Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Dim 24 Sep - 18:32
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je ne pensais pas tomber sur une chambre où il y avait en place tout un attirail pour filmer des gamines. J’étais figé de stupeur et je dû me fouetter pour sommer le policier de se bouger les fesses à envoyer les photos. On trouva tout une paoplie de preuves qui demanderait examen de notre part le lendemain. La nuit avançait dangereusement et je voulais surtout me vider la tête quelque peu. Donc après être revenus au poste enregistrer les preuves, j’allais directement montrer la jolie vidéo de la pauvre gamine. Je la toisai du regard et une fois fait je laissais Taylor terminé pour éviter que je lui en foute une bonne sur la gueule. Retour auprès Henrique et une fois son arrestation officielle, j’allais m’avachir dans mon fauteuil me prenant l’arête du nez et laissant ma main tomber mollement sur l’accoudoir alors que Taylor revenait elle aussi s’avachir dans son fauteuil. Je hochai la tête lentement quand elle affirma qu’il était entre les mains de mœurs. Une bonne chose de faite… ou pas à voir selon la réaction du chef des mœurs. Me redressant je fermai mon ordinateur et rangeait mon foutoir alors qu’elle me complimenta sur mon efficacité à travailler sous pression.
- Pas le choix quand ma propre partenaire ajoute du piquant dans les recherches. dis-je en me levant lentement.
Je pris ma veste et sortit à la suite de Taylor en prenant le chemin du parking je me tournai vers la jeune femme en haussant un sourcil.
- Tu ne vas pas t’appeler un taxi quand même? Allez viens je te paye une bière.
Je poussai un soupir en roulant des yeux voyant son hésitation.
- UNE bière Taylor. juste une. Après on ira au dodo comme tu le dis. Après tout, on le mérite bien. Depuis des semaines qu’on bosse en malade là-dessus. Il y a un bar tranquille à quelques rues d’ici, puis je te ramène même chez-toi en bon gentlemen que je suis.
Je lui souris doucement en tripotant mes clés.
- Alors? Tu fais quoi?
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Lun 25 Sep - 9:22
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
J'acceptais l'étrange invitation de Ford sans trop rechigner. De toute façon, il ne me laissait pas vraiment le choix. Effectivement, le bar en question ne se trouvait pas très loin du poste. C'était une sorte de repaire à businessman déprimé, tous vautrés sur leurs tables à parler dossiers bouclés… Au fond, nous n'étions pas si différents de ces types en costard. Notre travail pouvait bien être passionnant, il n'en était pas moins harassant, stress et souvent déprimant.
Nous passâmes commande au bar où il restait quelques places.
– Je n'ai pas voulu regarder la vidéo, avouais-je en saisissant ma bouteille. A voir ta tête, je pense que j'ai bien fait. Je ne t'imaginais pas en garçon sensible. Comme quoi …
On peut toujours se tromper. Ne sachant pas vraiment quoi lui dire, je me contentais d'évoquer le boulot… Après tout, c'était probablement la seule chose que nous avions en commun, lui et moi… Et puis, je ne tenais pas à mélanger vie professionnelle et vie personnelle… Même si je n'en avais aucune.
– On n'est pas plus avancé sur notre enquête cela dit. Même si ça fait une ordure de moins dans les rues. Bon boulot pour ça, dis-je en relevant ma bière pour le saluer.
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Mar 26 Sep - 10:29
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je sais que le mieux urit été d’aller nous coucher pour être au moins frais et dispo pour le lendemain, mais avec les semaines qu’on avait eu, une bière ne serait pas trop mal. D’ailleurs en invitant Taylor je la vis hésiter et je lui promis que c’était UNE bière et qu’après j’allais la reconduire bien sagement. Elle accepta simplement me surprenant alors que je me préparais d’autre argument et me ravissant par la même occasion. Donc je nous conduit vers ce bar quelques rues plus bas. C’était tranquille et je sais que nous pourrions parler sans problème, la clientèle était des hommes d’affaires se plaignants plus de leur boulot et de leur vie que d’écouter réellement se qui se passait. Je commandais ma bière et en prit une gorgée me demandant de quoi on pourrait bien se parler… on se prenait la tête la seconde où on ne bossait pas. Je tournai la tête vers elle quand elle m’avoua ne pas me avoir voulu regarder la vidéo. Ouais bien… il va falloir le faire le lendemain désolé de te décevoir ma belle. Elle me fit hausser les sourcils quand elle ajouta ne pas me penser aussi sensible. Elle pensait quoi? Que j’étais juste le flic beau gosse à qui rien ne colle à la peau? Pff… je te jures! mais je fis tinter ma bouteille à la sienne prenant une rasade fraîche.
