J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -surement oui… » avait répondu Abby. « -sauf que… je ne suis pas certaine qu’elles sachent faire autrement. » Son père était parti du jour au lendemain alors que sa mère était enceinte de quelques mois. Il l’avait laissé tomber, l’abandonnant avec leur fille. Sa mère était peut-être une grosse chieuse, mais elle n’avait pas forcement eut une vie facile. Heureusement, elle avait retrouvé un homme bien. Le beau père d’Abby était quelqu’un de charmant, attentif et patient. La blondinette s’entendait très bien avec. Elle pouvait comprendre que ça soit difficilement compréhensible pour Seth. Sa famille était un peu complexe. Elle lui tapait sur le système à cause de ses jugements permanent et en même temps, elle les aimait.
« -t’es pas drôle tu les sais ?! » s’amusa Abby alors qu’il prenait place sur le canapé. « -je me suis simplement demandé ce qui t’était arrivé dans la soirée pour que d’un coup tu prennes envie de me masser les pieds » ça collait tellement peu avec l’image qu’il renvoyait de lui. La question d’Abby avait été posée sur le ton de l’humour. Elle n’attendait pas forcement de réponse. Il ne lui en donna pas d’ailleurs. Elle tenta de la rassurer sur son propre moral et le remercia. Ça avait été surprenant mais très appréciable. Le sujet de son père n’était pas des plus intéressant selon elle. Mais elle répondit tout de même. « -je crois simplement qu’elle se fait du souci pour sa fille de bientôt trente cinq ans qui vit en colocation. » elle ne savait pas comme exprimer ses inquiétudes ni son amour. C’était maladroit, étouffant aussi. Abby savait qu’elle ne resterait pas fâchée avec sa mère. Il fallait qu’elle trouve les mots pour arrondir les angles, et lui faire comprendre qu’elle menait sa vie comme elle voulait, et surtout comme elle pouvait. Ce n’était pas sa faute si l’amour n’avait pas frapper à la porte en criant un : hello c’est moi !
« -parfait ! Me voilà rassurée ! » s’amusa Abby. « -oui ba je me doute que tu n’avais pas noté en gras dans ton planning : masser les pieds d’Abby ce soir ! » elle sentait un léger malaise chez lui face à son comportement, alors elle tentait de désamorcer la bombe. « -forcement, le Seth obsédé du boulot prends le dessus… » constata Abby d’un ton presque navrée même si elle se foutait de sa gueule. Son sourire en témoigna d’ailleurs. « -ah non mais ça va, l’effet de surpris s’est dissipé là ! » elle avait pourtant retirer ses jambes. Elle se moqua de lui une nouvelle fois, avant de rétorquer : « -ba quoi les pieds de Chris ne t’intéressent pas ? » elle lui adressa cependant un sourire touché par ses mots. Cela voulait dire qu’avec elle, c’était différent. Enfin, en même temps leur relation était tellement étrange… forcement c’était différent. Toujours sur un ton léger elle ajouta : « -oh hé tombes pas amoureux tout de suite, t’as encore rien vu ! » avec un sourire en coin et un regard qui en disait long. « -j’en parlerais à personne. Promis ! » comme si ce qui venait de se passer pouvait entacher l’image de Seth. Elle plissa les yeux : « -t’as peur que je prenne la fuite ? » elle ajouta : « -on habite dans le même appart je te signale. Alors je peux t’éviter comme je enfin comme on l’a fait pendant des jours, mais fuir… ça voudrait dire déménager, trouver un autre appart, refaire les papiers. Je trouverais jamais un autre petit con comme toi que me montre son cul dès le premier jour ! et surtout qui est capable de me rendre dingue autant niveau psychologique que niveau sexe ! » oui ba c’était pas un secret d’état ça. Il avait bien comprit qu’elle avait plus qu’aimer. "-d'ailleurs en parlant de ça." elle regarda sa montre. "-il est plus de minuit, on est demain, donc c'est terminé." un petit haussement d'épaules toujours accompagné de son sourire malicieux.
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Ven 4 Aoû - 18:23
Seth Hobbes
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« Et est-ce que cela te conviens ? » demanda-t-il alors qu’Abigail se confia sur sa famille, sur sa manière de l’aimer. Peut-être que c’était ainsi que les parents et la fratrie aimaient finalement. En s’ingérant dans la vie de leurs enfants, en s’inquiétant perpétuellement, en aspirant toujours à mieux pour eux, même si c’était avec maladresse. Il ne connaissait pas tout cela, alors il jugeait uniquement par le prisme de sa propre vision de la famille. Peut-être qu’elle était biaisée, et que la famille de la jeune femme agissait normalement. Tant qu’elle était heureuse, qu’elle se sentait aimée par ces gens, alors c’était tout ce qui importait. Non ? Enfin, apprendre que la soirée ne s’était pas particulièrement bien déroulée, cela avait poussé Seth à se montrer plus attentif au bien-être de cette dernière, jusqu’à ce qu’elle le lui fasse remarquer. Une manière d’agir diamétralement opposée à sa manière d’être au quotidien. Par conséquent, il prit place à ses côtés, délaissant les pieds de cette dernière qui rejoignirent le sol « Je le sais » répliqua-t-il en tournant la tête en sa direction et esquissa un discret sourire « J’ai bien vu que ça t’avais perturbé ». Elle avait marqué une hésitation, puis avait bafouillé. Quant à la question qui suivit, le trentenaire resta silencieux, ne disposant pas de réponse à lui apporter. Elle respecta son silence et laissa le sujet dévia « Il n’y a pas d’âge pour quoi que ce soit dans la vie. Elle ne devrait pas s’inquiéter ». Certains apprenaient un nouveau sport à quinze ans, d’autres suivaient des cours à l’Université à l’âge de la retraite. Il y avait ceux également qui tombait amoureux à cinquante ans, ou qui se mariait à dix-huit ans. Alors qu’Abigail soit en colocation à trente-cinq ans, ce n’était pas inquiétant. Ce n’étaient que des diktats de la société.
