Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Maybe a new start? ft Arthécate

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Dim 1 Oct - 21:09

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

Max, mon fils, mon microbe
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C’était un de ces baisers que j’avais tellement rêver! Je le fis donc et je me rendis compte que j’avais vraiment une imagination de merde, c’était bien mieux que je ne me l’étais imaginé. Oui bon je n’étais plus ce gamin, j’avais pris en “expérience” niveau baiser alors quand elle y répondit mon coeur accéléra dangereusement son rythme. Sa peau était aussi douce que dan mon souvenir, ses cheveux aussi soyeux que la soie et bien que j’aurais prolonger le baiser encore des heures - minimum - je le rompis mon regard allant dans le sien souriant doucement de voir ses joues rouges. Je ne pus m’empêcher de lui dire que je la trouvait mignonne quand elle rougissait ainsi.

- Bien disons, que je n’ai pas beaucoup à faire pour te faire rougir.

Et ce fût là que je sautais le pas pour un rencard le samedi suivant. Je sais je ne suis pas tellement original avec un souper ensemble mais rapidement c’est tout ce que j’ai trouvé. Je riais doucement quand elle fit mine de réfléchir et de me taquiner encore un peu.

- Bien alors… en mai se sera alors m’dame.

Elle me surprit une nouvelle fois en venant se coller à moi et comme automatisme, je refermai mes bras autour d’elle me disant que j’aurais peut-être dû prendre une douche avant de faire le repas. Bon elle ne semblait pas s’en offusquer donc je ne devais pas sentir la mort non plus. Finissant par se séparer de moi, elle me dit qu’il était tant qu’elle quitte et je la laissais aller en souriant.

- Je serais là demain Madame Wilson.

J’allais lui voler un autre baiser avant qu’elle ne quitte et refermai la porte derrière elle en soupirant lentement. Ok… j’avais un rencard. Cependant ma nuit elle fut coupé par Max qui grimpa dans mon lit complètement terrorisé que je ne sois pas là. J’avais passé un long moment à le rassuré alors qu’il était collé à moi comme une sangsue pour finalement s’endormir et que moi je peine à le faire.

J’avais été chercher les affaires de Max chez Cheryl et comme elle m’avait dit, elle n’avait pas lever le petit doigt. Mais elle me chialer dessus pour tout et rien. Elle revint même sur le fait que Jane avait été à mon gym et que “je me la tapais” j’avais réussi à pincer les lèvres assez serrées pour ne pas lui cracher mon venin au visage. C’était quand même incroyable qu’elle me reproche de voir une fille alors que c’est elle qui partait sans rien dire pour sauter le premier con qui lui faisait miroiter une vie de rêve. Je pris le sac de Max et lui souhaitai bon voyage avec un ton sec mais poli et direction mon gym. Il fallait que je me défoule sinon je serais irritable toute la journée. Ce que je fis, je fis du tapis roulant un bon moment, des haltères et je frappais même dans le sac de sable. Mr. robbins s’occupa des jeunes alors que je me défonçais à frapper. C’est en sueur et à bouts de force que j’arrêtais et pris une grande rasade d’eau.

- Bah dis donc p’tit… ça n’a pas été avec Cheryl à ce que je vois.

- Encore les mêmes conneries, dis-je en défaisant les bandages, elle me reproche que Jane soit venu ici alors qu’elle se fait sauter par n’importe quel con qui lui vend du rêve.

- Laisse-la parler Adam, amasse tes preuves. On va être un bon paquet pour parler pour toi pour la garde de Max. Les jeunes l’adorent, l’école va pouvoir en témoigner, la ville même!


Je relevai la tête en regardant mon vieil ami et lui fit un sourire alors que même les jeunes acquiesèrent de “Ouais M’sieur C!”. je me passai la langue sur les lèvre et une main dans les cheveux car encore je n’avais rien demander à Mr.Robbins.

- Oh… toi quand tu fais ça c’est que tu es mal à l’aise.

- Est-ce que tu pourrais garder Max samedi soir?

- Euh oui bien sûr. Une affaire urgente?

- Un rencard en fait avec Jane.

- Ne me dis pas que tu as enfin demandé un rencard!


Je lui fis signe de baisser le ton mais c’était déjà trop tard, les gosses avaient entendus. Le gym se remplirent de sifflements me faisant rouler des yeux.

- C’est la jolie m’dame rousse?

- Jane, elle s’appelle Jane. Oui c’est elle Ben.


- *sifflement* Ah bien elle est drôlement jolie. Pour une fois que tu sors de ton gym profites-en bien M’sieur C!

- Est-ce que je peux vous demander de tenir vos langues? J’ai aucune envie que ça vienne aux oreilles de Cheryl avant son départ.


Ils le promirent et ils tinrent leur langue. Cependant aussitôt Cheryl parti, il pouvait bien se moquer alors que j’étais quand même nerveux. J’avais été chercher Max toute la semaine m’attardant un peu plus que de raison dans la cour d’école pour parler à Jane ou juste la dévorer du regard et m’assurer que ça allait toujours pour le rencard du samedi. J’avais parlé à Max aussi, je l’ai rassuré mille fois en voyant son petit regard inquiet. Je lui assurait même que Mr. Robbins allait être là tout le temps que j’avais mon rendez-vous. Même le samedi il me suivait à la trace et heureusement il ne me suivit pas sous la douche! La serviette autour des reins, je me rasai alors qu’il était assis sur le comptoir en me demandant pourquoi je me rasais.

- Bien pour être beau et puis les dames n’aiment pas la barbe qui pique.

- Mais tu n’as pas de barbe papa…

- Parce que je la rase Microbe.


Finissant de me raser, je mis de l’après-rasage et direction ma chambre avec mon petit caneton qui grimpa sur mon lit alors que je réussi à mettre mes boxers vitesse supersonique pour enlever la serviette. Je regardais un long moment ce que j’allais mettre. J’optai pour un pantalon noir, un t-shirt blanc et veste beige foncée. J’étendis le tout sur le lit sous l'œil plus qu’attentif de Max.

