Même si j'avais peur, j'avais tout de même hâte de rencontrer mes grands parents. Plus j'évoquais mon enfance, plus je voyais le regard de ma mère se durcir, à chaque fois j'avais envie de pencher la tête sur le côté, pour lui demander si c'était normal ? Si quelque chose n'allait pas ? Mais il était clair que quelque chose n'allait pas du tout ... Il n'y avait pas que alpha, il y avait aussi les règles de la meute, et comparer à ma mère, qui était en accord avec sa louve, j'avais du apprendre à contrôler mon loup, ce qui n'était pas simple, car j'avais souvent un trop plein d'énergie. Pour alpha, je devais garder le contrôle, utiliser mon loup qu'en cas d'attaque ou de chasse, l'utiliser, pour ce qu'un simple humain ne pouvait pas faire, voila pourquoi, j'avais aussi autant de travail physique à accomplir. J'avais des questions à poser à mes grands parents, comme par exemple, sur le fait de savoir, comment loups grandissent dans cette meute ? Est-ce vraiment alpha qui avait les idées de travers ? Rien que de penser à lui, le loup en moi ne pouvait que baisser le museau, cet homme était tout ce qu'il y avait de plus effrayant ... Après c'est parce que j'avais appris à le craindre, ce n'était pas normal d'avoir peur de son père, et ça par contre, je le savais très bien.

Hochant la tête aux paroles de ma mère, je pourrais retenir cette information très facilement, un S.O.L ainsi que le logo d'un loup, était signe que je pouvais demander de l'aide. C'était de même incroyable, de voir une meute aussi soudée, surtout quand ça concerne tout un pays, j'admirais beaucoup ça ! j'eu un petit sourire en coin, lorsque ma mère mon répondit par l'affirmatif. A force de rester silencieux, et d'avoir beaucoup observer et écouter, bien il y avait comme des mots, que je ne devais pas forcément entendre, qui finissait tout de même dans mes oreilles, sans oublier mon ouïe fine de loup, ça faisait qu'il était difficile de parler dans le secret, lorsque j'étais dans les parages, et je n'allais pas m'en plaindre, car pour moi, c'était un atout ! "Promis je ne dirais rien, mais le mot était assez amusant à traduire" dis je avec un léger rire, tout en regardant le paysage défilé sous mes yeux, et savourant l'air, l'odeur d'ici, n'était rien comparé à celle du Texas.

Tout en arrivant en ville, je fus étonné de voir ma mère s'arrêter en pleine rue, mais pourquoi pas après tout. Je voyais tout le monde la saluer, cette fois-ci, je voulais me faire tout petit, roooh, je n'étais pas un louveteau, je pouvais faire face à des inconnus. Puis écoutant attentivement ma mère, j'hochais la tête, voulant me montrer plus souriant, mais ayant du mal à cacher mon stress, par rapport aux personnes que je ne connaissais pas. J'eu un petit sursaut en entendant une petite voix, si je pouvais me donner une gifle mental, ça aurait été maintenant, surtout lorsque j'aperçus un petit bout de femme venir vers nous. Puis devant son accent, je ne pouvais que sourire "Je suis aussi enchanté de te rencontrer, tu peux m'appeler Jarod" , la petite était si fière de son anglais, quand j'allais apprendre ma nouvelle langue, peut-être que je ferais sourire du monde ? Apprendre une autre langue, c'était toujours un défi à relever. Puis je fis des gros yeux à ma mère, lorsqu'elle me dit de prendre vingt tenues complètes, sans oublier les accesssoires, j'allais la contredire, lorsque j'aperçus ma mère mettre ses mains sur ses hanches ... Ah oui et je connaissais ce regard, depuis peu, mais j'avais appris à le connaitre, ça voulait dire, ne pas contredire... Puis je savais que si je ne le faisais pas, elle le ferait toute seule. "D'accord" dis je tout en regardant les vêtements autour de moi, je ne connaissais même pas ma taille.

Si au début j'étais complètement perdu, j'arrivais à me rassurer, lorsque je voyais ma mère rester à côté de moi, je n'étais pas encore très familier avec ce genre d'endroit, par contre, il y avait des belles pépites, ça je devais l'admettre. Je mis la main sur un manteau qui faisait très aviateur, pantalon noir, pantalon à rayure, pantalon imitation cuir, ouahou ! ouhaou ! long manteau noir, chemise blanche, chemise à multiple couleurs, pull noir rayé de rouge, puis je montrais à ma mère à jogging à multiple "Tu en pense quoi ? Il est marrant lui, ça change vraiment de tout ce qui est basique ! puis il est ample ... D'ailleurs ... Comment on pour les tailles ? OHHHH ..." dis je tout en attrapant une écharpe violine, le loup en moi étant tout fou de joie.