Seth émit un petit rire alors qu’il s’imaginait inscrire une telle ineptie dans son agenda, entre une visite à l’ONU et un rendez-vous avec Tom pour faire le point « Ça serait un peu étrange, tu ne trouves pas ?! ». Finalement, un léger malaise s’instaura chez le trentenaire qui se retrouva confronté à une part de lui qu’il pensait morte et profondément enterrée. Une facette de sa personnalité qui ne ressurgissait que trop peu, enfouie derrière celle du Seth plus froid et réservé, l’obsédé du travail comme le désigna la jeune femme « C’est tout de même celui qui a réussi à te faire atterrir dans son lit » rétorqua-t-il avec un petit sourire. À son tour de constater également. « Trop tard ! » répliqua-t-il avec aplomb en la fixant et fronça les sourcils « S’il n’y avait que ses pieds » et réprima un frisson de dégout en s’imaginant masser les pieds de son colocataire. Fixant un point invisible face à lui, il releva lentement ses yeux bleus sur Abigail lorsqu'elle lui demanda de ne pas tomber amoureux maintenant « Tu penses que ce que je vais voir va me faire tomber amoureux ?» et rétorqua en fronçant les sourcils « Et puis pourquoi ça serait moi qui tomberait amoureux ?! » avant de sourire avec une certaine douceur en soufflant un « Merci » lorsqu'elle lui confia garder cela pour elle. Il appréciait qu’elle accepte de garder cela rien que pour eux deux. Puis voilà qu’il exprima ses craintes à voix haute. Seth ne souhaitait pas qu’elle se méprenne sur ses sentiments à son encontre. Il eut de nouveau ce petit rire discret et authentique quand elle évoqua son impossibilité de quitter l’appartement. Elle n’aurait pas deux fois l’occasion de rencontrer un homme tel que lui « Imagine si tu tombais sur un colocataire qui accepte de te monter tes valises et qui ne te fait pas prendre ton pied » et détourna le regard pour fixer la ville qui se dressait devant eux, souriant tout simplement parce qu’il appréciait l’instant présent. Un froncement de sourcil alors qu’il reporta son attention sur elle, posant son regard sur sa montre, puis de nouveau sur elle « C’est dommage. Tu vas devoir sillonner les applis de rencontre de Kim pour te trouver un plan cul », et fixa à nouveau l’horizon comme si de rien n’était.
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Ven 4 Aoû - 19:12
Abby Davis
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« -un massage pour mes pieds oui. D’ordinaire on écrit plus : cinéma ou diner au resto. » elle lui sourit en penchant légèrement la tête. « -je crois que t’es le seul mec qui ait fait ça. » elle réfléchissait à voix haute. « -enfin pour mes pieds je veux dire. » avant de sourire à nouveau. Josh n’avait jamais été très attentionné en vérité. Enfin elle faisait le constat là maintenant. Enfin ce n’était pas comparable plus qu’elle ne partageait pas la même relation avec Seth. Enfin… justement c’était plus troublant encore. Quel ami ou plan cul vous masse les pieds ? Ils avaient vraiment une relation particulière. Indéfinissable. Mais ça plaisait plutôt bien à Abby, qui avait prit la décision de ne pas les ranger dans une case l’autre soir. Seth semblait perturbé. Il y avait quelque chose dans tout ça qui semblait la remuer de l’intérieur. Ça n’était qu’un message de pieds après tout. Pas de quoi en faire tout un plat. Alors la blondinette poussa la conversation de façon légère en se moquant de lui. « -ah ba tu vois ce que je suis obligée de faire pour te sortir la tête de ton pc ?! » comme si c’était un sacrifice horrible ! et surtout qu’elle avait tout calculé.