- Alors t’en penses quoi?

- C’est bien je pense. Mais tu ne mettra pas de crovate?

- Cravate Max. Non pas avec le t-shirt.


J’enfilais donc les vêtements mis un peu de parfum et me passai un coup de peigne… enfin non, Max me passa un coup de peigne alors que j’étais assis sur le lit et que lui marchais dessus joyeusement. Une fois fait, Stan arriva faisant sauter mon petit monstre au sol et que j’attrapai mes clés.

- Tu ne vas pas la faire monter dans ta vieille bagnole cabossée?

- J’ai pensé au vélo mais on a passé l’âge.

- Prends la mienne
, en me tendant les clés, elle ne risque pas de tomber en ruine et vous pourrez vous balader un bon moment. Oh et tiens…

Il me mit des billets dans la main et je tentais de refuser mais il m’arrêta en disant qu’elle aussi avait droit à une belle soirée. J’allais voir Max lui disant d’être sage et de bien écouter Stan. qu’aussitôt mon rendez-vous terminé je serais ici promis. Il serra sa petite peluche contre lui et me fit le plus gros câlin que son petit bras pouvait me faire. Je lui promis une nouvelle fois que je lui raconterais tout mon rencard… enfin assez pour ses jeunes oreilles. Je descendis donc et pris la voiture de Stan et direction chez Jane. Je me stationnai et prit une inspiration, ok… c’était le moment. Je pris le petit bouquet de fleurs que j’avais acheté, remontai l’allée et allait toquer à sa porte. C’était maintenant. C’était notre premier rencard… et j’étais nerveux comme un gamin.
La tenue d'Adam
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Lun 2 Oct - 11:30

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Le reste de la semaine s'écoula plutôt normalement sans que rien ne vienne entacher mes journées. Mes élèves travaillaient sur les différents projets qu'ils voulaient présenter à leurs parents lors de la prochaine réunion. Et si Monsieur Lincoln semblait plutôt emballé par la plupart d'entre eux, le projet principal eut le don de m'attirer quelques foudres.

– Mais enfin, Mademoiselle Wilson, vous n'aviez pas le droit de toucher aux murs de la salle de classe.
Voyons, ce n'est qu'un peu de peinture, m'étais-je défendue. Et puis… C'est joli non ? Les enfants se sont tellement appliqués…
– Certe, certe.
Et il ne s'agit que d'un seul mur… Nous n'avons pas touché aux trois autres.
– C'est vrai…

Et ce fut tout. Le directeur prit grand soin de s'attarder sur chacun des détails, chaque petite trace de doigt colorée composant cette fresque saisonnière dont les élèves étaient si fiers.

Le jeudi, je reçu un appel de Daphnée, m'apprenant que ma dernière collection intéressait la Piccadilly's Gallery. La surprise passée, je sentis la joie et la fierté m'envahir jusqu'à ce que :

– Ils veulent organiser un vernissage afin de la présenter, me dit-elle d'un ton hésitant.
D'accord…
– Il faudrait donc que tu sois là…
Euh, non. Tu peux très bien la présenter pour moi, je te fais confiance.
– Jane, c'est toi l'artiste ! Des journalistes seront présents, les acheteurs auront beaucoup de questions à te poser et…
Dis leur que je suis morte.
– Jane !
Bah quoi ? Ça a marché pour Van Gogh! Il a commencé à vendre ses toiles qu'après sa mort…
– Jane… Ce n'est que pour un weekend. Tu peux bien faire ce petit effort.
Non, je n'ai aucune envie de revenir à New-York.
– Je sais…
Alors le sujet est clos.

Daphnée n'insista pas plus. Elle savait que j'avais cette ville en horreur et que j'étais arrivée au bout de ce que je pouvais supporter. New-York faisait partie de ces cités énergivores et anxiogènes qui vous poussaient à vous renfermer sur vous-même. Pour moi, elle était toxique, un véritable poison qui me rongeait sans cesse un peu plus.

La journée du samedi, je la passais à mettre un peu d'ordre dans mon appartement. Il restait encore de trop nombreux cartons à déballer dans mon tout petit salon. L'appartement ne comprenait que deux pièces. Un salon avec petite cuisine ouverte et ma chambre jouxtant la salle de bain. C'était petit mais largement suffisant pour une personne seule passant plus de temps à l'extérieur que chez elle. J'aimais ses murs en briques rouges sombres et ses grandes fenêtres donnant sur la place de la fontaine. Je n'avais pas encore pris le temps d'y accrocher les décorations mais mes plantes apportaient suffisamment de verdure pour égayer la pièce. Mon canapé bleu turquoise donnait sur l'imposante bibliothèque qui ne comprenait encore que la moitié de mes livres, les autres restant encore prisonniers de leur cage de carton. N'ayant aucun attrait pour la technologie, je n'ai jamais eu de télévision, ni même d'ordinateur. Même mon téléphone ne me servait qu'à passer des appels ou à envoyer des messages. Ma table de dessin avait trouvé sa place devant la plus grande fenêtre, de même que mon chevalet comprenant une toile en cours. Je n'avais besoin de rien de plus pour bien vivre ici.

Quand l'heure fut de me préparer, je me contentais de prendre une douche et de me maquiller très légèrement… J'enfilais ensuite un jean, un pull beige, très fin avec un design asymétrique que j'adorais. Je n'aurais plus qu'à ajouter mes bottes noires et mon blouson en cuir pour parfaire le tout. J'ai longtemps hésité à porter une robe, mais ne m'étant jamais sentie à mon aise dans ce genre de tenue, j'ai préféré choisir quelque chose d'un peu plus naturel pour moi.

