J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Josh… son Josh. Celui qui avait été son compagnon durant deux ans. Celui dont elle était tombée amoureuse. Celui qui lui avait arraché le cœur en la quittant parce qu'elle n’était plus assez bien pour lui. Parce qu'elle ne cochait pas toutes les cases de la femme parfaite à ses yeux. Oui, c’était lui qu'elle avait vu dans ce restaurant, tenant la main de cette femme, les doigts entrelacés. Si elle avait pu voir son visage, elle aurait vu un sourire, de la joie ou du bonheur dans ses yeux. Du bonheur avec une autre quelle. Depuis la rupture, Abby ne l’avait jamais revue. Il avait prit soin de récupérer toutes ses affaires le jour même. Le voir là ça avait été comme un coup de poignard. Le voir heureux surtout. Alors qu’elle… elle était encore incapable de refaire sa vie.
Sa réaction était sans doute démesurée. Mais ça avait été comme une crise de panique. Elle avait été incapable de rester dans la même pièce. A quelques mètres. Heureusement il ne l’avait pas vu. Ça aurait été pire encore. Et voilà que la seule personne à qui elle pensait pour lui venir en aide était Seth. Elle avait téléphoné, en pleure, en panique, terrorisée. Lorsqu’elle avait raccroché, Abby s’était traitée de tout les noms. Et puis elle eut honte. Tellement honte quand Seth était arrivé. Elle n’avait rien dit, n’avait pas osé le regarder. Elle s’était seulement recroquevillée sur le siège, silencieusement.
Elle tremblait de la tête aux puces lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement. Docilement elle fit ce qu’il lui demanda. Elle monta les marches avec lenteur, et gagna la salle de bain. Elle resta plantée au milieu du tapis incapable de bouger. Ce fut la voix de Seth qui la fit sursauter. Lorsque la porte fut fermée, Abby se remis à pleurer avant de presque arracher ses vêtements qui lui collait à la peau. Elle lança l’eau chaude, presque brûlante et après quelques secondes dessous se laissa glisser contre la paroi. Il lui fallu de longues minutes avant de parvenir à sortir et se sécher. Le miroir lui renvoyait l’image d’une pauvre fille. Quand elle ouvrit enfin la porte, elle passa devant Seth. T-shirt trop grand et petite culotte. Cheveux mouillés et moral au plus bas. Avant de partir en direction de sa chambre d’un pas lent elle souffla un : « -tu as raison. Il m’a détruite… » elle ne savait pas vraiment si elle voulait en parler. Et puis pourquoi en parler ? Surtout à Seth. Il n’en avait certainement rien à foutre
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Dim 23 Juil - 10:31
Seth Hobbes
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Lorsqu’il avait entendu les deux femmes parler de se rancard auquel elle ne souhaitait pas se rendre, Seth avait pensé que ça serait momentané. Un petit passage à vide qui serait rapidement balayé d’un revers de main lorsqu’elle serait au restaurant avec son prétendant. C’était donc l’esprit tranquille que Seth s’était mis au travail derrière son écran et ses dossiers pour dîner ce soir-là. Puis il y avait eu cet appel d’Abigail en ce début de soirée qui lui demandait de venir la chercher. Lui. Pas Kim ou Chris, mais lui. Sentant que ça n’allait pas et craignant le pire par déformation professionnelle, le trentenaire avait réquisitionné le véhicule de sa colocataire et s’était précipité jusqu’au restaurant sous une pluie battante et la retrouva trempée jusqu’aux os sur le rebord du trottoir. Pas un mot il ne prononça, déposant seulement sa veste sur ses épaules, comme s’il pouvait encore la protéger de cet orage et la laissa monter en voiture, la raccompagnant jusqu’à chez eux. En franchissant le seuil, Kim comprit au regard de l’agent qu’elle ne devait pas de poser de questions, et les laissèrent grimper à l’étage silencieux sans obtenir de réponses à ses questions. Il l’entraina jusqu’à la salle de bain de laquelle il s’absenta un instant, le temps de lui ramener des vêtements chauds et propres, puis referma la porte. Tout le temps que dura la douche d’Abigail, l’agent resta posté aux côtés de la porte, assis à même le sol, le dos contre le mur. Il se demandait ce qui avait pu bien se passer, craignant que cet inconnu lui ait fait du mal. Il en voulu à Kim de la pousser à découvrir ses sites de rencontres remplies de fêlés, puis la porte s’ouvrit, mettant brusquement fin à ses pensées.