Elle se mit à rire joyeusement. « -je suis débile avec mes idées ! Maintenant j’ai des images de vous en train de vous faire des manucures en vous racontant des potins ! » du grand n’importe quoi. Mais elle finit par lui confier qu’elle garderait ça pour elle. Après tout, il était attentionné envers elle, pour elle. Alors c’était leur secret. Puis elle poursuivit dans ses conneries, appréciant l’entendre rire. Elle eut la sensation qu’ils avaient inversé les rôles. Que c’était son tour de lui remonter le moral, ou quelque chose du genre. Elle rit de nouveau, et répliqua : « -ba j’en sais rien moi ! j’ai pas la moindre idée ce qui peut te faire tomber amoureux ! » elle ajouta ironique : « -à par me déguiser en ordinateur peut-être… » faisant référence à son travail auquel il était marié. « -j’ai pas dit que tu serais forcement le premier ! » Elle l’observa du coin de l’œil. Il était beau quand il souriait ainsi. Elle avait encore envie de lui. Mais elle savait que c’était débile. Ils avaient convenu d’arrêter. Elle l’évoqua à voix haute. « -même pas en rêve. » non ça c’était hors de question. « -j’ai tenu une année sans sexe, je devrais pouvoir survivre. » ça va, elle n’était pas en manque à ce point-là. « -et je fais pas dans les plans culs. » Elle croisa ses bras et ajouta le regard sur la table basse, un sourcil légèrement froncé. « -c’est pas ce qu’on est ? » demanda Abby avant d’ajouter comme souvent : « -deux fois ça suffit pas à dire plan cul. Si ? » elle tourna la tête vers lui : « -j’aime pas cette définition. Et elle nous colle pas. Parce que oui d’accord il y a eu du sexe, et c’était très bon. » elle insista sur le très. « -mais on a une sorte de relation… d’amitié ? » elle ne savait pas si il était d’accord. « -techniquement plan cul c’est tu t’envoi en l’air, salut merci à la prochaine. Y’a de pas de discussion sur la terrasse ni de massage de pieds. » son sourire s’était étiré en évoquant le massage. Elle le charriait encore. Puis elle conclue : « -j’ai pas envie que tu sois mon plan cul. » avant de regarder la ville, pensive.
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Ven 4 Aoû - 20:57
Seth Hobbes
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Un lent hochement de tête avant de la tourner en direction d’Abigail alors qu’il rétorqua « Je ne fais aucun des deux » accompagné d’un sourire qui se dissipa peu à peu face à la confidence de cette dernière. Aucun homme n’avait eu ce genre d’attention à son encontre « Je ne suis pas particulièrement surpris » fut sa réponse. Sans langue de bois, comme depuis le premier jour de leur rencontre. Au vu du portrait qu’elle avait vu dépeindre, implicitement, de cet homme qui l’avait brisé par le passé, le trentenaire n’était pas particulièrement interpellé par cette révélation. En ce qui le concernait, l’agent avait pris cette initiative afin d’apaiser l’esprit de la jolie blonde pour cette fin de soirée. Comme elle le souligna si bien, elle était parvenue à le faire sortir de son antre grâce à ses histoires personnelles, ce qui le fit sourire « Je vois que tu te donnes corps et âme pour me changer les idées ». Ses propos étaient à double-sens, parce que son corps, elle avait su le lui donner et il avait su en prendre grand soin en retour. À deux reprises. Toutefois, aussi surprenant que celui puisse être, Seth ne désirait pas son corps sous ce ciel étoilé. Il aspirait uniquement à poursuivre cet échange avec Abigail, aussi saugrenu puisse-t-il être de temps à autre, comme en cet instant, lorsque la jolie blonde partagea l’image qui s’était imposée d’elle-même en évoquant Chris. L’agent fronça les sourcils, en désaccord avec cette pensée abracadabrante « Sache que cela ne se produira jamais ! Je ne suis pas Brie Van de Camp ! » répliqua-t-il en la désignant de l’index, laissant retomber sa main sur ses jambes.
La conversation prit une tournure différente, mais pas plus pesante pour autant. C’était l’occasion, pour Seth, de se confier et de la remercier de sa bienveillance à son encontre. Elle garderait le silence. Il le savait. Puis il y eut ce rire qui le fit sourire aussitôt « Je ne le sais pas plus que toi » rétorqua-t-il comme si c’était une évidence. Il ne dirigeait pas son cœur. Quand elle évoqua, ce qui semblait être potentiellement la seule possibilité à ses yeux, de tomber amoureux d’elle, Seth pencha la tête en la fixant « Tu te crois drôle ?! », et esquissa un petit sourire amusé tout en fixant l’horizon devant eux. Il finit par l’observer de nouveau « Pas sûr d’être le gendre idéal ». Il en était même certain en fait. Ce n’était pas le genre d’homme qui pourrait lui convenir. C’était aussi un peu pour cela qu’ils avaient décidé de mettre fin à cette tournure particulière dans leur relation à compter de… Eh bien maintenant. Minuit passé. Ils étaient le lendemain. Seth lui proposa alors de trouver un homme pour une nuit sur les applications conseillées par Kim, mais Abigail s’y opposa « Sinon il y a des jouets qui existent si besoin » répliqua-t-il comme si de rien n’était. Enfin, il devait bien se douter que la jeune femme en détenait un ou deux. « C’est ta vie sexuelle, c’est toi qui voit ce que tu fais ou pas » répliqua Seth en levant les deux mains, comme s’il ne se sentait pas concerné par la question, et laissa ses bras retomber le long de son corps. Un regard en coin, et finit par tourner la tête en direction de la jolie blonde qui s’interrogeait sur leur relation « Tu me demandes ça à moi ?! » comme s’il était plus informé que cette dernière. La seule à pouvoir répondre à cette question, c’était Kim. C’était elle qui s’aventurait dans des contrées différentes à chaque retour d’escale. Pas lui.