Lorsque Adam frappa à la porte, je me précipitai pour lui ouvrir. J'étais encore pieds nus et mes cheveux avaient décidé de se montrer indisciplinés… Les traîtres.

Bonsoir, lui lançais-je, en me décalant sur le côté pour lui permettre d'entrer.

Je découvris alors un homme superbe, sobrement vêtu… Ce qui lui allait à merveille… tenant dans sa main un petit bouquet de fleurs délicates.

C'est… Adorable, Adam… dis-je en saisissant le bouquet avant de lui offrir un baiser, autant pour le saluer que pour le remercier de cette douce attention. Tu veux bien entrer quelques minutes ? Je ne suis pas encore prêtre… Enfin, j'ai presque terminé, rassure-toi.

Je commençais par prendre soin de ces jolies fleurs en les lisant dans un vase rempli d'eau avant de disparaître dans ma salle de bain.

Fais comme chez toi. N'hésite pas à te servir à boire… J'arrive, lui lançais-je.

J'achevais de dompter ma tignasse avant d'enfiler les fameuses bottes plates. Je remplis mon sac de nécessaire, dont mon portefeuille et mon téléphone et c'était tout. Après ça, je pus retrouver mon rencard sans le salon.

Hop, je suis prête.

La tenue de Jane






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Mar 3 Oct - 4:23

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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J’étais prêt, je pense que j’étais bien habillé mais j’étais nerveux comme pas possible! Je voulais être le plus intéressant possible, je voulais être divertissant et je me sentais… banal en fait. Bien banal. Toujours est-il que je me garai chez Jane et remontai l’allée avec mon petit bouquet de fleur et quand elle ouvrit je ne pus que la trouver complètement adorable malgré ses cheveux indisciplinés. En fait on aurait dit la crinière d’une lionne.

- Bonsoir, après un baiser rapide et qu’elle m’ai dit qu’elle n’était pas encore prête, Ça va, prends ton temps.

Disposant les fleurs dans un vase, j'entrai presque timidement dans l’appartement. C’était coloré, chaleureux. Bien que la pile de cartons n’étaient pas défait, j’examinai les lieux et sourit devant sa table a dessin, penchai la tête en regardant sa peinture que je détaillais les mains dans les poches de mon pantalon. Ah ouais… on était loin de la reproduction d’un panier de fruits qui me faisait pousser des soupirs d’exaspération. Elle n’était pas terminée c’était visible mais je l’examinai attentivement. Je comprenais maintenant quand elle m’avait expliqué que l’art et le dessin étaient deux choses différentes. Je me redressai quand elle revint en s’annonçant. Je la détaillai des pieds à la tête mon regard revenant dans le sien avec un sourire.

- Tu es magnifique!

Je la laissais sortir et en arrivant à la voiture je lui ouvrit la portière et la lassais monter avant de prendre la place au volant. J’avais repérer un petit resto pas trop mal, qui ne servais pas que des burgers entre autres, et qui était somme toute assez class. Enfin, class pour McCall.

- C’est très joli ton appartement, les boîtes c’est art déco? dis-je pour détendre l’atmosphère. Au fait la toile est très belle.

Je lui jetai un regard en coin et reportai mon attention sur la route, qui n’était pas très longue, pour arriver au restaurant. Encore une fois je lui ouvrit la portière et quand je refermai la portière je lui tendis la main. Mon corps s’électrifia à son simple contact alors que nous regagnions la porte. Je pensais que ça serait calme mais visiblement, je n’étais pas le seul à avoir eu cette idée. On nous désigna une table tout au fond et on s’y dirigea et prit place à cette petite table à deux.

- Je suis content que tu ai accepté ce rendez-vous. Je dois t’avouer qu’il y a un moment que je n’ai pas eu de rencard.

Et je me sentais un peu gauche mais je savais aussi que c’était question de casser la glace et que la soirée soit bien lancée. J’allais m’enquérir de sa journée quand le serveur arriva pour nous demander nos breuvages en tendant le menu. Je commandai une bière et une fois la commande de Jane donné je reportai mon attention sur elle.

- J’espère que ta journée a été meilleure que la mienne. J’ai eu un petit caneton aux fesses toute la journée.

Hé merde… je parlais encore de Max alors que je m’étais promis de ne pas le faire. Pas que je pouvais vraiment le mettre de côté mais comme ça en début de soirée? Je me désespère… je suis vraiment nul en rencard…
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Mar 3 Oct - 8:25

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

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–C’est très joli ton appartement, les boîtes c’est art déco? me lança-t-il dans la voiture. Au fait, la toile est très belle.
La mode New-yorkaise est au carton, que veux-tu, raillais-je avant de le remercier pour la toile.

Après les fleurs, Adam me conduisit au "meilleur restaurant de McCall." En tout cas, c'est ce qu'affirmait le guide gastronomique, même si je n'étais pas forcément d'accord. Lorsque je jetais un œil au menu, je ne pus m'empêcher de grimacer… Chose que je fis discrètement, évidemment. À l'évidence, Adam avait voulu faire les choses bien. Il n'essayait probablement pas de m'impressionner, seulement de s'assurer que je passe une bonne soirée. Mais il était nerveux, plus encore que d'habitude, chose que je trouvais très dommage…

Adam, détends-toi. Il n'y a rien d'anormal à parler de ton fils vu qu'il fait partie de ta vie, lui dis-je tandis que le serveur vint nous apporter nos bières.
– Avez-vous choisi ?
Ce sera l'addition s'il vous plaît, rétorquais-je en souriant.
– Je… Je vous demande pardon ?
L'addition… s'il vous plaît. Rassurez-vous, vous n'avez rien fait de mal, puis je tournais la tête vers Adam. Et toi non plus.

Le jeune garçon baissa alors la tête en marmonnant qu'il reviendrait avec la note. Je me sentais désolée pour lui, mais il était hors de question pour moi de laisser Adam s'enfoncer dans sa nervosité. Je lui parlais donc de ma journée même si elle ne fut en rien passionnante. Je n'avais pas de caneton dans ma vie, mais une meilleure amie très casse-pieds.

