J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -je viens de mouiller ton t-shirt avec mes larmes, alors oui, je m’excuse… » répliqua Abby presque en râlant. Il fallait qu’elle reprenne le dessus. Ce n’était pas la fucking fin du monde ! Un léger rire nerveux lorsqu’il précisa qu’elle n’avait pas à le remercier. Elle trouverait bien un moyen. Pourquoi pas en nature. Réalisé le fantasme de Seth… enfin, là pour le moment, elle était bien loin d’avoir envie de sexe. Douceur et compréhension. Seth semblait l’avoir compris. « -comment ?! » s’emporta Abby. « -comment je fais ? Là tout de suite, j’y arrive pas. C’est ma famille putain ! ça devrait pas se passer comme ça ! » après la tristesse venait la colère. Elle détourna les yeux. Elle n’avait pas à s’en prendre à lui. Loin de là même ! Enfin, il serait peut-être capable de lui apporter une solution miracle.
L’orage gronda de nouveau, et le courant fut coupé. Abby agrippa Seth avant de chercher une source de lumière rapidement. Et de s’excuser aussi au passage. « -j’ai pas besoin que tu te foutes de ma gueule… » râla Abby même si cela l’aidait en réalité, qu’il le prenne ainsi, et non qu’il la serre contre lui en murmurant des ça va aller, je suis là. A nouveau elle se serait sentit petite et minable. « -il manquerait plus que ça pour finir ma journée. » ajouta Abby en passant derrière lui. Quoi que maintenant elle savait faire des points ! « -c’est vrai ? » demanda Abby en fronça les sourcils trouvant ça étrange. Elle s’était plutôt si le réseau était bon. Mais elle capta : « -très drôle ahah je suis morte de rire. » railla Abby en plissant les yeux. « -ah ba parfait ! » renchérit la blondinette. « -je préfère ça à devoir aller à la cave dans le noir. » dans le genre série horreur ! Abby l’aida à allumer les bougies et rapidement il y a eut un peu plus de lumière dans le salon. Elle en profita également pour passer le balai et ramasser les morceaux de verre. Elle était capable d’oublier que c’était là !
« -géniale… » soupira Abby en revenant vers le canapé. Elle s’installa à l’autre bout du canapé, genoux remonté sous le menton. « -depuis que je gosse. » répondit-elle. Elle avait la sensation d’aller un peu mieux. En tout cas, là tout de suite, elle n’avait plus envie de pleurer. C’était déjà ça non ? « -je sais que c’est ridicule mais c’est plus fort que moi. » ça ne se contrôlait pas. Vraiment pas. « -y’en c’est les araignée, d’autres les serpents, ba moi je flippe dans le noir. » elle leva les yeux sur lui : « -t’es pas obligé de rester si t’es fatigué tu sais… je vais… je vais prendre un bouquin et ça ira. » il en avait déjà fait beaucoup pour elle aujourd’hui. Trop sans doute.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 9 Aoû - 17:18
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Abigail insista en formulant de nouveau des excuses pour un t-shirt humide de ses larmes. Comme si cela importait réellement l’agent qui rétorqua « Je ne me suis pas excusé tout à l’heure quand je t’ai mouillé » en faisant référence à leur étreinte charnelle un peu plus tôt dans la journée. Sûrement le seul moment agréable de la journée. Finalement, il ne fallut pas bien longtemps pour que la jeune femme hausse le ton à son encontre, comme s’il détenait toutes les réponses, mais qu’il les gardait secrètement. Ce fut donc avec aplomb qui lui demanda « Tu te détends ! Je ne suis pas l’un d’eux et tu me pose encore une question à laquelle je n’ai pas de réponse ». Il ne savait même pas ce que c’était que d’avoir une famille, des parents. Même si en passant ces quelques heures en compagnie de celle d’Abigail, il remerciait presque la Vie de ne pas lui en avoir donné.
L’orage gronda, faisant immédiatement réagir la belle blonde qui se saisit de son bras et se moqua gentiment d’elle « Tu dis ça, mais au fond de toi, tu adores ça ! » Et désigna du doigt sa poitrine. Il la mis en garde contre les bouts de verre au sol « Je pense que ta journée se suffit à elle-même, pas besoin d’en ajouter » Alors qu’il la plaça derrière lui comme si c’était un explosif artisanal au sol. A la question qui suivit, le trentenaire se moqua une fois encore de lui, souriant alors qu’elle raillait face à son humour. Il n’avait peut-être pas l’emplacement du compteur, mais il avait celui des bougies qu’il decimina un peu partout dans la pièce, apportant un peu de lumière dans cet endroit obscure. Un regard pour la jeune femme « La cave ? » Se moquant une fois encore d’elle de cette dernière.
