J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -j’aurais mieux fait de rentrer à pieds… » souffla Abby en levant les yeux au ciel. Cette conversation ne servait à rien. C’était trop tard ! Elle n’avait pas envie de l’avoir. Pas non plus envie d’entendre des tu me manques. Mais bordel ! Si elle lui manquait pourquoi ne pas faire l’effort ?! « -t’as raison, trop compliqué de venir prendre un café… » elle était amer. Elle lui reprocha alors, encore et encore son travail. Il n’avait que ça ! Son job ! Mais il était prof et à dernière nouvelle ce n’était pas un emploi qui prenait 24h par jour ! Alors oui, elle avait du mal à comprendre pourquoi il passait son temps à ça. « -et moi ?! Tu crois que j’avais pas besoin de toi peut-être ?! » hurla Abby. Ce qu’il venait de dire lui avait fait plus que mal. Elle passait après. Leur amitié n’avait donc rien signifié pour Seth. Quelle idiote. « -comment je te traite ? Et toi alors ? T’as vu comment tu me traites depuis deux mois ? C’est moi la vieille paire de chaussette ! Moi que tu as jeter comme si j’étais rien, comme si nous c’était rien ! » Il quitta la voiture. Puis il lui fit une scène en ouvrant la portière. Abby ne comptait pas se donner en spectacle ici, alors elle lui ordonna de remonter en voiture.
Dix minutes plus tard, alors que Seth roulait à vive allure, elle prit la parole. Elle ne termina pas sa phrase parce qu’elle eut soudainement l’idée du lieu où ils pourraient hurler sans souci. Sans curieux autour surtout. Abby descendit rapidement de la voiture, elle avait besoin d’air et de s’éloigner de lui. De manger aussi. Sinon elle allait faire un malaise. Elle avait tout donné à la salle de sport et Seth lui piquait ses dernières forces. Elle colla ses fesses contre le parechoc de la voiture, un pieds remonté sur la roue. Elle l’écouta. Il ne pouvait pas lui accorder cinq minutes ? Cinq petites minutes avant de revenir sur le sujet ? « -je veux que tu me dises que ça avait de l’importance. Que j’étais pas seulement un petit passe temps. Parce que clairement c’est ce que je ressens. » elle regarda ce qu’elle mangeait sans en avoir envie. « -je me sens… je me sens tellement rejeté ! Et prise pour une conne aussi ! J’ai cru à tes belles paroles. Que tu serais là, que je te plaisais ! Et maintenant j’ai l’impression de quémander ton attention et je déteste ça ! » elle serra la mâchoire. « -oh oui je déteste ça. » elle soupira : « -tu préfères qu’on finisse cette discussion aux urgences ? Je viens de passer deux heures à faire du sport, je suis vannée alors oui, j’ai besoin de manger. » merde ! il allait vraiment lui casser les couilles pour tout et rien ?! « -t’aurai pas dû. » répliqua Abby avant d’ouvrir la bouche, les yeux écarquillés. Il avait osé dire ça. Elle eut un rire nerveux. « -tu… » wahou… elle était vraiment mais alors vraiment naïve. Mais Seth poursuivit sur sa lancé alors qu’elle avait l’impression d’avoir prit un poing en plein figure et d’être totalement sonnée. « -donc… » elle passa sa langue sur ses dents arrières pour virer un reste de nourriture et ajouta : « -donc tu es en train de me dire que tu regrettes de me connaitre. » elle le comprenait comme ça. « -qu’à cause de moi tu es devenu un tout petit peu moins con et que ça bouleverse ta petite vie ? » elle bougea pour jeter à la poubelle la plus proche ce qu’elle n’avait pas mangé. Ça suffirait. Elle n’avait pas faim. Elle s’était juste forcée. Elle revint d’un pas lent vers la voiture. « -il doit bien se marrer en tout cas Tom. » elle le fixa quelques instants du regard, les bras balan. « -comment as-tu pu dire ça ? C’est… c’est tellement dégradant ! C’était quoi du coup, une sorte de petit pari entre vous ? Savoir au bout de combien de temps t’allait parvenir à me baiser ? » elle se passa deux mains sur le visage, avant de le lever vers le ciel: "-je comprends plus rien. Et je ne sais même pas pourquoi on a cette conversation. On a tout foutu en l'air et on essai de faire quoi là? De recoller les morceaux? Pourquoi faire? Hein? Se faire souffrir encore un peu plus?" à nouveau elle marqua une pause. Puis elle le regarda à nouveau et reprit: "-ce qui me fait le plus mal c'est que toi aussi tu me manques bordel! Tu manques tout le temps, n'importe quand! Tu me manques quand je prends un café, quand je vais courir, quand je mange toute seule à midi. Même quand je passe devant ta chambre." à nouveau un rire nerveux.