D’un geste rapide, Seth se retrouva sur ses jambes et posa son regard sur une jeune femme accablée, et en quelques mots, il eut sa réponse. Sans attente, il la saisit par le poignet l’attira à lui, la serrant dans ses bras. Lui qui n’avait jamais fait preuve de bienveillance, ou qui n’avait jamais eu un geste tendre envers une autre personne depuis des années, il se surprit lui-même de son geste, mais elle en avait besoin et il en avait envie. Sans mot dire, il se recula d’un pas et glissa sa main dans la sienne, la conduisant jusqu’à la chambre de cette dernière « Allonge-toi, je reviens », et descendit dans la cuisine pour servir deux boissons chaudes. Un instant que Kim se saisit pour l’interroger « Qu’est-ce qui se passe ? » « Rien. Elle est fatiguée, elle est trempée et il lui a posé un lapin ». Kim ne semblait pas convaincue par ses dires, mais savait qu’il ne dirait rien de plus. L’agent considérait que ça n’étaient les affaires que d’Abigail et qu’elle était la plus à même de dire ou non ce qui s’était passé. Pour le moment, elle avait besoin de lui. Il se saisit des deux tasses et remonta dans la chambre, et ferma la porte avec son pied, grimaçant sous le bruit, et tendit la tasse à la jolie blonde « Tiens » et posa la sienne sur la table de nuit, retira ses chaussures, et prit place dans le lit, dégustant son café dans un silence de plomb tout en fixant le mur d’en face. Elle parlerait lorsqu’elle serait prête.
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Charly
Dim 23 Juil - 10:34
Abby Davis
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Abby avait besoin d'un peu de temps pour remonter la pente. Ce n’était pas une simple douche qui allait laver son moral et la faire sourire de nouveau. Elle se sentait tellement mal. Un peu plus encore quand elle vit que Seth avait attendu à côté de la porte de la salle de bain. Elle lui souffla quelques mots avant de vouloir rejoindre sa chambre au plus vite. Mais contre toutes attentes, il la saisit par le bras et la serra contre lui. Le visage dans son torse, elle fut surprise par ce geste, mais ne le repoussa pas. Oh non ! Comme cette étreinte lui apportait du réconfort. Elle respira son parfum, son odeur d’homme. Elle se sentait toujours en sécurité avec lui. Comme si ça façon d’être, l’apaisait. Elle le laissa ensuite la guider jusqu’à sa chambre. Dans d’autre situation, elle aurait noté la douceur de sa voix, se serait foutu de les et des mots qu’il venait de lui dire. Au lieu de ça, elle gagna son lit et se glissa sous le drap comme pour mieux disparaître.
Elle sursauta en entendant la porte. Seth était revenu. Elle prit le café d’une main tremblante, se forçant à se relever. « -t’es pas obligé de rester… » souffla Abby sans lever les yeux. « -merci… d’être venu me chercher. » oui, elle pouvait au moins lui dire ça. Elle se sentait tellement mal… tellement ridicule aussi ! Un long silence les enveloppa. Abby poussa un long soupir. « -je suis tellement nulle… » elle remonta ses jambes, genoux sous le menton. La tasse avait finit sur la table de nuit. « -non mais j’ai vraiment, vraiment un problème… pourquoi pourquoi ça m’a fait ça ? Pourtant je sais que c’est un connard ! » Elle ne savait par pourquoi elle parlait à voix haute. Peut être pour que Seth ait un peu plus pitié de lui ? Abby cacha son visage dans ses genoux les deux mains dans ses cheveux. Elle se mit à grogner. Avant de relever la tête et de râler « -et l’autre pétasse là ! Dans sa belle robe ! Avec son beau sourire ! » Rah voilà la colère prenait le dessus. « -moi aussi je peux être élégante et souriante et sexy dans une robe de soirée ! »
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Dim 23 Juil - 10:54
Seth Hobbes
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En la voyant si fragile, si accablée par le chagrin, le trentenaire n’avait pas réellement réfléchi, se laissant guider par l’instinct et l’avait attiré à lui, la serrant dans ses bras. Ça n’apaiserait peut-être pas sa peine et sa colère, mais ça lui apporterait un instant d’accalmie avant qu’il ne se recule et l’entraine jusque dans la chambre. Il s’absenta quelques minutes pour revenir avec deux tasses de café chaud, et la retrouva emmitouflé dans ses draps. Il lui tendit sa tasse de café en soufflant un « Je sais ». Il savait qu’il n’était pas obligé de rester, qu’il avait du travail par-dessus la tête, mais il savait aussi que ce qui se passait là, dans cette chambre, c’était tout aussi important. Son terroriste russe n’allait pas poser une bombe dans le métro New Yorkais cette nuit. Alors pour quelques heures, Andreï Lermakov pouvait attendre. Il prit place à ses côtés dans le lit. La même place qu’il avait occupé une nuit durant, deux mois auparavant. Il prit une gorgée de son café et tourna la tête vers Abigail « Pas de souci », puis fixa à nouveau le mur face à lui, notant que le café ramené de Colombie par Kim était un ravissement pour les papilles. Il reprit alors une gorgée avant d’entendre Abigail se flageller de la sorte. Seth l’observa se recroqueviller sur elle-même « Tu ne l’es pas ». Ce n’était pas de la pitié, seulement un constat.