Seth prit place dans le canapé et souligna la distance que venait de mettre la jeune femme entre eux. Il l’ignora et l’interrogea sur sa peur du noir. Aucune raison particulière à cela « J’ai peur des serpents » confia-t-il, ce qui lui avait valu quelques moqueries de certains soldats au front. Il ne partait pas pour autant en courant, agitant les bras, tout en hurlant à pleins poumons. Seulement, un frisson le parcourait et il focalisait toute son attention sur le reptile. « Dois-je comprendre que ma compagnie te dérange ? » Et ajouta « J’ai envie de rester » souffla-t-il, puis fit un signe de tête en sa direction « Tu as peur aussi de moi » pour évoquer la distance entre eux dans le canapé.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 9 Aoû - 17:39
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -tu m’as pas mouillé, on était sous la flotte » répliqua Abby en plissant les yeux, reculant le visage sous la logique des choses. Puis elle monta dans les tours et répondit à Seth prête à l’engueuler parce qu’il ne lui donnait pas les réponses dont elle avait besoin. Elle leva les deux mains lorsqu’il la reprit et lui demanda de se détendre. Un peut comme si elle s’excusait, même si elle n’avait plus le droit de s’excuser ! Orage, coupure d’électricité, nuit noire dans l’appartement. Abby était des plus à l’aise ! Pourtant peu à peu, grâce ou à cause de la situation elle avait la sensation de reprendre le dessus, de redevenir elle-même. Ou alors c’était grâce à Seth et sa patience… Possible. Elle suivit son doigt alors qu’il pointait ses seins, captant qu’il voulait la désigner elle en réalité. Elle lui adressa un grimace. Oui, vraiment il l’aidait à remonter la pente bien plus rapidement qu’elle ne l’aurait pensé. Et puis, elle ne pouvait pas rester comme ça. Ce n’était pas elle de jouer les madeleine à longueur de temps et de vider des boites entières de mouchoirs. Il lui fallait seulement un peu de temps pour assimiler et digérer. Mais là… ça allait un peu mieux.
« -ba quoi c’est pas dans le sous-sol ce genre de truc ? » demanda Abby alors qu’elle voyait très bien qu’il se foutait de sa gueule une nouvelle fois. « -non mais coupure de courant, recherche des fusibles au sous-sol… ça fait juste flipper ! Merveilleux tableau de film d’horreur ! Et généralement c’est la blonde qui meurt en premier ! » son imagination était bien plus fertile que son utérus ! « -rah laisse tomber. » râla Abby avant de récupérer des bougies. Elle fit attention à ne pas se brûler au passage. Avec la chance qu’elle avait aujourd’hui… manquait plus qu’elle se crame les sourcils.