Seth ne put retenir un sourire lorsque la jeune femme appuya sur le « très » dans sa phrase. Apparemment, il lui avait laissé un souvenir indélébile durant les deux fois où elle s’était donnée entièrement à lui. « Nous sommes amis, oui » confirma le trentenaire qui n’était pas le genre à tourner autour du pot. Il la considérait comme une amie, même si leur relation connaissait plus de hauts et de bas qu’un parc d’attraction. Tout en fixant l’horizon, il répliqua « Je n’ai pas eu la réponse en l’espace de quelques minutes. Je ne sais pas comment agissent des plans culs » et posa brièvement son regard sur elle, avant de fixer à nouveau les buildings face à eux. Il avait toujours aimé les vues donnant sur les villes encore éclairées au beau milieu de la nuit. C’était une ambiance toute particulière, presque rassurante. En entendant les derniers mots de la jeune femme, Seth tourna lentement la tête vers cette dernière et l’observa quelques secondes avant de demander « Qu’est-ce que tu veux que je sois ? ».
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Ven 4 Aoû - 21:34
Abby Davis
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« -ba tu pourrais, un ciné ça peut être sympa. » ajouta Abby. Enfin, il n’était déjà pas du genre à regarder une série posé dans le canapé alors de là à aller au ciné… Un regard avec une petite grimace devant le constat de sa vie privée. Sa mère faisait peut-être bien de se faire du souci. Même si elle n’avait de cesse de mettre Josh sur un piédestal. Ce qui avait le don d’énerver Abby. Sa mère n’était pas au courant de tout. Loin de là. Elle n’avait aucune idée du mal que Josh avait fait à sa fille. Pas seulement en la quittant. Finalement, assise ici ce soir, la blondinette ne regrettait pas d’être là où elle en était dans sa vie. Si ils s’étaient mariés, comme c’était plus ou moins prévu, Abby serait enfermée dans une vie de couple, et serait malheureuse. Aujourd’hui, elle reprenait sa vie en main, et cela lui plaisait. « -exactement ! » avait conclue la jeune femme avec un sourire amusé. Corps et âme. Elle apprécia la tournure de phrase. Il avait de l’humour quand il voulait. « -ça serait tellement drôle ! » renchérit Abby.
« -oui ! » s’amusa la jeune femme avant de demander une précision : « -comment ça tu sais pas ce qui peut te plaire chez une femme ? » elle fronça les sourcils : « -t’es jamais tombé amoureux ? » la question était sérieuse. Ce n’était pas une façon détourner d’avoir des infos. Cela l’intriguait. Il avait des choses à offrir quand on grattait un peu. « -non, c’est même certain. » oui, elle confirmait. Il n’avait pas vraiment le profil pour plaire à n’importe quels parents. « -mais en soit le statut de gendre, on s’en cogne non ? L’idée c’est que tu plaises à la nana, pas à ses parents. » elle ne parlait plus d’eux là. Ils en avaient déjà parlé une fois. Il ne voulait pas de ce genre de relation.
D’ailleurs, il était temps de mettre fin à leur connerie. « -oui, mais c’est pas pareil. » commenta Abby. « -y’a un travail d’imagination dont on a pas besoin lorsqu’on est à deux. » elle n’allait pas nier en bloc. Comme la plus part des femmes modernes de son âge, elle avait un sex-toy et oui, elle prenait du plaisir de façon solitaire. Mais comme elle venait de le dire, c’était différent. Il n’y avait pas les baisers, les mains caressantes et puissantes à la fois, dans le cas de Seth. « -quoi ?! On discute c’est tout ! » avait elle répliqué en montant les épaules à hauteur d’oreilles.
Quand à leur relation, elle fixa Seth du regard lorsqu’il confirma, avec sa franchise légendaire, qu’ils étaient amis. Elle sourit avec une certaine douceur, et détourna les yeux. Elle n’avait pas imaginé qu’il pouvait vraiment la considérer comme telle. Abby poursuivit dans son débat, avant de conclure qu’elle ne souhaitait pas qu’il devienne son plan cul. Elle leva les yeux sur lui : « -je sais pas, j’aime pas le mot c’est tout. » la jeune femme se redressa pour prendre la bouteille de jus de fruit qui était sur la table basse. Elle en avala une gorgée, le bout des fesses sur le rebord du canapé, légèrement de dos à son colocataire. La bouteille refermée, elle la reposa à sa place, avant de mettre ses coudes sur ses genoux, une mains sur sa nuque, le visage se tournant vers Seth : « -je suis quand même frustrée. » un léger sourire : « -en vérité, je crois que j’ai pas envie qu’on arrête. Même si je sais que ça mènera à rien. » voilà c’était dit. Il n’y avait pas de mal à se faire du bien. C’était ce qui se disait non ?
