Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Mar 12 Déc - 18:57
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en en couple je le vis plutôt bien. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague. Ayant eu un intérêt sur sa partenaire il ose lui avouer ses sentiments mais elle finit par fuir et il n’a aucune nouvelle pendant un an. C’est à son arrivé au FBI qu’il la recroise et ils se mettent ensemble et voir où leur pas les mèneront.
Je souris de voir Taylor sur lepoint de perdre patience avec ce foutu GPS qui nous donnait des misères. Cependant je ne pouvais l’empêcher de la trouver mignonne quand elle était irritée et qu’elle faisait tout les efforts possibles pour ne pas péter un câble. Enfin on se mit en route et je demeurais attentif à ce qu’elle me disait. Enfin le peu qu’on avait. Je poussai un soupir long comme ma vie réalisant que nous avancions à pas de souris. Nul part dans le livre il n’était mention d’un complice ou du moins rien ne le laissait présager. Il n’y avait même aucune allusion à ce que l’héroïne soit en couple donc même moi je n’attendait pas grand chose de cet entretien.
- Croisons les doigts…
Il me semble que c’est tout le temps ce que nous faisions depuis notre arrivée ici. Je regardais le paysage défiler devant moi en réfléchissant mais en fait c’est plus des pensées vagues qui tournaient dans ma tête. Pas d’hypothèse réelle, pas d’indices majeur. Plus des scénarios peut-être improbable. Jusqu’à ce que nous arrivions à Overtown, quartier paumé ou notre venue serait rapidement remarquée et pas spécialement aimée. Je regardais les alentours et ne pu que constater que la misère à l’état pure. Des logements bâtis tous sur le même modèle, la peinture s’écaillant sur certains, des enfants qui couraient dans les rue avec des vêtements de plus ou moins bonne qualité. Des clôtures en fer forgé plus rouillée que peinturé… un paysage triste pour les plus privilégiés d’entre nous mais qui était leur quotidien. Quand elle se gara derrière la vieille escort c’est à ce moment que je me demandais comment M. Lopez avait fini dans les bas quartier. Pas que se soit difficile à comprendre comme il était hispanique mais il avait dû quand même avoir eu une bonne vie? Taylor me tira de mes pensées et je tournai un regard vers elle et hochai la tête lentement.
Je sortis de la voiture lentement et bien sûr, comme si c’était écrit dans le ciel plusieurs regards se tournèrent vers nous, les enfants surtout, des pans de rideaux étaient tirés pour voir qui allait voir M. Lopez. Je suivis Taylor et attendit derrière elle quand la porte s’ouvrit, enfin plus s’entrebaillait sur un homme ridé par l’âge et le temps. On montra nos badges et c’est avec un œil suspicieux qu’il nous regarda mais consenti, de bon cœur ou pas, à nous ouvrir la porte et nous inviter à entrer.
L’intérieur était assez minimaliste. Une vieille table sous une fenêtre de cuisine, des tapis usé par le temps, la vieille télé qui crachait un télénovela assez ennuyant et un vieux canapé aux fleurs immenses. C’était propre mais quelque part ceci me serrait le coeur de voir ce vieil homme dans cette petite maison miteuse dans un quartier tout aussi miteux. J’acceptai le verre d’eau qu’il nous offrit et m’assied aux côtés de Taylor pour la laisser mener son interrogatoire alors que je prenais des notes. Quand elle nomma le nom d’Alana, je vis Miguel se tendre de nervosité. Ses yeux noirs allait d’elle à moi et de moi à elle avant de laisser Taylor continuer. Je notai dans mon carnet alors qu’il parlait de la jeune femme. Oui ils s'étaient mariés mais c’était pour que Miguel reste au pays, qu’il n’ai pas de problème avec l’immigration. Avec le temps il avait développé des sentiments pour elle. Il pensait vraiment en faire la mère de ses enfants mais elle semblait peu encline à partager sa couche. Je sentais l’émotion sincère dans sa voix, celle d’un homme qui a tout tenté pour conquérir le coeur d’une femme qui ne voulait pas se laisser conquérir. Étrangement ceci avec un goût amer en bouche, sauf que moi elle avait accepté qu’on se donne une chance. L’éclat de tristesse qui traversa son regard sombre ne m’échappa pas non plus. La description physique était tellement poétique et fidèle à ce que nous avions pu amasser qu’il me semblait être capable de la voir parfaitement dans ma tête.
- Et quand vous êtes-vous aperçu que ses comportements avaient changé?
