigner chaque humain qui passe. J'ai un contrôle , une retenue , et surtout , je ne tue pas pour le plaisir. Simplement pour me nourrir. Évidemment, il y a un petit côté grisant , excitant lors de la chasse. Cela dit , c'est beaucoup trop simple pour être amusant. Et , Stefan m'a appris à n'y prendre aucu plaisir malsain. Maintenant , t'a certains enfoirés que tu es bien heureux de bouffer...
Fallait qu'elle tique sur un truc que j'ai dit. Bah , c'était prévisible. Je le savais à l'instant où les paroles sont sorties de ma bouche. Le problème , c'est que je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Je lâche soupire forcé, et hausse les épaules.
"On peut appeler ça une crise existentiel. Je me retrouve à apprécier de me faire enmerder par une louve qui pue." , j'hésite à lui parler d'Alice , avant de me dire que de toute façon , ça ne nous met pas en danger. "Quelqu'un m'a dit un jour que j'étais destiné à passer un certain temps à Forks. Maintenant que je suis ici...ses paroles résonnent différemment , tu vois. Surtout avec des loups au cul." , visiblement elle ne connaît pas encore bien l'histoire de son espèce...un comble que je m'y connaisse mieux qu'elle. "Demande à ton alpha. Les Quileutes ont un riche héritage."
Je ne dis pas cela pour me moquer. C'est sincère. Stefan m'avait parlé d'eux , à l'époque où il m'expliquait justement la différence avec les loups garous. Ces derniers sont bien plus incontrôlables , dépendent de la pleine lune , et finissent souvent par perdre toute trace d'humanité. Je garde ces informations pour moi , sachant qu'elle pourra les trouver par elle-même , ne voulant pas non plus qu'elle ose me comparer à ces chiens mouillés. Comme je m'évertus à lui expliquer , une part de moi est toujours humaine , et je ne suis pas un simple monstre sanguinaire. Elle n'est guère convaincue. Rien d'étonnant à cela.
"Je ne déambule pas dans les rues au hasard. Certains humains ont un sang aguicheur. Et , tu n'as aucune idée , je dis bien aucune , de la puissance qu'exerce la soif sur nous. Ta bien pensance , tu peux te la garder. Parfois , je préférerais me transformer simplement en bête poilue !" , agacé encore plus par sa dernière remarque , je lève les yeux au ciel. "Comme quoi ? Manger des animaux ? Ça irait ça ? Ou ça perturbe ta conscience , également ?"
Ce que font les Cullen , ce n'est rien qu'une vaste connerie. C'est renier notre nature. Alors ouais , visiblement c'est possible de survivre avec leur régime. De survivre. Alors que moi , j'essaie de vivre. Je l'ai déjà pratiqué, un peu quand je vivais avec les humains. Le sang a un goût dégeulasse , et il en faut davantage pour être rassasié qu'avec un humain. Willow dit quelque chose de plus positif , et en même temps si triste que je ne sais pas quoi répondre .
"Peut être que je ne suis plus ancré dans la réalité depuis un bon moment."
Je me tend aussitôt , sentant l'odeur de plusieurs de ses congénères. Et merde...Il faut que je me casse , tout de suite , avant de me faire déchiqueter. Willow sort immédiatement, j'en conclus qu'ils sont de sa meute. Je prie , je ne sais pas qui , pour qu'elle les retienne , puis je sors par...la fenêtre. Au passage , j'ai récupéré le sac de Willow. Un réflexe que je ne m'explique pas vraiment. J'espère que la bibliothécaire ne m'a pas vu sauter. Je m'éloigne ensuite le plus rapidement possible pour mettre le maximum de distance entre moi et les loups.
Je tourne dans les rues alentours pendant plusieurs heures. Cela dit , je ne tue aucun humain. Sûrement la culpabilité...ou la peur que les loups s'en prennent à moi. Willow est une jeune louve. Je sais qu'une plus ancienne aurait sûrement déjà essayé de se faire ma peau...bon , elle s'y serait cassée les dents. Tard dans la nuit , je ressens le besoin de revoir Willow. Je ne sais pas pourquoi , mais je le veux.
Je cache mes affaires à plusieurs centaines de kilomètres de Forks , et revient vers la ville , le sac de la Quileute sur les épaules. Je me guide à l'odeur pour la retrouver. Ça pue la mort , mais c'est toujours moins désagréable que les autres loups...Ceux de la bibliothèques sentaient le rat crevé...