L’agent de la CIA reprit une gorgée avant de poser la tasse sur ses jambes tendues sur le lit « Parce que tu l’aimes encore ». C’était une hypothèse. Malheureuse et triste hypothèse, mais qui n’était pas saugrenue pour autant. Abigail était à fleur de peau, délaissant la tristesse et l’apitoiement sur soi pour laisser parler une certaine colère. Le trentenaire allait devoir faire preuve d’un self-contrôle qu’il n’avait pas pour ne pas envenimer la situation. Il resta donc impassible alors qu’elle grogna contre ses genoux, et tout autant lorsqu’elle fustigea cette inconnue « Tu ne devrais pas lui en vouloir à elle ». Après tout, cette femme était tombée aussi amoureuse de cet homme et n’allait en souffrir tout autant qu’Abigail à l’issue. « Tu étais très jolie ce soir » souffla-t-il avant de porter sa tasse à ses lèvres « Je ne comprends pas pourquoi tu ne t’es pas pavanée devant lui, lui montrant ce qu’il avait perdu ? ». Il l’aurait fait sans vergogne à sa place. Mais peut-être que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait entendre. Puis il fronça les sourcils « Tu as fait quoi de ton rancard ? ». Oui parce qu’elle était seule lorsqu’il l’avait récupéré ce soir.
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Charly
Dim 23 Juil - 11:22
Abby Davis
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« -mais si ! » s’emporta Abby. « -si je suis nulle ! ça fait plus d’un an maintenant ! Je recroise ça route et je… » elle serra les dents. « -je suis pathétique. » Seth n’allait surement pas la contre dire là-dessus. Sympa le spectacle ce soir ! Tellement sympa qu’il restait pour en avoir un peu plus ! « -non ! » avait elle répliqué en tournant la tête vers Seth. « -non, clairement je suis passée directement de l’amour à la haine avec lui. Je… » elle se pinça les lèvres. Mais pourquoi elle lui en parlait d’abord ? Pourquoi il restait là ? Pourquoi est-ce qu’il répondait et l’écoutait ? « -roh ça va là ! J’ai pas besoin de leçon de moral pour le moment Seth. » non vraiment, elle avait besoin de quelqu’un qui traite son ex plus bas que taire juste histoire de se sentir mieux quelques minutes. Abby savait que ça ne servait à rien de s’en prendre à Seth. Mais c’était leur façon de fonctionner non ?
« -très jolie ? Très jolie ça suffit pas. » râla Abby « -le jour où je me pavanerais devant lui, je veux être éblouissante ! Je veux qu’il me voit belle et lumineuse. Heureuse avec un autre homme que lui ! Un homme qui me regarda avec tendresse, un homme que je serais aussi capable de rendre heureux ! » elle soupira : « -autant dire que ça n’arrivera jamais. » elle serra les dents : « - ce soir c’était… c’était lui prouver que j’étais qu’une pauvre fille… » ce qui aux yeux de la jeune femme était la stricte vérité, là tout de suite. « -et visiblement il a rien perdu du tout. Et vite retrouvé. Parce que ça semblait pas être un rendez vous pourri suite à une appli de rencontre bidon. » plus jamais ! Non, plus jamais de rendez-vous de merde comme ça ! « -je l’ai planté. » un léger rire nerveux : « -par sms. » voilà ! la pauvre fille dans toute sa splendeur ! « -qu’est ce que ça peut te faire de toute manière ? » renchérit Abby. C’était comme plus fort qu’elle, comme si elle avait besoin de faire monter le ton, de chercher l’engueulade avec lui. Parce que c’était les seules moments où elle se sentait vraiment vivante ?