- Trois mois après notre mariage. Elle était plus… colérique. Impatiente et même des fois violente.
- Violente? Dans quel sens M. Lopez?
- Oh… il s’adossa à son dossier de chaise en croisant les bras, elle pouvait me pousser de son chemin, lancer de la vaisselle, hurler… tiens regardez, dit-il en pointant une cicatrice au front, j’ai reçu une tasse en pleine tête. J’ai dis que c’était parce que je m’étais cogné sur une armoire que je réparais.
Je souris doucement en l’entendant car évidemment qu’un homme oserait dire que sa femme est violente. Il ajouta cependant qu’il lui arrivait d’aller faire de longues balades, de heures durant et quand elle revenait, elle était plus calme. Plus celle qu’il avait épousé. Je tournai un regard vers Taylor et d’un seul regard on comprit immédiatement que soit elle faisait du repérage soit elle allait assouvir ses bas instincts meurtriers. Mais en somme elle ne dérogeait pas tellement des portraits d'assassins dans son genre. Tempérament explosif, sexualité intense allant même à être carrément insatiable, égocentrique, jamais de sa faute… en prime elle était jalouse de quelconque femme osait poser son regard sur son mari… mari qu’elle ne voulait pas proche d’elle.
- Est-ce que vous vous souvenez de quelques-une d’entre elles?
J’étais suspendu à ses lèvres respirant à peine et… oui il se souvenait d’une rousse, d’une brunette, d’une blonde. La dernière était particulièrement gentille et douce comme il le disait. Il avait été donné un coup de main pour dresser les décors de la pièces et la jeune femme - comme les autres - lui avait dit qu’elles voulaient être actrices, jouer dans le splus grands films, fouler le tapis rouge… et après un moment il voyait qu’elles étaient disparues à jamais. La veille de l’incendie sa femme avait dit qu’elle allait finir les derniers préparatifs de costume et il ne l’a jamais revu après l’incendie. Et encore une fois je sentis mon espoir s’effondrer.
- Jusqu’à il y a 4 ou 5 ans. Un hôpital m’a appelé me demandant si je ne connaissais pas une Alana.
Enfin! Peut-être pourrions-nous lui parler! Je m’accrochais à ce simple… et vain espoir.
- Je ne me rappelle plus trop pourquoi il m’avait appelé moi mais il semblerait qu’elle ait été trouvée errante dans les rues et délirant qu’elle devait monter une pièce. Un début d’Alzheimer à ce qu’on m’a dit.
Je tournai un regard vers Taylor, peut-être n’était-elle pas tellement atteinte et on pourrait en tirer quelques informations. Mais si je peux être honnête avec moi-même, je sentais que l’espoir que nous avions s’amenuisait très rapidement.
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Mer 13 Déc - 13:08
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Miguel Lopez est un homme de petite taille au visage plutôt rond. Il ressemble tant à Danny DeVito que cela me perturbe quelque peu. Assez pour bafouiller quand je nous présente, Phillip et moi. Et l'on peut dire que le vieil homme est très surpris de voir le FBI débarquer chez lui pour parler d'une affaire datant d'un demi siècle.
La première partie de l'interrogatoire ne fait que confirmer mes premières suppositions. Je veille à garder toute notion romantique de côté, même si je remarque que ce n'est pas le cas de mon partenaire. Ford se laisse facilement attendrir par ce genre de récit. Personnellement, je préfère me focaliser sur cette histoire de jalousie… Les aurait-elle tué pour cette seule raison ? Non… Je ne peux pas le croire, c'est trop stupide. Quelle femme irait imaginer pareil scénario pour évincer une rivale ? C'est impossible. Les crimes passionnels sont beaucoup plus brutaux. Les meurtriers agissent toujours par instinct, sur l'instant. Là, ça ne colle absolument pas.
J'écoute, clairement sceptique, me demandant également pourquoi il ne nous parle pas de l'incendie. Après tout, sa femme avait été déclarée morte à ce moment là. Ça aurait dû le marquer suffisamment pour qu'il évoque le sujet, non ?
En revanche, il nous parle d'un appel provenant d'un hôpital…
– Où ça ? je demande, perplexe. – Je ne sais plus exactement… Un trou paumé dans l'Utah, il me semble. – C'est grand l'Utah…
Bon, je suppose que l'information doit pouvoir se vérifier mais, où est-elle maintenant ? Dans quel état psychologique ? Quelqu'un doit bien payer pour ses soins, non ?