20 tenues. Pas une de moins. Ou si, mais si en échange il prend autre chose. Il aurait tout le temps de choisir s’il veut en redonner ensuite dans les friperies ou non. Il avait le temps de choisir et de changer d’avis … Mais là, il fallait surtout qu’il puisse s’habiller avec des habits qui lui tiennent chaud. Du moins, le temps que son corps de loup se fasse au froid de l’hiver éternel. On pouvait voir qui était loup et qui ne l’était pas aux chaussures protées. Si elles étaient triplement rembourrées avec des chauffrettes à l’intérieur, c’était très certainement un humain. D’ailleurs, elle-même n’avait qu’une veste en cuir avec dessous un débardeur quand une femme en train de faire ses emplettes avait trois couches de pulls et une veste dans les mains. Les loups avaient ces capacités d’adaptations. Leurs pelages blanchit à la neige, prenne une couleur sable à la plage, ils étaient marrons dans la forêt. Parce que c’était une question de survie. Les loups du Groenland avait un pelage beaucoup plus épais, beaucoup plus fournis, et leur corps faisaient plus de chaleur que ceux d’Amérique.

De toute façon, en Amérique, ce sont des fiottes décida Magdalene quand elle compare à nouveau les meutes américaines avec la perfection de sa propre meute. Tout ça disparait quand elle regarde son fils choisir des couleurs, elle ne sait pas pourquoi, ça lui va bien … les couleurs et la joie. Elle prend ce qu’il tend dans un panier, qu’elle porte sans forcer, et elle sourit.

- Tu essaies, ce qui ne te va pas, tu me le rends et je le range.

Une femme, rousse comme personne avec une tignasse qui ferait pâlir de jalousie toutes les femmes de coupe afro du monde, vient les rejoindre et se met à parler à Magdalene, elle lui fit un nouveau sourire en lui disant que ça ira, et avec plaisir. Elle attrapa un t-shirt avec écrit « Best Child ever » et elle le met dans le panier.

- Elle me demandait si nous voulions mettre la musique de Pretty Woman, je lui ai dit oui. Après tout, c’est la musique parfait pour du shopping.

Elle trouve un autre sweat à capuche, il y en avait deux, avec un espèce de gros singe moche dessus… mais ils avaient la même couleur, et le même singe, et un était à sa taille pendant que l’autre serait un peu grand pour Jarod mais ça passe. Elle les rajoute. Elle n’avoue pas que la vendeuse avait aussi demandé si elle voulait la remplacer. Parce que … Magdalene ne s’approche plus des hommes nus que quand c’était nécessaire. D’ailleurs, quand elle est allée chercher son fils, la seule personne à s’être transformé c’était elle. Les autres on tous attendu. Parce que l’idée de voir un homme se déshabiller la mettait mal à l’aise et pouvait faire naître une crise de panique.

Mais là, c’était son fils. Elle ne craignait rien. Et elle ne craignait plus personne. Elle mordait sans effort ceux qui voudraient lui faire du mal. Elle pouvait être violente, elle l’avait dit.

- Il faudra aussi que tu prennes des pyjamas. Même si je peux mettre le chauffage, la température pendant la nuit chute encore. Cela serait dommage de perdre tes orteils, n’est-ce pas ?