- Tu sais qu’il va falloir la regarder demain la vidéo… dis-je en gardant mon regard sur elle, J’ai peut-être l’air de me foutre de tout Taylor mais c’est juste un air.
Je reportais mon attention sur la bouteille brune en la tournant entre mes mains. J’étais le bébé d’une fratrie de trois enfants, dont deux grandes sœurs. J’ai toujours été un peu le petit justicier et quand j’ai grandi celui qui protégeait ses sœurs d'éventuels connards qui pouvaient les embêter. C’est plus facile de croire que j’ai l’air de me foutre de tout et tout le monde au lieu de gratter un peu mais en vrai, oui j’étais un sensible. C’était peut-être ma raison de me lancer autant dans cette enquête, de ne plus dormir ou presque. Je me disais que ça pourrait être ma mère, mes sœurs. J’avais vu trop de familles complètement anéanties par la perte de leur membre de leur famille pour ne pas être comme un chien avec un os en ce moment.
- Pour le moment on a pas plus avancé. On verra ce qu’Henrique dira demain. ajoutais-je en soupirant lentement. Bon même si c’est un criminel, il semblait sincère.
Mais pourquoi on parlait boulot? On venait de se sortir la tête du dossier. On ne pourrait pas parler… Je ne sais pas moi, de la pluie et du beau temps comme les gens normaux? Ça discute comment les gens normaux? Il me semble que ça faisait un siècle que je n’avais pas parlé normalement à quelqu’un. On devait avoir l’air complètement cons assis un à côté de l’autre sans rien dire. Bon bien… je vais devoir briser la glace visiblement.
- J’ai deux sœurs, plus grandes que moi. Quand j’étais môme, je jouais les justiciers et j’ai toujours dit que je voulais devenir flic. Adolescent, c'est moi qui protégeais mes sœurs des connards qui voulait…bien qui voulait les faire chier. Je sais qu’elles étaient en mesure de le faire mais… je haussai les épaules en tournant mon regard vers elle, c’était plus fort que moi.
Je pris une inspiration en fouillant son regard brun-vert finissant par lui faire un petit sourire.
- Je sais ça a l'air super macho comme truc mais… j’adore mes soeurs. Donc chaque enquête je me dis que ça pourrait être elles et que mon devoir est de les protéger. Donc euh.. quand j’ai dit à mon entourage que je voulais devenir flic, ça ne les as pas surpris plus que ça. Je tentes de faire mon boulot et de bien le faire.
Je sais que je n’étais pas parfait, elle en avait fait les frais elle-même mais quand je me jetais dans une enquête, je le faisais bien. Je me tournai vers Taylor avec un sourire en penchant la tête sur le côté.
- Et toi Taylor? Que caches-tu derrière ta carapace de femme forte et impitoyable? Tu as décidé quand de devenir flic?
Ouais c’est bien le boulot mais je voulais connaître un peu ma partenaire… en-dehors du boulot. Je suis sûr que si on gratte la carapace c’est une fille chouette… mais en grattant avec un pix et une pioche.
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Mar 26 Sep - 13:01
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
– Je sais oui, rétorquais-je lorsqu'il affirma qu'il me faudrait regarder les fameuses vidéos dès le lendemain. Mais j'ai besoin de temps pour… m'y préparer.
Si l'on devait poursuivre cette conversation, il était clair qu'une seule bière ne me suffirait pas. J'avais pourtant espéré échapper à ces vidéos, ces dernières appartenant à l'affaire des mœurs et plus à la criminelle. Peut-être devrais-je me faire porter pâle …
–Ouais…On verra bien.
L'instant d'après, il me parla de sa jeunesse, de ses sœurs et de son besoin de jouer au héros. Il affirmait avoir toujours su qu'il voulait faire ce métier là. J'écoutais son récit, le trouvant plutôt mignon… Le récit, pas le conteur. Je le laissais même parler, espérant qu'il se charge de la conversation pour nous deux. J'ai toujours préféré écouter que parler… Déjà parce que je n'avais rien de particulier à raconter…
– Et toi Taylor? Que caches-tu derrière ta carapace de femme forte et impitoyable? Tu as décidé quand de devenir flic?
Sa question me surpris. Quoi ? Moi une femme forte et impitoyable ? Même s'il parlait d'une carapace, je fus bien étonnée de voir qu'il me voyait ainsi. Ça changeait de "Salope caractérielle".
– Quand j'ai voulu revenir flic ? répétais-je un peu bêtement tout en me demandant si je ne devais pas simplement lui mentir. La véritable histoire n'était pas très belle à entendre, plus particulièrement pour un homme qui venait de me dire combien il avait eu peur pour ses sœurs. Tu veux vraiment le savoir ?