– Qu'avez-vous fait après cet appel ? – J'ai contacté sa sœur, Roselyne.
Ah ! Elle a donc de la famille ! On avance !
– Roselyne comment ? – Roselyne Marshal. Mais je ne sais pas si elle est encore en vie. – On peut très bien vérifier ça, si on a les bonnes informations.
Il récupère un vieux répertoire aux pages jaunies et pliées par endroits. À l'évidence, il ne l'utilise pas beaucoup. A l'intérieur se trouve le nom de la sœur, son numéro de téléphone ainsi que son adresse dans le Nevada…. Chose que je trouve particulièrement intéressante étant donné la proximité des deux Etats…
Nous ressortons de chez Miguel une demie-heure plus tard. La conversation ne donnait plus rien. Devant la voiture, je lance les clés à Phillip, je n'ai pas la moindre envie de conduire.
– Bien, on a encore un travail de recherches à effectuer. A voir ensuite si le FBI accepte de nous payer un autre voyage…
S'il se demandait pourquoi nous ne nous sommes pas croisés pendant un an alors que nous vivions dans la même ville…
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Jeu 14 Déc - 8:33
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en en couple je le vis plutôt bien. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague. Ayant eu un intérêt sur sa partenaire il ose lui avouer ses sentiments mais elle finit par fuir et il n’a aucune nouvelle pendant un an. C’est à son arrivé au FBI qu’il la recroise et ils se mettent ensemble et voir où leur pas les mèneront.
Si l’interrogatoire ne confirmait que quelque doutes il n’en restait pas moins que nous avions une piste qui pourrait s’avérer un cul de sac si Alan ne se souvenait d’absolument rien. Donc elle était dans un petit hôpital paumé de l'Utah, je sens qu’on allait encore se taper la tête sur les murs à faire des recherches. En prime on appris que la jeune femme avait une soeur, peut-être pourrait-elle nous en dire plus sur elle? À supposer qu’Alana ait toujours été ainsi. Sur le point de partir en le remerciant je m’arrêtais sur le pas de la porte.
- J’ai une dernière question, vous savez pour l’incendie du théâtre, vous avez réagi comment?
- Sur le coup j’ai été sous le choc mais après un moment… je n’y ai pas cru.
- Ah… Pourquoi?
- Je ne sais pas l’expliquer, je savais que ce n’était pas vrai. Elle était violente mais pas pyromane et s’immoler? Non, elle aurait préféré s’enfuir ce qui ne c’est qui n’a pas été faux vu l’appel de l’hôpital.
Je le remerciais une nouvelle fois rejoignant Taylor et attrapai les clés qu’elle me lança. Je me glissai derrière le volant et à peine sur la route, elle me dit qu’on aurait des recherches à faire et un possible voyage.
- On va commencer par les recherches puis ensuite pour le voyage. Mais tu es consciente qu’avec son Alzheimer, il se peut qu’on ne tire absolument rien…
Je lui jetais un coup d'œil rapide pour continuer notre route. Je me doutais bien qu’elle devait y avoir pensé, elle n’était pas idiote non plus. Cependant c’est plus la crise dont j’avais peur, elle bossait tellement dur et si elle se heurtait à un mur je me doutais bien du degré de frustration.
- Tu veux commencer les recherches tout de suite? Après par contre, on profite de la soirée. On se met des vêtements bien confortable et…on voit la suite.
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Jeu 14 Déc - 14:01
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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– On va commencer par les recherches puis ensuite pour le voyage. Mais tu es consciente qu’avec son Alzheimer, il se peut qu’on ne tire absolument rien… – La maladie d'Alzheimer touche en premier lieu la mémoire à court terme… Peut-être sera-t-elle suffisamment consciente et réactive pour nous parler de cette affaire.
Peut-être… En tout cas, je l'espère et encore… Même si l'on arrive à prouver sa culpabilité, ses crimes resteront impunis. L'on ne fait pas de procès aux vieilles dames malades, on ne les emprisonne pas non plus. Au fond, je sais très bien que rien de ce que nous ferons ensuite ne sera utile à notre affaire… Pas si elle est réellement coupable. C'est fini et ma déception doit aisément se lire sur mon visage.
– Tu veux commencer les recherches tout de suite? Après, par contre, on profite de la soirée. On se met des vêtements bien confortables et…on voit la suite. – J'aimerai autant en finir, dis-je en poussant un long soupir. Je ne pourrai jamais profiter de la soirée tant que… Il faut que j'en apprenne plus.