Tout en regardant le panier, je me dis qu'il serait sans temps de passer à l'essayage, de plus, j'avais surtout pris les vêtements, sans forcément regarder les tailles, disons que je mettais fier à mon sens de l'observation, mais comme je devais les essayer, autant le faire maintenant, sinon j'allais y passer tout le reste de l'après midi, voir même de la soirée ... De la nuit ... Puis c'est qu'on pouvait rapidement se perdre parmi tout ce choix. "Ah ... Je pense qu'on va pouvoir bientôt passer à l'essayage, ça risque de prendre un moment" dis je tout en regardant le panier, ainsi que les habitants qui venaient faire des achats ... Je ne pourrais jamais porter autant de pull à la fois, pensais je tout en regardant une femme. J'aimais être libre dans mes vêtements, je pouvais aussi bien porter des vêtements amples, comme des vêtements serrés, mais porter plusieurs couches de pull, non très peu pour moi, je préféré largement attendre, que mon organisme de loup, prenne le temps de s'habituer au froid. Tout en faisant mes choix, je regardais une femme parler à ma mère, je n'avais pas compris ce qu'elle lui avait dit, mais vue le sourire de ma mère, ça ne devait pas être négatif. Regardant le t-shirt qu'elle venait de rajouter, tout en penchant la tête sur le côté, j'haussais des épaules "Pourquoi pas, c'est une bonne idée de la musique et si tu me dis que ça va avec le shopping, alors je te fais confiance" , qu'est ce que c'était que pretty woman ? Bon j'allais sans doute bientôt le découvrir. "Même la nuit elle peut descendre encore plus bas ? Je vais aller voir les chaussettes du coup" dis je avec un léger rire. Pour ce qui était des pyjamas, je voyais davantage des joggings, au début se serait assez compliqué, j'aimais dormir nue ou torse nue ... Donc porter des vêtements pour dormir, se serait à moi de m'y habituer. Oh un pull vert foncé, un gilet rose saumon, un sweat avec une chouette "Maman regarde, il est chouette" dis-je tout en riant de mes propres idioties, oh ! un pull de toute les couleurs bien ample, bon direction la cabine d'essayage, sinon je n'allais pas cesser de m'arrêter et on en finirait jamais. D'ailleurs tout en rentrant dans la cabine d'essayage, j'eu un soupire en voyant le nombre de vêtement. Je pris un sweat avec un singe, faisant une légère grimace, puis j'ouvris le rideau "Maman sérieusement ? Tu ne peux plutôt prendre une chouette ?" dis je tout en mimant un pitié, car je me voyais mal porter ça, il me faisait flipper ce singe. Puis j'essayais mes pantalons, de même pour mes pulls et chemises, j'eu une légère grimace car tout était assez grand, pourtant j'avais l'oeil, bon pour les pantalons je pouvais toujours y remédier avec une ceinture, puis devant un autre pantalon trop grand j'eu un soupire "Maman, je ne comprend vraiment rien aux tailles, pourtant c'est écrit small ... En plus la longueur, ça va être trop court ce n'est pas possible". Je comprenais pourquoi je devais prendre du muscle, voila pourquoi je faisais honte à alpha, je ne pouvais même pas porter des vêtements pour hommes, le loup en moi avait vraiment envie de gémir, de se mettre en boule et de dormir.

Elle en était sûre. Quand elle avait parlé de Pretty Woman, son instinct lui avait crié que son fils ne pouvait pas connaître le fils … et même si elle trouvait que c’était un beau film depuis son plus jeune âge … Elle ne pourrait pas regarder ce film avec son fils. Après tout, il y avait plusieurs scènes très, trop, sexuelle, et elle ne se sentait pas prête à voir quoique ce soit qui ressemble de prés ou de loin à du sexe. Il regardera le film tout seul. Et comprendra. Ou pas. Elle rit.

- Oh, parfois, la nuit, on peut aller jusqu’à moins cinquante, surtout dans les périodes de nuits.

Il allait le voir, le Groenland n’avait pas le soleil qui se coucher tout le temps. Il fallait parfois utiliser des volets opaques, ou des techniques pour pouvoir bien dormir. Il était arrivé en hiver, donc la nuit serait là, étrangement lumineuse, toujours, mais plus prononcé, mais il fallait tout de même qu’il se protège. Le pic était de moins soixante-dix en record … mais ce n’était pas si étonnant que ça. Elle regarde le pull chouette et sourit à sa blague pas drôle. Juste parce que son fils lui avait dit une blague, ça lui suffisait pour se sentir heureuse. Elle le laisse se changer et regarde son fils, ouais, elle le répète dans sa tête, alors qu’il lui parle de la chouette.

- La chouette et le singe. J’aime bien les singes. Et puis, je trouve qu’il ressemble à ton oncle. Si je n’étais pas certaine qui lui mettrait le feu, je lui offrirais tiens.

Même si Odin était en colère contre son choix d’accepter son fils, et qu’il s’en voulait toujours pour sa participation à sa souffrance, elle aimait son frère. Magdalene en avait voulu à son frère. Puis elle avait pardonné. Parce que, même si on lui arrache le cœur, qu’on la piétine, qu’on lui coupe les griffes et lui lime les crocs, elle sera toujours le genre de personne à pardonner quand elle aime. Son frère serait toujours aimé … et même s’il lui avait fallu du temps, son fils serait toujours aimé. Quand elle sent l’inconfort de son fils, elle se déplace et rentre une main pour lui caresser la tête.

- Prends ce qu’il te va pour le moment. Tu as juste besoin d’un peu d’entrainement, si tu en as envie, sinon, on avisera. Ne soit pas triste. Mon fils.