Évidemment qu'il le voulait. Il était tout aussi curieux qu'un gosse. Je pesais le pour et le contre, buvant une grosse gorgée de ma bière avant de soupirer. Ok, va pour la vérité.
– Tu as entendu parler de l'affaire d'enlèvement et séquestration de Boston en 2005 ? J'avais seize ans à l'époque.
Cette affaire ayant duré plusieurs années au total, avait fait couler beaucoup d'encre avant de choquer toute l'Amérique lorsque James Bottom fut arrêté ensuite. Un jeune homme à la gueule d'ange, âgé d'à peine vingt-cinq ans qui enlevait et torturait des jeunes filles avant de les enfermer dans sa cave pour commettre tout un tas d'atrocités. Tout le monde connaissait cette histoire… Et moi, plus encore.
– J'étais … l'une des victimes, la dernière, en réalité. Et certainement la moins à plaindre puisque je ne suis restée enfermée dans une cave qu'une quinzaine de jours… Les quatre autres filles étaient là depuis bien plus longtemps que moi… Enfin, c'est pas une très très jolie histoire à raconter, tu t'en doute. Mais le fait est, qu'un jour, la porte s'est ouverte sur une femme en uniforme. C'est elle qui nous a sortis de là…On est toujours en contact d'ailleurs, même si ça fait des lustres qu'elle est à la retraite maintenant.
C'était même cette femme qui avait pris sur elle de nous conduire chez les divers spécialistes qui nous ont aidé à nous reconstruire après ça… Même si, évidemment, on ne guérit jamais vraiment de ce genre de traumatismes. L'une de mes co-détenue s'était même suicidée quelques années après…
– Bref, je l'admirais tellement que je voulais être comme elle. Je voulais pouvoir aider les gens, rendre le monde un peu plus sûr. Sans cette femme, qui sait ce que je serais devenue…
A aucun moment je n'avais posé mon regard sur lui. Je ne voulais pas avoir à affronter le moindre regard en racontant tout ça. C'était plus facile…
– Voilà, tu sais ce que je cache derrière cette soi-disant carapace de femme forte et impitoyable, je lui souris avant de lever ma bière dans sa direction. Il va sans dire que cette histoire doit rester entre nous… J'aime mieux rester la garce acariâtre à leurs yeux… Ou alors juste la nympho qui se tape son boss pour avoir une promotion.
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Mer 27 Sep - 23:01
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Ce ne serait pas joyeux comme boulot demain mais il était nécessaire. Même l’interrogatoire d’Henrique allait être long à supposé que tout soit vrai. Cependant je ne voulais pas nécessairement parler boulot non plus donc je me lançais dans ma propre vie. Oui j’étais ce gamin chiant toujours à tourner autour de ses soeurs pour les faire crier d’exaspération mais n’empêche qu’adolescent si un petit con ne comprenais pas le message je m’en chargeais. C’est alors que je lui retournai la question avec un sourire en coin. Quand elle répéta ma question je haussai un sourcil et quand elle me demanda si je voulais vraiment savoir je haussai légèrement les épaules. Bah… ouais c’était le but d’une question non? Quand elle me demanda si je me rappelais de l’affaire de Boston, je fronçais légèrement les sourcils.
- Vaguement oui…
J’étais adolescent donc les infos je ne les écoutais pas tellement. Tout ce que je savais était de protéger mes soeurs alors pour le reste. Je savais qu’il y avait séquestration de jeune filles et de mémoire il me semble qu’il y a eu arrestation aussi. Prenant une gorgée de ma bière, elle se figea dans ma bouche à sa première phrase: “J’étais l’une de ses victimes, la dernière en réalité”. J’avalais difficilement en posant ma bouteille sur le bar soudainement complètement attentif. Plus elle parlait plus les souvenirs des articles de journaux, des nouvelles télé et radio me revenaient en mémoire. Ma mère soudainement nerveuse, mon père qui énumérait les mille et une règles de sécurité pour mes sœurs. Plus elle parlait, plus je me disais qu’il était hors de question qu’elle regarde cette vidéo de merde! Cependant de savoir que grâce à une policière qu’elle faisait ce métier avait quelque chose de touchant. Une fois son récit terminé, je me retournai vers l’avant entourant ma bière de mes mains.
- Évidemment que ça reste entre nous.
Dis-je doucement comme une évidence. J’avais peut-être une belle gueule à la réputation de tombeur volage n’empêche que j’étais capable de tenir ma langue. Personne au poste ne saurait, même sous la torture je ne dirais rien. Je restai silencieux quelques minutes, je ne m’attendais pas spécialement à ce genre de confidence alors je devais la traiter un peu.
- Peu importe ce qu’ils peuvent dire, moi je te trouve forte d’en être sortie et de faire ce que tu fais. je rencontrai son regard dans la glace de l’arrière bar et lui fit un sourire compatissant, Puis attends dans quelques semaines ou mois on sera les amants du poste t’imagine comment ça va occuper leur temps?