A peine sommes-nous de retour à l'hôtel que je téléphone à cette Roselyne Marshal… ou du moins, j'essaie. Le numéro donné par Miguel n'est pas attribué. Je commence à perdre patience, mais je veille à me contenir un peu. Je contacte le bureau des fouines et leur demande tous les renseignements à propos de cette femme. Il leur faudra du temps avant de me rappeler, j'en profite donc pour prendre ma douche. J'en suis à me sécher les cheveux lorsque Rebecca me rappelle… Et ce que j'entends me laisse sur le cul.
– Elle est décédée en août quatre-vingt-dix. Alors je ne sais pas qui ton Lopez a contacté, mais ce n'est pas elle… Ou alors, il est passé par une médium… – Elle n'était pas mariée ? – Non, pas de mari, pas d'enfant. Sa seule famille connue, c'est Alana Bussy. Visiblement, elles avaient la même mère mais pas le même père. Voilà pourquoi leur nom de famille différent. – D'accord et pour Alana ? – Bah, elle est morte dans un incendie dans les années soixante-dix. – Non… – J'ai son certificat de décès devant moi. Si elle est encore en vie, elle a peut-être changé d'identité… – Tu peux vérifier auprès du service d'état civil et de protection des témoins s'il te plaît ? – Bien-sûr, je te rappelle dès que j'ai quelque chose…
Je la remercie avant de raccrocher. Je suis tellement surprise que je reste un moment silencieuse, les yeux plongés dans ceux de Phillip.
– Miguel nous a menti, dis-je avant de tout lui raconter. Pourquoi nous avoir menti s'il n'a rien à se reprocher ?
Mon esprit s'égare et part dans tous les sens… Et si Alana était bel et bien décédée dans cet incendie ? Et si le meurtrier ce n'était pas elle, mais son ex-mari ? Refusait-elle réellement de partager sa couche ? Si oui, pourquoi ? Était-elle lesbienne ? Entretenait-elle des relations avec ces femmes ? Miguel était-il jaloux ?
Je sens qu'on frôle quelque chose là..
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Jeu 14 Déc - 18:20
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en en couple je le vis plutôt bien. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague. Ayant eu un intérêt sur sa partenaire il ose lui avouer ses sentiments mais elle finit par fuir et il n’a aucune nouvelle pendant un an. C’est à son arrivé au FBI qu’il la recroise et ils se mettent ensemble et voir où leur pas les mèneront.
Elle semblait vraiment découragée que ça me faisait mal au coeur. Je n’imagine même pas comment on doit se sentir quand ça fait des mois qu’on bosse sur un truc et qu’au final, il n’y a plus rien. Même quand elle dit que peut-être alana serait assez réactive, sa voix semblait mal assurée. Un peu comme si elle tentait de se convaincre elle-même et moi aussi par la même occasion. En 5 ans, l’état d’Alana pouvait avoir dégradé admirablement, surtout si elle n’avait pas été prise en charge rapidement. Je taisais cette réflexion surtout pour ne pas accabler Taylor davantage qu’elle ne l’était déjà.
- Parfait on fera les recherches pour qu’on ai l’esprit tranquille.
Arrivé à l’hôtel je m’affairais à trouver les hôpitaux de l’Utah alors qu’elle passait ses appels. Elle alla prendre sa douche alors que je m’étais débarrasser de mon veston et notai les adresses d’hôpitaux sur un papiers à mes côtés et je devais dire que je serais pendu au téléphone un moment. J’espérais vraiment que la douche la détende un peu. De mon côté j’appelais les hôpitaux sur ma liste et j’étais à appeler le cinquième quand elle reçu son appel je raccrochai en poussant un soupir ayant fait chou blanc une nouvelle fois. en raccrochant je relève le regard sur Taylor qui change lentement de couleur à mesure de son appel qui ne semble pas porteur de bonne nouvelles. Je m’adossais à ma chaise, enfin j’étais plus avachi dedans en tripotant mon stylo et l’écoutant sur son appel. Je fronçais les sourcils une seconde réfléchissant à sa question.
- Il m’a dit qu’il ne croyait pas que ce soit elle dans le feu. Il ne pouvait pas l’expliquer vraiment… Est-ce qu’il pourrait être au courant des penchants meurtriers de sa femme et quand ils ont senti la soupe chaude il l’a “aidé” à disparaître? dis-je en réfléchissant tout haut. Admettons qu’il ne le sache pas, il allait aider pour monter les décors, peut-être se montrait-il aimable avec les jeunes actrices mais Alana voyait cela comme de la drague…
Le cerveau allait à tout allure. Encore des théories que nous devrions explorer.