Le dernier mot, deux derniers en réalité, avait été dit dans sa langue. Elle l’avait dit pour qu’il comprenne l’importance et la protection qu’elle lui apporterait. Sa louve avait envie de venir avec son fils et lui faire un câlin, de le protéger de tout ça. Même si elle voulait aussi aller casser des gueules, c’était autre chose. Elle se déplace et propose un autre bas à lui faire essayer.

- Et puis, ta grand-mère adooooooooore faire des coutures sur tout et rien, je suis sûr qu’elle sera ravi de mettre à ta taille tout ce qui ne te convient pas, pour éviter de marcher dessus, alors prends ce qu’il faut.

Pour tout, elle avait une solution. Ce n’était pas compliqué dans son esprit. Chaque problème avait une solution. Certaines plus violentes que d’autres, bien sûr. Mais ici, c’était un monde à part. Un monde que personne ne pensait connaître. Le Groenland était souvent oublié. Il suffisait de demander aux gens de dire des pays pour remarquer que leur grande île était éclipsée de la pensée de beaucoup. Alors… Ici, rien n’était pareil. Et rien n’était grave. Et elle et ses parents étaient l’autorité toute puissante.

Je fis des gros yeux, lorsque j'entendis ma mère me parler des températures, bon, bien j'allais éviter dormie nue. "Je risque de prendre du temps pour m'y habituer, c'est énorme, et les chiens dorment dehors ?" , parce que je voulais bien la meute dans mon lit, il n'y avait aucun problème, entre loup, on pouvait se tenir chaud, et ça pouvait me permettre de garder mes orteils, finalement j'aurais peut-être du rajouter davantage de chaussettes ... Je dirais même, beaucoup de chaussettes. Tout en essayant le pull chouette, que je trouvais chouette, d'accord j'allais cesser avec ma blague, qui de plus n'était pas drôle, je regardais le pull singe, avec une légère grimace, avant de rire, lorsque ma mère le compara à son frère. "Si c'est une méthode pour me donner l'envie de le rencontrer, bien c'est raté ... Sinon il y avait aussi le même genre de sweat avec un chat, bon un chat avec une salopette certes" est-ce que c'était une véritable mode ? Car j'avais entendu parler de mode, mais jamais je ne m'y étais retrouvé face. Je continué d'essayer mes vêtements, tout en boudant un peu, sur le fait que se soit très grand, seulement je ne pouvais pas prendre plus petit, car j'étais déjà assez grand, et si je ne voulais pas que mes pantalons m'arrivent aux chevilles, se serait à moi de porter une ceinture. Pour ce qui était des leggings et joggigs avec des couleurs, j'aimais beaucoup, par contre pour les leggings, ça n'allait pas me tenir bien chaud, mais je pouvais toujours rajouter un pantalon par dessus. J'haussais des épaules, lorsque j'entendis le mot entraînement "J'en n'ai fais des entraînements, mais je crois que mon corps préfère rester aussi long qu'une asperge" je pouvais même manger comme je le voulais, je ne prenais pas un poil de gras, alors j'avais toujours l'effet d'une crevette, après je n'avais pas fini ma croissance ... Enfin je crois ? Après tout, je venais tout juste de sortir de l'âge du louveteau. J'offris un câlin à ma mère, le louveteau ayant besoin de réconfort, avant que je ne finisse par hausser les épaules, me disant qu'une ceinture ferait parfaitement l'affaire. "Oh je pourrais l'aider ! pas que j'adore, mais si c'est avec ma grand mère, je viendrais l'aider, c'est toujours plus amusant de coudre à plusieurs" , sans oublier que j'aimais personnaliser mes vêtements. Puis j'essayais le pull avec plein de couleurs, il était tout doux, large, je l'adorais ! j'avais pris plein de pull de ce genre, avec une chemise ou un débarder en dessous, se serait parfais ... Bon je ne devais pas oublier le manteau, seulement ce que j'avais  choisi, ça ne faisait pas trop "chaud", sauf le manteau aviateur, mais disons que les jumeaux avait réussi à m'inspirer. "Regarde ce manteau ! ça me rappel ce qu'avait les jumeaux, il est trop beau, ça donne un côté aviateur, pilote et peut-être même qu'un jour je pourrais piloter avec eux" bon Jarod, cesse de rêver tout haut, mais lorsque j'avais été dans cet avion, je mettais senti libre ! j'avais déjà envie de retenter l'expérience, le ciel était magnifique, après j'avais encore beaucoup à découvrir, comme la faune et la flore, après tout, je venais à peine d'arriver.