Coupure générale d’électricité… Merveilleux. Elle prit place sur le canapé, répondant au sujet de sa peur du noir. « -ah bon ? » demanda Abby comme si c’était fou qu’elle ignore cette info à son sujet. « -ouais bon j’avoue je suis pas hyper fan. Des serpents. » enfin ainsi il avait compris. La blondinette indiqua à son colocataire qu’il pouvait retourner se coucher s’il le voulait. « -non. Non j’ai pas dit ça. Pourquoi tu… » rah il le faisait exprès ou quoi ? « -très bien. » avait elle répondu du tac au tac. C’était comme il voulait. La jeune femme tourna la tête vers Seth, ses bras toujours autour de ses genoux, remonter sous son menton. Qu’est-ce qu’il racontait ? « -pourquoi je… » puis elle comprit. « -ba quoi je te laisse un peu d’espace vitale c’est si dérangeant que ça ? » il en avait surement assez qu’elle soit blottit dans ses bras toutes les cinq secondes. « -mais ok ! » ajouta Abby en râlant et souriant à la fois, se déplaçant en deux coup de fesses. Son épaules collée à celle de Seth, elle tourna à nouveau le visage vers lui. Oui, il était bien plus proche maintenant… trop proche sans doute. « -c’est mieux ? » elle lui sourit. A nouveau c’était presque comme un merci silencieux. Elle posa sa tête contre son épaule et dit : « -parles moi de toi… » c’était pour se changer les idées, penser à autre chose, rester sur cette sorte de remonter. Un peu comme garder la tête hors de l’eau.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 9 Aoû - 18:45
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Seth la fixa quelques secondes sans mot dire, perplexe face à sa réponse. Est-ce qu’elle le faisait exprès de ne pas comprendre son sous-entendu, ou pensait-elle réellement qu’il parlait de la pluie ? Il souffla un « Laisse-tomber ! ». Cela perdait de tout son charme s’il se retrouvait à lui expliquer le fond de sa pensée. Puis de toute manière la suite de la conversation ne s’y prêta pas alors qu’une fois encore, Abigail dirigeait sa colère contre lui. Il mit rapidement fin à ces prémices de dispute, puis ce fut la météo qui décida d’animer la soirée à sa manière. Ils se mirent donc en quête de bougies pour illuminer la pièce lorsque Seth releva son regard sur la jeune femme qui évoqua une cave. Il pencha la tête sur le côté « Je sais ce que c’est qu’une cave. Merci ». Elle le prenait pour un ignorant. « Tu devrais arrêter de regarder ces films à la con avec Chris, ça te retourne le cerveau » rétorqua-t-il tout en commençant à allumer les mèches les unes après les autres. Ils se retrouvèrent donc au milieu d’un salon éclairé uniquement à la bougie, offrant une atmosphère tamisée et romantique. Seth prit place dans le canapé tout en remarquant la distance prise par la jolie blonde en se plaçant de l’autre côté du canapé. Il ne le souligna pas immédiatement, souhaitant, dans un premier temps, connaître les raisons de cette peur du noir. Plusieurs scénarios s’étaient dessinés dans son esprit, mais la réalité était toute simple. Elle en avait simplement peur. Sans vraiment connaître la raison, il lui confia qu’il avait peur des serpents. Il avait toujours trouvé ces reptiles sournois et dangereux, se cachant pour mieux atteindre sa proie. En finalité, ce n’était pas si différent du monde dans lequel il évoluait au quotidien avec la CIA. Un sourire amusé « J’avais compris » alors qu’Abigail souligna qu’elle parlait également des serpents.
Lorsque la belle blonde lui offrit la possibilité de retourner dans les bras de Morphée, le trentenaire déclina à sa manière. Souhaitait-elle se retrouver seule ? « Je sais » répliqua-t-il avec un sourire. Il avait envie de la faire chier un peu ce soir, qu’elle retrouve son naturel, sa bonne humeur, ses réponses du tac ô tac et qu’elle oublie cette journée désastreuse. De toute manière, il ne comptait pas partir se coucher. Il avait envie de rester avec elle ce soir, sur ce canapé, à discuter. Ce fut ce moment que Seth décida de souligner qu’elle avait mis pas mal de distance entre eux « Oui » répliqua-t-il simplement. Cela ne servait à rien de faire de longue phrase pour expliquer que oui, ça le dérangeait qu’elle soit si loin de lui. Un petit sourire fier de lui et la laissa se rapprocher de sa personne, son épaule collée à la sienne « Oui ». Seth posa ses pieds sur la table basse alors que la jeune femme posa sa tête contre son épaule et qu’elle lui demande de parler de lui. Il passa son bras autour de ses épaules pour la blottir contre lui, fixant le mur face à eux « De quoi veux-tu que je te parle ? » souffla-t-il avec douceur. De son travail, de sa famille, de ce qu’il aimait… Le sujet était vaste.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 9 Aoû - 19:09
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Qu’elle laisse tomber ? Elle fronça les sourcils en ne comprenant plus rien. Ils s’étaient bien retrouvé sous une pluie battante non ? Non, vraiment Abby ne captait pas. Mais elle fit comme il avait dit, elle n’insista pas. Elle fut rassurer de ne pas devoir descendre au sous-sol pour remettre le courant. « - non mais va pas me dire que c’est pas flippant un sous-sol que tu connais pas seulement éclairer avec un téléphone portable auquel il reste… » elle regarda son téléphone. « -6 pourcents de batterie ! » au moins elle aurait la paix côté famille personne ne pourrait la joindre. Enfin, pour le moment seule sa sœur avait chercher à la joindre. Abby préféra se concentrer sur les bougies. « -et ça vient pas que du film avec Chris l’autre jour. » elle sourit débilement en captant la tournure de sa phrase. Ça faisait un peu prono. Film avec Chris. Remarque ça pouvait s’assimiler à une film d’horreur. « -j’ai l’imagination facile on va dire. » oui, ça l’aidait dans son projet secret. Même si elle avait tout un tas de notes et qu’elle n’avait encore rien réussit à écrire. Son idée de roman était dans sa tête, mais elle ne parvenait pas à se lancer vraiment.