- Il y a pleins de raisons pourquoi une femme ne veut pas avoir de relations avec un homme. Soit elle pouvait-être lesbienne ce qui était quelque peu mal vu dans ses années-là donc il aurait pu être jaloux. Soit elle n’avait aucune attirance pour lui comme c’était pour assurer qu’elle ne soit pas expulsée. Soit elle avait été victime d’abus dans sa jeunesse. je me frottai la lèvre du doigt, les sourcils froncés tentant de trouver un angle logique mais comme on avait rien, tout semblait se tenir. On peut même aller plus loin alors que c’est Miguel qui attirait les femmes et Alana qui les tuait?
Je relevai le regard vers Taylor et je vis qu’elle était dans le même état de réflexion que moi. Je me levai lentement et allait me planter devant elle et fouillai son regard avec un petit sourire.
- On va trouver des réponses à nos questions, on ne lâchera pas comme ça. Pour ma part j’en suis au cinquième hôpital et aucune trace d’Alana. Mais il m’en reste beaucoup à appeler. Si tu veux je termine mes appels ensuite on ferme tout ça et on pense à nous. je passai mes mains sur sa taille et la rapprochai de moi doucement, Est-ce que ça te vas?
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Ven 15 Déc - 15:26
Taylor Martinez
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Je le laisse exprimer ses propres théories sans l'interrompre. J'ai besoin de savoir ce qu'il en pense… Savoir jusqu'où son esprit et son raisonnement peuvent aller… Peuvent-ils rejoindre le mien ? À l'évidence, non… Mais cela ne m'étonne pas vraiment. Mes pensées vont souvent beaucoup trop loin. Je trouve de la logique là où il n'y en a pas. Cela peut m'amener vers quelques erreurs mais quand j'ai raison… Oh oui, quand j'ai raison…
– Je crois qu'il est inutile de continuer à passer des coups de fils… je soupire contre ses lèvres souriantes. Enfin, pas inutile, mais je suis presque sûre que c'est une fausse piste.
Presque seulement, je n'ai aucune preuve après tout. Rien de rien…
– Je crois qu'Alana est bel et bien morte dans cet incendie, j'ajoute en défaisant son veston. Je crois même que c'est Miguel qui a mis le feu au théâtre pour se débarrasser de sa femme…
J'attrape la veste et la laisse tomber par terre.
– Je crois aussi que c'est Miguel qui a tué toutes ces femmes… Qu'il a écrit ce livre…
Comment ? Pourquoi ? Ça, aucune idée… Mais je continue d'exposer mes réflexions tout en déboutonnant sa chemise.
– Miguel est un vieil homme bien organisé. Tu as vu sa maison ? Pas un grain de poussière, pas la moindre tâche…Tout est bien rangé à sa place… Ce n'est pas le genre d'homme à laisser le désordre s'installer dans son quotidien…
Mon téléphone sonne de nouveau et je décroche aussitôt. C'est ma petite fouine à l'autre bout. J'appuie sur le haut-parleur pour que Phil puisse suivre.
– Oui Rebecca ? – Alors j'ai rien trouvé sur Alana. À priori, c'est bien à elle qu'appartient le cadavre retrouvé dans le théâtre… Je te proposerais bien une exhumation en vue d'une nouvelle autopsie mais je suppose que tu n'as rien pour comparer les échantillons d'ADN. – Non, en effet… Plus maintenant que sa sœur est décédée. – Dommage… En tout cas, pour ma part, tu es dans une impasse.[/b] – Peut-être pas. Tu peux faire des recherches sur mon mari au Mexique ? –[i] Euh oui, bien-sûr. Mais faut que je me trouve un interprète du coup. Je te rappelle demain. – Attends… Recherche aussi des Jane Doe possiblement nées dans les années cinquantes.
Sait-on jamais. Nous n'avons pas encore effectué de recherches chez les personnes disparues ou les corps non identifiés.
– Taylor… Arrête un peu de me donner du boulot. – Promis, ce sera tout. – J'espère bien ! À demain, et elle raccroche.
– Faudrait que je lui trouve un cadeau… Tu crois qu'elle aimerait des chocolats ?