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Mar 15 Aoû - 15:18
Seth Hobbes
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La dispute avait fini par éclater dans l’habitacle de la voiture, et Abigail regrettait d’ores et déjà de l’avoir appelé ce soir. Il commençait à éprouver les mêmes regrets, lui aussi. Tout en détournant le regard sur la rue sombre, il rétorqua un « Je crois aussi » juste avant de poursuivre la conversation avec cette constante colère perçant dans leurs voix. Cette fois-ci, il resta silencieux tout en lui lançant un regard noir. Oui, un café aussi était devenu compliqué. Tout était devenu soudainement, brutalement compliqué depuis deux mois, et dans cette voiture davantage alors qu’il avait la sensation de piétiner le restant de leur relation à coup de talon. Pourquoi Abigail ne voulait pas comprendre que Thomas avait besoin de lui ces dernières semaines ?! Mais la réponse que lui apporta cette dernière le laissa sans voix. Elle était parvenue à le faire taire. Il avait agi comme un con sans cœur, sans se soucier des sentiments de la jeune femme. Pour autant, dans cette voiture, Seth n’était pas prêt à avouer ses torts à voix haute dans cette histoire. Ils ne s’étaient pas encore tout dit. Ils éprouvaient tous les deux une colère qui n’avait fait que croître au cours de ces deux mois, et s’ils ne l’exprimaient pas maintenant, dans cette ruelle, elle allait finir par les ronger de l’intérieur, et détruire chaque parcelle de sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. « Ces trois dernières semaines, tu ne m’as pas traité de la meilleure manière qui soit non plus Abigail ! ». Elle avait décidé, elle aussi, de rompre tout contact avec lui. Le trentenaire se décida à sortir de la voiture, inspirant à plein poumons l’air frais, puis s’était rapproché de la jolie blonde pour tenter de formuler au mieux des excuses. Mais elle lui demanda de revenir dans la voiture. Ils étaient en train de se donner en spectacle. Ce n’était pas le lieu pour poursuivre cette conversation.
Ce fut ainsi qu’ils se retrouvèrent tous les deux sur un parking à ciel ouvert. Il ne lui pas réellement de répit. Seth voulait connaître la suite de sa phrase. Mais quoi ?! À quelques mètres de la jeune femme, les mains à hauteur de ceinture, il la fixa sans mot dire, la laissant exprimer ce qu’elle éprouvait. Le cœur du trentenaire se serra un peu plus à chacune de ses paroles. Abigail s’était sentie rejetée… abandonnée… Par lui seul, et tout ça après lui avoir prononcé de belles paroles. En cet instant, elle devait le considérer comme le pire des enfoirés et ça n’était que mérité. Il l’avait traité comme si elle était insignifiante à ses yeux et cette seule pensée lui fit mal « Je… » bafouilla-t-il « Je… suis désolé… ». C’étaient les seuls mots qu’il parvint à dire. Un regard pour la nourriture qu’elle avalait et leva les mains en l’air « Eh ! Ce n’était pas un reproche ! », avant de laisser retomber les bras le long du corps. Un soupir, quelques pas sur place, et Seth lui confia que Tom aurait su pour eux deux rien qu’à son comportement. Parce qu’il avait changé, tout simplement. Bien loin était celui qui l’avait traité de chienne pour désigner la nouvelle venue… En prononçant ce mot, Seth comprit qu’il venait de lui faire mal. Mais il n’était plus cet homme-là. Il avait changé. Elle l’avait fait changer. Et d’une certaine manière, il lui en voulait de ça.
« Tu ne comprends pas ! Je me protège en agissant de la sorte ! » rétorqua-t-il en haussant de nouveau la voix. Ce comportement perpétuel avec les autres, c’était sa manière d’éloigner les gens qui comptaient pour lui. De les tenir à l’écart. Mais Abigail était parvenue à voir au-delà, et tout était devenu soudainement compliqué pour lui. Seth l’observa s’éloigner pour jeter le diner à la poubelle, et fronça les sourcils quand elle revint vers lui en évoquant Tom, et bafouilla un « De quoi ?! » d’incompréhension. L’explication ne tarda pas à arriver « De quoi ?! » et fit un pas en sa direction « Il n’y a jamais eu de pari Abigail ! » et finit par crier un « Arrête s’il te plaît ! Je n’ai jamais fait de pari à la con avec Tom pour savoir en combien de temps j’allais parvenir à te sauter ! Et tu le sais, sinon c’est que tu me prends vraiment pour le dernier enfant de salaud qui traine sur cette Terre ». Jamais il n’aurait fait cela. « On ne se connaissait pas à ce moment-là. J’ignorais tout de toi et tu l’as dit toi-même, j’étais un con ! ». Ça se résumait seulement à cela. Aujourd’hui, il regrettait amèrement son propos, et n’avait pas besoin de dispute pour cela.
Seth joignit ses mains dans sa nuque en levant la tête vers le ciel, poussant un soupir, puis laissa ses bras retomber le long de son corps en posant ses yeux sur la jolie blonde qui s’interrogeait sur cette dispute. Quelle utilité à cette conversation ?! Silencieux, il était incapable de répondre à sa question à résonance rhétorique. Contre toute attente, alors que le trentenaire s’était attendu à la voix retourner dans la voiture en lui demandant de rentrer, elle lui confia qu’il lui manquait. Que tout lui manquait, tout le temps. Seth resta sans mot dire, complètement interdit par les mots de cette dernière. « Je n’ai jamais voulu te faire de mal Abby… Je n’ai jamais fait de pari avec Tom nous concernant. Ce qui s’est passé entre nous, s’est passé parce que tu me plais, parce que je tiens à toi et qu’on en avait envie… Notre amitié est importante. TU es importante » déclara-t-il tout en s’avançant jusqu’à elle « Pardonne-moi pour tout ce que je t’ai fait croire à tort ces deux derniers mois, parce que je tu me manques aussi Abby ». Il entoura son visage de ses mains et l’embrassa avec douceur, mais bien vite, il l’approfondit avec envie, blottissant son corps au sien.
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Charly
Mar 15 Aoû - 15:49
Abby Davis
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Il était désolée. « -encore une fois j’ai l’impression de… de mendier ton attention. Je sais pas ce que tu m’as fais pour que j’ai à ce point besoin de notre amitié. » si ça en était vraiment une. « -depuis qu’on se connait tout est bancale et compliqué. Et plus ça va, plus ça l’est d’avantage. Le problème c’est qu’avant ça me posait pas de problème. Aujourd’hui, ça me fait souffrir et j’en ai marre de ça. » elle avait dit cela en essayant de poser ses mots, baissant d’un ton. La colère était pourtant toujours là. Elle n’avait pas tout évacué, elle le savait. « -ça sonnait tout comme. » avait elle répliqué alors qu’il critiquait le fait qu’elle osait manger. S’il ne voulait pas la récupérer au sol, c’était mieux pour eux.