Je riais doucement en lui jetant un regard en coin et prit une grande inspiration en finissant ma bière.
- Allez, je pense qu’on devrait y aller. On a une longue journée demain.
Je la laissai passer devant moi et une fois dans ma voiture je mis le contact en lui demandant l’adresse qui n’était pas si loin du bar. Je pris donc la route en gardant les yeux devant moi en me disant que malgré qu’on se prenait la tête pour tout, on faisait une bonne équipe. Malgré tout, on était efficace. Puis au cours des jours de notre enquête on ne pouvait pas le nier. Quand on arriva devant chez-elle je me stationnai et me tournai vers elle.
- Même si tu es une garce à leur yeux, n’empêche qu’on fait une bonne équipe partenaire. dis-je avec un dernier sourire, Allez essaie de te reposer, on se voit demain.
Je ne dormis pas beaucoup cette nuit-là, j’étais plutôt à fixer mon plafond en repensant à ce qu’elle m’avait dit. Je dormis en tout un petit 4 heures et ne tenant plus j’allais sur mon ordinateur pour faire une petite recherche sur ce qu’elle m’avait dit. Bien sûr il n’y avait aucune photo des jeune filles et leur noms étaient changés pour éviter de les reconnaître mais je lu les articles et devant moi une photo de ce gros dégueulasse. S’il pouvait crever en prison. Après un jogging très matinal, une douche tout aussi matinale je pris la direction du poste café et muffin à la main. Je posai le café et le muffin sur le bureau de Taylor alors que je pris place dans ma chaise.
- Bon matin, et profite je ne serais pas gentleman comme ça tout les jours. dis-je sur un ton moqueur. Au fait pour la vidéo, laisse-moi la voir. Tu n’as pas besoin de ça en plus.
Heureusement on était encore seuls dans nos bureaux sinon je pense qu’elle me truciderait sur place… quoique monde ou pas ce n’est pas ça qui la gênait. La chose que j’espérais c’est qu’elle accepte sans rechigner comme un bébé. J’avais assez de me gérer je n’avais pas envie de ne pas être concentré et toujours en alerte sur sa personne.
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Jeu 28 Sep - 9:28
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Je n'ai jamais aimé raconter cette histoire. Non seulement parce qu'elle était horrible à développer et que mieux valait ne pas entrer dans les détails. Mais surtout pour l'effet qu'elle créait chez les autres. Je n'avais pas la moindre envie de lire de la pitié dans son regard. Si j'avais été une victime à seize ans, je ne l'étais plus aujourd'hui et j'espérais qu'il en ait conscience. Aussi, quand il pris la parole pour m'assurer que j'étais bel et bien une femme forte, je me suis crispée, craignant d'entendre un énième "je suis désolée" ou pire, qu'il me fasse des éloges comme beaucoup avant lui s'étaient sentis obligé de faire. Mais non… Il se contenta de faire une blague sur les rumeurs que les autres aimaient colporter.
– Mais non… Tu ne m'as jamais rappelé voyons. Tu es un goujat, raillais-je, reconnaissante.
Je passais une très mauvaise nuit, comme à chaque fois que je me retrouvais à remuer le passé. Plutôt que de rester dans mon lit à me retourner comme un pancake dans une poêle, j'en profitais pour vider quelques cartons que je remplirais, encore, d'ici quelques jours. Ce manège, je le répétais encore et encore. Tantôt je vidais et rangeais, tantôt j'emballais, incapable de savoir ce que je voulais vraiment.
Au boulot le lendemain, ma fatigue devait donc se lire sur mon visage. J'étais arrivée la première afin d'organiser ma journée au mieux. Ford ne tarda pas à me rejoindre… A l'évidence, lui aussi avait mal dormi.
– Bon matin, et profite je ne serais pas gentleman comme ça tous les jours. – J'espère bien… Sinon je vais être obligé de te tuer, pouffais-je en relevant mon café en signe de remerciement.
– Au fait pour la vidéo, laisse-moi la voir. Tu n’as pas besoin de ça en plus.
Ok… Là, je reposais mon café, partagée entre l'envie de le gifler et celle de lui faire un gros câlin. Évidemment, je ne fis ni l'un, ni l'autre, à la place je préférais lui expliquer les choses en espérant ne plus jamais avoir à le faire.
– Ford, j'apprécie ta sollicitude, sincèrement. Mais c'est mon travail… Je dois le faire, correctement, jusqu'au bout, même si c'est difficile. Si je dois fermer les yeux ou rebrousser chemin à la moindre difficulté, autant aller bosser pour Starbucks. Tu comprends ?