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Ven 15 Déc - 20:14
Phillip Ford
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J’aurais tant aimé une issue plus positive, ne serait-ce que pour ne pas la voir cogiter sans arrêt. J’exposais ma théorie mais il semblait que même moi j’y croyais à peine. Pas que je croyais plus le mari coupable, mais juste parce que j’avais rien pour m’accrocher à mon idée. Mais entre ça et rien… en fait ce qui me gonflait c’était surtout qu’on avait plus de questions que de réponse. Même si elle me disait qu’il était inutile de continuer les coup de fil et que c’était possiblement une fausse piste, je sais que je ne serais pas tranquille tant que je n’irais pas au bout de cette piste. Cependant, quand elle défit mon veston en me disant que la jeune femme était belle et bien morte dans l’incendie, je baissai le regard sur ses mains pour le remonter sur son visage avec l’esquisse d’un sourire. Laissant choir mon veston sur le sol, elle ajouta même qu’elle pensait que c’était Miguel qui avait possiblement écrit le livre. Ça par contre… j’en doute. Et c’est là que mon cerveau décida d’arrêter de fonctionner à mesure que les boutons sautent lentement sous ses doigts fins et graciles.
- Peut-être mais c’est peut-être juste un homme en ordre aussi.
Est-ce que je tentais de me convaincre? Oui… et non. J’étais bien un homme seul et mon appartement était en ordre et je n’étais pas psychopathe pour autant. En même temps, je n’étais pas souvent chez-moi mais quand même. Puis rien dans son comportement pourrait me laisser le penser. Son téléphone sonna et j’écoutais ce que la dite Rebecca disait et comme je le pensais, on était joyeusement entrain de se péter le nez dans le mur, enfin jusqu’à ce que Taylor lui ajoute du boulot. Elle était mignonne les cheveux lâche sur ses épaules et son regard qui se plantait dans le mien.
- Il te faudra une bien grosse boîte de chocolat à ce que j’ai compris. Peut-être une bouteille de vin aussi… ça la détendra quand elle terminera sa journée. Mais avant, je veux terminer ses appels sinon là c’est moi qui ne sera pas tranquille. J’en ai pas pour longtemps. dis-je avec un sourire, mais ça ne m’empêche pas de m’occuper de ta jolie personne.
Je me glissais de son étreinte en lui désignant une chaise à mes côtés et une fois assise, je pris ses jambes pour les poser sur mes cuisses et d’une main je composais le numéro suivant en mettant sur haut-parleur et … rien. Pas d’Alana. Je continuais ainsi massant les mollets de la belle brunette. J’étais à mon avant-dernier appel, et au bord de vraiment tout laisser tomber quand une voix douce et calme me répondit et encore une fois je me présentai en demandant si une certaine Alana Bussy ou Lopez je tentais même Marshal et quand elle me dit un “Hum… attendez…” Je sentis mon air se couper et mes iris bleus se plantèrent aussitôt dans ceux de Taylor.
- Vous avez bien dit Alana?
- Oui…
- J’ai une Alana Bussy-Marshal ici depuis maintenant… attendez… 8 ans.
- On m’a dit qu’elle avait peut-être l’Alzheimer est-ce exact?
- Agent Ford je ne peux communiquer…
- Mademoiselle, c’est pour une enquête. Je pourrais demander un mandat mais ça prendrait un temps interminable. C’est la seule chose que j’ai la concernant, si vous me dites que non je ne me déplacerais pas pour rien. Vous semblez une femme sensible et douée de compréhension…
Ouais… c’est du lèche-cul et je savais bien que j’avais limite l’air de la draguer au téléphone mais je voulais vraiment savoir si on détenait au moins une piste, aussi minime soit-elle. Un petit soupir plus tard avec un “D’accord Agent Ford” sourire dans la voix elle me confirma que oui elle avait bien cette maladie mais que fort probablement on en tirerait rien. Vaut mieux essayer que ne rien faire. Je raccrochai non sans avoir souhaité une magnifique journée à la dame et tournai un regard pas peu fier vers Taylor.
- Voilà maintenant, j’ai l’esprit libre. dis-je en me penchant pour la tirer vers moi doucement. Je suis tout à toi Taylor et bien présent. Tu sais… je pensais à une chose. On a jamais été profiter de la plage tous les deux, ça serait bête de s’en priver alors qu’elles sont magnifiques.
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Arthécate
Sam 16 Déc - 15:28
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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En attendant le nom d'Alana, je reste sans voix. Comment cette femme peut être hospitalisée depuis huit ans sous ce nom et continuer à passer pour un cadavre calciné ? On en parle de l'incompétence des services ou pas ? Non, parce que là, franchement j'enrage tout bonnement.