Quand la note fut réglée, je me dirigeais vers la voiture, me plaçant côté conducteur.

Tu peux me prêter les clés ? J'aimerais te conduire quelque part, si tu n'y vois pas d'inconvénient.

Je voulais lui montrer qu'il n'avait pas à fournir le moindre effort pour me plaire. Je voulais lui prouver qu'il pouvait rester naturel et parler de son fils autant qu'il le souhaitait. Alors pour ça, je voulais le conduire à Elijay-Ville, juste au sud de la vallée. C'était une ville un peu plus grande que McCall, se situant à tout juste dix minutes de route, construite autour d'un lac superbe. Ce même lac où nous nous baignions tous les étés durant notre jeunesse. Là-bas, se trouvait une petite baraque à hot-dog sans prétention, mais ils étaient vraiment délicieux.  

Je ne suis pas une princesse, Adam, lui dis-je en souriant. J'ai seulement envie de passer une bonne soirée en ta compagnie… Et même plusieurs, si tu le souhaites. Alors, s'il te plaît… Cesse un peu de te prendre la tête et laisse toi aller… Promis, tout ira bien, je ne m'enfuirai plus.

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Mer 4 Oct - 7:12

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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Je voulais lui offrir une sortie parfaite donc j’avais choisi un restaurant plutôt class de McCall. C’était quand même bien même s’il y avait un peu plus de monde que je pensais. Oui j’étais nerveux car j’avais un peu perdu la main, en fait… Elle me déstabilisait en fait. À peine installé et avoir commandé une bière j’en vins à parler de mon fils me maudissant un peu par la bande. Pas que je voulais l’effacer totalement mais disons ne pas commencer la discussion avec Max.

- Je sais que je peux parler de lui mais bon… je ne voulais pas commencer par ça…

Je poussai un soupir mais quand elle demanda l’addition je me figeais et je jetai un rapide coup d’oeil au pauvre serveur qui semblait tout aussi perdu que moi. Est-ce que j’étais aussi de la merde que ça? Est-ce que j’avais mal choisi l’endroit? Est-ce qu’elle mettait fin au rencard à cause de moi? Les questions se bousculait dans ma tête quand elle me dit que je n’avais rien fait de mal. Ouais… facile à dire ça. Je me demandais tellement de choses que je me disant que j’avais foiré quelque part mais je ne savais pas où. La note réglée, je la suivis dehors ne comprenant toujours pas. Quand elle me demanda les clés je la regarda une seconde avant de lui tendre et hochai la tête lentement. Me conduire quelque part… Chez-moi parce que j’étais trop nul? Je ne dis rien le temps du trajet, regardant le paysage mais en voyant qu’on sortait de la ville pour se diriger vers Elijay-Ville, je fronçai les sourcils une seconde. Je tournai ma tête vers elle ne comprenant, cette fois, absolument rien! Elle s’arrêta près du lac où nous nous baignions jadis et la baraque à hot-dog était encore là. Hé ben merde… moi qui ne voulait pas l’apporter dans un endroit où on serait de la junk food. Je me tournais vers elle quand elle me parla et quand elle termina je ne passai la langue sur les lèvres en me passant une main dans les cheveux.

- Je sais que tu n’es pas une princesse Jane, je voulais juste… enfin une belle soirée. dis-je avec un sourire en coin, J’ai envie de passer plusieurs autres soirées aussi en ta compagnie. Mais tu sais… ajoutais-je en fronçant légèrement les sourcils, je suis assez maladroit pour la drague en plus d’être papa maintenant à temps plein donc… il se peut que je sois malhabile.

Je me penchai vers m’appuyant sur l’appui-bras entre les deux siège en plantant mon regard dans le sien.

- Mais il y a bien une chose où je suis habile…

J’allais l’embrasser, prenant ses lèvres doucement glissant ma main sur sa joue. Je l’embrassai un long moment avant de relâcher ses lèvres en souriant doucement.

- Mais si on veut manger les meilleurs hot-dogs je crois qu’on ferais mieux d’y aller. Tu sais… avant qu’il n’en ai plus.

Je lui offrit un grand sourire et lui fit signe de me suivre et quand elle sortit de la voiture je prit sa main pour aller commander nos hot-dogs et payai notre repas pour aller s’asseoir ensuite. Bon ce n’est pas ce que j’imaginais comme rencard mais bon, c’était mieux que ce que j’avais pensé.

- Au fait… dis-je en m’essuyant la bouche, tu ne m’as pas dit comment a été ta journée.
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Mer 4 Oct - 8:19

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

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Pauvre Adam. Je m'en voulais de le bousculer autant. À dire vrai, j'étais toute aussi nerveuse et maladroite que lui. Cela se voyait dans ma façon de faire. Je voulais simplement lui faire comprendre qu'il n'avait pas à faire d'efforts surhumains pour me plaire. Il me plaisait déjà, depuis longtemps.

Attends, c'est que tu me dragues en fait ? dis-je en feignant la surprise.

L'instant d'après, il m'embrassait avec cette tendresse particulière qui n'appartient qu'à lui.  

Je n'ai pas eu le temps de juger ton habilitée, tu peux recommencer ? plaisantais-je tout en me mordillant la lèvre inférieure.

Nos hot-dog en main, nous pûmes nous asseoir face au lac. Un petit groupe de personnes se trouvait là, assis autour d'un feu de camp, guitare en main. Adam me demanda de lui raconter ma journée, ce que je fis, même si rien de bien passionnant ne m'était arrivé. J'évoquais l'appel de Daphnée et cette histoire de vernissage auquel je refusais de me rendre.

J'ai quitté New-York avec la ferme intention de ne jamais y revenir… Et elle sait que j'ai suffisamment de volonté pour m'y tenir.