La conversation reprit presque comme elle l’était d’ordinaire entre eux. Un poil chaotique. Abby avait du mal à suivre les pensées de Seth, et lui se contentait de trois quatre mois par phrase ! Elle avait penché la tête. Il savait. Petit con, pensa Abby. Non, elle ne voulait pas qu’il aille se coucher, mais il pouvait très bien être fatigué aussi ! C’était une option possible. Elle abdiqua. Très bien, il restait. Aucun souci. Mais il semblait avoir encore un souci avec la distance qu’il y avait entre eux. Elle évalua la place entre eux. Oui, bon d’accord, elle n’était pas venu se coller à lui, mais encore une fois, elle s’était dit qu’il avait besoin d’air et pas d’une sangsue. Elle recula le visage en entendant son oui. Ça avait le mérite d’être claire. « -d’accord… » souffla Abby avec lenteur, en se demandant ce qui lui prenait. Mais elle se rapprocha, et finit par poser sa tête contre son épaule. Bon d’accord, c’était agréable et bien plus confortable.
« -je sais pas. » répondit Abby en appréciant cette étreinte amicale. Elle regarda devant elle, sans bouger, et ajouta : « -de ce que t’as envie. » mouais avec ça, elle aurait jamais la moindre réponse. « -ce que t’aime… » elle sourit : « -et me dit pas mon boulot, je suis au courant. » elle se blottit un peu plus contre lui : « -je veux juste ne plus penser à cette journée de merde. » ni à son problème de fertilité. « -c’est vrai que tu veux pas d’enfant ? » ah ba oui comme ça, ils allaient bien éviter le sujet.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 9 Aoû - 20:26
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Peu à peu, Seth avait la sensation que la journée était derrière eux en entendant la jeune femme évoquer cette probable cave, qui n’existait peut-être pas, et qui était plongée dans la pénombre, détenant entre ses murs, le compteur électrique. Pour lui, l’endroit que décrivait la jeune femme n’était pas particulièrement effrayant. Ce n’était qu’une cave sombre sans fenêtre et à l’odeur âcre. Il s’était retrouvé à dormir dans les montagnes de Taka, de Kassala, au Soudan, ou encore dans une base à Kandahar, sans savoir quand les talibans viendraient les attaquer. Toutes ces expériences où la mort était si proche qu’il avait pu presque humer son odeur et sentir sa présence, rendaient certaines peurs presque futiles. Alors qu’il n’en était rien. Chacun avec ses craintes, ses démons. Abigail avait peur du noir et des caves sombres « Je ne trouve pas les caves effrayantes » répliqua-t-il en lançant un regard amusé à la jeune femme et ajouta « Si tu le dis » peu convaincant, sans soulever le double-sens de sa phrase. « Je le remarque » répliqua-t-il alors qu’il constatait bel et bien que la jolie blonde avait une imagination dès plus fertile, surtout lorsque ça concernait les situations catastrophes comme se faire assassiner dans une cave sombre alors qu’ils s’y seraient rendus dans l’unique but de trouver le compteur électrique. De toute manière, c’était tout le quartier qui était plongé dans la pénombre. À ce stade, ce n’était plus de leur ressort, mais de celui de la ville de New York.