Chaque problème avait sa solution, donc, avec une Magdalene bien motivé à côté de soi. Elle était le genre à pouvoir empêcher une guerre mondiale … si elle en avait l’envie. Ce dont elle n’était pas sûr. Pendant une guerre mondiale, tout le monde se tue et le Groenland restera à nouveau oublié. Pire que la Suisse, les pays ne les touchent pas. Parce qu’il fait trop froid, parce qu’il fait trop jour, parce qu’il y a trop peu de monde. Bref, ils restaient les meilleurs de ce monde, en entier. Mag sourit à sa progéniture alors qu’elle devienne clairement ce qu’il voulait quand il demande pour les chiens.

- Certains préfèrent dormir dehors, mais non. La grande majorité dort à l’intérieur. Surtout Mickey et Minnie.

Les deux patous, de chaque côté du corps, pourraient faire cuir un œuf tant ils tenaient chaud. Magdalene ne le précise pas. Elle laissera son fils remarqué l’énorme choc thermique que l’on se prend quand les chiens décident que c’est l’heure de se lever, d’aller pisser, ou qu’importe les autres activités qui les font sauter du lit. Elle réfléchit à la question sur Odin. Est-ce qu’elle avait envie que Jarod le rencontre ? Non. Pas tant qu’elle n’aura pas tabassé son frère pour bien lui mettre dans la tête que son fils, elle l’aimait… mais Odin était têtu. Peut-être qu’elle devrait laisser Jarod et son doux sourire avoir raison de son oncle sans aide ? Non… Odin était un loup dominant, très dominant, et il pouvait être violent parfois. Trop souvent. Parce qu’il était en colère, agaçant, et qu’il n’avait pas réellement d’autorité suprême ici. Elle et lui avaient la même force de dominance, depuis que Mag avait repris les rennes de sa vie. Leur père était légèrement plus dominant, mais si légèrement qu’un combat entre eux laisserait les deux blessés et incapable de protéger la meute.

- Ton oncle est …. Un original petit connard, glissa-t-il en groenlandais avant se reprendre, oublie-le. Va pour le chat et la chouette alors, on laisse le singe moche à d’autres.

Elle l’écoute doucement et hausse les épaules avec douceur.

- Ce n’est pas grave si tu restes une asperge. Tu seras la seule asperge que j’aime d’ailleurs. Je n’ai jamais aimé ce … légume ? Ta grand-mère pourra t’en parler quand tu iras faire de la couture avec elle.

Elle le laisse continuer de faire des sourires à son fils pendant qu’elle sourit à chaque nouvelle affirmation. Oui, en effet, il était bien ce manteau. Et cela lui allait bien le pull coloré, et puis il était bien avec ce t-shirt. Elle rit et réfléchit encore.

- Je ne crois pas que tu puisses voler avec le jet, il est bien trop gros, mais il serait possible de passer un ou deux brevets avec les jumeaux. Il existe des petits avions que tu peux apprendre à piloter tout seul. Comme un U.L.M. On demandera aux jumeaux.

HRP-N’hésite pas à les faire revenir et faire la soirée ou quoi.