J'espérais sincèrement qu'il comprenne sans se vexer. J'avais compris qu'il s'agissait d'une preuve de sa bienveillance… Mais il ne devait pas non plus oublier que j'avais choisi ce boulot en toute connaissance de cause. Et puis… J'étais assez bien placée pour savoir ce qui se trouvait sur cette fameuse vidéo.
– Allez, qu'on en finisse , lui lançais-je en m'efforçant de sourire pour le rassurer.
Je n'ai nul besoin de vous décrire ce qui se trouvait sur cette bande. La qualité était malheureusement trop mauvaise pour que l'on puisse compter sur un simple logiciel de reconnaissance faciale. Il allait nous falloir compter sur l'intervention d'un expert. Néanmoins, nous pûmes rapidement nous rendre compte que celle-ci n'avait pas été tournée dans la cave de Victoria… Et que, cette vidéo, concernait bien une seule femme, mais plusieurs hommes.
Quand je quittais le bureau, je dû lutter contre une violente crise de nausée. Je décidais donc de prendre une pause pour m'aérer un peu tout en mangeant le muffin que je n'avais pas encore touché. "Tout ça, pour rien". Enfin… Non, les mœurs allaient devoir mener leur propre enquête de leur côté et nous étions tout à fait en droit d'espérer grappiller quelques éléments pour la nôtre…
Tandis que Henrique entrait en salle d'interrogatoire, j'envoyais les convocations à la concierge ainsi qu'aux deux anciennes co-détenues de Maria, la troisième étant encore derrière les barreaux. Au point où nous en étions, j'étais même prête à convoquer son épicier si cela pouvait nous permettre de gagner quelques infos.
Ceci fait, je pus rejoindre Ford dans la salle afin de participer un peu à cet interrogatoire.
– Oh, tiens. Vous êtes bien plus jolie de près. Ça doit pas être facile de rester concentrer avec une poupée pareille à côté, hein Ford. – Je vais tâcher de prendre ça pour un compliment, soufflais-je avant de m'installer face à lui pour lire les notes prises par mon collègues.
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Ven 29 Sep - 21:04
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Je ne m’attendais pas à ce genre de confidence, j’étais surpris même. Cependant pour être flic depuis longtemps je sais que la plupart des victimes d’actes criminel ne veulent pas attirer la pitié et les “je suis désolé pour toi”, “OH! Mais tu t’en ai tellement bien sortie” et autre phrase du genre elle avait dû les entendre milles fois. Je préférais lui dire qu’à mes yeux, elle restait une femme forte et que dans quelques mois on serait l’objet de leur ragots comme étant les “amants du poste”, oui j’avais opté pour l’humour. Sa réponse elle me fit rire alors que je claquai des doigts dans sa direction.
- Tu sais bien qu’aussitôt que je dois prendre mes responsabilité je fuis… il faut pas t’accrocher. répondis-je sur le même ton.
Je dormi très mal, trop peu et j’avais fini ma nuit sur l’ordinateur. Pas que je ovulais nécessairement la voir dans les coupures de journaux mais juste m’assurer qu’il pourrissait encore en prison. De toute façon il n’y avait aucune photos des victimes et tout les noms avaient été changés. Je partis donc tôt et ramassais café et muffin avant de déposer le tout sur le bureau de Taylor sa réponse me fit sourire alors que je relevai moi aussi mon verre avant de lui dire que je regarderais la vidéo tout seul, qu’elle n’avait pas besoin de le faire. Évidemment, elle rejeta mon intervention. Tiens… comme ça ne me surprenais pas! Je poussai un soupir en m’appuyant sur mon bureau.
- Il ne garderais pas au Starbucks, tu es trop têtue. dis-je mi-sérieux. Tu sais, il n’y a pas de mal à dire que c’est trop pour soi.
Je me levai à sa suite et on alla regarder cette vidéo de merde. La qualité était de la merde, on n’arriverait même pas à identifier un chien donc il faudrait l’aide des experts informatiques… à supposé qu’ils soient capable. J’étais partagé entre la rage sourde, la colère violente et l’envie de vomir. Cette pauvre fille, elle était ou maintenant? Que lui était-il arrivé ensuite? Ils lui passaient tous dessus comme des porcs. Mon regard se porta sur Taylor et même si elle tentait de le cacher, je voyais bien qu’elle aussi avait envie de gerber. On arrêta la vidéo et pendant qu’elle mangeait son muffin je montai au moeurs, même si je ne devais pas y aller selon mon patron, et je lui balançais la cassette sur le bureau. Je plantai mon regard dans celui du chef les lèvres pincées.
- C’est quoi ça?
- Une partie de ton boulot. J’espère que tu as l’estomac bien accroché et ne te surprend pas qu’on vienne demander des infos pour notre enquête. Bonne journée.