« -mais tu te protèges de quoi bordel ? De la vraie vie ? De ce qui fait que la vie vaux le coup d’être vécue ? » elle leva les deux mains : « -tu sais quoi, oublie. Je m’en fou. Tu l’as dit, tu peux pas changer. Non tu ne veux pas changer. Et je te fais changer, donc tu as raison, retire moi de l’équation. Reste le même con. » elle n’avait pas envie de lutter plus. Non vraiment pas. Ce qu’il était en train de lui dire, c’était un rejet. En sa présence il n’était plus lui-même et ça le contrariait. Ok très bien. Alors elle laissait tomber. En revenant de la poubelle, son imagination la poussa à imaginer des trucs tordus. Il nia. Elle resta figée sur place à le fusiller du regard. Elle ne savait plus vraiment quoi penser. Elle était blessée, elle se sentait comme trahit. Et en même temps tellement stupide d’avoir pu croire qu’elle avait un minimum d’importance. Qu’avec lui ça serait différent, qu’il était capable de la comprendre. Elle détourna le regard face à son excuse. Ils ne se connaissaient pas à ce moment-là. Elle avait surtout l’impression de ne plus le connaitre non plus maintenant. Comment avaient ils pu en arriver là ? A se déchirer dans ce parking à ciel ouvert. A se cracher au visage ce qui les faisait tant souffrir.
Pourtant ce qui était douloureux au finale, c’était la même chose. C’était le manque. Alors Abby prit son courage à deux mains et passa aux aveux. Il lui manquait. Et elle s’en voulait presque d’éprouver encore cela. « -ba on dirait pas. » elle n’avait pas pu s’empêcher de remettre de l’huile sur le feu, alors que les mots de Seth lui perforaient le cœur. Elle était importante à ses yeux. « -prouves le moi. » avait elle alors ajouté presque comme un défi. Intérieurement elle le supplia de ne pas s’approcher plus. Parce que cela faisait déjà un moment qu’elle luttait contre elle-même. Rien que son parfum dans la voiture l’avait troublé. Il y avait cette dispute, ces mots… « -fais pas ça… » supplia la jeune femme alors qu’il entourait son visage de ses mains. Elle savait qu’elle était incapable de résister. Un premier baiser du bout des lèvres, comme si elle avait peur de se réveiller. Et puis… et puis il y eut déjà plus d’envie. Elle recula le visage et repoussa Seth des deux mains. « -c’est pas du tout une bonne idée… » souffla la jeune femme à voix basse dont la poitrine se soulevait à une vitesse folle. Et pourtant, malgré son geste et ses mots, cela ne suffit pas. Son cerveau fut incapable de prendre le dessus. Son regard accrocha celui de Seth et forcement elle combla l’espace qu’elle venait de mettre entre eux. Elle l’embrassa à pleine bouche, agrippant son tshirt. « -je te déteste… » souffla la jeune femme alors qu’elle le guidait pourtant pour qu’il descende embrasser son cou et qu’elle laissait échapper un soupire de plaisir, sa voix trahissant son envie de lui.
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Mar 15 Aoû - 16:26
Seth Hobbes
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« Tu crois être la seule dans cette situation Abigail ?! » répliqua aussitôt Seth d’une voix emprunt de colère. Est-ce qu’elle pensait réellement être la seule à souffrir de cette distance ?! Il n’avait que la jeune femme à l’esprit. Constamment. Jour et nuit. Pourtant il se martelait que c’était une erreur, que dans quelques mois, il ne serait plus à New York et qu’elle ne le suivrait pas. Qu’il la mettait en danger. Qu’il mettait sa carrière en danger. Et pourtant, elle lui manquait. « Je n’ai jamais souhaité te faire souffrir… » finit-il par souffler alors que le trentenaire tentait de se résonner. Hurler sa colère n’arrangerait rien. Toutefois, il ne parvint pas à suivre son propre conseil sur la durée, exprimant de nouveau sa colère au fil de leur dispute. Abigail ne l’aidait pas en ce sens. Il avait la sensation qu’elle ne voulait pas comprendre ou qu’elle tentait de lui faire entendre raison en lui rappelant qu’il tentait de se protéger contre la vie elle-même, ce qui le poussa à crier plus fort qu’elle « D’avoir mal et de te faire du mal aussi ! ». Même s’il avait l’impression que c’était chose faite. Abigail avait souffert par sa faute, de son éloignement, de son silence, de son absence alors qu’il était à côté. Ils se faisaient du mal sur ce parking, à se hurler constamment dessus. Puis soudainement, tout s’apaisa aux mots de la jeune femme. Elle lui avoua qu’il lui manquait. Face à cette révélation pour le moins inattendue, l’agent resta interdit, l’observant en silence l’espace de quelques secondes. Comme s’il avait besoin de ce lapse de temps pour prendre conscience de cet aveu qu’Abigail venait de formuler. Lorsque ce fut chose faite, il prit de nouveau la parole d’un ton posé. Pas de colère. Seulement une culpabilité grandissante en pensant au mal qu’il lui avait fait implicitement par son comportement alors qu’elle était importante pour lui « Abby… » souffla-t-il alors qu’elle tentait de le repousser pendant qu’il avançait vers elle. Il poursuivit en la fixant et aux mots de cette dernière, il entoura le visage de la jeune femme pour venir l’embrasser. Il entendit sa supplique à laquelle il répondit dans un soupir « On en a envie… » et elle répondit à son baiser.