Qu’est ce qui clochait chez elle sérieux ?! Il fallait vraiment qu’elle se remette d’aplomb. Elle pouvait pas continuer comme ça. Elle voulait être heureuse à nouveau, vraiment heureuse ! Elle voulait que Josh dégage de son esprit autant qu’il avait quitté sa vie. « -écoute j’ai… » elle se leva du lit : « -j’ai besoin d’être seule". Elle dirigea vers la porte. « -alors… merci d’être venue me chercher, mais je… ta pitié, j’en veux pas. Donc… » elle lui indiqua la porte. Elle savait que s’il restait ils allaient se prendre la tête. Deux mois qu’il ne lui adressait presque pas la parole même si elle lui avait soit disant sauvé la vie et voilà que ce soir il voulait être présent ?
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Dim 23 Juil - 14:03
Seth Hobbes
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Seth ignorait tout de la relation qu’elle avait partagé avec cet homme, à l’exception des raisons de leur rupture qu’Abigail avait partagé autour de quelques sushis, un soir. Mais ce dernier avait laissé des traces indélébiles chez la jeune femme. Des stigmates invisibles à l’œil nu, mais qui étaient bel et bien visible lorsqu’il l’entendait se flageller ainsi. Nulle. Pathétique. C’était dur pour lui de l’entendre ainsi se désigner. Elle qui se plaisait à danser dans le salon en écoutant la musique à crever les tympans lorsqu’il était absent, parce que oui, il l’imaginait sans mal à s’en donner à cœur joie dans le salon en son absence. Ce n’était plus que l’ombre d’elle-même en cet instant, dans ce lit. « Tu n’es pas guérie de lui. Ça viendra » souffla-t-il à voix basse, comme s’il craignait qu’une dispute n’éclate brusquement s’il dépassait certains décibels. Elle l’aimait encore, même si elle le contredisait en le réprimandant presque d’envisager une telle hypothèse « Il y a de la haine quand il y a de l’amour, sinon ça te laisserait indifférente Abigail ». C’était parce qu’au fond d’elle, la jeune femme tenait toujours à ce connard pathétique qui l’avait détruite avant de roucouler avec une autre. « Ce n’est pas une leçon de moral, j’essaie de te raisonner ». Bon, il avait fini de parler à voix basse pour la ménager. Abigail déversait sa colère sur lui parce que c’était facile, il était à côté et qu’il n’allait pas la blesser comme son ex-petit-ami, mais il n’était pas présent pour endurer sa colère. Ou alors c’était qu’elle ignorait encore beaucoup de choses sur lui.
Néanmoins, Seth tenta de retrouver un semblant de calme en lui rappelant qu’elle était jolie ce soir. Mais ça ne suffisait pas. Peu importe ce qu’il pourrait dire, elle trouverait toujours à redire. « Tu t’entends Abigail ?! Tu as encore besoin de son regard sur toi, de sa validation, pour réussir à avancer ! Tu as besoin de lui montrer que tu es mieux sans lui, qu’il a raté sa chance d’être heureux avec toi ! Tu ne vas jamais guérir si tu penses ainsi. Tu n’as pas tournée la page si tu souhaites lui rappeler qu’il était mieux avec toi que sans toi, et tu ne la tourneras jamais ». Pourquoi vouloir sa validation ? Pourquoi voulait-elle qu’il regrette son choix de l’avoir laissé partir ?! Quelle était cette manière de penser ? Il espérait qu’elle en prendrait conscience avant de rencontrer cet homme qui saurait la regarder avec tendresse, comme elle le décrivait si bien, parce que dans cette histoire, ça serait seul qui souffrirait à l’issue « Si tu rencontres cet homme-là, seul son avis devrait compter pour toi, ou alors reste seule, ça évitera de lui faire comprendre qu’il n’a aucune espèce d’importance à tes yeux ! ». Bon, ce n’était pas avec un tel discours qu’il parviendrait à désamorcer la situation, mais c’était la vérité. C’était sa manière de percevoir la situation dans laquelle se trouvait Abigail. « Tu devrais peut-être en faire autant » répliqua-t-il avec un peu plus de calme dans la voix, mais ce fut cette dernière qui l’agressa de nouveau en ne comprenant pourquoi il portait tant d’intérêt à l’homme qu’elle avait laissé dans le restaurant « Ça m’intéresse » répliqua-t-il avec aplomb tout en la fixant.