Cette ville était pour moi une véritable source de malheur. Alors certes, je m'y étais construite, mais j'estimais qu'il ne s'agissait pas vraiment d'une réussite. Et puis… Il y avait cette personne que je ne tenais pas à croiser…

En fait, je ne t'ai pas tout dit, soupirais-je. J'ai été mariée… Un mariage éclair en réalité. Il n'a duré que quelques mois avant que je ne prenne la fuite.

On pourrait croire que fuir était ,pour moi, une étrange habitude, mais j'avais mes raisons.

Ce n'était pas un homme bien, même s'il ne m'a révélé sa nature qu'après notre mariage. Aujourd'hui, il y a une ordonnance d'éloignement pour me protéger de lui, mais je préfère ne pas tenter le diable.

Je lui souris dans l'espoir de dédramatiser la situation, mais je savais que je venais de gâcher l'ambiance. Toutefois, si nous devions être ensemble, d'une manière ou d'une autre, j'estimais qu'il devait être au courant.

Au fait ! m'écriais-je en sortant une enveloppe quelque peu jaunie de mon sac. C'est… la première lettre que je t'ai écrite. Je me suis dit que ça t'intéresserait peut-être… Elle fait six pages… Donc si tu veux la lire, je te conseille de le faire avec un bon gros café.




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Jeu 5 Oct - 13:56

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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J’en faisais peut-être des caisses mais j’avais toujours été un peu comme ça. J’aimais bien faire plaisir à la personne devant moi en l'occurrence elle, mais en même temps, je voulais qu’on passe une belle soirée. Je sais qu’elle n’était pas une princesse mais je pense, peut-être inconsciemment, je voulais la traiter ainsi parce que j’avais été salement échaudé. Je tournais le tout à la blague en lui disant que j’étais assez maladroit pour la drague, papa à temps plein donc que je pouvais être malhabile. Je souris un peu plus en l’entendant tout simplement me joindre dans ma connerie.

- Tu vois comment je suis maladroit? Trop subtil dis-je en riant doucement.

Je m'appuyai entre les deux sièges me penchant vers elle pour l’embrasser doucement pendant de longues minutes avant de me détacher lentement. À sa question je souris un peu plus en caressant sa joue. Je repris ses lèvres à sa demande, comme si ça me dérangeait tiens! Je l’embrassai donc de nouveau avec la même douceur comme si je voulais profiter de chaque micro-seconde. Nous allions chercher notre repas pour ainsi s’installer près du lac qui malgré cette heure était quand même actif. Après une bouchée, je lui redemandais de me parler de sa journée et mangeait lentement mon hot-dog faisant attention à ne pas me salir. Quand elle me parla de son vernissage, je me tournai vers elle prêt à la féliciter mais elle coupa court avouant qu’elle ne voulait pas y revenir. Je fronçai les sourcils une seconde, mais pourquoi? Un vernissage ce n’était pas rien quand même! Et la petite toile non terminée que j’avais vu était assez jolie, pour le peu que je connaissais de l’art. Toujours mangeant en l’écoutant, ma bouchée se figea dans ma bouche quand elle m’avoua qu’elle avait été mariée l’instant d’un souffle. J’avalais lentement comprenant qu’elle n’avait pas été bien traitée.

- Je suis désolé de l’apprendre Jane, mais c’est moche que tu manque ton vernissage. dis-je en posant ma main sur la sienne en la serrant doucement. Pourquoi tu ne le fais pas ici? C’est vrai tu reste ici, puis les gens de McCall seraient ravis de participer.

Bon je suggérais l’idée je ne connaissais pas vraiment le merveilleux monde de l’art mais c’était une idée comme une autre. Quand elle me tendit une enveloppe jaunie, je la prit et riant doucement. Six pages! Alors là c’était pratiquement un livre de chevet.

- Ouais mais tu sais… je ne sais pas si je vais tout comprendre. Tu sais les ancien boxeurs… dis-je en riant en rangeant l’enveloppe dans la poche intérieur de mon veston et posant ma main, dessus. Je vais la garder précieusement et la lire bien confortablement. Mais il faudra que je la tienne loin de mon petit monstre.

Je terminai mon premier hot-dog en jetant un regard à la bande de chanteurs auprès d’un feu. Combien de fois nous étions venu ici? Combien de fois on avait sauté à l’eau ou juste faire la bronzette. Parfois juste tous les deux, parfois avec notre bande de copains.

- Je suis venu ici avec Max. Tous les étés, il adore barboter dans l’eau. Souvent je venais seul parce que… tu sais Cheryl trouvait ça tellement nul. Donc pour éviter de l’entendre râler et pour ne pas gâcher le moment bien on avait un moment père-fils. Si en plus je lui disais qu’on allait voir Elizabeth alors là! C’était la meilleure journée de sa vie!

Je souris doucement en grignotant mon deuxième hot-dog.

- C’était gentil de payer la facture quand on a été mangé avec M. Miller. Je sais que je n’ai pas beaucoup de moyens mais je fais en sorte que Max ne manque de rien et… je me passai la langue sur les lèvres, et je ne demande l’aide de personne pour ne rien devoir à personne. Je sais c’est peut-être idiot mais je ne veux pas que Cheryl ai des armes contre moi.

Je pris une bouchée de mon hot-dog que je mastiquai lentement avant de l’avaler et faire un petit rire.

- Il m’a suivi toute la journée c’est à peine s’il n’a pas sauté dans la douche avec moi. D’ailleurs il a tenu à me coiffer pour mon rendez-vous… donc si j’ai des mèche rebelle la faute à mon coiffeur dis-je en chassant justement une mèche qui me barrait le front. Je te promet que je serais plus présentable au prochain rencard.

Je terminai mon hot-dog et pris une inspiration avant de me tourner vers elle.