Jusqu’à ce qu’elle le repousse, ce qu’il accepta en faisant un pas en arrière alors qu’il abdiquait à sa demande d’un « D’accord ». Il n’allait pas la forcer si elle ne le désirait pas. Si elle ne voulait pas de lui, il remonterait dans la voiture et la ramènerait chez eux en toute quiétude, sans prononcer davantage de mots, et ils reprendraient… ou non, cette conversation au petit matin. Mais leurs regards s’accrochèrent, et Seth imita la jeune femme qui combla l’espace entre leurs deux corps pour l’embrasser avec envie, serrant fermement son t-shirt entre ses mains. Il descendit à sa demande jusque dans son cou qu’il embrassa sensuellement, laissant sa langue goûter sa peau pendant que ses mains se glissaient dans son dos « Je sais » répliqua-t-il entre deux baisers. Il la fit reculer jusqu'à la voiture et d’un geste, Seth la fit tourner dos à lui, laissant ses lèvres s’aventurer dans son cou, pendant qu’il laissait tomber son jean et son boxer à ses chevilles, tout en remontant la robe de la belle blonde. Sa petite culotte glissa et il posa sa main dans son dos, l’invitant à se pencher sur le capot de la voiture de Thomas, et la pénétra d’un coup de rein brutal qui lui tira un gémissement. Ses lèvres à hauteur de son oreille, il souffla un « Je vais te le prouver », et se redressa, ses mains agrippant ses hanches, et commença les coups de reins brutaux, comme pour décharger toute la colère qu’il avait éprouvé cette dernière heure. Chaque vas-et-viens était passionné, fougueux, exprimant son plaisir. Une de ses mains se posa sur le capot aux côtés du visage de la jolie blonde, alors qu’il accéléra l'allure jusqu’à atteindre l’orgasme, criant son nom en sentant son corps se contracter. Il resta quelques secondes en elle, le temps de reprendre ses esprits et ne pas défaillir, puis se recula et remonta son jean tout en fixant Abigail « Tom a mérité mon poing dans la gueule, mais une chose est sûre. Il avait raison te concernant » répliqua-t-il en venant l’embrasser de nouveau.
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Mar 15 Aoû - 17:05
Abby Davis
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« -oui ! » avait elle répondu en lui criant dessus. « -oui ! J’ai la sensation d’être la seule à souffrir de ça ! » alors c’était totalement auto centré comme réponse. « -ça fait trois semaines que j’agis comme toi ! Toi ça fait deux mois que tu fais comme si je n’existais plus ! » il y avait une différence selon elle. « -j’ai cette horrible sensation d’avoir été trop bête pour croire en tes paroles. J’arrête pas de me dire qu’en fait c’était que du vent ! » elle leva les deux mains devant elle avant d’ajouter rapidement : « -et pourtant ! » elle se passa une main dans les cheveux en faisant quelques pas : « -pourtant je me déteste de penser ça. Parce que. » elle se mordit les lèvres, comme si elle cherchait les bons mots : « -parce que dans ton regard c’était sincère ! Parce que c’est pas possible que le sexe soit aussi bon sans une certaine alchimie, parce que bordel j’ai… » à nouveau elle se mordit les lèvres, hésitant. « -j’ai tellement aimé ça. Je parle pas que du sexe. Je parle de ce lien qui est né, de nos conversations, de ta patience, de ton écoute, de nos rires aussi ! » elle sourit presque en disant cela nostalgique. Ça lui manquait terriblement.
« -et pourtant on en est là. » et il n’y avait pas qu’elle qui souffrait. Elle le voyait à nouveau dans ses yeux. Elle entendait ce qu’il disait même si elle avait bien du mal à y croire. Comme si quelque chose la poussait encore et encore à se dire qu’il avait joué avec elle. Abby connaissait la vérité. Il y avait quelque chose entre eux. De fort, peut-être trop fort. Et que c’était à cause de ça qu’ils se déchiraient ce soir. Elle lui demanda de quoi est ce qu’il se protégeait en la rejetant ainsi. Et la réponse fut sans appel. « -la preuve que ça fonctionne très bien. » avait elle répondu d’un ton presque théâtrale en désignant les lieux en ouvrant les deux bras. « -fallait y penser avant. » avait elle finit par lâcher, avant d’avouer son manque de lui. Un manque qu’il partageait. Il lui avait dit.
Il l’appela par son diminutif. Chose qu’il n’avait jamais fait jusque-là. Elle répondit à ses lèvres. C’était haut dessus de ses forces de faire autrement. Pourtant elle le repoussa en déclarant à voix haute que c’était une mauvaise idée. Sauf que son regard s’accrocha au sien et qu’elle combla l’espace entre eux du même élan que lui. Poussé par le manque, par la colère, elle lui rendit ses baiser fiévreux. C’était comme s’il y avait urgence. Malgré ce qu’ils venaient de se dire, et ce qu’elle ajouta entre deux baisers, elle le guida dans son cou. Hors de question de s’arrêter maintenant. Abby recula jusqu’à ce que ses fesses rencontre le parechoc de la voiture. Elle avait tellement envie de lui. Elle délaissa ses lèvres à contre cœur, et se tourna pour cambrer les reins. Les deux mains sur la voiture, elle laissa échappé un cri lorsqu’il entra en elle. Aucune douceur, comme si par ces gestes, ils avaient besoin de se faire autant de bien que de mal. « -oh Seth… » gémit Abby alors qu’il murmurait à son oreille ces paroles aussi rassurante que provocatrice.