Lorsque la jolie blonde se glissa hors du lit, se rapprochant de la porte pour le mettre dehors en évoquant une soi-disant pitié qu’il éprouverait pour elle, Seth réprima un petit rire nerveux en se levant. Il posa sa main sur la porte et la referma d’un geste ferme, tout en fixant la jeune femme « Je ne suis pas Josh ! Ce n’est à moi que tu dois t’en prendre gratuitement tout simplement parce que tu n’as pas la force nécessaire pour l’affronter directement. Je ne suis pas ton pushing-bal, tu n’as pas à passer tes nerfs sur moi ! J’essaie d’être patient et bienveillant, de t’aider, d’être présent pour toi, et toi, tu ne me repousses parce que quoi ? J’ai des testicules comme ton connard d’ex-petit-ami et que je dois encaisser à sa place ? ». Elle était parvenue à le sortir de ses gongs. Sa main sur la porte, la tenant fermée, il renchérit « Ce n’est pas de ma faute s’il n’a pas eu conscience de la chance qu’il avait d’être avec toi, alors si tu veux passer tes nerfs sur quelqu’un, tu prends un taxi et tu vas le voir dans ce putain de restaurant, mais ne me dit pas que je te prends en pitié, parce que ce n’est pas le cas. J’essaie d’être là pour toi ». Sa voix résonnait dans la chambre, et à l’étage inférieur, Kim s’interrogeait sur la manière très particulière qu’avaient ces deux-là pour communiquer. Elle augmenta donc le son de la télévision pour effacer leurs éclats de voix.
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Dim 23 Juil - 17:39
Abby Davis
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« -quand ? Ca viendra quand ?! » demanda Abby en colère contre elle-même. « -roh arrêtes un peu Seth, c'est un truc de romantique ça. Je suis seulement complètement conne, c’est tout. » non elle était certaine de ne plus être amoureuse. « -il m'a fait tellement de mal, crois moi… l’amour est parti. » elle regarda ses mains et ajouta : « -c’est pas ça qui m'a fait mal. » encore une fois, elle eut cette sensation que Seth savait toujours mieux que tout le monde. Noyer dans son mal être elle était incapable de voir qu'il souhaitait l’aider. « -je veux qu’il regrette ! Qu’il s’en morde les doigts de m’avoir largué. qu’est ce que tu en sais ? T’es un expert en relation de couple ? » elle évoqua l’homme qu’elle voudrait rencontrer. « -ça n’arrivera jamais de tout façon » ajouta Abby défaitiste. Pas la peine de se leurrer, elle ne trouverait personne capable de la supporter. « -ça t’interesse ? » Elle était deux doigts de rire. « -ça fait 2 mois que tu m’adresses quasi pas la paroles mais ce soir ma vie pitoyable t’intéresse » c’était bourré d’ironie. Presque comme si Seth se foutait de sa gueule.
Abby décida qu’il était temps pour Seth de quitter les lieux. Ils allaient se prendre la tête et l’un comme l’autre ne savait pas s’arrêter. Elle ne détourna pas le regard lorsqu’il ferma la porte. Elle l’écouta en serrant les dents et répliqua : « -non je te repousse parce que tu t’en tapes. Tu as à bien d’autre chose à faire que d’écouter mes lamentables histoire de cœur. Monsieur le professeur hyper occupé ! » Elle écouta la suite, et elle se rapprocha d’un pas, comblant légèrement le peu d’espace qu’ils y avaient entre eux. « -je t’ai demandé de sortir pour éviter justement de me passer les nerfs sur toi Seth ! » lui avait elle répondu en enfonçant son index dans le torse de Seth. « - quand on veut être présent pour les gens c’est pas en option ! C’est pas seulement quand on est pas bien ! Pas quand l’autre est au fond du trou ! Pas quand tous les signaux d’alarme sont aux rouges ! » Elle reprit sa respiration et ajouta : « -je sais même pas pourquoi c’est toi que j’ai appeler ! Sans doute parce que j’ai cet espèce d’espoir qu’on puisse devenir amis ! Tu vois je suis débile sur tout ! Je m’attache toujours à celui qu’il faut pas. »
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Dim 23 Juil - 23:11
Seth Hobbes