Dès que ma mère me confirma, que les chiens ainsi que les loups, venaient souvent dormir à l'intérieur, je repris direct la parole "Autorisation pour Mickey et Minnie de venir dans ma chambre", en rien je ne dirais non pour une ou deux bouillote naturelle, et si pour ça je devais m'en occuper, il n'y aurait pas de problème, du moment que j'avais des bouillotes sur pattes. Le temps que mon organisme s'habitue, ça pouvait prendre un certain temps, de plus, j'étais déjà habitué à la présence de Mickey. Puis un chien qui m'aide à me réchauffer, c'était pouvoir avoir, un plus large choix de chemise et débardeur, car je ne pouvais pas dire, que j'étais très fan de gros pull ... Enfin porter de la laine, ça venait souvent l'envie de me gratter, en rien ce n'était agréable. Tout en regardant le sweat avec le singe, je voyais bien que ma mère été hésitante, puis elle repris la parole, non sans un mot que je pouvais deviner être une insulte. "A ce point la ? C'est ... A cause de moi ?" dis je tout en regardant les autres vêtements, légèrement mal à l'aise, d'être un sujet de conflit dans la famille. J'eu un sourire, en voyant le t-shirt que ma mère avait glissé dans le panier, le meilleur enfant, j'avais envie de rouler des yeux, et en même temps, je me disais que si je n'acceptais pas le singe moche, je pouvais accepter d'être le "best child", de même que le sweat Hello Kitty, qui visiblement faisait des ravages, même chez les hommes ce petit chat était à la mode. "Kitty mom et Kitty son, ça pourrait vraiment faire des bons sweats, sans oublier la chouette" dis je avec un sourire, car oui, j'avais craquer pour le pull chouette. En ce qui concerné le pull Kitty mom et Kitty son, se serait une bonne idée, un moyen de dire, vous voyez cette femme, bien c'est ma mère, ne pas l'approcher. Terminant d'essayer mes vêtements, j'avais mes tenues complètes, sans oublier une écharpe violine, des gants noir et un bonnet noir, des chaussettes et encores des chaussettes, ah oui et des slips, boxers, pas besoin de montrer en détails à ma mère. Puis j'eu un léger rire aux paroles de ma mère "L'asperge va tenter de se muscler, vue les températures, mon corps va peut-être se décider à développer des muscles plus costauds, puis j'imagine que la nourriture d'ici pourra peut-être m'aider aussi" . Lorsque j'avais pris l'avion pour partir du Texas, et arriver dans ce pays, j'avais adorer cette sensation de voler, je mettais senti si bien, vivant, puis il y avait la nature, ce ciel bleu, les montagnes ... Je voulais voler par dessus les forêts et les montagnes. "J'ai hâte ! cette sensation de voler, d'être libre, j'étais si bien ! bon je le suis toujours et j'ai encore plein de chose à découvrir, et j'ai hâte d'en voir plus, d'ailleurs j'ai fini mes essayages, si tout te convient, je crois qu'ont peut rentrer ?" je ne savais même pas qu'elle heure il était ... Mais je ressentais un léger décalage horaire, et je ne dirais pas non pour une sieste, ou une nuit, tout dépendrait de l'heure. Sortant de la cabine d'essayage, j'accompagnais ma mère à la caisse, tout en regardant autour de moi, c'était immense ! puis je pouvais entendre parler dans la langue de ma mère, au moins, ça allait pouvoir me familiariser avec l'accent, il était difficile, mais avec de la pratique, j'allais y arriver. Puis en sortant du magasin, avec ma mère nous portions tout deux pleins de sacs, j'avais déjà enfiler ma nouvelle écharpe, oui la couleur violine avait été un immense coup de coeur, et je savais que j'en aurais encore. Humant à nouveau l'air, c'était toujours aussi délicieux, je pouvais même sentir l'odeur des autres loups, mais pas des odeurs qui pouvaient paraitre hostile, non, c'était l'odeur de la famille, d'une meute bien plus équilibrée.

- Je peux faire des câlins aussi, avait-elle murmuré un peu jalouse de ses chiens.

Magdalene avait toujours été une enfant tactile et joyeux. Elle était le genre d’adolescente à sauter sur les gens qu’elle aime pour leur piquer des câlins. Depuis les 10 mois qu’elle avait passé dans la meute du Texas … enlacer son père lui était difficile. Elle sait que c’est stupide. Elle sait qu’elle ne devrait pas. Sa mère aussi d’ailleurs, bien que cela soit plus par culpabilité par son père que par peur. C’était stupide... Elle le savait … Mais elle ne le répéta plus fort. Elle pensait être assez loin et l’avoir dit assez bas pour qu’il ne l’entende pas. Elle était, donc, prête à faire une exception pour son fils. Exception qu’elle avait déjà fait plusieurs fois, sans même que Jarod ne comprenne l’importance de ces gestes qu’elle fait vers lui. C’était des gestes d’une mère à son fils. Mais aussi d’une personne toute cassé d’ordinaire vers une personne en qui elle avait entièrement confiance pour ne pas écrabouiller le reste de sa porcelaine brisée. La question sur Odin la bloqua. Elle ne savait pas comment l’expliquer. Ce n’était pas de la faute de Jarod, mais de son existence. Comment il avait été créé… Mais elle n’était pas prête à lui expliquer. Elle fit un soupire.

- Non, c’est à cause de sa stupidité maladive. Tu n’as rien à voir là-dedans. Il s’en veut, et donc il fait payer tout le monde parce que c’est un abruti.