- Alors, que penses-tu qu’on se balade un peu puis après… bien je sais pas peut-être aller s’enfiler un bon gros beignet?
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Jeu 5 Oct - 14:48

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.


Je n'ai jamais vraiment aimé parler de moi. Non pas que j'aie des choses à cacher, mais disons que ce n'est pas un sujet que je trouve particulièrement intéressant et encore moins enrichissant. Depuis toujours on m'en fait la remarque au travers de quelques reproches sur mon côté "renfermé". Pourtant, j'y peu rien si je suis faite ainsi… Et puis, je ne pense pas à mal. Je préfère juste écouter les autres ou simplement évoquer des sujets bien plus passionnants que ma propre existence.

Néanmoins, j'estimais que Adam devait savoir certaines choses sur moi, notamment sur mon mariage raté et sur mon divorce compliqué. Enfin, en soi, tout était déjà réglé, mais je ne me voyais pas garder tout cela pour moi. Surtout si nous devions nous lancer dans une relation.

– Je suis désolé de l’apprendre Jane, mais c’est moche que tu manque ton vernissage. Me dit-il tout en me prenant la main. Pourquoi tu ne le fais pas ici? C’est vrai tu reste ici, puis les gens de McCall seraient ravis de participer.

Je lui souris tendrement, le trouvant parfaitement adorable. J'appréciais sincèrement sa sollicitude et sa manière de me la montrer, mais je ne voulais pas l'inquiéter pour autant.

Mon agent, alias Daphnée qui est aussi ma meilleure amie, ne serait pas vraiment d'accord avec ça. C'est plus simple de vendre mes œuvres dans une mégalopole comptant plus de huit millions d'âmes que dans une toute petite ville… Surtout quand ma plus grande pièce coûte à peu près… vingt mille dollars ?

Je grimaçais légèrement en lui annonçant le prix. Évidemment, tous mes tableaux ne se vendaient pas à ce prix là. Je n'en vendais d'ailleurs pas tous les jours et j'étais loin de toucher la totalité. Une grande partie allait à la galerie, l'autre à l'état… En moyenne, je ne touchais que vingt pourcent du montant total, autant dire que, même si je n'étais pas à plaindre, je ne roulais pas sur l'or. Néanmoins, ce n'était pourtant pas des sommes que les habitants de McCall avaient l'habitude de dépenser… Surtout pour un vulgaire tableau. Mieux valait laisser ça aux riches New-yorkais qui ne savaient plus quoi faire de leur argent.

Aussi, autant pour dédramatiser la situation que pour changer de sujet, je décidais de lui tendre une enveloppe, un peu trop épaisse, contenant la toute première lettre que je lui avais adressée après mon départ.

– Ouais mais tu sais… je ne sais pas si je vais tout comprendre. Tu sais les anciens boxeurs… Je vais la garder précieusement et la lire bien confortablement. Mais il faudra que je la tienne loin de mon petit monstre.

Tu n'es pas obligé de la lire… déclarais-je en souriant. Je trouvais simplement plus juste de lui laisser retrouver son destinataire.

Je terminais de manger tranquillement, les yeux rivés sur le paysage afin de m'imprégner de l'ambiance des lieux. J'aimais beaucoup les couleurs, le parfum de l'air. L'endroit était aussi apaisant qu'enjoué. Un délicat mélange que je trouvais particulièrement inspirant.

Adam me parla alors des moments qu'il avait pu partager ici avec son fils, sans Cheryl… Évidemment, la délicate jeune femme devait détester le sable, le trop plein de soleil qui risquait de lui abîmer la peau. Et puis, ici, on pouvait passer la journée sans dépenser le moindre dollars… Ce n'était donc pas à son goût. Je trouvais cela plus dommage qu'autre chose. Elle avait dû manquer de nombreux moments amusants avec les deux hommes de sa vie. Des moments qui, pour moi, ne devaient pas avoir de prix. Au moins, Max pouvait se satisfaire d'avoir hérité de la simplicité rafraîchissante de son père.

Et puis, Adam se lança dans une explication gênée sur l'argent et le fait de ne rien devoir à personne. Je haussais un sourcil en écoutant son discours avant de flatter son front d'une pichenette bien placée.

T'as pas bientôt fini de parler de ton ex ? Je vais finir par croire qu'elle te manque, raillais-je gentiment avant de poursuivre. Je comprends ce que tu veux dire. Et, en réalité, si j'ai payé le repas c'était avant tout pour vous remercier d'être là. Ce n'était pas un geste de charité, seulement un gage de gratitude. Je vous ai même pratiquement imposé de souper avec moi. Tu ne me dois donc rien du tout et ton ex n'a absolument pas besoin de le savoir.
De toute façon, je me doutais déjà qu'elle devait se montrer particulièrement insultante à mon égard. Sans doute avait-elle même dû commencer à répandre son venin ici et là. Après tout, Cheryl avait déjà quelque chose pour embêter Adam : moi.

Non, je n'ai rien à redire au sujet de ta coiffure. J'aime bien le côté bataille destructurée, tu pourras féliciter Max de ma part, dis-je en me relevant pour agiter mes jambes. J'étais restée assise trop longtemps.

– Alors, que penses-tu qu’on se balade un peu puis après… bien je sais pas peut-être aller s’enfiler un bon gros beignet?
Évidemment ! On ne pourrait pas terminer cette soirée sans beignet ! m'écriais-je avant de ramasser mes affaires. Stanley existe toujours ? Je tuerai pour l'un de ses beignets à la framboise… Ceux avec une tonne de sucre glace sur le dessus.

Je saisis sa main et pris machinalement le chemin de la pâtisserie. Beaucoup de choses avaient changé. Les façades des bâtiments n'arboraient plus les mêmes couleurs, les voitures garées devant possédaient des lignes bien plus arrondies… Pourtant, je pouvais retrouver mon chemin les yeux fermés.