– C'est quoi ce bordel ? je ne parle pas, je grogne tout bonnement. Vous vous foutez de ma gueule, c'est ça ?
Je me relève et recommence à m'agiter dans tous les sens. Finalement, Rebecca n'aura pas le moindre chocolat… Pire encore, cette enquête n'aura aucune issue non plus.
– Tu as l'esprit libre ? Tant mieux, moi c'est l'inverse. je gronde avant de me poser une main sur le front.
Une migraine ne tardera certainement pas à se manifester. Je n'ai plus la moindre envie de sortir. Je ne veux pas voir ces foutus plages, j'en ai franchement rien à foutre. Tout ce que je veux c'est prendre l'avion pour aller secouer une vieille dame à l'esprit malade pour savoir ce qu'il s'est passé il y a cinquante ans. Voilà ce que je veux.
– Honnêtement ? Je n'ai jamais été aussi frustrée de ma vie, dis-je avant de fouiller dans mes affaires pour récupérer une tenue de sport. Faut que je me défoule sinon je vais devenir insupportable… Ça ne peut pas se terminer comme ça… Comment tu peux être satisfait d'une issue pareille ?
Après ça, autant refaire nos bagages et rentrer à Chicago. Nous n'avons plus rien à faire ici. Je m'habille et je déserte la chambre aussitôt bien décidée à trouver un exutoire.
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Sam 16 Déc - 18:52
Phillip Ford
J'ai 38 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur au FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en en couple je le vis plutôt bien. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague. Ayant eu un intérêt sur sa partenaire il ose lui avouer ses sentiments mais elle finit par fuir et il n’a aucune nouvelle pendant un an. C’est à son arrivé au FBI qu’il la recroise et ils se mettent ensemble et voir où leur pas les mèneront.
C’était quelque part surprenant qu’elle soit là depuis 8 ans et ue personne ne le sache et même si maintenant je savais qu’on ne pouvait faire grand chose, sauf aller là-bas, je tentais d’être leplus doux possible pour qu,on passe un bon moment ensemble et… encore une fois je me plantais. Taylor était agitée, frustrée et bien sûr je savais que notre soirée était tombé à l’eau. La voyant s’habiller je tentais, vainement, de la ramener à la raison.
- Taylor… on ne peut rien faire sauf aller là-bas… dis-je en me frottant le front et je fronçais les sourcils voyant qu’elle ne m’écoutais pas une seconde. Taylor… Taylo attends…
Et elle quitta comme ça simplement. Je poussai un soupir en levant la tête vers le plafond. Je me dépêchais pour me changer et mettre un pantalon sport, des basket et un t-shirt. J'attrapai mon téléphone et appelai la dite Rebecca pour lui exposer le problème. Elle m’assura qu’elle avait tout vérifié et qu’en aucun temps elle n’avait vu ce nom nul part sinon elle nous l’aurait dit. J’appuyai furieusement sur le bouton de l’ascenseur comme si ça allait le faire descendre plus rapidement. - Tu as vraiment tout vérifié?
- Bien sûr! Je ne comprends pas pourquoi ça n’est pas sorti Phillip.Je suis… vraiment confuse, laisse-moi vérifier tu veux bien?
- Rappelle-moi aussitôt que tu as les informations…
- Taylor est en pétard?
- Bien…disons que le mot est faible.
Je raccrochai en la remerciant et me précipitait dans le hall pour ne la voir nul part. Hé merde… Où est-elle allée? J’allais à l’accueil demander s’il avait vu une brunette passé et non, ils ne l’avait pas vu. Je les remerciais en réfléchissant rapidement. Je faisais quoi moi quand j’étais en pétard? J’allais courir mais Taylor…
- Vous avez un gym?
C’était peut-être con mais on ne sait jamais. Une fois la direction donnée, j’allais donc au gym espérant la trouver sinon… bien j’irais moi courir pas loin des plages pour m’aérer l’esprit. Mais je la trouvais dans le dit gym et heureusement pour moi elle n’avait pas commencer à… faire quoique se soit finalement.
- Taylor, je comprends que tu sois frustrée mais….
Je m’interrompis en voyant son regard flambant de colère je compris qu’elle n’écouterait pas un seul mot de ma part sauf pour me dézinguer la tête.