Je ne le laissai même pas me répondre et je redescendis la main appuyé sur le mur de l’ascenseur en prenant de grandes inspirations. Il fallait que je respire un peu sinon j’allais finir par rendre le petit muffin que j’avais ingurgité. Une fois revenu je demandai qu’Henrique soit amené en salle d’interrogatoire. Il fallait que ça donne quelque chose sinon je pense que j’interroge même le chien de la concierge. Je m’assied comme Taylor entra et qu’Henrique complimenta, si on peut dire ainsi, ma partenaire.
- C’est assez facile à se concentré, elle a tout un caractère et je ne penses pas que tu veux le voir.
- Tu as trouvé plus dur que toi?
Je relevai un regard lourd vers lui l’avertissant de ne pas aller trop loin. Répétant la formule d’usage pour les biens de l’enregistrement et surtout pour ne pas se faire dire que le témoin ne savait rien s’il y avait un procès. Je pris une inspiration.
- On a été faire une rapide perquisition chez Victoria, certains policiers y sont retournés ce matin. Pour le moment, on a une caméra vidéo et un appareil photo. Tu peux m’expliquer?
J’avais un gros doute de la réponse mais je voulais l’entendre de sa bouche. Oui il y avait des “‘films” tournés dans cette pièce sombre et sous la supervision de Victoria qui récoltait l’argent. Je tournai mon regard vers Taylor avant de le reporter sur l’homme en face de moi.
- Tu m’as dit hier que c’est elle qui recrutait les filles. Comment tu sais ça?
- Parce que Maria me l’a dit. Ford, elle voulait vraiment changer de vie. Alors quand elle m’en a parlé, elle m’a demandé de surveiller sa fille pour ne pas qu’elle fasse ce qu’elle avait fait. Qu’elle en tirait rien de bon.
- C’est des ouï dires Henrique, il va me falloir plus solide que ça…
Je me tournai vers Taylor pour voir si elle voulait prendre le relais. Il était calme, il semblait vraiment vouloir nous aider. J’étais entrain de me dire que le pauvre avait été pris dans un truc qui le dépassait. Son frère qui voulait son fric, lui qui devait veiller sur la fille de sa copine… En gros: un gros paquet de merde.
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Arthécate
Sam 30 Sep - 9:53
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
J'écoutais d'une oreille distraite tout en relisant les notes de Ford. Nous avions peut-être avancé sur l'affaire de Victoria, nous n'avions rien de nouveau pour celle qui nous intéressait le plus, à savoir Maria elle-même. L'histoire du réseau ne nous appartenait plus à présent et je commençais à en avoir sérieusement marre de tourner autour du pot. Aussi, quand mon collègue me donna la parole, je me penchais légèrement en avant, mes yeux plantés dans ceux de Henrique.
– Qui a tué Maria ? – Pour moi, c'est forcément Vicky. – Ah oui ?
J'ouvris alors le dossier en dévoilant une à une, les photos de la scène de crime, y compris celles du corps de Maria lors de sa découverte.
– Regarde bien… C'est pas le travail d'une femme ça. Réfléchi… Qui a pu faire ça à ta petite amie.
J'énumérais ensuite les lésions retrouvées sur son corps. Les coups, les plaies, l'étranglement. Je lui exposais également les blessures internes parlant de la souffrance ressentie par Maria avant sa mort… sa délivrance.
– Pourquoi tu me montres ça ? S'offusqua-t-il. – Pour que tu comprennes pourquoi tu es ici. J'en ai rien à foutre de l'affaire de Victoria. Ce qui m'intéresse maintenant c'est de savoir qui a fait ça…
Il resta silencieux un moment pour réfléchir. Peut-être que Victoria avait des hommes de main…Des complices, sans nul doute. Impossible pour elle de faire tout ça toute seule. Pour l'heure, elle n'avait cité de nom… Est-ce que Maria devait de l'argent à quelqu'un ? On ne l'avait pas tué sans raison et je tenais à ce que Henrique réfléchisse par lui-même.
– Pourquoi vous demandez pas à Vicky ? – C'est fait. Mais elle a un bon avocat. Le genre qui coûte une blinde, tu vois… Le genre de type que toi, tu ne peux pas te payer.
Je lui souris et croisais les bras, m'adossant un peu plus dans ma chaise.
– Tu sais comme moi qu'on peut très bien faire notre travail. Arrêter la bonne personne… Sauf que, une fois derrière nos barreaux, c'est la justice qui tranche… Et elle n'a pas toujours raison. C'est très simple pour un bon avocat de faire en sorte de faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre. Et, à ta place, j'aurais peur que ce soit toi, Henrique.