D'ailleurs… Est-ce que tu as dit à Max que tu avais rendez-vous avec moi ? lui demandais-je, un peu perplexe… Et surtout inquiète.



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Ven 6 Oct - 20:41

Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen.

Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.

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C’était dommage qu’elle ai connu un homme qui n’avait pas été bien avec elle. En même temps, je n’avais pas une ex qui m’avait rendue la vie facile donc… peut-être étions-nous destinés à avoir ses expériences difficiles pour mieux se retrouver des années plus tard? Je lui proposai donc qu’elle pourrait faire son vernissage ici à McCall, ça aiderait la petite ville et les gens seraient content de voir ses oeuvres. Cependant quand elle dit que çaplus grande oeuvre coûtait 20 000 dollars je la regardais interdit. Ça pouvait monter autant une toile? J’ai vraiment pas le talent qu’il faut moi!

- N’empêche, ça aurait pu faire du tourisme et puis… la ville se serait cotisé juste pour cette toile. Enfin c’est toi qui vois, c’est ta carrière mais garde l’idée pour un prochain vernissage.

Mais je trouvais moche qu’elle manque son vernissage à cause d’un pauvre débile. Je continuais de manger quand elle me tendit une enveloppe jaunie. Si j’étais curieux de nature, je lui préservait la gêne que cela aurait pu lui causer en la mettant dans la poche intérieure de ma veste. Je lui dis également que je la lirais confortablement et loin des yeux de mon mini-moi. À l’épaisseur de l’enveloppe j’e n’aurais aucun mal à la lire au complet quand Max viendrait me réveiller au cours de la nuit. Je haussai un sourcil quand elle dit que je n’étais pas obligé de la lire qu’elle voulait simplement qu’elle retrouve son destinataire.

- Bien… c’est moche de ne pas la lire quand le destinataire l’a présentement en sa possession.

Terminant mon hot-dog, je lui dis que je venais souvent ici avec Max comme mon ex n’aimait pas l’endroit, en soit ce n’était pas surprenant. Mais bon, moi j’adorais ces moments-là. Max était juste tout simplement heureux d’aller barbotter dans l’eau, se baigner et jouer dans le sable. Qui sait quand il sera un jeune homme, lui aussi fera un rencard avec sa copine ici. Je tenais aussi à la remercier pour le repas lors de son arrivée et que en général je ne demandais pas d’aide de peur que Cheryl me le reproche. Le moins d’arme elle avait contre moi, le mieux c’était. Cependant la pichenette qu’elle me mit au front me fit cligner des yeux. Ha merde… j’en parlas trop… en même temps mis à part max, mon gym et mes cours de boxe je n’avais pas beaucoup de sujets.

- Je tenais à te remercier quand même de m’avoir presque traîné là.

Je voulais cependant alléger l’atmosphère en disant comment avais été ma journée en disant que Max avait tenu à me coiffer et que la prochaine fois je serais plus présentable. À la blague bien sûr.

- Alors je lui dirais qu’une grande carrière de coiffure l’attend alors.

Ouais bon… euh non. Un plan qu’il ai l’idée de se passer les ciseaux dans les cheveux. Bien qu’on soit deux pour faire un enfants, Max était ma copie conforme en modèle de 5 ans. Les même boucles brunes, le même bleu sauf que lui n’avait pas cette petite tache brune dans l’iris. Et il était vachement plus sociable que moi à son âge et surtout beaucoup trop curieux mais doté d’une réflexion implacable et juste adorable. Me levant à mon tour, je lui proposai d’aller manger un beignet après une petite balade, ce qu’elle accepta avec le plus grand plaisir.

- Ah mais c’est les meilleurs beignets chez Stanley! Ça existe toujours c’est sa fille qui a repris l’entreprise après que son père a fait un AVC.

Ma main se referma sur la sienne alors que nous remontions la rue vers la pâtisserie. Je la voyais regarder partout et je ne pouvais imaginer comment tout ceci pouvait lui sembler différent d’avant. Beaucoup de choses avait changé. La devanture des maisons et des magasins était plus au goût du jour tout en gardant un cachet un peu vieillot qui ne déboussolait pas trop. Quand elle me demanda si j’avais dis à Max si c’était avec elle que j’avais rendez-vous je me sentis prit de court. Je me passai une main dans les cheveux en me passant la langue sur les lèvres.

- Euh… non je ne lui ai pas dit. dis-je penaud. Pas que j’ai honte de toi hein? C’est que je serais encore là à répondre à ses questions. Mais je peux lui en parler demain… de toute façon il ne me laissera pas trop le choix. Je lui ai promis de tout lui raconter, enfin… pas tout tout non plus.

Il était jeune encore et je ne voulais pas qu’il ai une réaction trop vive non plus. Puis en même temps avec sa mère qui partait au premier qui disait “Je t’aime” je doutes qu’il ai envie là en ce moment de me voir avec quelqu’un aussi rapidement. Quoiqu’il avait ce don magnifique de me surprendre parfois.

- J’ai préféré attendre aussi pour lui en parler à cause de Celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, dis-je en rigolant comme un con. Mais je le ferais, ne serait-ce que pour le rassurer. OH! Il m’a fait promettre aussi d’agir en gentleman donc si je ne respecte pas ma promesse… Je vais avoir un petit bout qui va me gronder très sévèrement.

Dis-je avec un sourire en coin me rendant compte que nous étions arrivés à la pâtisserie. Je laissai Jane commander son beignet aux framboises et je pris un beignet chocolat et crème boston et un grand café. La pâtisserie était pratiquement déserte mais au fond je m’en foutais un peu tant que je pouvais passer du temps avec Jane moi ça m’allait. Je m’étais assis à ses côtés et posai mon petit dessert sur la table.

- Ça me rappelle quand je venais avec ma bande de potes… on était débile à tenter d’attirer l’attention des filles en leur lançant des bouts de napkins ou des pailles. Stanley a dû nous en vouloir de faire de sa pâtisserie un foutoir. Mais c’était des soirées que j’aimais bien en fait… tu étais souvent ici avec tes copines.