Pour prendre leur mal en patience, ils éclairèrent le salon à la bougie, donnant une ambiance que le trentenaire jugea d’agréable et prit place sur le canapé. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’il lui demande implicitement de se rapprocher. Il n’aimait pas qu’elle se retrouve de l’autre côté du canapé. Ce n’était pas comme s’ils étaient de total inconnu. Au moment où Abigail posa sa tête contre son épaule, il passa son bras autour de ses épaules pour la serrer tout contre lui. Elle voulait qu’il parle de lui. Mais de quoi ?! Le sujet était large. Il avait besoin de plus de précisions. « Tu m’aides » répliqua-t-il en souriant tout en baissant son regard sur elle. Parler de ce dont il avait envie… Pas sûr que la conversation les fassent patienter jusqu’au retour de la lumière. Finalement, Abigail opta pour un sujet. Ce qu’il aimait. Il émit un petit rire devant sa précision. Il ne devait pas parler de son travail. Le trentenaire ne pipa pas mot parce que la jolie blonde ne lui en laissa pas le temps, alors qu’elle se blottit davantage contre lui. Il passa sa main sous son t-shirt machinalement, laissant ses doigts dessiner des arabesques contre sa peau dans un frôlement « Oui ». Bon, peut-être qu’elle voulait qu’il parle davantage.
« Je suis régulièrement en déplacement pour mon travail, et pas toujours dans des pays touristiques. Je vois la tournure que prend notre monde, l’instabilité qui découle de certains choix politique et qui impactera les générations futures. Je n’ai pas envie d’éduquer mon enfant pour survivre dans un monde d’ores et déjà foutu, alors je n’en désire pas. Et puis comme je l’ai confié à ta famille tout à l’heure, j’aime ma tranquillité et j’aspire à la garder aussi longtemps que possible ». Il n’avait pas mentit. Il ajouta « Je veux faire de grasse matinée avec la femme qui partagerait sa vie, la réveiller au beau milieu de la nuit pour lui faire l’amour ou seulement lui parler, parce que je ne peux pas attendre le lendemain pour entendre sa voix », puis rétorqua un « Et toi ? » avant d’ajouter « Est-ce que je dois également répondre à l’autre question sur ce que j’aime ou tu l’as troqué contre celle-ci ? » rétorqua-t-il dans un léger rire.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 9 Aoû - 21:21
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
A sa demande, elle était venue se blottir contre lui. Abby ne souhaitait pas qu’il se fasse des idées. Après tout, elle lui avait déjà sauté dessus en sortant de ce diner catastrophe, l’embrassant comme s’il venait de lui sauver la vie. Il avait prit sa défense comme si il était réellement son petit ami. Et tout le reste aussi. Alors oui, elle s’était assise un peu plus loin, pour lui laisser un peu d’air. Mais cela ne semblait pas plaire à Seth et la belle blonde essaya de ne pas se faire des films de son côté. Il voulait simplement être rassurant. Rien de plus. Sa tête contre son épaule, elle lui demanda de parler de lui. Sans rien préciser, sans avoir de sujet définit. N’étant pas très loquace, forcement il lui demanda de quoi elle voulait qu’il parle. Sans s’en rendre compte, elle se blottit un peu plus contre lui, plus pour une question de confort qu’un besoin de proximité. Un léger frisson lorsqu’elle sentit ses doigts sur sa peau. Elle décida de revenir sur le sujet des enfants. Même si une fois dit à voix haute, elle trouva cela vraiment bête de sa part. Elle qui voulait ne plus penser à ça, voilà qu’elle remettait le sujet sur la table.
Elle obtint un simple oui. Bon… c’était donc la définition de Seth de discuter. Elle s’était un peu habitué à force, qu’il réponde par des oui et des non. Mais là, elle aurait aimé un peu plus. Contre toute attente, il reprit la parole. Elle l’écouta silencieusement, le regard sur la table basse. C’était une façon de voir les choses. Logique bien sûr, mais tellement peu positive. Enfin, elle n’avait rien à dire, c’était son droit et son choix. Un léger rire lorsqu’il évoqua le fait de réveiller sa partenaire pour lui parler en pleine nuit. « -toi ? Avoir besoin de parler en pleine nuit, sans attendre ? » elle se foutait de lui. Parce qu’il n’était pas un grand parleur. « -on s’en fou de moi, on a dit qu’on parlait de toi. J'ai été le sujet principale de la journée, alors je passe mon tour.» elle n’avait pas envie de répondre. Donc elle bottait en touche. « -oui. » elle sourit : « -ça devrait être un poil plus joyeux que le tableau que tu viens de dépeindre du monde dans lequel nous vivons. » ce n’était pas de la curiosité mal placé. En le voyant discuter de sport tout à l’heure avec son beau-père, Abby s’était fait la réflexion qu’elle ne savait pas grand-chose de lui. Mise à part qu’il était un bon amant et qu’il était accro à son boulot. « -tu as besoin de précision ou tu vas parvenir à trouver tout seul ? » le taquina Abby avec un sourire, ayant relevé quelque peu le visage.