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Sans vraiment en connaître les raisons, Seth avait l’étrange sensation que cette conversation serait loin d’avoir une issue optimiste. La tristesse s’était rapidement dissipée au produit d’une rage sûrement enfouie depuis bien longtemps. Elle était en colère contre elle-même, contre cet homme qu’elle avait aimé et qui l’avait quitté comme si elle n’était rien, et il ne faudrait pas bien longtemps pour qu’elle soit également en colère contre le reste du monde. Lui y compris. « Je… Je ne sais pas » bafouilla-t-il alors qu’il savait qu’il devait maintenir un minimum de calme pour ne pas voir la situation lui échapper soudainement. « Tu es dure avec toi Abigail » renchérit-il alors qu’après avoir usé des adjectifs : Nulle et pathétique, elle entamait la liste des insultes à son égard. Pourquoi une telle colère contre elle-même ? Tout ça pour un homme qui n’en valait pas la peine. « Et pourtant tu te mets dans un tel état pour ce connard ». Pas sûr que l’amour ait complètement disparu. Mais il n’insista pas davantage, au risque de la voir décharger toute sa colère à son encontre. Ce qu’elle ne tarda pas à faire après qu’il ait rétorqué « Tant que tu auras cet objectif dans ta vie, tu ne parviendras jamais à passer à autre chose, et tu resteras malheureuse toute ta vie ». Qu’est-ce qu’il connaissait en relation amoureuse. Seth la fixa un instant avant de répliquer « Non ». Il n’avait pas envie d’épiloguer davantage avec la jeune femme. Pas dans cet état-là, où elle utiliserait sûrement chacun de ses arguments, de ses expériences, pour les retourner contre lui sur un ton ironique ou sarcastique. « Tant que tu n’auras pas oublié Josh, tu ne laisseras aucun type tenter sa chance, alors non, ça n’arrivera peut-être jamais » répliqua-t-il avec aplomb alors que Seth sentait la situation lui échapper. Il fronça les sourcils par la suite en entendant le ton de cette dernière « Il faudrait peut-être les bonnes questions, tu ne penses pas ?! Comme par exemple : Pourquoi cet éloignement Seth ? Eh bien je vais te répondre Abigail vu que c’est demandé si gentiment. Parce que j’ai tenté de m’intéresser à toi, à cet homme qui t’avait détruit, et que tu ne m’as jamais répondu. Que je pensais qu’on se faisait dorénavant confiance, mais tu as préféré te livrer à Chris et Kim ! ». Oui, il s’était senti soudainement blessé ce jour-là. Elle avait brisé toutes ses croyances sur leur relation en l’espace de quelques mots, et maintenant elle s’étonnait de la distance qu’il leur imposait. Ironie.
Abigail n’était semblablement pas ravie de ses réponses depuis leur retour, et voilà qu’elle le poussait hors de sa chambre. Il refusa et referma la porte d’un geste de la main. Ils n’avaient pas fini de discuter. En cet instant, Seth s’interrogeait sur le réel destinataire de ses attaques. Lui ou Josh ?! Parce qu’en l’entendant ainsi, il avait la sensation qu’elle avait davantage de comptes à régler avec lui qu’avec ce connard qui l’avait brisé. « Je ne suis pas Josh, Abigail ! Tu me reproches mon comportement, mon travail, alors que je ne suis pas le salaud qui t’a détruit ! » haussa-t-il le ton pour faire entendre, lui aussi, sa voix « Il est plus facile de s’en prendre à moi qu’au réel responsable, tu as raison. Après tout, qui suis-je moi pour toi ? Personne. Je ne suis que le colocataire de la chambre d’à côté. Qu’est-ce que ça peut faire au connard d’à côté si je déverse toute ma colère sur lui, il ne ressent rien après tout ! C’est ce que tu penses, n’est-ce pas ?! ». Seth avait le cœur serré parce qu’il avait la sensation de ne pas être si éloigné de la vérité. Après tout, qui se souciait réellement de lui ? S’il mourrait dans une ruelle sombre, qui irait pleurer sur sa tombe ?! Il pouvait tout encaisser, même des reproches qui ne lui étaient pas destinés. Il baissa ses yeux sur son doigt qu’elle pointait contre lui. Voilà qu’elle lui reprochait d’être présent pour elle ce soir, et pas pour regarder un film un soir de semaine. C’était le monde à l’envers ! « Les copains sont présents quand tout va bien. Les amis le sont quand ça ne va pas bien. Je ne suis peut-être pas présent tous les jours, mais ce soir, je suis là devant toi, à encaisser toutes tes remarques acerbes alors que je n’en mérite aucune ». Il avait répondu à l’appel, il était venu la chercher, il avait tenté de la rassurer, et voilà ce qu’il récoltait ?! Pas sûr qu’il soit présent la fois suivante. Le couperet tomba. Celui qui ne fallait pas… Seth serra la mâchoire à s’en briser, puis répliqua un « Celui qu’il ne faut pas… Tu me classes dans la même catégorie que le connard qui t’a brisé en morceaux ?! J’apprécie la délicatesse ! Mais qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu agisses ainsi envers moi ?! Dis-le moi Abigail ? Parle ! ».