C’était son frère, elle pouvait le traiter d’abruti sans la moindre honte. Son frère qui l’avait laissé dans les mains de la meute du Texas. Son frère qui… Bref. Il pouvait s’en vouloir, parce que c’était en réalité un peu de sa faute. Les circonstances étaient de sa faute. Il pouvait s’en vouloir … mais tout comme Magdalene a pris la décision d’aller chercher son fils, elle avait pris la décision de n’en vouloir qu’à ceux qui avaient réellement commis un crime, et qu’elle n’aimait pas. Odin avait commis une stupidité qui avait eu des conséquences désastreuses pour elle … mais ce n’était que parce qu’il était stupide. Il était un jeune de 20 ans, qui pensait pouvoir conquérir le monde… et qui se fichait un peu de savoir si sa sœur était réellement consentante à rester dans une meute inconnue après un voyage…BREF. Elle ne voulait pas trop y penser. Elle lui en avait voulu de ne pas être venue lui demander en face, et qu’il avait réussi à faire dire à tout le monde que c’était normal qu’elle ne répond pas aux SMS alors qu’elle s’amuse en Amérique …

- On va te trouver un chien, c’est le seul sport qui compte ! Les randonnées c’est le meilleur moyen de respirer l’air pur et de se faire du bien au moral. J’appellerais les jumeaux demain pour voir s’ils peuvent te donner des cours de vol. Miskas. Pas son frère qui aurait un peu de mal à d’expliquer.

Il y avait encore ce soucis, mineur mais important pour des instructions en plein vol, de la langue. Elle paie une somme dérisoire au vue de tout ce qu’ils avaient acheté, mais hé, c’était la fille de l’alpha qui faisait des emplettes pour le petit-fils de l’alpha donc ils avaient le droit à la triple ristourne. Elle monte tous les sacs dans la chambre alors que deux chiens la suivent à la trace en voulant sentir les sacs. Non… mais … Elle allait les réprimander en leur donnant un ordre avant de s’arrêter.

- Faisons un test, demande leur de tous reculer d’un pas.

Il y avait toujours la fiche avec les ordres sur la table. Si son fils pouvait apprendre les ordres, ça serait déjà super. Elle cherche des yeux un de ses chiens.

- Utilise Salamèche pour donner des ordres. C’est le plus mal habitué. Si tu prononces mal, il ne comprend pas l’ordre. Alors si tu arrives à lui faire comprendre, tous les autres comprendront.

Je venais de retrouver ma maman, je l'avais réalisé, le louveteau en moi le savait bien, c'était arrivé si vite et en même temps, bien trop lentement ... Quelque part j'avais toujours attendu ma mère, même si on m'avait toujours dit, que ça n'arriverait jamais ... Comme quoi, notre lien avait été bien plus fort, et maintenant que j'étais avec elle, je me sentais plus fort, plus confiant, et j'avais aussi retrouvé une part de louveteau, je voulais jouer, lui montrer mes découvertes, en faite, je n'arrêtais pas de me dire "je veux lui montrer ça et ça ... Puis ça ..." comme un jeune loup qui a du mal à se contenir. Dans le fond j'avais toujours été ainsi, plein d'énergie, puis voulant partager avec les autres, alors évidemment, je voulais me rattraper avec ma mère, et j'eu un immense sourire à ses paroles. J'avais encore cette peur de trop l'approcher, je ne voulais pas briser son espace personnel, mais visiblement, ce n'était pas le cas, alors je me contentais de sourire fièrement, me disant qu'elle ne serrait pas déçu, en ce qui concerné les câlins. Petit, j'avais du apprendre à me retenir, seulement offrir des câlins, jouer, c'était aussi ça être loup, une meute, une famille ... Peu importe, à présente, je pourrais sans doute découvrir, le sentiment d'avoir une famille. Curieux, par rapport à mon oncle ronchon, qui avait d'ailleurs un prénom assez classe, j'avais peur d'être la cause d'une dispute, quelque chose que je ne voulais pas, mais la vie ne fonctionne pas forcément comme on le veut. A l'explication de ma mère, je lui offris un autre câlin "J'espère que ça va s'arranger avec ton frère ... Peut-être qu'un jour je pourrais le rencontrer, mais j'ai compris, pas tout de suite", car il y avait encore des mystères, sans doute des choses que je ne savais pas, après tout, Alpha était loin d'être un chef de meute et un père adorable ... Je ne serais pas étonné d'entendre qu'il avait été cruel ... Secouant la tête, je choisi de poursuivre mes achats avec ma mère, me libérant ainsi l'esprit, de tout ce qui pourrait être négatif. Ici il n'y avait pas ce paternel, il n'y avait pas de Texas ! puis mon oncle était classé comme un abruti, par ma mère, alors j'allais l'écouter, et ne pas mettre mon museau partout, c'était à moi de patienter.
J'eu un sourire au sujet du chien, du sport, des randonnées, sans oublier, respirer l'air pur, oh oui ! j'avais bien hâte ! prendre des cours pour piloter, j'en sautillais sur place, comme un louveteau de cinq ans, je ne pouvais que afficher un immense sourire, alors que j'étais en train de remonter sur la moto neige, avec ma mère. A nouveau je pouvais respirer l'air frais, pur de la nature et c'était si bon, que je pouvais en fermer les yeux, et rêver ... Enfin pas trop la, j'étais tout de même sur une moto neige. Nous étions à peine arrivé à la maison, oui maison, qu'il y avait déjà notre accueil personnel. M'amusant avec les chiens, ainsi qu'avec les loups, ma mère était parti avec les sacs ... Oups ... J'aurais tout de même pu en prendre un, puis l'aider, alors je voulus me rattraper, attrapant un sac, les loups reniflants. Ma mère était comme une alpha à la maison, d'ailleurs, elle voulait que je donne aussi des ordres, mieux, que je donne des ordres dans la langue du pays, hum, c'était à moi de prendre l'accent, et je mettais déjà entraîner ... Bon, pas suffisamment mais ... C'était un début. Je pris la fiche des ordres, et ma mère me montra Salamèche ... Je trouvais toujours ce nom à la fois drôle et étrange, mais je repris mon sérieux, pour opter pour un assis, ce qui était assez simple, j'avais déjà entendu ma mère le prononcer plus tôt, pour ce qui était des autres ordres, bien disons que les chiens avait amplement le temps de me renifler de partout, ce qui me fit rire et je dis le mot "beau" dans la langue natale de ma mère, et de suite je pouvais voir les chiens faire les beaux, ce qui me fit rire "Ey ! ils ont compris" dis je avec un immense sourire. "En faite, c'est quoi l'origine de leurs prénoms ? ça me dit quelque chose et en même temps ... Je ne sais pas, c'est inventé ?", bon j'en doutais, vue que j'avais la sensation d'avoir déjà entendu ce genre de nom.