Je tournai le regard vers elle en lui faisant un sourire en coin et prenant une bouchée de mon beignet et la regardant mordre dans son beignet et plus se mettre du sucre glace partout sur le visage. Je riais en la voyant manquant recracher ma bouchée de beignet, j’avais l’impression d’avoir une gamine devant moi. Je m’essuyais la bouche rapidement et avalai, difficilement vu le rire que je tentais d’étouffer.

- Tu as failli me faire mourir avec une bouchée de beignet! dis-je en toussotant mais les yeux brillant de joie, Attends, tu en a encore là…

Je me penchai vers elle et passai mon pouce sur le coin de sa bouche et mon regard se leva dans le sien. Pour une autre fois je me sentis happé par son regard, hypnotisé. Le temps se suspendait, s’arrêtait même. Je passai un temps infini à me plonger dans ses iris, comme si je plongeait en pleine mer. Je lui fis un sourire tendre mon regard toujours dans le sien n’ayant pas vraiment bougé mon corps.

- Voilà tu es toute propre… Ah non attends il y en a ici…

Je me penchai et pris ses lèvres - encore - et pris un temps infini pour l'embrasser. Ses lèvres goûtaient sucrées et la framboise. Un parfum que je ne détestais pas ceci dit. Je me détachai lentement après… une éternité à l'embrasser j’étais certain et lui fit un sourire.

- Là il n’en reste plus. ajoutais-je en lui faisant un clin d’oeil, D’ailleurs, ta toile dans ton salon elle est très belle de ce que j’ai pu voir. Tu l’as commencé il y a longtemps?
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Dim 8 Oct - 10:15

Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

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Non, dis-je en secouant lentement la tête. Évite de lui en parler pour le moment. C'est encore beaucoup trop tôt pour impliquer ton fils dans cette histoire et puis… Ça le mettrait en porte-à-faux face à sa mère. Autant éviter les problèmes. D'autant plus que McCall est une petite ville et que nous ne sommes pas très discrets.

Je ne me faisais pas vraiment d'illusion. Cheryl apprendrait bien vite l'existence de ce rendez-vous et je me doutais qu'elle n'apprécierait pas du tout. Je préférais néanmoins laisser la possibilité à Adam de souffler encore un peu avant qu'elle ne vienne piquer sa crise.

Attendons de voir comment tout cela évolue pour nous… Qui sait, on s'emballe peut-être et d'ici quelques jours, tu te diras que tu ne m'apprécies pas tant que ça, affirmais-je en souriant avant de lui donner un coup d'épaule.

Notre relation était encore empreinte de nos vieux souvenirs. Nous évoquions le bon vieux temps certes avec plaisir, mais nous devions encore apprendre à connaître les personnes que nous étions devenus après vingt ans… Ce n'était tout de même pas rien.

Nous arrivâmes alors à la pâtisserie où je pus commander un beignet à la framboise qui, s'il était délicieux, n'avait pas le même goût que dans mon souvenir. C'est ce qui arrive quand le temps fait son œuvre. Quand il place de merveilleux souvenirs sur un piédestal coupant court à toute tentative de comparaison. Le tout, sans tenir compte du contexte, celui de l'époque comme celui d'aujourd'hui Parce que, forcément, "tout était beaucoup mieux avant". Mais je le trouvais tout de même très bon ce beignet. Je le dévorais purement et simplement tout en écoutant parler de ce fameux bon vieux temps que nous évoquions sans cesse.

Attends, c'est pour ça que je recevais autant de bout de papier dans les cheveux ? fis-je mine de m'offusquer. Je me souviens de la fois où Stacey avait vidé son milkshake sur la tête de Justin… Je me demande ce qu'ils sont devenus ces deux-là.

Stacey, c'était ma meilleure amie à l'époque. Une jolie fille au teint couleur caramel. Elle avait de superbes yeux verts qui ressemblaient à deux émeraudes… Une fille superbe avec un sacré caractère mais d'une gentillesse incroyable. Ma boîte à souvenirs contenait également quelques lettres lui étant adressées…

Perdue dans mes pensées, je ne m'étais absolument pas rendue compte que je mangeais aussi salement. Jusqu'à ce que Adam se mette à rire bruyamment. Je m'essuyais aussitôt la bouche, légèrement honteuse…

– Tu as failli me faire mourir avec une bouchée de beignet! Me dit-il en souriant, Attends, tu en as encore, là…

L'instant d'après, suivant les gestes et regards d'Adam, j'en vins tout simplement à oublier mon nom… Ses regards, ses sourires, ses baisers… Tout, absolument tout chez lui me faisaient perdre pied. Je me noyais dans ses yeux avant de me perdre sur ses lèvres.

Là il n’en reste plus, lança-t-il tout en ponctuant ses paroles d'un clin d'œil.D’ailleurs, ta toile dans ton salon est très belle de ce que j’ai pu voir. Tu l’as commencé il y a longtemps?

Je vous remercie pour votre sollicitude. Votre sens du dévouement et du sacrifice est purement remarquable, raillais-je en secouant la tête. Je l'ai commencé quelques jours après mon emménagement. Je compte l'offrir à Monsieur Miller afin de le remercier. J'ai pu trouver mon appartement grâce à lui après tout.

La toile en question représentait un accordéoniste jouant sur la place de la gare. J'avais choisi des teintes chaudes, du rouge, du jaune, du orange pour rappeler le côté enjoué du musicien. Je préférais le symbolisme ou l'expressionnisme aux styles plus représentatifs. Je préférais montrer mon ressenti plutôt que ce que je voyais tout bêtement. Mon style était certes, un peu dépassé, mais je m'en fichais totalement.

Je suis contente qu'elle te plaise, dis-je en souriant. Bien, où va-t-on maintenant ?



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