Chaque coup de reins étaient d’une telle puissance et d’une telle force. Abby en avait le souffle coupé. C’était tellement bon de le sentir ainsi de nouveau en elle, de crier de plaisir, d’évacuer cette colère de cette façon. « -plus fort… » murmura la jeune femme. « -encore… oui… » jusque là ce n’était que des murmures. Elle lui cria ensuite : « -plus fort ! » comme pour poursuivre cette conversation pleine de colère et qu’elle en avait besoin. L’orgasme la fit hurlé alors que ses jambes ne la tenaient plus. Elle s’agrippa à la voiture, à bout de souffle mais comblée. Elle se retourna sans pour autant se décoller de la voiture. Elle leva seulement les fesses pour se rhabiller. Puis elle passa une main dans ses cheveux pour les mettre en place, avant de dire : « -merci… de l’avoir frappé. » Elle baissa les yeux avant de dire : « -on peut pas continuer comme ça. » elle le regarda à nouveau : « -tu le sais aussi bien que moi. » elle se passa une main sur le front. « -tu as ton travail, tu ne veux pas changer, et moi… je dois avancer… » donc… « -donc… il faut qu’on… il faut qu’on fasse le deuil de cette relation. » c’était la seule solution qu’elle voyait. Et là tout de suite, malgré ce qui venait de se passer entre eux, elle n’avait pas envie de rire ou de retrouver une certaine complicité. Parce que le sujet était douloureux et important.
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Mar 15 Aoû - 17:40
Seth Hobbes
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En l’entendant ainsi hurler toute sa colère contre lui, Seth prit l’ampleur de la souffrance qu’il lui avait fait endurer ces deux derniers mois, et la culpabilité ne fit que l’accabler davantage. Cela ne l’empêcha pas de hausser le ton tout autant en rétorquant un « Tu n’es pas seule ! ». Mais pour elle, ça n’était pas comparable. Elle souffrait depuis deux mois, lui depuis seulement trois semaines. Alors qu’en réalité, il avait mal depuis le début de l’ignorer ainsi au profit de son travail « Ce n’est pas moins douloureux pour autant Abigail ! ». Ce que la jeune femme ajouta par la suite fut difficile à entendre pour le trentenaire qui encaissa les mots de cette dernière. Il avait été sincère à chaque instant passé avec elle… Donc l’entendre tout remettre en question ainsi, ça n’était pas sans incidence pour l’agent de terrain « J’ai toujours été sincère… » souffla-t-il alors que le ton de la jolie blonde s’apaisait au fil de leur dispute. Il l’observa tout en restant à quelques mètres de distance, et l’observa sourire avec nostalgie à ces moments passés tous les deux « Moi aussi… » répliqua-t-il avec douceur. Il aurait aimé que Tom ne franchisse jamais cette porte. Il aurait aimé avoir assez de force pour contrer les interdits imposés par l’agence et être présent pour elle. Mais il avait faillit et aujourd’hui, ils ne parvenaient plus à communiquer. Ils étaient tous deux nostalgiques d’une relation qui ne reverrait peut-être jamais le jour. Il voulait se protéger pour ne pas avoir mal et lui faire mal, et finalement, c’était ce qui s’était produit. Ils avaient mal tous les deux.
Mais lorsqu’Abigail lui confia à quel point il lui manquait, le trentenaire y vit une brèche dans laquelle s’engouffrait pour exprimer tous ses remords, cette culpabilité qu’il éprouvait, pour se faire pardonner de tous ses torts qu’il reconnaissait. Il était l’unique fautif. C’était sa faute s’ils s’étaient éloignés en étant pourtant si proche. Au fil de son monologue, le trentenaire s’était rapproché d’elle, de son corps. Il l’embrassa et elle le repoussa. Elle était déchirée entre le désirer et le détester. Elle opta pour un mélange des deux alors que leurs regards s’accrochèrent, et dans un même élan, ils comblèrent le peu d’espace entre leurs deux corps, s’embrassant à pleine bouche, comme si leur vie en dépendait. Il la fit se tourner dos à lui, l’invitant à s’allonger sur le capot de la voiture de Tom, et souleva sa robe pour la pénétrer d’un coup de rein brutal et se pencha, lui murmurant quelques mots avec provocation qui la fit gémir. Ses mains sur ses hanches, Seth commença les vas-et-viens avec fougue jusqu’à la demande de la jolie blonde. À ces mots, il se montra un peu plus vigoureux, puis ce cri qui déchira la nuit alors qu’elle lui ordonnait presque d’y aller plus fort. Il ne se fit pas prier à sa demande et se montra violent dans chaque coup de rein « C’est ça que tu aimes ?! » demanda-t-il en ajoutant « C’est assez fort ?! » tout en augmentant l’intensité de ses coups de reins, ainsi que le rythme. Elle voulait plus fort. Ses demandes étaient des ordres. Et continua ainsi jusqu’à ce qu’elle crie sous l’orgasme qu’il lui donna peu de temps après lui. Sa main sur le capot, il resta un instant immobile alors qu’il crut défaillir sous la puissance de la jouissance.