Il me faut un sacré temps pour retrouver Willow , plusieurs heures même. Je finis par repérer ce qui doit être son domicile. Sans gêne , je me met à escalader le rebord de la maison , avant de prendre appui pour sauter. Sa fenêtre légèrement entrouverte , j'atteris dans sa chambre. La sienne oui , heureusement.
"Hurle pas !" , je dis aussitôt , anxieux à l'idée de l'avoir effrayé. "Désolé de débarquer à l'improviste si tard. Mais , t'es facile à pister. Surtout avec ça !" , je lui montre son sac que je retire de mes épaules , avant de lui tendre. "Je me suis dit que tu serais heureuse de vite le récupérer . Ta meute ta pas causé de problèmes à cause de moi , j'espère ? Ils vont me courir après , tu penses ?"
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Lobscure
Jeu 2 Juin - 2:11
Willow Olsen
J'ai 19 ans et je vis à Forks, état de Washington États-Unis. Dans la vie, je suis paumée et apparement modificatrice Quileute et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de ma peur de la solitude, je suis la copine d'Alex Wilson et grâce à ma "chance" je me suis imprégné d'un vampire.
"Elle était en proie à la mélancolie, mais cela ne faisait pas d’elle une suicidaire. Elle était celle qui contre toute attente, restait debout malgré la chute. C’était une rêveuse, et les rêveurs vivent d'éternité."
- Elle est une modificatrice prenant l’apparence d’une louve grise. - Elle est désinvolte, dont la vulgarité et le langage tranchant offrent un certain charme. - Elle a un petit côté délinquant, pour cause : ses mauvaises fréquentations. - Elle déteste la petite ville de Forks qui l'assomme d’un ennui terrible. - Heureusement que pour passer le temps, il y a sa meilleure amie Dollie. - Et pour tromper l'ennui si celui-ci persiste, il y a toujours son petit ami Alex.
Chanson thème (Willow)
Effigie : Kendall Jenner
D’une certaine manière, Matthias semble m’avouer à demi-mots qu’il apprécie ma compagnie. Bon, il ne se départi pas des insultes ce faisant, mais le fait qu’il n’ai pas non plus l’envie de me tuer ou de me laisser en plan comme ça, m’emplit d’une joie démesurée. On se calme, Olsen. On se calme. Quand il m’indique avoir été poussé à venir ici parce que quelqu’un lui a dit sa destinée ou je ne sais quelle connerie dans le genre, je manque de pouffer de rire, mais me rappeler l’imprégnation me réfrène carrément l’envie.
Autant, il se trouve souvent dans la moquerie et la provocation, Matthias a un côté doux qu’il laisse échapper parfois. Il est touchant à quelque part. Je crois que sa ribambelle d’insultes, c’est qu’une vilaine imposture. Une carapace. Tiens. Le vampire semble en savoir quelque chose sur les modificateurs. Je me demande jusqu’où peut-il prétendre bien nous connaître ? L’envie de lui lancer un quiz pour en savoir plus à travers ses connaissances me tente, mais ce serait humiliant que de lui exposer ma propre ignorance. Alors je ne dis rien.
Et puis, comme ça devient une habitude entre nous, on défends nos réalités complètement opposées quelques peu sur le ton de l’agressivité. J’ai du mal à comprendre qu’il puisse tuer des gens pour se nourrir et ne pas éprouver de remords. Pire, je n’arrive pas à comprendre ce que je fous ici avec lui, parler de tout et n’importe quoi, alors que je sais pertinemment que que la différence entre lui et un putain de meurtrier est inexistante, merde. Mais c’est quoi mon problème ? Pourtant, Matthias m’avoue quelque chose, quelque chose qui me confirme l’ampleur terrible de sa condition vampirique. Son existence est suspendu hors du temps et de la réalité. Il n’appartient plus à ce monde. Et ça, s’en est plutôt triste.
Soudain, l’odeur de ma meute me monte aux narines. Ça aurait pas pu être pire…
***
Des bruits dehors m’arrache à mon oreiller. Je regarde l’heure sur mon cadran, celui-ci indique 2:42AM. Et les bruits semblent provenir de la façade de notre maison. Des ratons-laveurs peut-être ? Ou cet idiot d’Alex qui est encore en train d’escalader jusqu’à ma chambre ? Pas après notre engueulade, ce serait assez culotté de sa part. Au cas où, je préfère m’armer de ma batte de baseball sous mon lit et m’avance furtivement jusqu’à ma fenêtre. Il y a comme une odeur familière dans l’air et c’est à ce moment que je vois débarquer une silhouette noire dans ma chambre qui vient de passer par ma fenêtre. La lumière d’un des réverbères dehors l’illumine un peu, mais c’est au son de sa voix que l’identité se confirme.