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Lun 24 Juil - 10:32
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Elle savait au fond d’elle-même qu'il avait raison. Qu'elle ne devait pas laisser Josh avoir un tel pouvoir sur elle. Encore maintenant. Mais ce soir c’était haut dessus de ses forces. C’était comme si tous devaient sortir. « -qui voudrait tenter sa chance de tout manière ?! » avait elle répliqué. Depuis Josh, elle n’était plus tout à fait elle-même. Seth l'avait comprit assez vite. Elle devait avancer et se reconstruire mais ce soir… elle avait mal. Et étrangement la présence et compassion de Seth ne l'aidait pas. Elle lui reprocha son intérêt soudain pour sa personne, comme si il y avait quelque chose de malsain la dedans. Comme s’il voulait juste voir ou comprendre par curiosité pourquoi elle était ainsi. Ce qui clochait chez elle. « -quoi ? » Non mais c’était du délire. « -quand tu m’as posé la question je n’étais pas prête à répondre. Je venais de te recoudre en ayant peur de te perdre ! » Ça faisait donc deux mois qu’il boudait comme un gosse. « -quand j’ai répondu à la question de Chris, je me suis dit que tu comprendrais, que j’avais retrouvé un semblant de calme. Qu’ainsi tu aurais tes réponses. » Encore une fois, visiblement c’était sa faute. Comme toujours pas à la hauteur des attentes des autres. « -tu voulais que je fasse comment ? Une soirée pyjama ? Que je vienne frapper à ta porte pour chouiner ? Tu l’avais déjà refermé ta porte. » elle avait chercher à renouer le contact. Il était resté distant. Alors elle s’était presque résigné. Il ne voulait pas de son amitié. Il était un solitaire dans l’âme. Il n’avait pas besoin de ce genre de relation.
« -j’en suis consciente ! » Avait elle crier. Bien sur qu’il n’était pas Josh. Elle s’était bêtement dit qu’il serait peut être un ami capable de l’aider à se sentir mieux. « -c’est pas ce que je pense mais oui, c’est l’image que tu renvois. Que rien ne peut t’atteindre". Abby resta bloqué à la réplique suivante. Il était là ce soir. Il avait fermé la porte et il lui faisait face en encaissant sa mauvaise humeur et sa colère. Ce qu’elle répliqua était blessant. Elle s’en rendit compte. Trop tard. Pourquoi n’avait il pas passé la porte comme elle l’avait demandé. « -ce n’est pas ce que j’ai dit. » avait elle alors ajouté en relevant les yeux sur lui. « -tu… » il voulait qu’elle parle. « -je sais pas ! J’en sais rien ! Tu lis en moi comme dans un livre ouvert ! La plus part du temps tu es rude voir blessant et pourtant ce soir t’es venu me chercher. Je sais pas sur quel pieds danser avec toi ! Et ca me… » son regard accrocha celui de Seth. « -ça me… » son regard dévia une seconde sur les lèvres de Seth, avant de remonter vers ses yeux. « -ça m’attire autant que ça me fait peur. » elle déglutit « -quand on fait deux pas en avant, t’en fait trois en arrière. Et je… » à nouveau ses lèvres, puis ses yeux alors que les siennes brillaient de larmes retenues. « -je suis perdue face à ton comportement. » elle avait soufflé ses mots presque à voix basse.
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Lun 24 Juil - 11:11
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
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En l’espace de quelques minutes, Seth était devenue le destinataire de toutes ses remarques acerbes, de tous ses reproches. Ceux qu’elle était incapable de faire à son entourage, à sa mère qui la maternait sûrement trop, à Josh qui l’avait détruite peu à peu au cours de leur relation. Pourtant il avait tenté de la ménager, de trouver les paroles rassurantes, mais en vain. Même lorsqu’elle perdait espoir de rencontrer un homme, il avait répliqué « Tu te sous-estimes bien trop Abigail ». Mais il y eut ce moment où elle s’engouffra dans une brèche. Elle avait trouvé une raison de laisser exprimer toute sa colère contre lui san savoir à se justifier. Il avait pris ses distances, et elle lui en voulait de cela sans chercher à comprendre le fondement de sa décision. Il s’expliqua donc en haussant tout autant la voix que lui, mais ça justifiait rien à ses yeux. Seth resta interdit en entendant Abigail lui confier qu’elle avait eu peur de le perdre… Jamais il n’avait pensé qu’elle avait pu avoir peur de le perdre lui. Après tout, il n’était que son colocataire, celui qui occupait la chambre voisine et qui n’était pas particulièrement amical. Mais la jeune femme reprit la parole, et ce moment de flottement qu’il éprouva disparu tout aussi vite qu’il l’avait accablé, au profit d’une colère qui ne cessait de croître en entendant Abigail décharger toute sa colère contre lui « Désolé de ne pas comprendre ta manière de fonctionner en tout temps ! » et ajouta aussitôt en tendant le bras vers la porte de la chambre « Pourtant tu sais frapper à cette putain de porte, et je ne crois pas qu’une seule je t’ai ignoré. Peut-être que je n’attendais que ça, qu’on puisse en discuter ensemble ». Parfois ils ne parvenaient pas à se comprendre. Un peu comme ce soir. Il était resté distant parce qu’il s’était sentit blessé, et il avait attendu un geste de sa part, qui n’était jamais arrivé. Et ce soir, alors qu’il essayait de faire ce pas vers elle, elle déversait toute sa colère sur lui, presque gratuitement.