Seth remonta son boxer et son jean après s’être assuré qu’il tiendrait sur ses jambes et observa Abigail toujours sur le capot de la voiture. Tom avait mérité son coup de poing dans la gueule, mais il avait raison sur un point, la jeune femme était à la hauteur de ce qu’il imaginait, et plus encore. « Tu n’as pas à me remercier, c’était logique » répliqua-t-il en terminant de boutonner son jean. Puis la sentence tomba. Ne plus continuer ainsi… Seth resta sans voix aux mots de la jeune femme « Et tout ce que l’on vient de se dire ?! Et de faire ? ». Il se passa une main lasse sur le visage, et ses mains sur les hanches, il sentait ses muscles dansaient sous sa mâchoire serrée « C’était un dernier coup pour clôturer tout ça en beauté ? ». Il inspira profondément pour ne pas se laisser gagner par la colère de nouveau et posa son regard sur la jolie blonde « Tu tires un trait sur le sexe ou notre amitié également ? Parce que… Parce qu’après tout ce qu’on s’est dit, je suis prêt à … » changer. À lui accorder ce temps pour des moments simples tous les deux. Il émit un petit rire nerveux « Je te ramène » et monta dans la voiture, mit le contact et roula jusqu’à l’appartement. Il ne monta pas immédiatement. Il avait besoin de marcher. Seul.
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Mar 15 Aoû - 18:12
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
Lorsqu’elle l’avait appelé ce soir, Abby était mille lieu de s’imaginer s’envoyer en l’air avec Seth, sur le capot de la voiture de Tom, au milieu d’un parking complètement désert. Et pourtant ils auraient dû le voir venir. A chaque fois qu’ils se prenaient la tête, que le ton montait, ça finissait ainsi. Ils se jetaient l’un sur l’autre, s’embrassaient comme si leurs vies en dépendaient et finissaient par faire l’amour avec une fougue et une sorte de violence bestiale. Tout s’était passé très vite. Elle s’était retrouvée les deux mains sur la voiture, cambrant les reins, criant une premier fois sans la moindre retenue. Il le rendait dingue. Autant physiquement que psychologiquement. Abby ne pensait plus à rien à ce moment là. Pourtant ils pouvaient parfaitement être surpris à tout moment. Sans compter que c’était une énorme connerie de que de coucher à nouveau ensemble. Et pourtant… pourtant elle cria son plaisir à chacun de ses coups de reins, lui ordonna de vive voix de la prendre plus fort encore. Ce qu’il fit en lui arrachant un oui gémissant pour réponse. Puis un continue à bout de souffle. Ce n’était pas une sorte de provocation, c’était simplement ainsi qu’ils se donnaient l’un à l’autre. Depuis le début. Il y avait cette sorte de brutalité enivrante. Et ce soir, Abby avait le sensation d’en avoir plus besoin encore. Pour mettre un terme à cette colère, pour se faire autant de bien que de mal. L’orgasme fut incroyable. Elle manqua s’écrouler. Il lui fallu quelques minutes pour reprendre ses esprit et son souffle.
Malgré ce qui venait de se passer, Abby n’avait pas changé d’avis. Il n’y avait pas d’issue favorable à leur histoire. Seulement de la souffrance. Si Seth savait se montrer un peu réaliste, il le savait déjà. « -ça ne change rien au fait que je tiens à toi. » avait ajouta Abby pour lui répondre, avec une sorte de douceur dans la voix. « -non. » il savait aussi parfaitement que rien n’était contrôlable entre eux de ce côté-là. « -et c’est toi qui m’a embrassé. » comme s’il était responsable de ce qui venait de se produire. Elle ne le regrettait pas. Mais il avait raison, ça serait la dernière fois. « -à changer ? » elle avait terminé sa phras pour lui. Elle le regarda fuir de l’autre côté de la voiture. « -Seth… » souffla Abby. Mais il rentra dans la voiture et elle finit par en faire de même en gardant le silence. Le regard rivé sur le paysage urbain tout le long du trajet, elle soupira lorsqu’il coupa le moteur. Abby soupira. « -j’ai besoin d’avancer. Et toi… tu as… du travail… » que ça lui coutait de dire ça. Mais elle voulait qu’il comprenne que c’était la seule issue. Elle laissa passer un silence pesant, ne parvenant pas à ouvrir la portière. « -j’ai rencontré quelqu’un. » elle avait la sensation de lui donner le coup de grâce et c’était horrible. Mais elle poursuivit : « -je sais pas ce que ça donnera. Je sais seulement que… que j’ai plus envie de souffrir à cause de notre amitié. Peut-être que… peut-être que si un jour tu as plus de temps… » hypothèse qui lui paraissait folle. « -mais pour le moment, je vais respecté ta volonté de ne pas changer, de te protéger. Donc… je prends de la distance. Et j’avance. » voilà. C’était dit. Elle sortie de la voiture sans plus attendre. La soirée n’avait que trop durée.
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Manhattan Redlish
Mar 15 Aoû - 18:36
Seth Hobbes
J'ai 38 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Leur dispute se dissipa soudainement au moment où leurs mots laissèrent place aux gestes, à cette étreinte charnelle sur le capot de cette voiture. Les coups de reins étaient aussi violents que les mots qu’ils avaient pu prononcer, la colère éprouvée se ressentait dans chacun des vas-et-viens, dans chacun des cris jaillissant de leurs gorges sous l’effet du plaisir. L’orgasme fut foudroyant qu’ils en perdirent presque pieds. L’accalmie reprit place sur le parking à ciel ouvert alors qu’ils renouaient chacun avec la réalité tout en reprenant contenance. Puis la sentence tomba. Seth resta interdit quelques secondes, peut-être quelques minutes. Les quelques mots prononcés par Abigail venaient de balayer d’un revers de main tout ce qu’ils avaient pu se dire au cours de cette dispute, balayait également cette étreinte qu’il pensait être une sorte de réconciliation pour un lendemain meilleur. En entendant Abigail lui confier qu’elle tenait toujours à lui, il souffla un « Tais-toi, s’il te plaît » résonnant telle une dernière supplique. Il ne voulait pas entendre ces mots dans sa bouche. Pas après ce qu’elle venait de lui dire. Ce qui venait de se passer entre eux à l’instant, sonnait soudainement comme un dernier souvenir agréable au nom de leur entente d’antan, la dernière phrase du dernier chapitre d’un livre qui se refermait brusquement. Il releva son regard sur la jolie blonde « Je sais ». Il ne le regrettait pas. Il avait savouré chaque seconde de cette étreinte. Ce qu’il regrettait, c’était l’issue de cette dernière. Lui qui était prêt à changer… Ce fut la jeune femme qui termina sa phrase. Un regard pour cette dernière et décida de mettre fin à cette conversation bien trop douloureuse à son goût pour monter dans la voiture. La route se fit dans un silence pesant que Seth alimentait sans peine. Il gara le véhicule en bas de leur immeuble, coupa le contact et fixa devant lui alors qu’Abigail prit parole « Mon travail est un reproche quand ça tu as besoin, et une excuse lorsque ça t’arrange » souffla-t-il. Seth n’avait plus de force pour exprimer la moindre colère à voix haute.