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Ven 4 Aoû - 21:52
Seth Hobbes
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Un cinéma, ça pouvait être sympa… Seth haussa un sourcil dans une moue peu convaincue par l’idée avancée par la jeune femme. Il ne parvenait pas à regarder un film à la télévision durant le dîner, alors bloquer deux heures de sa journée pour se rendre dans un cinéma, il n’était pas certain d’y parvenir. Puis, il avait Abigail pour l’extirper de son antre de temps à autre. Un peu comme ce soir. Un sourire se glissa sur ses lèvres lorsque cette dernière confirma ses dires. Elle se donnait corps et âme. C’était le moins que l’on puisse dire. « Seulement pour toi » rétorqua-t-il alors qu’il se doutait que ce n’était pas non plus le genre de Chris de se manucurer en échangeant des potins du quartier. Très peu pour eux. Il se montra bien moins convainquant et sûr de lui au moment d’évoquer ce qui pouvait le séduire chez une femme. La question qu’elle posa le laissa interdit quelques secondes, et finit par répondre « Une seule fois, mais les circonstances étaient particulières » avoua-t-il. Cette fois-ci, il ne mentait pas. Il avait aimé Inaya, mais est-ce qu’il en aurait été de même s’ils s’étaient rencontrés à New York ou Washington ? Sans l’Épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes, sans cette impression que chaque jour pouvait être le dernier, sans cette adrénaline constante dans les veines. « Je pense que ce qui peut me charmer dépend d’un tout. Je veux dire, si elle est drôle et à la fois douce, sérieuse et à la fois spontanée… ». Finalement, il savait plus ou moins ce qui lui plaisait chez une femme. Néanmoins, il n’était pas prêt de succomber une nouvelle fois.
De toute manière, Seth n’avait pas l’allure du gendre idéal, comme le confirma si bien la jolie blonde qui trouva opportun de préciser que ça n’avait que peu d’importance « Ce que tu crois. Mais si les dîners de famille sont impossibles parce qu’ils détestent leur gendre, alors elle finira par être malheureuse et ça impactera leur relation ». L’agent n’était pas le genre d’homme qui appréciait être source de discorde pour les gens à qui il tenait. Pour les autres, il s’en moquait bien. Enfin, la question ne se posait pas de toute manière les concernant. Leur relation était avant tout amicale, avec quelques avantages en nature. Quoique, au vu de la décision qu’ils avaient prise, il ne restait plus que les sex-toys à Abigail qui n’était pas particulièrement une fervente de ce genre de pratique, préférant le contact humain « Oui, mais c’est un bon substitut lorsque tu ne peux pas faire autrement, non ? ». Il n’en revenait pas de parler de cela ainsi, ce soir, sur cette terrasse, avec Abigail. « Je n’ai pas de réponse à t’apporter alors pas besoin de m’interroger de la sorte. Tu demanderas à Kim quand elle rentrera ». Parce qu’il n’y connaissait pas grand-chose en matière de plan cul.
Seth ne s’était pas attendu à ce que la jeune femme évoque clairement que ce n’était pas le genre de relation qu’elle aspirait avec lui. Toutefois, elle ne fut pas capable de lui apporter davantage de réponse, restant nébuleuse « Tu veux qu’on soit plus que des amis ? » finit-il par demander. Il l’observa se rapprocher du rebord de la banquette, et laissa son regard glisser le long de son dos jusqu’à la chute de ses reins, et finit par relever les yeux à hauteur de son visage « Une dernière fois » souffla-t-il « Pour conclure notre accord, pour un dernier souvenir… Et puis tu dois me montrer tes talents. C’est bien ce que tu m’as vendu tout à l’heure avant de te défiler ?! » expliqua-t-il avec un sourire espiègle.