Pourtant Abigail lui avait laissé la possibilité de quitter la pièce, de fuir cette conversation stérile, mais Seth n’avait pas envie de fuir devant l’adversité. Il fallait qu’elle comprenne qu’il n’était pas Josh, ce qu’elle semblait savoir, et pourtant… « Alors pourquoi tu t’en prends à moi de la sorte comme si je l’étais ?! ». Il était venu la chercher sous une pluie battante, il l’avait ramené à l’appartement, avait pris soin d’elle, et pourquoi ?! Pour recevoir toutes ces remarques acerbes pour le compte de tous ceux qu’elle n’osait pas affronter ?! Parce qu’après tout, rien ne pouvait l’atteindre. Le connard de service. Il serra la mâchoire en entendant Abigail confirmait ses dires « Tu veux un scoop Abigail ?! Il y a certaine choses qui peuvent m’atteindre ! ». Un peu comme ce soir, lorsqu’elle le désigna comme l’homme qui ne fallait pas. Il eut mal d’entendre ces mots sortirent de la bouche de la jeune femme. Il n’aurait jamais pensé qu’elle le percevait ainsi. À la hauteur de son ex-petit-ami ou de tous les salopards qui avaient croisé sa route « Pourtant, ce sont les mots que tu as prononcé… » souffla-t-il presque alors que le ton de sa colocataire avait baissé d’un cran. Droit devant elle, Seth attendait une explication qu’il espérait, serait à la hauteur des mots blessants qu’elle avait pu formuler à son encontre. Il resta presque interdit devant son aveu. Elle était perdue avec lui. Son regard s’accrocha au sien, et il l’entendit presque bafouiller. Le calme était presque revenu après la tempête. Il constata son regard vacillant, mais ne bougea pas pour autant. Il voulait qu’elle aille au bout de ses explications. Il avait trop encaissé ce soir pour qu’elle s’en sorte comme si de rien n’était. Elle lui avait fait du mal. Toutefois, le trentenaire ne s’était pas attendu à un tel aveu. Il l’attirait autant qu’elle en avait peur… Seth réduisit le peu d’espace qu’il y en avait entre eux et déposa ses lèvres sur les siennes, avec une certaine tendresse, puis avec plus d’envie au fur et à mesure, la plaquant dos à la porte qu’il avait fermé d’un geste brusque quelques minutes auparavant. Ses mains autour de son visage, il vint blottir son corps tout contre le sien, cherchant sa langue, avant d’être brusquement interrompu par Kim qui vint frapper à la chambre d’Abigail, semblablement inquiète « Abby ? Seth ? ». Le trentenaire poussa un soupir de frustration, son front contre celui de la jolie blonde, puis se recula, attirant la jeune femme derrière lui pour qu’il puisse ouvrir la porte « Tout va bien ? Je n’entends plus rien et j’ai cru que l’un de vous avait tué l’autre ». Seth se décala légèrement « Elle est toujours en vie ». Kim les observa tour à tour, sceptique « Tout va bien » et referma la porte sans attendre une quelconque réponse, puis posa son dos tout contre. Il fixa Abigail un instant sans mot dire et souffla un « C’est parce que je suis perdue aussi… si je prends cette distance. Il ne faut pas m’en vouloir ». Les gens ne s’approchaient pas de lui en général, ils maintenaient la distance, mais Abigail, elle avait presque défoncer les portes à coup de pieds. Seth se rapprocha de cette dernière « Tu devrais aller dormir » et embrassa sa tempe tout en fermant les yeux. Il quitta la pièce, fit un détour par la salle de bain pour se délecter d’une douche froide qui lui permis de reprendre contenance, puis après avoir enfilé un boxer et un débardeur, frappa à la porte d’Abigail, et sans attendre de réponse, pénétra dans la pièce et vint se glisser dans les draps « Je ne te ferais aucun mal » et vint se blottir tout elle, la serrant dans ses bras.