- Parfait, on va se défouler. tu propose quoi? Le sac de frappe? Les tapis juste là ou me taper dedans? Choisi…
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Arthécate
Lun 18 Déc - 17:34
Taylor Martinez
J'ai 35 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice pour le FBI et je m'en sors très bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt parfaitement bien!
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Allez là-bas ? Pourquoi au juste ? S'il s'agit bien d'Alana et que son état est réellement critique, nous déplacer à l'autre bout du pays ne servirait à rien… Sauf, bien-sûr, si cette femme coincée dans cet hôpital n'est pas Alana mais quelqu'un d'autre. Mais là, encore, cela me paraît bien trop gros. Cela reviendrait à tomber dans une sorte de théorie du complot et on sait très bien que ces dernières sont toujours foireuses.
Alors, même si je ne comprends pas comment et pourquoi cette femme a pu passer au travers des radars du FBI, mais je commence à en avoir marre de perdre mon temps. Des mois que je bosse sur cette affaire. Des mois à fouiller des documents obscurs, à décortiquer un livre bourré de détails sordides… Ce dossier, je l'avais ouvert toute seule et vous n'imaginez pas le temps que cela prend de faire du tri dans un bordel pareil. Et là, juste comme ça… Tout s'arrête et je dois simplement l'accepter et passer à autre chose ?
Désolée, mais ce n'est pas comme ça que je fonctionne.
Je sais parfaitement que Phil n'y est pour rien. Ce n'est pas à lui de subir ma colère et ma frustration. Voilà pourquoi je préfère sortir pour me défouler et extérioriser tout ça plus sainement. Je m'y prends probablement très mal. Après tout, je ne suis pas habituée à devoir composer avec quelqu'un d'autre. J'ai beau vouloir faire des efforts, je reste maladroite autant dans mes propos que dans mes gestes.
Je sais que ce n'est peut-être pas la bonne solution, mais pourtant je décide de m'éloigner aussi vite que possible. Je ne veux pas le laisser supporter ma mauvaise humeur. Ce n'est pas son job. Ce n'est pas sa place.
Je quitte donc la chambre un peu précipitamment pour me rendre à l'endroit repéré dès mon arrivée. Je sais qu'ils ont des gants et un grand sac de frappe qui n'attend que d'encaisser les coups furieux des clients. C'est parfait, c'est justement tout ce qu'il me faut pour l'instant. Toute cette rage doit sortir.
Alors je me prépare pour mieux me conditionner. Mais je ne m'attendais pas à voir Ford débarquer.
– C'est pas le moment, putain… ces mots là n'ont pas pour vocation d'être entendus. C'est pourquoi je me contente de les grogner dans ma barbe lorsque je l'aperçois.
Mais même si je contrôle encore plus ou moins mes paroles, je ne peux strictement rien faire de mon regard. Je me connais, je sais parfaitement qu'actuellement, je ressemble à une furie.
–Parfait, on va se défouler. Tu proposes quoi? Le sac de frappe? Les tapis juste là ou me taper dedans? Choisi…
Mais qu'est-ce qu'il raconte ?me dis-je en soupirant. J'ai déjà enfilé mes gants et pris possession de ce foutu sac de frappe. J'aime autant me défouler sur lui plutôt que de frapper sur mon petit ami.
– Laisse-moi juste gérer ça…
Encore des grognements… Décidément… Alors je commence à frapper. Je cogne en essayant tant bien que mal de respecter un ordre, une logique. Hors de question de me laisser aller à enchaîner des mouvements frénétiques. J'ai besoin de me défouler, c'est certain… Mais il reste essentiel pour moi de garder le contrôle. Alors je n'imagine aucun visage sur ce sac. Aucune situation non plus. C'est contre ma propre colère que je me bats finalement. Contre elle et rien d'autre. Je frappe encore et encore… Je sens la sueur perler sur mon front, dans mon dos. Chaque coup me libère un peu plus de cette hargne pesante. Le résultat n'est pas miraculeux pour autant. Même au bout de plusieurs minutes, je reste nerveuse, frustrée.
– Ça me fait chier ! je gronde, cette fois. À quoi ça sert de bosser comme un chien si tu as un système défaillant contre toi ? Cette foutue affaire aurait pu être réglée il y a cinquante ans bordel !
Je porte un coup particulièrement, puis je me relâche.
– Explique-moi comment c'est possible ! Comment une femme lambda a pu passer sous les radars ? je demande avant de frapper une fois de plus. Explique-moi !
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Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)