Odin vs Jarod. Jamais elle ne laisserait son fils approcher de son frère, pas avant que ce dernier ne soit au sol en train de lui promettre en leur nom que jamais il ne fera du mal à son fils. Et encore, même là, elle risque d’être un poil tendue…. Carrément en faite. Repoussant ce gros naze de son esprit, elle reprend là où elle en était de sa nouvelle vie de maman. Elle regarde son fils en train de donner des ordres, et elle sourit. Bon, ça ne serait clairement pas suffisant pour un loup garou, mais pour les loups et les chiens ça fonctionnaient très bien. Alors qu’elle allait lui donner des conseils, elle se fige à nouveau. Pretty Woman, elle pouvait comprendre qu’il ne connaisse pas. Mais pour le reste … Elle cligne plusieurs fois des yeux. Avant de devoir endiguer une grosse colère qui pointe le bout de son nez. Les noms seraient inventés ? Elle avait envie de trouver l’alpha du Texas et de le tuer. Sa colère était tellement intérieure, de peur qu’il ne la sente qu’elle senti le lien avec son père plus fort. Son père ne devait même pas comprendre pourquoi une telle proportion. Elle se calma doucement.

- J’ai peur de te demander pourquoi tu ne connais pas…. Vraiment peur. Je suis désolée, mon fils.

Elle s’approche de lui et tend la main pour caresser sa joue avec délicatesse.

- Je vais t’expliquer, mais on prendra le temps de tout regarder. Beethoven vient d’un film, une saga d’ailleurs. Je crois qu’il y en a quatre de films. Minnie et Mickey sont des souris de dessin anime de Disney land… Et si tu me dis que tu ne connais pas Disney, sache qu’on va devoir y remédier toi et moi ! D’ailleurs Picsou, Donald, Fifi, Riri et Loulou, viennent aussi du même groupe de dessin animé. Sauf que ce sont des canards.

Chaque fois qu’elle disait les prénoms, les chiens/loups faisaient un petit aboiement content que leur maîtresse l’appelle un peu.

- Ensuite, Léonardo, Michelangelo, Donatello et Raphaël sont des tortues ninjas. Le dessin anime s’appelle aussi comme ça. Ce sont des tortues mutantes qui adorent mangé des pizzas. Pikachu, Carapuce, Salamèche, Bulbizarre sont des pokémons. Ce sont des animaux à part, je te montrerais aussi le premier film avec Mew Two, trop mignon. Pour les autres, ce sont juste comme ça.

Puisque, si elle venait à connaître la série Umbrella Academy, elle comprendrait un peu mieux le caractère étrange de Klaus. Elle lui prend la main et le fait s’assoir sur le canapé à ses côtés.

- Dis-moi… Même si ça va m’énerver, et pas contre toi mon chéri, tu peux me faire confiance, tu veux me raconter comment c’était avec … L’autre.