Sa main sur la poignée de porte, prêt à quitter cet habitacle, il resta toutefois interdit dans son élan alors que la jeune femme lui assena le dernier coup alors qu’il était au sol. Elle avait rencontré quelqu’un. Son regard rivé sur un point invisible sur la portière, il déglutit avec difficulté. Il savait que ça finirait par se produire, mais pas ainsi. Pas comme ça. Pas si rapidement. Pas maintenant… Il releva ses yeux bleus cachés derrière sa paire de lunette sur elle et souffla un « Je ne te pensais pas encore prête… Félicitation » d’une voix blanche. Qu’il avait mal. Il entendait presque son esprit dire à son cœur qu’il l’avait prévenu, mais qu’il n’avait rien écouté. Il hocha lentement de la tête en détournant le regard sur le volant face à lui « Super… » fut le seul mot qu’il prononça avant de quitter la voiture, la verrouilla et ne suivit pas Abigail jusque dans l’immeuble, préférant marcher dans les rues de New York quelques heures. Ce dernier ne rentra qu’à l’aube le lendemain matin et fit face à un Tom au téléphone avec nul autre que Cooper pensa-t-il et une Kim en peignoir, semblablement inquiète également. Il les observa tour à tour, puis referma la porte derrière lui sans un mot « Où étais-tu passé ? On a appelé les hôpitaux, la police » rétorqua Kim alors que son colocataire n’avait jamais découché de la sorte depuis son arrivée dans cet appartement « J’avais besoin de temps » souffla-t-il. Il lança les clefs de voiture à Tom qui les attrapa en vol « Merci pour la voiture » et grimpa jusque dans sa chambre, la verrouillant à clef et se laissa tomber sur le lit.
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Charly
Mar 15 Aoû - 19:21
Abby Davis
J'ai 35xx ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis dépanneuse informatique et je m'en sors plutôt moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien (enfin mieux que ma mère en tout cas) . crédit: Samounette
« -comme tu voudras… » souffla Abby qui avait pleinement conscience de lui faire du mal. Ils venaient de coucher ensemble et elle était en train de le jeter. Mais ça ne pouvait plus durer. Elle avait déjà trop de chose à gérer côté familiale. Elle ne voulait pas souffrir de son absence alors qu’il était là, juste de l’autre côté du palier. C’était trop dur. Ça lui faisait trop de mal. Et elle n’avait pas envie de mendier son amitié. Elle garda la silence le temps du trajet. « -non, c’est ton excuse… » c’était la raison principale de leur éloignement. Abby avait répondu avec le plus grand calme. Avant de balancer sa dernière cartouche. Voilà… elle avait rencontré quelqu’un. C’était rien pour le moment. Mais il était sympa et intéressant. Elle avait envie d’essayer de voir. De lui donner une chance. Peut-être que dans deux jours elle s’en voudrait de l’avoir dit à Seth. Mais elle se devait de lui en parler. Elle aurait aimé qu’il lui dise autre chose. Qu’il soit jaloux… possessif… qu’il lui dise qu’il ne voulait pas de cette décision, qu’il ne voulait pas qu’elle voit un autre homme que lui. Au lieu de ça… elle eut droit à des félicitations en plus d’une sorte de reproche. « -je le suis pas. » avait elle répondu. C’était arrivé comme ça. C’était une sorte de test. La conversation s’arrêta là.
Abby rentra sans faire le moindre bruit. Elle n’avait pas envie de croiser Kim encore moins Tom. Elle passa une grande partie de la nuit à fixer le mur. Elle envoya plusieurs message à sa meilleure amie. Il ne lui restait quelle. Elle habitait à Cleveland. Elle était noyée sous ses enfants, et par conséquent, elles s’appelaient rarement. A six heure du matin, Charly avait appelé. Elles avaient discuté, Abby avait pleuré puis elle avait réservé un billet d’avion. Elle avait besoin de prendre de la distance. Elle pouvait parfaitement bosser ailleurs qu’ici. Elle bouclait sa valise lorsque Kim avait débarqué dans sa chambre. « -Seth n’est pas avec toi ? » Abby la regarda sans rien dire. « -je pensais le trouver ici… »« -je sais pas où il est. » souffla la petite blonde en ajoutant un pull dans son sac. Elle récupéra des affaires et prit la direction de la salle de bain. Une douche brulante et une heure plus tard, elle traversait le couloir en laissant derrière elle les effluves de son gel douche. Elle rangea sa chambre, avant de prendre sa valise, son pc, son sac à main. Elle entendit la voix de Seth dans la cuisine. Elle descendit et tira sa valise jusque dans l’entrer. « -attends tu vas où comme ça Abby ? » demanda Kim. « -en déplacement. » elle ne chercha pas à en dire plus, enfila sa veste et quitta l’appartement. Elle rentra une semaine après. Ce break lui avait fait du bien. Elle se sentait moins à cran. Le soir même, Travis l’invitait à boire un verre. Elle accepta et passa une belle soirée.
