J'étais écrasé, par autant de nouvelles informations et d'émotions ... C'était comme nager, plonger sous l'eau et avoir du mal à revenir à la surface. Je voulais cacher tout ça, enfin j'aurais voulut le cacher, mais je n'y arrivais pas, alors ma réaction était la peur, et disons que j'en avais honte ... J'aurais aimer montrer à ma mère, qu'elle avait un fils fort, battant, qui ne recul devant rien, et non un louveteau qui va à reculons. "J'aurais voulu être plus fort, j'ai cru que je pourrais le faire ... M'adapter rapidement ... Seulement c'est tellement d'informations à gérer, ce nouveau, j'ai besoin de temps" , après tout, c'est pas tout les jours, que tu rencontre une autre meute. Moi qui était déjà un grand habitué à la solitude, disons que c'était quelque chose qui venait briser mes habitudes, alpha m'avait souvent dit, que je devais me faire violence, et sortir de la routine ... Maintenant que j'avais essayer, que je l'avais fait, j'avais juste envie de me rouler en boule dans mon lit, puis dormir.
Puis tout en continuant d'écouter ma mère, j'eu une moue boudeuse, à l'idée de penser à cette fête, je devais vraiment passer pour un enfant capricieux, alors que c'était pour me faire plaisir ... Qu'est ce que je devais faire ? "Anaana tu n'a pas à t'en vouloir, c'est la même personne qui nous a fait du mal ... Je t'ai déjà pardonné depuis longtemps, car il n'y a que alpha pour réussir à nous briser, et je t'ai entendu ... Il t'a fait du mal et je veux ... Je lui en veux, je suis en colère rien que de penser à lui ... Je ...." je fis une petite pause, reprenant une profonde inspiration "Je veux le tuer, parce qu'il ta fait du mal, et j'ai peur de ressentir autant de colère ... C'est quelque chose de violent dont je n'ai pas l'habitude, depuis que je t'ai retrouvée ... Mes émotions me font peur, car je change très vite, j'ai du mal à trouver un juste milieu ... Pour ça que j'ai peur que la fête se soit trop, je ne veux pas craquer devant tout le monde, mais ... Mais je sais que c'est pour moi alors je ne veux décevoir personne". Dans le fond, on revenait au même sujet, ne jamais décevoir qui que se soit, j'eu un soupire. Encore une fois, c'était contradictoire, j'étais entre l'angoisse, la peur et parfois j'avais envie de fuir, de courir et de ne plus m'arrêter. Je repris une profonde inspiration "On peut se reposer tout les deux au chalet ? J'ai juste besoin de ... De réfléchir, de dormir, s'il te plais, le temps de canaliser mes émotions". Si je pouvais au moins prendre le temps de me reposer, de m'asseoir et de réfléchir un peu, non, je dirais même de me vider la tête, il y aurait sans doute du mieux, de toute façon, j'avais besoin d'un temps de repos, tout allait bien trop vite dans ma tête.

- Tu sais ce qu’est la force, mon fils ? fit-elle en le déplaçant pour le faire s’asseoir sur le canapé, elle accroupit pour être plus base que lui-même si sa dominance la démanger de rester au-dessus. La force, c’est d’avouer ses sentiments sans les écraser. La force, c’est d’accepter que parfois, on ne peut pas, on ne veut pas, et de faire les pas qu’il faut pour réussir ce que l’on désire. Tu es fort, mon bébé. Tu es là, tu t’adapteras et certainement pas en une journée, personne ne peut faire ça.

Elle écarta ses lèvres dans une moue rassurante avant que ses yeux ne s’illuminent d’une taquinerie et d’une idée malicieuse.

- De toute façon, je t’interdis de t’adapter pendant au moins… six mois. Tu ne t’adaptes pas, je le refuse, voilà.

Elle se doute qu’en six mois, il ne sera toujours pas totalement à l’aise ici. Ce délai n’était là que pour lui faire comprendre qu’il pouvait le faire, en six mois et en plus encore. Elle lui interdit de s’adapter tout de suite pour qu’il puisse prendre le temps qu’il lui faut. C’était de son fils dont on parlait ! Il avait le temps à prendre. Elle caresse sa joue, remonte sur ses mèches qui dépassent et sourit.

- Ton géniteur est un connard de la pire espèce que j’aimerais faire souffrir de tout mon cœur. Chaque fibre de mon corps le haï, mais toi… toi je t’aime. Et tu n’as pas à être en colère à cause de ma peine. Tu es libre de ma souffrance, Jarod. La colère est naturel, mais tu peux la laisser te traverser, écoute mon cœur battre, il n’est pas qu’emplit de colère, le tien non plus. Et même si tu craques devant tout le monde ? Tout le monde ici pourra le comprendre. Il y aura les femmes qui voudront te prendre dans ses bras, les hommes qui seront en colère, les enfants qui seront perdu mais sentiront l’ambiance. Mais personne, absolument personne, ne sera déçu.

Même son frère. Odin sera en colère, une colère sourde et complète… mais il ne sera pas déçu. Déjà, lui ne s’attendait à rien donc il ne pouvait pas être déçu.. et en plus, son opinion, elle s’en tartine le cul à l’huile d’olive. Elle se lève et se met à côté de lui, le prends dans ses bras alors que Mickey vient de l’autre côté pour presque l’écraser.

- Regardons une série nulle de chez nous, ça te tente ? Elle a été traduit à l’international… et si tu regardes bien, tu pourras y voir plusieurs des notre y apparaître, c’est une fierté, tu sais, souffla-t-elle alors qu’elle grattait son dos doucement.

Elle le laissa se reposer, mettant la série policière mais humoristique se faire. C’était des situations marrantes, et parfois, il y avait une personne qui n’était autre qu’un membre de la meute. Ou un mort, ou un personnage secondaire… comme l’alpha, lui-même, qui était le père pas totalement à l’aise d’une victime.