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Jeu 10 Aoû - 10:40
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Ce n’était pas dans les habitudes de Seth de vouloir plus de proximité avec les gens qui l’entourait, mais avec Abigail, c’était différent. Il appréciait la sentir proche de lui, comme en cet instant lorsqu’il la serra contre lui après qu’elle ait posé sa tête contre son épaule. Il ne connaissait pas les raisons de cette soudaine envie la concernant et ne s’interrogea pas non plus. Ce n’était pas vraiment le genre d’homme à s’embrumer l’esprit avec des questions dont il n’obtiendrait aucune réponse immédiate. Il laissait ça à Abigail. Pour sa part, il se laissait uniquement guider. Comme en cet instant alors qu’il glissa sa main sous son t-shirt pour venir caresser sa peau du bout des doigts. Elle avait envie de parler. De lui. N’étant pas de nature très loquace, il l’était souvent encore moins quand ça le concernait. Il lui demanda donc de préciser. Une première question fut rapidement balayée par une seconde. Est-ce qu’il désirait des enfants ?! La réponse était négative. Il ne souhaitait pas mettre un enfant dans ce monde enclin à la destruction et qui va mener à sa propre perte. Sa manière de percevoir le monde était critique et critiquable, mais elle n’en était pas pourtant dénouée de vérité. Mais il n’y avait pas que cela. Seth voulait être libre de sa vie et de son temps. Qui en réalité, appartenait à la CIA. Évidemment, la jolie blonde ne se fit pas prier pour se moquer de lui. Il baissa alors son regard sur elle « Raison de plus de la réveiller au beau milieu de la nuit » rétorqua-t-il sur un ton taquin.
Lorsqu’il lui retourna la question, il fut accueillit pas une réponse sans appel. C’était lui qui devait parler et non elle. Il hocha alors simplement de la tête et comprit à la réponse qui suivit qu’il allait devoir répondre à la première question posée. Ce qu’il aimait. Il la fixa alors qu’elle releva son regard sur lui « Et en plus tu es fière de toi ! » et se mit à sourire avant de poser la tête contre le dossier du canapé, réfléchissant dans le silence « J’aime le sport pour en avoir énormément pratiqué jusqu’à ma majorité. Principalement le basket-ball. J’aime parcourir le monde, cuisiner également ». Il réfléchit de nouveau « J’aime la nature et faire de longues randonnées dans les bois » puis ajouta « J’aime la solitude » elle avait dû s’en douter depuis son arrivée dans la colocation « Et j’aime de plus en plus ta compagnie… ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Jeu 10 Aoû - 12:02
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Un léger rire. Elle avait vraiment du mal à imaginer Seth prit d’une urgente envie de parler. Elle comprenait son point de vu, même si elle trouvait le constat triste. Donner naissance à un enfant, s’était le plonger dans un monde à bout de souffle. De toute manière, cela ne lui arriverait jamais. Impossible. Son corps en avait décidé autrement. Finalement, elle allait peut-être l’appeler le psy qu’on lui avait conseillé, histoire de faire son deuil d’envie de maternité. D’avancer plus facilement. De soigner cette douleur. Abby ne souhaitait pas répondre, et elle le fit comprendre à Seth assez clairement. Elle voulait qu’il parle de lui. Et rien d’autre. « -j’avais cru comprendre ça en t’écoutant parler avec James… » souffla Abby qui avait reposé sa tête contre l’épaule de Seth. « -t’étais bon ? » demanda la jeune femme pour alimenter la conversation. « -pourquoi t’as arrêté ? » oui, elle était passée en mode curiosité. « -attends tu cuisines ? » demanda Abby se redressant pour le regarder. « -pourquoi je te vois jamais rien cuisiner alors ? » elle trouvait ça étrange.