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Manhattan Redlish
Mar 15 Aoû - 20:23
Seth Hobbes
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Tel un corps sans âme, Seth avait franchi la porte d’entrée de l’appartement et avait brièvement justifier son absence auprès de ses colocataires inquiets de sa disparition. Il ne prit pas la peine de jeter le moindre regard à l’attention de la jeune femme qui descendait les marches accompagnée de sa valise. Le fait qu’elle quitte de l’appartement aux aurores était bien suffisamment douloureux. Il avait rendu les clefs de la voiture à l’analyste en montant les marches, décidant de rejoindre sa chambre pour le reste de la journée. En humant les effluves du gel douche d’Abigail flottant dans l’air, douce torture pour le trentenaire, il sentit son cœur se serrer. Il pénétra alors dans son antre, son refuge pour la journée, prenant soin de tourner la clef dans la serrure avant de se laisser tomber au milieu de ses draps. Au bout de quelques minutes, Seth se tourna sur le dos et fixa le plafond de sa chambre en se fustigeant de son comportement ces deux derniers mois, en culpabilisant de l’avoir fait tant souffrir. Il se remémora les paroles d’Abigail juste après leur étreinte sur ce parking, à la belle étoile. En quelques mots, tous ses espoirs s’étaient soudainement et brusquement envolés… Elle ne l’avait pas épargné en lui annonçant cette rencontre avec cet inconnu. Pourquoi ne l’avait-il pas retenu à lui ? Pourquoi l’avoir simplement félicité au lieu de lui avouer qu’il tenait à elle et qu’il était prêt à prendre le risque de nuire à sa carrière si c’était pour avoir une chance de tomber amoureux d’elle ? Il avait fallu qu’il s’enferme dans un mutisme de plomb et qu’il la laisse partir, tout simplement. Au fil de ses pensées, des reproches formulées à sa propre personne, Seth finit par sombrer dans les bras de Morphée. Quelques heures de sommeil parsemés de cauchemars où se relayait Inaya et Abigail.
Lorsque Seth ouvrit les yeux, la nuit était de nouveau tombée sur New York, et constata qu’il était encore entièrement vêtu de ses vêtements de la veille. Un regard pour son portable, pas le moindre message. Il descendit d’un pas lent jusqu’au salon où se trouvait Tom et Kim en pleine conversation, et il semblait en être le protagoniste au vu du silence qui envahit la pièce à son arrivée. Sans un mot, il se servit un café et ce fut l’analyste qui brisa le silence « Tu veux qu’on en parle ? » « Il n’y a rien à dire » « Tu rentres aux aurores et Abby fait ses valises. Je crois qu’il y a beaucoup à dire » rétorqua Kim avec aplomb, croisant ses bras sous sa poitrine. Seth porta sa tasse à ses lèvres, et sans le moindre regard aux deux colocataires, rejoignit sa chambre. Il avait seulement omis que Thomas était plus tenace que l’asiatique et poussa la porte de sa chambre quelques minutes après « Qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? » demanda-t-il en prenant place sur le siège de bureau. Seth prit une gorgée de café et évoqua la soirée d’hier dans les grandes lignes, ainsi que la conclusion de la soirée qui fut pour le moins brutale. Face à tout cela, son collègue resta silencieux quelques instants « Je suis désolé… ». Le trentenaire émit un petit rire nerveux « Pas autant que moi ». Tom aurait pu prononcer des paroles rassurantes, mais c’était Seth qui se trouvait sur le rebord du lit. Il n’avait pas envie d’entendre des prédictions qui ne se réaliseront jamais. Il se leva donc du siège, posa une main sur son épaule en signe de soutien et quitta la chambre sans rien de plus. Au retour de la jeune femme une semaine plus tard, Seth la croisa brièvement alors qu’il partait courir dans les rues de New York. Il ne prononça pas le moindre mot, seulement un regard pour signifier qu’il l’avait vu et avait quitté l’appartement. À son retour, elle s’était déjà absentée pour rejoindre son prétendant selon les dires de Kim.
« Les ballons ici et là-bas aussi. Très bien. Thomas, tu es passé chez le traiteur ? » « J’en reviens. J’ai pris le gâteau d’anniversaire au passage » « Très bien. C’est parfait. Les invités ne devraient… » et un sourire étira les lèvres de la brunette alors qu’elle se hâta d’ouvrir la porte sur quelques amis en commun, notamment Travis dont elle était parvenue à trouver le numéro dans le répertoire d’Abigail lorsqu’elle prenait sa douche « Abby ne devrait pas tarder à arriver d’ici peu. On criera « surprise » à son arrivée. Jenny, tu te chargeras d’allumer la lumière à ce moment-ci ». Quant à Seth, il attendait patiemment dans un coin de la pièce, les mains dans le dos, appuyé contre l’un des murs du salon. Il les observa s’afférer tous, telles des fourmis dans une fourmilière. Il en profita pour jauger du regard le dénommé Travis qui faisait battre le cœur de leur colocataire. Le claquement de doigt de Kim qui donnait les consignes à tout ce petit monde le ramena à la réalité « Abigail déteste les fêtes surprises » rétorqua-t-il pour la énième fois depuis une semaine. C’était une mauvaise idée et ils l’ignoraient ouvertement.