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« -mouais… t’as raison, c’est mieux quand on est deux à s’amuser… » oui c’était un gros sous-entendu. Elle ne parlait plus de Chris ou de faire des manucures. Plus la soirée avançait et plus Abby doutait de vouloir arrêter ce qui se déroulait avec Seth. Elle en vint à lui demander s’il était déjà tombé amoureux. Elle en doutait. Mais pour une fois, elle eut une réponse. « -c’est-à-dire ? » demanda Abby même si elle avait l’intuition que le sujet était particulier. La jeune femme écouta la suite en souriant tendrement. « -ba tu vois tu sais… » elle se demanda ce qui s’était passé pour lui, pour qu’il se verrouille de la sorte. Il avait très peu de relation sociale, ne sortait quasi jamais, passait son temps à travailler. C’était un solitaire. Généralement ça venait à cause d’un évènement. Pourtant plus ça avançait, plus elle appréciait l’homme qui se cachait derrière le connard. Elle lui avait dit. Elle appréciait aussi leur prise de tête, depuis le début, c’était comme vivifiant. Mais à mesure que le temps passait, Seth se révélait un peu plus. Il pouvait être sensible, prévenant, doux aussi…
« -ils peuvent aussi faire l’effort d’apprendre à le connaitre, faire confiance à leur fille et être heureux pour elle si elle a trouvé celui qu’il lui faut. » ce n’était pas une question. C’était une vision des choses. L’important c’était l’amour du couple, le bien-être entre eux. Les éléments extérieurs, c’était secondaire. « -et puis il y a bien des façon de rendre son partenaire malheureux, sans avoir besoin de l’intervention des parents… » elle avait dit cela d’un ton neutre, le regard sur la ville. Aller savoir pourquoi ils en venaient à parler de la vie solo sexuelle d’Abby… tout ça parce qu’elle avait dit à voix haute que c’était terminé, timing dépasser pour s’envoyer en l’air une nouvelle fois. « -oui, je vais pas te contre dire. Mais » elle insista sur le mais. « -c’est totalement différent. Il n’y a pas le… ba le souffle dans le cou, les caresses qui font frissonner, l’effet de surprise aussi. C’est moi qui contrôle là alors qu’à deux… » un léger haussement d’épaules. Oui, c’était complétement différent et frustrant d’en parler ainsi. Elle lui avoua quelques minutes plus tard, en ayant passé sous silence la question précédente. Elle n’en savait rien. Enfin si, elle savait que lui ça ne l’intéressait pas. Et qu’elle n’était pas prête. Est-ce qu’ils pouvaient devenir des sex friends ? Peut-être…
« -un dernier souvenir… arrête on dirait que l’un de nous va mourir demain. » elle n’aimait pas vraiment la tournure de phrase. Elle pouffa de rire avant de baisser les yeux en souriant. « -je me suis pas défilée. » répondit Abby avant d’ajouter avec plus de douceur : « -crois moi… j’aurais vraiment préférée rester… » elle l’observa et finit par lâcher un petit rire nerveux : « -maintenant qu’on en a parlé, je suis complétement bloquée ! Et puis on va pas faire ça ici! » oui, ça faisait un peu truc programmé. Plus aucune spontanéité. C’était étrange. Et si c’était différent ? Il n’y avait pas de tension là, si l’espèce d’osmose des corps ne revenait pas. Ils allaient rester sur un mauvais souvenir. Elle se mordit la lèvre inférieure. Voilà les questions arrivaient. Abby décida de se lever pour venir poser ses deux mains sur la barrière du balcon, inspirant l’air de la nuit. Peut-être qu’elle aurait mieux fait de rentrer et de le rejoindre directement dans son lit. Là tout de suite, elle avait envi qu'il vienne se coller dans son dos, qu'il fasse ce premier pas pour lui éviter de penser.
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Sam 5 Aoû - 13:01
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Seth lança un regard en coin à la femme assise à ses côtés, mais ne renchérit pas sur le sous-entendu, considérant qu’il se suffisait à lui-même. Puis la conversation prit une tournure plus privée quand Abigail l’interrogea sur sa vie sentimentale. Était-il déjà tombé amoureux ?! Pour une fois, il ne répondit pas par un silence et lui apporta une réelle réponse. Oui. Une fois. Mais les circonstances étaient particulières. Un regard pour Abigail, avant de fixer les buildings dressés devant eux « Dans les cadres de mes recherches universitaires, je suis partit en Iran », qui était l’État voisin de l’Afghanistan « afin d’y étudier le régime en place et la population locale. J’ai fais la connaissance d’Inaya, une traductrice qui avait étudié aux États-Unis avant de rentrer dans son pays natal. Elle était d’une beauté rare. Avec le temps, j’en suis tombé amoureux. Nous n’avons eu que peu de temps ensemble… Mais si intense. Néanmoins, elle était destinée à un autre homme, et elle ne voulait pas déshonorer sa famille en fuyant l’Iran pour me suivre… ». Il avait tenté de maintenir un ton léger pour ne pas tourner la conversation au mélodramatique, comme il le détestait tant. Toutefois, il aurait préféré la savoir destinée à un autre homme, que se faire tuer par les mains des gens de son propre peuple, tout ça parce qu’elle l’avait aimé, qu’elle l’avait aidé… Il se mit alors à penser à ce qui lui plaisait chez une femme, et sourit en posant ses yeux bleus sur Abigail « Ce n’est pas exhaustive ». Après tout, ce n’était pas lui qui choisissait, c’était son cœur.
Puis il n’était pas le gendre idéal, pas celui qu’on était fier de présenter à ses ascendants. Abigail ne partageait pas son point de vue. Il écouta alors ses arguments et acquiesça « Tu penses que tes parents sont de ce genre-là ?! » parce qu’il en doutait de ce qu’il avait pu en comprendre. Son regard toujours rivé sur elle, il répliqua un « Comme Josh ». Après tout, ce n’était pas un secret d’’Etat que cet homme l’avait fait souffrir, l’avait détruit. Sans vraiment savoir comment ils en étaient arrivés là, ils se mirent à évoquer la vie sexuelle en solitaire d’Abigail et esquissa un sourire « Tu ne contrôles plus rien ». Ce qui était le cas lorsqu’ils couchaient ensemble. Elle tombait à sa merci et ne contrôlait plus ses cris de plaisir à chacun de ses coups de reins. Toutefois, ils avaient décidé tous les deux que ça serait terminé. Plus de sexe entre eux à compter de maintenant. Puis il y eut ce silence quand il lui demanda si elle voulait qu’il soit plus qu’un ami. Que devait-il comprendre ?! Il eut la politesse de ne pas revenir sur le sujet. Ils en reparleraient plus tard. Ou peut-être pas. Pour le moment, Seth lui proposait un dernier écart de conduite. Un dernier souvenir. Il se mit à sourire « C’était une manière de parler » répliqua-t-il avant de lui préciser qu’elle était partie, sinon ils auraient remis le couvert plus tôt dans la soirée, et sûrement encore jusqu’à que minuit ne sonne « J’ai hanté tes pensées durant le dîner ? » demanda-t-il en la fixant de manière inquisiteur.