Matthias se tient là, dans ma chambre. Je rêve ?
Je l’entendais déjà grimper avant qu’il ne débarque comme une fleur. Plutôt qu’un hurlement, c’est surtout un sacré coup de batte de baseball qui l’attendait à l’arrivée si je n’avais pas reconnu son odeur. Je baisse aussitôt la garde et avec, ma batte. Avec lui curieusement, je ne me sens pas menacé, au contraire. Drôle de sensation que je ne pourrais décrire avec les mots. Encore un peu dans les vapes du sommeil auquel il vient de m’arracher et confuse, je récupère mon sac sans dire un mot et le laisse déblatérer ce torrent d’inquiétudes de sa bouche. — Eh bien, Delaglio… les problèmes ça me connait, je gère de ce côté là. Pour répondre à ta deuxième question, maintenant qu’ils connaissent parfaitement ton odeur, ça me semble évident. » Je passe derrière lui refermer la fenêtre qu’il a laissé ouverte, regarde dans la rue au cas où s’il n’a pas été suivis par un membre de la meute - sait-on jamais - et tire sur les rideaux. Si Seth savait que je me trouvais avec lui, ici en plus, après m’avoir avertie quelques heures plus tôt, je pense qu’il m’arracherai la tête. Leah en serait ravie. On y voit rien, alors j’allume ma petite lampe de chevet et dépose ma batte contre le meuble avant de me poser tranquille et encore quelque peu endormie, sur le bout de mon lit.
— Et ce n’est pas parce que tu t’emmerdes que ça te donne le droit de débarquer comme ça chez les gens, à n’importe quelle heure de la nuit tu sais. Y en a qui dorment. » Je lui dit en me pointant du doigts, accompagné d’un froncement de sourcils faussement sévère avant qu’un petit sourire en coin ne trahisse la malice de mon visage. « En vérité, je suis contente de te voir… » Je détourne le regard. Je n’arrive pas à accepter ce que je ressens et j’aime pas du tout ce qui gronde en moi. « Je te pensais parti de Forks pour être honnête. » Je parcours la pièce des yeux préférant éviter de croiser son regard à ce moment là. Ma chambre est un joli capharnaüm d’objets désuets en tout genre, des trésors de mon enfance comme cette boussole brisée, posée là sur une étagère. Le bordel qui règne me met néanmoins légèrement mal à l’aise. Je n’aime pas les visites surprises et ma chambre, c’est mon intimité. À par Alex, parfois Dolores, il n’y a personne qui entre ici. À côté de la boussole repose un cadre de photo renversé. C’est la photo où Lena, Jack et moi y figurons, je crois, tout sourire. Je devais avoir 6 ans, déguisée en lion peureux aux milieu des fleurs si je me souviens bien. Je sais plus. Je n’arrive toujours pas à la voir en photo, mais je ne peux me résoudre non plus à me débarrasser de ce souvenir. Alors le cadre reste là, retourné, à accumuler la poussière. Mais ce qui prédomine et ce dont je suis le plus fière, c’est ma collection de livres qui s’élèvent en forteresse depuis le sol aux quatre coins de ma chambre. D’ailleurs, je me souviens que le vampire semblait pas mal aimé s’adonner à la lecture. Je suppose aussi qu’il n’a nulle part où aller et… je n’ai pas vraiment envie de le chasser. — Si tu veux, tu peux rester. Par contre, faut que tu me promette de pas toucher à Jacko. La, pour le coup, je suis sérieuse. J’imagine qu’il a du sentir l’ivrogne du bas qui me fait figure de père. C’est surtout pour Jack, qui doit d’ailleurs roupiller sur le canapé devant les programmes de minuit, que je m’inquiète. Eh bien, je lutterais contre le sommeil j’imagine, juste pour m’en assurer. Finalement, mes yeux finissent par se planter dans les siens. Il y a tout un tas de truc que j’aimerais lui demander. À quoi ressemblait sa vie avant, quel âge il a... Je me demande s’il possède un don comme j’ai entendu dire que certains vampire en possédait. Je veux tout savoir. Je n’ai jamais vraiment fait la causette aux vampires qu’on chassait. Tu te fais pas copain-copain avec l’ennemi, à moins de t’appeler Willow Olsen. Il pourra m’en apprendre plus sur cette condition immortelle et surtout, sur lui.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.