Randonnée dans les bois. « -ça par contre, ça ne m’étonne pas vraiment… » commenta Abby qui avait reprit sa place. Sans mal elle l’imaginait avec un chemise à carreau type bucheron, sac à dos et chaussures de rando. Assise devant un feu de camp. « -ça je savais… » commenta-t-elle à nouveau. Elle l’avait comprit depuis le premier jour. Solitude et silence ! Les maitres mots de la vie de son colocataire. Un léger rire ironique. « -qui l’aurai cru hein ! » ils étaient partis sur de mauvais bases. Et pourtant, elle partageait son avis et ce qu’il venait de dire. Abby se laissa glisser, et posa sa tête sur la cuisse de Seth, de façon à pouvoir le voir. Allongée sur le canapé, toujours dans cette lueur tamisée que le produisait les bougies. Elle laissa passer un silence, puis dit : « -je vais me ressaisir tu sais. Je vais faire en sorte d’aller mieux. » elle baissa les yeux : « -d’avancer. » elle en avait besoin.
Un léger soupire. « -ça fait trop longtemps que je suis bloquée et que j’essai de faire comme si tout allait bien. » on aurait presque dit une séance chez le psy. Enfin sauf sa tête sur la cuisse de Seth. « -je devrais peut-être vraiment me mettre à écrire… parce qu’il parait que ça libère et que ça fait du bien… » elle ouvrit les deux main qu’elle avait sur son ventre : « -mais là encore… je suis bloquée… que ça soit nul, que personne n’aime… de bosser dans le vent. » elle reposa ses deux mains: "-et du coup, j'ai encore rien écrit..."
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Jeu 10 Aoû - 17:39
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
Avatar : Dopamine / Gif : Tumblr
Bon, en entendant le rire d’Abigail, le trentenaire comprit que c’était une idée presque saugrenue que d’imaginer qu’il puisse avoir envie de discuter au beau milieu de la nuit. Elle n’avait peut-être pas tort, mais il ne comptait pas le lui dire. De toute manière, le sujet dévia sur ce qu’il aimait. Il évoqua le sport, et plus particulièrement le basket-ball qu’il appréciait tout particulièrement, mais auquel il ne jouait plus depuis des mois « Oui ». Il avait apprécié l’échange avec ce dernier durant les quelques minutes durant lesquelles ils avaient pu en parler entre eux. Il se mit à sourire « Je le suis toujours ». Même si ça faisait quelques temps qu’il n’avait pas joué, Seth se considérait tout de même comme un bon joueur sur le terrain. Pas au point d’embrasser une carrière professionnelle, mais c’était amplement suffisant pour un match entre résidants d’un même quartier « Parce que je suis venu à New York » et précisa « Pour les autres sports, je n’avais plus goût à pratiquer avec autant d’assiduité ». Son oncle lui avait fait faire des arts martiaux, du tennis, de l’escalade, du saut en parachute, de la plongée. Parfois, il se demandait si ce dernier ne l’avait pas préparé au métier qu’il exerçait aujourd’hui..
Apparemment l’idée qu’il puisse aimer cuisiner surprit Abigail et émit un léger rire « Oui » et haussa les épaules « Je ne sais pas… Je pourrais si tu en as envie, un soir où nous sommes seuls ». Il ne souhaitait pas cuisiner pour toute la colocation. Ça ne ferait que nourrir leur curiosité déplacée. Elle fut moins surprise de son goût pour les randonnées dans les bois. Cela collait parfaitement à son côté solitaire. Même si peu à peu, au contact de la jeune femme, il devenait de moins en moins solitaire. Abigail ne comprit pas le sens de ses mots, et ce n’était peut-être pas plus mal. Ce n’était pas le jour pour qu’elle se fasse des nœuds au cerveau « Pas moi » répliqua-t-il alors sur un ton léger. Le trentenaire la laissa modifier sa position, posant sa tête sur ses jambes, lui faisant ainsi face. Il avait alors bougé sa main automatiquement pour venir se poser sur son bas ventre. Il la fixa avec douceur et souffla un « Je sais ». Silencieux, Seth lui prêta une oreille attentive alors qu’elle se confia sur la probable idée d’écrire un roman, mais elle craignait toujours le regard des autres « Si tu avances selon l’opinion qu’ont les gens de toi, tu stagneras. Ne pense pas à ces gens-là. Pense à ceux qui vont aimer te lire ». Seth menait sa vie ainsi. Il se moquait de l’opinion qu’avait les gens de lui. Il vivait pour lui-même. Ça facilitait grandement les choses. « Tu pourrais écrire l’histoire d’un espion qui tombe éperdument amoureux de sa colocataire, mais ne peut rien lui dire car il a peur de la mettre en danger ». Idée comme ça…