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Sam 30 Sep - 22:10
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Il voulait tellement aider qu’il mélangeait les deux affaires. Bien sûr je tâtais le terrain mais je n’avais pas plus et si je pouvais me sortir la tête de ce réseau ça me donnerait des vacances. Me tournant vers Taylor elle attaqua le sujet immédiatement alors je remontais le regard vers lui. Encore une fois il remis le tout sur le dos de Victoria sans réelle preuve. Dans quelle langue il fallait que je lui dise qu’il me fallait un truc solide? Présentement je ne pouvais pas aller bien loin. Quand Taylor lui balançant les photos une à une - avec description bien graphiques en prime - mon regard remonta à l’homme et vu comment il s'offusquait et comment son corps se redressa, il n’avait pas fait ça. Je la laissais aller mon regard toujours sur le gros baraqué devant moi.
Il semblait nerveux mais pas dans le genre qui a peur de se faire prendre, peut-être des représailles? Quoiqu’il en soit, il réfléchissait. Jusqu’à ce qu’il refasse le coup de “redemander à Vicky” PUTIN DE MERDE!! C’est toi qui m‘a dit qui voulait m’aider! Je m’adossai à ma chaise en croisant les bras. C’est pas possible putin de merde, je n’allais pas perdre mon temps en connerie! J’avais mal dormi, j’étais impatient et je n’avais vraiment pas envie de jouer. Après que Taylor lui ai dit que “Vicky” avait de TRÈS bons avocats et qu’il risquait la prison, son regard sombre se tourna vers moi. Je haussai les sourcils espérant qu’il comprenne que nous au fond on en avait rien à foutre s’il décidait de faire le con.
- Je t’ai dit que je pourrais pousser pour ta coopération mais si tu continues de jouer au con, il se peut que je ne fasse rien du tout. Alors à toi de voir si tu veux rester dehors à veiller sur les affaires de ton frère ou que tu ailles le rejoindre en taule.
Il se passa un long moment où il alla à nous observer tour à tour, regarder ses mains et s’il continuait à réfléchir ainsi le pauvre allait brûler le peu de neurones qui lui restaient. Je sais que c’était ma fatigue et l’exaspération de cette enquête qui me rendait irritable alors je respirais longuement pour éviter de lui sauter à la gueule et ainsi qu’on se le fasse reprocher en cour.
- Quand Maria est sortie, on s'est rencontré au même groupe. Je savais qui elle était, elle avait fait son réseau avec mon frère Pablo. Mon frère avait demandé de traîner avec elle parce que Vicky lui devait du fric. Je l’ai fait et elle n’a pas été facile à gagner, elle voulait se tenir loin de tout ce qui avait été son ancienne vie. Mais j’ai réussi à gagner sa confiance et si je devais juste traîner avec elle, bien… euh…
- Ça développer en autre chose?
- Mouais. Mais elle voulait vraiment changé de vie. Elle s’était trouvé un petit boulot de serveuse dans un resto à deux rues de chez-elle. Ça ne payait pas beaucoup mais elle aimait ça…
- Attends… Victoria nous a dit qu’elle ne savait pas quel boulot faisait sa mère… Est-ce qu’elles étaient en froid?
Comment ça LUI le savait mais pas sa fille?
- Elles n’étaient pas en froid. Quand on sort de taule, il faut une personne qui va veiller sur nous. Un ami, un membre de la famille. Quelqu’un qui vient nous chercher ou même chez qui on va crécher le temps qu’on se trouve un truc. Victoria venait la voir quoi… aux deux trois jours environ.
Je réfléchis rapidement. Donc si elle allait la voir aussi régulièrement, elle savait quel boulot sa mère faisait. Il parla donc de leur relation qui était… saine? Enfin aussi saine que ça pouvait l’être dans leur monde. Oui ils se disputaient beaucoup mais jamais il ne l’avait touché, jamais il n’avait levé la main sur elle. J’ouvris on dossier et lui fit par que par le passé, il avait bien étranglé des gens mais il me fit rapidement remarqué que c’était des hommes, chose que je ne pouvais nier.
- Elle a souffert Henrique, beaucoup. Même le légiste a eu du mal à dire au premier regard de quoi elle est morte. On sait tous le passé de Maria, est-ce qu’elle aurait pu avoir des pressions de reprendre le business? Quelqu’un qui lui en voulait de refuser? Ou même à qui elle devait de l’argent?
- Elle en devait à Pablo. Mais elle avait tout viré à sa fille alors quand Maria est sortie, elle lui a dit de donner la part à Pablo pour en finir avec ça.