Seth balaya l’endroit du regard, ne voyant pas réellement où était le problème, puis reporta son attention sur cette dernière qui venait de s’éloigner pour se rapprocher de la rambarde du toit. Il resta un instant, à l’observer ainsi, aux milieux des buildings et sous le ciel étoilé. Elle était belle, pensa-t-il avant de se lever du canapé pour se rapprocher d’elle. Seth passa ses bras autour de sa taille et vint embrasser son cou, puis laissa ses mains glisser jusqu’à ses hanches, l’invitant à lui faire face. Il lui sourit et déposa ses lèvres sur les siennes.
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Charly
Sam 5 Aoû - 15:27
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Abby s’était montrée indiscrète. C’était rare lorsqu’elle parlait avec Seth, comme si elle savait qu’il y avait du mystère autour de lui et qu’il était plus sage de ne pas le dissiper. Elle pensa qu’il allait éluder la question ou lui dire que ça ne la regardait pas. Au lieu de ça, il lui donna une vraie réponse. Mieux que ça, une explication. L’Iran, le prénom de la jeune femme, sa beauté, leur courte histoire et sa fin douloureuse… Abby adressa un sourire tendre à Seth. « -je suis désolée pour toi… » elle était sincère et ajouta : « -et je suis désolée, d’avoir posé la question. » cela faisait parti des souvenirs douloureux. Ce n’était jamais simple d’en parler. Elle avait vu la douleur dans les prunelles de son colocataire, cela lui avait fait baisser les yeux. Elle n’était pas la seule à être détruite comme il le disait si bien. Il était peut-être plus quelle d’ailleurs… Il lui donna également une sorte de description de ce qui pouvait lui plaire chez une femme. Cela l’avait fait sourire et elle avait tenté d’alléger le ton de la conversation.
« -mon père ne posera aucun souci. Il est très ouvert, il supporte ma mère alors tu vois l’ouverture d’esprit ! » ironisa Abby. « -ma mère… c’est différent. Je pense que si elle n’accepte pas le type en question tout de suite, il devra montrer patte blanche et lui prouver clairement qu’il veut me rendre heureuse. » elle ajouta : « -oui… » Josh avait ce côté gendre idéale justement. Il avait tout de suite été apprécié par la famille d’Abby. L’était encore malgré la rupture. La sujet sexe en solo était bien plus amusant, même s’il découlait de l’idée qu’ils arrêtent de coucher ensemble. Abby pencha la tête sur le côté : « -exactement… » ça pour le coup, c’était la bonne définition. Elle lui avait fait totalement confiance sur tout, c’était laissé porté par le moment et ne le regrettait pas. Seth avait su prendre possession de son corps de manière nouvelle et lui faire éprouver un plaisir intense.
Elle évita la question de ce qu’elle voulait qu’ils deviennent. Simplement parce qu’elle n’en savait rien. « -je dirais pas hanté mais clairement si tu t’imagines que j’avais plus envie de voir ma sœur plutôt que de rester dans ton lit, tu te trompes lourdement. » elle avait eu envie d’annuler. Mais n’avait pas osé. Abby l’impression d’avoir du mal à reproduire ce moment de folie qui les avaient fait déraper par deux fois. Là, ils en parlaient, c’était presque planifié. C’était étrange. Elle inspira lentement en regardant les immeubles dans la nuit. Est-ce qu’il fallait qu’elle lance une dispute ? Cela la fit sourire pour elle-même, avant que ses lèvres ne s’étirent plus encore en sentant Seth venir se coller à elle. Elle pencha la tête lorsqu’il embrassa son cou, fermant les paupières quelques secondes pour savourer. Puis elle se tourna avec lenteur pour lui faire face. Elle se pinça les lèvres en l’observant quelques secondes. Un léger sourire, avant qu’il n’approche le visage. Abby ferma les yeux à nouveau, et lui rendit son baiser. Un baiser complètement différent de ceux qu’ils avaient déjà échangé. Il y avait une certaine douceur, une lenteur dans leurs lèvres qui se rencontraient. Abby recula légèrement, son cœur battait déjà bien plus vite. Elle observa Seth l’espace d’une seconde, avant de combler de nouveau la distance entre eux, passant ses bras autour de son cou, l’embrassant avec un peu plus de fougue. Comment était il capable d’allumer un feu au creux de ses reins si facilement ?
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Manhattan Redlish
Sam 5 Aoû - 16:26
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
A venir...