ENFIN!!! Ne me dites pas qu’on arrive à un début de quelque chose putin!!! Je m’adossai à ma chaise pour l’écouter. Évidemment l’avaricieuse Victoria refusa de donner une part du fric. Quelle surprise! Maria était devenue nerveuse ne voulant pas attirer les foudres de Pablo et encore moins de son amoureux, qui répéta que jamais il ne l'aurait touché et il en avait fait part à son frère. Néanmoins, elle était morte dans d'atroces souffrances. Il avoua que oui il se disputaient avec Maria mais pour qu’elle foute le camp pour sa sécurité. Oui ils se balançaient des trucs à la gueule, se hurlaient dessus mais il revenait le jour suivant. J’avais mal à la tête, un joyeux début de migraine, génial! Alors que le noeud semblait se détacher j’avais le tête qui voulait fendre.
- Est-ce que tu sais si Victoria ou même ton frère aurait pu faire le boulot par quelqu’un d’autre?
- Je sais pas… Possible.
Hé meeeeerdeeeeee!!! Je hochai la tête en lui proposant une pause pour le dîner, et c’était plus pour aller faire passer le début de migraine avant de continuer. J’allais m’avachir dans ma chaise, prenant des comprimés et poser ma tête sur le bureau.
- On a au moins le début de quelque chose…
Je ne voulais plus bouger, ça ne faisait plus mal. Mais bon, on s’entend qu’un muffin ce n’est pas ce qui tient quelqu’un toute un avant-midi. Je relevai lentement la tête en la regardant.
- On se commande du poulet? Après on pourrait aller voir les co-détenues de Maria… question de changer d’air.
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Date d'inscription : 14/07/2023
Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Dim 1 Oct - 12:24
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Je dois bien avouer que toute cette histoire commençait à m'écoeurer sérieusement. Henrique nous apprit finalement qu'il ne s'est jamais vraiment intéressé à Maria. Toute cette relation n'avait été qu'une histoire de manipulation. Tout ça pour un peu de blé. Je ne saurais dire si le Karma avait quelque chose à voir avec tout ça, mais je ne pouvais m'empêcher d'être triste pour Maria… Elle, elle y avait cru. J'avais lu ses lettres, je savais à quel point elle aimait cette ordure… Elle qui avait rêvé de changer de vie avait fini par la perdre… Et peu importe si Henrique affirmait avoir développé des sentiments pour elle, tout cela avait débuté par un mensonge des plus odieux.
Mais, évidemment, en bonne professionnelle, je veillais à garder mon avis de côté. La suite semblait autrement plus intéressante… Je notais "Pablo" sur mon bloc-note, l'entourant même plusieurs fois avant que Ford ne décide de prendre une pause.
Il avait mal au crâne, cela se voyait à la position de ses sourcils sur son front… Puis le fait qu'il s'écroula sur son bureau après avoir avalé un médicament ne fit que confirmer mes suppositions.
– Tu vas finir avec un ulcère à l'estomac, avec toutes ces conneries, lui dis-je avant de saisir mon téléphone. Je t'en commande si tu veux, moi je n'ai pas faim.
J'étais beaucoup trop contrariée pour espérer avaler quoique ce soit. Toutes les enquêtes sont plus ou moins frustrantes mais celle-ci commençait à me gonfler méchamment. Elle partait dans tous les sens sans réellement de logique… Puis le fait qu'elle s'emmêle avec une histoire de mœurs ne m'arrangeait pas vraiment.
– Tu sais, plus je t'observe et plus je me dis que tu n'as rien à faire à la criminelle, dis-je après avoir commandé le fameux poulet. C'est pas une mauvaise chose hein, c'est loin d'être une critique. Mais tu as plutôt les tripes pour les mœurs. Sans parler du fait que tu as développé une sacré obsession pour Victoria.
J'avais beau parler avec franchise, je n'étais pas méchante pour autant. J'espérais qu'il s'en rendait compte. La brigade criminelle pouvait bien sembler attrayante pour la plupart des flics, celle des mœurs restait pourtant la plus complexe…En tout cas, à mes yeux.
– Je vais appeler la prison pour prendre rendez-vous avec Pablo. Je suis sûre qu'il a aussi beaucoup de choses à nous dire.
Ne serait-ce que pour nous dresser la liste de ses complices à l'extérieur… Mais quel moyen de pression pouvions-nous utiliser sur un type qui se trouvait déjà derrière les barreaux ?
J'appelais donc le centre de détention, organisant une entrevue pour le lendemain, avant de me replonger dans le dossier Pablo. Des "amis" il en avait quelques-uns, certains étaient même enfermés dans d'autres prisons. Ils avaient visiblement pris grand soin de séparer tout ce petit monde.
– Mais… pourquoi Pablo ? Il a commis plusieurs délits plus ou moins graves, mais je ne vois rien dans son casier qui puisse confirmer les dires d'Henrique. Et puis, pourquoi Maria lui devait de l'argent ? Est-ce qu'il fournissait des faux papiers aux filles ?
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