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À l’exception des personnes qui exerçaient avec lui pour l’Agence, tous ignoraient cet amour qu’il avait éprouvé pour Inaya, et qui l’avait détruit à sa manière. À la différence de l’histoire conter à la jeune femme, Inaya n’avait pas choisi d’honorer sa famille en épousant un autre homme, elle avait péri par sa faute. Mais avouer la vérité à Abigail, c’était également la porte ouverte à d’autres interrogations auxquelles il ne pouvait pas répondre. Et puis cette version n’était finalement pas si éloignée de la vérité… Le regard de Seth se leva sur la jeune femme qui exprima sa sollicitude à son égard « Tu n’as pas à l’être. Tu voulais savoir et si je n’avais pas souhaité répondre, je ne l’aurais pas fait » répliqua le trentenaire d’une voix neutre. Après tout, à combien de questions avait-il répondu par un silence ?! S’il n’avait pas souhaité se confier, il en aurait fait de même si cela avait été sa volonté. La suite de la conversation n’en fut pas plus lourde pour autant. Il n’y avait aucune raison que ça le devienne. Cette période de sa vie appartenait dorénavant au passé, et même si ça l’avait changé à jamais, le présent lui importait davantage. Ce qu’il partageait avec Abigail sur ce toit, c’était cela qui était important aujourd’hui. Ainsi, il put découvrir davantage l’histoire familiale de cette dernière, de cet homme qui avait pris la place de père, de cette mère qui souhaitait le bonheur de sa famille, même si cela était fait avec maladresse « Tu devras bien choisir alors » rétorqua-t-il donc avec un sourire. Parce qu’au regard de ses expériences passées, elle n’y était jamais parvenue apparemment, à trouver cet homme qui la rendrait heureuse. Josh en était l’exemple même…
Au fil de la conversation, ce fut au tour d’Abigail de lui répondre par un silence. Cela l’intrigua. Elle qui parlait souvent pour deux, elle n’était pas parvenue à lui offrir la moindre réponse. Peu importe. Il se mit à sourire toutefois au commentaire qu’elle formula par la suite « Je me suis lourdement trompé alors ». Néanmoins, ce soir l’atmosphère était différente. Pas de désir brûlant les reins, pas d’envie soudaine et irrépressibles qui les pousseraient à faire sauvagement l’amour sur la banquette. Au contraire. Abigail se leva pour s’éloigner et se rapprocher du bord, profitant de la vue qui s’offrait à elle du toit. Quant à lui, il resta un instant à l’observer, appréciant sa beauté, son naturel. Elle avait envie et il ne faisait pas le premier pas. Elle était frustrée, elle le lui avait dit. Seth se leva donc du canapé d’extérieur et s’approcha de cette dernière, glissant ses bras autour de sa taille pour venir embrasser son cou, ses mains glissèrent ensuite jusqu’à ses hanches, l’invitant à lui faire face et l’embrassa avec une certaine douceur. C’était nouveau. C’était agréable aussi. Il savourait cet instant jusqu’à ce que leurs lèvres ne se séparent et leurs regards se croisent. Il la laissa passer ses bras autour de son cou et lui rendit son baiser avec plus d’envie. Il se baissa pour poser ses mains à l’arrière de ses cuisses, la soulevant du sol et sans quitter des lèvres, l’emmenant jusqu’à la banquette qu’ils avaient préalablement quitté. Il la laissa reposer pieds au sol, lui ôta sa robe qu’il laissa tomber au sol, rapidement suivit de son débardeur, puis entoura son visage de ses mains, l’embrassant avec envie, puis laissa glisser ses doigts glisser jusqu’à son soutien-gorge qu’il défit, le laissant tomber au sol, suivit de sa culotte, ainsi que de son propre boxer. Entièrement nu face à elle, il laissa glisser son regard sur elle, et reprit possession de ses lèvres, avant de dévier dans son cou et souffla un « Mets-toi à genoux… face au canapé » et lui mordilla l’oreille avant de murmurer « Fais-moi confiance » et en fit de même dans son dos. Aucun mobilier ne leur laisser assez de place, alors le sol serait parfait.
Son torse contre son dos, il la pénétra d’un coup de rein alors que son corps se moulait au sien. Ses mains sur les hanches, il commença les vas-et-viens avec une certaine lenteur, le temps d’échauffer chacun de ses muscles, puis poursuivit de manière plus abrupte, ses mains sur ses hanches. Chaque vas-et-viens était plus puissant, lui tirant des gémissements de plaisir qu’il n’avait pas envie de retenir. Ils étaient seuls ici. Au bout d’un moment, Seth l’invita à poser ses mains au sol, et se cambrer davantage, et reprit les aller-retours en elle avec une certaine violence, accélérant le rythme jusqu’à la jouissance qui le fit crier. Il resta en elle encore quelques secondes, puis se pencha pour embrasser sa peau, soufflant son prénom et se retira, se redressant difficilement pour prendre place sur la banquette, entièrement nu. Le souffle court, il pencha la tête en arrière en riant de bien-être et posa son regard sur la jeune femme « Pourquoi veux-t-on arrêter ?! ».